Habitations En dehors du Château Chevron gauche Monde Chevron gauche [Libre] [Évent] Finale de la Coupe du Monde de Quidditch

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Gabriel

Maître du Jeu

Maître du Jeu , Conté de Devon, le 26/08/2124

La Coupe du Monde de Quidditch a eu lieu en cette année 2124 dans le Conté de Devon en Grande-Bretagne !

 

Après dix jours de match, ce sont finalement les équipes de la Norvège et du Japon qui sont parvenues à se hisser jusqu'à la finale. La Norvège ayant éliminé l'équipe d'Angleterre en quart de finale, une grande partie de la communauté magique de Grande-Bretagne s'est rangé derrière la bannière ocre et bronze de l'équipe du Japon.

 

Comme pour tous les évènements de cette ampleur,  la zone où se déroulent les matchs est hautement sécurisée, impossible d'entrer en transplanant : seuls les portoloins du ministère de la magie permettent de pénétrer la zone si vous ne souhaitez y aller à pied. Oubliez également l'usage de balais volants, seule la zone du stade est exclue du charme empêchant quiconque de prendre les airs.

 

En dehors des organisateurs et des équipes, quiconque souhaite entrer doit montrer patte blanche aux différents postes d'accueil et de sécurité de l'évènement. Si vous n'avez pas pu mettre la main sur un billet avant l'évènement, certains vendeurs à la sauvette revendent à prix d'or leur place aux alentours du stade mais... attention aux faux !

 

Vous avez jusqu'à dimanche 15 septembre 2024 - 20 heures pour publier votre écrit d'introduction. Vous aurez toujours la possibilité de rejoindre l'évènement en cours, mais une fois le match terminé, la suite de l'évènement ne pourra se dérouler qu'avec les personnages déjà présents et plus personne ne pourra rejoindre l'écrit.

 

Selon la durée du match (le résultat et les actions du match sont générés de façon procédurale) et le nombre de participants, l'évènement prendra fin dans le courant du mois d'octobre 2024.

 

A vos plumes !


Noah Ingram , Conté de Devon, le 26/08/2124

Le jour était enfin venu... l'aboutissement de semaines - de mois - de travail acharné, de réunions incessantes, de pourparlers larmoyants, d'âpres négociations. Tout cela n'avait servi qu'à voir l'équipe nationale se faire éliminer en quart de finale et se classer en sixième position du classement mondial. Pathétique. Pathétique, mais pratique. Les relations entre supporters s'étaient tout de même nettement calmées depuis que les supporters anglais n'étaient plus aussi investis dans l'après-match. Quelques échauffourées éclataient encore ici et là, lorsqu'un supporter trop éméché ou trop enthousiaste exprimait son opinion, mais les choses étaient rapidement maîtrisées. 

 

Les employés du ministère de la Magie veillaient au grain.En plus des effectifs du Bureau des Aurors, les Brigades de Police Magique étaient également mobilisées pour sécuriser le périmètre, et les Tireurs d'Élite de la Baguette Magique assuraient la sécurité de chaque match depuis les hauts gradins. Ajoutez à cela l'ensemble des administratifs qui contrôlaient les frontières de la zone, et l'on obtenait un espace aussi sécurisé - si ce n'était plus encore - que les meilleures chambres fortes de Gringotts.

 

L'affaire des billets contrefaits avait ébranlé bien des certitudes du côté des pontes. Que des enchantements entrelacés aussi complexes que ceux qui protégeaient les billets puissent être contrefaits, même de manière imparfaite, n'était pas à la portée du premier venu. À l'heure actuelle, rien ne permettait de savoir quel était le but de celles et ceux derrière la manœuvre. Déployer autant d'efforts pour finir par revendre les billets à un prix aussi dérisoire... quelque chose clochait.

 

Vêtu de son habituel costume violet foncé, une montre à gousset dans la poche avant droite de sa veste, Noah parcourait les allées du campement géant aménagé pour l'occasion, répondant aux sourires et aux mains levées, balayant du regard les tentes et leurs occupants, et s'assurant que tous ceux censés protéger les supporters étaient bien à leurs postes.

