Harry Potter RPG
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L’Art du Combat Transmuté [Cours] Salle de classe de Métamorphose, samedi 03 février 2125

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Accueil Poudlard Le Château Salles de Cours L’Art du Combat Transmuté [Cours]
Ferguson Decker

Homme

16 ans

Sang-mêlé

Britannique

Avatar de Deb

Modération

Inconscient de Service

Message publié le 17/02/2025 à 11:16

Au regard noir de Ryder, Gus se contente d'hausser les sourcils en toute innocence. Innocence balafrée par la lueur de défi qui se tient vissée dans le fond du regard. La réputation de Carter la précède, mais il s'était pas imaginé que Spike serait passé dessus avant lui. Même qu'il peut pas s'empêcher de rester comme un chien qu'attendrait son os, en vain. Il est où l'répondant hein ? Pis finalement alors que cette tête de con de Spike se tire, et qu'elle lui tourne délibérément le dos, il l'entend. Ça lui tire un sourire qui lui fend la gueule d'un bout à l'autre. Se détournant, il se tape un coup de coude énervé de Sam, qui jette sur lui un regard pas du tout impressionné.

- Quoi ?
- Débile.

Pour toute réponse, il la chope par les épaules pour la secouer un peu, et elle se défroisse presque instantanément. Ça dure qu'une micro-seconde, parce que Sam elle aime bien montrer qu'elle fait la gueule même quand elle fait plus la gueule. Son nez se froisse de nouveau et elle le repousse.

- Dégage.

La seconde suivante voit le grand Pope entrer en scène, sa première réplique directement dirigé vers un Gus qu'affiche sa moue la plus déçue alors que les camarades se marrent à côté. La posture du type change presque du tout au tout tandis qu'il entame le cours, s'attirant l'attention de l'ensemble de la classe sans aucune peine. Y compris celle de Gus. Faut dire que même lui se rend compte à quel point ça pourrait être exceptionnel de tout niquer au tournoi. Pis bon. Faute de coupe de Quidditch, ça peut être un moyen comme un autre de bousiller la belle gueule de Ryder.

Pas que ce soit un argument principal mais presque.

Le discours est pas méga-fascinant. La démonstration en revanche, accroche définitivement les yeux de Gus. C'est stylé ok ? Il a jamais trouvé Pop vraiment stylé de manière globale, dans ses chemises monotones et derrière ses lunettes d'intellectuel, mais quand le mec brandit une baguette avec autant d'efficacité, ça remet un peu les choses en place. Enfin ça donne surtout envie à Gus d'être à sa place. Nan parce que faut voir comme les nanas l'regarde en fait. À moins qu'il se fasse des idées. Gus se fait souvent des idées.

Bref.

La démonstration se termine par la répartition des groupes, et si Fergus est un peu déçu de pas se retrouver avec Ambrose et Sam, il est par contre plutôt refait de se retrouver en tête à tête avec Ryder. Sauf que voilà. Sa gueule satisfaite doit se calculer à deux kilomètres - ou juste un mètre en fait -, parce qu'Ambrose le chope à l'épaule pour lui réclamer de pas régler ses comptes. Agacé, Gus se défait de sa prise en un geste, écarquillant les yeux avec l'air de dire mais de quoi tu m'causes, même si chez Ferguson Decker ça veut probablement plutôt dire va te faire foutre.

- Focus tournoi, il répond pourtant avec affirmation en tapant son meilleur clin d'œil au copain et en lui tapant deux fois l'épaule d'une main.

Il fait la même à Sam en passant à côté avant de se diriger vers les cages, ses yeux se portant directement sur la silhouette du poursuiveur Serpentard. Avec une intensité qui laisse pas grande place au doute quant à sa manière de focus tournoi. Il s'arrête pas à côté, préférant se rameuter directement devant les cages pour checker les bestioles enfermées. Les rats lui font juste penser à Tori. Ça lui a jamais bien plus qu'on s'en serve comme ça pendant les cours, même s'il l'admettra jamais à personne. Bon il l'a déjà admis. Après l'pétard de trop avec les copains. Il est à peu près sûr que c'est ce jour là que Sam a décidé de vraiment se dérider autour de lui.

- T'as dit quoi là ?

Il se retourne avec vigueur pendant que Ryder se fout ouvertement de la gueule de son pote, avant de lancer un sortilège en direction d'une grenouille au hasard. Gus regarde même pas ce que ça fait avant de pointer sa baguette droit devant lui, direction Spike Ryder :

Les pieds de Spike s'allongent brutalement, s'étirent de chaque bord pour former de splendides palmes tellement immense qu'elles manquent faire perdre l'équilibre au mec, dont le charisme vient de couler au fond du lac noir.

- Merde, excuse mec, j't'ai confondu avec les putains d'rats.


 

Ferguson Decker a lancé un sortilège !

Sortilège
Sortilège de la Palme
Difficulté
5
Résultat D20
20
Interprétation
Réussite Critique
XP gagnée
6

Les pieds de Spike s'allongent brutalement, s'étirent de chaque bord pour former de splendides palmes tellement immense qu'elles manquent faire perdre l'équilibre au mec, dont le charisme vient de couler au fond du lac noir.

- Merde, excuse mec, j't'ai confondu avec les putains d'rats.

Autres résultats possibles

Les pieds de Spike s'allongent, s'élargissent, jusque former des palmes, démontant absolument toute la nonchalance qu'il arborait dix secondes auparavant.

- Merde, excuse mec, j't'ai confondu avec les putains d'rats.
Le sort manque sa cible, frappe le sol avant de s'estomper brutalement.

- Merde, excuse mec, j't'ai confondu avec les putains d'rats.
Spike esquive, laissant le sort se diriger directement vers le professeur Pope, dont les pieds se mettent à grandir brutalement, s'élargirent encore et encore jusque devenir énorme, énorme, sans jamais ressembler à des palmes par ailleurs.

Merde. Merde, merde, merde.

- Merde, désolé m'sieur Pope !

Malgré lui, Gus se met à rire comme un débile avant de manquer de s'étouffer dans une toux absurde.

- C'était un accident j'vous jure !
Sam Chadwick

Femme

16 ans

Inconnu

Britannique

Avatar de Deb

Modération

Inconscient de Service

Message publié le 17/02/2025 à 12:13

Alison, Sam, Avery. Ça l'enchante pas des masses. C'est-à-dire que Sam a rien contre l'une ou l'autre fille, juste elle aurait préféré se retrouver avec ses potes. Bon. Peut-être plus avec Ambrose qu'avec Gus, si on est parfaitement honnête. Gus a l'art et la manière de la faire mourir de rire, mais dans ses pires moments il est aussi capable de lui donner des envies de meurtres. Au-delà de ça, Sam a jamais été très doué pour se faire des amis en dehors de sa maison, et encore moins avec des filles. Elle les rejoint avec un sourire timide qui lui ressemble pas vraiment, ses yeux se posant immédiatement sur les yeux parfaitement maquillés d'Alison Carter, puis la posture déterminée d'Avery.

