Femme
14 ans
Né-moldu
Britannique






Identité
-
- Troisième année
- Surnoms : --
- Nationalité : Britannique
Capacités & Statuts
Groupes

On ne mélange pas les chiffons et les serviettes
Message publié le 16/03/2025 à 19:00
Amanda se sent fière et se gargarise des félicitations du concierge. Il a même indiqué cinq points pour Poufsouffle ! Elle n'aurait pas pu être plus fière que cela. En plus, Horace indique que son aide est la bienvenue. Elle aime ce sentiment d'utilité du haut de sa petite adolescence. Qu'un homme doté d'autant d'expérience de vie qu'Horace Milbourne puisse lui indiquer que son aide est la bienvenue lui fait extrêmement plaisir.
Aussi, elle hoche vigoureusement la tête, prête à se remettre à la tâche.
Elle s'apprête à se diriger vers la Grande Salle, suivant les instructions du concierge, lorsque celui-ci hèle d'une voix forte deux balais qui se sont lancés dans un duel de maître... et font désormais les morts. Amanda ne savait pas que les balais de Poudlard avaient une telle personnalité et pouvaient être aussi fascinants à regarder.
Alors qu'Horace s'applique à réparer une toile, une voix aiguë provient d'un autre portrait, à hauteur d'Amanda :
-Eh dites donc, est-ce qu'on va un jour s'occuper de moi ?
La jeune fille lève les yeux sur une jeune femme coiffée d'un chignon, évoluant dans un décor bucolique.
-Je suis trem-pée, je vais choper la crève avec tout ça ! Vous vous en fichez ?
-Je peux peut-être essayer de vous sécher, répond doucement Amanda, rassérénée par sa réussite précédente.
La sorcière lui adresse un regard suspicieux mais, au vu du discours tenu par le concierge en direction de son copain Melchior, elle n'ose pas émettre la moindre critique. Priant seulement pour que tout fonctionne.
Serrant sa baguette fermement dans sa main, Amanda tente un #[Consectetuer Dryer] en direction de la toile humide. Avec un peu de chance, la jeune dame pourra déclarer avec beaucoup de bonheur qu'il fait désormais tout chaud et qu'elle ne s'est jamais sentie aussi bien.
Le sort touche la toile qui, peu à peu, voit son humidité s'évaporer. Amanda est satisfaite de sa réussite, même si les coins demeurent encore un peu humide. On ne peut pas forcément réussir parfaitement du premier coup. Mais ça semble convenir à la jeune femme car elle affiche désormais un sourire et remercie la Poufsouffle d'un hochement de tête.
Amanda Howcraft a lancé un sortilège !
- Sortilège
- Enchantement Séchant
- Difficulté
- 4
- Résultat D20
- 9
- Interprétation
- Réussite
- XP gagnée
- 3
Le sort touche la toile qui, peu à peu, voit son humidité s'évaporer. Amanda est satisfaite de sa réussite, même si les coins demeurent encore un peu humide. On ne peut pas forcément réussir parfaitement du premier coup. Mais ça semble convenir à la jeune femme car elle affiche désormais un sourire et remercie la Poufsouffle d'un hochement de tête.
Autres résultats possibles
-Oooooh, comme on est bien tout à coup dans une toile toute chaude ! Merci petite, grâce à toi, je ne vais pas mourir de froid !
Amanda se dit qu'elle exagère quand même un peu -mourir de froid, pour un peu d'eau ? Mais prend le compliment en rougissant, se sentant particulièrement fière d'elle-même.
-Je... je crois que monsieur Milbourne réussira mieux à vous sécher !
Au moins, elle n'a rien cassé.
Consectetuer Dryer
Enchantement Séchant
On ne mélange pas les chiffons et les serviettes
Message publié le 16/03/2025 à 16:52
Une réelle cacophonie s'installe qui donne le tournis à Amanda. Elle ne sait plus où donner de la tête ou des oreilles.
Les portraits s'agitent, s'affolent, surtout celui de Rusard qui continue de beugler. Plus loin, Peeves continue ce qu'il a entrepris en s'assurant que davantage d'encre vienne recouvrir le hall et ses habitants plus ou moins éphémères. Par conséquent, la dame en robe mauve continue de se plaindre et son voisin répète inlassablement qu'elle ne fait que tout dramatiser et que c'en est épuisant.
Tout à coup, Amanda se fait attaquer par un balai en folie et ne peut s'empêcher de laisser échapper un petit cri. Elle ne comprend pas de suite ce que fait l'objet avant de remarquer qu'il s'applique à nettoyer les tâches d'encre sur elle mais ce d'une manière particulièrement agressive et sans prêter aucunement attention aux gémissements de la pauvre élève attaquée.
Heureusement, le concierge de sa grande voix et autorité de concierge remet un peu d'ordre dans tout ça.
D'un bond, il sauve Amanda et l'arrache à son balai fou. Ce qui ne semble pas être au goût de ce dernier car il se tortille mais l'homme tint bon, réprimandant le matériel de ménage comme on aurait réprimandé un enfant après un grosse bêtise. A priori, son autorité fait mouche car le balai, après un dernier tressaillement, s'immobilise, vaincu. La jeune Poufsouffle pousse un discret soupir de soulagement. Il en impose pas mal, monsieur Milbourne, sous ses airs de bienveillance chaleureuse. Il sait se faire respecter, quoi qu'en dise le portrait de Rusard qui, à présent, signale que de son temps, les balais se tenaient bien plus à carreaux.
Horace Milbourne ne tarde pas à reporter son attention sur le fameux portrait, ne se laissant pas démonter face aux propos du très célèbre concierge.
Amanda ferme les yeux quelques secondes, les voix de Rusard, Horace et la sorcière en mauve s'entrechoquant dans ses oreilles en un brouhaha presque insupportable. Heureusement, le concierge apaise quelque peu les choses, demandant aux différents portraits de se calmer et de le laisser faire son travail.
La jeune fille rouvre les yeux lorsqu'elle entend qu'il s'adresse directement à elle.
Elle l'observe agiter sa baguette et réussir un superbe récurvite, nettoyant une bonne partie des traces d'encre et provoquant un mini-déluge sur quelques marches. Evidemment, cela conduit les portraits à ronchonner qu'ils sont désormais complètement mouillés et Peeves râle de voir son beau coup si rapidement nettoyé.
-On dirait que c'est tellement facile quand on vous regarde faire ! s'exclame Amanda.
