
Message publié le 12/05/2025 à 22:44
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- 6
Message publié le 12/05/2025 à 22:44
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Femme
14 ans
Né-moldu
Britannique
Message publié le 12/05/2025 à 22:51
Sans doute à cause des expériences précédentes, Amanda s'attend à tout instant à sentir à nouveau la sensation de suffocation sous l'eau. Mais rien n'arrive. Pour l'instant, du moins.
Elle n'a aucune idée de ce qu'il se passe à la surface. Les rares sons qui lui parviennent sont filtrés, déformés, rien à en tirer. Mais elle décide de faire confiance à son ami et se concentre sur son unique tâche : avancer. Coûte que coûte.
Alors oui, l'idée de piquer un petit somme dans l'herbe et parler de cabane dans les bois est tentante. Elle se demande à quoi ressemblerait sa cabane de rêve. Il y aurait sans doute plein de coussins à l'intérieur. Pour que ce soit confortable. Et des rideaux aux fenêtres. Ca fait toujours bien, des rideaux. Ensuite... elle ne sait pas trop... Basil a-t-il déjà fait des cabanes ? Peut-être qu'un jour elle lui posera la question...
Bref.
L'idée est tentante.
Mais l'esprit combattif d'Amanda veut arriver au bout de cette épreuve. Elle est surprise d'elle-même : elle ne se connaissait pas une telle obstination. Sans doute qu'être deux aide à garder la motivation. Seule, elle aurait peut être abandonné bien plus tôt. A deux, on se remonte le moral l'un l'autre. Et puis il y a ce sentiment de responsabilité qui peut vous faire pousser des ailes : on le fait pour l'autre. Se dépasser dans un but commun.
C'est accrochée à cette idée qu'Amanda continue sa brasse sous-marine. Elle essaie d'aller plus loin. Encore plus loin. Elle a cependant hâte d'apercevoir l'autre bord du bassin et de pouvoir s'y hisser en clamant à Basil qu'enfin, ils l'ont fait !
Message publié le 12/05/2025 à 22:51
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Homme
14 ans
Sang-mêlé
Britannique
Modération
Message publié le 12/05/2025 à 23:05
Basil a mal à la tête. Pas une vraie douleur, mais une tension sourde, comme si quelque chose pulsait dans ses tempes à chaque battement de cœur. Il fixe l’eau, la baguette toujours levée, les muscles tendus. Amanda est là-dessous, et il sent, presque physiquement, le lien magique qui les unit encore. Il ne doit pas lâcher. Pas maintenant. Il se parle à lui-même mentalement pour tenir. Encore un peu. Elle est pas loin. Tu peux le faire. Il ne voit pas exactement où elle est dans le bassin, l’eau est trop sombre, mais il perçoit son mouvement, les remous réguliers, la trace discrète de sa progression. Elle nage toujours. C’est bon signe. La magie picote au bout de ses doigts, instable. Il la force à rester. Il l’imagine arriver au bout, sortir de l’eau, sourire, et ça suffit à raviver un brin de force en lui. Amanda a cru en lui quand il aurait lâché l’affaire. Il lui rend cette confiance, jusqu’au dernier souffle du sort.
Message publié le 12/05/2025 à 23:05
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Femme
12 ans
Sang-mêlé
Britannique
Message publié le 13/05/2025 à 00:24
Tansy progresse dans l’eau avec une aisance surprenante. Elle s’essaie à des nages variées, comme sa camarade avant elle, en toute fluidité. Quant à Wendy, à sa propre stupéfaction, elle parvient à maintenir les branchies sans trop de difficultés. Le fait d’avoir pu les expérimenter en premier lieu l’aura sûrement aidée à les visualiser, tout comme le succès de son amie lui aura donné envie de se dépasser.
Maintenant qu’elle canalise son attention sur le sort, le temps lui paraît filer plus vite que lorsqu’elle a laissé ses pensées vagabonder dans le bassin. Au début de l’exercice, elle n’imaginait pas que les choses se dérouleraient ainsi. Mais le but du cours était bien de bousculer les certitudes, de se transformer soi-même. De son côté, elle reprend un peu confiance en ses capacités magiques, particulièrement dans le domaine de la métamorphose. Elle aussi, elle est capable de surmonter la complexité. Plus encore quand elle est bien entourée. La détermination et la motivation sont des clés à ne pas négliger, susceptibles de révéler son potentiel caché.
