Harry Potter RPG
Décoration ligne gauche
Décoration ligne centrale

Low profile Salle d'études, Poudlard, lundi 25 septembre 2124

Décoration ligne centrale
Décoration ligne droite
Accueil Poudlard Le Château Low profile
Basil Banks

Homme

14 ans

Sang-mêlé

Britannique

Avatar de Deb

Modération

Inconscient de Service

Message publié le 20/11/2024 à 20:56

- T'fais quoi en fait ?
- Rien j...
- Tu calcules la distance au sol ? S'tu veux on t'jette ça ira plus vite hein.
- Non c'est juste...

- N... n... non... c'est j... juste...

- ... le livre est sensé être là.

- Le l... livre est s... sensé... être làaaaa.

- P'tain de taré.

- Si on l'brûle t'fais quoi ? Incendio !
- Ça va pas marcher.

- Incendio !

- Parce qu'il est sensé être là en fait et...


Bam. L'impulsion d'une jambe qui vient faire valdinguer le bouquin qu'il vient de lancer à plus de trois étages de distance. Le livre prend le mur, fait s'exclamer un tableau, s'en retourner un autre, un fantôme, et enfin un élève, qui esquive miraculeusement le frisbee à dents de serpent qu'il se serait inévitablement pris sur le crâne. Basil n'a guère le temps de constater les effets de tout cela, car Gideon le tient par le col et l'envoie valser jusqu'au bas des escaliers, qui dans un mouvement abrute s'accolent au pallier du second étage. Basil y échoue lamentablement.

 

- Taré.

- Grave.


Jules lui balance un mollard qui vient s'écraser sur l'avant de son uniforme et Basil reste bête à les regarder s'en aller. Finalement il se relève, et guette le rez-de-chaussée avec espoir. Le livre est contre un mur, et c'est bien tout. Il pousse un soupir avant de se pincer les lèvres et de s'engouffrer dans le couloir, les épaules affaissées. Nikolaï avait sans doute raison. Il fallait qu'il apprenne à se défendre. Le souci c'est qu'il ne se sentait pas en mesure d'imposer la même stature que son camarade, d'arborer son regard sur le monde. Les portes se succédèrent, jusque celle du laboratoire de photographie, et après un regard à gauche et à droite, il s'y enferma complètement. Trempées d'un bain à l'autre, ses photos commençaient à prendre vie - grace, notamment, aux potions de fixation temporelle que fournissait le professeur Brooks. 

Certaines images furent tirées de leur baignade pour être accrochées en hauteur par de grosses épingles grossières, d'autres changèrent de contenant pour être plongées dans des fixateurs éthérés ou autre eau de rinçage purifiante. Basil observa longuement les visages qui lui faisaient face - eux ne le jugeaient ni par sa dégaine, ni par sa façon de leur parler de ce qu'il avait pu voir ou non en les photographiant. Puis, lorsqu'il eut terminé, il quitta la pièce sans hésitation, pour rejoindre le rez-de-chaussée. Il avait pas mal de devoirs à faire, et la salle d'études semblait un meilleur endroit pour compléter ses devoirs qu'une salle commune pleine de gens qui chercheraient à le distraire d'une manière ou d'une autre. Malheureusement pour lui, l'endroit était complètement envahit.

Ses yeux se fixèrent sur la silhouette menue de Charlie Carter, quelque part au fond de la pièce, et il s'avança vers elle avec timidité.

- Ça t'embête pas si j'm'installe à ta table ?

À la table à côté, plusieurs élèves de leur année se tournèrent, et quelques rires vinrent ponctuer le silence, aussitôt éteints par un concierge visiblement de garde ce jour là.

Charlie Carter

Femme

14 ans

Sang-mêlé

Britannique

Maître du Pactole

Message publié le 21/11/2024 à 23:40

— Nan ça m'embête pas tu peux. Basil Banks. Elle sourit gentiment, Charlie, ignorant les moqueries derrière eux et offrant même un froncement de nez enjoué au concierge qui remet à leur place les autres élèves. La dernière des Carter connaît Horace Milbourne depuis qu'elle est toute petite. Il est drôle, elle s'entend bien avec lui. Elle le regarde s'éloigner puis repose ses yeux clairs sur Basil Banks. Elle sait qu'il s'appelle Basil Banks car il est passé juste avant elle sous le Choixpeau le jour de leur répartition et la sorcière n'a jamais oublié son nom depuis. "Basil Banks", c'est amusant à prononcer ; elle se souvient l'avoir répété en boucle dans sa tête il y a deux ans pour estomper l'anxiété d'aller sur l'estrade devant la Grande Salle entière.

 

Attablée devant un livre usé d'Histoire de la Magie et plusieurs parchemins, Charlie tient une plume d'écriture dans sa main gauche et une gomme magique à droite. Comme souvent, elle a laissé ses longs cheveux roux détachés, et porte une multitudes de bracelets en perles colorées à son poignet. Ça canalise bien ses émotions quand elle les tripote. Un silence gênant s'installe entre les deux étudiants.

 

Pour le briser, la jeune fille réfléchit en faisant mine de s'intéresser à son devoir. Elle surligne quelques mots mais s'interroge quant à la manière d'adresser la parole au Gryffondor sans avoir l'air bizarre. Les autres n'ont jamais l'air de se poser autant de questions. Vous avez déjà eu les notes de l'examen de rentrée en Histoire la Magie ? chuchote-t-elle finalement, aussi ordinairement que possible. Parce que j'crois que j'ai tout confondu pour la Confédération internationale des sorciers, j'me rappelle plus exactement c'qu'il fallait écrire. En réalité Charlie a plutôt de bons résultats, lorsque ses rêveries restent au second plan. J'aurais préféré les guerres de géants, ajoute-t-elle en croisant l’œil attentif du concierge qui surveille les élèves.

 

Elle rentre sa tête dans ses épaules en s'excusant d'un petit sourire muet et tourne discrètement les pages de son cahier d'Histoire de la Magie pour montrer à Basil l'illustration du chapitre portant sur les guerres des géants, et dont les principaux personnages représentés ont des moustaches et des accoutrements ridicules dessinés à la plume par au-dessus de l'image d'origine. C'est pas moi, c'est mes sœurs, ricane Charlie à voix basse en s'assurant que son interlocuteur est amusé aussi. Elle pointe du doigt une épée transformée en glace à plusieurs étages que le géant semble vouloir dévorer. Ça c'est moi. Son ongle est colorié au feutre violet. 

 

Puis comme elle remarque seulement une ombre sur l'arcade du Gryffondor, elle demande innocemment en désignant la blessure. T'es rouge là. Tu t'es fait mal ? 

Basil Banks

Homme

14 ans

Sang-mêlé

Britannique

Avatar de Deb

Modération

Inconscient de Service

Message publié le 22/11/2024 à 14:44

Un sourire intimidé a ponctué la mention de son nom complet. Personne ne l'appelle ainsi, ou alors parfois sa mère lorsqu'elle est très fâchée après lui. Charlie ne semble pas fâchée, elle. Charlie n'a jamais vraiment l'air fâchée. En fait, chaque fois que Basil croise la route de Charlie, elle lui donne l'impression d'être la personne la plus gentille du monde, sans doute incapable de s'énerver après qui que ce soit. C'est peut-être ça qui l'avait mené jusque sa table aujourd'hui. De toutes les options présentes, il était évident que c'était la meilleure. Les gens n'embêtaient pas Charlie Carter comme on pouvait l'embêter lui. Parce qu'elle n'était pas aussi étrange, peut-être, ou plus simplement parce que son père était une célébrité reconnue du monde sorcier.

