Femme
38 ans
Sang-mêlé
Britannique
Identité
-
- Diplômé·e
- Surnoms : --
- Nationalité : Britannique
Capacités & Statuts
Groupes
Vous reprendrez bien des petits-fours ?
Message publié le 22/02/2025 à 15:50
J'ai l'impression que la journée n'a été que stress et empressement.
Je suis arrivée chez William sur les coups de dix heures. Il était déjà en pleine activité, agitant sa baguette pour déplacer les meubles, les agencer autrement, libérer de la place dans son grand appartement londonnien qui comporte déjà plus de place que je n'en ai dans mon propre logement.
Je l'ai aidé dans l'installation des décorations avant que ne déboule le reste de la fratrie, c'est-à-dire Nahid, toujours enceinte jusqu'aux dents accompagnée de son mari Farid et de ses deux plus jeunes enfants Samir et Devon -Victoria, l'ado de 14 ans, étant à Poudlard.
Comme toujours, elle a voulu se rendre utile, faire quelque chose. On a dû s'y mettre à trois (William, Farid et moi) pour la clouer sur le canapé. Elle se déplace déjà difficilement avec son gros ventre, a des cernes jusqu'en bas des joues et doit se reposer, ordre du médicomage qui la suit. Elle contrecarre en disant qu'elle est elle-même médicomage et qu'elle connaît ses limites, si elle dit qu'elle peut, elle le peut. Je ne la crois pas. Nahid ne s'est jamais imposé aucune limite. Férue du travail bien fait et acharnée à la tâche, elle serait totalement du genre à vouloir tenter de combiner accouchement et petits travaux manuels qu'elle n'a pas pu terminer.
Cédant face à notre triple insistance, elle est restée sur le canapé à jouer avec le petit Devon de 8 ans, tandis que son grand frère de 10 ans nous a aidé pour terminer la décoration.
Il a ensuite fallu se rendre chez le traiteur Moldu du coin de la rue, une bonne connaissance de William qui lui a délégué la responsabilité d'alimenter son buffet d'anniversaire en petits fours et amuse-bouches.
Evidemment, les imprévus de dernière minute ne nous ont pas loupé. Un plateau manquait -retrouvé entre-temps. Une déco qui se casse la gueule. Des boisson qui ne seront peut-être pas en nombre suffisant. Il a fallu un transplanage en urgence dans chacun des bars sorciers pour acheter ce qu'ils avaient encore à vendre en termes de bouteilles. Nous avons entendu Nahid commencer à dire un "moi je peux..." et nous avons répondu, dans un choeur parfait "non !"
Bref, tout était tout de même prêt pour l'heure de la fête.
William y a invité nos parents, évidemment. Des amis, des collègues. Une certaine Jana qui a son atelier de plumes qu'elle revend en grande majorité à des enseignes comme les Plumes d'Amanuensis. Je soupçonne fort William d'avoir des vues sur cette soi-disant "amie", même s'il nie toute implication dans ces accusations.
Les grandes fêtes ne sont pas celles où je me sens le plus à l'aise. Je préfère souvent les soirées en petit comité. Celles où on peut partager, faire connaissance et apprendre à connaître les gens en profondeur pour éviter un small-talk ennuyant à mourir.
Mais je ne pouvais évidemment pas rater cette occasion. C'est pas tous les jours que son frère fête ses quarante ans ! Ca lui aurait brisé le coeur que je ne vienne pas.
Un verre d'hydromel à la main, je déambule, observant les invités qui se laissent porter par l'ambiance feutrée, animée d'une petite musique de fond diffusée par deux enceintes ramenées par notre mère. Mère qui, d'ailleurs, semble en grande discussion avec un type que je ne connais pas. En passant près d'eux, je l'entends lui expliquer ce que c'est qu'une éducatrice spécialisée dans le milieu des enfants placés. Il a l'air totalement passionné.
