Femme
14 ans
Sang-mêlé
Britannique






Identité
-
- Troisième année
- Surnoms : --
- Nationalité : Britannique
Capacités & Statuts
Groupes

Message publié le 02/12/2024 à 20:20
— Nan, on m'appelle "Miss trop-gentille", ou "trop bonne, trop conne", version Alison, retient Charlie derrière sa bouche pincée alors qu'elle se tortille sans réussir à dégager son mollet. D'ailleurs, la liane semble même progresser vers son genou et l'envelopper avec fermeté. Hein ?! elle se tord le cou pour observer ce que Sasha désigne par "Dyavol'skiye silki" et malgré la pénombre, elle reconnaît la plante en comprenant mieux les conseils que lui donne le garçon en face d'elle. D'ailleurs, comment peut-il être aussi détendu sur sa branche ? Un temps, Charlie paraît ahurie. Puis elle récite presque par coeur. C'est un filet du Diable ! Plus je résiste, plus elle va se resserrer. Mais Sasha, tu peux la repousser juste en faisant de la lumière, elle déteste la lumière ! S'te plaît ! À donner des ordres, elle ressemble davantage encore à Alison.
La petite Carter comprend rapidement les intentions du 6ème année qui s'amuse quasiment de la situation, bien trop à l'aise dans leur arbre. Quoi ?! Elle fronce son nez et se donne des airs de sa sœur en miniature pour la deuxième fois.
— Premièrement, c'est Lord Ribbit, et il va se faire manger si on le sauve pas ! Ensuite, tu confonds, c'est les épaules en anglais, pas les oreilles ! même inquiète, Charlie reste pragmatique et s'imagine mal accrochée au dos du Gryffondor, à tenir ses oreilles. La tête sérieuse de l'Ukrainien pourrait agacer l'étudiante de 3ème année, mais au lieu de ça, elle l'intrigue, provoquant mille questions à la Serdaigle curieuse. Qu'est-ce que tu faisais dans la forêt interdite déjà ? Moi je cherchais Lord Ribbit, et toi ? elle scrute Sasha avec une suspicion toute relative, incapable de réellement se méfier des gens.
Comme il résiste aussi durement que le filet du Diable qui coince sa jambe, Charlie gonfle ses joues un moment. C'est à dire qu'elle a tendance à trop parler. Trop en dire. Et se faire allumer par Alison ensuite. ribbit ! ribbit ! Son visage rouge cherche le batracien derrière la brume, en vain.
— Bon d'accord, capitule enfin l'élève et sa tignasse renversée. J'sais comment tu t'appelles parce que ma sœur fait semblant de sortir avec toi pour attirer des vieux riches de 7ème année. Même qu'elle fait semblant qu'vous couchez ensemble, mais j'sais que c'est pas vrai moi. Alison a jamais couché avec un garçon, sinon elle m'aurait raconté. Elle a promis. Un pacte comme un autre, passé entre les sœurs Carter après que Freya leur ait raconté sa première expérience pendant l'été avant celui-ci, en guise de prévention car Alison allait avoir 14 ans. Voilà Sasha Shevchen, j'ai trop parlé. Oublie c'que j'ai dit vers la fin. Et maintenant ?
Crôôôah- un coassement sort du ventre de Charlie.
Message publié le 02/12/2024 à 19:18
Parmi les ingrédients qu'elle étudie depuis deux ans, Charlie repère ceux dont elle connaît les effets, et dessine des liens invisibles entre les fioles qui s'étalent dans les étagères du bureau. Ses prunelles claires aperçoivent aussi un alignement de fioles rendues la veille par la classe de 5ème année dont fait partie sa sœur, Alison. Sur l'étiquette, les noms Carter et Shevchen se côtoient, comme au milieu des couloirs du chateau. La cadette remporte des Optimal facilement en potion, alors Charlie se dit qu'elle ne prendrait pas tellement de risque à boire son philtre de Paix. Refoulant au fond d'elle la tentation de commettre un vol, elle ramène son regard en direction du professeur et se concentre pour avoir l'air totalement sereine. J'vais jamais devenir addict, promis. Seulement jusqu'aux vacances de Noël, Freya l'a dit.