 

Bientôt la relève, je vais avoir besoin d'une sieste avant le match de ce soir...

 

Les finales avaient historiquement été le point d'orgue des championnats, et c'était ce soir que tout pouvait basculer.

 

Encore quelques heures ! Après cela, la vie pourra enfin reprendre son cours.


Adaline McBride , Conté de Devon, le 26/08/2124

Je dois l'avouer : celle-là, je ne l'ai pas vue venir ! Travailler à Sainte-Mangouste pour entretenir et perfectionner mes compétences, c’est une chose. Mais être sélectionnée pour rejoindre l’équipe mobile de soins de la Coupe du Monde de Quidditch, c’en est une autre ! Bien évidemment, ma première réaction a été d’éclater de rire avant de refuser poliment. Il n’était pas question que je me retrouve, encore une fois, à soigner fractures, commotions et autres blessures. J'avais déjà donné bien assez à la fin de l’année scolaire. Pourtant, il faut bien l’admettre, après mûre réflexion : il faudrait être complètement folle pour refuser une telle somme pour lancer quelques sortilèges de soin.

 

Et me voilà donc, comme je m’y attendais, en plein cœur de l’action ! Enfin, si on peut parler d’action. Depuis le début de la compétition, j’ai à mon actif quatre fémurs cassés, six omoplates disloquées et douze crânes fêlés. Sans compter les sortilèges de désaoulement pour les supporters trop enthousiastes, ainsi que les furoncles et autres infections cutanées causées par les rixes. Remarquez, j’ai tout de même eu droit à un ou deux accidents magiques dans le lot ! Ça change agréablement, il faut l’avouer.

 

Le côté Quidditch en lui-même m’ennuie profondément. Par contre, voir ces athlètes musclés souffrir sous mes soins a ses avantages, ne serait-ce que pour le plaisir des yeux. Et pour les mains aussi, d’ailleurs... Bah, quoi ? Il faut bien palper pour localiser précisément l’origine de la douleur ! D’ici quelques jours, je serai de retour dans mon infirmerie à Poudlard, face aux cris de mes petits braillards et leurs bobos ridicules. Alors, autant profiter des plaisirs qui s’offrent à moi tant que j’en ai encore l’occasion, non ?

 

Mais au fond, c'est amusant de voir à quel point les supporter sont imprévisibles et créatifs quand il s'agit de faire adopter leur point de vue. Un instant, vous êtes en train de lancer un simple Episkey pour soigner une petite coupure ; l’instant d’après, vous devez faire face à un supporter transformé en canari géant par un sortilège perdu. Je commence à me dire que ce travail n'est pas si ennuyeux que ça, finalement. Entre la magie qui fuse de partout, les sorts qui dérapent, et l’adrénaline de la compétition, il y a toujours de quoi s’occuper.

 

Et puis, si je suis honnête, ce petit séjour me fait du bien. C’est un peu comme des vacances, en plus mouvementé. Pas de paperasse interminable ni d'élèves pleurnichards qui se plaignent d’une simple piqûre de doxy. Ici, c’est du concret, du vif ! Bref, une pause bien méritée avant de replonger dans la routine poudlarienne.


Kaelen Rowle , Conté de Devon, le 26/08/2124

Erigo !

 

Merci, l'ami !

 

Kaelen inclina légèrement la tête en réponse, esquissant un sourire au vieil homme avant de reprendre sa route à travers le dédale de tentes. Bien que ces tâches ne figurassent pas dans son contrat initial, il avait depuis longtemps perdu le compte des sorts mineurs qu’il avait dû jeter tout au long de cette Coupe du Monde. Chaque jour, il se retrouvait à aider les sorciers et sorcières dans les tâches les plus banales : ériger une tente, dégager un espace ou encore allumer un feu. Ce qui le frappait, c'était l’incapacité affligeante de beaucoup à se débrouiller seuls.