Élève de sixième année qui ne se balade jamais seule dans les couloirs, Sam ne peut pas s'empêcher de la trouver impressionnante.

Pendant un instant, Sam considère l'idée de s'excuser auprès d'Alison pour Gus, se ravise dans la seconde suivante. C'est un con ok, Ambrose déclare souvent pour lui rappeler qu'ils ont pas à repasser derrière chacune des énormités qu'il balance à la gueule des gens. C'est sa manière d'exister, même si elle implique vachement souvent de niquer l'existence des autres. De tout le monde sauf de ses potes. Si vous demandez à Sam, y a deux Gus. Celui qui fait le débile et cherche à se foutre sur la gueule avec tout le monde dans les couloirs ou dans les salles de classes. Celui qu'ils côtoient dans l'intimité de la salle commune, et en dehors.

Elle préfère largement un Gus à l'autre.

- J'm'y colle, Sam annonce alors qu'Alison demande qui veut passer première.

Elle tergiverse pas. Jamais. C'est comme Alec a toujours dit. Si t'es pas sûre d'un truc, fais le quand même. Mais rien d'illégal ok ? Même qu'au pire elle est là pour apprendre. Sans doute qu'elle se préoccupe un peu trop de ce que pense les autres filles de ses manières de garçon manqué, même si elle le montre pas, mais si y a un truc qu'elle a appris avec les garçons, c'est que foncer tête baissé forge le respect. En tous cas c'est comme ça qu'elle a gagné le respect d'un type comme Gus. Putain t'as pas froid aux yeux toi hein il avait sorti quand elle avait accepté de se jeter avec lui du haut d'une falaise pour une descente en piqué sur les vieux Comètes de l'école.

Sa baguette extirpée de ses robes, elle la pointe directement vers le bureau le plus proche :

Le bureau demeure inflexible sous le coup du sort, qui s'estompe sans bruit. Sam affiche une moue déçue, mais déterminée, parée à recommencer. Non loin, Ambrose semble lui aussi galérer, et elle ne parvient pas à croiser son regard. En revanche elle ne manque pas de voir le bordel qui se profil au fond de la classe, et un rire un peu idiot lui échappe à la vue des pieds palmés de Ryder.

- Ok, heu... vas-y Alison, elle invite en rabattant son attention sur le groupe.

Impressionné par la maîtrise de la Serpentard, Sam l'encourage :

- Bien joué !

Sam Chadwick a lancé un sortilège !

Sortilège
Sortilège Protéiforme
Difficulté
12
Résultat D20
11
Interprétation
Échec
XP gagnée
10

Le bureau demeure inflexible sous le coup du sort, qui s'estompe sans bruit. Sam affiche une moue déçue, mais déterminée, parée à recommencer. Non loin, Ambrose semble lui aussi galérer, et elle ne parvient pas à croiser son regard. En revanche elle ne manque pas de voir le bordel qui se profil au fond de la classe, et un rire un peu idiot lui échappe à la vue des pieds palmés de Ryder.

- Ok, heu... vas-y Alison, elle invite en rabattant son attention sur le groupe.

Impressionné par la maîtrise de la Serpentard, Sam l'encourage :

- Bien joué !

Autres résultats possibles

- Ok, heu... vas-y Alison, elle invite en rabattant son attention sur le groupe.

Impressionné par la maîtrise de la Serpentard, Sam lui adresse un sourire encourageant.

- Bien joué !
Le bureau se métamorphose en un mur solide qui pourrait ressembler de loin à l'exécution de son professeur, bien qu'il soit loin d'être parfait. Ça reste super encourageant, et Sam étire un sourire joyeux. Elle cherche du regard ses camarades, pour constater que Gus a déjà lancé les hostilités avec Ryder. Bordel. Il prend jamais rien au sérieux.

- Ok, heu... vas-y Alison, elle invite en rabattant son attention sur le groupe.

Impressionné par la maîtrise de la Serpentard, Sam l'encourage :

- Bien joué !
Le sort frappe le bureau de plein fouet, et ce dernier se désintègre purement et simplement, sous le regard effaré et catastrophé de Sam. Merde. C'est elle qui vient de faire ça ? Elle se pince les lèvres avant de se tourner vers Alison pour lui faire un signe de tête :

- Vaut mieux que tu t'y colles finalement, elle annonce avec sérieux, même si au fond elle a un peu envie de rire.

De nervosité plus que d'autre chose. Heureusement qu'ils s'entrainent pas à lancer des sorts sur les autres !

- Oh, bien joué, elle échappe instinctivement en voyant la réussite d'Alison.

Son attention ne tarde pourtant pas à se reporter sur le groupe au fond de la classe, déjà en train de se foutre sur la gueule.

- Oh, oh.
Edwin Pope

Homme

50 ans

Sang-mêlé

Britannique

Avatar de Gabriel

Administration

Gardien des Origines

Message publié le 17/02/2025 à 15:49

D’un mouvement rapide de baguette, je dissipe le sort avant même que Ryder ne se rétame lamentablement au sol. Son équilibre retrouvé, il lâche une exclamation frustrée, et la tension dans la pièce monte d’un cran. Mon regard, jusqu’ici neutre et observateur, devient immédiatement plus perçant lorsque je me tourne vers Ferguson.

 

Monsieur Decker.

 

Ma voix est calme. Trop calme. Celle qui précède l’orage. Il y a un éclat de défi dans ses yeux. Il s’attend à une remarque, peut-être à une punition. Après tout, ce n’est pas la première fois qu’il dépasse les bornes. Mais il y a aussi ce quelque chose en lui qui teste les limites, qui cherche à voir jusqu’où il peut aller sans se faire écraser.

 

Je m’approche lentement, chaque pas résonnant légèrement sur le sol de pierre.

 

Je ne me souviens pas avoir demandé de travailler sur la transformation des élèves. Mais puisque vous êtes si prompt à dégainer votre baguette…

 

Je laisse planer un silence.

 

Alors j’imagine que vous êtes prêt à me montrer, ici et maintenant, une transformation utile dans un combat réel.

 

Je me détourne légèrement et fais apparaître devant lui une lourde dalle de pierre d’un mètre de large.

 

Voici un obstacle. En situation réelle, il pourrait vous empêcher d’atteindre un allié, de fuir un danger, ou même de toucher votre cible. Vous avez exactement dix secondes pour me prouver que vous êtes capable de penser plus vite que votre égo.

 

Mon regard ne le quitte pas, et mon ton ne laisse place à aucun échappatoire. Il a voulu jouer ? Alors il va devoir montrer qu’il a le talent pour. Les autres élèves se sont tus. Tous attendent de voir s’il va fanfaronner ou s’il va prendre le défi au sérieux.

 

Le choix lui appartient.

