Homme
64 ans
Sang-mêlé
Britannique
Identité
-
- Diplômé·e
- Surnoms :
- Nationalité : Britannique
Capacités & Statuts
Groupes
La petite Carter et son géant de père
Message publié le 14/11/2025 à 19:31
Entendre Horace complimenter ses deux premières filles donne à Owen une chaleur au cœur qui remplace tous les âtres éteints. Quoiqu'en pensent les médias et Alison, il aime viscéralement chacune des têtes rousses de sa progéniture. Il a besoin d'elles, tout comme elles ont besoin de lui, renchérit le concierge en direction de son ami au sourire discret, teinté d'une mélancolie lancinante.
À l'évocation de l'OCQ500, le colosse partage l'avis d'Horace et lui fait savoir. Elle est brillante, j'étais comme un con de voir le balai. Elle devrait créer sa marque, elle veut pas. Mais elle devrait ! s'exclame-t-il en tapant sa cuisse pour ponctuer ses propos, avant d'écouter attentivement le récit de l'année passée d'Alison et Charlie à Poudlard, et plus particulièrement des anecdotes dont le concierge a eu la connaissance. Ça m'étonne pas d'elle, réagit-il, rieur, au refus de sa benjamine de dénoncer le petit Gryffondor dans la salle des trophées. Son frère était d'jà sur le dos d'Freya ; ils ont quoi les Blackburn avec mes filles ? ajoute-t-il, loin d'imaginer l'évolution de la relation entre son aînée et le batteur des Catapultes. J'l'ai vu d'ailleurs à Cardiff fin août, il a bien grandi ç'ui-là aussi.
Quand Horace parle du jour où le benjamin des Gallois est entré à l'intérieur de la malle d'outillage de Freya qui a ramené ce dernier par inattention chez eux, Owen éclate d'un rire franc. On en a fait des conneries pourtant, mais y'en a toujours un pour en trouver une nouvelle par Merlin ! Ses mains passent dans ses cheveux d'une manière plus enjouée que précédemment. Il expire, bien heureux d'avoir eu des bribes de ce qu'il s'est passé pendant son absence.
— Oui vas-y, moi je prépare un truc à te montrer après, répond-il lorsque son ami parle d'aller dire bonne nuit aux enfants. Tous deux se hissent en dehors des fauteuils confortables, et tandis qu'Horace emprunte le couloir, Owen le suit et se dirige vers sa propre chambre.
Au bout du couloir, dans un recoin un peu tordu dissimulant un rideau épais décoré d'étoiles phosphorescentes, se cache un demi-cercle situé contre la véranda et agrémenté de plusieurs lucarnes qui n'est autre que la chambre de Charlie, partagée avec Marley.
Les murs bleu nuit sont remplis de dessins représentant tantôt des créatures farfelues, tantôt des schémas d’objets magiques improbables. Sur le lit, une couverture patchwork mélange les motifs de l’équipe nationale de Quidditch d’Écosse et des hiboux fluo. Le matelas est envahi de peluches animées qui ont l'air de s'endormir. Partout, des livres et des carnets codés côtoient d’anciens objets familiaux, et beaucoup de photos. Au sol, une malle en bois déborde de maillots, de prototypes de lunettes enchantées et d'affaires de vol rafistolées. Au plafond, un mobile suspendu représente une mini Coupe du Monde de Quidditch où de minuscules joueurs tournent lentement. Ça-et-là, des traces de bricolages inachevés : un balai raccourci pour "manœuvres de précision", une cabane à rapaces jamais terminée, une carte du monde annotée de "portoloins rêvés". Et sur le bureau, un mot griffonné à l'intention de Freya : “Ne range pas ! C’est un système organisé.”
Charlie et Marley sont installés au fond du même lit, mais un matelas trouve sa place au sol, et autant de peluche y attendent le sommeil. La Serdaigle tient un grimoire de photos ouvert sur le périple de Kate Carter chez les moines rebouteurs de temps. Son frère ferme à moitié les yeux, bercé par la voix de la rouquine et le paysage des montagnes du Tibet.
- -
Au retour du concierge, Owen lui présente un bijou, posé sur la table de la salle à manger. Il s'agit d'un médaillon oval, en argent terni, incrusté d’un verre opalin légèrement troublé. Tiens, regarde, le gosse avait ça. J'suis allé sur le chemin de Traverse avec. Ils m'ont dit d'aller voir dans l'allée des Embrumes. Bon, j'aime pas, mais j'y suis allé. J'voulais en avoir le cœur net, explique le presque géant en fixant à la fois le médaillon et la réaction de son ami.
— C'est pas interdit mais c'est controversé quoi, ça s'appelle un Lacrymor, ça te dit quelque-chose ? demande-t-il, tandis que MicMac change de position à l'intérieur de sa petite cabane. Bon, c'est un médaillon qui appelle la personne liée à toi. Ça d'vait appartenir à Kate, j'sais pas d'où ça sort, mais ce serait c'qui m'a appelé à retrouver le petit. C'est pour ça qu'j'étais fou, enfin, d'après le vendeur dans la boutique, ça peut rendre fou. C'est d'la magie brésilienne.
Message publié le 13/11/2025 à 08:55
" Tu es quelqu'un de bon à qui il est arrivé de mauvaises choses " martèle Horace avec toute la bienveillance que lui connaît son vieil ami. Et Owen, planté au milieu du couloir comme un gigantesque cheveux posé sur un bol de soupe, l'écoute ; car c'est ce qu'il fait en général lorsque le concierge adopte ce ton exceptionnellement sérieux.