 

* Comment ces gens font-ils dans leur vie quotidienne ? pensa-t-il, une réflexion récurrente pour Kaelen. Des Moldus s'en sortiraient mieux.

 

C’était là le genre de pensée qui lui attirait souvent les reproches de ses supérieurs.

 

* On ne peut pas demander à la population de se hisser à notre niveau, lui répétaient-ils, c’est à nous de les protéger et de nous adapter à leurs besoins.

 

Leurs besoins... De quoi pouvaient-ils bien avoir besoin, hormis un repas chaud le soir et la tranquillité que leur offrait le travail constant du Ministère de la Magie ? La majorité des sorcières et sorciers semblaient se contenter d'une vie simple, rythmée par les mêmes habitudes quotidiennes. Combien d'entre eux cherchaient réellement à développer leurs capacités ? Combien consacraient leur énergie à l’apprentissage, à la recherche ou à l'enseignement ?

 

Voilà pourquoi Kaelen préférait passer la majeure partie de son temps seul ou en mission d’infiltration : il ne supportait pas cette complaisance dans laquelle tant de gens se laissaient aller.

 

Le vent soufflait légèrement entre les tentes, faisant frémir les toiles et dispersant les cendres des foyers éteints. Kaelen observait distraitement la foule en mouvement. Des sorciers de tous horizons, de toutes nationalités, se mêlaient ici dans une apparente harmonie. Pourtant, derrière leurs rires et leurs discussions animées, il percevait une certaine insouciance qui l'irritait. La Coupe du Monde était un événement prestigieux, une occasion unique de réunir la communauté magique, mais pour lui, c'était aussi un rappel cruel de la manière dont beaucoup ignoraient les enjeux plus vastes.

 

* Ils sont ici pour s’amuser, boire du whisky pur feu et supporter leurs équipes. Mais combien comprennent réellement la fragilité de ce monde ?

 

Kaelen savait, mieux que quiconque, les menaces qui guettaient dans l'ombre. En tant qu'Auror, il avait vu des choses que la plupart de ces sorciers n'imaginaient même pas. Derrière chaque sourire innocent se cachait la possibilité d'un désastre. Chaque foule joyeuse pouvait basculer dans le chaos en un instant. C'était pour cela qu'il restait vigilant, toujours sur le qui-vive, prêt à intervenir. Pourtant, il ne pouvait s'empêcher de se demander combien de temps encore il tiendrait face à cette indifférence générale. Un sentiment d'épuisement pesait de plus en plus lourd sur ses épaules.


Lesley Bowers , Conté de Devon, le 26/08/2124

Il n’était qu’un simple spectateur de cette compétition, mais que faisait-il réellement là après la défaite des Anglais face à la Norvège ? Il y croyait pourtant, avait peut-être un peu parié aussi, beaucoup… Quoiqu’il en soit, la rancœur était bien présente et si Lesley ne voulait montrer aucune préférence aujourd’hui, il ne pouvait s’empêcher de penser intérieurement que la victoire du Japon serait une belle vengeance personnelle. Même si ça ne rembourserait évidemment pas les Gallions perdus. Ça aussi ça lui restera longtemps coincé en travers de sa gorge. Ça lui apprendra à trop vouloir se montrer fier et à ne jamais vouloir lâcher le morceau. Peut-être qu’un jour, il apprendra de ses erreurs. Mais ce jour n’est pas encore arrivé, on le sait bien.

 

D’un pas lent et assuré, il passe de tentes en tentes, ses yeux balayant chaque recoin pour y découvrir des fanions aux couleurs des deux équipes, des enfants qui courent, rient, s’amusent, des parents heureux, mais épuisés au vu des cratères sous leurs yeux. Ils remarquent les parieurs au loin, un sourire en coin, sachant pertinemment qu’il n’irait pas parier sa fierté dans ce match. En regardant d’un point de vue neutre, la Norvège avait autant de chance que le Japon de l’emporter. Pourquoi aller encore dépenser inutilement des Gallions pour satisfaire un ego qui en a déjà assez pris pour son grade ces derniers jours.

