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On ne mélange pas les chiffons et les serviettes Hall de Poudlard, près de l'entrée de la salle commune des Poufsouffles, mardi 05 septembre 2124

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Accueil Poudlard Le Château On ne mélange pas les chiffons et les serviettes
Horace Milbourne

Homme

67 ans

Sang-mêlé

Française

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Inconscient de Service

Message publié le 22/10/2024 à 16:20

Le coup d'envoi a été donné. Une quarantaine de nouvelles têtes distribuées parmi les quatre maisons fondatrice en la bagatelle d'une heure de cérémonie de répartition, sous l'œil solennel de l'ensemble du corps professoral, mais aussi de ses membres moins éminents du personnel. Horace a déjà retenu la plupart des noms, nécessitera encore plusieurs semaines avant d'être certain du reste. Les visages juvéniles se sont encore émerveillés devant les splendeurs d'un château dont les moindres recoins ont, pour l'occasion été parfaitement astiqués. Du moins l'espère t-il. C'est-à-dire que commanditer une horde de balais demande autant de précision que de confiance, et il est déjà arrivé que plusieurs vieilles brosses ne se rebelles-nt, et décident de plutôt se lancer dans des duels au milieu des couloirs.

 

Tout ne peut pas être de son ressort.

 

Les premiers jours se distillent avec la mesure régulière des plannings de tout un chacun. Seule ombre au tableau, l'annonce de l'annulation de la coupe de Quidditch, qui aura vu la déception s'installer dans de nombreux regards. Horace a su faire preuve d'empathie envers les quelques joueurs qu'il a entendu se plaindre à ce sujet, sans se sentir grandement concerné. Ce sport-ci ne l'a jamais franchement intéressé. Ses pensées à lui sont à vrai dire encore pleinement tournées vers le dernier périple estival, qui les a vu lui et Bartholomew profiter d'un immense road trip à la moldu le long d'une célèbre route soixante-six. Sachez que chevaucher une Harley a quelque chose de bien plus palpitant que n'importe quel Comète aux brindilles usées à plusieurs mètres de hauteur.

 

- Amanda Howcraft.

 

La voix est chaleureuse, les lèvres étirées en un sourire franc qui fait briller ses yeux d'un éclat enfantin. La silhouette menue de la jeune Poufsouffle de troisième année vient d'être aperçue non loin de l'entrée de sa Salle Commune, tandis qu'il ensorcelle tout un banc de chiffons pour épousseter les tableaux du hall gigantesque. Peeves a cru bon, la veille, d'y faire éclater plusieurs bombapoudres volées à quelques étudiants trop distraits.

 

- Comment se sont passées vos vacances ? Bonnes j'espère. Vous avez pris des couleurs !

 

Peut-être était-ce vrai, peut-être ne l'était-ce pas. Toujours est-il que la rentrée lui semble donner un teint plus éclatant à bien des élèves, comme si retrouver la chaleur de Poudlard les ravissait d'une manière ou d'une autre. Qu'importe la longueur de certains cours, la rigueur de certains devoirs, l'endroit demeure un lieu bercé d'une magie ancienne. Une seconde maison. Un point de repère on-ne-peut-plus important dans l'existence parfois chaotique de beaucoup de ces adolescents. Horace doit admettre avoir une préférence, toujours, pour les élèves arborant le blason jaune et noir, si cher à sa propre enfance. Au-dessus de leur tête, des claquements secs dans l'air qui semblent résonner dans tous les étages au-dessus.

 

- Hey ! Pas de ça ici. Et voilà d'où vient l'expression on ne mélange pas les chiffons et les serviettes, il récite dans un français impeccable en agitant sa baguette magique histoire de séparer les agitateurs.

Amanda Howcraft

Femme

14 ans

Né-moldu

Britannique

Inconscient de Service

Message publié le 15/02/2025 à 13:42

Amanda n'aurait jamais cru pouvoir dire ça un jour. Mais elle est heureuse de faire cette rentrée à Poudlard.

L'été s'est étiré, presque sans fin. Amanda s'est sentie presque comme étrangère dans sa famille qui est parvenue, peu à peu, à reprendre un cours de vie tranquille et banal. Son frère est parti, pour la première fois, en vacances tout seul avec ses copains. Faut le comprendre, il a 15 ans maintenant, il veut faire sa vie. Même s'il n'est pas encore tout à fait un adulte. Il est parti une semaine et demi avec trois amis, dans un mobile-home sous la responsabilité des parents de Josh, son meilleur pote.

Amanda a été un peu jalouse, elle doit l'avouer. Elle aussi, elle voulait partir loin. Faire quelque chose d'intéressant. Au lieu de ça, sa mère l'a gardée à la maison avec son beau-père. Elle n'avait pas de vacances et lui n'avait pu poser que deux semaines en août. Alors le reste du temps, elle est restée seule.

 

Elle n'a pas vraiment d'amis à Huddersfield.

A l'école primaire, elle était toujours dans les pattes de son frère Andy. La solidarité presque fusionnelle des deux enfants, à l'école comme à la maison, unis pour affronter les crises du papa-Dan lorsqu'il rentrait, ne laissait pas beaucoup de place à un tiers.

Après l'école, elle avait appris qu'elle était sorcière. Déracinement profond. Elle avait dû aller à Poudlard. Et autant dire que dans cette vaste école de sorcellerie, elle n'avait croisé aucun camarade d'Huddersfield.

Elle est donc profondément seule lorsqu'elle rentre pour l'été.

Au début, elle aimait et avait même hâte de rentrer. Parce qu'elle n'était jamais sûre que papa-Dan ait réellement lâché l'affaire. Depuis la demande de divorce et la fuite en avant, elle avait toujours peur qu'il revienne, qu'il s'en prenne de nouveau à sa mère, qu'il pique la pire crise de son histoire. Heureusement, rien de tout cela n'était arrivé et les années avaient passé.

On dit que le temps finit toujours par panser les blessures. C'est peut-être vrai.

Le temps a fait son office, a apaisé les choses. 

La mère d'Amanda a rencontré Philippe, un brave type qui a pris sous son aile Amanda et Andy comme s'ils étaient ses propres enfants. La jeune fille n'a rien à reprocher à son beau-père. Mais cet été seule a été interminable. Andy est grand, maintenant. La solidarité fusionnelle qui les unissait s'est effritée depuis qu'il n'y a plus de raison de s'unir face au danger. Et Andy est scolarisé à Huddersfield, il a ses copains sur place, ils sortent ensemble, font des virées dans des cafés, du skate et dragouillent les filles de leur âge. Amanda n'est pas invitée. Elle a vite compris qu'elle ne serait pas la bienvenue si jamais elle apparaissait sans prévenir.

Alors elle a erré seule dans les rues. Elle a envoyé quelques lettres à Miranda, sa première amie de Poudlard qui lui manque tant lors de ces deux mois. Elle a lu ses manuels scolaires. 

 

Philippe, de bonne volonté, a tenté de s'intéresser à ce monde totalement étrange et presque surréaliste dans lequel vit désormais la jeune Amanda. Mais même avec toute sa bonne volonté, il a eu du mal à entrer dans cet univers. Elle s'est sentie encore plus étrangère. Sorcière dans une famille de Moldus. Malgré l'amour et la tolérance, ils ne peuvent pas comprendre ce que c'est Poudlard, la magie, voler sur un balais, manquer de se faire assommer par un saule, prier pour que sa potion n'explose pas. Ils ne se figurent pas la salle commune, les dortoirs, les soirées de dégustation de dragées surprises. Elle peut leur en parler mais sent qu'ils ne comprennent pas vraiment.

 

C'est pourquoi, en ce mois de septembre 2124, elle est heureuse de revenir au château.

Pour la première fois, elle sent qu'elle appartient réellement à ce monde. Qu'elle est chez elle.

 

Une voix chaleureuse, prononçant son nom, interrompt sa marche dans le couloir.

Son coeur fait un bond, elle sent le rouge lui monter aux joues. Elle n'a pas l'habitude qu'on l'interpelle. En vérité, à part Miranda et deux ou trois autres élèves à qui elle parle occasionnellement, elle n'a pas tant de lien que ça avec les autres habitants de ce château. Alors qui peut bien l'appeler ainsi ?

