Homme
50 ans
Sang-mêlé
Britannique






Identité
-
- Diplômé•e
- Surnoms : --
- Nationalité : Britannique
Capacités & Statuts

Groupes



Message publié le 10/02/2025 à 20:36
Hibou reçu le 03/02/2125
Poudlard, École de Sorcellerie
Bureau du Professeur Pope
À l’attention de Monsieur Decker,
Je me permets de t’écrire à la suite de notre dernier cours de Métamorphose, au cours duquel, si ma mémoire est bonne, ton camarade a brièvement expérimenté la condition de belette. Si cet incident a eu le mérite de démontrer une certaine puissance dans ta magie, il souligne aussi un sérieux manque de contrôle qui pourrait te coûter cher aux B.U.S.E.S.
Nous sommes à quelques mois des examens, et je refuse de te voir échouer alors que je sais que tu peux progresser avec la bonne approche. C’est pourquoi je te demanderai de venir dans ma salle de cours ce mercredi à 18h, après les cours. Ensemble, nous établirons un programme de révision et d’exercices adaptés à tes difficultés, afin que tu puisses rattraper ton retard et éviter d’autres transformations… involontaires.
Je te demanderai d’apporter ta baguette, ton manuel de Métamorphose et ta motivation. Je m’occuperai du reste.
Dans l’attente de te voir mercredi,
Professeur Pope
Professeur de Métamorphose
Directeur de la Maison Serdaigle
L’Art du Combat Transmuté [Cours]
Message publié le 07/02/2025 à 21:29
La lumière froide du matin filtre à travers les hautes fenêtres de la salle, projetant sur les murs de pierre une lueur pâle et diffuse. Dehors, le ciel est d’un gris uniforme, la neige tombée dans la nuit recouvre encore les toits et les remparts de Poudlard, étouffant le bruit des premiers élèves qui s’aventurent hors de leur salle commune. Il fait froid, mais ici, une chaleur douce règne grâce aux torches enchantées et au poêle que j’ai ensorcelé pour qu’il diffuse une température agréable.
D’un pas tranquille, j’entre dans la pièce, observant les préparatifs que j’ai mis en place la veille. Les pupitres sont repoussés contre les murs, libérant un vaste espace central où les élèves pourront se mouvoir librement. J’ai divisé la salle en trois zones distinctes, chacune destinée à un aspect précis de la Métamorphose en combat.
D’abord, l’arène d’entraînement, où se dressent plusieurs mannequins enchantés. Contrairement à ceux qu’ils ont l’habitude de voir en cours, ces derniers réagissent aux attaques : certains reculent sous l’impact, d’autres ripostent s’ils détectent une transformation incomplète. Le but est simple : leur faire comprendre que la métamorphose n’est pas un luxe, mais une nécessité en situation de combat.
Ensuite, l’atelier de transformation environnemental. De vieux meubles, des morceaux de tapisserie, des pierres et même des cages rouillées attendent d’être modelés. Une barrière dressée au bon moment, un projectile improvisé, une sortie dégagée en un instant… Ceux qui maîtrisent ces sorts auront toujours l’avantage sur un adversaire qui se contente de lancer des maléfices.
Enfin, au fond de la salle, l’espace d’expérimentation avancée. Quelques cages renferment des rats et des grenouilles, sous surveillance étroite. Il ne s’agit pas de les blesser, mais de s’exercer à métamorphoser des êtres en mouvement, ce qui demande bien plus de précision qu’une cible immobile. Je ne forcerai personne à s’y essayer, mais je sais que certains seront curieux.
D’un mouvement de baguette, j’allume les dernières torches. La lueur dansante vient chasser les ombres, et je jette un œil à l’horloge. Ils ne devraient plus tarder. Mon regard glisse vers la grande armoire au fond de la salle. Son contenu reste pour l’instant un mystère, une surprise que je leur réserve pour la fin de la séance. Je croise les bras dans mon dos et me tiens droit, mon regard fixé sur la porte. Qui parmi eux comprendra aujourd’hui que la métamorphose n’est pas une simple discipline scolaire, mais un art de la stratégie, une arme aussi puissante qu’un sortilège de duel ?
L’heure tourne. J’attends.
