Miranda n’est pas quelqu’un de facile ou de facilement appréciée. Autoritaire et tranchante. Elle ne plaît pas à tout le monde et pour des raisons bien précises. Cruellement brutale dans ses propos, elle est très franche et ne passe pas par quatre chemins pour vous expliquer sa façon de penser. Beaucoup pensent qu’elle manque de tact ou qu’elle le fait exprès, c’est en réalité un peu des deux. Les faux-semblants ou l’hypocrisie, elle les laisse aux autres. Si ça ne la dérange pas de côtoyer tout cela au quotidien, elle préfère largement aller droit au but même si c’est blessant. Les malentendus, elle déteste ça. Elle trouve ça très gênant et horripilant d’être au milieu d’une pièce ou il n’y a que des non-dits -mais si ça ne la concerne pas, elle n’ira pas régler le problème d’elle-même, que l’on soit d’accord là-dessus. Elle ne comprend vraiment pas pourquoi les autres ne se disent pas les choses en face, c’est pourtant si simple. Cependant, elle sait pertinemment que la plupart des gens préfèrent éviter les conflits de front. Ayrshire au contraire, est plutôt du genre à les créer.
Très grande, élégante et fine -probablement quelque chose de famille. Des cheveux la plupart du temps court, parfois roux, mais très souvent blond ou blanc. Une peau pâle et des yeux bleu-vert. Des traits anguleux et un corps androgyne. S’il ne fait aucun doute qu’elle est une femme, elle aime jouer de son élégance masculine. C’est quelque chose qui fait partie de son charme. Elle sait très bien que ce n’est pas ce qui attire le plus chez elle, beaucoup de gens peuvent en témoigner, mais le regard des autres sur son physique n’est pas ce qui lui importe. Surtout quand on est mariée à un homme depuis ses vingt-six ans et qu’on en a cinquante-neuf aujourd’hui. Elle n’a pas besoin de plaire aux autres. Elle est ancrée dans une vie de couple solide et mère d’Isla, une jeune femme de vingt-neuf ans. Elle n’a plus rien à prouver dans sa vie personnelle, à qui que ce soit.
La blonde a grandi dans une famille un peu particulière malgré tout. Au départ fille unique pendant très longtemps, lorsque sa mère est morte, son père -Duncan Ayrshire, s’est remarié avec une femme du nom de Rosaleen Aisling. Si Miranda n’a aucun problème avec ses demi-frères et sœurs -avec qui elle a un très grand âge d’écart, ce n’est pas le cas avec sa belle-mère -bien plus jeune que son père. Il y a toujours eu des tensions entre elles. Ayrshire se demande souvent si les sentiments de son père n’ont pas été créés de toutes pièces, grâce à certaines facultés particulières vélanes. Malheureusement, elle n’a jamais pu approfondir la question. Elle a beau avoir de l'affection pour son paternel, elle ne peut pas diriger sa vie à sa place. Elle peut le mettre en garde, mais c’est à lui de se faire son idée. De plus, maintenant, c’est un peu tard. Il est un peu trop âgé pour remettre en question toutes ses années de mariage. Elle a autre chose à faire, mais ça ne l’empêche pas pour autant de mépriser la femme qui partage sa vie.
Devenue Médicomage dès la fin de ses études, elle passe des années au service de l'hôpital. C’est son dévouement et ses aptitudes médicales qui la poussent sur le devant de la scène. Au fur et à mesure qu’elle évolue, elle se fait remarquer et respecter par ses collègues et ses patients. C’est comme ça que l’ancien Directeur de Sainte-Mangouste la remarque et lui fait grimper les échelons. Il devient son mentor pendant treize longues années avant de prendre sa retraite. Il lui laisse sa place lorsqu’elle atteint sa quarante-deuxième année, faisant d’elle l’une des plus jeunes directrices de l'hôpital, à l’époque. Désormais en place depuis dix-sept ans, plus personne ne remet en cause sa position ni ses décisions. Elle fait tourner l'hôpital au mieux de sa forme et ses subordonnés ont confiance en elle. C’est une femme qui reste évidemment ouverte au débat, même si elle reste ferme. Au travail, le plus important n’est certainement pas son ego, mais bien l’établissement qu’elle dirige d’une main de fer.
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Point de vue omniscient ou à la première personne (selon la nécessité), s'écrit presque toujours au présent
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Avatar : Tilda Swinton