Elle se retourne, presque mortifiée à l'idée qu'on l'a interpelée parce qu'elle a fait une bêtise.

Lorsqu'elle reconnut son interlocuteur, elle se détend un peu.

Le concierge est un type plutôt cool et bienveillant. Et puis il a un franc sourire sur le visage qui la rassure. Il n'a pas l'air de lui reprocher quoi que ce soit.

Le plus naturellement du monde, il lui demande comment se sont passées ses vacances. Avant qu'elle ne puisse répondre, des claquements secs résonnent au-dessus de leurs têtes et le concierge reprend les agitateurs tout en les séparant d'un coup de baguette.

Amanda a un petit rire dissimulé. Les élèves ne changeront jamais, il y en aura toujours pour vouloir s'amuser au-delà du règlement ! Ce n'est pas le genre de chose qu'elle ferait, tellement a une peur bleue des reproches et d'être prise sur le fait. Mais elle doit avouer que ces élèves l'intriguent, elle regarde de loin.

 

-Mes... mes vacances étaient bien, ment-elle. Je... enfin... oui, c'était bien. Et... vous ?

 

Elle se demande si c'est la bonne question à poser. Et se demande aussi si un concierge, ça part de Poudlard pour l'été. Elle n'arrive pas à l'imaginer ailleurs qu'ici. Comment doit-il être, lorsqu'il ne joue pas le concierge ?

 

-Vous êtes... enfin... vous êtes parti ? a-t-elle le courage de demander.

 

Horace Milbourne

Homme

67 ans

Sang-mêlé

Française

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Inconscient de Service

Message publié le 17/02/2025 à 17:47

L'attention reportée sur Miss Howcraft, Horace ne manque pas lui étirer un sourire large et chaleureux, encourageant. Il parait évident que la jeune sorcière est intimidée. Ils le sont pour beaucoup à cet âge, principalement dans la maison des jaunes et noirs - à l'omission de quelques têtes brûlées bien sûr. Loin d'être perturbé par l'évident bégaiement de l'élève, Horace délaisse son activité pour s'approcher, un éclat nouveau dans le regard.

- Je suis allé en Amérique !

Le voyage, mémorable, ne manquerait pas faire rêver. Approchant comme pour révéler un secret à la jeune Howcraft, le concierge poursuit d'un chuchotement :

- Par moyens moldus bien sûr, quoi de plus palpitant.

Redressé brutalement il poursuit, incluant Amanda dans son récit d'une main sur l'épaule tandis que l'autre dépeint devant eux des paysages imaginaires. :

- Avec Monsieur Beckett, nous avons traversé l'état d'un bout à l'autre en chevauchant une splendide Harley,  sur la célèbre route soixante-six. Imagine ça. Des kilomètres d'un désert aride ; surmonté d'immenses roches en grès taillé par les vents ; ponctué de végétaux insolites, hostiles, qui se répandent même sous la sécheresse. Les villes ! Miss Howcraft, j'aime la France, et la Grande-Bretagne, mais rien n'est comparable à l'ambiance d'une ville américaine. 

Bercé par les films que se plaisaient à regarder ses deux parents lorsqu'il était enfant, Horace a toujours eu ce désir de se rendre de l'autre côté de l'océan Atlantique pour visiter ces lieux qu'il ne voyait jamais que sur petit ou grand écran. Un rêve partagé par son comparse de toujours, et qui les avait vu errer comme deux bougres bien heureux tantôt entre de vastes baraques typiquement américaines de quelque zone urbaine reculée, tantôt entre les buildings démesurés de cité gigantesques frôlant l'absurde.

- Si un jour vous avez l'occasion de vous y rendre, n'hésitez pas une seule seconde. C'est l'aventure d'une vie ! Il termine avec une note de gaieté en tapotant doucement l'épaule de l'adolescente avant de la relâcher complètement. Bon, et comment se passe votre rentrée ? Le nouveau planning ? Vous savez qu'un club se met en place. Il faudra vous tenir au courant. Il annonce avec un clin d'œil. 

Horace ne savait guère pour l'heure ce que le WAC pourrait leur réserver comme surprise, mais il avait déjà plus d'une vague idée de ce qu'il voulait voir y fleurir. Il n'avait d'ailleurs grande hâte de participer à la réunion du personnel organisé par la jeune Aisling à ce propos.

Amanda Howcraft

Femme

14 ans

Né-moldu

Britannique

Inconscient de Service

Message publié le 22/02/2025 à 09:06

Amanda ouvre de grands yeux teintés d'une sincère surprise lorsque le concierge lui annonce être allé en Amérique.

L'Amérique !

Elle n'y est jamais allée, ne l'a vue qu'à travers les films avec lesquels elle a pu grandir. Elle en a des images de buildings tout en verre, de néons aux façades des commerces, de foules intenses et d'une vie qui n'arrête jamais de battre son plein, même au beau milieu de la nuit. Elle a du mal à se figurer qu'Horace soit allé se mêlé à ce joyeux imbroglio de gens et de choses. A dire vrai, à nouveau, elle a du mal à se le figurer ailleurs qu'à Poudlard.

Il enchaîne, lui laissant entrevoir du bout de quelques mots un peu de son voyage.

La jeune Poufsouffle note dans un coin de sa tête qu'il est parti avec Monsieur Beckett, autrement dit le bibliothécaire. Elle ne savait pas qu'ils étaient proches comme ça. Elle aussi, elle aimerait bien un jour partir dans un grand voyage avec quelqu'un de cool qu'elle apprécierait énormément. Mais bon, elle savait que ce ne serait pas pour de suite.

Elle ne comprend pas trop ce qu'est une Harley ou encore la célèbre route soixante-six. Ses connaissances en la matière sont plutôt limitée, même venant d'un monde Moldu. Les bécanes, ce n'est pas tellement son centre d'intérêt. Mais elle ne dit rien, pour ne pas passer pour une idiote. Si ça se trouve, tout le monde connaît ça sauf elle.

Elle a souvent eu le sentiment d'être différente, à côté de la plaque, la silencieuse Amanda, un peu renfermée, un peu taciturne, au milieu de la cour de récréation emplie d'autres enfants qui crient, qui jouent, qui rient. Ce n'est pas la première fois que quelque chose paraissant évident pour tous ne l'est pas pour elle.

 

En revanche, elle peut bien imaginer ce qu'Horace veut dire lorsqu'il évoque les villes. Alors elle hoche la tête vigoureusement.

Puis le concierge dévie, revient sur le sujet de la rentrée. Il évoque un club dont la jeune fille n'a pas entendu parler. Encore un truc qu'elle ne sait pas alors que tout le monde le sait... En revanche, ce truc l'intrigue et elle brûle d'envie de poser la question.

Elle ne sait pas si elle aime les clubs. C'est souvent plein de monde et le monde l'intimide. Elle préfère les ambiances feutrées et calmes, les relations duelles avec une personne qui la connaît bien et la comprend.

 

-Je... j'ai pas entendu parler du club, finit-elle par dire. Ca lui a demandé du courage. C'est quoi ?

 

Pas ce qu'est un club. Mais quel type de club c'est. Elle se dit qu'elle a mal posé sa question.

 

-Enfin, je veux dire, on fait quoi dans ce club ? reprend-elle. Il... il y a beaucoup de monde ? ajoute-t-elle d'une petite voix.

Horace Milbourne

Homme

67 ans

Sang-mêlé

Française

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Inconscient de Service

Message publié le 24/02/2025 à 19:35

Le visage d'Horace se détend étrangement, les yeux grands ouverts et la bouche en ovale, la mâchoire décrochée d'une surprise peu être un peu feinte, un peu surjoué. Il s'abaisse un peu, juste un peu, un index porté sur le nez qui lui tapote l'arête à la manière d'un homme qui garde bien trop de secret.

- Oh, Miss Howcraft, il se peut que vous soyez parmi les premières au courant, en fait, il confie soudain dans un chuchotement, agrémentant sa réplique d'un clin d'œil.

