Harry Potter RPG
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Un piston pour fiston Appartement d'Alaric Bloodworth, Central London, vendredi 14 juillet 2124

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Accueil Habitations 103 A Alderney Street Un piston pour fiston
Alaric Bloodworth

Homme

51 ans

Sang-mêlé

Britannique

Première Plume

Message publié le 23/01/2025 à 14:46

C'est le moment où Alaric se dit qu’il aura vraiment tout vu avec Leo. Leo l’imbécile, qui le prend de haut comme s’il était lui-même le dernier des idiots. Et ça lui tire un sourire amusé, à Alaric, parce que, quand même, on peut reprocher beaucoup de choses à son fils, mais il a un sacré culot ! Faut oser, et il ose ! Et ça, ça fait partie des pointes de fierté qu'il ressent pour son fils. Un peu comme le fait que, malgré tous les échecs qu'il essuie, il abandonne pas. Et puis, c'est un bon gars son gamin.

 

- J'dirai rien, j'suis une foutue tombe, Leo, qu'il lui répond avec le sourire qui arrive pas à partir. 

 

Faut dire ce qui est, y'a peu de chance qu'il tienne sa langue dès que Summer sera là. Parce que ça va le démanger sévèrement. Peut-être qu'il enverra Leo chercher quelque chose à la supérette le temps de s'entretenir en tête-à-tête avec Summer, lui faire comprendre que, si vraiment elle tient à garder son jardin secret vis-à-vis de son vieux père elle ferait mieux d'éviter de tout balancer à son frère. Et lui faire comprendre surtout qu'elle sera toujours sa petite fille, et qu'il aura toujours à coeur de la protéger. 

 

D'un simple sort, il s'assure que la casserole garde les pâtes bien au chaud. Il les rendra fantômes au dernier moment. Il retourne donc vers le salon, Leo sur les talons, pour se réinstaller dans son canapé, non sans s'être servi un nouveau verre de Pur-Feu au passage. D'un geste de la main, il fait léviter un dictionnaire devant les yeux de son fils.

 

- T'as qu'à chercher. Cocu. C'est avec un c. Et puis regarde mythomane tant que t'y es, qu'il lâche avec nonchalance avant de remettre le son de la télé. 

 

C'est qu'il a un programme qu'il a bien l'intention de regarder. Le match de Quodpot opposant les Goules de Baltimore aux Eruptifs de Portland vient de commencer. Et même si les Eruptifs sont plus que favoris, les goules pourraient sans doute créer la surprise. Hors de question qu'il loupe ça.

Leo Bloodworth

Homme

25 ans

Sang-mêlé

Britannique

Avatar de Deb

Modération

Inconscient de Service

Message publié le 26/01/2025 à 19:30

Fut un temps, immémorial, Leo aurait complètement paniqué à l'idée que son père soit une tombe. C'est-à-dire que Maman est déjà une tombe, alors il s'agirait pas que Papa la suive dedans. M'enfin il est pas si con. Il sait très bien ce que ça veut dire que d'être une tombe. Ça veut dire on cause pas. La preuve, Maman cause pas, du fond de sa tombe. Malin quoi. Pis ça il l'a compris tout seul, sans dictionnaire. Mais pour cocu pis pour mitoman ? C'est sûr il va pas trouver tout seul. L'a bien compris, son père. Alors Leo chope le bouquin d'un geste, sans discuter, et se laisser nonchalamment tomber dans le fauteuil qui jouxte le canapé.

 

C.

 

Pas bien dur à trouver.

 

Co.

 

Pas bien compliqué non plus. 

Coq... coqu...

Les sourcils froncés, Leo fait tourner les pages d'avant en arrière avec un air si concentré qu'on le croirait en train de tenter de résoudre une équation tridimensionnelle. Heureusement que le match est là pour distraire. Manquerait plus qu'il passe pour un crétin qui sait pas chercher dans le dictionnaire ! Pis finalement ça s'illumine sous le crâne. S'il trouve pas c'est qu'il est pas sur la bonne lettre. Comme Maman a expliqué. C'est évident quoi. Bon.

Coc... Cocu !

Personne dont le conjoint est infidèle.

Nan mais voyez, c'est pour ça qu'il aime pas les dictionnaires. Toujours on cherche un mot, on fini par devoir en trouver deux autres, et encore deux autres, et encore deux autres, et ce serait redondant s'il savait seulement que ce mot là existait. Bref. Leo met perpète à trouver précisément ce dont il retourne. Le conjoint c'est super facile. L'infidèle ? Leo est pas bien sûr de capter le rapport entre la relation d'Summer avec Victor et la religion. D'abord parce que Summer est pas religieuse, pis à sa connaissance Victor non plus. Alors ça doit être l'autre définition qu'importe. Nan parce qu'évidemment que quitte à faire compliquer, les mots ils ont deux définitions. C'est comme la télé.

