Femme
15 ans
Sang pur
Française

Modération






Identité
-
- Cinquième année
- Surnoms : Vee
- Nationalité : Française
Capacités & Statuts


Groupes

Message publié le 06/11/2024 à 19:30
- Oh. My. God.
- J'te jure Vee. Nan mais faut voir le type, j'comprends même pas comment elle a pu...
- Cht.
L'empressement sur lit sur mon visage, et tu te tais brutalement en regardant autour de toi. Parfois ma pauvre Sarah, tu ressemble à une chouette effarouchée. Tu devrais arrêter de mettre autant d'eye-liner et te concentrer sur les kilos qui te ceinturent la taille. Par réflexe, je fais claquer la langue contre mon palais en attendant qu'Alison et sa troupe de copines ait entièrement disparu pour reprendre :
- Il l'a forcé c'est sûr.
- Quoi ? T'es dingue !
- Tu l'as dit toi-même, faut voir le type. C'est pas une bombe mais c'est quand même une jolie nana, tu pense bien qu'elle se serait pas contenté d'un gars qui parle qu'à moitié anglais si elle avait eu le choix !
- Tu crois vraiment ?
- Je suis prête à le parier, darling.
- C'est super grave Vee.
- Y a qu'un moyen de le savoir pour de bon.
Tu me regarde avec des yeux ronds. Quoi tu me crois incapable de lui demander en face ? Chérie, tu connais pas ma subtilité ou quoi ? Je lève les yeux au ciel avant de brièvement secouer la tête, et de m'éloigner d'un pas distingué. J'ai toujours le pas distingué. Je sais que tu m'envies, Sarah. C'est écrit sur ton expression à chaque fois que j'entre dans une pièce. Et j'adore ça.
- Alison ?
J'ai soudainement une voix différente. La voix de la sollicitude. Vous ne voyez pas ? C'est celle que l'on utilise lorsque l'on cherche à obtenir quelque chose de quelqu'un.
- Excuse-moi, t'as deux minutes ma chérie ?
C'est-à-dire que tu devrais m'en offrir autant que je veux si je te fais l'honneur de ma présence, tu crois pas ? Je papillonne, avec cette même sollicitude, mes cils parfaitement maquillés jugent sûrement les tiens que je considère grossiers. Je nous éloigne, bien sûr, je fais paraitre le mesage important. Il ne l'est pas tant, en vérité. Qu'est-ce que j'en ai à faire que tu te laisse rouler dessus par un russe couvert de cicatrices immondes ? Non moi je déteste qu'on me raconte les choses, j'ai besoin de les savoir. Je nous estime suffisamment éloignées pour discuter, probablement pas suffisamment pour nous couvrir de regards curieux qui voient peut-être pour la première fois Viviane Valcourt adresser la parole à une cinquième année.
- Écoute, je voulais te dire que je suis désolée. J'ai entendue pour l'autre taré là. Chechen. Tu sais il faut en parler aux professeurs s'il t'a forcé. Tu peux pas te laisser faire comme ça.
Cette même sollicitude me barre le visage, couvre mon mensonge. C'est en prêchant le faux que l'on finit par savoir le vrai.