L'idée jetée par la superbe Aingeal n'avait après tout vu le jour que dans l'intimité des salles du personnel, la réunion prévue bientôt l'introduction d'une chose qui n'avait pour l'heure qu'un nom, et l'ombre d'un potentiel qu'Horace lui prêtait volontiers. Redressé, il reprend d'une voix plus forte.

- Vous aurez plus de détails en temps et en heure bien sûr, mais comme je vous l'ai dit, tenez vous au courant. Guettez l'affichage de votre salle commune, des fois que Monsieur Bowers passe par là dans les prochains jours, ou moi-même. Horace n'avait jamais montré le moindre scrupule à venir orner la pièce de ses propres représentations sur Pré-Au-Lard, ou de quelque activité dont il avait entendu parler aux alentours. Ce que je peux vous annoncer officiellement par contre, c'est la venue d'un bal de noël en décembre. Un bal de noël Amanda, imaginez. Vous aimez danser ?

Si ce n'était pas proposé, Horace comptait bien avancer à la réunion du club quelque cours de théâtre jumelé à des cours de danse en vue de préparer les élèves à participer au bal pour de bon. C'est-à-dire que les jeunes avaient la fâcheuse tendance à se regarder dans le blanc des yeux d'un bout à l'autre d'une pièce sans savoir vraiment que faire de leurs jambes ou de leurs bras, alors même qu'une musique battante leur hurlait de se répandre sur la piste. L'amusement le plus simple semblait d'une complexité sans précédent, pour ces nouvelles générations, à moins que ce ne fut l'âge qui l'aveugle quant au réalité de la sienne alors qu'il était encore adolescent. Il a souvenir pourtant d'interactions plus vives entre les maisons, entre deux spectacles, et même pendant.

Peut-être le WAC changerait tout ça.

- Bartholomew et moi devrions ouvrir le bal. Un vieux pari d'amis, il énonce avec malice en souriant, reprenant l'ensorcellement de ses chiffons. Les bombapoudres, il s'attriste un peu trop dramatiquement pour véritablement le penser. Furieuse invention que celle-ci, je suppose que les sorciers les ont inventés avaient quelque chose contre les sortilèges de ménage dans leur intégralité.

La poudre blanche sommairement gluante s'agrippait partout, et il arrivait qu'on en trouve encore des semaines après que l'une d'entre elles ait explosé. Aucun enchantement parmi les plus basiques n'en venait à bout, bien sûr, et il fallait toujours astiquer à la moldu pendant de longues minutes pour parvenir à décrasser ce dont elles avaient été la cible. Le travail ne dérangeait pas Horace outre mesure, qui voyait dans l'espièglerie de l'enfance - car les jeteurs de bombapoudres n'excédaient que rarement les treize ans en vérité -, un regain de vie dans le château. Quelque chose qui palliait agréablement aux grimaces bougonnes d'adolescents plus âgés, et aux fantômes hantant éternellement les murs de Poudlard.

Amanda Howcraft

Femme

14 ans

Né-moldu

Britannique

Inconscient de Service

Message publié le 02/03/2025 à 11:02

Amanda a l'impression d'être dans une grande confidence lorsque le concierge lui confie, dans un murmure suivi d'un clin d'oeil, qu'il se peut qu'elle soit dans les premières personnes informées de l'existence future de ce club. Elle en ressent un petit frisson d'excitation à l'idée que monsieur Milbourne lui confie une information pas encore officielle. 

Elle hoche vigoureusement la tête, l'air de dire qu'elle saura tenir sa langue en attendant que la chose soit rendue publique. Elle note dans un coin de sa tête de surveiller le panneau d'affichage -ce qu'elle fait déjà scrupuleusement, on lui a bien dit que c'était LE lieu où les informations étaient centralisées et où il ne fallait pas manquer de passer pour ne pas se sentir largué.

Puis le concierge change de sujet, annonçant la venue du bal de Noël. Elle n'a jamais aimé ce genre d'événement qui brasse tout un tas de gens et où on peut vous regarder de partout. D'autant qu'elle n'a jamais appris à danser et n'est pas la plus à l'aise avec son propre corps.

 

-Vous savez, commence-t-elle, je suis pas très douée pour ça.

 

Ses doigts se croisent, se mêlent, se démêlent, s'emmêlent, elle bouge sur place, un peu gênée.

 

-Je... j'aime pas trop quand tout le monde regarde, continue-t-elle d'une petite voix, ne regardant plus le concierge dans les yeux mais fixant le sol à ses pieds. Vous... vous vous êtes entraînés avec monsieur Beckett, pour ouvrir le bal ?

 

Elle tente d'imaginer le concierge et le bibliothécaire, dans une salle vide, exécutant quelques pas de danse maîtrisés, en vue d'en mettre plein les mirettes aux autres membres du personnel et élèves le jour du bal.

Elle a du mal à se figurer à quoi ça doit pouvoir ressembler. Et se fait la remarque que, quand même, les deux hommes sont comme cul et chemise et partage beaucoup de choses ensemble. Allant des vacances aux pas de danse.

Elle le regarde ensorceler ses chiffons pour entreprendre le nettoyage des bêtises des autres. Il lance une remarque à propos de la bombapoudre et Amanda ne peut s'empêcher de lui demander : 

 

-Vous n'êtes pas en colère, des bêtises des élèves ?

 

Parce que le concierge paraît étonnamment calme  et de bonne composition malgré le travail que lui imposent certains élèves. Dans son souvenir, Amanda l'a toujours vu ainsi : rouspétant peu, accommodant et chaleureux. Comme si les bêtises estudiantines ne pouvaient entamer sa patience et sa bonne humeur. 

Horace Milbourne

Homme

67 ans

Sang-mêlé

Française

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Inconscient de Service

Message publié le 04/03/2025 à 11:13

La poudre s'agglutinent sur le chiffon avec force, l'enterrant sous une couche épaisse de blanc qui bientôt, le fait éternuer. Levant un sourcil surpris, Horace se contente de lui faire les gros yeux alors qu'il répand de nouveau la poudre autour de lui dans un soubresaut, et s'affaisse contre la main du concierge. Ce dernier claque simplement la langue contre son palais en secouant la tête avant de reprendre son geste mécanique. Dans un coin opposé du hall, un balai s'éveille brusquement, comme quelqu'un qui aurait manqué son réveil et se retrouverait en retard au travail. Ses poils épousent le sol dans une danse pataude alors qu'il s'empresse de grimper les marches pour disparaitre dans les étages.

À en croire le manuel Le ballet des balais d'Enora Winkelhome, même le plus ancien Brosstout s'amusait sur son temps libre à faire voler les poussières en rythme, comme pris par une musique qu'aucun autre ne pouvait entendre. Alors Horace avait bien du mal à croire qu'une Amanda Howcraft puisse manquer des prédispositions à une chose aussi commune que la danse. Il ne commente pas pourtant, se contente d'étirer l'ombre d'un sourire énigmatique, avant de laisser s'échapper le chiffon pour qu'il aille éternuer plus loin. Le concierge se tourne vers la jeune élève, les poings sur les hanches, les jambes ancrées dans le sol, le visage serein. Il acquiesce à sa question, brièvement pris dans le souvenir des pas esquissés dans une certaine bibliothèque, avec son vieil ami.

- Nous nous entrainons régulièrement ! Nous allons même donner des leçons aux élèves, il ajoute avec un regard complice. On aiguise même les moins doués.

Le chiffon revient, lui permettant de s'en retourner à son travail, et il hausse les épaules avant de répondre à la seconde question d'Amanda :

- Je vais vous dire, Miss Howcraft, la colère est...

Ce que la colère est ou n'est pas se fait ravaler brusquement par les injures aboyées par un portrait, moins de deux mètres plus haut :

- Aux chaînes les trouble-fêtes ! De mon temps, c'était comme ça que ça se faisait ! Ce château est devenu une foire ! Une foire !