 

En réalité, cette petite escapade était une manière pour lui de se changer les idées, de reprendre des forces et penser à autre chose qu’à la rentrée qui l’attendait. Plus que quelques jours et il franchirait à nouveau les portes de Poudlard après près de dix ans sans y avoir mis les pieds. Au début, il était dans un état d’excitation inégalable, mais plus la date approchait, plus l’appréhension prenait le dessus, mais il paraît que c’est toujours comme ça quand on commence un nouveau travail. Autant être tout à fait franc, cette coupe du monde tombait à pic et il avait bien l’intention d’en profiter.

Les mains dans les poches, il s’apprête à regagner sa tente pour se préparer pour la grande finale. L’insouciance au bord des rétines qui pourraient presque se teindre en rose tant la joie et l'épanouissement se dessinent devant lui. Un sentiment de légèreté qui lui permet d’oublier les tracas quotidiens qui l’empêchent parfois d’exister pleinement. Se plonger dans le sport a toujours été son remède miracle. Peut-être qu’il devrait se mettre au Quidditch d’ailleurs. Avec lui, l’Angleterre atteindrait peut-être la finale. Sur un mal entendu, ça pourrait marcher. Ah, les rêves éveillés de Mister Bowers.


Alaska Darcylton , Conté de Devon, le 26/08/2124

Ce n’était pas de gaieté de cœur qu’elle était là ce soir. Les rencontres sportives ne lui faisaient ni chaud ni froid. Alaska avait une aversion pour le Quidditch et pour tout ce qui touchait au sport en général. Elle n’aimait pas les paris, les insultes et bagarres entre supporters – parfois de la même équipe – ni l’ambiance pesante qui régnait dans les grandes rencontres telles que celles-ci : trop de monde, trop de brouhaha, trop de tout. 
Non, elle n’était pas ici pour se punir de quelque chose ou pour se lancer dans de nouvelles activités impertinentes qui la feraient sortir de sa zone de confort. Aujourd’hui, Alaska travaille, surveille du coin de l’œil en se mêlant parfaitement à la foule, une écharpe en l’honneur de la Norvège pour faire genre. Elle recevait des remarques faussement discrètes et quelques regards mauvais qu’elle ne comprenait pas réellement. Pourtant, sa tenue était impeccable et à en croire ses mains, elle ne semblait pas non plus avoir un quelconque reste de nourriture sur le visage. D’un haussement d’épaules, elle préfère ignorer les nigauderies de ces pseudo-sportifs dotés d’un cognard à la place du cerveau. Elle se préférait à sa place qu’à la leur : gentiment appelée pour botter les fesses de quiconque oserait mettre un pied de travers. Une sensation qu’elle appréciait plutôt et c’était sans doute la raison pour laquelle elle avait choisi cette voie professionnelle.

 

Voilà qui lui fait retrouver sa bonne humeur, juste un chouïa. Pour elle, il allait forcément se passer quelque chose ce soir. Rares sont les rencontres sportives qui se terminent sans encombre et elle se ferait un malin plaisir de mettre un terme à chaque débordement. Elle se sentait importante ainsi et elle avait cette tendance à vouloir se sentir comme ça. Pour l’instant, cependant, rien n'était à signaler. Tout le monde semblait vivre sa meilleure vie malgré la défaite de l’équipe nationale. L’excitation régnait et les rires enthousiastes ne cessaient de lui encombrer les oreilles. Dans d’autres circonstances, elle aurait peut-être aimé ça.

 

Vous ne devriez pas porter cette écharpe si vous êtes anglaise. Vous risqueriez de vous attirer les foudres des supporters hahaha. Elle se retourne pour voir un vieux monsieur, assis sur une chaise devant une vieille tente sur laquelle était collé le logo de l’équipe anglaise. Lui portait un maillot de l’équipe japonaise. Voyant son regard interrogateur, il rit avant de poursuivre. L’Angleterre a été battue par les Norvégiens souvenez-vous. Alaska sourit, comment l’oublier... mais que voulez-vous, on ne choisit pas toujours nos équipes préférées hein ?  Mais qu’est-ce qu’elle raconte ? Au moins, ça a le don d’augmenter le rire du Monsieur. Elle aura refait sa journée, voilà un bon point. Vivement que la sienne se termine, cela dit.
 