Bientôt, la petite Serdaigle atteint le bord du bassin. Rayonnante de fierté, la Gryffondor se précipite auprès d’elle à sa sortie de l’eau. Les branchies s’évaporent plus vite qu’elles ne sont apparues, comme si elles n’avaient été qu’un mirage. Sans lui laisser le temps de respirer, elle la prend dans ses bras pour partager un câlin humide et victorieux.
- Waouh, tu as réussi ! Ça s’est passé tellement vite… On forme une super équipe, pas vrai ?!
Elle se sépare de la cape de Tansy et la restitue à sa propriétaire – ce n’est pas avec ce vêtement imbibé d’eau qu’elle va se réchauffer, mais bon. Elles sont venues à bout du premier exercice, et avec brio ! Elles auraient bien mérité de s’allonger dans l’herbe, les doigts de pieds en éventail, à regarder les autres galérer… Mais, pour sa part, elle est plus exaltée que fatiguée et ne prévoit pas encore de se reposer sur ses lauriers. Elle pourrait profiter du temps qui lui reste pour se préparer à affronter la suite !
En attendant, la rouquine aimerait faire quelque chose pour ses vêtements trempés qui lui collent à la peau. Elle peut les supporter cinq minutes, surtout si elle est dans le feu de l’action, mais ce n’est pas la sensation la plus agréable qui soit. Nul doute que Tansy sera de son avis. C’est pourquoi elle accourt en direction de Mr Pope, occupé à surveiller la classe :
- Professeur, on a fini nos traversées ! annonce-t-elle avec un grand sourire. Il n’y aurait pas un sort pour nous sécher plus vite ? J’pense que ça pourrait être utile et nous ça nous éviterait d’attraper froid…
Femme
14 ans
Sang-mêlé
Française
Administration
Message publié le 13/05/2025 à 00:39
Charlie remonte comme un bouchon de jus de citrouille sous pression. Elle ressemble à un chat mouillé qui aurait goûté à l’aquarium… et elle sourit. La grande maboule !
Elle a adoré. Les branchies. La nage libre. Le fait de ne pas respirer comme une moldue lambada. Même si oui, détail technique : faut maintenir le sort. Petit oubli de ma part, bonjour. Zéro rancune de sa part d'ailleurs. Juste de la curiosité. Genre t’as vu un papillon magique et t’as zappé que j’étais sous l’eau ? Ce qui est… techniquement possible. Juste un peu. Beaucoup ?
...
Est-ce qu’une poussière de lumière a volé devant mes yeux ? Peut-être. Est-ce que j’ai été absorbée par l’idée de branchies roses fluo avec des petites perles ? Fort possible. Est-ce que j’ai pensé à un dauphin en gilet ? C’est dans le domaine du plausible. Bref. On n’est pas là pour juger. Enfin si, mais non.
Je hausse les épaules avec la grâce d’un chapeau mou. Il y avait une goutte d’eau qui ressemblait à un lama. Ou c'était une mouette ? Ou un souvenir de biscuits... J’ai paniqué.
Puis Charlie veut replonger. Bien sûr qu’elle veut replonger. C’est génial là-dessous ! Elle écarte les bras comme une statue aquatique prête à retourner dans les profondeurs. Avec cette petite déclaration dramatique qui mérite franchement un rideau de scène et une musique de film. Et moi ? Moi je suis là, cerveau en surchauffe, cœur qui fait des claquettes, et doigts qui picotent comme des baguettes prêtes à déclamer un poème magique.
Je pourrais être stressée. Je devrais peut-être. Mais non. Je suis trop occupée à me demander si les branchies sont un organe temporaire ou un état d’esprit. Est-ce que ça a des sentiments, une branchie ? Est-ce qu’elles s’activent comme une soupe ? Est-ce qu’elles sont tristes quand on oublie de respirer avec ? Est-ce que je devrais leur donner un nom ? Ginette et Marcel, peut-être.
Je me concentre. Enfin… j’essaie. Et si je faisais apparaître des branchies en forme d’étoile ? Ou avec un petit air vintage, façon branchies des années 50 ? Ou un modèle luxe avec des lumières intégrées ? Est-ce que ça gênerait la nage ?