Entendre le Français mettre dans la même perspective la vie du colosse et celle de ses filles donne une dimension différente au tournoi. Quinze ans, seize ans, c'est aussi l'âge vers lequel Kate a vécu ses premières expériences de journalisme aux États-Unis, et c'est l'âge qu'avait sa propre mère quand elle a décidé de quitter les montagnes d'Écosse pour construire sa vie en dehors du tumulte des géants et demi-géants. Un âge sûrement charnière, si l'on en croit les paroles d'Horace, et l'expérience d'Owen - peu importe qu'il veuille protéger Alison. Mrh, grogne-t-il, forcé d'admettre une certaine démesure dans sa réaction. Forcé d'admettre également qu'il allait entrer là-dedans comme un bull-quelque-chose ou n'importe quel gros animal moldu inconnu des sorciers écossais, mais visiblement semblable à son comportement.
Le problème, c'est qu'il ne l'a pas vue grandir, son Alison.
Elle a toujours 7 ans aux yeux d'Owen,
c'est là qu'il s'est arrêté.
L'orage au fond de ses prunelles grises se dissipe légèrement, et laisse place à ses tourments habituels, plus profonds. C'toi qu'as raison, je l'sais. J'sais qu'c'est égoïste au fond, d'vouloir les garder. Pis en même temps, tu vois, à force d'faire n'importe quoi, j'vais la perdre. Donc bon. Il se tait, serre ses lèvres derrière sa barbe rousse, fixe le sol, hésite carrément à faire demi-tour.
— Enfin, j'vais pas y'aller comme un animal, mais j'vais y'aller quand même. Au moins lui parler quoi, histoire d'apprivoiser sa peur à lui aussi, finalement. Sa large paume bouscule l'épaule du concierge qu'il veut remercier. T'as toujours les mots toi hein, mon vieux Horace ! Tu vois quand j'te disais l'autre jour que t'en faisais déjà largement pour nous, j'parlais exactement d'ça, ajoute-t-il, un sourire aux yeux, avant de regarder brièvement l'accès à l'escalier du bureau du directeur, qu'il faut actionner d'un mot de passe. C'est plus Bavboule cotonneuse je suppose ?
Message publié le 12/11/2025 à 13:38
" Pourquoi tu ne vas pas faire joujou avec ta panoplie du parfait daron ailleurs ?!! " hurlerait probablement Alison, ou un truc comme ça, si elle le croisait en pleine campagne contre sa participation au Tournoi des Trois Sorciers. Enfin, c'est ce qu'imagine facilement Owen, maintenant qu'il a rencontré le côté explosif de sa deuxième fille, dont il connaissait déjà l'esprit borné - hérité de lui-même en personne. Sauf qu'actuellement, il en est conscient, la Serpentard flirte aux côtés d'une ambition maladive, la poussant à croire qu'il s'agit de réussir où les Carter ont échoué. Il connaît le sentiment de fierté - Comme ça doit être fabuleux de savoir qu'on est l'élu - tout ça, il sait, il l'a vécu. Ce qui ne ressemble qu'à une vaste supercherie aux yeux de sa cadette a bien existé dans la vie de l'ancienne célébrité du monde sorcier.
Désemparé face aux propos de son ami, il frotte ses cheveux bouclés puis sa barbe drue. Elle me déteste déjà, moi j'peux pas juste la laisser là-dedans, quitte à être le con qui torpille sa réputation, fulmine-t-il, de grands gestes des bras à l'appui, alors même qu'ils ne sont qu'à quelques mètres de l'accès au bureau du directeur. T'es au moins sûr de ça, Horace ? Qu'il lui arrivera rien ? J'pense qu'on peut être sûr de rien, et toi, ou Barth, ou Monsieur Harrison, personne peut me garantir que la foutre dans cette compétition c'est pas la balancer de l'autre côté, poursuit-il, quasiment essoufflé par ses propres paroles, harassé d'avoir imaginé en boucle la mort tragique de Kate sous les crocs d'un loup-garou pendant ces six derniers mois.
— Et tu connais le pire mon ami, tu le sais très bien, que si j'la retiens d'participer, j'suis un connard, mais si j'la laisse et qu'il lui arrive un truc, j'suis un connard aussi, conclue le colosse, accompagné du claquement de ses larges paumes contre ses cuisses lorsqu'il relâche ses bras, fataliste. Et nan, j'sais pas c'que Kate aurait voulu faire, mais j'me pose la question : ça fait dix ans -onze, que j'me pose la question, ajoute-t-il, sans même que le concierge n'ait évoqué l'absence de sa femme.
La petite Carter et son géant de père
Message publié le 12/11/2025 à 10:47
Les deux verres abandonnés sur le guéridon branlant posé entre les fauteuils reflètent la silhouette du géant, affaissée dans ses propres épaules, une main ratissant lourdement les épaisses boucles rousses qui dévalent sur ses tempes. Il inspire bruyamment, et rassemble quelques mots de son esprit avant de plonger ses yeux dans l'âtre éteint. Alison, elle veut rien savoir t'sais, j'existe plus pour elle, elle m'l'a dit, annonce-t-il avec une certaine amertume maladroitement dissimulée derrière son regard figé et ses phalanges qu'il fait craquer.
— Elle reviendra pas l'weekend, elle veut pas m'voir, continue Owen, ponctuant sa phrase d'un haussement d'épaules mal choisi, son ami sachant parfaitement lire à travers le filtre de son caractère mufle. Elle fait c'qu'elle veut, tant pis, assène-t-il d'une voix fatiguée, et d'essuyer encore sa figure marquée par les dix dernières années. - Quant à Freya ? Le colosse se laisse tomber contre le dossier du fauteuil dans un élan pénible en repensant à son aînée, sa première fille, devenue son pilier. Frey' reste Frey', elle a besoin d'solutions, d'actions, elle m'écoute, mais faut qu'elle bouge, tu vois bien comment elle est, commence-t-il, ses doigts enveloppant l'extrémité de l'accoudoir.