Serena Hallway , Conté de Devon, le 26/08/2124

Enveloppée dans ma cape bleue, je regarde autour de moi. Il y a foule -quel étonnement ! Tous arborent les couleurs ou le blason de l'une ou l'autre équipe en final : Norvège ou Japon. Ca court, ça piaille, ça rit, ça s'excite et ça s'échauffe. Bientôt, la grande finale va commencer !

Pour ma part, je n'en ai pas grand-chose à faire. Je n'ai même pas suivi les matchs précédents, c'est dire ! Mais bon, la finale, c'est quand même un sacré événement même pour qui n'apprécie pas outre mesure le Quidditch. C'est l'ambiance, tout ça. Et puis je suis là pour une personne en particulier qui m'a conviée et même offert le billet. C'est lui que je cherche dans la foule qui s'agite.

J'évolue au milieu des tentes et des gens. J'en vois certains qui pestent et galère en voulant monter leur abri. Des enfants rejouent entre eux les matchs précédents et certains adultes grommellent que, quand même, si l'Angleterre avait pu être à cette finale...

 

Après quelques minutes de recherche et d'errance, je repère ma cible.

Dans son beau costume d'Auror, l'air droit et fier, tout absorbé à son devoir.

Je cours dans sa direction ; il me tourne le dos. Arrivée à sa hauteur, je lui donne une tape sur l'épaule :

 

-Alors le quarantenaire, pas trop déçu de ne pas pouvoir supporter ton équipe favorite lors de cette finale ?

 

William sursaute et se retourne. Il ne s'offusque même pas de la dénomination que je lui accorde. Depuis qu'il fête ses quarante ans cette année, il a pris l'habitude que je le charrie sur ce point.

 

-Tu es finalement venue, se contente-t-il de répondre avec un sourire.

-Evidemment ! Je n'allais tout de même pas décliner l'invitation de mon frère préféré !

-Facile d'être le préféré quand on n'a qu'un frère, réplique-t-il dans un rire. Je suppose alors que Nahid est ta soeur préférée.

-Bien sûr, quelle question ! D'ailleurs, elle comptait venir ?

-C'était prévu. Elle avait dit venir avec les enfants mais je ne l'ai pas encore vue.

 

Sur ces mots, je scrute à nouveau la foule mais ne reconnaît pas le visage de ma soeur ou de son mari. Je suppose que quand on vient avec des gosses, qui plus est quand l'un d'eux n'a que huit ans, tout est toujours plus long -se préparer prend un temps fou, on n'imagine même pas !

Revenant à William, j'enchaîne :

 

-Alors, passionnant le boulot d'un Auror sur une finale de Quidditch ?

 

A sa moue, je comprends que ce n'est clairement pas son poste de rêve. Il est tellement passionné de Quidditch qu'il aurait bien aimé pouvoir profiter du spectacle sans avoir à se tenir prêt à tout instant des fois que ça déraille. Et en même temps, il est frustré qu'il ne se passe rien de fou. Cette impression d'être en poste pour rien du tout.

 

-Franchement, il se passe tellement pas grand-chose que je me demande pourquoi on est là.

 

Je vois son regard filer et se poser sur une personne.

 

-Ou alors on devrait tous faire comme lui, ça éviterait de trop s'ennuyer.

 

L'homme qu'il me désigne vient d'aider un sorcier trop peu dégourdi à monter sa tente.

 

-Je ne savais pas que les Aurors faisaient ça, je constate, amusée.

-Moi non plus. Mais en même temps, ça ne m'étonne pas de Kaelen. Il prend à cœur son travail. 