Evidemment, il est beaucoup plus âgé qu'elle et doit utiliser ce sort régulièrement dans le cadre de son travail. Il a donc plus d'expérience. Mais elle ne peut s'empêcher de se sentir admirative. Elle a très envie d'essayer sur quelques tâches qu'elle repère sur le coin d'un tableau représentant un petit sorcier au grand chapeau pointu. Celui-ci la voit s'approcher et sortir sa baguette et s'exclame :
-Non, non petite, laisse faire les pros ! Milbourne, vous n'allez pas laisser cette enfant jeter un sort ?!
Amanda ne comprend pas pourquoi il a l'air aussi paniqué. D'accord, elle est jeune mais elle n'est quand même pas si nulle que ça, hein ?
-Il a raison, reprend la voix de Rusard d'un ton grinçant. Exploiter les élèves pour faire votre boulot... quel déshonneur.
La jeune fille n'en a cure et a juste très envie de tester ses compétences.
#[Récurvite] !
La magie envahit le corps d'Amanda et est canalisée par la baguette pointée vers le coin du tableau. Elle sent une douce chaleur l'envahir tandis que les tâches disparaissent un clin d'oeil.
-Wah, j'ai réussi ! s'exclame la jeune fille tournant vers Horace un large sourire. Vous avez vu, j'peux vous aider si vous voulez !
Amanda Howcraft a lancé un sortilège !
- Sortilège
- Sortilège de Récurage
- Difficulté
- 6
- Résultat D20
- 14
- Interprétation
- Réussite
- XP gagnée
- 10
La magie envahit le corps d'Amanda et est canalisée par la baguette pointée vers le coin du tableau. Elle sent une douce chaleur l'envahir tandis que les tâches disparaissent un clin d'oeil.
-Wah, j'ai réussi ! s'exclame la jeune fille tournant vers Horace un large sourire. Vous avez vu, j'peux vous aider si vous voulez !
Autres résultats possibles
-Oh, vous avez vu ?! s'exclame la jeune fille, impressionnée par sa propre prouesse. Vous avez vu ?! répète-t-elle en se tournant vers Horace. J'ai réussi !
Rusard marmonne puis se tait, ne trouvant plus rien à redire.
Le sorcier au haut chapeau, quant à lui, reconnaît humblement sa défaite :
-D'accord, j'ai eu tort de douter et puis mon cadre est encore plus éclatant comme ça !
-Ouf, soupire le portrait, on a échappé au pire. Mieux vaut un sort qui ne fonctionne pas qu'un sort qui dégénère.
-Désolée, murmure Amanda en direction du concierge. Je... je crois que j'ai encore du chemin pour faire comme vous.
-Nooooon ! Je vous l'avais dit de ne pas confier cette tâche à une gosse ! Au secours, je vais disparaître !
Honteuse, elle entend Peeves qui était tout à l'heure agacé se remettre à ricaner, bien content que quelqu'un d'autre que lui-même pepétue -à son insu- sa bêtise.
-Je... je suis désolée... dit Amanda à voix basse en se tournant vers le concierge. Ca... ça n'a pas marché je... je sais pas pourquoi...
Récurvite
Sortilège de Récurage
Message publié le 16/03/2025 à 09:27
Amanda regarde attentivement autour d'elle alors qu'elle se dirige vers sa salle commune. Un léger sourire aux lèvres, elle observe les élèves qui vont et qui viennent. Son regard s'attarde tout particulièrement sur ses camarades masculins. Elle se demande à quoi peut ressembler le mystérieux F. avec qui elle échange des courriers depuis quelques semaines.
Est-ce lui, ce rouge-et-or clairement plus âgé qu'elle, avec des dreadlocks et le large sourire qu'il affiche, tandis que son copain semble lui raconter une bonne blague ? Ou alors, justement, le copain en question ?
Est-ce ce petit rouquin tout discret qui s'éclipse par un couloir latéral ?
Ou encore cette grande perche qui arbore les couleurs des bleu-et-bronze ?
Mille et une possibilités.
Amanda ne sait pas grand-chose de F. Quelques éléments familiaux, un sentiment d'être très semblable l'un à l'autre mais rien qui pourrait la renseigner sur son physique, son âge ou encore sa maison.
Dans sa main, elle tient la dernière missive qui date du jour même. Elle l'a récupérée une demi-heure plus tôt, alors qu'elle finissait de déjeuner dans la Grande Salle. Miranda, très intriguée, lui a demandé de qui provenait cette fameuse lettre. A demi-mots, Amanda lui a expliqué l'affaire mais n'a pas voulu lui montrer ce qui était écrit. Son amie a un peu insisté mais face à l'obstination de la jeune fille, elle a fini par céder. Le déjeuner terminé, Miranda lui a dit qu'elle la retrouverait dans la salle commune dans l'après-midi et s'est éclipsée avant qu'Amanda n'ait pu dire quoi que ce soit. Alors, profitant d'être seule, cette dernière a enfin pu prendre connaissance du courrier.
Elle sourit en empruntant le chemin connu par coeur, conduisant de la Grande Salle à la salle commune.
Les questions tournent dans sa tête.
Elle a proposé Finlay ou Frederick comme prénom. F. a continué de faire le mystérieux, affirmant que certaines lettres étaient correctes sans préciser lesquelles. Elle essaie d'imaginer d'autres propositions qu'elle pourrait lui faire.
Elle a hâte de rejoindre le dortoir et de pouvoir s'installer sur son lit afin de relire, plus au calme, la lettre et envisager déjà quelques lignes de réponse.
La porte du dortoir des filles n'est pas fermée et la jeune Poufsouffle se glisse à l'intérieur.
Rapidement, elle constate qu'il n'est pas tout à fait vide : une jeune élève est installée à un bureau et semble penchée sur un parchemin. Amanda se demande si elle est en train d'écrire un courrier ou de rédiger un devoir pour la semaine qui arrive.
Elle entend soudainement la plume crisser sur le papier, en un bruit caractéristique de rature et d'énervement.
Sans trop s'approcher, Amanda demande, d'une petite voix :
-Tu n'y arrives pas ?
Message publié le 14/03/2025 à 17:26
Le professeur Bowers affiche un sourire chaleureux en remarquant qu'Amanda est restée un peu plus à la fin du cours et écoute avec attention sa question. Il a l'air intéressé par la demande et laisse quelques secondes en suspend. Des secondes insoutenables pendant lesquelles la jeune Poufsouffle se demande si son "intéressant" était sincère ou si sa question est totalement stupide ou inadaptée.
Puis, au lieu d'enchaîner avec une réponse (en oui ou en non), il surprend Amanda en répondant par une question. Elle est un instant décontenancée face au professeur adossé, l'air décontracté, contre son bureau.
Elle a l'impression d'entendre ses pensées s'emmêler dans son esprit. Elle a du mal à raccrocher les fils car elle ne s'attendait pas à devoir formuler une quelconque réflexion sur le sujet.