— Elle a jamais réfléchi avant de m'aider pour le magasin, elle pris les choses en main sans me demander d'ailleurs si tu t'rappelles, et moi j'l'ai laissé faire. J'la laisse faire parce qu'au fond, faut dire c'qu'y est, ça m'arrange, ça m'arrangeait depuis l'début. Regarde, là, j'rentre, et regarde ce qu'elle a fait ici, pour la boutique, pour ses sœurs, elle a tout tenu, elle a tout tenu comme ça. Sa grande paume retrace le triangle de son menton barbu, et l'ancienne star du quidditch balaye le salon tordu de ses prunelles émues. Honnêtement Horace, j'sais pas c'que j'ferais sans elle, j'te le dis.
— Sans vous aussi, se rattrape-t-il, soudain conscient d'avoir oublié de mentionner la bienveillance de ses deux fidèles amis. Elle a bien mérité un peu de repos, conclut l'Écossais en évoquant l'absence de la Poufsouffle, partie du 76 Grand-rue depuis samedi dernier.
- -
Les bras croisés, les sourcils broussailleux de concentration, il prête attention aux paroles du concierge lorsque celui-ci parle d'un professeur atteint de lycanthropie à Poudlard. Ah ouais ? J'suis en contact là, avec Brooks, le professeur de potions, pour le Tue-Loup, pour Marley. Ça l'rend un peu malade, et ça l'empêche pas de se transformer, mais il se fait pas mal, il reste lucide au moins, pis j'peux être avec lui, ajoute-t-il, fort d'avoir entrepris quelques aménagements à l'intention du gosse depuis leur retour au foyer Carter.
Enfin, il renifle, plus par pudeur que réel besoin, et rabat son regard vers l'âtre éteint. J'sais Horace. J'sais bien. Vous avez toujours été là, affirme Owen en acquiesçant pour appuyer ses propos. Ses yeux glissent jusqu'à la silhouette longiligne du concierge.
— Vous veillez sur les deux p'tites, vous avec toujours un mot pour Freya, c'est déjà beaucoup pour moi.
Message publié le 09/11/2025 à 23:13
MacDuff continue ses cercles jusqu'à trouver un perchoir parmi les nombreuses branches des arbres du parc de Poudlard, traversé prestement par Owen, Horace sur ses talons. L'homme aux deux mètres presque cinquante refuse de croire qu'on peut laisser une gamine de seize ans participer à un tournoi aussi dangereux que l'est celui des Trois Sorciers. J'ai jamais eu d'courrier moi, répond-il avec mauvaise foi, regrettant amèrement d'avoir pensé qu'elle ne serait jamais choisie, que les probabilités joueraient en sa faveur à lui - exceptionnellement.
— Tu vas pas m'dire que t'as confiance Horace quand même ? questionne Owen en détournant son regard du chateau pour croiser celui du concierge aux sourcils expressifs. Et la Coupe du Monde l'été dernier, elle était pas sécurisée peut-être ? reprend-t-il, la tête remplie d'un pessimisme nourrie par la peur de perdre un membre de sa famille, à nouveau. Ses chaussures martèlent les flaques des sentiers sans jamais que le colosse ne semble s'en préoccuper, jusqu'au porche d'entrée du grand hall où il tape brièvement ses semelles sur le tapis, davantage par habitude que par véritable attention. Le directeur, c'est toujours.. Woodcraft, le prof de potion, le directeur de Maison aussi, de Freya, c'est ça ? demande-t-il en levant son visage en direction de l'architecture imposante de l'école, où chaque sorcier des îles britanniques retrouve le souvenir de son propre passage chuchoté par la pierre.
Lui-même a suivi une scolarité chaotique ici, sa corpulence et ses origines ne laissant que rarement indifférents les autres élèves. Très vite heureusement, Owen Carter s'est révélé monstrueusement doué dans l'ovale du terrain de quidditch. Grâce à sa grande taille, il a intégré l'équipe de Gryffondor avant l'âge requis et s'est abandonné à la pratique du sport volant devenu son destin. Il se rappelle de l'époque où la salle commune du septième étage rugissait de joie ou de colère au rythme de leurs performances, quand son nom était scandé aux quatre coins du chateau et qu'il a commencé à recevoir la visite de certains managers d'équipes locales, très sérieusement intéressés. Tout était à la fois rapide et trop lent pour le presque géant qui en voulait toujours plus, malgré l'intensité de sa carrière. Parcourir les couloirs et les escaliers a le goût d'un voyage dans le temps dont Owen ne profite pas réellement, focalisé sur son objectif.
— Tu l'as vue ? Alison. Depuis hier, tu l'as vue ? Elle est comment ? s’enquière l'Écossais auprès de son ami, étant qu'à lui, elle ne décroche plus un mot depuis longtemps.
La petite Carter et son géant de père
Message publié le 09/11/2025 à 22:09
L'évocation du tournoi amasse des nuages orageux au fond du regard d'Owen, et des broussailles au-dessus de ses paupières tombantes. L'engouement de Charlie pour l'arrivée des délégations françaises et africaines contraste largement avec sa moue renfrognée, concentrée sur le potage dans l'assiette des gosses. Mangez, répète-t-il plusieurs fois aux deux têtes rousses davantage intéressées par les récits d'Horace que le repas.
— J'ai hâte de les rencontrer ! s'exclame la quatrième année à propos des élèves étrangers tandis que son frère continue de fixer le concierge en avalant les mouches. C'est intéressant, c'est comme avec les Russes et les Ukrainiens, on apprend des choses de leur pays, poursuit-elle, faisant preuve d'une véritable ouverture d'esprit lorsqu'il s'agit de mêler sa culture à celle des autres. Charlie, mange, souffle encore le colosse, un regard de biais porté à son ami qui parle d'Alison. Il grogne, refusant d'aborder le sujet, persuadé que le déni est la meilleure des solutions tant qu'il n'est pas au pied du mur.