 

J'ai un sourire en continuant de suivre des yeux le jeune Auror


Karl Mitch , Conté de Devon, le 26/08/2124

-Ouïe ouïe ouïe, ce n'est plus de mon âge ça ! se plaignit le vieil homme après un voyage en Portoloin.

 

Grimaçant, il appuya une main dans son dos en se redressant doucement. Il avait l'impression d'entendre l'entièreté de son corps craquer. A cet instant, il se dit qu'il aurait mieux fait de rester dans son appartement au-dessus de la Tête de Sanglier plutôt que venir se perdre ici au milieu de la foule. Mais il se ressaisit bien vite en se rappelant qu'une finale de Quidditch, il n'y en a pas une tous les jours. Certes, l'Angleterre n'était plus en lice mais il s'en fichait bien. Il ne supportait aucune équipe particulière et était là pour l'amour du sport en général.

 

Réajustant sa cape sur ses épaules, Karl entreprit de suivre la foule.

De nombreuses tentes étaient plantées là. Nul doute que certaines personnes demeuraient en ce lieu depuis le début de la coupe du monde. En ses plus jeunes années, c'était quelque chose que Karl aurait pu faire. Qu'il avait déjà fait, d'ailleurs. Mais aujourd'hui, il ne s'en sentait plus capable. Certes, les tentes sorcières étaient mille fois plus confortables que les tentes Moldues. On avait droit à un vrai lit et un certain confort. Mais ça ne valait pas son chez-soi douillet. Et plus il vieillissait, plus Karl était intraitable sur ce point : il avait besoin de son foyer à lui pour se sentir bien dans ses pompes.

 

L'ambiance était à la fête et à l'excitation. Comme on pouvait s'y attendre pour une finale. 

La sécurité avait bien été pensée et travaillée. Plusieurs Aurors étaient présents, veillant sur la foule et s'assurant que tout se passe bien. Karl redoutait surtout des débordements de la part des supporters de l'équipe perdante. Qui sait comment ils pourraient réagir ! A chaque coupe, il y avait toujours des imbéciles pour s'embrouiller avec d'autres imbéciles au prétexte que leur équipe avait perdu ou gagné.

 

Alors qu'il déambulait, s'imprégnant de l'ambiance particulière qui régnait, Karl entendit un homme faire un commentaire sur l'écharpe arborée par une jeune femme (Alaska). L'homme éloigné, le gérant de la Tête de Sanglier ne put s'empêcher de s'approcher de la jeune femme :

 

-Les Norvégiens ont du mérite, tout autant que les Japonais. Il ne faut pas toujours raisonner par l'ennemi de mon ennemi est mon ami. Moi j'aime bien votre écharpe.

 

Et il lui adressa son sourire de gentil papy avant de s'éloigner en trottinant doucement et en lui adressant un signe de main. 


Mage Noir Inconnu , Conté de Devon, le 26/08/2124

Quelques heures plus tard...

 

Mesdames et Messieurs, bienvenue ! Bienvenue à cette finale de la coupe du monde de Quidditch qui verra s'affronter l'équipe nationale du Japon et celle de la Norvège !

 

La voix du ministre de la magie résonnait au loin tandis que le campement des spectateurs semblait désert. Quatre ombres se dressaient au milieu des tentes, quatre ombres surgies du néant, observant attentivement les alentours sans prononcer un mot. Lorsque l'un d'eux, le plus grand des quatre, bougea légèrement le doigt dans une direction, les trois autres se mirent instantanément en mouvement. Là, quelque part dans le dédale des tentes, une petite équipe d'employés du ministère discutait - inconscients du danger - des festivités qui suivraient le match. Des festivités auxquelles ils n'assisteraient malheureusement pas.

 

L'équipe de Norvège s'empare du souaffle, Sundahl traverse le terrain à toute vitesse - passe à Sommerfelt - Sommerfelt à Jelle qui évite de justesse un cognard - nouvelle passe à Sommerfelt, Sommerfelt qui va ouvrir le score pour ce match !! Rien ne semble pouvoir arrêter ce tir SAUF LE GARDIEN JAPONAIS ! Kosaku est acclamé par les supporters japonais et relance à Kokan [...]