 

- Merci.

C'est le seul mot qu'il avait prononcé dans les dernières longues minutes. Son manuel d'histoire de la magie avait été grand ouvert devant lui, un large parchemin soigneusement déroulé, une longue plume maladroitement trempée dans l'encre avant de venir goutter sur le papier, et goutter encore. En équilibre précaire dans sa main, il n'y prêtait guère attention, ses yeux sur les lignes étriquées qui s'amoncelaient sur les pages. Parfois il était distrait par quelques gestes de la fille qui lui faisait face. Par la présence de bracelets colorés dans un angle éloigné de son champ de vision. Parfois il glissait un regard timide vers elle qu'il rabattait aussitôt sur son étude d'un paragraphe joyeusement intitulé le gobelin à travers les âges, aussi peu intéressant soit-il.

 

Puis Charlie avait parlé, et Basil avait redressé la tête vivement. Sa plume n'avait toujours pas gratté le moindre mot sur son parchemin qui n'avait pourtant plus rien de vierge tant la mare d'encre commençait à y prendre de la place. Il ne semblait définitivement pas le réaliser, et la manche de sa chemise n'était qu'à quelques centimètres de tragiquement finir bleutée jusqu'au coude. Il secoue la tête, car non, ils n'ont pas eu les résultats, et sans doute qu'il va avoir une sale note car il n'a rien compris à tous ces cours sur la Confédération lui non plus. Basil n'a pas vraiment l'habitude qu'on lui adresse la parole pour autre chose que pour lui rappeler qu'il est taré cela dit, alors il tarde à répondre. Mais finalement c'est un sourire qui se dessine sur ses lèvres à la mention des géants, et il acquiesce :

 

- Han ouais les géants c'était cool.

 

Basil avait été fasciné par les photographies de ces guerres dans le manuel. Ils ne rentraient jamais tout à fait dans le cadre, à moins de se pencher grossièrement, et leurs proportions étaient définitivement incongrues. Comme des hommes dessinés à la va-vite par la main d'un enfant. Un éclat de rire lui échappe devant les images que lui montre Charlie du bout d'un ongle violet, et il place rapidement une main devant sa bouche avant de rencontrer le regard du concierge. Ce dernier se contenta de plisser les yeux en claquant sa langue contre son palais à répétition, un index porté devant ses lèvres comme seul avertissement. Basil hocha la tête avant de se pencher plus avant pour mieux observer la glace géante qui n'allait pas tarder à se faire dévorer.

 

- Huh ? Oh. Quelques doigts viennent lui triturer l'arcade, et il réalise qu'il y a un peu de sang, pratiquement sec. C'est rien. J'suis tombé dans l'escalier, il énonce en essuyant encore et encore du bout de ses doigts avant de chercher dans une poche de son sac de quoi faire ça plus proprement. Ne trouvant rien, il finit par simplement les frotter contre son jean. Tu dessines bien, il énonce à voix basse. Il se met à feuilleter son propre manuel pour trouver la section des géants, et lui montre quelques croquis qui semblent se battre ici et là. L'on peut aisément voir que le livre est pratiquement couvert de ce genre de chose, ainsi que parfois de quelques notes inscrites dans les coins de pages. R'garde j'avais fait Conan et pis Haka le Terrible avec sa hache ensorcelée. On disait à son propos qu'il était tombé amoureux de cette dernière, et l'avait épousé. Basil s'était disputé avec le professeur car il maintenait que la hache avait autrefois été une femme, alors que rien ne l'avait prouvé jusqu'ici. 

L'arrivée éminente de Monsieur Milbourne le fit baisser la tête brutalement, mais ce dernier se contenta de refaire claquer sa langue en leur faisant les gros yeux avant de disparaitre entre deux rayonnages. Il n'était pas bien sévère, mais Basil n'aimait guère attirer l'attention comme ça.

Charlie Carter

Femme

14 ans

Sang-mêlé

Britannique

Maître du Pactole

Message publié le 25/11/2024 à 00:37

— Toi aussi tu dessines bien, chuchote Charlie après avoir gobé le mensonge de Basil comme un poisson gobe des miettes de pain. L'un de ses pieds rangé sous sa fesse, elle se hisse pour mieux voir les dessins, en étirant un sourire sincère, et plein de rêverie. Voici ce qui plaît à la sorcière ; les récits vrais ou imaginaires du monde sorcier. Elle ne peut s'empêcher de tourner les pages de l'ouvrage d'Histoire de la Magie du Gryffondor afin d'admirer d'autres croquis animés. Haka le terrible, ça m'rappelle Mirabella Plun-quelquechose qu'était tombée amoureuse d'un triton pendant ses vacances, et qui s'est transformée en poisson pour se marier avec ! T'as déjà eu sa carte de chocogrenouille ? J'en ai trois si tu veux. Son murmure ne dépasse pas les frontières de leur table, contrairement à celui de Basil, moins discret. Et paf, Horace revient. 

 

Elle contient son rire derrière une main posée sur sa bouche et balaye les alentours d'un regard malicieux jusqu'à ce qu'il s'éloigne.

 

— Il est gentil, t'inquiète pas, j'le connais depuis qu'j'suis toute petite, affirme Charlie à voix basse, rassurée de bénéficier d'une protection et d'une indulgence un peu exceptionnelle au sein du chateau. Il faut dire que Freya avait briefé ses deux tontons d'adoption, Horace Milbourne et Bartholomew Beckett, bien au fait des évènements familiaux. La plus jeune des Carter leur facilite la tâche en se montrant souvent agréable et studieuse, ce qui lui vaut quelques passe-droits. Tu sais qu'ils vont danser au bal de Noël avec le bibliothécaire, Bart ? Même qu'on peut danser avec eux devant tout le monde si on s'inscrit ! Elle ricane faiblement, scrutant l'effet de son annonce sur Basil Banks, puis se penche encore un peu en avant et lève le livre pour faire un mur entre eux et le reste de la pièce. J'crois qu'ils sortent ensemble !

 

Charlie devient si rouge qu'elle peut sentir ses joues brûler alors que soudain son regard heurte la manche de Basil au bord de l'encre. Attention ! s'exclame-t-elle d'un chuchotement plus fort en tirant le parchemin de son interlocuteur. Malheureusement la sorcière renverse d'un coup de coude son encrier dans le même geste et recule vivement face à la marée violette qui se répand sur son devoir. Oh nan ! Elle saisit sa baguette, horrifiée. 

 

— Tergeo ! murmure Charlie avec empressement. Sa baguette émet un sortilège faible qui écarte l'encre de son parchemin pour l'étaler tout autour. Certes, le devoir est sauvé, mais le reste de la table se trouve imbibé de violet. Mince, s'inquiète l'élève en voyant sa main droite complètement colorée. Elle implore silencieusement Basil de lui venir en aide. 

Charlie Carter a lancé un sortilège !