Spike Ryder

Homme

16 ans

Sang-mêlé

Britannique

Première Plume

Message publié le 17/02/2025 à 16:03

Tu devrais être ravi de voir que ton sort a si bien fonctionné. Et tu l'es, faut pas déconner. Mais c'est juste que ta fierté est de courte durée, parce que l'autre débile de Ferguson Decker est pas foutu de pas casser les couilles pendant plus de deux secondes d'affilée. Evidemment, qu'il a voulu venger son pote. Parce qu'il est pas foutu de comprendre un autre humour que le sien, cet abruti fini. Tandis que tes pieds se transforment en palmes sous son sortilège, tu parviens à garder tant bien que mal ton équilibre en commençant à reprendre ta forme habituelle, mais Pope réagit plus vite que toi. 

 

Tu serres ta baguette dans ta main, plus qu'énervé. Les rires de tes camarades devant la scène ne t'ont pas échappé. Et si t'es pas du genre à te venger immédiatement pour éviter toute représaille éventuelle, la réaction du prof te fout juste un peu plus les nerfs. Il lui laisse une chance, comme ça ? Sérieusement ? Le gars fout la merde partout où il passe, c'est plus des secondes chances c'est carrément un karma de roi des cocus. Le regard noir, tu lui assènes une petite réplique bien sentie.

 

- Ben ouais Gusgus, montre c'que tu sais faire en dix s'condes.

 

Toi, t'as bien une idée, et elle implique sa main droite. Le sourire mauvais aux lèvres, tu sais que le simple surnom va lui foutre les boules, et c'est bien pour ça que tu te contentes de ça. Tu veux qu'il se ridiculise. T'auras ta vengeance plus tard. Quand y'aura pas Pope pour servir d'arbitre. Ni ses potes prêts à intervenir. Tu jettes quand même un regard assassin à Pope. Connard.

Ferguson Decker

Homme

16 ans

Sang-mêlé

Britannique

Avatar de Deb

Modération

Inconscient de Service

Message publié le 17/02/2025 à 16:21

Planté sur ses pieds avec une fierté qui lui barre la gueule, Gus mate le résultat de son sortilège en se marrant avec le reste de la classe. D'ailleurs il continue de se marrer même quand Pope ramasse Ryder à deux secondes de la gamelle pour lui redonner ses panards originaux. Son air con se braque sur le visage de son professeur avec l'ahurissement de celui qu'a vraiment pas peur des représailles. Parce que c'est sûr que y en aura, des représailles, y en a toujours. Aucun regret. Fergus il compose constamment avec. Il vit même que pour ça. Ça le fait se sentir plus vivant. Même qu'il se marre encore plus quand le professeur balance qu'il est prompt à dégainer sa baguette, avec quelques autres d'un côté et d'un autre de la classe.

Il hausse les épaules, voyant pas vraiment où Pope veut en venir. Pis finalement il voit, et ça lui fait écarquiller les yeux un peu, parce que celle là il s'y attendait pas. Des points en moins peut-être bien, mais pas la possibilité de retaper l'exercice sans avoir à payer pour ce qu'il vient d'envoyer sur le Serpentard. Merde alors. Dix secondes qu'il dit. Alors Gus il se redresse un peu, bombe le torse, lève le menton, son regard sur la dalle avec déjà un sort au bout de la baguette. Facile nan ? Pope vient vraiment de leur montrer ce qu'il attendait d'eux alors il a même pas besoin de réfléchir. Sauf que voilà. Deux secondes seulement sont écoulées que cette putain de tête de con de Ryder se la ramène avec une réplique qui lui retourne le sang dans les veines. Direct.

La baguette est lâchée sans même qu'il s'en rende compte, ses jambes et ses bras plus rapides que ses neurones, éteignant la distance entre Ryder et lui pour lui balancer un poing en pleine face.

- M'appelle pas comme ça pauvre taré ! Il s'entend gueuler alors que sa main s'écrase contre le nez de Ryder avec force.

Pile ou 1 : le poing atteint sa cible sans aucune peine, provoquant le craquement d'un os.
Face ou 2 : Ryder a des putains de réflexes d'enculé et parvient à esquiver le poing de Fergus, qui se retrouve entrainé vers l'avant comme un gland.

Maître du Jeu

Message publié le 17/02/2025 à 16:21

Les dés sont jetés ! Voici les résultats :

Dés à 2 faces

  • 1
Spike Ryder

Homme

16 ans

Sang-mêlé

Britannique

Première Plume

Message publié le 17/02/2025 à 16:36

Tu t'y attendais, à sa réaction. Et ça te fait marrer intérieurement. Suffit d'appuyer sur le bouton pour que le gars pète son câble, exactement comme prévu. Alors quand tu le vois arriver sur toi à pleine vitesse, y'a un léger sourire en coin sur ta gueule bien suffisant, avant que tu ne lèves les mains en signe d'innocence complète, pile au moment où son poing finit sur ton nez. La douleur est fulgurante. Ce con a dû te péter le nez. Et y'a un cri de douleur qui t'échappe, que tu peux pas retenir, malgré la satisfaction que ton plan se déroule exactement comme prévu. 

 

Tu chopes ton nez entre les deux mains, te plies à moitié en deux. T'as déjà les doigts couverts d'un sang chaud et poisseux, mais il te faut pas bien longtemps pour te redresser, faire face sans te soucier de la douleur qui pulse au rythme de ton coeur dans ta poitrine. Bordel, ça fait sacrément mal quand même. Tu lèves de nouveau tes mains devant toi, barbouillées de sang.

 

- T'peux taper Gusgus, j'suis non-violent moi mon pote.

 

La voix nasillarde, mais le sourire emprunt d'arrogance. Le gars allait sûrement continuer son show, se mettre en mode fauve en cage, à gueuler à qui mieux mieux. Avec ça, y'a juste de grandes chances qu'il essaie de t'en refoutre une. Voire deux. Et c'est tout ce que t'attends. T'as jamais eu peur de te prendre des coups dans la gueule. Merci maman. 

 

- Quand même, faudrait qu't'apprennes à gérer ta colère.

 

Oups, c'est en trop ?

Edwin Pope

Homme

50 ans

Sang-mêlé

Britannique

Avatar de Gabriel

Administration

Gardien des Origines

Message publié le 17/02/2025 à 16:53

Le coup part trop vite pour que j’aie le temps d’intervenir. J’ai vu l’instant où tout a basculé – l’éclair de rage dans le regard de Ferguson, la provocation volontaire de Ryder. J’aurais pu les séparer avant que ça ne dégénère, mais cette seconde-là, je l’ai laissée filer. Parce qu’au fond, c’était inévitable.

 

Le bruit du choc résonne dans la salle, brutal, sec. Un os craque. Ryder se plie en deux, ses mains couvertes de sang, tandis que Decker fulmine, prêt à recommencer.

 

Assez !

 

Un mouvement fluide de ma baguette, et la dalle de pierre que j’avais invoquée plus tôt s’élève du sol, venant se matérialiser entre les deux élèves comme une muraille impassible. Le bruit sourd du bloc qui se pose coupe net l’élan de Decker, qui serre les poings de l’autre côté.