 

Le ministre de la magie avait cédé la parole au commentateur sportif chargé de couvrir l'événement. Si tout se déroulait selon leurs plans, les quatre silhouettes auraient bientôt mis la main sur leur cible et disposeraient de l'information qui leur manquait tant. Quelques minutes seulement... Un œil avisé aurait pu déceler les tremblements d'excitation de celui qui semblait diriger les trois autres. Il leva à nouveau un doigt, et le petit groupe se déploya autour des employés du ministère, tandis que de longues - très longues - minutes s'écoulaient sans que rien ne vienne troubler les discussions animées des employés.

 

Dix points de plus pour l'équipe du Japon qui ouvre le score grâce à cette fabuleuse action de Toshimichi ! Le souaffle est remis en jeu et c'est Jelle qui s'en empare pour la Norvège, mais Kakuzo le récupère dans un superbe mouvement aérien - Kokan et Toshimichi volent en formation autour de leur camarade - le Japon joue en équipe, c'est leur plus grande force dans cette compétition et cela pourrait bien faire la différence ce soir !

 

Les cris et les sifflets couvraient à présent les bruits et les sons provenant du campement. Plus le match durerait, plus l'opération de ce soir se déroulerait tranquillement.

 

Trois nouvelles ombres approchèrent du groupe d'employés, trois sorciers au visage découvert et détendu. Avec les huit hommes qui formaient le groupe d'employés, les effectifs du ministère atteignaient désormais onze. Derrière sa capuche, le visage de celui qui menait les ombres se crispa dans un mouvement rageur. Il observa les environs avec une attention renouvelée, mais rien de ce qu'il remarquait ne semblait calmer sa fureur. Tant de préparation, tant de planification, et au dernier moment, le ministre n'était pas présent ?

 

*Où est-il ?

 

Un sort fut lancé en silence. Anthemius Vocania. Fallait-il continuer ? Lancer l'opération malgré tout ? Comment les choses s'organiseraient-elles après cela ? Si le ministre avait été présent, tout aurait été plus simple, la version officielle aurait été celle qu'ils lui auraient dictée. Mais désormais, des mois de préparation étaient remis en question.

 

Trois visages encapuchonnés observaient silencieusement la scène, attendant un ordre... puis une baguette se leva, immédiatement suivi par trois autres :

 

Avada Kedavra !

 

Le sort fut lancé huit fois, et huit corps tombèrent lourdement. Les trois sorciers qui avaient rejoint le groupe en dernier furent les seuls à rester debout lorsque la lumière des baguettes s'éteignit, avant de reprendre de plus belle. Le chaos s'empara de la zone, des éclairs de lumière éclatant en tous sens. Une ombre tomba, inerte. Les trois directeurs ne se laisseraient pas abattre si facilement. Ils vendraient chèrement leur peau !

 

Sundahl ouvre enfin le score pour la Norvège ! Le Japon mène toujours 30 à 10, mais ce sursaut de l'équipe norvégienne pourrait bien marquer leur retour dans le match, rien n'est encore joué ! Jelle traverse le terrain en esquivant les poursuiveurs adverses et OOoohh, ça doit faire mal ! Très joli coup de Ryosei, le batteur japonais vient sans doute de mettre hors jeu le poursuiveur norvégien pour quelques heures...

 

 

 

NOTE HRPG

 

Vous disposez à présent de trois jours - jusqu'au mercredi 18 septembre 2024 à 20 heures - si vous souhaitez réagir au déroulement du match.

Vous ne pouvez pas intervenir ni être témoin de ce qui se déroule actuellement en dehors du stade.

 

L'ensemble du public sera invité à quitter le stade pour aller festoyer une fois le match terminé, vous serez alors libres de réagir à la scène qui vous sera présenté de la manière que vous jugerez la plus appropriés selon votre personnage.