Les dernières cuillerées de pot-au-feu annoncent le départ de Charlie et Marley de table. Tu viendras nous dire bonne nuit, fait promettre la Serdaigle au concierge en emportant son petit frère par la main jusqu'à la chambre qu'ils partagent depuis ce milieu d'été.
Dans sa cabane, la minuscule chouette ronde se prépare à dormir.
Les deux hommes se retrouvent autour de l'âtre éteint, chacun installé au fond de l'un des vieux fauteuils familiaux, un verre à la main. Alors, Owen entame l'histoire de son voyage jusqu'aux terres reculées de la péninsule de Cowal, à Puck's Gleen. À demi-mots, il retrace sa rencontre du début d'année avec le couple d'Écossais ayant connu Kate, et élevé Marley. J'savais pas que Kate était enceinte quand elle est partie, répète-t-il, comme à Monsieur Rowle, comme à Freya.
— Elle a été tuée par un loup-garou, c'est comme ça qu'elle est- qu'elle a laissé Marley quoi, ajoute pudiquement l'ancienne star du quidditch en hésitant entre croiser le regard d'Horace et plonger ses yeux triste dans le verre d'alcool qu'il ne boit pas. J'sais même pas pourquoi j'me suis servi ça, j'ai arrêté ces conneries, commente-t-il, plusieurs fois sujet à des épisodes d'addiction au cours de sa vie, dont ses proches ont pu être témoins. Le petit est malade de lycanthropie, ajoute Owen, son discours décousu par l'émotion.
— Il est déclaré, j'l'ai gardé avec moi le temps d'être sûr que ce serait pas dangereux, pour personne, et il est suivi par Sainte Mangouste et le Ministère, y'a pas de risque normalement. Un silence s'étire, pendant lequel le père de famille attend les questions, les remarques, ou même les reproches, de son ami.
Message publié le 07/11/2025 à 17:08
En réalité, Owen n'a pas bougé depuis tout à l'heure, figé dans cette posture de défense et d'observation de sa fille, l'un de ses bras toujours ralenti à cause du sortilège d'immobilisation. Bien sûr à cet instant, il réalise la ténacité d'Alison, se surprend lui-même à ne pas riposter et laisser sa baguette voltiger dans la pièce entre eux. Elle ricane.
Il tend le bras et informule un sortilège d'immobilisation.
Immédiatement, la cadette se retrouve prisonnière de son propre corps, presque incapable du moindre mouvement. On peut voir ses yeux rouler furieusement dans leurs orbites. Je sais que c'est difficile à comprendre pour toi Alouette, commence Owen en se déplaçant pour récupérer sa baguette tombée au sol. Il avance et se positionne face à elle, prenant le temps de la regarder, et même de céder à un geste qu'elle n'aurait jamais laissé faire - une simple caresse sous son menton. Mais je suis là maintenant. Je ne partirai plus, et on devra faire avec, toi comme moi. Et ça prendra le temps que ça prendra, mais on va réapprendre à être une famille, crois-moi, ajoute-t-il d'un ton assuré.
— Papa ? questionne Charlie d'un regard allant de son père à sa grande sœur, alors qu'elle débarque au même moment dans la verrière, suivie par le petit Marley.
Owen Carter a lancé un sortilège en utilisant sa baguette : Momentum !
- Sortilège
- Sortilège d'Immobilisation
- Difficulté
- 4
- Résultat D20
- 6
- Interprétation
- Réussite
- XP gagnée
- 3
Immédiatement, la cadette se retrouve prisonnière de son propre corps, presque incapable du moindre mouvement. On peut voir ses yeux rouler furieusement dans leurs orbites. Je sais que c'est difficile à comprendre pour toi Alouette, commence Owen en se déplaçant pour récupérer sa baguette tombée au sol. Il avance et se positionne face à elle, prenant le temps de la regarder, et même de céder à un geste qu'elle n'aurait jamais laissé faire - une simple caresse sous son menton. Mais je suis là maintenant. Je ne partirai plus, et on devra faire avec, toi comme moi. Et ça prendra le temps que ça prendra, mais on va réapprendre à être une famille, crois-moi, ajoute-t-il d'un ton assuré.
— Papa ? questionne Charlie d'un regard allant de son père à sa grande sœur, alors qu'elle débarque au même moment dans la verrière, suivie par le petit Marley.
Autres résultats possibles
Immédiatement, la cadette se retrouve prisonnière de son propre corps, incapable du moindre mouvement. Je sais que c'est difficile à comprendre pour toi Alouette, commence Owen en se déplaçant pour récupérer sa baguette tombée au sol. Il avance et se positionne face à elle, prenant le temps de la regarder, et même de céder à un geste qu'elle n'aurait jamais laissé faire - une simple caresse sous son menton. Mais je suis là maintenant. Je ne partirai plus, et on devra faire avec, toi comme moi. Et ça prendra le temps que ça prendra, mais on va réapprendre à être une famille, crois-moi, ajoute-t-il d'un ton assuré.
— Papa ? questionne Charlie d'un regard allant de son père à sa grande sœur, alors qu'elle débarque au même moment dans la verrière, suivie par le petit Marley.
Rien ne se passe, et il poursuit. Je sais que c'est difficile à comprendre pour toi Alouette, commence Owen en se déplaçant pour récupérer sa baguette tombée au sol. Mais je suis là maintenant. Je ne partirai plus, et on devra faire avec, toi comme moi. Et ça prendra le temps que ça prendra, mais on va réapprendre à être une famille, crois-moi, ajoute-t-il d'un ton assuré.
— Papa ? questionne Charlie d'un regard allant de son père à sa grande sœur, alors qu'elle débarque au même moment dans la verrière, suivie par le petit Marley.