 

Mon regard glacial tombe sur lui.

 

Monsieur Decker.

 

Ma voix est basse, maîtrisée. Pas un éclat de colère, pas une once d’hésitation. C’est plus tranchant qu’un cri.

 

Vous venez de prouver, avec éclat, que vous n’avez rien à faire ici.

 

Silence pesant. Tous retiennent leur souffle.

 

Ce cours vise à vous préparer à un tournoi de haut niveau, où votre intelligence et votre maîtrise de la magie seront les seuls outils tolérés. La violence physique ? Elle n’a pas sa place ici, ni ailleurs dans cette compétition. Vous avez échoué avant même d’avoir commencé.

 

Je marque une pause.

 

Vous êtes exclu de ce cours. 50 points en moins pour Poufsouffle. Et je vous attends en retenue lundi soir.

 

Il y a des murmures autour. Certains semblent choqués, d’autres s’y attendaient. Quant à Ferguson, il n’a pas encore réagi. Il me fixe avec cette expression d’incompréhension et de colère pure. Je le devance, coupant court à toute tentative de protestation.

 

Sortez.

 

J’attends. Une seconde. Deux. Il finit par tourner les talons avec une dernière œillade furieuse, mais il ne dit rien. Une porte claque.

Je laisse le silence planer une seconde de plus, puis je baisse légèrement ma baguette. La dalle de pierre s’efface, se fondant à nouveau dans le sol. Mon regard se pose sur Ryder, qui a toujours les mains couvertes de sang.

 

À l’infirmerie. Maintenant.

 

Je ne lui laisse pas le choix. Malgré son sourire arrogant et son ton moqueur, son nez cassé le lance à chaque battement de cœur, et il le sait. Je pourrais soigner ça en quelques secondes, mais je veux qu’il sente le poids de sa provocation. Qu’il assume les conséquences de ses jeux dangereux.

 

Et si vous cherchez encore des moyens de "gérer votre colère", je rajoute en appuyant bien sur ses propres mots, assurez-vous que ce soit avec votre baguette, pas avec votre langue.

 

Je ne lui adresse plus un regard de plus et me tourne vers le reste de la classe. Certains sont crispés, d’autres mal à l’aise. Ambrose et Sam échangent un regard, probablement peu convaincus du départ forcé de Gus. Mais je ne leur laisse pas le loisir de remettre en question mon autorité.

 

Bien. Maintenant que nous sommes débarrassés des distractions inutiles, nous reprenons.

 

Je jette un rapide coup d'œil à Alison, qui semble encore absorbée par ce qui vient de se passer.

 

Miss Carter, vous passerez à l’atelier Précision. En binôme avec Ryder dès son retour.

 

J’ignore totalement le regard qu’elle me lance. Je me fiche de savoir si elle est ravie ou non. Elle a le niveau pour cet exercice, et Ryder devra prouver qu’il est capable de se concentrer ailleurs que sur ses guerres personnelles.

 

Quant aux autres, retour à vos postes. Et que cela serve de leçon : ici, c’est votre esprit qui prime. Pas vos poings.

 

Un dernier silence plane.

Puis, le cours reprend.

Ferguson Decker

Homme

16 ans

Sang-mêlé

Britannique

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Modération

Inconscient de Service

Message publié le 17/02/2025 à 17:05

La réponse est inattendue. Les mains en l'air comme s'il déclarait un putain de forfait, Spike joue la carte de la non-violence alors que le surnom revient, pour la seconde fois. Ça fait rien pour ralentir la rage de Gus, dont le poing s'abat de nouveau, cette fois sur la lèvre de cet enculé histoire de lui faire ravaler son bordel. Sauf que c'est sur un mur que ça tombe, et ça lui démonte tout le bras. Pris d'un mouvement de recul, il sent des mains qui le chopent, probablement celles d'Ambrose ou de Sam, ou les deux, et il se dégage brutalement avant de se mettre à marcher d'un côté et d'un autre, le visage rouge et les poings serrés, tandis que le professeur cause. Fergus sent l'adrénaline le dégommer de l'intérieur, et il fusille du regard tous ceux qui se tiennent à côté de lui. Les défie presque de le juger d'une manière ou d'une autre. Quand il mate de nouveau ce connard de Pope, c'est avec le même air qu'il avait avant de matraquer Ryder.

Gus sait qu'il peut rien faire, mais putain qu'est-ce qu'il meurt d'envie de lui balancer un poing dans la gueule à lui aussi, à ses belles paroles, à tout ce qui fait qu'il se sent assez supérieur pour lui dire toutes ces merdes. Les poings restent définitivement serrés alors qu'il souffle comme un bœuf. La tension dans l'air est carrément palpable. Sûr qu'il a zéro chance contre le mec. Mais putain. Ça démange. Il sent un liquide chaud lui couler entre les phalanges. Du sang. Le mur, sans doute. Il sent rien. Rien que la bile dans sa bouche, et l'envie de frapper encore. Mais il a rien à frapper. Rien à faire que de se tirer comme si tout ça avait pas la moindre importance. Ça en a pas, pas vrai ? Il tourne la tête vers Ambrose, vers Sam, reste pas les mater plus d'une seconde cependant. Par honte, peut-être bien. Parce que ce qu'il voit dans leur regard fait rien pour le réconforter. Alors dans un mouvement sec il ouvre grand la porte, et la claque derrière lui avec brutalité.

Julian Rosenberg

Femme

17 ans

Sang pur

Suédoise

Avatar de Carrie

Administration

Gardien des Origines

Message publié le 17/02/2025 à 17:09

LA Avery

Elle sourit doucement à la réponse d’Avery. Pourquoi ça ne pourrait pas être Rosenberg la gagnante ? Probablement parce que, s’il est vrai que Julian aime gagner, elle sait de source certaine, qu’elle est loin d’être la meilleure. L’ambition, n’empêche pas les gens d’être lucide sur les capacités qu’ils possèdent. La blonde se connaît, elle a encore tellement de choses à apprendre avant, si elle veut porter la couronne. Cela n’a rien à voir avec la modestie. Julian n’est pas modeste… Pourquoi feindre une humilité qui ne lui correspond pas ? Elle sait ce qu’elle vaut, et elle n’a jamais eu peur de le montrer. Mais reconnaître ses lacunes, c’est une autre forme d’intelligence. Si elle veut un jour être la meilleure, elle doit être encore meilleure qu’hier.

Elle esquisse un sourire quand Gus s’exclame. On dirait que le professeur n’a pas l’air de trouver ça aussi drôle que les autres. M’enfin quand on est vieux de toute manière, on finit par en oublier la joie de vivre, n’est-ce pas ? Les adolescents plein d’hormones, eux, en général, non. Ils testent les limites, parfois sans même les comprendre, simplement parce que c’est plus amusant ainsi. Julian, elle, elle aime ces moments où l’ordre et le chaos s’entrelacent. Il y a une certaine beauté dans l’imprévisible. C’est donc avec un intérêt dissimulé qu’elle écoute ensuite le professeur parler. Trop long, même si la démonstration est intéressante. 