Plantée là devant Monsieur Brooks, la pré-adolescente se persuade d'être en attente d'une solution plus efficace, et qui va arriver bientôt. Si déjà son père pouvait revenir, ça l'aiderait. Elle tripote la bandoulière de son sac. Oui, j'sais professeur, mais pas tous. "On peut jamais être sûr avec les gens" vous savez. Une phrase qu'Alison avait martelé en tête de Charlie lorsqu'elle l'a surpris en train de parler des voyages de Kate Carter avec l'enseignante de botanique à la fin d'une classe. Sans oublier le récit de la Serpentard à propos de "ce gros con de Brooks", qui résonne toujours dans l'esprit de Charlie. Vous avez pas des secrets qui servent à protéger les gens ou à vous protéger, vous ? Parce que nous on doit protéger mon père, c'est comme ça. Elle hausse les épaules encore une fois, puis fixe la potion de sommeil sans rêves, et le visage patient du brun.
— Oui j'vous fait confiance pour la potion, c'est votre métier, j'vous ai jamais vu rater une potion Sir, gratifie l'élève en ponctuant sa phrase d'un léger sourire. Concernant la médicomage, Adaline Mcbride, Charlie l'apprécie également. Elle a soigné son amie l'année dernière quand les gradins du terrain de Quidditch se sont effondrés au début du match de clôture. La jeune Carter n'a eu que quelques égratignures. Son menton opine sagement. J'vais la prendre. Mais dites rien à mes sœurs alors, et surtout Freya. Elle fait le maximum, j'vous assure.
Message publié le 02/12/2024 à 17:53
Causer de cartes à collectionner ramène Charlie en première ou deuxième année, quand ses camarades avaient des préoccupations bien plus douces que d'apprendre la magie noire ou espionner le vestiaire des filles. Souvent bousculée par la nouvelle mentalité des gens de sa classe depuis la fin de l'été, elle apprécie de retrouver des conversations simples, et promet à Basil qu'elle lui montrera ses cartes de Chocogrenouille au complet un jour. Une fois mon père m'a acheté tout le stock de chez Honeydukes pour essayer d'avoir celles qu'il me manquait ! On avait au moins cent ou deux cents grenouilles en chocolat dans le salon ! Elle rit, un mélange aigre-doux à l'estomac en repensant aux moments passés avec son Papa.
— Si j'te jure, c'est un ami d'mon père, ils étaient à Poudlard en même temps, mais pas d'la même année, explique la jeune sorcière en jetant un œil joyeux à la silhouette du concierge qui se promène entre les ranges d'étudiants. Pis Bart aussi du coup. Vous avez les mêmes initiales ; B.B. Elle hausse les épaules, contente en réalité de savoir que les deux hommes veillent un peu sur elle, comme Freya lui a expliqué. C'est une façon pour elle d'accepter moins difficilement la vie loin de l'aînée Carter, et de son père.
— T'sais l'année dernière au bal de Noël, Ryan voulait danser avec moi, pis finalement à la fin, il voulait m'embrasser hein. Mais bon il avait mangé du tartare de dragon, il puait trop d'la gueule, j'suis partie en courant me cacher de l'autre côté de la salle ! C'était drôle après on essayait de l'éviter partout ! Charlie se marre encore, amusée par le souvenir qui lui a valu des fous-rires pendant plusieurs semaines.
Quand la catastrophe surgit et qu'Horace tend l'oreille, la Serdaigle et le Gryffondor se lancent dans une course contre la montre pour nettoyer le parchemin puis la table. Admirative du talent de Basil, la rousse arrondit joyeusement sa bouche avant de cacher ses doigts sales sous la table et prétendre travailler en silence tandis que le concierge s'approche. Il les scrute en enchaînant des grimaces censées les dissuader d'être turbulents, mais repart aussitôt, incapable de les prendre sur le fait. En réalité, Charlie pouffe de rire intérieurement, et finit par tendre sa paume violette au garçon en face d'elle. Il m'en reste là ! Vite ! chuchote-t-elle avec empressement et amusement.