Sortilège
Sortilège Détergent
Difficulté
Résultat D20
12
Interprétation
Réussite
XP gagnée
10

— Tergeo ! murmure Charlie avec empressement. Sa baguette émet un sortilège faible qui écarte l'encre de son parchemin pour l'étaler tout autour. Certes, le devoir est sauvé, mais le reste de la table se trouve imbibé de violet. Mince, s'inquiète l'élève en voyant sa main droite complètement colorée. Elle implore silencieusement Basil de lui venir en aide. 

Autres résultats possibles

— Tergeo ! réagit-elle avec efficacité, habituée à vivre entourée de magie depuis son enfance. Heureusement, l'encre se résorbe et Charlie retrouve les lignes propres du devoir qu'elle était en train de rédiger. Ouf, la catastrophe était proche. Horace Milbourne passe une tête entre deux rayonnages et la rousse fait semblant de travailler en silence, un œil jeté à Basil Blanks. 
— Tergo ! se trompe Charlie en voulant invoquer le sortilège de nettoyage. À la place, elle éclabousse de l'encre partout dans la pièce et attire le regards des autres étudiants, mais aussi du concierge. Le visage constellé de tâches violettes, elle reste immobile. Oup's, désolé ! Ses yeux vont de Basil à Horace. 
— Tergo ! s'empresse de prononcer maladroitement Charlie, faisant naître des flammes sur le parchemin qu'elle voulait nettoyer. Surprise, la rousse pousse un cri de souris et toutes les têtes se tournent vers eux. Horace Milbourne débarque en catastrophe. Pour la discrétion, c'est raté. 
Basil Banks

Homme

14 ans

Sang-mêlé

Britannique

Avatar de Deb

Modération

Inconscient de Service

Message publié le 25/11/2024 à 18:32

Son rire est étouffée derrière une manche bouffante alors qu'il complète d'une voix hilare : Pundibilum ! Y avait même des chansons à son propos, que l'on pouvait entendre en ouvrant certaines chocogrenouilles collectors lorsque l'on était particulièrement chanceux. Basil se pince la lèvre avant d'hocher la tête, dans un sens puis dans l'autre. Nan j'l'ai pas, j'la veux bien. J'pourrais te l'échanger contre celle de Haka si tu veux. Il n'en avait qu'une, mais il savait qu'il en aurait d'autres. Alors bon. Ses yeux suivirent le concierge du regard jusque sa disparition, et il les ouvrit comme deux soucoupes en entendant Charlie lui confesser qu'elle le connaissait depuis toujours. Vraiment ? Est-ce qu'elle avait vécu à Poudlard toute sa vie ? Non, c'était stupide. Il avait du mal, parfois, à s'imaginer que le personnel de l'école pouvait avoir une vie en dehors du château.

- Tu rigoles ? J'crois pas hein. 

 

Basil avait entendu parler du bal de noël. En fait, c'était le sujet numéro un de pas mal d'élèves depuis que l'information avait fuitée, quelques jours plus tôt, d'un groupe de serdaigles qui sortaient de la bibliothèque. Rien qu'à l'idée de danser devant tout le monde, il avait rougit jusque la pointe des oreilles, et préférait ne même pas répondre à l'enthousiasme que montrait sa camarade pour un tel évènement. Il ne pouvait rien imaginer de plus humiliant que de se mettre à faire une telle chose volontairement. On se moquait suffisamment de lui comme ça pour qu'il n'en rajoute pas une couche. Il enviait Monsieur Beckett et Monsieur Milbourne de pouvoir prendre de telles initiatives sans craindre qu'on les bouscule ensuite dans les couloirs. Simplement parce que c'était deux adultes.

 

- C'est pas parce que des gens dansent ensemble qu'ils sortent. Faut faire d'autres choses tu sais.

 

Il n'avait certes pas une grande connaissance du sujet, mais il avait vu comme Sasha Shevchen avait bécoté Alison Carter à la sortie d'un cours. Charlie savait-elle que sa sœur sortait avec l'un des expatriés de la guerre ? Basil n'eut pas le temps de lui poser la question, car brusquement la sorcière tire son parchemin sous sa plume, et il est a un geste de recul. L'encrier se renverse sous leurs deux regards catastrophés, mais elle a un réflexe si rapide qu'il en devient particulièrement impressionnant. La table, elle, n'est guère impressionnée, nuancée d'un violet sombre en une longue tâche immense qui rivalise aisément avec celle qui macule son propre parchemin. Basil se pince les lèvres, ne peut pas s'empêcher d'échapper un genre de rire étouffé en regardant le désastre. 

Il guette à droite et à gauche avant de saisir sa propre baguette, et de la pointer vers le mobilier, décidé à aider sa camarade.

-

Basil parvient à bout de l'énorme tâche d'encre, non sans fierté. Il adresse un large sourire à Charlie avant de redresser à la main son encrier.

!

Basil Banks a lancé un sortilège !

Sortilège
Sortilège Détergent
Difficulté
Résultat D20
14
Interprétation
Réussite
XP gagnée
3

Basil parvient à bout de l'énorme tâche d'encre, non sans fierté. Il adresse un large sourire à Charlie avant de redresser à la main son encrier.

Autres résultats possibles

Basil parvient à nettoyer la tâche entière, si brillamment qu'on aperçoit qu'il y a dessiné quelque chose... un triton.
Animer de l'encre, ça lui vient presque naturellement à force, mais alors l'essuyer c'est une autre affaire. C'est à peine si les contours font minent de s'estomper, et Basil se pince les lèvres en lançant un regard d'excuse à Charlie.
Basil ne pensait même pas que c'était possible, mais l'encre semble s'étaler plus encore, gagnant cette fois le parchemin miraculeusement sauvé précédemment par le réflexe de Charlie. Horrifié, il se prépare déjà à perdre dans la seconde le seul semblant d'ami qu'il a pu se faire dans les trois dernières années.
Charlie Carter

Femme

14 ans

Sang-mêlé

Britannique

Maître du Pactole

Message publié le 02/12/2024 à 17:53

Causer de cartes à collectionner ramène Charlie en première ou deuxième année, quand ses camarades avaient des préoccupations bien plus douces que d'apprendre la magie noire ou espionner le vestiaire des filles. Souvent bousculée par la nouvelle mentalité des gens de sa classe depuis la fin de l'été, elle apprécie de retrouver des conversations simples, et promet à Basil qu'elle lui montrera ses cartes de Chocogrenouille au complet un jour. Une fois mon père m'a acheté tout le stock de chez Honeydukes pour essayer d'avoir celles qu'il me manquait ! On avait au moins cent ou deux cents grenouilles en chocolat dans le salon ! Elle rit, un mélange aigre-doux à l'estomac en repensant aux moments passés avec son Papa.

 

— Si j'te jure, c'est un ami d'mon père, ils étaient à Poudlard en même temps, mais pas d'la même année, explique la jeune sorcière en jetant un œil joyeux à la silhouette du concierge qui se promène entre les ranges d'étudiants. Pis Bart aussi du coup. Vous avez les mêmes initiales ; B.B. Elle hausse les épaules, contente en réalité de savoir que les deux hommes veillent un peu sur elle, comme Freya lui a expliqué. C'est une façon pour elle d'accepter moins difficilement la vie loin de l'aînée Carter, et de son père. 