Une petite table regroupe les quelques enfants qui jouent ensemble.
Les gens font des allers-retours vers le buffet. Attrapant un petit-four, remplissant leur coupe, grignotant un tapas.
Mais il y en a un qui ne fait pas d'aller-retour et qui reste plutôt figé près de ce spot qui représente un réel bon plan.
Je reconnais l'Auror que j'ai vu à la coupe du monde de Quidditch. Celui que m'avait désigné William, celui qui aidait les gens à monter leur tente. Je me souviens même m'être étonné du fait que les Aurors fassent cela.
Il n'a vraiment pas l'air de se sentir à sa place. Et je me demande pourquoi il ne discute pas avec quelques uns de ses collègues. Il doit bien connaître quelques personnes, dans ce flot d'invités.
Je l'observe un moment et, constatant qu'il ne semble pas vouloir décoller du buffet, je décide d'aller vers lui.
-Alors c'est toi, l'Auror qui aide à monter des tentes ? je lance en guise de salutation.
Je ne sais plus comment William l'a appelé, lorsqu'il m'a parlé de lui.
Je ne sais pas non plus s'il va comprendre l'allusion, alors je m'empresse de préciser :
-Lors de la coupe du monde du Quidditch.
M'adossant contre la table, je bois un petite gorgée d'hydromel et reprends :
-Quelque chose me dit que tu ne te sens pas à ta place ici. Je me trompe ?
Message publié le 22/02/2025 à 14:58
La nouvelle année approche à grands pas. Dans quelques jours, ils seront des milliers, des millions à crier joyeusement bonne année tout en sachant pertinemment qu'elle ne sera pas forcément meilleure que celle qui vient de s'écouler. La nuit du 31 décembre au 1er janvier est toujours le moment où on s'autorise un peu d'espoir, un peu d'optimisme avant de se remettre à bougonner le 2 janvier.
Comme chaque fois, je décide de prendre quelques jours pour faire le bilan de ces mois écoulés et mettre de l'ordre chez moi. Des petits coups de baguette par-ci par-là, j'ai activé les appareils ménagers pour faire place nette en vue de l'année à venir.
Puis je me suis penchée sur mon livre de comptes pour y inscrire le dernier montant de 2124. Vidant ma tire-lire pour en compter les petits billets, j'ai minutieusement tout reporté, accompagné d'une copie de chaque facture que j'ai adressée aux clients.
On peut dire que les affaires ont plutôt bien roulé. A croire le mysticisme ne mourra jamais. On a beau dire qu'on devient plus rationnel, plus sceptiques, il y a toujours des gens pour y croire. Parfois, c'est l'unique chose à laquelle ils peuvent se raccrocher pour continuer d'avancer. Lorsqu'une perte, un deuil est trop difficile à surmonter, on se console en imaginant une autre vie, au-delà. Et plus encore, on garde l'espoir de pouvoir, un jour, échanger à nouveau quelques mots avec le défunt par l'intermédiaire de gens comme moi. Sauf que dans mon cas, je sais bien que je ne leur cause pas, aux morts. Je ne dis que ce que les gens veulent entendre. Et ils sont contents. Et ils paient. C'est surtout ça l'important.
Après avoir rempli mon livre de compte, je me suis dit qu'il serait temps d'aller mettre tout ça dans le coffre à Gringotts. Echanger les livres sterling contre des gallions et tout planquer bien au chaud, pour le moment où j'en aurai besoin.
Sortant de mon appartement, je dévale les marches et ouvre à grande volées la porte menant à l'extérieur.
La vie du Chemin de Traverse me rattrape, ses voix, ses sons de pas et d'animaux qu'on transporte en cage, ses sorciers étranges, courbés, taiseux, qui vous regardent passer d'un oeil mauvais. Sans doute qu'ils ne vont pas tarder à se rappeler le chemin de l'Allée des Embrumes et aller faire un saut dans leurs boutiques favorites là-bas.