Sont attendus pour ce cours
Alison Carter, Ambrose Rosendale, Avery River, Ferguson Decker,
Julian Rosenberg, Sam Chadwick, Sasha Shevchen & Spike Ryder
Prochain message le 15/02
Message publié le 03/02/2025 à 17:53
A l'attention des élèves de cinquième et de sixième année,
Les cours de préparation au tournoi des trois sorciers pour le domaine de la métamorphose débuteront ce lundi 10 février 2125. Les élèves qui souhaitent y participer sont invités à se rapprocher du professeur Pope afin de connaitre les modalités de ces cours.
Pour rappel, celles et ceux qui souhaitent participer au tournoi des trois sorciers devront impérativement avoir suivi à minima trois cours de soutiens et avoir l'aval de deux professeurs. Aucune dérogation ne sera distribué.
Edwin Pope, Professeur de Métamorphose -
HRPG : Merci de m'envoyer un message privé sur Discord ou directement sur le forum (pseudo : Gabriel)
en précisant le nom / la maison et l'année de l'élève que vous souhaitez inscrire.
Message publié le 21/11/2024 à 04:56
Je reste immobile, mes yeux fixés sur elle alors qu'elle parle, chaque mot prononcé avec une froide détermination. Son regard d'acier, les nuances sombres de ses mèches, son ton implacable... Tout en elle reflète cette volonté de contrôle absolu, cette peur viscérale de se laisser submerger. Anya ne veut pas de guide, elle veut une méthode. Je le comprends, mais je ne peux m’empêcher de noter à quel point elle semble tendue, prête à ériger un mur plus épais autour d’elle-même.
Je me redresse légèrement, appuyant mes paumes sur le bord du bureau. Elle évoque le contrôle des émotions, le pouvoir des potions et des pensines. Canaliser, comme elle dit. Mais je sens que ce qu’elle décrit va bien au-delà de la simple maîtrise. C’est une bataille contre une partie d’elle-même qu’elle considère presque comme une ennemie. Et son refus catégorique de relâcher quoi que ce soit me dit que, malgré sa force, elle est terrifiée.
— Anya, je t’entends, dis-je finalement, en prenant soin de maintenir mon ton posé. Tu veux des réponses concrètes, des exercices précis pour avancer seule. Et je respecte cela. Ce que tu fais, venir ici pour chercher une solution, c’est déjà un acte de force.
Je fais une pause, mes yeux quittant un instant les siens pour se poser sur les reflets du soleil couchant à travers la fenêtre. Le parc est paisible, mais cette quiétude contraste vivement avec le tumulte que je perçois chez elle.
— Je vais te donner des exercices, des techniques que tu pourras essayer. Mais avant cela, je veux que tu comprennes une chose.
Je repose mon regard sur elle, le rendant aussi direct et clair que possible.
— La métamorphomagie n’est ni sauvage, ni indomptable. Elle n’est pas une rivière en crue que tu dois contenir à tout prix. Ce que tu vis, cette sensation de chaos, c’est une réaction. Un écho. Tu ne pourras pas toujours tout compartimenter, tout canaliser. Parfois, c’est dans le relâchement, même partiel, que tu trouveras la vraie maîtrise.
Je la laisse digérer ces mots un instant, conscient qu’elle n’est probablement pas prête à entendre cette partie de ma réponse. Mais je veux planter cette graine, qu’elle y revienne quand elle sera prête.
Je me dirige vers une étagère et saisis deux volumes. L’un est un manuel technique sur la métamorphomagie avancée, l’autre un traité sur la gestion des émotions liées aux dons magiques. Je reviens vers elle et pose les livres devant elle.
— Ces exercices te permettront de travailler sur ta connexion avec ta magie. L’approche est progressive, rien d’invasif. Mais je te conseille aussi d’y aller avec prudence. La canalisation, comme tu l’appelles, peut fonctionner à court terme. Mais à force de contenir, tu risques de créer une pression que tu ne pourras plus gérer un jour.
Je fais un pas en arrière, lui laissant l’espace nécessaire pour réfléchir, pour décider.
— Fais ce qui te semble juste pour toi. Je suis là si tu as besoin d’ajuster ou d’approfondir ces méthodes. Et Anya, n’oublie pas : ta magie, ce que tu ressens comme un chaos, fait partie de toi. Elle ne te définit pas, mais elle mérite d’être comprise, pas combattue.