 

— T'sais l'année dernière au bal de Noël, Ryan voulait danser avec moi, pis finalement à la fin, il voulait m'embrasser hein. Mais bon il avait mangé du tartare de dragon, il puait trop d'la gueule, j'suis partie en courant me cacher de l'autre côté de la salle ! C'était drôle après on essayait de l'éviter partout ! Charlie se marre encore, amusée par le souvenir qui lui a valu des fous-rires pendant plusieurs semaines. 

 

Quand la catastrophe surgit et qu'Horace tend l'oreille, la Serdaigle et le Gryffondor se lancent dans une course contre la montre pour nettoyer le parchemin puis la table. Admirative du talent de Basil, la rousse arrondit joyeusement sa bouche avant de cacher ses doigts sales sous la table et prétendre travailler en silence tandis que le concierge s'approche. Il les scrute en enchaînant des grimaces censées les dissuader d'être turbulents, mais repart aussitôt, incapable de les prendre sur le fait. En réalité, Charlie pouffe de rire intérieurement, et finit par tendre sa paume violette au garçon en face d'elle. Il m'en reste là ! Vite ! chuchote-t-elle avec empressement et amusement.

 

 

Basil Banks

Homme

14 ans

Sang-mêlé

Britannique

Avatar de Deb

Modération

Inconscient de Service

Message publié le 02/12/2024 à 20:13

Il a froncé le nez sans trop s'en rendre compte. Bart. C'est qui, Bart ? Pis ça lui vient. M'sieur Beckett. Lord Beckett, qu'il se plaisait à leur rappeler parfois en se donnant des airs faussement importants. Devaient être vachement proches de Charlie pour qu'elle l'appelle comme ça. Il arrive pas à s'imaginer un monde où il appelerait le bibliothécaire Bart, ou n'importe quel professeur par juste son prénom. Ça doit quand même faire un peu bizarre. Quant à la mention du bal de noël de l'année précédente, ça lui fait juste afficher un genre de sourire un peu crispé. Aussi amusant que ce soit d'imaginer Ryan Hedgecombe se faire repousser par les filles à cause de son haleine de tartare de dragon, ça reste un moment dont il ne garde pas le meilleur des souvenirs.

 

Voyez, Basil Banks n'avait pas pu assister au bal de noël, car il avait passé toute la soirée enfermé à double tour dans un placard à balai du quatrième étage.

 

- Few, c'était moins une, il chuchote une fois le concierge reparti.

Les yeux de Basil se posent alors sur la paume teintée de Charlie et il étouffe un rire derrière la sienne. Il jette un œil à Monsieur Milbourne, qui s'est affaissé plus loin pour répondre aux interrogations de plusieurs étudiants de sixième année, avant de braquer sa baguette sur Charlie.

- Bouge pas hein.

C'était un sort qu'il n'avait jamais testé que sur lui-même, et sans grand succès, mais il avait peut-être un peu envie d'impressionner sa camarade. Alors avec application, il prononça la formule, la voix basse et les yeux braqués sur sa cible.

 

- Encaustum Corpus !

La paume reste désespérément violette, et Basil en devient rouge jusqu'au bout des oreilles.

- Zut. Ça marche d'habitude, il murmure avant de chercher un mouchoir dans la poche de son uniforme. Tiens, essuies là à la main si tu veux.

Absurde héritage de la bonne éducation de sa mère : toujours avoir sur soi de quoi nettoyer de potentielles bêtises. Basil se pince les lèvres avant d'affaisser le regard sur son parchemin, honteux de son échec.

Basil Banks a lancé un sortilège !

Sortilège
Enchantement de l'Encre Divine
Difficulté
Résultat D20
5
Interprétation
Réussite
XP gagnée
3
L'immense tâche, semblable à une marque de naissance, gesticule absurdement sans prendre de forme réelle, et bringuebale d'un bord à l'autre de la main de Charlie avant de se planquer quelque part au sommet de son pouce, comme encrée sous son ongle. 

- Bon bah voilà t'as l'pouce violet maintenant, il se contente de dire en haussant les épaules, sa baguette de nouveau rangée dans les replis de sa robe. 

Le concierge n'allait pas s'insurger de ça, si ? D'ailleurs il n'était même pas sûr que Monsieur Milbourne ait grand chose à faire d'une tâche d'encre, de manière générale.

Autres résultats possibles

L'immense tâche, semblable à une marque de naissance, prend soudainement la forme d'aigle élégant, qui vient se glisser sur le dos de la main de Charlie. Un clin d'œil à sa maison, bien sûr. L'animal semble prendre son envol sur le bras de la jeune fille, dans des allers et retours vertigineux qui le voit faire quelques figures vraiment impressionnantes, avant de simplement reprendre place au creux de la paume de Charlie. Basil, pas peu fière, se contente de lui tendre un mouchoir qu'il garde toujours à sa poche - un héritage de la bonne éducation de sa mère.

- Tiens, t'as qu'à l'essuyer à la main, il se contente de dire en tirant la langue, sa baguette de nouveau rangée dans les replis de sa robe.

La paume reste désespérément violette, et Basil en devient rouge jusqu'au bout des oreilles.

- Zut. Ça marche d'habitude, il murmure avant de chercher un mouchoir dans la poche de son uniforme. Tiens, essuies là à la main si tu veux.

Absurde héritage de la bonne éducation de sa mère : toujours avoir sur soi de quoi nettoyer de potentielles bêtises. Basil se pince les lèvres avant d'affaisser le regard sur son parchemin, honteux de son échec.

La tâche s'agrandie mystérieusement, pour se répandre non seulement sur le dos de la main de Charlie, mais aussi le long de son poignet, et jusque son coude, trempant sa chemise au passage. Basil se pince les lèvres avec des yeux ouverts comme deux billes tandis que le concierge semble se redresser pour leur accorder de nouveau toute son attention. Un hoquet de stupeur semble lui avoir échappé à son insu tandis qu'il en laissait tomber sa baguette sur la table. Des rires voisins pulsaient à ses oreilles.

- Mais qu'est-ce qui se passe là-bas. Les enfants, les enfants, c'est un instant d'étude et de calme, on arrête de rire, merci. Monsieur Banks, Ch... Miss Carter !

Dans de grandes enjambées il approchait tandis que Basil observait la tâche prendre davantage d'ampleur encore, rendant Charlie intégralement violette sous ses yeux à la fois fascinés et horrifiés.
Charlie Carter

Femme

14 ans

Sang-mêlé

Britannique

Maître du Pactole

Message publié le 08/12/2024 à 21:43

— C'est pas grave Basil Banks, murmure encore Charlie avec toute la bienveillance du monde, et un petit sourire offert au Gryffondor en hésitant à prendre son mouchoir. Est-ce qu'il s'est déjà mouché dedans ? La sorcière fronce son nez, inspectant discrètement le carré de papier convenablement plié et pas trop froissé. Elle décide de le saisir du bout des doigts en remarquant les oreilles écarlates de Basil. Merci ! Un silence s'étire entre eux pendant que Charlie nettoie l'encre qui s'étale plus qu'elle ne disparaît. Bientôt, le mouchoir termine en boule colorée sur un coin de table. Heureusement que c'est ma couleur préférée, déclare-t-elle d'un haussement d'épaules en montrant sa paume toujours violette à l'élève en face d'elle.