-Euh... eh bien...
Puis elle se souvient de ses lectures estivales. Elle s'est documentée, elle aime lire et se plonger dans l'univers fascinant des livres, qu'ils soient de fiction ou non -lorsque ce sont des ouvrages sorciers, pour elle qui est née-moldue, c'est presque comme si c'était de la fiction.
-Vous savez... j'ai lu... dans mon livre...
Tout en parlant, elle ouvre son sac d'un geste fébrile. Ses mains sont moites et elle se sent gênée de ne pas réussir à sortir du premier coup l'ouvrage en question. Elle a l'impression de sentir le regard du professeur Bowers peser sur elle. Bien que bienveillant, elle n'aime pas s'afficher ainsi.
Sa fébrilité rend plus compliqué ce qu'elle cherche à faire et quelques parchemins s'échappent de son sac.
-Oh zut... maugrée-t-elle en se penchant pour les ramasser.
Les parchemins se froissent dans sa main lorsqu'elle se relève. Elle n'a pas le temps de s'arrêter sur ce problème. Ce n'est pas grave... ses notes seront froissées, voilà tout. Lisibles tout de même.
Elle les pose sur un bureau voisin et parvient, enfin, à se saisir de son manuel Vie et habitat des animaux fantastiques.
L'air soucieux et concentré, elle l'ouvre, parcourt le sommaire et se rend à la page qui l'intéresse. Puis elle relève la tête sur le professeur Bowers en lui tendant le livre ouvert sur la double-page Hippogriffe.
-Dedans ils disent que l'Hippogriffe est un animal très fier. Alors je suppose qu'il faut faire attention de ne pas froisser sa fierté. C'est... c'est un peu comme nous... on n'aime pas quand... enfin, vous voyez. Ils disent aussi qu'il faut s'incliner et ne pas avancer tant que l'Hippogriffe n'a pas rendu son salut.
Elle s'interrompt soudainement, pensive.
-S'il ne rend pas le salut, on ne pourra de toutes les façons pas s'approcher, c'est ça ? S'il rend pas son salut, ça veut dire... euh... qu'on... qu'on n'est pas dignes ?
Elle se demande subitement si une rencontre avec un Hippogriffe peut redéfinir soudainement sa valeur
Message publié le 14/03/2025 à 13:13
Amanda ne comprend pas pourquoi l'autre a l'air suspicieux. A-t-elle la tête d'une menteuse ? Alors même qu'elle ne dit que la stricte vérité, elle se sent aussi mal à l'aise que si elle avait effrontément menti et préparait un sale coup en douce.
Puis ses traits se décrispent un peu lorsque l'élève éclate de rire et avoue la faire marcher.
Bon, a priori, elle a vraiment la tête de l'élève sage, comme elle pense l'être. Les bêtises, ça n'a jamais été son fort. Parfois, ça ne lui traverse même pas l'esprit. Et puis, quand elle était plus jeune, elle a rapidement appris qu'il ne fallait pas marcher en dehors des sentiers battus pour ne pas en payer les conséquences -ou plutôt pour que maman n'en paie pas les conséquences. Alors elle a toujours veillé à tout bien faire comme il fallait à chaque instant.
Son interlocuteur lui explique son plan et Amanda est surprise qu'il lui révèle de façon aussi naturelle ses intentions. N'a-t-il pas peur qu'elle le balance à un quelconque autorité de ce château ? En vérité, elle ne le ferait pas. Parce qu'elle estime que ça ne la concerne pas vraiment, ce que font les autres. Et puis ça a l'air un peu marrant, son idée. Elle a fait une fois du patin à glace avec Philippe, son beau-père. Elle s'est pas mal cassé la figure mais c'était rigolo. Cette sensation de glisser avec l'idée de pouvoir s'élancer à l'infini -si la patinoire n'était pas un espace clos. Malgré les chutes et les pertes d'équilibre, la douce sensation de liberté.
Amanda se perd un peu dans ses pensées, n'entendant que d'une oreille l'autre élève qui lui demande si elle sait lancer un Aguamenti.
Elle vogue un instant dans ses souvenirs et ce que l'évocation d'une patinoire lui renvoie.
Puis l'autre devient insistant, elle sursaute, se secoue mentalement, bredouille.
-Euh... beh... ou... oui... je sais...
Enfin, en théorie, elle sait.
Mais en pratique... elle ne lance pas souvent des sorts en dehors des cours. Doux euphémisme pour dire jamais. Ce n'est pas tellement autorisé. Et créer une patinoire dans un couloir de l'école l'est encore moins.
Elle fixe l'étudiant plus âgé pendant quelques secondes.
Elle comprend soudainement qu'il veut l'embarquer avec lui dans sa connerie. Elle sent son pouls accélérer. Le doux interdit qui lui tend les bras, séducteur. Elle n'a jamais rien enfreint en termes de règlement. Elle éprouve pourtant une certaine fascination pour ceux qui le font, se demandant pourquoi ils le font et s'ils n'ont pas peur de se faire attraper.
Et là, un élève qu'elle ne connaît ni d'Eve ni d'Adam lui propose de prendre part à se bêtise à venir ? Quelle idée saugrenue ! Mais elle est curieuse.
Curieuse déjà de voir si elle peut lancer un sort réussi en dehors du cadre scolaire.
Regardant au-dessus de son épaule afin de vérifier que personne ne vienne, elle saisit sa baguette et fait un premier test.
#[Aguamenti] !
Un filet d'eau d'une puissance moyenne surgit de la baguette d'Amanda. Celle-ci, surprise d'avoir réussi du premier coup, ne peut s'empêcher d'avoir un petit mouvement qui dirige sa baguette sur le jeune homme face à elle, lequel se retrouve trempé au niveau des cuisses. Devenue toute rouge, la Poufsouffle s'excuse :
-Oups... pardon j'ai pas fait exprès...!
Amanda Howcraft a lancé un sortilège !
- Sortilège
- Sortilège du Jet d'Eau
- Difficulté
- 4
- Résultat D20
- 16
- Interprétation
- Réussite
- XP gagnée
- 3
#[Aguamenti] !
Un filet d'eau d'une puissance moyenne surgit de la baguette d'Amanda. Celle-ci, surprise d'avoir réussi du premier coup, ne peut s'empêcher d'avoir un petit mouvement qui dirige sa baguette sur le jeune homme face à elle, lequel se retrouve trempé au niveau des cuisses. Devenue toute rouge, la Poufsouffle s'excuse :
-Oups... pardon j'ai pas fait exprès...!
Autres résultats possibles
Un puissant jet d'eau surgit de la baguette d'Amanda qui s'impressionne elle-même de sa réussite. Ses yeux étonnés glissent de sa baguette au jeune homme face à elle.