L'illustre Argus Rusard beuglait dans le confinement d'un cadre qu'il ne quittait jamais - était-ce parce qu'il avait été un cracmol de son vivant, ou simplement parce que la perspective de partager l'espace d'un autre le terrassait, nul ne le savait. Sa chatte entre ses mains ridées fixait Horace de ses yeux jaunes, comme appuyant les propos de son maître, qui n'approuvait certainement pas les méthodes laxistes de son pénultième successeur. Dans le même temps, un bris de verre fait dresser toutes les têtes vers le haut des marches du hall, desquelles sont déversés des litres d'encre sous le caquètement régulier d'un esprit frappeur au sommet de sa forme. L'encrier géant, en mille morceaux sur le palier du premier étage, a visiblement été enflé d'un sortilège, et l'on ne peut que soupçonner l'indébilité de ce qu'il contenait jusqu'alors.

- Un peu de noir sur tout ce blanc, c'est mieux pour l'équilibre des couleurs, pas vrai ?
- Par Merlin.

C'est tout ce que peut formuler Horace avant que Peeves ne s'avance en un tourbillon de chaos spectral, pour faire éclabousser son forfait sur tous les murs, n'excluant aucune des personnes se trouvant dans l'espace pourtant vaste du hall. L'encre noir vient s'ajouter aux monticules de poudre blanche en lot de tâches presque contemporaines tandis que Peeves se met à chanter de sa voix nasillarde, résonnant probablement sur plusieurs étages. Un lustre tremble tandis que plusieurs balais débarquent de plusieurs couloirs comme paré à un assaut quelconque.

Amanda Howcraft

Femme

14 ans

Né-moldu

Britannique

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Message publié le 05/03/2025 à 09:40

Amanda esquisse un léger sourire, à l'idée que le concierge et le bibliothécaire s'entraînent très régulièrement à quelques pas de danse. Elle a hâte de voir ce que ça va donner lors du bal de Noël ! 

Puis Horace s'apprête à lui livrer sa vision de la colère lorsqu'il est soudainement interrompu par une voix forte qui fait sursauter la jeune Howcraft. Elle lève la tête et constate qu'un des nombreux tableaux disséminés dans l'ensemble du château s'est soudainement mis à beugler. Miranda lui a, par le passé, expliqué qu'il s'agissait d'Argus Rusard, un concierge qui a exercé il y a très très longtemps. Clairement, il a l'air beaucoup moins sympa qu'Horace Milbourne. A dire vrai, il est même tout à fait antipathique. Même sous forme de tableau, il ne paraît pas plus avenant ! Quant à ses propos... il n'a clairement pas une philosophie de vie similaire à celle du concierge actuel.

 

Les événements s'enchaînant sans pause, un nouveau bruit fait sursauter Amanda : un bris de verre suivi d'un commentaire de l'esprit frappeur le plus célèbre de Poudlard. Elle n'a pas le temps d'esquisser un geste pour tenter d'éviter les éclaboussures de l'encrier géant vivement éclaté au sol par Peeves. Dans un réflexe, elle détourne la tête en fermant les yeux et sens un liquide asperger son uniforme, bientôt suivi de l'odeur caractéristique de l'encre.

 

Lorsqu'elle rouvre les yeux, Amanda constate les conséquences du triste forfait : du noir, dégoulinant des escaliers, des éclaboussures aux murs et sur quelques tableaux ainsi que sur les monticules blancs soigneusement rassemblés par les appareils ménagers.

 

-NETTOYEZ MOI CA ! JE NE VOIS PLUS RIEN ! crie soudainement un portrait représentant une sorcière bien en chair, drapée dans une robe mauve.

-Allons, arrête de faire ta drama-queen, réplique son voisin, tu n'as que quelques tâches.

-Quand je vous dis que ce château est devenu une foire ! beugle Rusard depuis son cadre. De mon temps, rien de tout ça ne serait arrivé !

-Pourtant, Peeves existait déjà de votre temps, ne peut s'empêcher de répondre timidement Amanda.

 

Enfin, elle croit.

Elle a l'impression que, dans les dires des autres, Peeves a toujours été là. Comme une sorte d'ancêtre du château, l'esprit frappeur qui est et qui demeure. 

 

-Hein, monsieur Milbourne, Peeves est là depuis longtemps ?

 

Elle tourne ses yeux vers le concierge, cherchant un quelconque soutien tandis que Rusard continue de beugler, s'affolant de l'effronterie des élèves.

 

-Une bonne nuit aux cachots et ça vous remet les idées en place ! Milbourne, quand allez-vous enfin comprendre qu'il n'y a que les bonnes vieilles méthodes qui fonctionnent ?!

-Moi je trouve pas ça adapté, les chaînes et les cachots, répond Amanda à mi-voix, en direction d'Horace.

Horace Milbourne

Homme

67 ans

Sang-mêlé

Française

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Inconscient de Service

Message publié le 12/03/2025 à 13:02

Horace avait l’habitude du bazar, mais là, il fallait bien reconnaître que la situation atteignait un niveau inédit de cacophonie. Il aurait pu répondre à Amanda sur-le-champ, lui raconter comment Peeves était né du chaos estudiantin, comment les professeurs eux-mêmes avaient tenté en vain de s’en débarrasser durant des siècles, comment le légendaire Dumbledore en personne l’avait toléré, ce qui équivalait à une invitation officielle à semer le désordre… Mais la théorie du chaos s’appliquait ici avec une intensité toute particulière. D’un côté, Rusard éructait toujours depuis son cadre, l’accusant de laxisme éhonté. De l’autre, Peeves flottait en plein milieu du hall, giclant de l’encre dans tous les sens en tournoyant comme un peintre possédé.

Pour couronner le tout, les balais ensorcelés avaient visiblement perdu la tête, puisqu’ils s’attaquaient désormais aux mauvaises cibles. L’un d’eux, particulièrement zélé, s’acharnait sur Amanda, frottant son uniforme imbibé d’encre avec une intensité qui frisait l’agression physique. Horace claqua la langue.


- C’est bon, on arrête le massacre ! Il bondit vers Amanda et attrapa le balai par le manche en plein vol, comme on rattrape un hibou trop pressé de livrer son courrier. Ah non, ça suffit, toi ! Le balai se tortilla violemment, tentant de s’échapper, mais Horace serra son emprise avec fermeté. On attend les ordres avant de récurer les élèves, compris ?


L’objet trembla une dernière fois, puis s’immobilisa comme un enfant pris en faute. Horace, encore un peu essoufflé par l’intervention, relâcha une grande inspiration exagérée, puis plaqua ses mains sur ses hanches en scrutant l’étendue des dégâts. C’était un carnage. Le hall n’était plus qu’un champ de bataille artistique, un tableau mi-Jackson Pollock, mi-Poudlard après une attaque de gobelins enragés. Il fallait nettoyer ce foutoir. 

- Rusard, avec tout le respect que je vous dois, on ne met plus d’élèves aux cachots depuis deux siècles. Je sais, terrible déception. Mais si vous voulez absolument voir de la torture, je peux vous envoyer en excursion au cours de Botanique, ils étudient les Filet du Diable cette semaine. Quant à vous, bande de tiges en bois ensorcelées, c'est Peeves qu'il faut attraper, pas Miss Howcraft ! Il énonça à l'intention d'une armée de balais penauds.
 

- Je vous le dis, Milbourne, vous êtes un incapable ! De mon temps, ce château était tenu d’une main de fer, et regardez où nous en sommes aujourd’hui ! Une FOIRE !
 

La vieille sorcière en robe mauve, encore maculée d’encre, secoua son mouchoir dramatiquement.


- Je suis DÉSHONORÉE ! Mon portrait est RUINÉ ! C’est un SCANDALE ! Son voisin, un magicien bedonnant, roula des yeux. Oh, par Merlin, arrête ton numéro. On dirait une tragédienne du Théâtre du Chaudron Enflammé.
 

Horace soupira.


- S’il vous plaît, mesdames, messieurs les peintures, si vous voulez bien me laisser faire mon travail, je vous en serais infiniment reconnaissant. Il tourna alors les yeux vers Amanda, son éternel sourire malicieux aux lèvres. Miss Howcraft, je vous encourage fortement à me donner un coup de main. Mais si vous préférez juste admirer mes talents magiques… Eh bien, vous allez être servie. 

Avec un geste théâtral, il leva sa baguette.