Message publié le 02/12/2024 à 16:45
Charlie voudrait hurler, en vain, retenue captive par les grosses mains sales du sixième année. Elle craint de tomber, mais aussi de voir Lord Ribbit disparaître devant ses yeux horrifiés. Elle pointe le crapaud du doigt jusqu'à ce que l'Ukrainien ne comprenne enfin. Comme il lui ordonne fermement de rester immobile et qu'elle entend un sifflement distinctif sous ses pieds, la sorcière se fige, terrifiée d'imaginer le serpent surgir à leur niveau. Son regard rond et brillant suit le sortilège, les spirales du rapace, et la chute du crapaud qu'elle serre dans ses bras en le récupérant. Ribbit, murmure-t-elle, à demi-soulagée, l’œil désormais occupé par le combat qui fait rage entre les branches inférieures. Contre le tronc, la rousse se tient d'une main, ses cheveux emmêlés en lianes retombant de chaque côté de son visage barbouillé de boue.
— Oh non ! laisse échapper Charlie en sursautant quand la chouette évite les crochets du rampant et continue d'attaquer, ses serres en avant. Choquée d'assister à une scène aussi violente, elle arrête de respirer un moment, puis la brume avale les deux prédateurs et la pré-adolescente fixe Sasha. Mais ils vont mourir !
C'est une fin trop tragique pour la jeune Charlie qui ravale ses dernières pensées. On ne pourrait pas essayer de les séparer et de les sauver ? Elle garde Ribbit contre sa poitrine, le gonflement frénétique du crapaud en rythme avec le battement de son coeur.
Comme tout le monde à l'école, la benjamine Carter a déjà vu le Gryffondor en compagnie de sa sœur, et elle sait même ce qu'elle dit de lui dans son dos. ribbit ! Chut Lord Ribbit, on veut pas terminer en garniture pour pâté de dragon ! Sasha se coltine une réputation de briseur d'os sans émotions que Charlie peine à ignorer. Collée au tronc massif de l'arbre, elle envisage plusieurs manières de descendre avant de se souvenir qu'elle était perdue, et qu'un serpent à l’œil crevé rampe quelque-part en bas. Sa baguette défie vaillamment l'Ukrainien.
— Faut qu'on parle, Sasha Shevchen. Son bras tremble, certes, mais sous la manche, il n'y verrait rien. Elle fronce son nez, Charlie, incertaine de comment s'y prendre. ribbit ! T'as fait quoi pour qu'on s'retrouve là ?! T'as transpla- aaaah ! elle glisse, tente de se retenir à une branche voisine trop fine qui se brise, se voit chuter au ralenti et tombe finalement dans les étages inférieurs, une branche après l'autre, chahutée comme un bout de viande jusqu'à ce qu'une tentacule de filet du Diable ne la retienne, pliée en deux, et ne s'enroule à sa jambe avec vigueur. Sa baguette tombe. Son crapaud tombe. Sa cape se renverse, cachant son visage. Oh non !
Message publié le 01/12/2024 à 01:46
— Lord Ribbit ? pourquoi son crapaud coasse à longueur de journée, sauf quand elle le cherche partout ? Charlie gonfle ses joues de contrariété, bien obligée d'aller plus loin dans la forêt interdite pour retrouver l'animal disparu derrière le brouillard. Loooooord ?! Sa voix s'élève et réveille les bestioles nocturnes encore endormies, et les diurnes bientôt au lit. La sorcière ignore l'austérité du climat écossais qu'elle connaît depuis toujours, un sous-pull OCQ entre sa brassière et sa chemise pour couper du vent. Elle fait vagabonder sa baguette de gauche à droite vers le sol, un faible halo lumineux au bout de celle-ci, incapable de se résoudre à abandonner Lord Ribbit en forêt interdite.