-T'as vu ? J'ai réussi !
La baguette d'Amanda émet le son d'un crépitement mais rien ne se passe. Elle la regarde pendant quelques secondes, comme pour espérer que quelque chose va finir par se produire. Et ses épaules s'affaissent, déçues :
-Je... je crois que j'y arrive pas... mais... peut-être qu'en réessayant...
Elle ne peut quand même pas rester sur un échec surtout devant quelqu'un d'autre !
Non seulement il ne se passe rien mais en plus la baguette d'Amanda émet une sorte de petite détonation qui la fait sursauter et lui fait perdre l'équilibre. Elle se retrouve les fesses par terre, rouge de honte, particulièrement abattue par cet échec sans précédent. Elle n'a jamais été brillante mais échouer à ce point... Elle n'ose même pas se relever, se contentant de fixer le sol.
Aguamenti
Sortilège du Jet d'Eau
Message publié le 08/03/2025 à 13:29
Hibou reçu le 07/03/2125
Bonjour F.,
Je te remercie pour la lettre que tu m'as renvoyée. J'espère, moi aussi, qu'elle arrivera à bon port cette fois-ci !
C'est étrange comment ta description de ton frère me parle. A croire qu'on a plus de points communs qu'on ne le pense.
Je n'arrive pas tellement à savoir quelle est ma réelle force. Je ne me suis pas penchée sur la question, à vrai dire. Pendant plusieurs années, j'avais l'impression de ne pas être particulièrement forte mais je n'en avais pas besoin parce qu'il y avait Andy.
Et toi, quelles sont tes forces ? Toi aussi, tu es là d'une autre manière, d'une manière différente de celle de ton frère ? Une présence rassurante qui observe et qui soutient ?
Philippe a beaucoup essayé depuis que je le connais. Et il continue. Je l'aime beaucoup. Il est cent fois mieux que mon père, je suis très contente que ma mère l'ait rencontré. Il n'a pas d'enfants à part nous alors il nous gâte comme s'il avait toujours été notre père. Parfois, j'ai l'impression qu'on vit dans deux mondes différents (en même temps, Poudlard est vraiment un monde à part) mais qu'on s'aime quand même et finalement, c'est pas grave d'évoluer dans des univers qui ne se rencontrent pas. On parvient quand même à se croiser et se retrouver.
Parfois, je me dis que ça serait quand même sympa d'être le saule cogneur. Comme tu dis, peut-être qu'il dort parce que, de toutes les façons, personne ne viendra l'embêter. Enfin un peu de tranquillité ! Et puis je suppose qu'il s'en fout des normes sociales et de devoir tenir la conversation à des gens qu'on connaît pas. Il est dans son monde de saule cogneur, seul représentant de son espèce. N'as-tu jamais voulu, de temps en temps, être dans une bulle où tous les autres disparaissent ? Moi, ça me ressource.
Pourquoi dans ta maison la magie était un secret bien gardé ? Tes parents sont sorciers ? Ils avaient honte de leur don ?
La magie, ça peut faire peur mais quand on apprend à la pratiquer, c'est finalement très utile et parfois merveilleux !
Je te comprends tellement lorsque tu parles de te fondre dans le décor et être un garçon sans histoire. J'ai vécu ça aussi pendant plusieurs années. Les moments où tu aimerais être partout sauf ici, où tu te fais tout petit pour qu'on t'oublie. Aujourd'hui encore, j'ai tendance à faire ça. Ma psychologue m'a dit que c'était normal, c'est un mécanisme de défense que j'ai ancré en moi pour faire face au danger et aux traumatismes et que petit à petit, j'apprendrai à m'en défaire. Mais c'est compliqué.
En tout cas, peut-être qu'un jour, on s'enverra des SMS l'été !
Je me demande comment tu t'appelles. Tu veux faire le jeu des prénoms ? Je te propose Finlay ou Frederick. Y a-t-il des lettres correctes, à part bien évidemment le F ?
Je ne sais même pas quel âge tu as ou dans quelle maison tu te trouves. Mais je suppose que j'aurai le temps de le découvrir. Ca rajoute un peu de mystère, j'aime bien.
A bientôt,
A.
On ne mélange pas les chiffons et les serviettes
Message publié le 05/03/2025 à 09:40
Amanda esquisse un léger sourire, à l'idée que le concierge et le bibliothécaire s'entraînent très régulièrement à quelques pas de danse. Elle a hâte de voir ce que ça va donner lors du bal de Noël !
Puis Horace s'apprête à lui livrer sa vision de la colère lorsqu'il est soudainement interrompu par une voix forte qui fait sursauter la jeune Howcraft. Elle lève la tête et constate qu'un des nombreux tableaux disséminés dans l'ensemble du château s'est soudainement mis à beugler. Miranda lui a, par le passé, expliqué qu'il s'agissait d'Argus Rusard, un concierge qui a exercé il y a très très longtemps. Clairement, il a l'air beaucoup moins sympa qu'Horace Milbourne. A dire vrai, il est même tout à fait antipathique. Même sous forme de tableau, il ne paraît pas plus avenant ! Quant à ses propos... il n'a clairement pas une philosophie de vie similaire à celle du concierge actuel.
Les événements s'enchaînant sans pause, un nouveau bruit fait sursauter Amanda : un bris de verre suivi d'un commentaire de l'esprit frappeur le plus célèbre de Poudlard. Elle n'a pas le temps d'esquisser un geste pour tenter d'éviter les éclaboussures de l'encrier géant vivement éclaté au sol par Peeves. Dans un réflexe, elle détourne la tête en fermant les yeux et sens un liquide asperger son uniforme, bientôt suivi de l'odeur caractéristique de l'encre.
Lorsqu'elle rouvre les yeux, Amanda constate les conséquences du triste forfait : du noir, dégoulinant des escaliers, des éclaboussures aux murs et sur quelques tableaux ainsi que sur les monticules blancs soigneusement rassemblés par les appareils ménagers.
-NETTOYEZ MOI CA ! JE NE VOIS PLUS RIEN ! crie soudainement un portrait représentant une sorcière bien en chair, drapée dans une robe mauve.
-Allons, arrête de faire ta drama-queen, réplique son voisin, tu n'as que quelques tâches.
-Quand je vous dis que ce château est devenu une foire ! beugle Rusard depuis son cadre. De mon temps, rien de tout ça ne serait arrivé !
-Pourtant, Peeves existait déjà de votre temps, ne peut s'empêcher de répondre timidement Amanda.
Enfin, elle croit.
Elle a l'impression que, dans les dires des autres, Peeves a toujours été là. Comme une sorte d'ancêtre du château, l'esprit frappeur qui est et qui demeure.