 

— Il en reste sur ton parchemin. Ajoute finalement Charlie en désignant la feuille imbibée d'encre bleue de son voisin, dans laquelle il menace de plonger sa manche à tout moment. Après un coup d’œil jeté au concierge affairé avec les sixièmes années, elle prépare sa baguette et s'humidifie les lèvres. J'vais essayer, comme ça, si j'y arrive, t'auras un parchemin propre, et si je rate, tu pourras dire que j'suis aussi nulle que toi, d'accord ? Ses prunelles brillent d'un éclat de génie. La benjamine Carter est conciliante, et aime rendre leur sourire aux gens qui l'entourent. Elle se concentre, vise les tâches et s'applique à prononcer correctement. 

 

— Récurvite ! La flaque d'encre bleue s'évanouit à moitié, provoquant quand même une exclamation de joie chez Charlie qui célèbre sa demi-victoire en dansant sur sa chaise quelques secondes avant de se racler la gorge et baisser sa tête vers son parchemin tandis qu'Horace revient. Chut, chuchote-t-elle pour prévenir Basil, alors qu'un sourire immense borde ses lèvres et qu'elle tapote le bout de son pied sous la table où sa main violette demeure cachée. 

 

Amusée, la jeune fille peine à se concentrer. Les minutes s'écoulent, longues, silencieuses, pleines de regards malicieux lancés au Gryffondor. 

 

Alors qu'enfin le brouhaha envahit la pièce et lève l'étude, Charlie range ses affaires, une autre question en tête. Tu fais des photos non ? Tu peux m'en montrer ?

Charlie Carter a lancé un sortilège !

Sortilège
Sortilège de Récurage
Difficulté
Résultat D20
19
Interprétation
Réussite
XP gagnée
3

— Récurvite ! La flaque d'encre bleue s'évanouit à moitié, provoquant quand même une exclamation de joie chez Charlie qui célèbre sa demi-victoire en dansant sur sa chaise quelques secondes avant de se racler la gorge et baisser sa tête vers son parchemin tandis qu'Horace revient. Chut, chuchote-t-elle pour prévenir Basil, alors qu'un sourire immense borde ses lèvres et qu'elle tapote le bout de son pied sous la table où sa main violette demeure cachée. 

 

Amusée, la jeune fille peine à se concentrer. Les minutes s'écoulent, longues, silencieuses, pleines de regards malicieux lancés au Gryffondor. 

 

Alors qu'enfin le brouhaha envahit la pièce et lève l'étude, Charlie range ses affaires, une autre question en tête. Tu fais des photos non ? Tu peux m'en montrer ?

Autres résultats possibles

— Récurvite ! La flaque d'encre bleue s'évanouit aussitôt, provoquant une exclamation de joie chez Charlie qui célèbre sa victoire en dansant sur sa chaise quelques secondes avant de se racler la gorge et baisser sa tête vers son parchemin quand Horace revient. Chut, chuchote-t-elle pour prévenir Basil, alors même qu'un sourire immense borde ses lèvres et qu'elle tapote le bout de son pied sous la table où sa main violette demeure cachée. 

 

Amusée, la jeune fille peine à se concentrer. Les minutes s'écoulent, longues, silencieuses, pleines de regards malicieux lancés au Gryffondor. 

 

Alors qu'enfin le brouhaha envahit la pièce et lève l'étude, Charlie range ses affaires, une autre question en tête. Tu fais des photos non ? Tu peux m'en montrer ?

— Récurvite ! La flaque d'encre bleue reste en place, provoquant un gros soupir chez Charlie qui gonfle ses joues quelques secondes avant de se racler la gorge et baisser sa tête vers son parchemin tandis qu'Horace revient. Chut, chuchote-t-elle pour prévenir Basil, alors qu'un petit sourire borde ses lèvres et qu'elle tapote le bout de son pied sous la table où sa main violette demeure cachée. 

 

Distraite, la jeune fille peine à se concentrer. Les minutes s'écoulent, longues, silencieuses, pleines de regards malicieux lancés au Gryffondor. 

 

Alors qu'enfin le brouhaha envahit la pièce et lève l'étude, Charlie range ses affaires, une autre question en tête. Tu fais des photos non ? Tu peux m'en montrer ?

— Récurvite ! La flaque d'encre bleue éclabousse Basil et Charlie provoquant une exclamation de surprise chez eux, avant qu'elle ne se racle la gorge et baisse sa tête vers son parchemin tandis qu'Horace revient. Chut, chuchote-t-elle pour prévenir Basil, alors qu'un petit sourire borde ses lèvres et qu'elle tapote le bout de son pied sous la table où sa main violette demeure cachée. 

 

Distraite, couverte de tâches bleues, la jeune fille peine à se concentrer. Les minutes s'écoulent, longues, silencieuses, pleines de regards malicieux lancés au Gryffondor. 

 

Alors qu'enfin le brouhaha envahit la pièce et lève l'étude, Charlie range ses affaires, une autre question en tête. Tu fais des photos non ? Tu peux m'en montrer ?

Basil Banks

Homme

14 ans

Sang-mêlé

Britannique

Avatar de Deb

Modération

Inconscient de Service

Message publié le 16/12/2024 à 19:47

Le violet est la couleur préférée de Charlie Carter. Allez savoir pourquoi, l'information se range dans le crâne du jeune Banks, dont le sourire s'étire en creusant une fossette sur sa joue. Il se redresse brusquement lorsqu'elle le prévient qu'il reste de l'encre sur son parchemin, et la laisse œuvrer en silence, guettant les alentours de quelques brèves œillades.

 

- Bien joué ! Il la félicite à voix basse, les oreilles rouges de réaliser que ça fait de lui le seul des deux à avoir échoué.

 

Au moins elle ne s'est pas moqué de lui. Conforté dans sa première impression de Charlie, Basil a bien du mal à se concentrer pour le reste de l'étude, la jeune fille continuant de lui offrir de larges sourires par-dessus leurs deux manuels. Autant dire que les parchemins ne se remplissent guère. À la levée de l'heure de travail, Basil se lève avec l'ensemble de ses camarades, rangeant sans grande méthode ses affaires au fond de sa sacoche de cuir. La question de la sorcière le fait ouvrir des yeux ronds, et il acquiesce avec timidité.

 

- Si tu veux, Charlie Carter.

 

Amusé par sa simple initiative de l'imiter dans sa façon de prononcer son nom au complet, il pouffe bêtement avant de l'entrainer à sa suite dans les couloirs. Oubliés les groupes d'élèves qui pourraient à tout instant briser leur bulle de complicité, et le prendre à partie dans l'un de leurs stupides jeux consistant globalement à Rob a Bank. Sa main s'est liée à celle de Charlie comme par réflexe pour mieux se mettre à courir sans raison aucune. Ils n'étaient pourtant poursuivie d'aucune menace, ni d'aucune obligation scolaire.

 

Le second étage est vite atteint, et avec lui le laboratoire de photo, devant lequel il s'arrête net. Un index posé sur ses lèvres, il pousse la porte avant de se mettre à chuchoter.

 

- Faut pas faire trop de bruit, sinon ça peut altérer les bains ok ? Les photos sortiraient à moitié effacées.