Puis sa tête finit par se tourner vers ses partenaires de groupe. Si Sasha a l’air d’être doué, elle n’a aucune idée des capacités d’Ambrose. Il a, certes, un visage d’ange descendu du ciel, ça ne veut pas dire qu’il est fort en magie. Il a ce genre d’aura qui peut signifier tout et son contraire. Soit il est incroyablement bon et n’a rien à prouver, soit il est parfaitement moyen et sait juste bien le cacher. N’étant pas de sa promotion, il est vrai qu’elle l'a assez peu vu à l'œuvre. Mais après tout, peu importe. Qu’il soit un génie discret ou un débutant chanceux, ça ne change pas sa propre approche.

Haussant des épaules, la blonde se met à répertorier quelques sorts pouvant être utiles, parmi ceux qu’elle connaît de tête. Elle doit être inventive ou du moins essayer de faire ce qui ne lui viendrait pas à l’esprit naturellement. Pour elle, le but est d’ingurgiter de nouveaux réflexes et d’établir des stratégies. La métamorphose étant un art de précision, ce n’est pas seulement une question de puissance brute ici. Il ne s’agit pas de jeter un sort au hasard et d’espérer que cela fonctionne. Elle doit réfléchir autrement. Sortir du cadre connu. Un entraînement n’est pas seulement une répétition, c’est aussi l’occasion d’aiguiser son instinct et ses automatismes. D’ancrer des tactiques qu’elle pourra ressortir sans même y penser. Car quand on fait un véritable duel, on réfléchit rarement longuement à ce qu’on va faire. Tout tient dans les habitudes et l’ingéniosité instinctive. Deux choses qu’on peut essayer de combler et sculpter pendant les cours ou la pratique. Et ça, Julian en est certaine. C’est pourquoi elle refuse de rester sur ce qu’elle connaît déjà. Il faut qu’elle trouve un moyen différent, plus rapide, plus efficace, de frapper.

Lorsque le temps est écoulé, elle sort sa baguette. Elle va tenter quelque chose, même si ce n’est pas très concluant. Elle doit au moins essayer. Si ça marche bien, elle pourra le ressortir. Sinon, autant passer à une autre stratégie. Elle se concentre quelques instants, expire. Au moment où elle tente de prononcer le sort, son attention est détournée. Ses deux camarades de groupe ont l’air plus vifs qu’elle. Sasha a l’air de bien s’en sortir, Ambrose un peu moins, mais c’est pas mal. Enfin, elle ne sait pas trop où il voulait en venir, mais c’est déjà quelque chose. Puis, avant même qu’elle tente à nouveau sa chance, elle ne peut s’empêcher d’étouffer un rire en regardant ce qui se passe ailleurs. Spike avec des pieds palmés, c’est toujours un plaisir. Surtout quand les deux débiles commencent à se foutre sur la gueule, alors que le prof est a deux centimètres. Puis l'ordre revient petit à petit avec l'intervention de Pope. Fallait que ça arrive non ? Secouant la tête, elle se reconcentre. Focus. Allez. #[Plasticinum]. Ce que veut Julian avec ce sort, c’est restreindre son adversaire avec les moyens du bord, même si c’est pendant un court instant. On verra pour le reste après.  

 

La robe tressaille légèrement, son tissu frémissant sous l’impulsion du sort, puis… elle s’étire un peu et plus rien. Comme si la magie hésitait, suspendue dans un entre-deux ridicule avant de tout simplement abandonner. Aucun réel allongement, aucune entrave, juste une nouvelle fraîcheur aux habits. L’attaque tombe à plat, inutile et frustrante. Julian serre très fort les dents, les doigts crispés sur sa baguette et ses cheveux devenant plus brun. Elle déteste échouer, même si elle n’est pas parfaite.

Julian Rosenberg a lancé un sortilège !

Sortilège
Sortilège de Modelage
Difficulté
8
Résultat D20
5
Interprétation
Échec
XP gagnée
3

La robe tressaille légèrement, son tissu frémissant sous l’impulsion du sort, puis… elle s’étire un peu et plus rien. Comme si la magie hésitait, suspendue dans un entre-deux ridicule avant de tout simplement abandonner. Aucun réel allongement, aucune entrave, juste une nouvelle fraîcheur aux habits. L’attaque tombe à plat, inutile et frustrante. Julian serre très fort les dents, les doigts crispés sur sa baguette et ses cheveux devenant plus brun. Elle déteste échouer, même si elle n’est pas parfaite.

Autres résultats possibles

Le sort fuse, frappant la robe du mannequin qui se métamorphose aussitôt. Le vêtement se tord brusquement, s’emmêle et s’enroule autour du torse et des bras. La capuche se tord elle aussi, s’étire et vient embobiner la tête du mannequin. Privé de visibilité et les bras empêtrées dans une corde de tissu, il tombe à la renverse en voulant se dégager.
 

Le sort agit comme prévu, bien que son effet soit plus restreint que ce que Julian voulait. Le vêtement se tord brusquement, s’emmêle et s’enroule autour du torse et des bras. Il entrave les mouvements du mannequin. Mais c’est un obstacle tangible, loin d’être un véritable verrou. La blonde n’est pas assez satisfaite de ça.


 

Le sort dérape de la pire façon possible. Au lieu d’altérer la robe du mannequin, c’est la propre tenue de Julian qui subit l’effet du sort. Sa chemise se resserre brutalement, le tissu se tend dangereusement avant de céder dans un craquement sonore. En une fraction de seconde, son haut se transforme en un crop top de cordes, sans manche et bien trop révélateur.

Un silence plane quand elle se regarde. Soudainement, elle se recroqueville sur elle-même en poussant un petit cri. Les bras croisés sur son torse. Putain de Merlin !  Elle n’a aucun problème avec son corps, mais elle n’a pas besoin de l’exposer pour autant. Son malaise explose en une fraction de seconde et, avant même qu’elle ne puisse réagir, ses cheveux virent brutalement au rose bonbon éclatant.


 

Spike Ryder

Homme

16 ans

Sang-mêlé

Britannique

Première Plume

Message publié le 17/02/2025 à 17:38

T'as vraiment un sourire de con sur le visage dès que Pope intervient. Pile ce que t'attendais. Decker se fait virer du cours, et toi, tu t'en tires avec un nez cassé. Franchement, ça vaut carrément le coup. Tu fais quand même en sorte de cacher ton sourire derrière tes mains, tandis que tu te tiens de nouveau le pif. C'est carrément douloureux quand même. Tu perds d'ailleurs toute trace dudit sourire quand Pope t'ordonne d'aller à l'infirmerie. Tu relâches ton nez, l'air carrément offusqué.

 

- Mais M'sieur...