— J't'appellerai Sir Croissant du Marécage si tu t'montres, promis ! J'te donnerai des mouches au miel ! Je masserai tes verrues ! Allez, montre-toi ! sa langue claque doucement pour attirer le batracien qui reste muet. Plusieurs minutes s'écoulent, jusqu'à ce que Charlie ne remarque la brume opaque autour d'elle. Sa vision s'arrête à l'extrémité de son bras, occultée par un mur blanc angoissant. D'abord, la jeune élève revient en arrière, mais heurte une grosse racine et marche dans l'eau. Oh non. Elle grimace au premier chpouic de sa chaussure mouillée, incertaine finalement d'être du bon côté.
— Réfléchis Charlie, si y'avait un ruisseau tout à l'heure, on l'aurait vu. Certes. Alors la rousse change de direction et suit le sillon timide d'un chemin en se persuadant à haute voix d'avoir pris la bonne décision. Ta mère est exploratrice Charlie, t'as ça dans l'sang ! Mais son sang se glace vite, le corps parcouru de frissons difficiles à enfouir. Elle ne cherche plus Lord Ribbit ; elle cherche la sortie. Les autres Serdaigle remarqueront bientôt son absence à table, et sa sœur aussi, admettons. La sorcière sursaute au craquement des brindilles. Elle se retourne en brandissant une lueur faiblarde avant d'accélérer le pas, puis se stopper net.
Tsssss... Tssss...
Oh non, again. Ses jambes se liquéfient, les doigts serrés sur une baguette définitivement éteinte. Paralysée, Charlie peine à rassembler ses connaissances des serpents. "Fourchelang" surgit, inutile dans sa situation, et des méthodes vaines comme de faire fuir le rampant en tapant le sol avec un bâton- vraiment. Peut-être qu'en restant statique, il- aaaaaa- !
Son cri s'envole soudain, coupé par la violence d'une gueule immense qui emporte Charlie au moment où le serpent l'attaque. Quand elle se trouve assise sur une branche face à un sorcier quelques secondes plus tard, l'étudiante pense halluciner. Ses yeux quittent l'ordre silencieux du garçon et fixent le vide. Ils sont au-dessus de la brume, au milieu d'un arbre. Elle n'ose pas bouger mais sent bien son coeur frapper derrière ses côtes et sa respiration haleter tout bas en réalisant ce qu'il vient d'arriver. Les mains cramponnées à l'écorce, sa baguette demeure entre les phalanges de l'une d'elle, blanches d'émotions.
Charlie cogite. Comment l'a-t-il emmenée ici ?
Les questions se succèdent dans sa tête et agitent son regard et ses lèvres muettes. C'est Sasha l'Ukrainien de sixième année, n'est-ce pas ? Elle dévisage l'élève avec méfiance. Il cache un balai ? Des chaussures ensorcelées ? Il vole ? Il transplane ? Charlie hésite, ses jambes enveloppant le tronc nerveusement.
On dit qu'il est violent.
D'un geste lent, elle décide de répondre à l'une de ses interrogations en cherchant le tissu de sa robe, au niveau du dos. Manœuvre périlleuse, mais la Serdaigle parvient à tirer un pan, déchiré, comme dévoré. Son coeur rate un battement et ses yeux vérifient la distance du sol. Trop loin. Puis soudain- ribbit ! Ribbit ! elle plaque sa main contre sa bouche, horrifiée d'avoir parlé, et surtout horrifiée de constater que son animal de compagnie se trouve toujours en bas, en proie au serpent. Alors, Charlie jette un regard sérieux à Sasha pour lui faire comprendre la gravité de la situation, et pointe sa baguette vers le brouillard.
— Wingardium Leviosa ! la formule, c'est oui, mais l'intention, c'est encore à travailler ! Lord Ribbit s'envole jusqu'à la cime de l'arbre où une chouette le prend en chasse dans les airs. ribbit ! Ribbit ! La sorcière panique et manque de tomber en essayant de se mettre debout sur la branche.