Une grande partie de l’encre disparaît, le sol et les murs redeviennent propres, mais l’eau provoque un mini-déluge sur quelques marches, et un balai dérape et se cogne contre un banc. Les portraits se plaignent en véritable concert.

- Quelle HORREUR, je suis TOUT MOUILLÉ !


Peeves est encore là, mais plus agacé que motivé, il se contente de flotter en râlant. Rusard peste encore, mais avec un peu moins de conviction, comme si voir Milbourne réussir le mettait en rogne.

Horace Milbourne a lancé un sortilège !

Sortilège
Sortilège de Récurage
Difficulté
3
Résultat D20
18
Interprétation
Réussite
XP gagnée
10

Une grande partie de l’encre disparaît, le sol et les murs redeviennent propres, mais l’eau provoque un mini-déluge sur quelques marches, et un balai dérape et se cogne contre un banc. Les portraits se plaignent en véritable concert.

- Quelle HORREUR, je suis TOUT MOUILLÉ !


Peeves est encore là, mais plus agacé que motivé, il se contente de flotter en râlant. Rusard peste encore, mais avec un peu moins de conviction, comme si voir Milbourne réussir le mettait en rogne.

Autres résultats possibles

Un jet d’eau clair et puissant jaillit et nettoie tout le hall d’un seul coup, murs, sol, escaliers et même les portraits souillés, qui retrouvent leur éclat. Les balais se réorganisent d’eux-mêmes, comme une armée disciplinée, et se mettent au travail avec une synchronisation quasi militaire. Peeves, agacé par ce manque de chaos, pousse un cri d’indignation et file vers un autre étage en râlant. Rusard est réduit au silence, sa bouche formant un « O » muet, battu par un Milbourne trop efficace à son goût.
Au lieu de nettoyer, l’eau magique se transforme en mousse géante, recouvrant le sol et tout ce qui se trouve dessus. Amanda, Horace et les balais sont maintenant enfoncés dans une épaisse couche de mousse blanche. Les portraits s’étranglent de protestations. Peeves hurle de rire et commence à enfoncer des objets dans la mousse pour voir ce qui disparaît en premier.
Au lieu de l’effet escompté, le sortilège inverse la situation : l’encre se multiplie et se répand sur toute la pièce en un instant. Les murs, les portraits, les balais et même Amanda sont littéralement recouverts d’un noir profond et collant. Peeves est hilare, et ajoute même des confettis par pure méchanceté. Rusard jubile dans son cadre, riant à en pleurer.
Amanda Howcraft

Femme

14 ans

Né-moldu

Britannique

Inconscient de Service

Message publié le 16/03/2025 à 16:52

Une réelle cacophonie s'installe qui donne le tournis à Amanda. Elle ne sait plus où donner de la tête ou des oreilles.

Les portraits s'agitent, s'affolent, surtout celui de Rusard qui continue de beugler. Plus loin, Peeves continue ce qu'il a entrepris en s'assurant que davantage d'encre vienne recouvrir le hall et ses habitants plus ou moins éphémères. Par conséquent, la dame en robe mauve continue de se plaindre et son voisin répète inlassablement qu'elle ne fait que tout dramatiser et que c'en est épuisant.

 

Tout à coup, Amanda se fait attaquer par un balai en folie et ne peut s'empêcher de laisser échapper un petit cri. Elle ne comprend pas de suite ce que fait l'objet avant de remarquer qu'il s'applique à nettoyer les tâches d'encre sur elle mais ce d'une manière particulièrement agressive et sans prêter aucunement attention aux gémissements de la pauvre élève attaquée.

Heureusement, le concierge de sa grande voix et autorité de concierge remet un peu d'ordre dans tout ça.

D'un bond, il sauve Amanda et l'arrache à son balai fou. Ce qui ne semble pas être au goût de ce dernier car il se tortille mais l'homme tint bon, réprimandant le matériel de ménage comme on aurait réprimandé un enfant après un grosse bêtise. A priori, son autorité fait mouche car le balai, après un dernier tressaillement, s'immobilise, vaincu. La jeune Poufsouffle pousse un discret soupir de soulagement. Il en impose pas mal, monsieur Milbourne, sous ses airs de bienveillance chaleureuse. Il sait se faire respecter, quoi qu'en dise le portrait de Rusard qui, à présent, signale que de son temps, les balais se tenaient bien plus à carreaux. 

Horace Milbourne ne tarde pas à reporter son attention sur le fameux portrait, ne se laissant pas démonter face aux propos du très célèbre concierge.

 

Amanda ferme les yeux quelques secondes, les voix de Rusard, Horace et la sorcière en mauve s'entrechoquant dans ses oreilles en un brouhaha presque insupportable. Heureusement, le concierge apaise quelque peu les choses, demandant aux différents portraits de se calmer et de le laisser faire son travail.

La jeune fille rouvre les yeux lorsqu'elle entend qu'il s'adresse directement à elle. 

Elle l'observe agiter sa baguette et réussir un superbe récurvite, nettoyant une bonne partie des traces d'encre et provoquant un mini-déluge sur quelques marches. Evidemment, cela conduit les portraits à ronchonner qu'ils sont désormais complètement mouillés et Peeves râle de voir son beau coup si rapidement nettoyé.

 

-On dirait que c'est tellement facile quand on vous regarde faire ! s'exclame Amanda.

 

Evidemment, il est beaucoup plus âgé qu'elle et doit utiliser ce sort régulièrement dans le cadre de son travail. Il a donc plus d'expérience. Mais elle ne peut s'empêcher de se sentir admirative. Elle a très envie d'essayer sur quelques tâches qu'elle repère sur le coin d'un tableau représentant un petit sorcier au grand chapeau pointu. Celui-ci la voit s'approcher et sortir sa baguette et s'exclame :

 

-Non, non petite, laisse faire les pros ! Milbourne, vous n'allez pas laisser cette enfant jeter un sort ?!

 

Amanda ne comprend pas pourquoi il a l'air aussi paniqué. D'accord, elle est jeune mais elle n'est quand même pas si nulle que ça, hein ?

 

-Il a raison, reprend la voix de Rusard d'un ton grinçant. Exploiter les élèves pour faire votre boulot... quel déshonneur. 

 

La jeune fille n'en a cure et a juste très envie de tester ses compétences.

 

#[Récurvite] !

 

La magie envahit le corps d'Amanda et est canalisée par la baguette pointée vers le coin du tableau. Elle sent une douce chaleur l'envahir tandis que les tâches disparaissent un clin d'oeil.

 

-Wah, j'ai réussi ! s'exclame la jeune fille tournant vers Horace un large sourire. Vous avez vu, j'peux vous aider si vous voulez !

Amanda Howcraft a lancé un sortilège !

Sortilège
Sortilège de Récurage
Difficulté
6
Résultat D20
14
Interprétation
Réussite
XP gagnée
10

La magie envahit le corps d'Amanda et est canalisée par la baguette pointée vers le coin du tableau. Elle sent une douce chaleur l'envahir tandis que les tâches disparaissent un clin d'oeil.

 

-Wah, j'ai réussi ! s'exclame la jeune fille tournant vers Horace un large sourire. Vous avez vu, j'peux vous aider si vous voulez !

Autres résultats possibles

La magie envahit le corps d'Amanda et est canalisée par la baguette pointée vers le coin du tableau. Elle sent une douce chaleur l'envahir tandis que les tâches disparaissent un clin d'oeil. Le sortilège semble même aller plus loin puisque le cadre retrouve bientôt son éclat d'antan, la poussière accumulée depuis des années s'évaporant subitement.

 

-Oh, vous avez vu ?! s'exclame la jeune fille, impressionnée par sa propre prouesse. Vous avez vu ?! répète-t-elle en se tournant vers Horace. J'ai réussi !

 

Rusard marmonne puis se tait, ne trouvant plus rien à redire.

Le sorcier au haut chapeau, quant à lui, reconnaît humblement sa défaite :

 

-D'accord, j'ai eu tort de douter et puis mon cadre est encore plus éclatant comme ça !

Amanda peine à sentir quoi que ce soit et sa baguette émet seulement un petit bruit sans que rien ne se passe. Un peu déçue, elle contemple le coin du tableau avant de tourner vers Horace une mine défaite.