Je me rassois, croisant les mains sur le bureau, lui indiquant sans un mot que je reste disponible si elle a des questions. Mais le reste, je le sais, dépendra entièrement d’elle.
Message publié le 26/10/2024 à 10:40
Je laisse le silence s’installer après ses paroles. Je comprends mieux maintenant, du moins en partie, ce qu’elle traverse. Ce n’est pas seulement une perte de contrôle sur son don ; c’est une lutte contre quelque chose de plus profond, de plus insidieux. Elle se sent envahie, dépassée par sa propre magie, comme si elle ne lui appartenait plus, comme si son propre reflet était devenu celui d’une inconnue.
Je la regarde, observant cette rigidité dans sa posture, cette façon presque militaire qu’elle a de maîtriser ses émotions. C’est une maîtrise que j’ai vue chez d’autres élèves avant elle, mais jamais avec autant de détermination et de résistance. Pour Anya, céder à ce chaos qu’elle décrit serait comme abandonner une bataille qu’elle se refuse à perdre.
Je me redresse légèrement et incline la tête, adoptant un ton calme et réfléchi, pesant chaque mot pour ne pas rompre ce moment fragile.
— Je comprends, Anya, que tu ne considères pas ce don comme quelque chose de naturel, encore moins comme un don que tu aurais choisi. Il est exigeant, capricieux, et il impose ses règles sans te laisser de répit. Et pourtant, cette magie fait partie de toi. Elle n’est pas un adversaire, même si elle te donne l’impression d’en être un.
Je marque une pause, pour lui laisser absorber mes mots. Elle doit savoir que ce n’est pas elle contre sa métamorphomagie, mais elle avec elle-même.
— Tu as déjà exploré différentes solutions, dis-je en m’appuyant sur les nombreuses tentatives qu’elle a mentionnées, mais chacune de ces tentatives partait du principe qu’il fallait la contrôler, la soumettre. Et si nous envisagions les choses autrement ?
Je me lève et vais chercher une plume sur mon bureau, jouant distraitement avec elle avant de poser mes yeux sur elle.
— La métamorphomagie est profondément liée aux émotions, aux souvenirs, à tout ce qui compose ton être intérieur. Plutôt que de lutter contre elle, je te propose de travailler avec elle. Des exercices de visualisation, de relâchement émotionnel, qui permettront d’explorer ce que ta magie essaie de te montrer, sans que tu aies besoin de la maintenir sous un contrôle absolu.
Je pose la plume, m’assurant qu’elle capte la suite de mes paroles.
— Cela va prendre du temps, Anya. Mais cette approche pourrait te permettre de te réapproprier ta magie, de l’accepter pour ce qu’elle est, avec toutes ses nuances, ses contradictions. Je ne dis pas que ce sera simple, et cela nécessitera probablement de revisiter certains souvenirs ou sentiments que tu as parfaitement compartimentés.
Je me rapproche légèrement, posant une main réconfortante mais légère sur le bord de mon bureau, un geste d’encouragement.
— Si tu es prête, nous pourrions commencer dès que tu le souhaites. Je t’accompagnerai pas à pas, et nous irons à ton rythme. En fin de compte, ton don ne devrait pas être une entrave ; il a le potentiel de devenir une force, un moyen d’expression et de liberté.
Je recule doucement, lui laissant tout l’espace nécessaire pour réfléchir. Elle n’a pas besoin de répondre immédiatement ; cette démarche ne se fait pas en un claquement de doigts. Mais elle doit savoir que cette porte restera ouverte, et que, quelle que soit la route qu’elle choisira, elle ne sera pas seule pour l’affronter.
Message publié le 21/10/2024 à 22:54
Des coups secs contre la porte, la soirée est pourtant déjà bien avancée. Je lève les yeux de mes parchemins, redresse les lunettes sur mon nez et invite l'inconnu à entrer. Anya Nikitowa. Sa démarche déterminée est reconnaissable entre mille. Depuis son arrivée à Poudlard, il y a un an et demi, elle m'a toujours impressionné par son sérieux et sa discipline, mais aussi par une discrétion presque calculée. Une élève brillante, sans aucun doute, mais qui semble porter sur ses épaules un fardeau plus lourd que celui de ses camarades. La guerre dans son pays d'origine a sans doute laissé des traces profondes.