La pièce n'était guère spacieuse. Elle était même plutôt étroite, ses parois envahis de plans de travail sur lesquels s'enfonçaient des bacs larges et peu profonds. Tous étaient emplies de liquides de couleur et d'aspect différents, qui semblaient pour certains mijoter, pour d'autres ne pas bouger du tout. Obscur, l'endroit n'était éclairé que par une simple lanterne rougeâtre suspendue au plafond. Aux murs étaient accrochés de nombreux fils sur lesquels étaient pendues des photographies. Certaines n'avaient pas finies d'être développées. Celles qui l'étaient étaient majoritairement des portraits des élèves expatriés de Russie. Plus occasionnels étaient les paysages pris dans le parc de Poudlard, et pour certains aux alentours de Pré-Au-Lard, et quelques rares clichés représentaient des créatures que Basil y avait rencontré. Un botruc dans le creux d'un énorme chêne. Un écureuil volant qui saute du toit de Zonko pour venir se percher au sommet d'un platane. Toutes les photographies sont en mouvement, ou presque.

- On est que quatre à utiliser l'endroit tu vois. Mais les autres sont tous plus âgés. Ça par exemple c'est une photo d'Amaya. Et ça c'est à Victor.

Les autres sont de lui, Gregory ne laissant jamais aucun cliché trainer dès lors qu'il était développé. Basil envahissait largement l'espace, et pour deux raisons : d'abord il prenait davantage de photographies que les trois autres réunis, mais surtout il avait peur de les emmener dehors et de se les faire détruire par des élèves mal intentionnés. Ça n'aurait rien eu de nouveau, voyez. Agité, Basil passe d'un bac à l'autre pour vérifier l'avancement du développement, s'arrête au devant d'une étagère accrochée au mur pour extirper une photographie parmi toute une pile qui siège là.

- Celle-là c'est ma préférée. C'était l'année dernière.

C'est Poudlard, vu de derrière le lac. Plusieurs chouettes semblent quitter la volière à tire-d'ailes, tandis que dans le parc on voit plusieurs élèves en pleine bataille de boules de neige.

Charlie Carter

Femme

14 ans

Sang-mêlé

Britannique

Maître du Pactole

Message publié le 06/01/2025 à 12:01

— Au revoir Horace, pense à bien te laver les dents, le sourire c'est important ! s'exclame-t-elle en secouant ses tâches de rousseur d'un éclat de rire, sa main déjà dans celle de Basil. Lorsqu'elle est arrivée en première année à Poudlard, Charlie avait entendu Alison imiter le concierge et ses conseils d'hygiène balancés aux plus jeunes entre deux couloirs et s'était aussitôt prise au jeu d'en promulguer à son tour pour lui rendre la pareille.

 

Très vite, son camarade Gryffondor accélère le pas, et l’apprentie sorcière le suit sans réfléchir, amusée par la course qui libère un peu son énergie restée ligotée pendant tout le temps qu'ils ont passé à l'étude. Leurs phalanges blanchissent les unes contre les autres jusqu'à la porte du laboratoire de photo. Charlie lâche la main de Basil et écoute la consigne, un doigt sur ses lèvres rieuses à son tour, en miroir au geste du blond cendré. Ok promis, chuchote-t-elle en abandonnant son sac sur le sol à peine le seuil franchi et la porte refermée derrière eux. 

 

— Woh ! souffle immédiatement Charlie, impressionnée par la pénombre rouge qui donne une ambiance inédite au laboratoire. Ses pupilles se dilatent, sa chevelure devient foncée et ses tâches de rousseur semblent disparaître, absorbées derrière l'onde chaude de la lanterne ensorcelée. À côté de Basil, elle parcourt d'un regard curieux les bacs, puis lève la tête et dévore les images animées suspendues aux fils. Son attention retourne vers le troisième année et ses explications que Charlie écoute attentivement, les bras dans le dos.

 

Elle l'observe passer en revue les bacs, admirative de le voir si passionné, comme absorbé par son sujet. Charlie s'approche derrière Basil et fixe le paysage enneigé qu'il lui présente. J'me rappelle du weekend où les profs étaient venus jouer à la bataille de neige avec nous, à la fin ils prenaient même leurs baguettes pour lancer des sortilèges et j'avais pris une boule qui m'avait donné les cheveux bleus ! -oh pardon ! se reprend-elle aussitôt en baissant d'un ton, les mains contre sa bouche. C'est une très jolie photo ! ajoute finalement la pré-adolescente, sincèrement enthousiaste. Elle jette un œil à Basil qui scrute encore sa photographie, et décide spontanément d'embrasser sa joue. 

 

— Merci Basil Banks de m'avoir montré ton endroit secret, murmure alors Charlie avec douceur avant de s'éloigner et poursuivre sa découverte des clichés, soudain émerveillée de remarquer des créatures parmi les portraits d'étudiants réfugiés. Un jour on a trouvé un botruc blessé chez moi quand j'étais petite. On l'a soigné, j'me souviens qu'il se cachait dans mes cheveux. Il est trop mignon, celui que t'as là !

 

Elle oublie de chuchoter, remet ses mains sur ses lèvres et retient un rire idiot. Pardon encore ! Décidément, Charlie n'est pas la meilleure pour appliquer une consigne aussi simple que se taire. D'ailleurs, elle continue en regardant l'écureuil qui remue son nez.

 

— Tu pourrais photographier Lord Ribbit si tu veux. C'est mon craa-paud. Alison avait déjà une chouette, alors moi j'ai pris un crapaud. Ça te dégoûte toi ?

Basil Banks

Homme

14 ans

Sang-mêlé

Britannique

Avatar de Deb

Modération

Inconscient de Service

Message publié le 21/01/2025 à 18:08

Ce message fait l'objet d'un avertissement de contenu :

Évocation de violence envers un animal

Où Basil s'était tenu en spectateur, Charlie avait été actrice principale. Rien de bien surprenant. Naturellement avenante, souriante et sûre d'elle, Charlie devait faire partie de ces enfants avec lesquels on a envie de jouer. Pas comme lui, donc, à sortir la mauvaise phrase au mauvais moment. Alors, quand l'adolescente se penche pour l'embrasser sur la joue, une rougeur vive colore sa peau jusque la pointe de ses oreilles, et Basil sent son estomac se nouer. Est-ce que c'est un piège ? Est-ce qu'une bande de Gryffondor va débarquer pour lui hurler que c'est pour de faux et qu'il a été bien bête d'imaginer que tout ça était vrai, ruinant l'intégralité des photos de la pièce dans laquelle il ne faisait normalement entrer personne ?

 

Aussi bien terrifié à cette idée qu'à celle de remettre en cause la présence même de Charlie à ses côtés, Basil inspire profondément et retient son souffle. Une, deux, trois secondes. Expire sans bruit dans l'obscurité. Charlie a l'air sincère. Il ne la connait pas bien, mais il sait que c'est une fille gentille. Pas du genre à faire ce genre de farce avec d'autres juste pour l'ennuyer. N'est-ce pas ? Il secoue la tête de gauche à droite pour indiquer que non, ça ne le dégoûte pas, un crapaud. Ce n'est pas son animal préféré, mais il les trouve amusant, avec leur posture constamment agenouillée, et leurs coassements profonds.

 

Il se permet un sourire avant de répondre, son enthousiasme grignoté par le doute qui continue malgré tout de lui travailler les méninges.