-Hein, monsieur Milbourne, Peeves est là depuis longtemps ?
Elle tourne ses yeux vers le concierge, cherchant un quelconque soutien tandis que Rusard continue de beugler, s'affolant de l'effronterie des élèves.
-Une bonne nuit aux cachots et ça vous remet les idées en place ! Milbourne, quand allez-vous enfin comprendre qu'il n'y a que les bonnes vieilles méthodes qui fonctionnent ?!
-Moi je trouve pas ça adapté, les chaînes et les cachots, répond Amanda à mi-voix, en direction d'Horace.
Message publié le 02/03/2025 à 18:49
Hibou reçu le 20/02/2125
Bonjour F.,
Je ne savais pas qu'un courrier porté par un hibou pouvait se perdre et atterrir entre les mains d'un tout autre destinataire. Merci cependant de m'avoir écrit en retour afin de me le faire savoir.
Si c'est possible pour toi, pourras-tu me renvoyer la lettre que tu as reçue par erreur ? J'espère qu'elle arrivera à bon port lorsque j'enverrai mon hibou pour une nouvelle course.
Mon frère est en effet un sacré numéro ! Mais il est aussi tout ce que j'aimerais être : il a plein d'amis, tout le monde l'aime, il n'a pas peur de parler en public et n'a pas peur non plus de dire ce qu'il pense. Toute notre enfance, il a été là pour moi et m'a protégée. Il est fort, tu sais. Je ne crois pas qu'un jour, je saurai être comme lui.
Quant à Philippe, comme il est Moldu, il sera difficile pour lui d'avoir une carrière dans la volière de Poudlard. Mais je pense qu'il aurait aimé, s'il avait été sorcier. Il ne comprend pas très bien ce qu'est Poudlard ni la magie. En même temps, difficile de se rendre compte de toute cette réalité lorsqu'on ne la vit pas.
Pendant onze ans, j'ai pensé être une Moldue comme les autres (même si parfois il se passait de drôles de choses autour de moi). Alors je comprends que Philippe ait du mal à se figurer que la magie existe pour de vraie et que je suis dans une école de sorciers. Pourtant, ça fait trois ans qu'il est en couple avec ma mère et donc qu'il me connaît.
Tu crois que le Saule Cogneur est comme un ours ? Il fait ses réserves de nourriture avant d'hiberner ? Je me demande de quoi il se nourrirait... Peut-être des petits oiseaux qui ont le malheur de passer par-là ou des élèves dissipés qui s'aventurent trop prêt ! Il faudrait se renseigner sur de possibles disparitions inexpliquées...
Concernant Miranda, je sais qu'il faudrait que je lui parle mais je n'en ai pas encore trouvé le courage.
Très sincèrement, je pense qu'elle voit quelqu'un et qu'elle ne veut pas me le dire, je ne sais pas pourquoi. Ca me fait un peu mal, de penser qu'elle ne me fait pas assez confiance pour en parler. Si tu voyais quelqu'un que tu aimes bien, tu n'aurais pas envie de le partager avec tes amis ?
Tu sais quelques choses sur moi par ma lettre que tu as lu par erreur. Mais je ne sais rien de toi. Comment est ta vie ? Tu connais le monde Moldu ? Tu sembles savoir ce que sont des SMS, tu as l'habitude d'en envoyer en dehors de Poudlard ?
Merci de m'avoir fait sourire, j'ai beaucoup aimé ta lettre.
Au plaisir de te lire.
A.
Message publié le 02/03/2025 à 12:30
Miranda a dit : "allez, viens, ça va être chouette ! Tu vas voir, Pré-au-lard c'est trop cool !"
Et Amanda a cédé.
Jusque-là, la curiosité n'a pas pris le pas sur la timidité et la peur de faire quelque chose de nouveau. Mais aujourd'hui, Miranda a été tellement insistante qu'elle l'a convaincue. Et tout ça pour quoi ? Pour s'échapper, une fois arrivées aux Trois Balais.
Elles ont passé le pas de la porte, Miranda assurant que cette auberge était THE place to be, l'endroit accueillant par définition, là où tous les étudiants voulant se retrouver autour d'un verre se rendent.
Amanda a trouvé l'ambiance effectivement chaleureuse. Un peu feutrée, rassurante. Quelques personnes déjà installées, parfois seules, parfois en groupe. Des allers-retours au rythme de la cloche d'entrée qui tintinnabule.
Elles se sont installées à une table, attendant que quelqu'un vienne prendre leur commande. Et tout à coup, Miranda a semblé voir quelque chose -ou quelqu'un- à travers la fenêtre. Elle s'est levée, l'air gêné, a dit qu'elle n'avait pas prévu ça mais qu'elle devait y aller. Elle lui a assuré revenir rapidement et lui a recommandé de l'attendre. Sans une explication supplémentaire, la jeune Poufsouffle s'est éclipsée, faisant à nouveau tintinnabuler la cloche sur son passage.
Voilà comme Amanda s'est retrouvée, comme une idiote, assise seule à une table, désoeuvrée.
Elle est immobile, comme sous le choc.
Elle ne s'attendait pas à ce que sa première sortie à Pré-au-lard se passe ainsi.
Les mains posées entre ses genoux, sous la table, elle se sent minuscule sans cette présence connue et familière. Epaules rentrées vers l'intérieur, dos légèrement voûté, mille et une pensées traversent son esprit. Elle ne sait vraiment pas si elle va faire comme le lui a dit Miranda et l'attendre ici. Seule, elle ne se sent pas à sa place. Elle...
-Qu'est-ce que je peux te servir ? demande une voix douce.
Amanda relève la tête et voix une femme la regarder avec bienveillance.
Miranda lui a dit, lorsqu'elles sont entrées, que c'est Miss Bergame, la gérante, et qu'elle est gentille, en tout cas, elle l'a toujours été lorsque la jeune élève s'est rendue aux Trois Balais.
-Euh... je... ben... bafouille la Poufsouffle.
Elle s'emmêle les pinceaux, rougit, ne sait plus où se mettre. Elle a envie de disparaître, s'enfoncer sous terre et maudit très fortement son amie de l'avoir mise en une telle situation.
-Est-ce qu'un chocolat chaud ça te dit ?
La gérante la sauve de son indécision. Amanda hoche vigoureusement la tête et la regarde s'éloigner vers le comptoir.
Ses yeux balaient rapidement la salle. Elle se demande si certaines personnes ont vu son malaise. Mais personne ne semble faire attention à elle.
Sur une table voisine, elle remarque une jeune femme, étudiante mais plus âgée qu'elle. Seule, avec son livre. Elle ne paraît pas dérangée par le fait d'être seule. Sans doute qu'elle a l'habitude.
