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Inaya Saad

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Volière

Identité : Inaya Saad

Surnom : Naya, Naja

Date de naissance : 28/10/2108 (17 ans)

Nationalité : Égyptienne

Statut du sang : Sang pur

Couleur : #F6D3BC

Lieux de résidence :

  • Aucune résidence enregistrée
Uræus - Bois d'Ébène (+1 Magie Noire)
- Corne de Serpent cornu (+1 Protection)
- Légèrement rigide (+1 Attaque | -1 Humaine)
- 28.85 centimètres
Rachel Zegler

Statuts Spéciaux :

Capacités Spéciales :

Niveau Scolaire :

  • Sixième année

Diplôme(s) :

Emploi :

Groupes :

Création : 16/02/2025

Dernière activité : il y a 2 semaines

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Sujets ouverts : 0 (voir)

Histoire

Issue d’une longue lignée de Sang-Pur égyptiens, Inaya est la fille unique d’Amon et de Yasmine Saad.

 

Son père est un charmeur de serpents réputé, comme l’étaient ses ancêtres avant lui. Cette ancienne pratique se transmet dans la famille Saad de génération en génération, tout comme la capacité de parler Fourchelang. La mère d’Inaya est quant à elle une alchimiste qui bénéficie également d’une bonne réputation dans son domaine, intervenant parfois dans des conférences internationales pour partager les résultats de ses recherches.

 

Amon Saad réalise des spectacles à destination des Moldus ou des sorciers, à travers l’Égypte comme à l’étranger. Inaya a souvent eu l’opportunité d’assister à ses shows qui la captivaient par leur musique, leur coordination, et surtout l’intervention de créatures fascinantes... Elle se souvient notamment d’une représentation amusante dans la Place Cachée de Paris à laquelle un Runespoor a participé – bien sûr, ce jour-là, tout le monde n’a pas compris l’humour dans les sifflements du reptile. En bref, son père contribue à donner une image plus accessible et passionnante des serpents et de ceux qui maîtrisent leur langue. Il a néanmoins reconnu avoir usé de son don à des fins plus mesquines… en sabotant les spectacles de ses concurrents, par exemple.

 

Inaya a grandi auprès de sa famille dans une riche villa de Louxor entourée d’un vaste jardin. Avec leurs métiers plutôt prenants, ses parents n’ont pas toujours été les plus présents, mais ils lui ont offert une enfance prospère et presque tout ce qu’elle voulait. Lorsqu’ils en avaient le temps, ils ont commencé à lui enseigner la magie à la maison pour lui permettre de prendre de l’avance et d’obtenir les meilleurs résultats possibles. Elle a toujours fait de son mieux pour être à la hauteur de leurs attentes et, jusqu’à présent, elle y est plutôt bien parvenue.
 

Son inscription à l’école de sorcellerie africaine, Uagadou, lui a été révélée dans un rêve. La pierre gravée qu’elle a trouvée dans sa main à son réveil a été ajoutée à la vitrine exposant  celles de ses ancêtres, dans la demeure familiale. En prévision de sa première rentrée, Inaya a reçu son propre serpent de compagnie : une couleuvre beige au ventre blanc qu’elle a prénommée Isis.

 

Uagadou réunit de jeunes sorciers aux profils variés issus des quatre coins du continent. Au cours de ses études, Inaya se distingue comme une élève studieuse, appliquée, plutôt solitaire. Elle est parmi les premiers à maîtriser la manumagie et certains concepts de métamorphose, en raison de son apprentissage précoce auprès de ses parents. Elle consacre la majeure partie de son temps à approfondir ses études à la bibliothèque ou dans d’autres espaces en marge de l’agitation. De nombreux enseignements l’intéressent, mais elle est plus particulièrement passionnée par l’histoire de la magie et les sortilèges de défense.

 

Au cours de sa troisième année, elle a développé ses aptitudes en métamorphose jusqu’à devenir une Animagus. Se transformer en serpent n’a pas été une grande surprise. Son père est lui-même capable de se changer en cobra égyptien. Elle a toutefois été préoccupée par sa nouvelle apparence animale. Une vipère à cornes. Un reptile qui paraît malveillant du fait des écailles dressées sur sa tête. Peut-être est-ce l’image qu’elle renvoie malgré elle ? Il est vrai qu’elle est plutôt renfermée, peu engageante de prime abord. Mais elle a fini par se dire qu’il fallait voir au-delà de l’apparence, qu’ils avaient peut-être de remarquables aptitudes en commun, telles que l’adaptation, l’endurance, la méfiance, la capacité d’étudier la situation et de choisir le bon moment pour agir…

 

C’est à son quinzième anniversaire, pour célébrer l’avancement de son apprentissage, qu’Inaya a obtenu une baguette magique fabriquée par un artisan égyptien. L’instrument en bois sombre, dont le pommeau taillé représente la tête d’un cobra, lui sert parfois à exécuter des sortilèges complexes. Bien sûr, la plupart du temps, elle n’en a pas besoin. Mais elle garde tout de même Uræus à portée de main, au cas où.