Ajustant ma cape violette sur mes épaules, je me mets en route vers Gringotts.
Je trouve l'atmosphère plutôt douce pour une fin décembre.
Je zigzague entre des passants faisant du lèche-vitrine, manque de rentrer dans un gamin qui sautille gaiement en mangeant une tartelette à la couleur douteuse et m'arrête un instant devant la Boutique de l'Apothicaire. Je songe qu'il faudra que je fasse le point sur ce qu'il me reste en termes d'ingrédients de potion et que je refasse le plein. Mais je ne l'ai pas fait avant de partir, trop pressée que j'étais d'aller déposer mon argent à Gringotts. Je me le note dans un coin de ma tête.
J'ai toujours aimé les potions. La minutie et la rigueur demandée. Le mystère de la voir se mélanger sans savoir si, réellement, elle aura l'effet escompté. Le petit pincement au ventre à l'idée que ça puisse exploser. Tant d'émotions en une seule activité.
Trottinant d'un bon pas, j'aperçois bientôt Gringotts.
Je glisse ma main dans la poche de ma veste pour m'assurer de la présence de mes billets.
Y'a pas à dire, voilà une bonne fin d'année. Plus qu'à espérer que la suivante sera à la hauteur.
[Évent] Finale de la Coupe du Monde de Quidditch
Message publié le 14/10/2024 à 19:26
Alors que mon frère s'éloigne pour retrouver son sérieux et son professionnel, je vois des bouilles bien connues s'approcher dans ma direction.
Ma soeur Nahid est bel et bien venue, accompagner de sa marmaille : Victoria, 14 ans, Samir, 10 ans, Devon, 8 ans. Et le tout petit dernier dont on ne connaît pas encore le nom et qui arrondit son ventre de mois en mois -voire de jour en jour. Je n'ai jamais compris la passion qu'elle et son mari porte aux enfants. De nous trois, elle est bien la seule à rêver famille nombreuse et petites têtes blondes -brunes dans son cas- qui courent dans tous les sens. William est trop absorbé par son boulot pour penser enfants et moi... ben pas pratique d'arnaquer les Moldus en paix si je dois rentrer avant telle heure parce que Truc n'a que deux ans et sait pas s'occuper seul et que le co-parent n'en peut plus de tout gérer seul.
Je salue ma soeur, tape un check à Victoria qui fait son ado peu contente d'être entre sa mère et sa tante, ébouriffe les cheveux des deux autres. Nahid m'annonce que son mari Farid n'a pas pu se libérer pour venir. Elle a donc fait le déplacement seule avec les enfants. Secrètement, je me demande si l'utilisation d'un portoloin est réellement recommandé en cas de grossesse. Mais écoutez, elle n'a pas l'air de s'en inquiéter et c'est quand même le quatrième.
Faisant office de famille heureuse, nous rejoignons les gradins où vont se dérouler toutes les festivités.
Samir jubile. Il n'a jamais vu de coupe du monde et proclame que, quand il entrera à Poudlard, évidemment qu'il fera partie de l'équipe de Quidditch de sa maison ! Victoria, en bonne ado, laisse seulement échapper un ricanement avant que sa mère ne la foudroie du regard.
Le spectacle commence, les gens s'excitent, les balais s'envolent en même temps que les balles.
Le match peut commencer.
Samir est à fond. Il a décidé qu'il soutenait les Japonais parce qu'il adore les sushis. Alors il exulte à chaque point marqué, brandissant son poing en l'air d'encouragement.
Je m'amuse de le voir tellement à fond. Pour ma part, je ne soutiens personne en particulier. Mais j'aime l'ambiance. Et le fait d'être en famille.
Le match terminé, Samir répète pour la énième fois que les Japonais ont été top du top et qu'il veut être comme eux plus tard. Nahid lui réplique qu'il a encore le temps de voir venir, s'entraîner et se perfectionner.
