Samwiri Nsimbi
Identité : Samwiri Nsimbi
Surnom :
Date de naissance : 18/02/2069 (56 ans)
Nationalité : Ougandais
Statut du sang : Sang-mêlé
Couleur :
Lieux de résidence :
- Aucune résidence enregistrée
- Épine de monstre du Fleuve Blanc (+1 Éléments naturels)
- Légèrement cassante (+1 Éléments naturels | -1 Mobilité)
- 23.4 centimètres
Statuts Spéciaux :
Capacités Spéciales :
Niveau Scolaire :
- Diplômé·e
Diplôme(s) :
Emploi :
Groupes :
Histoire
Né au pied des Monts Rwenzori, Samwiri Nsimbi a grandi dans une maison dont les murs gardaient la fraîcheur de la pierre et le parfum de la pluie. Enfant taciturne, il préférait aux bagarres de village les nuits sur la terrasse à suivre les constellations avec son grand-père, sculpteur du silence et des proverbes. Très tôt, Uagadou l’appela : on y repéra sa facilité déconcertante pour la magie sans baguette et sa manière de ramener le vent à un murmure. Élève appliqué, il s’est spécialisé en astronomie pratique et en transfiguration avancée, convaincu que la forme n’est qu’un état momentané de la lumière.
Après ses études, il enseigna la cartographie céleste et les rituels de cohésion—ces tissages de magie collective qui font d’Uagadou une école autant qu’un chœur. On le vit ensuite médiateur entre clans sorciers du Rift et communautés de la région des Grands Lacs, négociant avec patience et mémoire. Nsimbi n’a jamais recherché le poste de directeur ; c’est l’école qui le lui a demandé après une suite d’années calmes et fécondes. Il accepta comme on accepte une garde : sans triomphe, mais avec la certitude que veiller est une forme d’amour.
Physique et Caractère
Grand, sec, les pommettes hautes, Samwiri porte la sobriété avec une élégance sans effort. Ses yeux, sombres et calmes, semblent réfléchir plus qu’ils ne regardent ; sa voix, grave, inquiète rarement le souffle—elle l’ordonne. Sa peau est parcourue de fines cicatrices tracées comme des routes : souvenirs d’anciens rituels et d’erreurs assumées. Il marche avec un bâton taillé dans le mpingo, gravé de petites cartes du ciel.
D’un naturel réservé, il rit bas et rarement, mais quand il sourit, c’est tout son visage qui s’ouvre, comme si l’aube s’y essayait. Il parle peu et choisit ses mots comme on choisit des pierres pour franchir une rivière. Sa sévérité est nette, jamais blessante ; sa compassion, simple. Il croit à la force de l’étude, à la responsabilité qui accompagne tout pouvoir, et à la beauté des œuvres collectives. Il se méfie de l’éclat pour l’éclat, lui préférant la précision et le temps.