Rien ne se passe du tout, et il poursuit. Je sais que c'est difficile à comprendre pour toi Alouette, commence Owen en se déplaçant pour récupérer sa baguette tombée au sol. Mais je suis là maintenant. Je ne partirai plus, et on devra faire avec, toi comme moi. Et ça prendra le temps que ça prendra, mais on va réapprendre à être une famille, crois-moi, ajoute-t-il d'un ton assuré.
— Papa ? questionne Charlie d'un regard allant de son père à sa grande sœur, alors qu'elle débarque au même moment dans la verrière, suivie par le petit Marley.
Message publié le 06/11/2025 à 09:30
Il refuse d'imaginer son Alison en proie aux épreuves du Tournois des Trois sorciers. À peine la nouvelle propagée à ses oreilles par une radio locale, le colosse s'est débarrassé de son tablier en cuir, semblable à ceux du travail de la forge, abandonné en boule sur l'établi de retapage des balais volants. T'as entendu la même chose que moi ? a-t-il aboyé vers Fenella, elle-même en plein travail à la boutique. Quoi ?
— À la radio, t'as entendu c'qu'ils ont dit ? Alison, au tournoi.
— Ah !.. t'as entendu toi alors.
— Oui.
— Oui j'ai entendu, avoue finalement la Serdaigle en repliant du bout des doigts plusieurs écharpes en pile ordonnée. Elle jette un œil discret au père de famille qui tourne en rond à côté d'elle, ses sourcils broussailleux froncés. Elle l'a fait alors ! Elle l'a vraiment fait ! Elle est inconsciente ou quoi ?! - Owen, ils sont une cinquantaine à avoir tenté leur chance, 'fin j'veux dire, c'est pas n'importe quoi, c'est le tournoi. Elle se prépare depuis l'année dernière tu sais, explique la jeune femme aux cheveux cuivrés, ses paumes repassant machinalement la laine brodée de motifs aux couleurs métalliques. Mais ils peuvent pas la laisser, elle est mineure ! C'est une gosse ! beugle-t-il en retour, sa main battant l'air à plusieurs reprises, retombant lourdement contre sa cuisse pour exprimer toute sa stupéfaction. Elle a seize ans par Merlin !
— ...bah j'sais pas moi Owen. C'est prévu comme ça, c'est la Coupe de Feu.
— Coupe de Feu ou pas Coupe de Feu, j'reste son père, et ils vont entendre parler de moi ! décide alors l'ancienne star du quidditch, récupérant au passage sa large veste au col molletonné, qu'il enfile avec empressement avant de quitter le magasin.
- -
Un grand-duc européen au plumage brun-noir parsemé de reflets roux, et aux iris d'ambre, survole la forêt interdite et l'école en cercles larges. Depuis le ciel froid d'Écosse, la silhouette d'Owen semble minuscule, pressée de parcourir les mètres restants en direction du portail de fer forgé. Horace, hèle-t-il en apercevant son ami à proximité des grilles grâce à "un heureux hasard".
— Horace ouvre-moi, il faut qu'je vois le directeur, demande-t-il sans précèdent. Elle peut pas participer Horace, j'suis pas d'accord moi, ajoute l'homme, sûr de lui.
Message publié le 03/11/2025 à 00:41
"Alison Carter, la fille du Colosse écossais Owen Carter, en lice au Tournois des Trois Sorciers !" avait titré le Souaffle libre. "Il a fallu que le Géant tourne enfin la page du drame de sa femme, Kate Carter, pour qu'il soit déjà tiraillé par les épreuves aussi exigeantes que dangereuses dans lesquelles s'est engagée sa deuxième fille, Alison, scolarisée en sixième année au collège Poudlard", pouvait-on lire en troisième page du Vol enflammé. "La rumeur d'un quatrième enfant confirmée par le tournoi ?!" avait osé les tabloïds people, comme le détestable Troll civilisé, n'attendant qu'une seule chose : compter de combien de têtes rousses serait composée la famille Carter dans les gradins du terrain de Quidditch de l'école.
Alors le voici, Owen Carter, ancienne star du quidditch écossais, passant les grilles de Poudlard sans prêter attention aux regards posés sur sa silhouette frôlant les deux mètres cinquante. Il est accompagné de Freya, sa première fille, maintenant âgée de 25 ans, et d'un jeune garçon qui pourrait être en deuxième année à l'école, sauf qu'il ne l'est pas.
Surveillant Marley d'un œil protecteur, l'Écossais porte sur son visage la fatigue et l'inquiétude, creusées en traits épais entre ses sourcils et sous ses pommettes tâchées de rousseurs. Lui et son aînée guident le plus jeune en direction du terrain qu'ils connaissent bien, attentifs aux aménagements spécifiques de l'évènement. Par là, dit Freya en désignant l'escalier de l'une des nombreuses tours des gradins. L'ascension leur permet d'accéder rapidement aux sièges dédiés à l'intention des spectateurs-visiteurs.
— Fait ni trop chaud, ni trop froid, c'est bien pour elle, décide Owen en humant la température tandis qu'ils s'installent face aux blocs de pierre gigantesques plantés au centre de l'arène. Il frotte ses paumes l'une contre l'autre, observant l'installation avec un mélange de curiosité et d'appréhension. Bientôt, sa petite Alison ressemblerait à une souris au milieu des monolithes. Reste près d'nous Marley, ordonne le père de famille à son benjamin collé trop près du bord. Ce dernier lui jette un regard interrogateur, surpris par l'immensité de la foule et du terrain, quand bien même Charlie et Freya l'avait prévenu. Où est Alison ? demande-t-il, ses narines cherchant machinalement à recevoir des informations dans l'air.
