




Phoebe Black








Identité : Phoebe Black
Surnom : Velly
Date de naissance : 25/03/2099 (26 ans)
Nationalité : Britannique / Française
Statut du sang : Sang-mêlé
Couleur : Violet pale
Lieux de résidence :
- Aucune résidence enregistrée
- Corne de Serpent cornu (+1 Protection)
- Très souple (+1 Mobilité | -1 Éléments naturels)
- 23.5 centimètres

Statuts Spéciaux :
Capacités Spéciales :
Niveau Scolaire :
- Diplômé·e
Diplôme(s) :
Emploi :
Groupes :
Histoire
Phoebe Black, demi-sirène marquée par une enfance volée, a grandi dans la dualité la plus cruelle. De sa mère, elle avait hérité la douceur de l’eau, la sagesse des profondeurs, un instinct naturel d’altruisme. Mais son père, rallié aux mages noirs, a brisé ces dons à coups de cruauté méthodique. Il tua sa mère d’un Avada dans le couloir devant sa chambre ; Phoebe vit le corps de sa mère être propulsé contre le mur et retomber, sans vie, sur le sol. Pour l’endurcir… Ou plutôt pour la formater, il la plongeait dans les eaux glacées du Lac Noir, la noyant presque, répétant l’expérience encore et encore. Elle ressortait suffocante, terrorisée, incapable de retrouver dans l’eau l’apaisement que sa mère lui avait transmis. L’élément qui devait être sa force devint sa cicatrice la plus vive.
Le seul réconfort qui lui reste de cette figure maternelle disparue est un chant, une berceuse qu’elle entend encore au creux de ses nuits. Comme un murmure à travers le temps, cette mélodie semble flotter entre veille et sommeil, la ramenant brièvement vers l’amour qu’elle a perdu trop tôt.
Sous l’apparence de la séductrice confiante, Phoebe reste une enfant meurtrie. Elle déteste l’idée que son corps soit réduit à une arme, mais elle n’a jamais connu d’autre manière d’exister. Cette contradiction la dévore : elle se sait manipulatrice, mais elle rêve d’être sincère. Elle charme les autres pour les contrôler, mais elle rêve qu’un jour quelqu’un voie au-delà du masque et l’accepte sans conditions.
Elle est constamment surveillée, traquée par les ombres de la cause noire à laquelle elle a été jurée dès sa naissance. Sa rébellion est intérieure : dans le fond, elle n’a jamais voulu être mauvaise. Mais la peur, la loyauté forcée et les cicatrices du conditionnement l’empêchent de se libérer entièrement.
Un jour pourtant, une fissure apparut dans ce rôle de marionnette des ténèbres. Près du Lac Noir, alors qu’elle s’efforçait comme toujours d’étouffer sa peur viscérale, elle aperçut une élève de Poudlard sombrer dans l’eau, ses bras battant désespérément à la surface avant de disparaître. Phoebe aurait pu détourner les yeux. Son père lui avait appris à se taire, à laisser mourir. Et son propre corps, paralysé par l’horreur de l’eau, lui hurlait de fuir.
Mais l’instinct prit le dessus. Ou peut-être la mémoire de sa mère, ce chant qui vibrait encore au fond de sa poitrine. Sans réfléchir davantage, elle plongea. Chaque seconde dans l’eau était une torture, une brûlure dans ses poumons et une tempête dans son esprit, mais elle ne s’arrêta pas. Ses mains trouvèrent celles de la jeune fille, glacées, faibles, et elle la ramena à la surface dans un sursaut de rage contre sa propre peur.
Sur la berge, elle s’effondra, tremblante, ses lèvres bleues et ses doigts crispés, incapable de cacher les larmes qui jaillissaient de ses yeux. Pourtant, au milieu de cette détresse, quelque chose d’inédit brilla en elle : une fierté. Un acte qui n’avait rien à voir avec son père, ni avec son rôle imposé. Ce fut une victoire qui lui appartenait entièrement.
La jeune élève, sauvée, ne l’oublia jamais. De cette journée naquit une amitié improbable mais sincère, la seule que Phoebe n’ait jamais vraiment connue. Et paradoxalement, même si ce sauvetage renforça son trauma de l’eau, il fut aussi la preuve qu’au plus profond d’elle, malgré les chaînes, subsistait encore une flamme indestructible.
Physique et Caractère
Phoebe Black, du haut de son mètre soixante-six, semblait avoir hérité de la grâce des flots eux-mêmes. Sa démarche avait ce quelque chose de fluide et d’hypnotique qui trahissait son sang de sirène, chaque pas mesuré comme une vague qui s’étire avant de mourir sur le sable. Elle ne passait jamais inaperçue : son corps, élancé et féminin, respirait une assurance naturelle qui imposait le respect bien avant qu’elle n’ouvre la bouche.
Son visage, finement dessiné, portait la signature de cette beauté presque surnaturelle : des pommettes délicatement marquées, un nez droit, des lèvres pleines, ourlées d’un rose tendre qui semblait appeler à l’attention. Mais ce qui frappait le plus restait son regard : ses yeux, d’un éclat limpide, semblaient contenir le miroitement des eaux profondes — tantôt doux, tantôt dangereux. On y lisait une confiance en soi indomptable, mais aussi une fragilité intime que peu parvenaient à percevoir.
Ses cheveux, bruns aux reflets chauds, glissaient en cascades souples le long de ses épaules, souvent désordonnés d’une élégance étudiée. Son port de tête, droit et affirmé, renforçait encore l’impression d’une reine née pour être vue et entendue.
Sa poitrine, bien dessinée sans excès, épousait harmonieusement la finesse de sa taille et donnait à sa silhouette une allure sensuelle mais jamais vulgaire. Elle se tenait avec cette confiance désarmante des femmes qui savent exactement l’effet qu’elles produisent, sans jamais sembler en abuser. Derrière cette assurance pourtant, il y avait une faille — un éclat de vulnérabilité qu’elle dissimulait avec soin, comme une fissure sous le vernis parfait.
Phoebe Black n’était pas qu’une femme : elle était une présence, une vibration magnétique qui oscillait entre la puissance des océans et la délicatesse d’une âme plus fragile qu’elle ne voulait l’admettre.