Charlie Carter a lancé un sortilège !
- Sortilège
- Sortilège de Lévitation
- Difficulté
- Résultat D20
- 9
- Interprétation
- Réussite
- XP gagnée
- 3
— Wingardium Leviosa ! la formule, c'est oui, mais l'intention, c'est encore à travailler ! Lord Ribbit s'envole jusqu'à la cime de l'arbre où une chouette le prend en chasse dans les airs. ribbit ! Ribbit ! La sorcière panique et manque de tomber en essayant de se mettre debout sur la branche.
Autres résultats possibles
Wingardium Leviosa
Sortilège de Lévitation
Message publié le 25/11/2024 à 00:37
— Toi aussi tu dessines bien, chuchote Charlie après avoir gobé le mensonge de Basil comme un poisson gobe des miettes de pain. L'un de ses pieds rangé sous sa fesse, elle se hisse pour mieux voir les dessins, en étirant un sourire sincère, et plein de rêverie. Voici ce qui plaît à la sorcière ; les récits vrais ou imaginaires du monde sorcier. Elle ne peut s'empêcher de tourner les pages de l'ouvrage d'Histoire de la Magie du Gryffondor afin d'admirer d'autres croquis animés. Haka le terrible, ça m'rappelle Mirabella Plun-quelquechose qu'était tombée amoureuse d'un triton pendant ses vacances, et qui s'est transformée en poisson pour se marier avec ! T'as déjà eu sa carte de chocogrenouille ? J'en ai trois si tu veux. Son murmure ne dépasse pas les frontières de leur table, contrairement à celui de Basil, moins discret. Et paf, Horace revient.
Elle contient son rire derrière une main posée sur sa bouche et balaye les alentours d'un regard malicieux jusqu'à ce qu'il s'éloigne.
— Il est gentil, t'inquiète pas, j'le connais depuis qu'j'suis toute petite, affirme Charlie à voix basse, rassurée de bénéficier d'une protection et d'une indulgence un peu exceptionnelle au sein du chateau. Il faut dire que Freya avait briefé ses deux tontons d'adoption, Horace Milbourne et Bartholomew Beckett, bien au fait des évènements familiaux. La plus jeune des Carter leur facilite la tâche en se montrant souvent agréable et studieuse, ce qui lui vaut quelques passe-droits. Tu sais qu'ils vont danser au bal de Noël avec le bibliothécaire, Bart ? Même qu'on peut danser avec eux devant tout le monde si on s'inscrit ! Elle ricane faiblement, scrutant l'effet de son annonce sur Basil Banks, puis se penche encore un peu en avant et lève le livre pour faire un mur entre eux et le reste de la pièce. J'crois qu'ils sortent ensemble !
Charlie devient si rouge qu'elle peut sentir ses joues brûler alors que soudain son regard heurte la manche de Basil au bord de l'encre. Attention ! s'exclame-t-elle d'un chuchotement plus fort en tirant le parchemin de son interlocuteur. Malheureusement la sorcière renverse d'un coup de coude son encrier dans le même geste et recule vivement face à la marée violette qui se répand sur son devoir. Oh nan ! Elle saisit sa baguette, horrifiée.
— Tergeo ! murmure Charlie avec empressement. Sa baguette émet un sortilège faible qui écarte l'encre de son parchemin pour l'étaler tout autour. Certes, le devoir est sauvé, mais le reste de la table se trouve imbibé de violet. Mince, s'inquiète l'élève en voyant sa main droite complètement colorée. Elle implore silencieusement Basil de lui venir en aide.
Charlie Carter a lancé un sortilège !
- Sortilège
- Sortilège Détergent
- Difficulté
- Résultat D20
- 12
- Interprétation
- Réussite
- XP gagnée
- 10
— Tergeo ! murmure Charlie avec empressement. Sa baguette émet un sortilège faible qui écarte l'encre de son parchemin pour l'étaler tout autour. Certes, le devoir est sauvé, mais le reste de la table se trouve imbibé de violet. Mince, s'inquiète l'élève en voyant sa main droite complètement colorée. Elle implore silencieusement Basil de lui venir en aide.