 

Sauf que sa réflexion suivante ne laisse pas vraiment la place au doute : il a pas tellement aimé ta façon de gérer la situation à grand renfort de provocations. Sauf que tu pouvais pas laisser Decker s'en sortir aussi facilement. Tu te renfrognes un peu, mais tu dis rien de plus. Tu finis simplement par obéir, rejoignant la porte de sortie à ton tour pour prendre la route de l'infirmerie. T'aurais bien tenté un Episkey toi-même, mais non seulement t'es pas bien sûr du résultat, mais en plus Pope serait capable de demander à l'infirmière si t'es vraiment allé la voir.

 

Alors tu prends sur toi, en traversant les couloirs rapidement, histoire de rater le moins possible du cours. T'as besoin de ces entraînements au tournoi. T'as besoin d'être le champion. De gagner. Et c'est pas Ferguson Decker qui va te faire passer à côté de la meilleure chance de ta vie d'obtenir la garde de ton petit frère. A l'infirmerie, t'expliques vaguement la situation, et à peine ton nez est-il remis en place que tu te rends compte que ça faisait vraiment un mal de chien. Pis tu prends le temps de nettoyer tout le sang qui macule ton visage et tes mains. Et aussi ton uniforme. 

Alison Carter

Femme

16 ans

Sang-mêlé

Britannique

Maître du Pactole

Message publié le 17/02/2025 à 18:31

Au fond, lorsqu'Alison regarde Sam Chadwick, elle voit sa grande sœur, en moins chiante. Poufsouffle comme Freya, hyperactive comme Freya, socialement empotée comme Freya, habillée à l'arrache comme Freya ; la cadette Carter leur trouve souvent des points en commun et imagine parfaitement que leur aînée ait eu une scolarité similaire à celle de Sam Chadwick jusqu'à sa quatrième année.

 

— Merci. Elle échange un sourire rapide avec la blonde qui l'encourage, son attention immédiatement détournée du côté des cages où Ferguson vient de toucher Spike d'un sortilège de la Palme au lieu de le lancer sur les animaux. Putain, murmure l'étudiante, un ricanement au bord des lèvres, rapidement éteint quand le professeur intervient et que les deux adolescents ne comptent pas s'en tenir à l'exercice. Sa main devant la bouche, Alison enregistre mentalement la scène, prête à tout raconter ce midi à sa bande d'amies. Oh my gosh mais il est con, souffle-t-elle encore, choquée de voir Ferguson tomber aussi vite dans le piège du Serpentard. 

 

— Mais monsieur ! s'indigne la cinquième année lorsque Spike se redresse, couvert de sang.

Et qu'il affirme être non-violent.

 

Alison fixe le professeur, impressionnée par son calme en toute situation. Certes, ce n'est ni la première, ni la dernière altercation entre deux élèves de Poudlard, cependant les poings pleuvent rarement au sein de l'école sorcière.

 

Et tandis que Ferguson tourne comme un lion en cage avant de quitter la pièce, elle peine à se retenir sur son passage. J'ai même pas encore enlevé mon pull, lance la rouquine au Poufsouffle, lissant sa jupe par la même occasion.

 

Peu après, Spike disparaît aussi, et Alison se retrouve devant les rongeurs et les batraciens, seule. 

 

— M'sieur vous m'avez pas dit si c'était bien, c'que j'ai fait avant, s'enquiert-elle, un œil sur les animaux et l'autre sur le directeur de Serdaigle. En attendant, elle réfléchit. Transformer la cage entière en un lapin qui avalerait toutes les bestioles, est-ce que ça rentre en compte dans l'exercice ? Alison manque cruellement d'esprit d'initiative quand il s'agit de sa scolarité. Elle mordille sa lèvre et regarde autour d'elle. Bon, autant refaire le sortilège de Ferguson au bon endroit, pour commencer. Pedes Palmipedes !

 

Le rat visé par Alison frémit, mais continue de remuer son museau à la recherche de nourriture. La sorcière réalise qu'elle a lancé le sortilège un peu à côté et tend le bras, prête à recommencer aussitôt.

Alison Carter a lancé un sortilège !

Sortilège
Sortilège de la Palme
Difficulté
6
Résultat D20
3
Interprétation
Échec
XP gagnée
3

Le rat visé par Alison frémit, mais continue de remuer son museau à la recherche de nourriture. La sorcière réalise qu'elle a lancé le sortilège un peu à côté et tend le bras, prête à recommencer aussitôt.

Autres résultats possibles

Le rat visé par Alison couine et s'agite, soudain pourvu de larges palmes à la place de ses petites pattes griffues. Il s'immobilise enfin, épuisé de se dépêtrer. C'est un résultat très satisfaisant, non ? L'adolescente continue de chercher l'approbation du professeur Edwin Pope, incertaine de réaliser l'atelier correctement. D'ailleurs, elle ne tarde pas à lancer le contre-sortilège. 
Le rat visé par Alison couine et s'agite, soudain pourvue de larges palmes à la place de ses petites pattes griffues. C'est ridicule, mais ça l'empêche de se déplacer convenablement au milieu des autres animaux. L'adolescente continue de chercher l'approbation du professeur Edwin Pope, incertaine de réaliser l'atelier correctement. D'ailleurs, elle ne tarde pas à lancer le contre-sortilège. 
Sans le vouloir, Alison vise finalement la cage. Cette dernière s'élargit à la base, inutilement. Les cibles en mouvement font donner du fil à retordre à l'étudiante qui lance le contre-sortilège, déjà prête à recommencer.
Avery River

Femme

17 ans

Inconnu

Britannique

Avatar de Vanessa

Administration

Gardien des Origines

Message publié le 17/02/2025 à 19:28

Les arrivées s’enchaînaient à un rythme presque régulier. En peu de temps, ils semblaient tous au complet. Avery entendait d’une oreille distraite les conversations des uns et des autres sans réellement y prêter attention, sauf lorsqu’une d’entre eux s’adresse directement à elle : Julian, qu’elle connaissait sans vraiment la connaître. Elle faisait partie de ces personnes qu’elle croisait, à qui elle pouvait même adresser un sourire dans les couloirs sans jamais lui avoir vraiment parlé en profondeur, juste des banalités. Pourtant, dès que les mots sortent de la bouche de sa camarade, tout semble fluide et naturel. C’était peut-être parce qu’elle n’était pas du genre à être mal à l’aise dans ce genre de situation. Alors, à sa remarque, elle hausse les épaules. Et pourquoi ce ne serait pas toi ? Elle n’avait jamais vraiment réfléchi à qui pourrait sortir victorieux du Tournoi. Si Avery y participait, elle donnerait tout ce qui était en son pouvoir pour le remporter, mais sans mentir, elle doutait un peu de son courage dans ce genre de situation. L’inconnu, tout ça…

 

Le cours commence et la pousse à détacher son attention de Julian pour se concentrer sur le professeur. Elle suit attentivement les indications, ses genoux commençant à gigoter, car rester debout et statique n’était pas vraiment son activité préférée. Les groupes se forment, et elle est presque déçue de ne pas faire équipe avec sa camarade. Alors, machinalement, elle lui fit un signe discret avant d’aller rejoindre son groupe. Elle était ainsi, assez sociable pour s’imaginer qu’elles pourraient continuer cette conversation après le cours.