— J'pense qu'elle se prépare. Elle est aux vestiaires, c'est là qu'on se prépare avant un match, répond l'aînée des trois filles en balayant d'un œil attentif les différents groupes d'élèves amassés au loin, parfois cachés derrière une pierre plus haute que les autres. T'as trouvé Charlie ? Elle doit être où y'a du bleu, là-bas, regarde. Où ça ? Là-bas.
Message publié le 16/10/2025 à 08:56
Il ne s'attendait pas à ce qu'elle enchaîne deux sortilèges l'un après l'autre. Pourquoi ? Parce qu'Owen a tout raté de l'évolution d'Alison, et ne saurait même plus dire ce qu'elle sait faire, et ce qu'elle ne sait pas faire à cette heure-ci. Surpris, complètement ralenti d'un côté à cause du maléfice d'immobilisation qu'elle lui a lancé quelques secondes avant, le colosse lève tout de même son bras libre en même temps que la cadette, par réflexe, et riposte aussitôt.
— Protego, prononce-t-il du bout des lèvres au dernier moment. La formule et le geste, exécutés machinalement, sont assez efficaces pour former un bouclier qui absorbe complètement le jet magique d'Alison.
Owen Carter a lancé un sortilège !
- Sortilège
- Charme du bouclier
- Difficulté
- 4
- Résultat D20
- 11
- Interprétation
- Réussite
- XP gagnée
- 3
— Protego, prononce-t-il du bout des lèvres au dernier moment. La formule et le geste, exécutés machinalement, sont assez efficaces pour former un bouclier qui absorbe complètement le jet magique d'Alison.
Autres résultats possibles
— Protego, prononce-t-il du bout des lèvres au dernier moment. La formule et le geste, exécutés machinalement, sont assez efficaces pour former un bouclier qui renvoie son propre jet de magie à Alison. Elle-même voit Lilly Lovedoll se fait expulser contre le carreau et rebondir jusqu'au sol.
— Protego, prononce-t-il du bout des lèvres au dernier moment, bien qu'un peu trop tard. La formule et le geste, exécutés machinalement, sont inefficaces, et la baguette d'Owen voltige, mais il arrive à la rattraper au vol.
— Protego, prononce-t-il du bout des lèvres au dernier moment, bien qu'un peu trop tard. La formule et le geste, exécutés machinalement, sont inefficaces, et la baguette d'Owen voltige vers le carreau de la baie vitrée, puis le sol.
La petite Carter et son géant de père
Message publié le 10/10/2025 à 22:22
La bienveillance d'Horace enveloppe Owen d'une chaleur que connaissent bien les sorciers qui fréquentent le concierge. Son attitude diffère nettement de la rusticité des familles de semi-géants dont vient l'Écossais. Une partie de lui réagit toujours intérieurement comme un chat éclaboussé par de l'eau face à tant d'affection, et l'autre savoure pleinement ce monde découvert à Poudlard, où les gens peuvent exprimer leurs émotions autrement qu'en hurlant, en frappant, et en brisant des pierres. L'amour de ses amis, l'amour des supporters, puis l'amour de Kate, et enfin l'amour de ses filles, ont terminé d'apprendre au colosse à apprivoiser sa sensibilité. Un honnête sourire aux lèvres, il rend son accolade à Horace en tapotant légèrement l'une de ses épaules alors que Charlie sautille de joie à l'idée d'avoir l'ami de la famille avec eux pour le dîner. Trooop bien, s'exclame-t-elle avant d'entraîner Marley vers l'escalier.
Entre le retour d'Owen et l'absence de Freya cette semaine, une drôle d'atmosphère règne dans l'habitation. L'ancien joueur de Quidditch balaye d'ailleurs d'un geste de la main une lettre qui tente vainement d'attirer son attention en virevoltant devant son front tandis qu'ils viennent de passer le seuil de l'étage. Cette dernière retourne se poser en haut d'une pile de courriers fermés et parchemins roulés, tous destinés à Monsieur Carter. J'me sens... un peu dépassé j'dois dire. La confession arrive en même temps qu'un bruit sourd suivi d'un rire provenant de la chambre des enfants.
— C'est riiiien ! s'écrit l'adolescente pendant qu'on peut distinctement entendre des petits objets s'éparpiller au sol. L'homme souffle du nez. Il pose un regard contrarié sur la pièce principale en bordel. Ici, la vaisselle sale gît. Là, des vêtements ont été mis en boule, en attente de l'opération du Saint Esprit. Plus loin, MicMac roucoule au milieu des fientes. Bon, une fois n'est pas coutume, marmonne Owen en tapotant ses mains l'une contre l'autre. Il les agite immédiatement et remet progressivement le salon-cuisine en état. Ses yeux finissent par croiser le regard curieux d'Horace. Le gosse est cracmol, explique-t-il sans arrêter son ménage express. On m'a conseillé d'essayer d'oublier la magie, pour -mh, pour comprendre, ajoute-t-il, dubitatif, alors qu'il nettoie et plie les vêtements en deux sortilèges et quatre secondes. Priver un sorcier de son don, quelle drôle d'idée ! La chouette émet un piaillement de surprise au moment où sa maisonnette retrouve son éclat.
Dans le même temps, Marley accourt, une boîte entre les bras. Regarde, dit-il à Horace en désignant la collection de billes que lui a offert Charlie, et qui comporte de magnifiques sphères lisses, brillantes, mais surtout enchantées pour contenir chacune des mondes merveilleux à observer en y collant son œil. On mange quoi ? demande la benjamine à sa suite, désormais vêtue d'un long t-shirt à l'effigie des Catapultes de Caerphilly portant le nom de RYDER. Et tandis qu'elle se dirige vers MicMac, son père lorgne sur elle. Tu supportes les Catapultes toi ? Ils ont fait une bonne saison tu sais, et ils ont le plus jeune joueur de l'histoire, Spike Ryder !