 

Pour sa sixième année, Inaya fait partie de la délégation de Uagadou qui passera l’année à Poudlard. Ses parents sont très fiers d’elle et espèrent qu’elle fera honneur à sa famille et à son école. De son côté, la jeune fille a décidé de soumettre son nom pour le Tournoi des Trois Sorcier dans l’espoir de se mettre à l’épreuve, de mesurer sa résilience et ses capacités magiques. Pour ce périple, elle n’a pu résister à l’envie d’emporter sa couleuvre en secret. N’étant finalement pas désignée par la Coupe de Feu, elle devra faire face à sa propre déception et à celle de ses proches, tout en essayant malgré tout de tirer le meilleur parti de cette expérience.

Physique

Malgré sa silhouette fluette, Inaya est plus résistante qu’elle en a l’air. Elle n’est pas vraiment sportive mais sa volonté l’aide à repousser ses limites physiques. À son teint hâlé, qui contraste avec ses cheveux sombres et raides, on comprend aisément qu’elle a grandi sous un soleil éclatant. Son visage anguleux, ses lèvres fines et ses yeux d’un noir profond – toujours prolongés d’un trait de khôl – reflètent une expression souvent impassible, difficile à déchiffrer même pour ses proches. Lorsqu’elle parle, sa voix est plutôt douce et grave. Avec ses traits particuliers, elle possède un charme étrange qui peut attirer le regard comme une lueur dans l’obscurité.
 

Les vêtements portés par Inaya témoignent assez bien de ses origines et de son milieu social. Elle est souvent vêtue de longues robes en tissu fin de qualité (lin, coton ou soie), de couleurs chaudes, agréables à porter en Égypte ou en Ouganda. Elle se pare de bijoux qui lui rappellent en permanence sa famille et son pays : à son cou, une amulette ornée d’un scarabée en lapis-lazuli, et à son poignet, un bracelet d’or tressé. Ce sont des présents de sa mère, qu’elle a créés à l’occasion d’expériences sur les métaux précieux.

Caractère

Inaya est une jeune fille peu sociable qui préfère généralement la compagnie des serpents – plus calmes, moins dissipés – à celle de ses semblables. Elle aime se sentir à part et demeurer un mystère pour les autres. Très attachée à sa terre d’origine et à son histoire, elle en tire une certaine fierté. Étant habituée à un certain confort ainsi qu’à des exigences élevées, elle n’hésite pas à se plaindre quand tout n’est pas à la hauteur de ses attentes, une attitude que certains pourraient décrire comme arrogante.

 

Elle croit en la supériorité des sorciers, en particulier des Sang-Pur, et essaie de la prouver dans ses actes. Sérieuse, appliquée, elle est aussi respectueuse des règles et de l’autorité. Elle ne craint pas de signaler les écarts de conduite auxquels elle assiste, surtout si cela lui cause du tort.

 

De son côté, elle se consacre entièrement à ses projets et se donne les moyens d’atteindre ses objectifs. Elle n’en reste pas moins honnête et loyale : malgré l’amertume, elle est capable de reconnaître ses torts ou sa défaite et de tirer des leçons de ses échecs pour en faire des leviers de progression. Elle peut se murer dans le silence quand elle est occupée à analyser son environnement, mais elle n’est pas facilement impressionnée. Si elle est entourée, elle préfère que ce soit par des personnes de son niveau ou qui la tirent vers le haut. Elle n’a pas de temps à perdre avec des banalités.

 

Plus jeune, Inaya était fascinée par les spectacles de son père et souhaitait plus que tout lui ressembler pour voir briller la fierté dans ses yeux ; comme le jour où il a réalisé qu’elle avait hérité du don familial et où il s’est imaginé qu’elle voudrait devenir à son tour charmeuse de serpents. Désormais, même si ses aptitudes semblent lui indiquer de suivre les pas de son père, Inaya rêve secrètement de s’émanciper de son nom et de tracer sa propre voie pour ne plus vivre dans l’ombre de sa famille si talentueuse. Pour ce qui est de son avenir dans le monde de la magie, elle se projette en tant que briseuse de maléfices. Car ce qui lui plaît le plus, c’est de se confronter à des mystères plus grands qu’elle, résoudre des énigmes, partir à l’aventure.