Harry Potter RPG

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Antonius Ravental

Homme

55 ans

Sang pur

Britannique

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Message publié le 27/12/2025 à 15:52

Elèves de Poudlard,

 

Ce message s'adresse aux étudiants de sixième et de septième année. Une leçon de botanique importante se tiendra le 07 janvier dans la serre numéro trois. Elle vous préparera à l'ASPIC de notre noble et ancestrale matière. Car n'oubliez pas que la botanique est affaire de rigueur. A l'image de vos révisions : le jardinier arrose, l'insensé inonde. Les élèves souhaitant y participer sont invités à se manifester auprès de moi.

 

Une prochaine leçon concernera les élèves de la première à la cinquième année.

 

Les amateurs et amatrices de plantes magiques sont continuellement les bienvenus. J'attends vos lettres.

 

Antonius Ravental, Professeur de Botanique

 

HRPG : Merci de m'envoyer un message privé sur Discord ou directement sur le forum (pseudo : Misterminutes)

en précisant le nom / la maison et l'année de l'élève que vous souhaitez inscrire.

Calendrier du cours : ouverture du sujet (07/01) ; fin des arrivées personnages (14/01).


Dans les gradins

Message publié le 27/12/2025 à 14:32

Deux mois s'étaient écoulés depuis le début de mon office en tant professeur de Botanique de Poudlard. Deux mois d'enseignements aussi variés que l'étude du Dictame de Crête, la composition des accords du Rosier Chantant ou encore la connaissance du juste arrosage des plantes afin de lancer un Alveolus convaincant. Soixante jours à supporter bambins braillards et adolescents ignares. A ces merveilleux moments s'ajoutait la tenue de ce grand évènement magique international : le Tournoi des trois sorciers.

 

Confortablement installé dans les tribunes réservées au personnel de l'Ecole et aux invités, j'observais les environs et les intervenants. Le Directeur Woodcraft était égal à lui-même : convaincant dans ses propos mais dénué de ce petit supplément d'âme qui lui fera toujours cruellement défaut. Qu'à cela ne tienne : Poudlard survivra à un parvenu de plus. 

 

La rudesse du climat des highlands n'était pas pour me déplaire, tant j'eus le bonheur de le fréquenter. J'avais opté pour une tenue solennelle, mais confortable (image profil). La rose blanche accrochée en boutonnière était issue de l'un de mes rosiers chantants. Par moment, un son léger, cristallin, s'en échappait. Un accord contemplatif, mineur. Mon regard dur s'immobilisa quelques instants sur Owen Carter. Pauvre homme. Lui qui avait fait la fierté de la patrie du chardon, le voici relégué au rang des épiciers. Je ne pus retenir un léger rire - mesquinerie bien vite effacée par l'implacable réalité : sa fille, Alison, allait affronter des dangers on ne peut plus réels durant ce tournoi. L'espace d'un instant, je m'imaginais à sa place, si Athénais avait été envoyée dans ces ruines. Mon échine se raidit.

 

Mon index droit, ganté, tapotait distraitement ma cuisse. J'attendais le début des hostilités, mon regard navigant entre les sorcières et les sorciers présents autour de moi et les écrans diffusant les images de l'épreuve. Discrètement, je tirais une flasque argentée de mon manteau, profitant d'une gorgée de whisky pour me réchauffer le corps, l'âme et l'esprit. 

 

- Guid luck, jeunes gens. Ajoutais-je à mi-voix, en gaélique, à l'adresse des trois jeunes sorciers qui hélas, en auront bien besoin.


Des racines et des ailes

Message publié le 27/12/2025 à 13:06

Poudlard. L'évocation seule de ce nom unissait les sorcières et les sorciers du monde entier dans un tourbillon de souvenirs et de nostalgie. Tantôt gaies, tantôt désenchantées - mais toujours passionnées -, ces réminiscences avaient fait de moi, depuis quelques jours, le professeur de la chaire de Botanique. L'air si singulièrement humide des serres m'enserrait le coeur et les poumons et dessinait un incompréhensible sourire sur mon visage.  J'aimais cette mélodie : la quiétude des lieux, la compagnie des herbes et des plantes magiques bruissant ci et là et la douce lueur d'un été mourant à travers les vitres moussues.