Non, Mabel. Reste simple. Efficace. Minimaliste. Une branchie utile est une branchie discrète. Mais avec un petit swag, quand même. De quoi faire dire à un hippocampe qui passe Stylé, ça.
#[Branchia Ventosa]
Les branchies poppent comme deux petites fentes capricieuses, genre Salut, c’est nous maintenant. C’est moche, c’est parfait. Je me sens comme une coiffeuse pour poissons trop zélés.
Les branchies poppent comme deux petites fentes capricieuses, genre Salut, c’est nous maintenant.
C’est moche, c’est parfait. Je me sens comme une coiffeuse pour poissons trop zélés.
Je cligne des yeux. Est-ce que… est-ce que ça brille ? Mais OUI, ça brille !
Tu vas draguer des méduses, c’est sûr !
Bon. Soit t’es immunisée, soit t’es déjà une truite et personne nous a prévenues.
Je souffle du nez.
Enfin... des trucs surgissent... ?
Je crois ?
Je fais le tour de Charlie à la recherche de mon œuvre. Hum... Oui, oui. C'est là ou vous croyez. PILE là. Deux petites fentes ridicules qui s’ouvrent et se ferment dans un flap flap bizarre sur son postérieur.
Je reste figée. Je crois même que je bégaye de l’œil.
Euh Charlie... Tu connais l'histoire du pingouin qui respire par les fesses ?
Sortilège des Branchies
Femme
14 ans
Sang-mêlé
Britannique
Message publié le 13/05/2025 à 07:59
Loin d'en vouloir à Mabel, Charlie sourit à ses histoires de goutte d'eau en forme d'animaux et du goût d'un biscuit surgissant de nulle part. Les fantaisies de la Gryffondor l'amusent et lui rendent l'exercice presque joyeux maintenant qu'elle n'a plus besoin de se concentrer sur le charme des branchies.
À peine ouvre-t-elle les paupières pour constater l'effet de sa tirade théâtrale que la rouquine voit sa binôme lancer le sortilège, et sent sa respiration se couper. Elle tâtonne rapidement son cou, donne cette fois-ci un joli clin d’œil additionné d'un pouce victorieux à Mabel, et se jette à l'eau, littéralement. Pas d'humidification de la nuque, elle saute, comme une gamine heureuse de vivre.
Le silence l'enveloppe. Le câlin du bassin.
Charlie se positionne et pousse sur ses pieds pour se propulser en avant. Comme tout à l'heure, elle avale la moitié de la distance en une grande brassée, peut-être même plus loin. Elle n'avais jamais remarqué qu'elle aimait nager à ce point là.
Elle pense à Mabel au-dessus de la surface. Pourvu qu'elle tienne quelques secondes encore, elles pourraient réussir l'atelier !
Message publié le 13/05/2025 à 07:59
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Femme
14 ans
Sang-mêlé
Française
Administration
Message publié le 13/05/2025 à 13:56
Je pense très fort, reste branchies, reste branchies. Restez là mes petites copines gélatineuses. Comme si c’était des chatons aquatiques qu’il fallait convaincre de ne pas s’enfuir. Parce que si elles se barrent, Charlie redevient un mammifère complétement classique. Et on n’a pas exactement le temps de commander un tuba.
Maintenir un sort, c’est pas sorcier, qu’ils disent. Haha. Très drôle. C’est comme essayer de retenir un pet magique en pleine messe. Faut de la grâce, de la discrétion, et surtout ne penser à rien d’autre. Tu te concentres, tu plisses les yeux, tu fais genre t’as l’air sage et puissant. Alors qu'on dirait que tu essaies de garder une flaque en place avec la force du regard. Mais en vrai t’es juste là à te dire surtout pense à rien d’autre, surtout pas à des cornichons. Et évidemment, maintenant j’ai envie de cornichons, des cornichons en tutu. Super.
Je visualise. Branchies branchies branchies. Comme un mot magique. Comme un mot de passe pour entrer dans le club très privé des poissons distingués. Allez, Charlie. Nage. Je tiens le coup. Même si mon cerveau commence à faire des galipettes.