Autres résultats possibles
Tergeo
Sortilège Détergent
Message publié le 21/11/2024 à 23:40
— Nan ça m'embête pas tu peux. Basil Banks. Elle sourit gentiment, Charlie, ignorant les moqueries derrière eux et offrant même un froncement de nez enjoué au concierge qui remet à leur place les autres élèves. La dernière des Carter connaît Horace Milbourne depuis qu'elle est toute petite. Il est drôle, elle s'entend bien avec lui. Elle le regarde s'éloigner puis repose ses yeux clairs sur Basil Banks. Elle sait qu'il s'appelle Basil Banks car il est passé juste avant elle sous le Choixpeau le jour de leur répartition et la sorcière n'a jamais oublié son nom depuis. "Basil Banks", c'est amusant à prononcer ; elle se souvient l'avoir répété en boucle dans sa tête il y a deux ans pour estomper l'anxiété d'aller sur l'estrade devant la Grande Salle entière.
Attablée devant un livre usé d'Histoire de la Magie et plusieurs parchemins, Charlie tient une plume d'écriture dans sa main gauche et une gomme magique à droite. Comme souvent, elle a laissé ses longs cheveux roux détachés, et porte une multitudes de bracelets en perles colorées à son poignet. Ça canalise bien ses émotions quand elle les tripote. Un silence gênant s'installe entre les deux étudiants.
Pour le briser, la jeune fille réfléchit en faisant mine de s'intéresser à son devoir. Elle surligne quelques mots mais s'interroge quant à la manière d'adresser la parole au Gryffondor sans avoir l'air bizarre. Les autres n'ont jamais l'air de se poser autant de questions. Vous avez déjà eu les notes de l'examen de rentrée en Histoire la Magie ? chuchote-t-elle finalement, aussi ordinairement que possible. Parce que j'crois que j'ai tout confondu pour la Confédération internationale des sorciers, j'me rappelle plus exactement c'qu'il fallait écrire. En réalité Charlie a plutôt de bons résultats, lorsque ses rêveries restent au second plan. J'aurais préféré les guerres de géants, ajoute-t-elle en croisant l’œil attentif du concierge qui surveille les élèves.
Elle rentre sa tête dans ses épaules en s'excusant d'un petit sourire muet et tourne discrètement les pages de son cahier d'Histoire de la Magie pour montrer à Basil l'illustration du chapitre portant sur les guerres des géants, et dont les principaux personnages représentés ont des moustaches et des accoutrements ridicules dessinés à la plume par au-dessus de l'image d'origine. C'est pas moi, c'est mes sœurs, ricane Charlie à voix basse en s'assurant que son interlocuteur est amusé aussi. Elle pointe du doigt une épée transformée en glace à plusieurs étages que le géant semble vouloir dévorer. Ça c'est moi. Son ongle est colorié au feutre violet.
Puis comme elle remarque seulement une ombre sur l'arcade du Gryffondor, elle demande innocemment en désignant la blessure. T'es rouge là. Tu t'es fait mal ?
Message publié le 18/11/2024 à 00:55
Charlie Carter s’auto-censure régulièrement à Poudlard. Les adultes au chateau sont moins complaisants avec ses tergiversations que Freya. Sa tête penche à droite quand le professeur explique ce qu'est un sommeil sans rêve, et se redresse alors qu'il demande si elle n'a pas déjà passé une nuit sans rêver. Elle acquiesce, intérieurement persuadée du contraire, mais puisqu'il affirme que les gens ne rêvent pas systématiquement, Charlie obtempère. Quand même, ça l'inquiète d'avaler une potion qui la plonge dans le noir total, et la sorcière garde un air anxieux en fixant Monsieur Brooks.