 

- C'est cool comme nom, Lord Ribbit. Moi j'ai une gerbille. Mais je l'ai laissé chez moi. Elle se plait pas au château.

 

Ou plutôt, il avait bien trop peur qu'il lui arrive quelque chose, comme ce qui était arrivé à la première.

- J'l'ai appelé Crevette, il confie dans un souffle. C'est elle là, il annonce en feuilletant les photos pour en extirper une, presque tout en dessous.

Crevette était minuscule, comme une crevette. Ce n'était cependant pas la raison pour laquelle il l'avait appelé ainsi. Le nom faisait écho à un rêve qu'il faisait régulièrement, où il se voyait au bort d'une falaise. C'était celui d'une chouette qui s'agitait sous une pluie battante, et aux yeux étrangement semblables à ceux de sa gerbille. La personne qui était avec lui dans son rêve, appelait la chouette Crevette. Alors Basil n'avait pas hésité un instant lorsqu'il avait rencontré sa seconde gerbille. La première, paix à son âme, n'avait vécu que deux mois avant d'être noyée dans les toilettes du septième étage.

- Si tu veux on peut faire ça maintenant. Il est où Lord Ribbit ?

Charlie Carter

Femme

14 ans

Sang-mêlé

Britannique

Maître du Pactole

Message publié le 27/01/2025 à 12:21

Curieuse de nature, Charlie tend son nez vers la photo de Crevette, ses deux mains sagement liées dans le dos, ses doigts qui tripotent la quantité astronomique de bracelets qu'elle porte autour du poignet. Crevette, aaanhw, elle a l'air toute minus et toute douce ! s'exclame la rousse en imaginant tenir la gerbille au creux de sa paume et la caresser délicatement jusqu'à ce qu'elle arrête de trembler. Elle doit trop te manquer, c'est où chez toi ? Moi j'habite au-dessus du magasin Carter à Pré-Au-Lard, t'as sûrement déjà vu, avec deux balais croisés en panneau. Ses index reproduisent une croix pour imiter l'enseigne OCQ, puis Charlie donne une grattouille affectueuse au menton du rongeur en chatouillant le papier. Elle est p't'être un peu timide, faudrait l'habituer, déclare-t-elle simplement avant que ses yeux ne quittent la photographie et rayonnent sur le Gryffondor. 

 

— Il est dans ma tour, dans son terrarium, on peut aller l'chercher si tu veux, il s'ra content de sortir ! L'enthousiasme de la jeune fille trahit sa joie à l'idée d'avoir un joli cliché du batracien. Elle laisse à Basil le temps d'ajuster quelques détails au-dessus des bacs, et reprends son sac à l'épaule en quittant la chambre noire. Viens, propose-t-elle en lui tendant sa main comme il l'avait fait tout à l'heure, sa tête penchée de côté, son sourire extatique.

 

La course reprend de plus belle vers l'aile ouest du château. Les cheveux de Charlie ondulent derrière elle, soulevés par la vitesse. Ils croisent le chemin d'étudiants intrigués ou amusés de les voir fuir des ennemis invisibles. La benjamine Carter se marre, essoufflée mais grimpant quand même les marches d'escalier deux à deux, ses joues chaudes et son regard complice en direction de Basil. Encore un étage !- HÉ BASILIC, Oh Basilic ! T'as une p'tite copine Basilic ?! L'irruption d'un groupe de Serpentard appuyés aux balustrades de gauche détourne à peine l'attention de la rousse qui entraîne son nouvel ami vers le prochain escalier.

 

— ON N'A PAS L'TEEEEMPS ! Crie-t-elle aux troisièmes année sans leur prêter plus d'intérêt alors qu'elle et Basil atteignent déjà presque le quatrième étage et bientôt la porte en bois sertie d'un aigle doré.

 

Non loin, le vitrail d'une femme élégante projette des lumières colorées au sol et chantonne une douce mélodie. C'est Fiona Glenmoril, la Sorcière aux Harpies. Elle a aidé pour empêcher un groupe de Harpies à manger les enfants de la vallée de Glenmoril, tu savais ? Reste ici moi j'vais chercher Lord Ribbit et j'reviens. Fin, j'espère que j'vais penser à revenir, car des fois- elle tourne son doigt devant sa tempe en dodelinant, j'suis un peu dans la lune, j'oublie c'que j'dois faire ! Attends-moi hein Basil Banks ! Insiste Charlie, en reculant, puis en se stoppant net. 

 

— Oh ! Elle retire un bracelet composé de perles rouge, orange, et argent de son poignet et le passe à celui du photographe. Tiens, comme ça t'oubliera pas toi au moins, assure la jeune Carter en souriant avant de disparaître pendant plus de dix minutes. 

 

Lorsqu'elle revient, c'est avec un crapaud entre les mains. 

Basil Banks

Homme

14 ans

Sang-mêlé

Britannique

Avatar de Deb

Modération

Inconscient de Service

Message publié le 28/01/2025 à 19:19

Basil sourit, un peu gêné, en la voyant s’extasier sur sa gerbille comme si c’était la créature la plus précieuse du monde. Il ne sait pas trop comment réagir à ce genre d’enthousiasme… alors il ne réagit pas vraiment, se contentant d’hocher la tête en guise d’acquiescement.
 

- Ouais… elle me manque un peu. Mais bon, elle est mieux chez moi, c’est plus calme. Il esquisse un sourire bref, et quand Charlie lui demande où il vit, il hésite une seconde avant de répondre, un peu surpris qu’elle s’intéresse à ce genre de détails. Birmingham. Un appart avec ma mère. Rien d’incroyable.
 

Il observe distraitement les deux doigts de la jeune fille former une croix en l’air pour imiter l’enseigne de son magasin. Il l’a déjà vue, évidemment. Tout le monde connaît Carter Quidditch. Mais il n’avait jamais vraiment pensé que quelqu’un pouvait vivre juste au-dessus. Comme si les gens qui travaillaient à Pré-au-Lard disparaissaient une fois les boutiques fermées.
 

- J’vois. Ça doit être cool d’habiter là-bas.

Il garde la photo de Crevette dans sa main un instant de plus, puis la range dans sa sacoche en la lissant doucement du bout des doigts. Comme si Charlie l’avait rendue un peu plus importante en la regardant. Puis, tout s’accélère. Elle lui attrape la main et l’entraîne, et il suit sans réfléchir, presque malgré lui. Il faut croire que c’est une habitude avec elle. Ils courent à travers les couloirs, filant entre les étudiants interloqués. Basil sent son cœur tambouriner dans sa poitrine, mais ce n’est pas désagréable. Il n’a pas souvent ce genre de moment, où il oublie de penser.
 

Jusqu’à ce qu’un groupe de Serpentards décide de ruiner l’instant. Ses doigts se crispent légèrement autour de la main de Charlie, comme un vieux réflexe de défense. Il sent déjà la moquerie monter, prête à s’abattre sur lui. Il sait qu’il devrait baisser la tête et accélérer. Mais Charlie réagit avant lui. Elle hurle ça sans même ralentir, sans leur accorder plus d’une seconde d’attention. Comme si leurs paroles n’avaient aucun poids. Comme si c’étaient juste des bruits de fond. C’est peut-être ça, le plus impressionnant.