En soi, Amanda aussi, aime ces moments de solitude. Mais elle n'aime pas avoir été lâchée aux yeux de tous par son amie.
Miss Bergame revient et pose une grande tasse de chocolat chaud devant la jeune fille, le tout ponctué d'un "et voilàààà". Les effluves du cacao et la chaleur qui s'en dégage la réconfortent aussitôt. Elle pose ses mains autour de la tasse, comme pour mieux se réchauffer. Elle frissonne. Quelle première sortie à Pré-au-lard.
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Isaya Bergame s'éloigne de la jeune élève visiblement perturbée par quelque chose. Elle sait reconnaître les jeunes mal à l'aise et celle-ci bat des records dans le domaine. Elle se demande si elle va réellement bien, si elle ne cache pas un malaise plus profond.
Alors qu'elle s'apprête à retourner derrière le comptoir, son regard accroche une autre étudiante, plus âgée et seule. Il lui semble l'avoir déjà vue aux Trois Balais, ce qui ne serait pas étonnant car beaucoup d'élèves viennent ici. Ca doit leur paraître plus accueillant et convivial que la Tête de Sanglier avec ce petit ronchon de Mitch.
Elle s'approche de l'étudiante en question et lance :
-Tu es de Poudlard, non ? Tu connais cette jeune fille ? Elle n'a pas l'air bien, je ne sais pas s'il faut s'inquiéter. Peut-être que si tu lui parlais, elle t'en dirais plus. En tout cas, je suis derrière le comptoir. Si tu penses qu'il se passe quelque chose de grave, n'hésite pas à venir me voir.
Elle se dit que la jeune demoiselle parlera peut-être plus facilement à l'un de ses pairs qu'à une adulte surgie de nulle part. Elle espère que son message sera reçu par l'étudiante plus âgée.
On ne mélange pas les chiffons et les serviettes
Message publié le 02/03/2025 à 11:02
Amanda a l'impression d'être dans une grande confidence lorsque le concierge lui confie, dans un murmure suivi d'un clin d'oeil, qu'il se peut qu'elle soit dans les premières personnes informées de l'existence future de ce club. Elle en ressent un petit frisson d'excitation à l'idée que monsieur Milbourne lui confie une information pas encore officielle.
Elle hoche vigoureusement la tête, l'air de dire qu'elle saura tenir sa langue en attendant que la chose soit rendue publique. Elle note dans un coin de sa tête de surveiller le panneau d'affichage -ce qu'elle fait déjà scrupuleusement, on lui a bien dit que c'était LE lieu où les informations étaient centralisées et où il ne fallait pas manquer de passer pour ne pas se sentir largué.
Puis le concierge change de sujet, annonçant la venue du bal de Noël. Elle n'a jamais aimé ce genre d'événement qui brasse tout un tas de gens et où on peut vous regarder de partout. D'autant qu'elle n'a jamais appris à danser et n'est pas la plus à l'aise avec son propre corps.
-Vous savez, commence-t-elle, je suis pas très douée pour ça.
Ses doigts se croisent, se mêlent, se démêlent, s'emmêlent, elle bouge sur place, un peu gênée.
-Je... j'aime pas trop quand tout le monde regarde, continue-t-elle d'une petite voix, ne regardant plus le concierge dans les yeux mais fixant le sol à ses pieds. Vous... vous vous êtes entraînés avec monsieur Beckett, pour ouvrir le bal ?
Elle tente d'imaginer le concierge et le bibliothécaire, dans une salle vide, exécutant quelques pas de danse maîtrisés, en vue d'en mettre plein les mirettes aux autres membres du personnel et élèves le jour du bal.
Elle a du mal à se figurer à quoi ça doit pouvoir ressembler. Et se fait la remarque que, quand même, les deux hommes sont comme cul et chemise et partage beaucoup de choses ensemble. Allant des vacances aux pas de danse.
Elle le regarde ensorceler ses chiffons pour entreprendre le nettoyage des bêtises des autres. Il lance une remarque à propos de la bombapoudre et Amanda ne peut s'empêcher de lui demander :
-Vous n'êtes pas en colère, des bêtises des élèves ?
Parce que le concierge paraît étonnamment calme et de bonne composition malgré le travail que lui imposent certains élèves. Dans son souvenir, Amanda l'a toujours vu ainsi : rouspétant peu, accommodant et chaleureux. Comme si les bêtises estudiantines ne pouvaient entamer sa patience et sa bonne humeur.
Message publié le 23/02/2025 à 12:49
RP avec @Vanessa
Les élèves s'ébrouent alors que la fin du cours a été signifié. Une partie d'entre eux manifestent leur déception entre deux piaillement : ils ne s'attendaient pas à un cours théorique en ce mardi matin. Ils pensaient être en extérieur, à appliquer les sages conseils et recommandations du professeur Bowers.
Amanda a, elle aussi, été surprise lorsqu'il a été annoncé que le cours aurait lieu dans la salle de classe. Cette même salle qui est, finalement, peu utilisée pour une matière comme les Soins aux créatures magiques.
Le professeur Bowers les a rassurés : la semaine prochaine, il serait temps de passer à la phase pratique !
Après leur avoir expliqué ce qu'il y a à savoir sur les hippogriffes, il leur a assuré qu'ils auraient l'occasion d'en voir un pour de vrai la semaine suivante. Malgré cela, certains ne peuvent s'empêcher de murmurer entre eux que, quand même, ça aurait été vachement plus cool si on avait pu faire la phase pratique dès aujourd'hui.
Amanda peut comprendre qu'on commence par un peu de théorie. Et puis, elle aime bien apprendre alors finalement, ça ne la dérange pas tant que ça.
Elle se souvient avoir parcouru durant tout l'été son livre Vie et habitat des animaux fantastiques. Elle n'avait pas grand-chose d'autre à faire de son été, de toutes les façons.
Elle a lu ce qu'il était écrit concernant les Hippogriffes et, à l'instar de la majorité des animaux présents dans ce manuel, elle est restée fascinée par la créature.
Enfant née-Moldue, elle n'a pas imaginé, jusqu'à ses onze ans, que des animaux aussi incroyables que dans ses livres d'histoire puissent exister. Et pourtant, c'est bel et bien le cas. Découvrir à onze ans qu'on a réellement un don et qu'on est d'office inscrite dans une école de sorcellerie britannique... voilà une nouvelle qui a chamboulé sa vie deux ans et demi plus tôt.
Elle n'a pas aimé Poudlard, au début.
Elle se sentait décalée, perdue, au milieu de ces étudiants qui, pour beaucoup, baignent dans le monde magique depuis leur naissance.