 

Elle rejoint alors Sam et Alison du côté défensif, observant de nouveau ce coin de la salle qu’elle s’était contentée de balayer du regard. Cinq minutes, ça pouvait être long, surtout si cela signifiait que Pope demandait de la réflexion avant l’action, ce qui n’était pas vraiment dans ses habitudes. Pourtant, elle réfléchissait trop, puisque les deux autres avaient déjà entamé leur entraînement. Pour les encourager, elle leur adresse un hochement de tête silencieux, car c’était dans sa nature. La réussite d’une Alison peu confiante et l’échec d’une Sam déterminée… ironique. Le chahut entre les élèves et l'intervention du prof lui font à peine lever un sourcil. Très peu pour elle.

Avery essaie ne pas regarder autour d’elle pour éviter d’être distraite par un sort raté…  Voyant que sa camarade quitte le groupe, elle peut enfin se concentrer sur sa tâche. Elle pointe sa baguette vers le bureau à côté de celui qui avait été changé en mur de pierre précédemment. Si le sien serait moins solide – encore fallait-il qu’elle y parvienne – cela élargirait néanmoins le bouclier, ce qui n’était pas négligeable. Elle fixe le bureau des yeux avant d’annoncer d’une voix claire le #[Plasticinum]

 

 

La bureau tressaille, change peut-être légèrement de forme, mais c'est à peine visible. Pas de protection, ça reste un simple bureau qui ne sert strictement à rien. Top top top. Elle se mord la langue pour ne pas montrer sa frustration. Avery n'aime pas l'échec.

 

Avery River a lancé un sortilège !

Sortilège
Sortilège de Modelage
Difficulté
8
Résultat D20
4
Interprétation
Échec
XP gagnée
10

La bureau tressaille, change peut-être légèrement de forme, mais c'est à peine visible. Pas de protection, ça reste un simple bureau qui ne sert strictement à rien. Top top top. Elle se mord la langue pour ne pas montrer sa frustration. Avery n'aime pas l'échec.

Autres résultats possibles

Un sourire satisfait sur les lèvres, Avery voit sa réussite dans ses yeux. Un mur de planche en bois se dresse devant elle proche de celui en pierre. Le détruire sera simple au vu de la matière, mais au moins, ça protège quelques instants. Simple, efficace.
Le bureau prend la forme d'un mur en bois, mais la taille ne lui convient pas - beaucoup trop petit pour être protégée. C'est avec une moue déçue qu'elle abaisse sa baguette. Elle va vraiment avoir besoin d'entraînement, c'est pas gagné.
Le bureau se brise en mille morceaux dans un boum inquiétant. Mais c'était pas du tout censé faire ça !!!! La fierté en prend un coup et elle se recule brusquement en soufflant bruyamment. Monsieur, pourquoi ça a explosé ?! Elle pourrait jeter sa baguette de colère, mais elle s'abstient. Bouder dans son coin, c'est mieux.
Sam Chadwick

Femme

16 ans

Inconnu

Britannique

Avatar de Deb

Modération

Inconscient de Service

Message publié le 18/02/2025 à 15:24

Pas le temps de féliciter davantage Alison. La farce de Ferguson a visiblement attiré l'attention du professeur, imposant un brutal silence sur la pièce. Toutes les têtes se tournent vers la paire formée par Gus et Spike alors que Monsieur Pope réclame une démonstration. Sam prédit le désastre dès l'instant où Ryder ouvre la bouche. Gus-Gus. Merde. Elle pousse un cri de protestation alors que d'un seul mouvement Gus s'élance pour abattre son poing sur le visage du poursuiveur. Avancé par instinct, elle n'a cependant pas le temps de saisir son camarade avec Ambrose que le professeur intervient, séparant les deux élèves d'un mur de pierre sur lequel s'abat une fois encore une frappe de Gus. Sam grimace. D'un pas elle s'avance pour le choper par un bras, Ambrose faisant de même de l'autre côté, mais ils se font repousser avec brutalité.

Son regard rivé sur lui, elle pince les lèvres involontairement alors qu'il esquive visiblement la confrontation, avec elle comme avec Ambrose.

Les paroles de Monsieur Pope sont dures. Bien sûr, elle sait qu'il n'a pas tort. Gus doit apprendre à gérer sa colère, ce n'est rien de nouveau. Mais elle aimerait pouvoir hurler combien ce mec est différent quand ils sont qu'entre potes. Qu'il a toute sa place ici. Elle ne dit rien, cependant, plus que jamais consciente que personne ici ne la croirait après ce qui vient de se passer. L'annonce de la perte de cinquante points pour la maison la font secouer la tête, pousser un soupir. Elle enrage de voir Spike avoir l'air aussi satisfait de lui-même. Il savait pertinemment ce qu'il faisait en appelant Gus comme ça. C'est évident. Silencieuse et dévastée, Sam suit Gus du regard alors qu'il quitte la pièce avec violence, suivi quelques minutes après par Ryder.

Elle doit se forcer à ne pas le suivre, la main crispée sur sa baguette. Elle ne parvient pas à bouger, jusque croiser le regard d'Ambrose. Ça l'apaise un peu. Assez pour qu'elle cherche de nouveau son groupe du regard. Groupe qui n'est d'ailleurs plus composé que d'elle et Avery, puisqu'Alison a été envoyé sur l'atelier précision. Agitée, Sam se replace face au bureau de tout à l'heure, déterminée à réussir cette fois. Ils sont là pour ça après tout. Sans prêter attention à sa binôme, qui de toute manière a décider de continuer à s'exercer dans son coin sans prêter attention au reste de la classe, elle sort sa baguette et prononce de nouveau le sortilège :

 

- Asservo Meto !

Le bureau prend effectivement la texture et la consistance d'un mur de pierres, pas aussi réussi que celui du professeur quelques minutes plus tôt, mais passable. Satisfaite, elle ne sourit pourtant pas alors qu'elle cherche ce dernier du regard en vu de changer d'atelier. Sa bonne humeur s'est envolée avec le départ de Gus. Est-ce qu'il est allé rejoindre Jimmy et Balt ? Est-ce qu'il va rester tout seul ? S'il croise Ryder ça craint. Putain elle déteste Ryder. Ça va être long comme cours.

 

Sam Chadwick a lancé un sortilège !

Sortilège
Sortilège Protéiforme
Difficulté
12
Résultat D20
15
Interprétation
Réussite
XP gagnée
10

- Asservo Meto !

Le bureau prend effectivement la texture et la consistance d'un mur de pierres, pas aussi réussi que celui du professeur quelques minutes plus tôt, mais passable. Satisfaite, elle ne sourit pourtant pas alors qu'elle cherche ce dernier du regard en vu de changer d'atelier. Sa bonne humeur s'est envolée avec le départ de Gus.