Basil cligne des yeux, presque déconcerté, avant de laisser échapper un rire bref et nerveux en continuant de courir. Les Serpentards n’existent plus. Juste Charlie, son énergie inépuisable, et les escaliers qui se déroulent devant eux. Arrivés au quatrième étage, il reprend son souffle en se penchant légèrement en avant, les mains sur les genoux. Il redresse la tête en écoutant l’explication sur Fiona Glenmoril, fasciné malgré lui. Il ne connaissait pas l’histoire. Il aime bien cette impression que Charlie sait des choses qu’il ignore.
 

- Sérieux ?! Un regard vers le vitrail, puis vers Charlie qui recule. Ouais, ouais. Il hausse les épaules, un sourire en coin. J’vais pas m’envoler.


Sauf que Charlie s’arrête net et lui tend un bracelet. Il reste con. Juste planté là, le regard fixé sur les perles rouge, orange et argent qu’elle enroule autour de son poignet. Il ouvre la bouche, la referme, complètement pris de court. C’est rien, un simple bracelet. Mais pas pour lui. Elle disparaît avant même qu’il ait le temps de répondre. Basil baisse lentement le regard vers son poignet. Son pouce effleure les perles, et il serre la main, comme pour s’assurer qu’elles sont bien là. Il ne sait pas quoi en penser. Il ne sait même pas si c’est normal. Mais il sait qu’il ne va pas l’enlever.

Dix minutes plus tard...





Pile ou un :

Basil est toujours là, mais plus aussi sûr de lui qu’avant. Il garde la tête basse, le regard un peu fuyant, et ses doigts tripotent nerveusement la lanière de sa sacoche. Son poignet est nu. Les Serpentards étaient revenus. Pas les mêmes, mais ça ne changeait rien. D’abord, ils s’étaient juste moqués. De lui, du fait qu’il attendait « sa dulcinée » comme un idiot. Qu’il avait l’air stupide avec son bracelet. Ils avaient ri, ils l’avaient cerné, et avant même qu’il ne trouve quoi répondre, on le lui avait arraché. Il avait essayé de le récupérer. Vraiment. Il avait tendu la main, il avait même dit "Rendez-le" d’une voix qui se voulait ferme. Mais ils avaient juste rigolé, lancé le bracelet entre eux comme une balle, et avant qu’il ne puisse attraper quoi que ce soit, il avait disparu dans une poche. Et qu’est-ce qu’il pouvait faire, hein ?


Rien. Comme toujours.


Alors il avait baissé les yeux. Il avait laissé tomber. Maintenant, il est là. Les mains vides. Et quand Charlie revient, rayonnante, Lord Ribbit entre ses doigts, Basil colle aussitôt un sourire sur son visage. Un truc faux, pas aussi large qu’avant. Mais il fait semblant. Il fait toujours semblant.
 

- J’dois avouer qu’il a la tête d’un Lord.
 

Il ne regarde pas son poignet vide. Il ne dit rien du tout sur ce qui vient d’arriver. Parce qu’il refuse de ruiner ce moment. Parce qu’elle ne comprendrait pas pourquoi il n’a rien fait. Parce qu’au fond… il ne comprend pas lui-même. Il évite son regard, désigne le crapaud avec un sourire forcé.


- On va faire un chef-d’œuvre, Lord Ribbit.
 

Pourvu qu’elle ne remarque rien.

Face ou deux : 

Charlie réapparaît, radieuse, un crapaud dans les mains. Basil reste silencieux une seconde, puis lève un sourcil.


- J’dois avouer qu’il a la tête d’un Lord.
 

Petit sourire. Il tape du bout de l’index sur son bracelet, puis pointe le batracien.
 

- On va faire un chef-d’œuvre, Lord Ribbit.

Maître du Jeu

Message publié le 28/01/2025 à 19:19

Résultats des différents lancés de dés :

Dés à 2 faces :

  • 2
Charlie Carter

Femme

14 ans

Sang-mêlé

Britannique

Maître du Pactole

Message publié le 31/01/2025 à 12:01

— ribbit- il te dit bonjour, assure la jeune Carter en soulevant légèrement son crapaud vers Basil. Ribbit ! Il a jamais vu de Mekapteur, il est un peu anxieux, c'est normal ! ajoute-t-elle avant de reprendre le batracien au creux de son coude en lui donnant des caresses entre les deux yeux. Son index violet tourne sur un anneau décoloré de peau épaisse située au-dessus de sa tête tandis qu'elle explique avec fierté l'origine du nom de l'animal. Tu vois là c'est sa couronne, pile au bon endroit, c'est un vrai Lord ! Ribbit ! confirme-t-il d'un clignement de paupières. J'ai une idée pour la photo, j'vais te montrer. Toujours en possession de son sac de classe, la sorcière fait signe au Gryffondor de la suivre alors qu'elle emprunte la coursive intérieur de l'immense aile ouest du chateau.

 

En chemin, elle dépose précautionneusement le crapaud au sommet de son crâne. Regarde c'qu'il aime bien, comme ça, il est à sa place de Roi ! déclare Charlie qui essaye de rester stable, arborant soudain une démarche étrange, le menton droit et le torse bombé, un sourire amusé aux lèvres. Lord Ribbit en promenade avec sa cour ! rit-elle encore en guidant Basil à travers un couloir ne semblant mener nulle part d'important. Ribbit !

 

— Oui, c'est bientôt là, c'est mon endroit préféré de la Tour. Leurs ombres se colorent derrière les vitraux qui filtrent la lumière automnale. Le sol semble moins bien entretenu ici, comme si l'endroit était oublié. Au détour d'une ancienne fresque représentant un paysage de prairie écossaise, la Serdaigle s'arrête et ouvre les bras. Tadam ! Ribbit ! Ses prunelles désignent quelques marches en pierres taillées de motifs floraux menant à une alcôve ronde, ornée de vieilles structures en fer forgées où se sont installées des plantes et mousses d'intérieur. Deux ou trois grimoires sont empilés sur un muret, à côté de plusieurs parchemins roulés et d'une coupe poussiéreuse. Le silence règne, loin des cohues de fin d'après-midi à l'école. C'est des brouillons d'arithmancie de 1876 ! J'les laisse là, j'pense que des élèves de cette époque venaient travailler ici. Moi aussi j'aime bien venir ici pour être tranquille des fois. Un jour l'année dernière j'ai même discuté avec le fantôme d'Helena Serdaigle, avoue-t-elle en libérant le batracien sur la pile de grimoires avant de sortir un petit flacon et un mouchoir en papier de son sac.

 

— J't'ai pris de l'essence de Murlap à la salle de bain commune pour ton arcade. Sans demander à Basil, elle imprègne le mouchoir de liquide jaunâtre puis s'approche afin de tamponner doucement sa blessure au-dessus de l’œil.  J't'ai aussi pris ma carte de Mirabella Plun-quelquechose, c'est pour ça qu'j'ai pris du temps, ajoute la rousse en souriant au garçon, heureuse d'avoir fait plus ample connaissance avec quelqu'un comme lui aujourd'hui. Ribbit !- oh, je crois qu'il s'impatiente maintenant. On fait comment alors, Monsieur le photographe du Roi ?

 

 

Accueil Poudlard Le Château Low profile