— Je sais qui est Spike Ryder, maugrée Owen sans que personne ne comprenne pourquoi, sauf peut-être Horace, s'il a compris le manège du joueur et de la cadette Carter. Allez, je rallonge la sauce, je réchauffe, et on mange. Euuuh, j'peux pas manger ça moi. C'est du veau, rétorque Charlie en soulevant le couvercle du plat en terre cuite.
— Comment ça ? T'aimes pas l'veau ?
— Bah j'suis végétarienne Papa !
— Mais enfin ! C'est nouveau ?!
— C'est pas du tout nouveau, s’esclaffe la Serdaigle, bien plus tolérante avec son père que peut l'être Alison. Elle lève les sourcils en fixant le concierge, une grimace absurde sur le visage. J'vais prendre les légumes, t'iiinquiètes, déclare-t-elle finalement face à l'embarras du grand Owen, penché au-dessus du pot-au-feu de veau. T'savais ça toi Horace ? tente-t-il, comme pour trouver un soutien en la personne du concierge. Bah oui il savait Papa ! ricane encore la jeune fille.
La petite Carter et son géant de père
Message publié le 04/10/2025 à 08:32
Sa main empoigne l'omoplate entière du concierge qu'il étreint avec l'énergie d'une chaleureuse amitié, installée là depuis un bon nombre d'années. S'ils se sont à peine croisés lors de leur scolarité à Poudlard, Horace et Bartholomew étant plus vieux qu'Owen de cinq ans, ça n'a pas empêché les deux compères d'accueillir les visites en milieu scolaire du Capitaine d'équipe d'Écosse aussi fraternellement que possible, puis de lui réserver une attention particulière lorsqu'il est venu s'installer pour fonder une famille à Pré-Au-Lard et ouvrir sa boutique, à l'aube de ses quarante ans. C'est bon d'te voir, affirme spontanément le colosse en sentant l'émotion des retrouvailles à travers le geste du Poufsouffle.
En s'éloignant légèrement, il prend le temps de détailler les traits de son ami, comme s'ils s'étaient perdus de vue, non pas depuis une année, mais depuis la disparition de Kate Carter, dix ans auparavant. Quand avait-il commencé à blanchir autant de la tête ? se questionne brièvement l'ancienne star du Quidditch en regardant Horace observer Marley avec curiosité. Viens là Marley, dit-il en tendant sa grande paume qui rapproche le garçon du Franco-britannique alors que Charlie arrive juste derrière lui, un grand sourire aux lèvres, et les yeux brillants d'une fierté à réchauffer le coeur de n'importe quel veuf paumé. C'est notre vrai petit frère ! s'exclame-t-elle joyeusement en appuyant sur le mot "vrai" pour lever le moindre doute de l'esprit d'Horace. Les narines du louveteau s'élargissent dans un réflexe qu'il ne maîtrise pas encore bien ; celui d'avoir besoin de renifler tout et n'importe quoi, en dépit des convenances du nouveau monde auquel il appartient. Dis bonjour, reprend Owen à l'intention du gosse pendant que sa fille se régale d'assister à la rencontre. Il s'appelle Horace, c'est un ami, précise-t-elle au plus jeune, avant d'ajouter une traduction du mot "ami" en Gaélique écossais afin qu'il comprenne mieux.
— Bonjour Horace, prononce alors poliment Marley en continuant de le dévisager curieusement de ses prunelles aussi grises que celles de son père. Excuse-le il est un peu K.O. et un peu farouche. Protecteur, le presque-géant caresse les mèches rousses de l'enfant vêtu d'une salopette en jean ayant probablement appartenu à Charlie, et d'un pull à rayures vert et rouge. Owen j'ai fermé, j'vais y'aller, interrompt Fenella en passant une tête par la porte qui sépare le jardin de l'arrière-boutique. Vous avez assez pour trois pour le dîner, peut-être quatre en rallongeant un peu la sauce. Faudra juste que j'récupère le plat la semaine prochaine, ajoute-t-elle en souriant, puis de saluer tout le monde, et de quitter le 76 Grand-Rue.
— T'as le temps de monter un peu ? questionne l'Écossais en direction de son ami. Oh oui, reste manger chez nous Horace, s'te plaît ! surenchérit la benjamine.
Message publié le 21/09/2025 à 15:58
L'accueil et l'élan de fanatisme des Catapultes de Caerphilly donne une première réponse aux questions d'Owen ; oui, dans le milieu du quidditch, quelques milliers de joueurs continuent de rêvasser devant sa carrière et ses exploits du passé. Plus d'une poignée attendent son retour, soucieux de ses prochaines décisions. Ils ne l'ont pas tous jugé aussi durement que sa cadette, que certains journaux, et que lui-même parfois. Le Géant d'Écosse écoute l'échange entre le coach et son capitaine, jette un œil à l'adolescent collé aux bask' de sa fille, et à Fenella qui s'en va derrière Spike et Alison après avoir croisé le regard d'Owen. Il rassemble quelques mots dans sa tête, et déclare, confiant : Pour l'instant, j'vais faire le tour des clubs, reprendre mes marques, enfin vous savez, ça bouge vite le quidditch, j'ai manqué pas mal d'actualités. Sans compter qu'il faudra redorer son image auprès d'une partie des chroniqueurs et lecteurs de magazines
Aux abords du terrain, l'amie d'enfance des filles Carter rattrape Alison. Qu'est-ce que vous faites ? Reste, j'suis responsable de toi aujourd'hui ! déclare-t-elle, essoufflée. La rouquine se retourne pour la dévisager, Spike dans son sillage. Une minute auparavant, elle répondait au Serpentard que son géniteur n'était qu'un connard tellement prétentieux qu'il pensait pouvoir contrôler la taille de ses vêtements.
— On va rester, t'inquiète. Pis t'es plus responsable Fen', y'a mon père, rétorque la cadette d'un geste du menton vers le milieu du terrain où le petit attroupement discute toujours.