Elle ouvre la porte et s'avance dans la pièce. Comme toujours, sa posture est impeccable, presque rigide, mais ses cheveux la trahissent. Ils virevoltent dans un chaos de couleurs : du vert vif, au rouge incandescent, pour finir sur un étrange bleu métallique. Je vois à son regard qu'elle tente de garder le contrôle, mais sa métamorphomagie ne lui obéit plus. C’est devenu un problème de plus en plus flagrant ces dernières semaines.
— Bonsoir, professeur, dit-elle en s’arrêtant devant mon bureau, les mains enfin sorties de ses poches, le visage toujours aussi neutre.
— Bonsoir, Anya, je réponds en l’observant attentivement. Son anglais, bien que presque fluide, garde encore quelques traces de ses origines.
— Pardon de vous déranger, je sais le couvre-feu est pour bientôt. J’ai problèmes avec le don métamorphomage, dit-elle, presque brusquement.
Je prends quelques instants pour la laisser exposer son souci. Anya n'est pas du genre à demander de l'aide à la légère. Son indépendance est presque une armure. Mais cette fois, je sens qu'elle est à bout. Son corps la trahit, ses cheveux en sont la preuve flagrante, et la situation semble lui échapper de plus en plus. Je me lève lentement, faisant le tour de mon bureau pour m'asseoir sur le rebord, face à elle.
— Je vois ça, dis-je en pointant d’un léger geste ses mèches qui continuent de changer de couleur. Je comprends que la situation te dépasse, Anya.
Je croise mes bras, la regardant avec une bienveillance mêlée de curiosité. Depuis combien de temps exactement as-tu du mal à contrôler ta métamorphomagie ?
Mon ton reste mesuré, mais l’inquiétude est présente. Anya est d’ordinaire tellement maîtresse d’elle-même. Le fait qu’elle ait perdu le contrôle ne doit pas être facile à accepter pour elle, et cela pourrait avoir des répercussions sur ses études si nous n’agissons pas rapidement. Je sais que cette question la met mal à l'aise. Elle déteste exposer ses faiblesses. Mais parfois, le simple fait de nommer ce qui nous ronge est la première étape pour en reprendre le contrôle.
Message publié le 20/10/2024 à 12:34
Assis confortablement dans l'un des vieux fauteuils bleus de la salle commune de Serdaigle, je jette un coup d'œil à la grande horloge accrochée au-dessus de la cheminée. Il est encore tôt, mais le jour pointe déjà à l'horizon, teintant les carreaux des grandes fenêtres d'un dégradé d'orange et de rose. La pièce, baignée dans cette lumière douce, me rappelle pourquoi j'aime tant cet endroit : il y règne une atmosphère de calme studieux, propice à la réflexion et à la contemplation. C'est ici que chaque année, j'accueille les nouveaux élèves de ma maison, les plus jeunes, souvent encore intimidés par l'immensité du château et l'exigence de ses couloirs.
Je me redresse légèrement dans mon fauteuil en entendant des pas hésitants derrière moi. Ils arrivent, les premières années, encore à moitié endormis, mais curieux. Ah, le regard écarquillé des nouveaux élèves... Cela me fait toujours sourire. J'ai moi-même ressenti cette même excitation lorsqu'on m'a envoyé, bien des années auparavant, dans cette maison. Un Serdaigle pour toujours.
Je me lève finalement, avec un geste lent mais assuré, et m'approche du groupe qui se rassemble timidement près de l'entrée de la salle commune. Ils sont là, une douzaine, leurs yeux scrutant chaque recoin, sans doute impressionnés par la hauteur des étagères chargées de vieux grimoires, ou par le calme majestueux des lieux.
"Bonjour à tous", dis-je, ma voix résonnant doucement dans la pièce encore silencieuse. "Je suis le professeur Pope, j'enseigne la métamorphose et suis également le directeur de cette maison. Bienvenue à Serdaigle !"