 

-Ouf, soupire le portrait, on a échappé au pire. Mieux vaut un sort qui ne fonctionne pas qu'un sort qui dégénère.

-Désolée, murmure Amanda en direction du concierge. Je... je crois que j'ai encore du chemin pour faire comme vous. 

Amanda ressenti une sorte de frisson lui parcourir le bras qui tend la baguette. Un désagréable frisson qui se solde par un éclat produit par ladite baguette et l'horrible vision des quelques tâches d'encre qui, au lieu de disparaître, s'étendent et progressent, passant du cadre du tableau au portrait en lui-même. Ce dernier crie et éructe :

 

-Nooooon ! Je vous l'avais dit de ne pas confier cette tâche à une gosse ! Au secours, je vais disparaître ! 

 

Honteuse, elle entend Peeves qui était tout à l'heure agacé se remettre à ricaner, bien content que quelqu'un d'autre que lui-même pepétue -à son insu- sa bêtise.

 

-Je... je suis désolée... dit Amanda à voix basse en se tournant vers le concierge. Ca... ça n'a pas marché je... je sais pas pourquoi...

Horace Milbourne

Homme

67 ans

Sang-mêlé

Française

Avatar de Deb

Modération

Inconscient de Service

Message publié le 16/03/2025 à 18:29

Horace ignore bien sûr, les protestations des portraits, plus qu'heureux de laisser Miss Howcraft mettre la main à la pâte. Ou plutôt, à la baguette. Il darde d'ailleurs sur elle un regard intéressé avant d'hocher gravement la tête, un éclat joyeux dans le fond des prunelles.

- Excellent Miss Howcraft ! Cinq points pour Poufsouffle ! Puis, se tournant vers le bonhomme semi-outré, semi-soulagé de la réussite de l'élève : c'est une école Melchior, quel meilleur endroit pour laisser les adolescents expérimenter de la sorte, je vous l'demande. Qui plus est, ce genre de tâche inculque des notions essentielles de responsabilité, il termine à l'intention de Rusard.

Bien sûr, cela ne servait à rien d'argumenter avec ces antiques personnages qui se trouvaient figés dans leur propre époque, incapables  de changer d'opinion par rapport à celle qu'ils avaient eu de leur vivant. Rien n'empêchait pourtant Horace de le faire dès que l'occasion se présentait. Le décor autour d'eux semblait avoir retrouvé son accalmie, du moins en grande partie. Quelques balais s'agitaient afin d'éponger l'eau avant de s'étirer théâtralement pour se diriger vers la sortie, et probablement s'essorer à l'extérieur. Quant à Peeves, il avait fini de caqueter et s'en était disparu dans les étages avec un air boudeur, probablement d'avoir vu ses plans déjoués si rapidement et efficacement. N'en reste que bien des portraits continuaient à se plaindre de l'humidité ambiante, ou de quelques tâches sur leurs extrémités.

- Votre aide est plus que bienvenue. Je crains que certaines armures aient pris peur et se soient planquées dans la Grande Salle. Elles détestent la rouille, voyez-vous, bien plus que l'encre.

Horace avait bien vu, tout à l'heure, au moins deux d'entre-elles avoir un mouvement de recul devant son sortilège avant de partir dans un vaste bruit métallique qui avait été couvert par la cacophonie des portraits.

- Eh vous !

Deux balais venaient de se heurter et d'entrer en duel au milieu de l'escalier, et se figent sous l'intonation d'Horace avant de s'effondrer sur le sol bêtement. Faire le mort était l'une des principales activités des balais de nettoyage lorsqu'ils estimaient avoir fait une quantité suffisante de travail. Le concierge pousse un soupir, secoue légèrement la tête avant de brandir sa baguette vers un portrait à l'angle déchiré qui lui braille dans l'oreille depuis plusieurs secondes :

La toile se referme parfaitement, et l'occupant du tableau pousse un soupir frustré avant de daigner remettre un pied au milieu de sa peinture, pour s'enfoncer dans un siège. Satisfait, Horace ignore le reste des plaintes pour rejoindre Miss Howcraft.

Horace Milbourne a lancé un sortilège !

Sortilège
Sortilège de réparation
Difficulté
3
Résultat D20
19
Interprétation
Réussite
XP gagnée
3

La toile se referme parfaitement, et l'occupant du tableau pousse un soupir frustré avant de daigner remettre un pied au milieu de sa peinture, pour s'enfoncer dans un siège. Satisfait, Horace ignore le reste des plaintes pour rejoindre Miss Howcraft.

Autres résultats possibles

Le pan de mur entier profite d'ailleurs des compétences d'un Horace au meilleur de sa forme, qui vient sceller ici des entailles datées d'il y a déjà un moment, polir les cadres de ses messieurs dames, ou même revernir la peinture écaillée  de certaines antiquités.

 

- Là. On peut s'entendre maintenant ?

Il s'en va rejoindre Miss Howcraft aussitôt son œuvre terminée.

Les chiffons prennent vie au pire moment, pour tenter de prendre le relais de leurs confrères emmanchés, bouchant la vue d'Horace alors même qu'il formule le sortilège. L'un d'eux se retrouve cousu directement sur la toile, alors que l'homme à l'intérieur se met à hurler au scandale. Horace doit s'y reprendre à plusieurs fois pour enfin mettre un terme à l'absurde, fustigeant son outil de travail d'un œil courroucé avant de rejoindre Miss Howcraft.
Alors même qu'Horace esquisse le geste, Peeves refait son apparition, s'accompagnant d'un cri si sonore qu'il fait sursauter l'ensemble des occupants du hall. Le sortilège, en sus et place de réparer la toile, la fend sur toute sa longueur, et fend bientôt l'ensemble des autres tableaux sur son passage. Les habitants des cadres s'enfuient d'un côté et d'un autre dans un déploiement de hurlements tragiques alors qu'Horace essaie vainement de remettre en place les peintures. Rusard grimace en l'observant d'un mauvais œil.

Ce n'est qu'au bout de plusieurs minutes qu'enfin Horace parvient à résoudre le drame pour rejoindre Miss Howcraft dans la Grande Salle, non sans subir une flopée de jurons provenant de tout le hall. Peeves lui, caquète de son meilleur rire spectral avant de se mettre à hanter une armure et la faire danser au pied des escaliers, tentant de faire trébucher quiconque l'approche.
Amanda Howcraft

Femme

14 ans

Né-moldu

Britannique

Inconscient de Service

Message publié le 16/03/2025 à 19:00

Amanda se sent fière et se gargarise des félicitations du concierge. Il a même indiqué cinq points pour Poufsouffle ! Elle n'aurait pas pu être plus fière que cela. En plus, Horace indique que son aide est la bienvenue. Elle aime ce sentiment d'utilité du haut de sa petite adolescence. Qu'un homme doté d'autant d'expérience de vie qu'Horace Milbourne puisse lui indiquer que son aide est la bienvenue lui fait extrêmement plaisir.

Aussi, elle hoche vigoureusement la tête, prête à se remettre à la tâche.

Elle s'apprête à se diriger vers la Grande Salle, suivant les instructions du concierge, lorsque celui-ci hèle d'une voix forte deux balais qui se sont lancés dans un duel de maître... et font désormais les morts. Amanda ne savait pas que les balais de Poudlard avaient une telle personnalité et pouvaient être aussi fascinants à regarder.

Alors qu'Horace s'applique à réparer une toile, une voix aiguë provient d'un autre portrait, à hauteur d'Amanda : 

 

-Eh dites donc, est-ce qu'on va un jour s'occuper de moi ?

 

La jeune fille lève les yeux sur une jeune femme coiffée d'un chignon, évoluant dans un décor bucolique.

 

-Je suis trem-pée, je vais choper la crève avec tout ça ! Vous vous en fichez ?

-Je peux peut-être essayer de vous sécher, répond doucement Amanda, rassérénée par sa réussite précédente.

 

La sorcière lui adresse un regard suspicieux mais, au vu du discours tenu par le concierge en direction de son copain Melchior, elle n'ose pas émettre la moindre critique. Priant seulement pour que tout fonctionne.

