Harry Potter RPG

[En Cours]
Une revenante Une petite table du Chaudron Baveur, lundi 06 août 2125

Eileen Hilswood

Femme

31 ans

Sang-mêlé

Britannique

Message publié le 06/08/2025 à 15:59

Après avoir passé la plus étrange nuit de sa vie, peuplée de rêves bizarres, suivie d'une période éveillée qui n'avait guère plus de sens, Eileen dû doucement se mettre à affronter la réalité. Le plus étrange c'était que, de son point de vue, rien n'avait changé. Dans le Chamin de Traverse, les boutiques et l'ambience générales étaient exactement les mêmes qu'avant. Enfin pas exactement, exactement, mais si personne ne lui avait dit qu'aujourd'hui elle était en 2125, elle se serait juste dit que les commerces avaient simplement changer leur déco pour les vacances d'été. Peut-être aurait-il était plus facile de s'ajuster si beaucoup de choses avaient changée. Si, dès qu'elle jetait un coup d'oeil autour d'elle, un élément venait toujours lui rappeler que 5 ans venaient de défiler en un clingnement d'oeil. Faire semblant que rien ne s'était passé était beaucoup trop facile.  

 

Elle n'avait parlé à presque personne depuis l'évènement. Juste un court briefing avec ses supérieurs du Département des Mystères. Un briefing pour elle, pas pour eux. Ils savaient tous ce qui lui était arrivé à elle, bien que les détails s'étaient perdus dans ses gribouillis illisibles qui passaient pour des schémas explicatifs du prossessus de transposition du flux magique en flux temporel. Ils savaient que son expérience avait marché, ils en avaient eu la preuve observable pendant des années entières. Tout ce qu'ils voulaient, c'était qu'elle ne fasse pas de bêtise en revenant dans le monde extérieur. Evidemment, elle ne pouvait pas parler de ses expériences. Mais surtout, il fallait qu'elle soit au courant de quelques petites choses importantes sur ce qu'il s'était passé durant ses cinq années d'absence. Comme l'aboutissement de l'assimilation entre magie et technologie moldue, par exemple. Et puis, on avait indiqué à sa famille qu'elle était partie à l'étranger, et qu'elle ne pourrait être contactée. Mission top secrète. La vie top secrète que lui avait inventé le Ministère était bien plus excitante que la réalité.

 

Mais Eileen ne savait rien de ce qui était arrivée à sa famille, ni à ses amis. S'ils étaient morts, mariés, parents, toujours payés au lance-pierre par un boutique un peu louche. Pour elle, rien ne pouvait avoir changé. Elle les avaient vu quelques mois auparavant, tout au plus, et maintenant elle devait faire comme-ci elle les avaient perdu de vue depuis des années ? C'était simplement impensable. Pourtant, en fouillant dans la montagne de lettres qui l'attendait chez elles, elle du se rendre à l'évidence: pour la plupart de ses amis, elle avait été absente et, pire, malpolie. Elle avait décider de contacter Leslie en premier. Cela faisait un bout de temps qu'elles se connaissaient et, plus important, Leslie connaissait son emploi au Département des Mystères (bien qu'elle n'en connaissait évidemment pas les détails). Elle comprendrait, du moins l'espérait-elle.

 

Eileen arriva la première à leur lieu de rendez-vous. Elle commanda une Bièreaubeurre, la même qu'ils servaient depuis bien des années. Puis elle alla s'asseoir dans un coin, espérant que personne - mis à part Leslie - ne la reconnaitrait.

Leslie Harrison

Femme

31 ans

Sang-mêlé

Britannique

Avatar de Deb

Modération

Inconscient de Service

Message publié le 15/08/2025 à 14:59

Leslie entre au Chaudron Baveur sans se presser. Comme toujours, elle s’adapte à l’ambiance du lieu, aux sons étouffés de la clientèle, à l’odeur de bière tiède et de soupe du midi qui baignait l’air. Elle balaye la salle d’un regard rapide, à la recherche d’un visage qu’elle n’est pas certaine de reconnaître du premier coup. Elle se fige lorsqu'elle la voit. Il y a, dans cette silhouette en coin de salle, quelque chose d’évidemment déplacé.


Eileen Hilswood.
 

On aurait pu croire à un mirage. Il y a cinq ans, Leslie a cessé d'attendre des réponses. Elle a fini par ranger cette absence dans une case pratique de son esprit : perdue dans les méandres de l'inexplicable. Ses yeux posés sur la silhouette familière, son cœur ne peut s'empêcher de rater un battement. C'est bien elle. Pas une copie. Pas une photo. Pas un souvenir. Eileen. Pas changée d’un cil. Un frisson discret remonte le long de sa nuque tandis qu’elle traverse la pièce d’un pas presque automatique. Ses doigts ont lâché la hanse de son sac, comme si elle craignait de faire trop de bruit en s’asseyant. Elle glissa sur la banquette en face de son amie et resta là, muette quelques secondes.