Et puis, surtout, elle se sentait loin de sa mère, loin de son frère. Le téléphone portable n'est pas très efficient au sein de l'école. Les SMS relégués à l'oubli. Elle n'aimait pas se sentir si loin de sa famille, tiraillée par la peur incessante qu'il leur arrive quelque chose, que son père revienne et leur fasse du mal.
Avec les années, cette peur s'est estompée car les relations se sont aplanies.
Sa mère a rencontré Philippe, ce qui l'a aidée à se sortir de cette relation d'emprise et de violence dans laquelle elle était. Et Dan a fini par laisser tomber.
Aujourd'hui, Amanda aime bien Poudlard. Surtout que la 3ème année représente un sacré tournant. Les cours optionnels commencent. Tout comme les sorties à Pré-au-lard.
Lorsqu'il a fallu choisir les options, Amanda a longuement hésité. Beaucoup des intitulés ne reflétaient aucune réalité pour elle. Qu'est-ce qu'on fait réellement en divination ? Ne faut-il pas un don de naissance pour ça ? Et l'arithmancie, c'est quoi exactement ? Etudier des runes, c'est-à-dire ?
Le Soin aux créatures magiques est l'intitulé qui lui a le plus parlé, finalement.
Elle a toujours aimé les animaux.
Enfant solitaire et renfermée, elle s'est souvent plus familiarisée avec ces petites créatures à pattes plutôt qu'avec ses congénères humains. Elle les trouve souvent plus dignes de confiance, plus fidèles, plus loyaux.
C'est pourquoi, elle s'est retrouvée à user les bancs du cours de Soins aux créatures magiques. Et elle ne regrette pas son choix.
Ainsi, alors que les élèves s'éclipsent par la porte pour rejoindre le cours suivant, Amanda va en sens inverse.
Timide mais brûlant d'envie de poser une question, elle s'approche du professeur Bowers. Elle hésite, inspire, prend son courage à deux main et commence :
-Pr... professeur ?
Elle connaît un peu le professeur de Soins aux créatures magiques car il est également le directeur de Poufsouffle. Il les accueillis lors de leur première année. Elle sait qu'il doit être sa référence adulte en cas de question, de souci. Mais, à dire vrai, elle n'a jamais trop eu l'occasion de lui parler. Elle ne sait pas quel type de personne il est.
-La semaine prochaine... quand... on fera la partie pratique... on aura le droit de monter sur le dos de l'Hippogriffe ?
Voilà. La question qui la taraude est posée.
Elle aimerait bien essayer un vol à dos d'Hippogriffe. L'idée qu'elle en a est plutôt sympa.
Message publié le 22/02/2025 à 09:31
Lorsqu'il parle, le garçon est encore plus impressionnant.
Il n'a pas l'air gêné ou de vouloir cacher quoi que ce soit. Il a l'air, au contraire, très sûr de lui. Amanda envie ces personnes, qui peuvent blablater, aborder des gens sans bafouiller et en se sentant parfaitement à l'aise. Voilà des compétences de relations sociales qu'elle n'a absolument pas.
L'étudiant l'interroge sur la raison de sa présence ici. La jeune fille va pour lancer une plate et sincère explication -elle n'est que de passage, elle va rejoindre sa salle commune, elle aime bien passer par des endroits peu fréquentés parce qu'elle n'aime pas la foule. Mais il ne lui en laisse pas le temps, soulignant que le couvre-feu ne va pas tarder. Elle se demande pendant un instant si c'est un préfet et si traîner dans ce couloir pourtant pas interdit peut lui être reproché. Mais non, il ne semble pas incarner une quelconque autorité de l'école.
Puis, un sourire et un air arrogant sur le visage, le jeune homme s'approche d'elle après avoir demandé si elle préparait un mauvais coup.
Amanda perd encore plus de sa contenance (qui n'était déjà pas très au top niveau) et se sent devenir cramoisie à l'idée qu'on puisse penser qu'elle échafaude un sage plan pour enfreindre le règlement. Elle sait pertinemment qu'elle ne fait pas partie de ces élèves-là. Son caractère de petite fille rangée ne lui permettrait jamais d'envisager de son plein gré préparer un mauvais coup.
-Pas... pas du tout, tu te trompes ! s'exclame-t-elle en agitant ses mains, nerveuse. Je... je passais juste, c'est... c'est pas encore le couvre-feu !
Mais elle doit avouer que les élèves qui ont assez de courage et d'audace pour enfreindre joyeusement le règlement l'ont toujours intriguée. Pourquoi font-ils ça ? N'ont-ils pas peur des retombées ? Qu'est-ce que ça fait, de le faire ?
-Mais... et toi ?
Elle a envie de se gifler. La question est sortie toute seule. Ce n'est sans doute pas la meilleure qu'elle aurait pu poser. Croit-elle qu'il va lui déclarer, en grandes pompes que, bien sûr, il est en train de mettre en place un sacré mauvais coup ? Ce n'est pas le genre de chose qu'on crie sous tous les toits au risque de se faire pincer par Horace, le gentil mais néanmoins professionnel concierge.
Et pourtant, elle a très envie d'avoir une réponse à la question qui lui a échappé. Parce qu'elle est curieuse. Même si ce grand garçon l'impressionne carrément.
On ne mélange pas les chiffons et les serviettes
Message publié le 22/02/2025 à 09:06
Amanda ouvre de grands yeux teintés d'une sincère surprise lorsque le concierge lui annonce être allé en Amérique.
L'Amérique !
Elle n'y est jamais allée, ne l'a vue qu'à travers les films avec lesquels elle a pu grandir. Elle en a des images de buildings tout en verre, de néons aux façades des commerces, de foules intenses et d'une vie qui n'arrête jamais de battre son plein, même au beau milieu de la nuit. Elle a du mal à se figurer qu'Horace soit allé se mêlé à ce joyeux imbroglio de gens et de choses. A dire vrai, à nouveau, elle a du mal à se le figurer ailleurs qu'à Poudlard.
Il enchaîne, lui laissant entrevoir du bout de quelques mots un peu de son voyage.
La jeune Poufsouffle note dans un coin de sa tête qu'il est parti avec Monsieur Beckett, autrement dit le bibliothécaire. Elle ne savait pas qu'ils étaient proches comme ça. Elle aussi, elle aimerait bien un jour partir dans un grand voyage avec quelqu'un de cool qu'elle apprécierait énormément. Mais bon, elle savait que ce ne serait pas pour de suite.
Elle ne comprend pas trop ce qu'est une Harley ou encore la célèbre route soixante-six. Ses connaissances en la matière sont plutôt limitée, même venant d'un monde Moldu. Les bécanes, ce n'est pas tellement son centre d'intérêt. Mais elle ne dit rien, pour ne pas passer pour une idiote. Si ça se trouve, tout le monde connaît ça sauf elle.