-Faudra déjà que tu apprennes à éviter les cognards, glisse Victoria.
Samir lui réplique en lui tirant la langue. Apparemment, c'est la bonne période de l'amour fraternel. Devon, de son côté, n'a peut être pas tout compris mais il sourit béatement. Les sorties un peu exceptionnelles, c'est toujours sympa. Surtout que sa mère lui a promis l'achat de chocogrenouilles sur le retour.
Tout à coup, nous entendons des cris et captons un mouvement de foule.
Instinctivement, Nahid saisit ses enfants pour les rapprocher d'elle et se fige. Je fais de même, sens tout aux aguets. Mes yeux parcourent la foule pour comprendre ce qu'il se passe tandis que les gens semblent vouloir revenir à l'intérieur du stade.
Des personnes nous contournent, certaines courent tandis que nous entendons une annonce du directeur des transports magiques nous incitant à revenir dans le calme vers les gradins où des portoloins nous attendent.
Nahid me lance un regard paniqué plein d'incompréhension.
Je ne peux pas lui en dire plus : je suis tout aussi perdue qu'elle.
J'attrape le bras d'un jeune homme qui fuit en direction du stade :
-Qu'est-ce qu'il se passe ? je demande, pressante.
-Je sais pas, y'a des fous je crois, ils ont attaqué le stade ! me répond-il d'une voix rapide où pointe une forme de panique.
Il n'en dit pas plus et dégage son bras pour se précipiter vers les gradins.
Je regarde ma soeur qui a, elle aussi, entendu les propos de l'homme.
Devon commence à pleurer tandis que Samir et Victoria sont sous le choc.
Il n'est plus temps de réfléchir, il faut agir. Ce n'est pas le moment de jouer les héroïnes. Face à ma soeur enceinte et les trois enfants, je sais que ma priorité est de les mettre en sécurité. Déjà que sans leur présence, je ne suis pas certaine que je serais aller me mêler aux quelques braves gens voulant jouer les héros, alors avec elles, autant dire que l'idée ne me traverse même pas l'esprit.
Je prends une seconde de plus pour sonder la foule, cherchant éventuellement mon frère. Mais dans la cohue, je ne le vois pas. Il est fort à parier qu'il a d'autres chats à fouetter que nous retrouver, même s'il doit se faire un sang d'encre pour nous.
Je saisis Devon que je soulève tandis que ma soeur agrippe les mains de Victoria et Samir. Sans un mot, nous suivons la foule qui fait marche arrière. Nous ne courons pas car le directeur des transports magiques a appelé à se rendre dans le stade dans le calme. Et courir ne résoudrait rien à part bousculer des gens moins vaillants que soi et éventuellement les écraser. Mais il n'est pas facile de ne pas céder à la panique, surtout quand je sens les petites mains de Devon s'agripper fortement à mon col et que je l'entends renifler dans mon oreille.
Nous finissons par retrouver l'enceinte du stade tandis que les employés du Ministère de la Magie commence à condamner et sécuriser les portes.
De nombreuses familles sont réunies. Certaines personnes tremblent, murmurent des propos inaudibles pour elles-mêmes.
Nous trouvons une place sur un gradin. Je dépose Devon, essuie ses larmes d'un revers de manche.
-Ca va aller, je dis doucement, on est en sécurité ici. On va repartir en portoloin.
-Et Tonton William ? demande Devon entre deux hoquets.
-Il est fort, répond Victoria, d'un ton qui, pourtant, laisserait entendre le contraire.
Sautant sur l'occasion, je réplique :
-Elle a raison. Il va s'en sortir. Il n'est pas né celui qui fera plier Tonton William !
Je fais un sourire qui se veut rassurant tandis que Nahid hoche vigoureusement la tête. Je ne sais pas si elle tente de rassurer ses enfants ou elle-même. Sans doute les deux.