Autres résultats possibles

- Asservo Meto !

Le bureau prend effectivement la texture et la consistance d'un véritable mur de pierres, aussi réussi que celui du professeur quelques minutes plus tôt. Satisfaite, elle ne sourit pourtant pas alors qu'elle cherche ce dernier du regard en vu de changer d'atelier. Sa bonne humeur s'est envolée avec le départ de Gus.
- Asservo Meto !

Le bureau n'a pas la moindre réaction, et Sam s'agace instantanément, les yeux froncés et le nez plissé. Sa bonne humeur s'est envolée avec le départ de Gus, et elle ne parvient clairement pas à accepter la défaite. D'autant plus qu'Alison a prouvé qu'il était entièrement possible de réussir d'un seul coup. Elle se remet en place immédiatement pour continuer d'agiter sa baguette, chaque jet plus catastrophique que le précédent.
- Asservo Meto !

Le bureau se désintègre purement et simplement sous son regard horrifié, et elle a spontanément envie de pleurer sans même savoir pourquoi. La pensée même l'horrifie encore plus, et elle inspire profondément avant d'essayer de se concentrer de nouveau, toute bonne humeur envolée depuis longtemps - en fait depuis que Gus a quitté la pièce. Elle n'est même plus certaine d'avoir envie d'être ici, et visiblement elle n'en a pas les compétences. Sans doute qu'elle non plus n'a pas sa place dans cette classe, en réalité.

Complètement démoralisée, elle se fout une gifle mentale pour se replacer tout de même sur sa marque et retenter encore et encore, sans conviction.
Sasha Shevchen

Homme

16 ans

Sang-mêlé

Ukrainienne

Avatar de Saï Don

Modération

Maître du Pactole

Message publié le 18/02/2025 à 16:13

La satisfaction de voir Ambrose et Julian ne pas s'en sortir aussi bien que lui ne dura guère longtemps pour Sasha : le duo Spike-Ferguson avait décidé de se faire remarquer, captant toute l'attention de la pièce aussi bien que la sienne. Il toisa la bagarre naissante, partagé entre l'agacement de les voir si dissipés (alors que pour lui, un tel entraînement était tout à fait sérieux) et la satisfaction de voir Ryder le nez ensanglanté. Peut-être même qu'un petit sourire avait commencé à se dessiner au coin de ses lèvres - mais il fût aussitôt douché. Miss Carter, en binôme avec Ryder.

 

Sasha se retourna résolument vers son mannequin, les dents serrées. Blyad. Ca n'aurait dû rien lui faire du tout. Le mannequin avait retrouvé l'équilibre, car le sortilège qu'il avait lancé au sol s'était dissipé avec l'interruption provoquée par les garçons de l'atelier Précision, mais il s'était mis en posture de garde, comme s'il avait pu attaquer s'il était doté d'une baguette.

 

Sasha expira un sourire agacé par le nez avant de lever la sienne, réfléchissant un instant. Est-ce que ces exercices lui servaient à quelque chose ? S'il devait attaquer quelqu'un en situation de combat réel, ce ne serait certainement pas sur sa baguette qu'il compterait. Mais c'était l'exercice, et malgré la colère qui bouillonnait en lui, il se concentra donc.

 

Il leva les yeux vers le lustre au-dessus du mannequin : c'était un gros chandelier à bougies et à pampilles, dont les couleurs chaudes réchauffaient l'atmosphère. Les flammes étaient nombreuses sur les bâtonnets de cire - suffisamment pour créer une attaque surprenante pour un adversaire qui ne s'y attendait pas.

 

- Rongifors, déclara-t-il, les dents serrées. Rongifors.

 

 

Plusieurs des bougies du gros lustre s'éteignirent, plongeant une partie de la pièce dans une demi-pénombre que le temps écossais, en ce samedi matin gris, n'éclairait guère. Quelques bâtons de cire se gonflèrent et se modelèrent en de gros rats blancs qui se mirent à circuler sur les branches du lustre. Une à une, elles petites créatures se mirent à tomber - certaines sur le mannequin qui gigota pauvrement, d'autres carrément au sol.

 

L'un des rats s'enfuit d'ailleurs, subitement, pour aller se réfugier entre les pieds de... 

 

Réponse par les dés !

1 - Alison

2 - Sam

 

Sasha Shevchen a lancé un sortilège !

Sortilège
Sortilège de la souris
Difficulté
3
Résultat D20
16
Interprétation
Réussite
XP gagnée
3

Plusieurs des bougies du gros lustre s'éteignirent, plongeant une partie de la pièce dans une demi-pénombre que le temps écossais, en ce samedi matin gris, n'éclairait guère. Quelques bâtons de cire se gonflèrent et se modelèrent en de gros rats blancs qui se mirent à circuler sur les branches du lustre. Une à une, elles petites créatures se mirent à tomber - certaines sur le mannequin qui gigota pauvrement, d'autres carrément au sol.

 

L'un des rats s'enfuit d'ailleurs, subitement, pour aller se réfugier entre les pieds de... 

 

Réponse par les dés !

1 - Alison

2 - Sam

Autres résultats possibles

Une à une, les bougies du gros lustre s'éteignirent, plongeant bientôt la pièce dans l'obscurité, alors même que les bâtons de cire s'étaient gonflés et modelés en de gros rats blancs qui se mirent à circuler sur les branches du lustre. Une à une, les créatures se mirent à tomber - certaines sur le mannequin qui gigota pauvrement, d'autres carrément au sol. Les rongeurs s'enfuirent dans toutes les directions, se mettant à courir entre les pieds d'Ambrose et de Julian... et envahissant bientôt les ateliers voisins. 

 

Le tout, sous le regard de Sasha qui était resté baguette en l'air, étonné par la réussite inattendue de son sortilège : l'obscurité et des rats qui vous couraient entre les jambes, n'était-ce pas excitant ?

Quelques touffes de poil et de longues queues se mirent à pousser sur le lustre, mais les bougies tinrent en place. L'une d'entre vacilla en frémissant, et Sasha ferma les yeux, couvert de honte. 

 

C'était sûr, c'étaient Ryder et Alison qui le déconcentraient. 

Quelques touffes de poil et de longues queues se mirent à pousser sur le lustre, mais les bougies tinrent en place. L'une d'entre vacilla en frémissant, et Sasha ferma les yeux, couvert de honte. 

 

C'était sûr, c'étaient Ryder et Alison qui le déconcentraient. 

 

Sauf qu'une bougie avait effectivement réussi sa transformation... Ou presque : un gros surmonté d'une flamme s'élança, paniqué, du lustre, pour atterrir au sol, sous les yeux éberlués de Sasha. Le rongeur s'enfuit aussitôt pour se réfugier au fond de la pièce, sous les étagères chargés de parchemin... 

 

Une volute de fumée commença à s'élever de ce coin de la pièce. 

 

- Blyad. Sir ! Mon rat est en train de mettre le feu !

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