Elle a souvent eu le sentiment d'être différente, à côté de la plaque, la silencieuse Amanda, un peu renfermée, un peu taciturne, au milieu de la cour de récréation emplie d'autres enfants qui crient, qui jouent, qui rient. Ce n'est pas la première fois que quelque chose paraissant évident pour tous ne l'est pas pour elle.
En revanche, elle peut bien imaginer ce qu'Horace veut dire lorsqu'il évoque les villes. Alors elle hoche la tête vigoureusement.
Puis le concierge dévie, revient sur le sujet de la rentrée. Il évoque un club dont la jeune fille n'a pas entendu parler. Encore un truc qu'elle ne sait pas alors que tout le monde le sait... En revanche, ce truc l'intrigue et elle brûle d'envie de poser la question.
Elle ne sait pas si elle aime les clubs. C'est souvent plein de monde et le monde l'intimide. Elle préfère les ambiances feutrées et calmes, les relations duelles avec une personne qui la connaît bien et la comprend.
-Je... j'ai pas entendu parler du club, finit-elle par dire. Ca lui a demandé du courage. C'est quoi ?
Pas ce qu'est un club. Mais quel type de club c'est. Elle se dit qu'elle a mal posé sa question.
-Enfin, je veux dire, on fait quoi dans ce club ? reprend-elle. Il... il y a beaucoup de monde ? ajoute-t-elle d'une petite voix.
Message publié le 17/02/2025 à 15:35
Hibou reçu le 12/02/2125
Bonjour Maman,
Je n'ai pas pris le temps de t'écrire depuis que je suis revenue à Poudlard après les fêtes de Noël. J'espère que tout le monde va bien à la maison et qu'Andy ne fait pas trop de bêtises avec ses copains ! Il m'a dit qu'il allait se ressaisir à la rentrée et qu'il allait de nouveau assurer pendant les cours. Il n'a pas très envie de redoubler cette année je crois. Je joins à cette lettre un peu de nourriture à donner à Edeha lorsqu'elle vous la portera. Tu n'auras qu'à demander à Philippe de le faire, il adore ça. Je crois que les chouettes et les hiboux messagers le fascinent. Et je peux comprendre, moi aussi ça m'a fait bizarre la première fois qu'on m'a dit que j'allais devoir en acheter un pour acheminer mes courriers. Tu sais, c'est quand même plus efficace que notre poste, les lettres se perdent rarement.
A Poudlard, l'hiver est bien installé, entrecoupé de rayons de soleil que j'aime bien regarder depuis la fenêtre de la salle commune. J'ai l'impression que le froid engourdit le saule cogneur, je le trouve moins agité qu'à la rentrée de septembre.
Miranda est toujours mon amie, même si en ce moment, je ne sais pas ce qu'elle a, elle fait beaucoup de choses sans moi. La dernière fois, elle ne m'a pas attendue à la fin du repas, elle a dit qu'elle avait des choses à faire et elle est partie ! Je crois qu'elle voit quelqu'un dans ces moments-là mais ne veut pas me le dire, je sais pas pourquoi.
Ne t'inquiète pas, je ne suis pas fâchée. Parfois un peu triste mais j'aime bien aussi être toute seule. C'est calme.
Je ne sais pas si je reviendrai avant les vacances d'été. Le Dr. Kaahn m'a dit que je n'avais plus besoin de séances aussi régulièrement qu'avant et que je pourrai la recontacter si j'ai besoin. Je crois que finalement, Poudlard me fait du bien, même si j'aimais pas trop au début. Et puis, j'ai pris l'habitude d'écrire des lettres plutôt que d'envoyer des SMS.
Je te fais plein de bisous, embrasse aussi Andy et Philippe.
A bientôt.
A.
Message publié le 16/02/2025 à 20:08
A pas lents, Amanda quitte la Grande Salle.
Comme d'habitude, le repas a été aussi copieux qu'excellent. On lui a dit que c'était des Elfes de maison qui étaient en charge de contenter tous ces estomacs affamés. Au début, elle n'a pas vraiment compris ce que c'était, un Elfe de maison. Puis à force d'explications, elle s'est figuré une petite créature d'esclavage moderne en train de trimer aux fourneaux. Elle ne savait pas trop qu'en penser. A eu un instant honte de savourer autant le fruit d'un travail contraint. Puis a fini par accepter cette culture étrange dans laquelle il est normal d'asservir des créatures tant qu'on ne leur offre pas de vêtements et dans laquelle lesdites créatures se contentent voire se réjouissent de cet asservissement. Alors, elle s'est remise à apprécier et rendre hommage à ces succulents mets qu'elle a la chance de goûter chaque jour.
Habituellement, elle mange avec Miranda, sa seule vraie amie dans ce vaste château.
C'était encore le cas ce soir-là mais son amie s'est éclipsée bien vite, marmonnant un "j'ai un truc à voir... t'inquiète je te rejoins dans la salle commune". Amanda n'a pas eu le temps de dire quoi que ce soit ou d'émettre une quelconque protestation. Miranda était déjà en train de passer le pas de la porte de la Grande Salle.
La jeune Pouffy ne sait pas quoi penser du comportement de son amie. Depuis quelques temps, elle la trouve plus rêveuse, plus effacée, plus pressée de la laisser derrière elle pour aller elle ne sait où. Amanda ne sait pas tellement ce qu'elle ressent. Un pointe de jalousie ? Peur de l'abandon ? Que va-t-elle faire, si sa seule amie la laisse tomber après deux ans et demi de scolarité commune ?
Traînant le pas, elle entend les pensées se bousculer dans sa tête et son coeur battre plus fort. Un peu de stress, un peu d'anxiété, bon cocktail d'adolescence.
Alors qu'elle prend le chemin de sa salle commune, elle remarque, au détour d'un couloir peu emprunté, un autre étudiant.
Il lui paraît sacrément âgé, presque adulte, c'est dire ! Il l'impressionne, comme le fait tout étudiant plus âgé qu'elle. Elle ne voit pas et ne comprend pas ce qu'il fait mais il n'a pas l'air décidé à prendre le chemin de sa salle commune.
Elle ne compte pas spécialement entrer en contact avec ce garçon qui la fait se sentir encore plus petite. Mais celui-ci a dû entendre le bruit de ses pas sur le sol de pierre car il se retourne.
Elle déglutit, sent le rouge lui monter aux joues, sueur froide dans le dos, elle cligne rapidement des yeux.
-Oh, euh... Je... voulais pas... déranger, s'excuse-t-elle.
Elle se sent mal à l'aise, gauche et terriblement pas à sa place. Que va-t-il penser d'elle ?!