Un murmure d'approbation passe dans les rangs, certains me sourient avec timidité, d'autres semblent encore plus intimidés qu'ils ne l'étaient déjà. C'est toujours ainsi lors de la première rencontre, mais je sais que cela passera.
"J'espère que votre première nuit dans le château s'est bien passée." Je fais une pause, observant les expressions sur leurs visages. Quelques hochements de tête, quelques sourires hésitants... Le château peut être déroutant au début, avec ses escaliers capricieux et ses tableaux bavards. "Je me souviens que la mienne a été un véritable cauchemar", dis-je avec un sourire amusé, en essayant de détendre l'atmosphère. "Les escaliers n'arrêtaient pas de changer de direction, et je me suis retrouvé coincé plus d'une fois dans un couloir sombre sans retrouver mon chemin ! Mais rassurez-vous, vous vous y habituerez rapidement."
Je leur fais signe de me suivre vers les fauteuils disposés autour de la cheminée. Ils se placent en cercle, les yeux toujours rivés sur moi. Je suis conscient que ce moment est important pour eux. Cette première rencontre avec le directeur de leur maison, c'est un peu comme le moment où ils prennent pleinement conscience qu'ils appartiennent à un groupe, à une communauté.
"Serdaigle", je commence, ma voix légèrement plus posée, "c'est bien plus qu'un simple nom de maison. Nous avons ici une longue et fière tradition. La sagesse, l'intelligence, mais aussi la curiosité et la créativité sont nos valeurs fondamentales. Et croyez-moi, si vous êtes ici, c'est que vous avez toutes ces qualités."
Je les observe un par un, prenant soin de croiser leur regard, même furtivement. Il est important qu'ils se sentent vus, qu'ils comprennent qu'ici, ils auront leur place. Certains semblent plus sûrs d'eux que d'autres, mais tous méritent d'être là, cela ne fait aucun doute.
"Vous aurez probablement déjà remarqué que la salle commune de Serdaigle n'est pas la plus facile à atteindre", dis-je avec un léger sourire. "Notre porte n'a pas de poignée, ni de serrure. Pour entrer, il vous faudra répondre à une énigme. Croyez-moi, cela peut être frustrant au début. Mais c'est aussi une opportunité. Ici, nous valorisons le raisonnement, la réflexion. Ne vous précipitez pas pour trouver la réponse. Prenez le temps de réfléchir. C'est en essayant, en vous trompant parfois, que vous apprendrez le plus."
Un jeune garçon, à ma gauche, lève timidement la main. Je l'invite d'un geste à prendre la parole.
"Et si... on n'arrive jamais à répondre à l'énigme ? On reste dehors ?" demande-t-il d'une petite voix tremblante.
Je souris, amusé par sa crainte. "Ne t'inquiète pas. Cela arrive à tout le monde, même aux élèves les plus brillants. Et si tu n'y arrives vraiment pas, quelqu'un d'autre passera bien par là et pourra t'aider. La solidarité est aussi une valeur importante chez nous."
Je vois quelques sourires se dessiner sur leurs visages, l'ambiance semble se détendre progressivement. Le jeune garçon acquiesce, visiblement rassuré.
"Avant que nous descendions prendre le petit déjeuner, je veux que vous sachiez une chose importante." Ma voix devient plus grave, attirant à nouveau toute leur attention. "Ici, à Serdaigle, vous aurez la liberté d'explorer, d'apprendre, de poser des questions. Mais cette liberté s'accompagne d'une responsabilité. Le respect du règlement est essentiel. Nous sommes une maison qui valorise l'autonomie et la discipline intellectuelle, mais cela ne signifie pas que vous pouvez vous soustraire aux règles de l'école."
Je leur adresse un dernier regard, vérifiant que mon message est bien passé. Ils sont jeunes, pleins d'énergie et de rêves, et il est de mon devoir de les guider.
"Allez, maintenant, je pense que nous avons tous mérité un bon petit déjeuner. Les escaliers de Poudlard attendent de vous jouer quelques tours. Soyez prêts."
Je les laisse passer devant moi, chacun à son rythme, et, en les regardant descendre, je me dis que cette nouvelle promotion promet de belles choses. La salle commune retombe dans le silence, mais je sais que ce ne sera que pour un temps. Le calme de Serdaigle, c'est toujours avant la tempête des découvertes et des savoirs.