Cléophée Delaurier

Histoire

Née en 2079 dans une famille de sorciers installée dans la ville de Toulouse, Cléophée Delaurier a très tôt montré une curiosité insatiable pour la magie et les savoirs anciens. Élève brillante de Beauxbâtons, elle se démarque autant par son esprit de discipline que par son goût pour l’innovation magique. Après ses études, elle s’est spécialisée en métamorphose.

Ses années de carrière furent variées : enseignante de métamorphose à Beauxbâtons, envoyée du Ministère français de la Magie au sein de la Confédération Internationale des Sorciers, puis doyenne de l’Académie. 

En 2120, elle est élue directrice de Beauxbâtons. Son mandat est marqué par une volonté d’équilibrer tradition et modernité : conserver la grâce et l’élégance de l’école. Certains la considèrent visionnaire, d’autres trop progressiste, mais tous reconnaissent son charisme et sa droiture.

Physique et Caractère

Cléophée Delaurier est une femme d’une stature élancée, aux gestes mesurés et à la posture droite, signe de son éducation et de sa fonction. Ses cheveux, d’un blond cendré mêlé de mèches argentées, sont généralement attachés en un chignon élégant ou laissés flotter en cascade lors d’occasions plus informelles. Ses yeux gris-bleu, perçants, semblent sonder ceux qu’elle regarde, mais leur éclat est adouci par un sourire calme.

Elle privilégie des tenues raffinées aux coupes intemporelles : longues robes de sorcière dans des tons sobres (bleu nuit, ivoire, vert profond), souvent rehaussées de broderies délicates rappelant la nature et l’art. Toujours impeccable, elle incarne l’image d’une directrice digne et moderne.

Elle est une femme charismatique, exigeante et profondément juste. Elle valorise le mérite, mais encourage aussi la créativité et la singularité. Pour elle, un élève ne doit pas seulement apprendre la magie : il doit apprendre à devenir un sorcier responsable, conscient de son impact sur le monde.

Elle peut paraître sévère et distante de premier abord, mais son entourage sait qu’elle cache un humour subtil et une capacité rare à mettre les autres en confiance. Visionnaire, elle n’hésite pas à confronter les traditions figées pour faire évoluer l’institution. Son plus grand défaut réside peut-être dans son perfectionnisme et sa difficulté à déléguer : elle veut toujours tout vérifier, ce qui peut la fatiguer.

En somme, c’est une dirigeante respectée, parfois crainte, mais profondément aimée par ceux qui comprennent sa philosophie.