 

Serrant sa baguette fermement dans sa main, Amanda tente un #[Consectetuer Dryer] en direction de la toile humide. Avec un peu de chance, la jeune dame pourra déclarer avec beaucoup de bonheur qu'il fait désormais tout chaud et qu'elle ne s'est jamais sentie aussi bien. 

 

Le sort touche la toile qui, peu à peu, voit son humidité s'évaporer. Amanda est satisfaite de sa réussite, même si les coins demeurent encore un peu humide. On ne peut pas forcément réussir parfaitement du premier coup. Mais ça semble convenir à la jeune femme car elle affiche désormais un sourire et remercie la Poufsouffle d'un hochement de tête. 

 

Amanda Howcraft a lancé un sortilège !

Sortilège
Enchantement Séchant
Difficulté
4
Résultat D20
9
Interprétation
Réussite
XP gagnée
3

Le sort touche la toile qui, peu à peu, voit son humidité s'évaporer. Amanda est satisfaite de sa réussite, même si les coins demeurent encore un peu humide. On ne peut pas forcément réussir parfaitement du premier coup. Mais ça semble convenir à la jeune femme car elle affiche désormais un sourire et remercie la Poufsouffle d'un hochement de tête. 

Autres résultats possibles

Le sort réussit parfaitement et sèche la toile en un clin d'oeil. Comme espéré, la jeune femme se met à glousser de bonheur :

 

-Oooooh, comme on est bien tout à coup dans une toile toute chaude ! Merci petite, grâce à toi, je ne vais pas mourir de froid !

 

Amanda se dit qu'elle exagère quand même un peu -mourir de froid, pour un peu d'eau ? Mais prend le compliment en rougissant, se sentant particulièrement fière d'elle-même. 

Amanda perd ses mots et sa concentration. Le sort fait pschiiit et la toile demeure humide. La jeune femme arbore un visage mécontent tandis que la jeune Poufsouffle s'éloigne vers la Salle Commune en lança :

 

-Je... je crois que monsieur Milbourne réussira mieux à vous sécher !

 

Au moins, elle n'a rien cassé. 

C'est la catastrophe ! Le sort jaillit mais pas aussi bien... ou un peu trop bien...? Ca sèche, ça chauffe et même trop. Si bien qu'un coin du tableau commence à prendre feu sous l'effet de la chaleur trop élevée. Amanda se met à crier, paniquée, bientôt supplantée par les cris du portrait. Pour couronner le tout, Peeves, qui n'est jamais loin, revient au galop en riant, très heureux de voir un peu de bazar revenir dans cette tentative de remise en ordre. 
Horace Milbourne

Homme

67 ans

Sang-mêlé

Française

Avatar de Deb

Modération

Inconscient de Service

Message publié le 16/03/2025 à 19:56

Visiblement, Amanda n'a guère eu le temps de se mettre en quête des armures fugueuses. En fait, elle s'est faite alpaguer par le portrait d'une jeune femme de belle allure, devant lequel elle se tient fièrement.

 

- L'appel du devoir je présume ? Il s'annonce en débarquant à ses côtés.

- Cette demoiselle est très serviable, Monsieur Milbourne.

- Oh je n'en doute pas.

Il adresse un clin d'œil complice à la demoiselle avant de lui indiquer l'entrée de la Grande Salle d'un signe de tête. Deux têtes semblaient y poindre, couvertes de casques, et bientôt deux corps entiers suivirent.

- Je crois qu'on a récupéré nos fuyards, il annonce en se dressant légèrement. Tout va bien, tout est sec !


Dans de grands mouvements rigides, les armures s'en vont définitivement reprendre leur place de part et d'autre de la large porte du château.

- En dehors de mon personnel en révolte, je suppose que tout est rentré dans l'ordre, il observe judicieusement.

Voilà plusieurs minutes qu'il soupçonnait l'ensorcellement de certains de ses chiffons, et même de quelques balais, par des élèves de connivence avec Peeves. L'esprit frappeur pouvait à lui seul créer le chaos, mais il était rare qu'il s'étende à ce point. Comme pour lui donner raison, quelques uns des tissus, encore imprégnés de restes de bombapoudres, se mirent subitement à gesticuler pour répandre de nouveau du blanc sur les tableaux dans de grands mouvements désordonnés.

 

- Finite Incantatem ! Il prononce d'une voix forte en pointant sa baguette sur eux.

Le sort fonctionne parfaitement, et les chiffons s'amassent au sol alors qu'ils tombent un à un. Les portraits, révoltés, se plaignent jusqu'à ce qu'Horace ne dupliquent les victimes en tissus pour en ériger de propres, qui semblent malheureusement  tout aussi farceurs que les précédents. C'est comme s'ils avaient été conçus pour répliquer le comportement des autres. 

- Par Merlin, on est pourtant pas le premier avril ! Calmez-vous ! Calmez-vous. Miss Howcraft, est-ce que vous pouvez aller ouvrir ce placard là-bas pour me sortir d'autres chiffons ?

Pendant ce temps Horace s'occupe de faire disparaitre chiffon après chiffon.

Horace Milbourne a lancé un sortilège !

Sortilège
Antisort Général
Difficulté
3
Résultat D20
13
Interprétation
Réussite
XP gagnée
3

Le sort fonctionne parfaitement, et les chiffons s'amassent au sol alors qu'ils tombent un à un. Les portraits, révoltés, se plaignent jusqu'à ce qu'Horace ne dupliquent les victimes en tissus pour en ériger de propres, qui semblent malheureusement  tout aussi farceurs que les précédents. C'est comme s'ils avaient été conçus pour répliquer le comportement des autres. 

- Par Merlin, on est pourtant pas le premier avril ! Calmez-vous ! Calmez-vous. Miss Howcraft, est-ce que vous pouvez aller ouvrir ce placard là-bas pour me sortir d'autres chiffons ?

Pendant ce temps Horace s'occupe de faire disparaitre chiffon après chiffon.

Autres résultats possibles

Le sort fonctionne parfaitement, et les chiffons s'amassent au sol alors qu'ils tombent un à un. Les portraits, révoltés, se plaignent jusqu'à ce qu'Horace ne dupliquent les victimes en tissus pour en ériger de propres et dépourvus de sortilège farceur pour venir reprendre son travail initial.

Bientôt, la Grande Salle retrouve son ambiance initial : le calme après la tempête.

- Par Merlin, on est pourtant pas le premier avril.

Poing sur les hanches, Horace secoue la tête devant l'absurdité de la situation.
Apparemment, il n'y a pas que son personnel qui est en révolte. Sa baguette aussi. Le sortilège n'a pas le moindre effet, pas plus que le suivant qu'Horace jette afin de figer les chiffons dans l'air. Il se tourne vers Miss Howcraft :

- Amanda, est-ce que vous pouvez... ?
Le sortilège semble décupler l'énergie des chiffons plutôt que de mettre fin à leur enchantement, comme s'ils étaient dotés d'une défense précisément à cet effet. Leur danse erratique ne tarde pas à couvrir des dizaines de portraits de poudre blanche sous le regard effaré de Horace.

- Par Merlin, on est pourtant pas l'premier avril.
Amanda Howcraft

Femme

14 ans

Né-moldu

Britannique

Inconscient de Service

Message publié le 16/03/2025 à 21:22

Amanda se sent rougir lorsque le concierge lui adresse un clin d'oeil complice. Elle se sent valorisée comme jamais. Pour sûr, elle se rappellera de cette soirée !

Elle suit du regard la direction indiquée et constate qu'en effet, les statues qui s'étaient réfugiées dans la Grande Salle ont refait leur apparition, rassurée à l'idée qu'il n'y a plus de grands jets d'eau et qu'elles peuvent donc reprendre leur place habituelle sans risque.

Puis elle jette un coup d'oeil autour d'elle : tout semble rentrer peu à peu dans l'ordre. Même si quelque chose chiffonne toujours le concierge. Elle ne comprend pas très bien quoi mais l'observe lancer un #[Finite Incantatem] en pointant des chiffons du bout de sa baguette.