Lorsque les portoloins sont proposés par les employés du département des transports magiques, nous sautons sur l'occasion. D'un même geste, nous touchons tous les cinq la vieille botte en caoutchouc qui nous est désignée et nous disparaissons.
[Évent] Finale de la Coupe du Monde de Quidditch
Message publié le 15/09/2024 à 12:47
Enveloppée dans ma cape bleue, je regarde autour de moi. Il y a foule -quel étonnement ! Tous arborent les couleurs ou le blason de l'une ou l'autre équipe en final : Norvège ou Japon. Ca court, ça piaille, ça rit, ça s'excite et ça s'échauffe. Bientôt, la grande finale va commencer !
Pour ma part, je n'en ai pas grand-chose à faire. Je n'ai même pas suivi les matchs précédents, c'est dire ! Mais bon, la finale, c'est quand même un sacré événement même pour qui n'apprécie pas outre mesure le Quidditch. C'est l'ambiance, tout ça. Et puis je suis là pour une personne en particulier qui m'a conviée et même offert le billet. C'est lui que je cherche dans la foule qui s'agite.
J'évolue au milieu des tentes et des gens. J'en vois certains qui pestent et galère en voulant monter leur abri. Des enfants rejouent entre eux les matchs précédents et certains adultes grommellent que, quand même, si l'Angleterre avait pu être à cette finale...
Après quelques minutes de recherche et d'errance, je repère ma cible.
Dans son beau costume d'Auror, l'air droit et fier, tout absorbé à son devoir.
Je cours dans sa direction ; il me tourne le dos. Arrivée à sa hauteur, je lui donne une tape sur l'épaule :
-Alors le quarantenaire, pas trop déçu de ne pas pouvoir supporter ton équipe favorite lors de cette finale ?
William sursaute et se retourne. Il ne s'offusque même pas de la dénomination que je lui accorde. Depuis qu'il fête ses quarante ans cette année, il a pris l'habitude que je le charrie sur ce point.
-Tu es finalement venue, se contente-t-il de répondre avec un sourire.
-Evidemment ! Je n'allais tout de même pas décliner l'invitation de mon frère préféré !
-Facile d'être le préféré quand on n'a qu'un frère, réplique-t-il dans un rire. Je suppose alors que Nahid est ta soeur préférée.
-Bien sûr, quelle question ! D'ailleurs, elle comptait venir ?
-C'était prévu. Elle avait dit venir avec les enfants mais je ne l'ai pas encore vue.
Sur ces mots, je scrute à nouveau la foule mais ne reconnaît pas le visage de ma soeur ou de son mari. Je suppose que quand on vient avec des gosses, qui plus est quand l'un d'eux n'a que huit ans, tout est toujours plus long -se préparer prend un temps fou, on n'imagine même pas !
Revenant à William, j'enchaîne :
-Alors, passionnant le boulot d'un Auror sur une finale de Quidditch ?
A sa moue, je comprends que ce n'est clairement pas son poste de rêve. Il est tellement passionné de Quidditch qu'il aurait bien aimé pouvoir profiter du spectacle sans avoir à se tenir prêt à tout instant des fois que ça déraille. Et en même temps, il est frustré qu'il ne se passe rien de fou. Cette impression d'être en poste pour rien du tout.
-Franchement, il se passe tellement pas grand-chose que je me demande pourquoi on est là.
Je vois son regard filer et se poser sur une personne.
-Ou alors on devrait tous faire comme lui, ça éviterait de trop s'ennuyer.
L'homme qu'il me désigne vient d'aider un sorcier trop peu dégourdi à monter sa tente.
-Je ne savais pas que les Aurors faisaient ça, je constate, amusée.
-Moi non plus. Mais en même temps, ça ne m'étonne pas de Kaelen. Il prend à cœur son travail.
J'ai un sourire en continuant de suivre des yeux le jeune Auror.