 

Tout cela était sans compter sur l'inextricable fléau qui battait ma campagne chaque jour un peu plus durement : les enfants. L'amour que je portais à ma fille, Mademoiselle, trouvait son exact contraire dans l'exécration que je vouais à cette marmaille grouillante et à la croissance douteuse. Et je ne parlerai pas un instant de leurs manières - odieuses, crasseuses, dédaigneuses -. Peste : qui pouvait sereinement affirmer que ces êtres difformes n'aspiraient pas l'énergie des honnêtes gens ?

 

Alors que notre cours du jour prenait fin - une révision sur les propriétés du Dictame et une introduction sur le bouturage d'un rosier chantant -, je fus alpagué par un mioche à la mine béate. Le jeune Blackburn. Je me faisais fort, depuis mon arrivée, de reconnaître les noms des sorciers appartenant à deux espèces particulières : le haut du panier et la lie de la société magique. Mon regard se posait sur lui tandis que je coupais quelques roses fanées présentes dans mon bureau.

 

- Blackburn, c'est cela ? Je n'ai pas le souvenir de vous voir souvent rester après les cours. Dois-je me faire de faux espoirs dès maintenant ? Ricanement à peine mesquin de ma part. Ceci étant dit, sa question avait l'avantage de la pertinence, à l'inverse de ses petits camardes limités dans leur curiosité intellectuelle. 

 

- Pour répondre à votre question, un sorcier botaniste peut très bien faire pousser des arbres sans pour autant que ceux-ci soient d'une qualité suffisante pour en tirer des baguettes acceptables. Et à l'inverse, il est aussi possible de trouver de très bons arbres à baguette en pleine nature. L'important, jeune Blackburn, c'est l'expérience et les bons conseils. D'un geste de la tête, j'indiquai un bonsaï sous lequel un Botruc semblait méditer.

 

Terminant ma taille de rosier, j'observais mon ouvrage avant de me rapprocher de mon bureau. Mes manches de chemise étaient alors relevées au-dessus de mes coudes, mon gilet brocard faisant apparaitre des motifs floraux dorés et bleu roi entrelacés. Mes gants en cuir obscurs toujours à leur place, je saisissais une tasse de thé fumante avec sa sous-tasse, jaugeant du regard mon jeune convive. 


Volière de Edwin Pope

Message publié le 23/10/2025 à 19:30
Hibou reçu le 23/10/2125

A l'attention du Professeur Edwin Pope,

Directeur Adjoint de Poudlard

Directeur de la Maison Serdaigle

 

Le 23 octobre 2125, Poudlard

 

 

Professeur Pope,

 

Par cette missive, je voulais une nouvelle fois vous remercier pour l'accueil qui m'a été réservé au château en cette nouvelle année scolaire - et non des moindres, si j'en juge par la quantité de jeunes sorciers étrangers qui circule dans mes serres -.

 

Du travail m'attend, tout comme il attend ces jeunes gens à la culture botanique très rudimentaire. Je gage de pouvoir faire entrer dans leur crâne chevelu quelques notions acceptables dans le temps qui m'est imparti. Aussi, il me serait très agréable de faire plus ample connaissance avec le reste du corps professoral. Peut-être auriez-vous quelques suggestions à me formuler ?

 

Je vous assure, Professeur, de toute ma gratitude et de toute ma volonté dans l'accomplissement de la tâche que vous avez bien voulu me confier,

 

Fidèlement vôtre,

 

Professeur Antonius Ravental

 

 

Post-Scriptum  : nos réserves de graines vont bientôt atteindre un seuil alarmant. Je suggère une commande prochaine auprès du Navet Magique.

 

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