— J'aime bien penser que les gens dans nos rêves vivent vraiment et qu'on va leur rendre visite en dormant. Mais bon, j'sais que c'est pas vrai hein ! Elle fronce son nez en étirant un sourire qui s'apparente à une demi-grimace pour convaincre l'homme qu'elle a bel et bien terminé de croire à ces enfantillages depuis loooongtemps. Mensonge, la plus jeune des Carter peine à quitter sa bulle épaisse et confortable d'idées saugrenues mais réconfortantes. Parfois moquée d'être dans la lune, elle se trouve cette année entre deux mondes dont l'un semble vouloir dévorer l'autre et la mettre à nue.
Est-ce que tous les adultes étaient vraiment des enfants avant ? Charlie en doute. Elle n'est pas prête à devenir aussi préoccupée qu'ils le sont. Elle refuse d'affronter la réalité, même poussée par ses 13 ans et demi. J'aurais préféré l'élixir de Paix parce que j'ai l'habitude d'en prendre, et la potion sans rêve, ça m'fait un peu peur, avoue-t-elle enfin du bout des lèvres.
Son père animait des petites silhouettes scintillantes au-dessus du lit pour les endormir, Alison et elle, quand leur mère a disparu. Charlie ne se rappelle pas vraiment de Kate Carter, mais s'est attachée aux moments passés avec Owen lorsqu'il essayait de compenser l'absence de sa femme auprès des deux fillettes. Fatiguée, la Serdaigle ravale une boule douloureuse dans sa gorge en écoutant l'homme lui donner son avis à propos du silence imposé par sa sœur.
— Oui j'ai bien compris, s'efforce-t-elle d'assurer au potionniste en cherchant comment lui expliquer les choses. Ses iris clairs voyagent parmi les fioles qui sont à la hauteur de son regard tandis qu'elle réfléchit à ce qu'elle peut et ce qu'elle ne peut pas dire. Charlie entortille ses doigts derrière son dos. Il y'a des gens qui veulent dire du mal de mon père. L'élève sonde l'expression de son professeur. On doit pas parler de lui parce que sinon ça donne des idées à ces gens là. Tout ce que fait mon père, s'il part ou s'il revient, ça doit rester un secret. Sujet sensible. Charlie inspire profondément.
— Ma sœur veut que toute la famille aille bien. Elle s'occupe de tout vous savez.
Message publié le 16/11/2024 à 09:54
Elle s'attendait à ce qu'il accepte et lui donne l'élixir, ou encore à ce qu'il refuse et la congédie, mais pas à ce qu'il veuille discuter. Charlie acquiesce, suivant attentivement des yeux la gestuelle de son professeur qui lui explique les effets secondaires de telles potions prises quotidiennement. Comme beaucoup de jeunes, elle peine à se projeter dans le futur et ne comprend pas très bien l'inquiétude de Monsieur Brooks.
— C'est pour faire partir les mauvaises pensées et faire venir les bonnes. Ma sœur a dit qu'on peut faire comme ça en attendant pour la rentrée et que pendant les vacances de Noël on va chercher une meilleure solution.
Charlie hausse les épaules, donnant toute sa confiance à Freya qui s'occupe d'elle à temps partiel depuis ses 4 ans et à temps presque plein depuis qu'elle en a 7. C'est un vrai potionniste qui les prépare, c'est pas ma sœur parce qu'elle a peur de se tromper. Empoisonner Charlie pour une erreur de dosage ? Non merci.
Bientôt la fillette se retrouve dans le bureau de Daryl Brooks, le bleu de ses yeux reflétant les centaines de flacons qu'elle observe silencieusement jusqu'à fixer son regard sur la fiole. Sommeil sans rêves ? Mais dormir sans rêver, c'est un peu comme être mort Monsieur Brooks, non ? Elle n'a jamais dormi sans rêver, du plus loin qu'elle puise s'en rappeler. L'élixir de Paix dessine un joli monde à Charlie, où elle peut imaginer les membres de sa famille réunis, et même sa mère dont elle se souvient du visage seulement grâce aux photos.
