Homme
27 ans
Sang-mêlé
Britannique

Administration






Identité
-
- Diplômé•e
- Surnoms : Les'
- Nationalité : Britannique
Capacités & Statuts
Groupes




Message publié le 07/02/2025 à 10:40
Lesley observe les fléreurs se dégourdir les pattes après être restés adorables durant son cours. Le dernier élève venait de quitter l’enclos, et avec lui, l’agitation du cours. Il reste un instant immobile, les mains appuyées sur la barrière, laissant échapper un soupir qu’il ne s’était pas permis devant ses élèves. Ils sont bien mignons, mais particulièrement épuisants. Il aurait largement préféré qu'ils s'investissent en posant des questions sur le cours plutôt qu'en discutant entre-eux des bruits de couloirs. Ça avait valu quelques minutes de remontage de bretelles qu'il aurait préféré éviter.
Le ciel d’un gris profond pesait sur le parc de Poudlard, étouffant les bruits habituels du château. Le vent portait un air froid, mordant, mais vivifiant. Il relève le col de sa veste jaune, sentant l’humidité s’accrocher à ses joues. Il savait que la pluie n’était pas loin, mais il n’était pas pressé de regagner les murs de pierre. La faim l’y mènerait peut-être.
Les fléreurs, habitués à son silence, s’étaient étirés avant de somnoler, leurs grandes oreilles frémissant au moindre bruissement des feuilles mortes. Il sourit en les observant. Leur présence était un ancrage, un rappel qu’il était à sa place ici. Il n’en avait jamais réellement douté à vrai dire. Il avait eu une boule au creux de l’estomac durant les premiers jours, mais ça s’était dissipé. Il repense aux longues soirées passées à préparer ses cours, à parcourir la réserve de la bibliothèque, à échanger avec ses collègues. Il voulait faire plus que simplement enseigner. Il voulait laisser une trace, transmettre quelque chose qui resterait en eux bien après leur passage à Poudlard, notamment avec le WAC. Mais certains jours, le poids de cette ambition lui semblait écrasant, peut-être n’était-ce qu’une question d’adaptation ?
Il passe une main dans ses cheveux, fixant l’orée de la Forêt Interdite. Cet endroit avait toujours eu un effet apaisant sur lui. Loin de l’agitation des couloirs, loin des attentes implicites. Juste la nature et lui. Ce n’était pas pour rien qu’il avait choisi les créatures magiques.
Le vent se lève le faisant frissonner juste un peu, mais pas assez pour qu’il se décide à rentrer. Pour l’instant, simplement laisser sa tête se vider et se remplir d’énergie avant de la dépenser ailleurs à nouveau. Ce sera son automatisme désormais, son rituel de fin de journée.