Bizarrement, ceux-ci paraissent perdre de la vie qui les animait et retombent, inertes. L'action est bientôt suivie de plaintes en cascade de la part des portraits. Craignent-ils ne plus pouvoir être correctement astiqués maintenant que les chiffons sont au sol, sans un mouvement ?

Horace s'applique alors à les dupliquer mais les nouveaux objets sont tout aussi agités et farceurs que les précédents, ce qui le fait jurer.

 

-Oui je vais vous chercher ça ! s'exclame Amanda, en réponse à la demande du concierge.

 

Et elle bondit vers le placard en question où elle trouve, en effet, plusieurs lots de chiffons. Elle en saisit quelques-uns et revient vers Horace en les lui tendant.

 

-Vous allez les ensorceler pour qu'ils nettoient tous seuls mais sans folie ? Je peux essayer ?

 

Sans trop attendre la réponse, encore gargarisée par ses succès précédents, elle tend l'ensemble des chiffons au concierge, sauf un. Sur lequel elle veut essayer, à nouveau, de mettre en pratique quelque sortilège.

 

#[Anima Onnat] !

 

Amanda commence sans doute à fatiguer. Car sa baguette ne produit rien, pas un son, pas un éclat. Et le chiffon reste inerte.

 

-Je ferais mieux de vous laisser faire, dit-elle en direction d'Horace, un petit sourire gêné aux lèvres.

Amanda Howcraft a lancé un sortilège !

Sortilège
Enchantement d'Activation
Difficulté
10
Résultat D20
2
Interprétation
Échec
XP gagnée
3

Amanda commence sans doute à fatiguer. Car sa baguette ne produit rien, pas un son, pas un éclat. Et le chiffon reste inerte.

 

-Je ferais mieux de vous laisser faire, dit-elle en direction d'Horace, un petit sourire gêné aux lèvres.

Autres résultats possibles

Le sort percute le chiffon qui, aussitôt, s'agite dans un élégant mouvement de tissu. Il ne perd pas de temps et se précipite sur l'une des statues en armure afin de l'astiquer et la faire reluire comme jamais. Amanda le regarde faire, les yeux écarquillés, peinant à croire que c'est elle qui a fait ça.

 

-On aura bientôt tout nettoyé, à ce rythme-là ! s'exclame-t-elle en direction d'Horace.

Le sort fait mouche et le chiffon s'anime. Amanda reste hésitante, regardant Horace, ne sachant trop qu'en faire.

 

-Qu'est-ce que vous voulez qu'il aille nettoyer ?

Amanda croit que son sort a fait mouche car le chiffon s'agite, remue, virevolte. Mais bientôt, elle comprend qu'il y a eu un loupé car l'objet n'obéit clairement pas et se jette sur son visage, l'aveuglant au passage, et semblant vouloir astiquer chaque centimètre carré de sa peau.

 

-Aaaah ! Au secours ! réussit-elle à articuler en gesticulant des bras.

Horace Milbourne

Homme

67 ans

Sang-mêlé

Française

Avatar de Deb

Modération

Inconscient de Service

Message publié le 17/03/2025 à 10:04

Sitôt le dernier chiffon disparu dans le néant, Horace se met à guetter les alentours, convaincu que l'auteur de la farce ne peut pas se trouver loin. Après tout, quel intérêt de se lancer dans ce genre d'opération si l'on n'était pas là pour profiter des résultats ? Son regard ne trouve cependant que les silhouettes entassées d'étudiants de première et seconde année à l'opposé du hall, dévorant la scène avec curiosité. Il était certain qu'ils n'avaient pas le niveau pour enchanter des objets d'une telle manière. Plus haut, derrière la balustrade du premier étage, deux sixième années font un passage rapide, mais leurs visages trop sérieux ne présage rien qui permette de les accuser. L'attention d'Horace est rapidement détournée de son enquête alors que survient de nouveau Amanda.

Enthousiaste, elle se lance d'ailleurs elle-même dans l'ensorcellement des nouveaux chiffons, et Horace lève un sourcil.

 

- Oh, mais c'est parce que vous n'avez pas fait le bon geste, Miss Howcraft, il annonce en voyant ses épaules s'affaisser devant son échec.

Sa propre main répète le mouvement au ralenti pour la jeune élève, et il délaisse volontairement la moitié des chiffons pour qu'elle retente l'opération :

 

- Entrainez-vous si vous voulez, pendant que je m'occupe de calmer la galerie.

S'il est une chose qu'il a remarqué avec pas mal d'élèves, c'est qu'ils avaient tendance à mieux réussir lorsqu'ils n'étaient pas observés. Comme si la pression d'un regard adulte pouvait les saisir d'effroi, d'une certaine manière. À l'exception de certains enfants particulièrement demandeurs d'attention, mais ces derniers étaient rares. C'était normal, après tout. Tout adolescent qui se doit se veut de se révolter contre la hiérarchie pour mieux prôner son indépendance. Horace se détourne donc de Miss Howcraft, récupérant sa part du butin pour l'animer d'un geste précis, faisant par ailleurs attention de prononcer la formule à haute voix.

- Anima Onmat !

Les chiffons s'élèvent les uns après les autres pour se mettre au travail. Ça prend un certain temps bien sûr, et les portraits ne manquent pas de se plaindre tout le long du processus, mais le sortilège a le mérite d'avoir été assez efficace pour que chacun soit nettoyé avec suffisamment d'efficacité pour se taire. Horace déplore quelques traces persistantes de Bombapoudre ça et là, mais il sait que ce n'est qu'une question de temps avant qu'il ne vienne à bout du désastre dans son intégralité. Alors, laissant les chiffons œuvrer, il se tourne vers Miss Howcraft :

- Et voilà !

Horace Milbourne a lancé un sortilège !

Sortilège
Enchantement d'Activation
Difficulté
5
Résultat D20
16
Interprétation
Réussite
XP gagnée
3

Les chiffons s'élèvent les uns après les autres pour se mettre au travail. Ça prend un certain temps bien sûr, et les portraits ne manquent pas de se plaindre tout le long du processus, mais le sortilège a le mérite d'avoir été assez efficace pour que chacun soit nettoyé avec suffisamment d'efficacité pour se taire. Horace déplore quelques traces persistantes de Bombapoudre ça et là, mais il sait que ce n'est qu'une question de temps avant qu'il ne vienne à bout du désastre dans son intégralité. Alors, laissant les chiffons œuvrer, il se tourne vers Miss Howcraft :

- Et voilà !

Autres résultats possibles

La flopée de chiffons est emportée dans les airs, s'ébroue comme d'un seul homme avant de filer se mettre au travail, sous l'œil appréciateur de Horace. Les portraits marmonnent toujours pour la plupart, d'autres se plaignent ouvertement de leur mauvais traitement, mais en quelques minutes à peine le silence revient tandis que tous doivent se rendre à l'évidence : Horace a repris le contrôle du hall, éradiqué l'intégralité des traces de Bombapoudre de son armée textile parfaitement accomplie.

Se tournant vers Amanda, il ne peut s'empêcher une réplique parfaitement française, un vaste sourire sur les lèvres :

- Et voilà !
La fatigue a du gagner Horace, parce qu'il peine à ensorceler le tas de chiffons. Un seul s'élève mollement dans les airs avant de retomber. À moins que ce ne soit encore un coup de l'instigateur d'une farce décidément gigantesque. Horace pince les lèvres et se tourne vers Amanda, ignorant les débats houleux qui ont été entamés au-dessus de sa tête :

- Aux grands maux les grands remèdes.

De sa main il saisit un chiffon pour se mettre à frotter manuellement le premier cadre qui passe.
Le sortilège fonctionne bien sûr. Parfaitement, même. Mais il s'avère que le farceur n'a pas fait qu'ensorceler les chiffons du jour. Non. Toute la réserve a subi le même enchantement qui semble faire d'eux de minuscules esprits frappeurs en textile. Horrifié, Horace ne comprend la chose que bien trop tard, alors que leur danse machiavélique a généreusement étendu le désastre, faisant pleurer sur eux des tonnes et des tonnes de Bombapoudre.
Accueil Poudlard Le Château On ne mélange pas les chiffons et les serviettes