Femme
30 ans
Hybride
Irlandaise

Administration






Identité
-
- Diplômé•e
- Surnoms : Oona
- Nationalité : Irlandaise
Capacités & Statuts



Groupes


Message publié le 13/02/2025 à 01:06
Le problème avec Oonagh, c’est qu’elle ne supporte pas d’avoir quelqu’un dans son lit au réveil. Peu importe ce qu’il s’est passé la veille, la chaleur humaine a une expiration claire : les premières lueurs du jour. Pas de tendresse matinale, pas de petit-déjeuner partagé, pas de romantisme. Elle ne revoit presque jamais les mêmes personnes si elles n’ont, à la base, aucun lien commun avec elle. C’est plus simple comme ça. C’est aussi pour cette raison qu’elle préfère éviter d’emmener ses conquêtes chez elle. Parce qu’aussi clair que soit l’accord la veille, il y en a toujours un ou une pour croire qu’il ou elle fera exception. Que rester un peu plus longtemps ne changera rien. Et, évidemment, ceux-là reviennent toujours, persuadés d’avoir une importance qu’elle ne leur a jamais accordée.
Pourtant, les choses sont simples, non ? Un café le matin et un bonjour, c’est la seule concession qu’elle est prête à faire. Au-delà, ça s’arrête là. Il faut que chacun rentre chez soi, en bons termes. Elle trace une limite stricte, compartimentant sa vie en trois blocs distincts : le travail, les coups d’un soir et sa sphère privée. Rien ne doit se mélanger. Elle n’a aucune envie que l’un empiète sur l’autre. Sinon, ça devient vite un problème… et les complications l’emmerdent profondément.
Aisling ne l’a vu que trop de fois chez les autres. Il lui suffit d’observer sa sœur aînée ou ses amies pour voir à quel point tout se complique dès que les sentiments entrent en jeu. Tout devient une négociation permanente : il faut rentrer tôt, se soucier de l’autre, répartir les responsabilités, organiser Noël pour les deux familles… Très peu pour elle. Elle n’a ni la patience ni l’envie de gérer ce genre d’obligations. Oonagh préfère consacrer son temps à ses patients et profiter de ses nuits comme elle l’entend, sans attache, sans contrainte, sans personne pour l’attendre derrière une porte entrouverte.
Alors lentement, elle repousse le bras de l’autre jeune femme qui la sert fort contre elle. Doucement, elle tente de la réveiller. La blonde ne va pas partir comme un voleur. Ce n’est pas parce qu’il n’y a rien après le matin -déjà qu’elle fait l’effort de rester la nuit, qu’elle en oublie les politesses. Hey… Je suis désolée, mais je dois partir. Il faut que j’aille au travail et je dois passer chez moi. C’est une journée off, mais la moldue n’a pas besoin de le savoir. Après quelques arguments hasardeux pour la faire rester et une demande d’échange de numéro -qu’elle ne possède pas, la blonde fait son au revoir et referme la porte du studio doucement.
Une fois dehors, le froid matinale lui mord les joues. Elle pourrait se cacher dans une rue et transplaner pour rentrer chez elle, mais Oonagh a bien envie d’une boisson et d’aller se promener. Si sa mémoire est bonne, elle n’est pas loin du chemin et surtout du Chaudron. Ce n’est pas l’endroit le plus élégant de l’histoire, loin de là, mais ça fait toujours l’affaire. Pressant le pas, elle finit par arriver à destination en très peu de temps. Au comptoir, elle demande un café corsé avant de s’attabler à un endroit. Mais son regard est vite attiré vers une personne. Sirotant sa boisson, elle s’approche et se penche vers la personne, le cul par terre, en bas des escaliers. Tout va bien ? Elle lui tend la main pour l’aider. Ses yeux clairs observent la personne en face, cherchant une quelconque autre blessure. Vous n’êtes pas blessé ?