Est-ce qu’on peut transpirer de la concentration ? Est-ce que ça se voit si je commence à loucher ?
Non !
Je suis la gardienne des branchies. La bergère des ouïes. L’architecte de la respiration piscicole.
Merde, faut pas que je me gratte le nez.
Message publié le 13/05/2025 à 13:56
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Femme
14 ans
Né-moldu
Britannique
Message publié le 13/05/2025 à 15:29
Alors qu'Amanda continue vaille que vaille d'avancer dans son univers aquatique, tout se rompt soudainement. Nouvelle sensation de boire la tasse, l'eau qui était amie devient danger. Cette fois-ci, la jeune fille ne panique pas, comme déjà trop habituée à cette sensation désagréable. Elle ne perd pas une seconde et, en quelques mouvements, revient à la surface. Toussant à nouveau pour évacuer le liquide ingéré à son insu.
Se traînant sur la terre ferme, elle songe que toute la bonne volonté et la détermination de Basil n'ont pas été suffisantes pour maintenir le sortilège.
Trempée, dégoulinante, les cheveux plaqués sur la tête, elle revient vers son coéquipier d'une démarche un peu chancelante.
Il avait dit que c'était la dernière tentative. Elle doit avouer qu'elle aussi, commence à fatiguer. Ces semi-noyades en chaîne ont eu raison de volonté. Au moins, ils ont essayé. On ne peut pas leur enlever ça. Ils ont fait comme ils ont pu et ont prouvé qu'il y avait, en eux, beaucoup de détermination. Mais les résultats ne sont pas toujours ceux escomptés. Un peu comme leur entraînement sauvage du mois dernier. Deux élèves studieux qui décident de pratiquer quelques tours de magie ensemble pour s'améliorer... et manquent de foutre en l'air la salle de classe du professeur Pope.
-Je... je crois qu'on va s'arrêter là, dit-elle à Basil après avoir repris son souffle.
Elle essuie un peu l'eau qui dégouline encore sur son visage. Regarde sa cape qu'elle a laissée sur l'herbe. Ses vêtements trempés qui collent au corps. Sachant qu'elle ne va pas replonger, elle prend conscience de la fraîcheur du matin accentuée par la sensation des tissus humides. Elle frissonne. Regarde Basil. Lui aussi encore trempé de son plongeon précédent. Mais sans doute tellement concentré -et un peu frustré- pour réussir ses sortilèges qu'il ne s'en est pas préoccupé.
Songeant qu'il doit bien lui rester assez d'énergie pour les mettre au sec, elle va récupérer sa baguette dans la poche de sa cape et tente un #[Consectetuer Dryer] histoire qu'ils n'attrapent pas froid.
Le sortilège fuse. Assez simplement. Basil se retrouve parfaitement sec de la tête aux pieds. Cependant, les résultats ne sont pas aussi parfaits sur elle. C'est sans doute le sortilège de trop compte tenu de sa fatigue. Ses vêtements sont presque secs. Une douce chaleur l'envahit, teintée d'un peu d'humidité moite. Comme un vêtement mal séché dans le sèche-linge. Qu'importe, elle s'en contentera. Elle n'a pas envie de retenter au risque de faire pire. Non. Il est maintenant temps de s'octroyer une petite pause dans l'herbe. Peut-être pourront-ils reparler de cabanes de les bois ?
Le sortilège fuse. Assez simplement. Basil se retrouve parfaitement sec de la tête aux pieds. Cependant, les résultats ne sont pas aussi parfaits sur elle. C'est sans doute le sortilège de trop compte tenu de sa fatigue. Ses vêtements sont presque secs. Une douce chaleur l'envahit, teintée d'un peu d'humidité moite. Comme un vêtement mal séché dans le sèche-linge. Qu'importe, elle s'en contentera. Elle n'a pas envie de retenter au risque de faire pire. Non. Il est maintenant temps de s'octroyer une petite pause dans l'herbe. Peut-être pourront-ils reparler de cabanes de les bois ?
-Je crois qu'on mérite bien une petite pause, dit-elle à Basil.
Il est en effet temps de faire un repos court ! Au risque de se retrouver trop épuisés et désavantagés pour le reste de la matinée.
Mais rien ne se produit.