Miranda Ayrshire , Conté de Devon, le 26/08/2124

     Qu’est-ce qu’elle fait ici ? Le Quidditch n'est pas sa passion. L’Angleterre a perdu. L’ambiance n’est pas aussi bonne qu’elle imaginait. La blonde aurait mieux fait de rester chez elle ou à l'hôpital. Elle a tellement de choses à faire, tellement mieux. Mais bon, il faut bien qu’elle prenne sur elle. Après tout, elle en doit une à la personne qui l’accompagne aujourd'hui. Kyle est un ami de la famille, mais il possède une passion pour le Quidditch qui dépasse Miranda. Elle ne comprend toujours pas ce qu’il y a de si intéressant à observer quatorze clampins danser autour d’une balle pour mettre des points. Certes, il y a toutes ces histoires de paris qui peuvent rapporter gros, mais ça n’a pas grand intérêt. Tout ce qu’elle voit, ce sont juste de futurs sorciers prêts à entrer les pieds devant dans son hôpital pour les surcharger -heureusement pas aujourd’hui grâce à l’équipe médicale sur place. Les médicomages ont bien mieux à faire que de s’occuper de sportifs inconscients. Mais cette opinion… il vaut mieux qu'elle la garde pour elle. 

 

     Ayrshire lance un faux grand sourire à son ami quand celui-ci dépose une main sur son épaule. Elle déteste quand il la touche sans prévenir. Elle sait bien qu’il nourrit des sentiments, mais elle s’en contre-fiche, ce n’est pas son problème, elle est mariée. Nous devrions trouver nos places rapidement. Tu veux bien ? Sans attendre de réponse de sa part, la femme se dégage de sa prise. Elle se déplace plus rapidement et s’éloigne de lui. Inconsciemment, voulait-elle peut-être le semer ? Probablement. Traversant la foule, elle entend les commentaires du match débuter. La blonde voit bien que son ami a du mal à la suivre à travers la foule, non pas que ce soit difficile -elle est tellement grande qu’il est compliqué de la perdre de vue, mais plutôt que le bougre s’arrête toutes les dix secondes pour observer le terrain. Soupirant, elle s’apprête à lui dire que s’il veut profiter du spectacle correctement, il vaut mieux trouver leur gradin quand une femme la saisit par le bras. 


     Il lui faut quelques secondes pour la reconnaître. C’est Kate, l’assistante de Robb. Oonagh ne connaît pas bien la jeune femme, mais elle connaît très bien le Minsitre. Au départ simplement camarade de classe, c'est lors de leur dernière année qu'ils se sont rapprochés. Ils partagent beaucoup de choses en commun et font partie du même bord politique. Si elle a besoin de conseils, elle aime se tourner vers lui pour avoir son avis. Probablement pour cela qu'ils sont bien plus aujourd'hui. Oh bonjour. Comment vas-tu ? Tu es venue toute seule ? La blonde ne voyait pas le fiancé de la demoiselle. Comment s’appelait-il déjà ? Peu importe. Bonjour Miranda. Bien et vous ? Et oui malheureusement, mais je ne suis pas là pour les festivités. Elle lui tend un papier. Tenez, c’est de la part de Campbell. Ses longs doigts fins se saisissent de la note. Ne pouvait-il pas attendre d'être à la maison ? Elle plisse les yeux en observant le courrier. Non, il ne voulait pas. Mais ne vous inquiétez pas, je ne suis pas venue que pour ça. Il savait que vous seriez là, il voulait en profiter pour que je passe le message, car il n’aura pas le temps aujourd’hui. Maintenant, si vous voulez bien m’excuser, j’ai des choses à régler avant de le rejoindre. Comme un coup de vent, elle n’est déjà plus là. La blonde se décale un peu de la foule, se pose à un endroit où les yeux indiscrets ne peuvent pas lire la note. Elle l’ouvre légèrement et lit en diagonale l’écrit. Hum. Au moins, ça explique beaucoup de choses vis-à-vis de Robb. Renfermant l’enveloppe, elle fait signe à Kyle de la rejoindre pour aller vers leurs places. Le reste, on pourra s’en occuper plus tard. 

 

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