Conclusion, le cocu n'a rien à voir avec le coucou. Plutôt avec les sentiments. Comme quoi Victor pourrait avoir des sentiments changeants qui font qu'il serait plus amoureux de Summer du jour au lendemain. Un peu comme un métamorphomage de la relation quoi. Enfin il imagine. Sûr ça serait chiant. Summer elle serait super triste si Victor il était plus amoureux d'elle d'un coup. Pis Papa il aime pas voir Summer triste, pas plus que Leo, alors ça fait sens. Sauf l'histoire de parler du pays mais bon. Ça c'est pas dans le dictionnaire. Un peu figé dans le fauteuil, Leo fait plus bien attention à ce qui se passe autour de lui alors qu'il tourne et retourne les pages.

Ça lui prend une plombe de trouver le mitoman. D'abord parce que ça s'écrit pas avec un i comme il le pensait, mais avec un i grec. Y a pas à dire ils ont fait ça simple quoi. Pis bon.

Mythomane : qui est atteint de mythomanie.

Leo abandonnerait presque, sil avait pas une terrible envie de savoir. Alors il continue de chercher. Au moins c'est pas bien loin sur la page.

Mythomanie : tendance à la fabulation, à la simulation par le mensonge.

- Han mais non il ment pas Victor ! Il s'exclame brutalement en regardant son père, visiblement plus fasciné par le match qui se déroule sous ses yeux que par les recherches extraordinaires qui se poursuivent à moins d'un mètre de lui. Fin j'pense pas. Fin s'il ment il le fait bien quoi. Mais j'pense pas il ment.

Leo est déjà ailleurs dans sa tête, en train d'essayer de se remémorer ses rares rencontres avec le militaire, qui lui avait paru très cool vraiment.

- Comment on sait si quelqu'un ment d'abord ? Il demande sérieusement à l'intention de son père.

Pis juste à ce moment précis, la sonnette annonce l'arrivée de sa sœur, et le dictionnaire est claqué d'un geste.

- J'VAIS OUVRIR !

Alaric Bloodworth

Homme

51 ans

Sang-mêlé

Britannique

Première Plume

Message publié le 12/02/2025 à 19:41

Dans l'écran magique, les explosions se succédaient, mais ne suffisaient pas à recouvrir le son de la voix de Leo qui venait miraculeusement de trouver mythomane dans le dictionnaire. Et sans même lui avoir dit qu'il fallait chercher au y. Comme quoi, il y avait toujours un peu d'espoir le concernant. D'un air docte, Alaric leva un index pour une petite leçon nécessaire.

 

- Les menteurs mentent bien, Leo, c'est comme ça.

 

Et il s'arrêta là, tandis qu'une balle explosive venait d'éliminer la meilleure joueuse des Eruptifs, le faisant se lever de son siège sous la surprise. Rien n'était donc joué dans ce match, et il fut bien ravi que Leo aille ouvrir à Summer pour voir la prochaine action qui serait sans aucun doute décisive. Ce fut seulement après s'être assuré que le prochain point était gagné par son équipe favorite qu'il se tourna vers sa fille pour la serrer dans ses bras avec un sourire.

 

- Content que tu sois venue, j'ai fait des pâtes fantômes.

 

Et elle lui avait permis de ne pas avoir à expliquer à Leo comment déceler les menteurs. Parce qu'il n'aurait jamais compris qu'il n'y avait aucune technique infaillible, et il aurait perdu là plusieurs heures de sa vie en vain. Summer avait le don d'égayer l'appartement d'Alaric. Elle rayonnait de sa simple présence, et la patience dont elle faisait preuve envers son frère et ses questions incessantes était digne de celle d'un ange. De celle de sa mère, en fait.

 

Plus les années passaient, et plus elle ressemblait à Carolina. Alaric ne saurait être plu fier de sa fille, et de ce qu'elle devenait. Le repas se déroula dans une animation bonne enfant, entre les conversations légères et éclats de rire spontanés qui avaient bien plus leur place à la table avant la mort de la mère des enfants. Alaric se rendait bien compte, chaque jour, qu'il la laissait un peu plus partir. Et cela le rongeait de culpabilité, bien qu'il se refuse de le laisser voir à ses enfants. 

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