— ...mais j'retiens l'offre, j'me laisse jusqu'à 2126 pour remettre de l'ordre dans mes affaires, privées et pro, y'a un peu de boulot, ajoute l'ancienne vedette du sport volant en remarquant sa progéniture tirer " le plus jeune joueur de tout l'pays " en direction des vestiaires, tandis que Fenella rebrousse chemin, bredouille. L'attention d'Owen se fige sur Elliot, qu'il observe quelques courtes secondes. Si tous les joueurs sont à l'image des derniers scores de l'équipe, on va s'amuser, dit-il en s'adressant au coach, avant de poursuivre à l'intention du batteur. Jamais entraîné au Pays de Galles, alors ça se tente.
Derrière la porte des vestiaires vides, l'étudiante ronchonne entre les bras du poursuiveur. J'te jure, j'en peux plus de lui.
Message publié le 11/09/2025 à 08:58
Qu'en sait-il, de ce que ses filles ont fait la dernière année écoulée ? Il a eu des récits de Charlie et Freya, il a lu la presse en retard, et il a récupéré ici et là, des bribes d'informations. Mais Alison n'a rien voulu dire à Owen des 13 mois passés sans lui. Terriblement vindicative, elle a gardé un silence lourd, depuis son retour, jusqu'à aujourd'hui.
Il a su par son aînée que la Serpentard a conservé de bons résultats scolaires, et qu'elle a commencé à voir des garçons. Il a compris qu'elles n'ont pas eu la meilleure des relations entre sœurs pendant son absence, et rien de tout ça ne l'a vraiment surpris. Une adolescente, a-t-il pensé, se rappelant les histoires de gosses rapportés au centre sportif par les membres du staff d'équipe d'Écosse déjà parents, quand lui était encore célibataire à 30 ans.
Le presque géant imagine qu'une joute bien menée pourrait suffire à retrouver l'adhésion de sa fille. Qu'ils n'ont pas besoin de décortiquer toute la psychologie de l'un et de l'autre pour s'entendre à nouveau.
En voyant l'éclair sortir de la baguette en face de lui, il se met immédiatement en garde.
Le bouclier, lancé trop tard, n'a pas le temps de protéger entièrement Owen. Il se trouve ralenti du bras opposé à celui qui tient la baguette.
Owen Carter a lancé un sortilège !
- Sortilège
- Charme du bouclier
- Difficulté
- 4
- Résultat D20
- 2
- Interprétation
- Échec
- XP gagnée
- 3
Le bouclier, lancé trop tard, n'a pas le temps de protéger entièrement Owen. Il se trouve ralenti du bras opposé à celui qui tient la baguette.
Autres résultats possibles
Owen créé un bouclier qui absorbe parfaitement le sortilège lancé par Alison.
Owen créé un bouclier qui absorbe le sortilège lancé par Alison, mais se tape le coude dans la vitre en ramenant son bras en arrière. Le bruit attire l'attention de Charlie et Marley.
Owen n'a pas le temps de déployer le bouclier. Il reçoit le sortilège de plein fouet.
Message publié le 10/09/2025 à 19:16
Honorée d'être en présence d'Elliot Blackburn, la jeune femme aux yeux océan tapote brièvement la couverture de son carnet, un sourire enchanté aux lèvres. À force de parler des performances du 500 entre vos mains, fallait bien que je vienne voir ça en vrai, répond-elle, heureuse de montrer qu'elle a pris quelques notes sérieuses à propos du comportement du balai sur le terrain. Mais le plaisir est de courte durée, interrompu par la rumeur, puis l'arrivée d'Owen. Sans un mot, Fenella se met en retrait, spectatrice des salutations entre l'ancienne star du quidditch et le club des Catapultes de Caerphilly. La scène reste captivante, de voir l'air égaré d'Elliot face au colosse écossais. Ce dernier garde le visage détendu qu'il arbore depuis son arrivée, et frotte machinalement ses mains l'une contre l'autre en répondant. Je vais pas m'étaler là-dessus, les journaux s'en chargeront, mais il était largement temps de rentrer, de retrouver mes filles et mes partenaires de travail. Autour de lui, plusieurs membres de l'équipe sont attroupés, revenus à l'intérieur de l'enceinte du centre pour être témoins du retour d'Owen Carter. Et vos admirateurs ! ajoute Oakwood.
— Et ceux qui m'ont soutenu jusque là, effectivement, renchérit le presque géant en donnant des poignées de mains aux quelques sportifs qui attendent sur les côtés. Son regard retourne en direction du Gallois immédiatement après. Elliot Blackburn, mh ? De c'que j'ai vu ça marche bien. T'es pas la moitié d'un kilt mouillé, Freya a visé juste. Il pose ses poings sur les hanches, le récit bien en tête du jour où le prodige a défendu son aînée devant les journalistes.
Plus loin dans le hall, l'après-midi de la cadette Carter tourne au cauchemar. Elle lève les sourcils face au fanatisme de Spike. Anh t'es sérieux ? Moi aussi j'suis là hein. Et t'es pas supposé baver pour mon père, duh, ajoute-t-elle avec dégoût en rajustant sa frange. Sauf qu'il continue de chercher Owen des yeux, alors la Serpentard capitule à contre cœur. Dommage, j'allais t'montrer mes nouveaux piercings, glisse-t-elle après un lourd soupir, en prenant le chemin de l'extérieur où sont rassemblés les autres.
En voyant sa progéniture vêtue d'une jupe au ras des fesses au milieu des joueurs du club de ligue, l'ancien poursuiveur fronce du nez, puis interroge en silence l'adolescent qui l'accompagne. C'est Spike Ryder, il est dans ma classe, avise Alison d'une voix morne. Spike Ryder, reprend Owen Carter, incapable d'oublier l'allure dépravée de sa fille.