Pas un son, une étincelle.
Basil comme elle demeurent trempés de la tête aux pieds. Elle jette un regard à son ami :
-A croire que je suis trop fatiguée pour faire ça, marmonne-t-elle. Qu'est-ce que ça va être pour la suite ?
Avec un soupir, elle range sa baguette. Elle n'a pas la foi de retenter et préfère se laisser tomber dans l'herbe. Elle a besoin d'une pause. L'heure du repos court a sonné !
Basil aussi. Un peu trop, même. Comme si elle ne contrôlait plus l'intensité de son sortilège, le jeune homme ressent soudainement une chaleur écrasante, presque brûlante, prendre possession de ses vêtements. Amanda le voit devenir soudainement rouge et panique. Il ne faudrait pas qu'il prenne feu ! Elle lève le sortilège mais cela ne semble pas soulager le jeune homme. Alors, unique réflexe, elle le pousse dans le bassin : de l'eau pour éteindre un possible feu, c'est une bonne idée, non ?
-Pardon, s'exclame-t-elle lorsqu'il refait surface. Je... je crois que je vais arrêter de te lancer des sorts.
Enchantement Séchant
Femme
14 ans
Sang-mêlé
Britannique
Message publié le 13/05/2025 à 16:41
Quelques rayons audacieux transpercent la surface du bassin et deviennent des éclats laiteux, tremblotants, que Charlie disperse sans aucune appréhension. Elle s'émerveille du mouvement des algues sous ses mains qui brassent et brassent sans relâche. La rouquine avance au rythme de son propre coeur, ignorant le grondement des autres élèves qui ne cessent de plonger dans l'eau et d'en ressortir.
Seule, elle oublie le Royaume du Dessus.
"Une fois que t’as goûté au Royaume du Dessous, y’a plus de retour."
Mabel avait raison, Charlie n'est pas spécialement pressée de remonter.
Mais le goût d'un biscuit inattendu lui revient à l'esprit ; celui du miaulement de sa binôme, ultra mignon. Peut-être alors qu'elle devrait rejoindre l'autre côté rapidement, pour l'entendre encore une fois, et s'assurer qu'elle n'a pas sorti ce bruit de son imagination.
En quelques mouvements, elle touche le bord opposé.
Message publié le 13/05/2025 à 16:41
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Homme
14 ans
Sang-mêlé
Britannique
Modération
Message publié le 15/05/2025 à 20:54
Basil n’a rien dit quand Amanda a proposé qu’ils s’arrêtent. Il s’est contenté d’acquiescer, la gorge nouée, les mains froides, plus par déception que par l’humidité. Il s’est laissé tomber dans l’herbe à côté d’elle, les yeux perdus dans les nuages, l’échec en bandoulière. Même le sort de séchage d’Amanda - presque réussi - ne lui arrache qu’un petit sourire sans conviction. Ils ont essayé. Longtemps. Plus que beaucoup. Mais maintenant que les battements de son cœur ralentissent, que la tension redescend, il entend. Il voit. Des élèves qui rient, nagent, échouent, réessaient. D'autres qui célèbrent leur traversée. Tansy et Wendy qui s’étreignent, trempées mais rayonnantes. Et lui, là, étalé comme une plante fanée, alors qu’Amanda a plongé trois fois pour lui, sans jamais rechigner.
Il tourne la tête vers elle, la fixe un moment sans rien dire, puis se redresse.
- J’vais tenter encore une fois, souffle-t-il. Juste une. Et après je te jure que je parle plus jamais de branchies.
Il lui adresse un demi-sourire, attend qu'elle se prépare, lève sa baguette une dernière fois, et prononce :
- Branchia Ventosa.
Un frisson passe dans l’air. Amanda tâte son cou, et Basil voit son regard s’illuminer. Elle respire toujours. Elle a des branchies. Il ferme les yeux un instant, expire longuement, puis relève les yeux vers elle :
- À toi de jouer, murmure-t-il.
Un frisson passe dans l’air. Amanda tâte son cou, et Basil voit son regard s’illuminer. Elle respire toujours. Elle a des branchies. Il ferme les yeux un instant, expire longuement, puis relève les yeux vers elle :
- À toi de jouer, murmure-t-il.
Sortilège des Branchies