— Ce sera comme "vide", dans ma tête ? Impossible à concevoir. Et si son esprit tombait au fond du vide, et que personne ne puisse la réveiller ? Ses sourcils dessinent une vague anxieuse alors qu'elle fixe l'homme probablement habitué aux remarques farfelues de Charlie Carter. L'année dernière, elle avait déjà retourné le cerveau de toute sa classe en cours théorique avec ses questions singulières sur les limites du polynectar. Est-ce que j'vais perdre mes rêves ? J'en ai que j'aime bien et des fois j'y retourne, j'aimerais pas qu'ils disparaissent. Elle sourit brièvement, gênée d'avoir trop parlé.
Ses mains se joignent devant elle, ses phalanges entremêlées et ses joues qu'elle aspire pour s'empêcher de laisser sortir son flot de pensées. Alors Charlie acquiesce poliment.
— J'sais Professeur. Mais moi j'ai pas l'droit de parler de mon père à quelqu'un. Ma sœur veut pas qu'on fasse ça.
Message publié le 11/11/2024 à 00:25
— Papa- euh, Monsieur !
— Oui ma fille ?
L'hilarité générale avait dessiné deux plaques écarlates sur les joues de la jeune Charlie Carter. Elle ne riait pas. Elle avait même failli pleurer, les yeux brillants et baissés sur son parchemin jusqu'à la fin du cours, ses cheveux disposés comme deux rideaux de chaque côté de son visage pour la protéger du monde extérieur.
La classe s'est vidée et Charlie n'a pas bougé. Assise là, elle a vaguement remballé ses affaires le temps de chercher ses mots pour s'adresser au professeur de potions. Monsieur Brooks ? Le traumatisme lui donne un ton plus hésitant que d'habitude. Charlie se lève, vêtue d'une jupe trop grande ayant appartenu à la cadette des Carter, Alison, qui lui arrive sous les genoux et lui donne l'air d'être mal habillée. Elle fait cependant une taille correcte pour une fille de 13 ans et demi. Elle n'est pas ridicule par rapport aux autres élèves de troisième année.
Son sac à l'épaule, la pré-adolescente avance vers le bureau de l'enseignant en ouvrant et refermant la bouche comme une truite qui hésiterait à parler. Eumh. Monsieur Brooks peut se montrer abrupt parfois, et hier elle entendu sa sœur dire que c'était un gros con. Alors Charlie tergiverse. J'sais que vous nous avez dit que les potions qu'on fait en classe sont pas jetées, si elles sont bonnes, bien sûr. Un sourire fugace remue ses tâches de rousseur quand la sorcière fixe son professeur, rassurée du chemin qu'elle prend pour énoncer sa demande.
À bien y regarder, ses yeux sont cernés, la peau pâle de son visage laissant transparaître sa fatigue comme un parchemin devant une bougie. Moi j'me demandais s'il y aurait pas un peu d'Elixir de Paix en trop depuis hier. J'sais qu'vous en avez fait avec les cinquièmes années. L'information était arrivée aux oreilles de Charlie en écoutant sa sœur parler du manque de pédagogie de l'enseignant alors qu'elle venait réclamer du réconfort à la table des Serpentard.
— En fait normalement ma grande sœur m'en achète des petites fioles et me les envoie par hibou.
Son autre sœur, Freya. Mais la plupart des membres du corps professoral de Poudlard connaissent bien la situation des Carter. D'ailleurs, beaucoup connaissent Owen Carter, l'ancien poursuiveur de l'équipe nationale d'Écosse dont la marque Owen Quidditch Carter sponsorise toujours les équipements de l'école. Bref, Charlie est plantée là, hésitante. Eumh, elle va m'en renvoyer bientôt mais j'en ai plus parce que j'en ai donné à Millicent et sa copine. Pas malin, ouais, elle sait. Elle sourit encore au potionniste pour dédramatiser, puis laisse s'étirer un silence avant d'avouer.
— En fait j'fais des cauchemars à cause d'mon père qui s'en va tout le temps.