Puis :
 

- Bordel, c'est vraiment toi.
 

Elle la regarde. Avec ce mélange rare d’incrédulité, de soulagement, d’émotion contenue qu’on n’exprime que dans les moments vraiment absurdes. Jusque se tenir devant elle, Leslie n'arrivait pas à croire à cent pourcent que c'était bien son amie qu'elle allait revoir ce jour là. Que le courrier pouvait dire vrai, après tout ce temps.
 

- T’as... t’as pas changé. T’as pas du tout changé, en fait. Elle aurait voulu rire, mais c’était trop étrange.

Sur son visage, on ne lit pas que cinq années sont passées. Pourtant, ça fait bien cinq ans, sans la moindre nouvelle, sans la moindre idée même vague de ce qui a pu lui arriver. Leslie se redresse, les coudes posés sur la table, un sourire en coin aux lèvres.
 

– Tu sais que j’ai essayé de te retrouver ? Au début. J’ai contacté le Ministère. Envoyé des courriers. Un ou deux hiboux sont revenus sans réponse. Les autres jamais.
 

Elle baisse un instant les yeux, mais ne laisse pas le silence devenir lourd.
 

- T’étais censée bosser dans un service ultra secret, ouais, j’avais bien capté que t’pouvais pas trop parler… mais de là à disparaître comme ça. Sans un mot. Une lettre. Une initiale sur un coin de parchemin j'sais pas !
 

Elle relève les yeux, et cette fois, c’est plus doux. Moins désorienté. 
 

- J’crois que j’ai fini par me dire que tu voulais qu’on t’oublie. Que tu voulais tout couper. T’as pas idée de ce que ça me fait de te revoir.
 

Elle lâche un très léger rire, un peu sec, mais vrai. Puis, avec un brin de malice :
 

- J’vais te laisser expliquer ça à ton rythme. Mais j’te préviens, Eileen. Si tu me dis que t’étais simplement partie à l’étranger pour un stage, j’te renverse ta Bierraubeurre direct sur la tête.

Eileen Hilswood

Femme

31 ans

Sang-mêlé

Britannique

Message publié le 18/08/2025 à 23:14

Avoir Leslie devant les yeux fut comme un coup de poing à l'estomac. Elle avait changé, des légères rides étaient apparues là où avant il n'y en avait pas. Dans ses cheveux, des mèches blanches étaient apparues. Il était indéniable que le temps avait laissé ses marques. Impossible de prétendre que juste quelques semaines s'étaient écoulée depuis la dernière fois qu'elles s'étaient vues, quand bien même cela était le cas pour Eileen. En silence, elle contempla la mortalité de son amie, et de tous ceux qui l'entouraient. Qu'est-ce qui avait pu se passer en cinq ans...?

 

Elles restèrent ainsi à se regarder jusqu'à ce que Leslie ne finisse par briser le silence. Sa surprise était certaine. En même temps, à quoi Eileen s'attendait-elle ? "Salut, comment tu vas, on se la boit cette Bièreauberre ?" Elle n'opérait toujours pas dans la bonne réalité.

 

– Tu sais que j’ai essayé de te retrouver ? Au début. J’ai contacté le Ministère. Envoyé des courriers. Un ou deux hiboux sont revenus sans réponse. Les autres jamais.
 

Ouais, elle savait. D'ailleurs c'était bien pour ça qu'elle avait décidé de revoir Leslie en premier. Elle savait qu'elle pouvait compter sur elle, sans que la blonde n'ait jamais été mise au courant de ce qu'il se passait vraiment. 

 

- J’crois que j’ai fini par me dire que tu voulais qu’on t’oublie. Que tu voulais tout couper. T’as pas idée de ce que ça me fait de te revoir. 

 

Sa poitrine se serra. Elle n'avait jamais voulu que ses actions aient de telles conséquences. 

 

- Je suis désolée...

-J’vais te laisser expliquer ça à ton rythme. Mais j’te préviens, Eileen. Si tu me dis que t’étais simplement partie à l’étranger pour un stage, j’te renverse ta Bierraubeurre direct sur la tête.
 

Eileen releva ses lèvres dans un sourire qui ressemblait plus à une grimace. 

 

- Autant que le Ministère est concerné, je suis partie à l'étranger. C'est ce qu'ils ont dit à ma famille, et c'est ce qu'ils auraient dû te dire s'ils s'étaient donné la peine de répondre à tes lettres. Mais la véritée c'est que...

 

Eileen avait longuement cherché comment expliquer ce qui lui été arrivé. Une explication détaillée était bien sûr impossible. D'ailleurs, rien qu'à l'idée de mentionner la Salle du Temps, une déformation temporelle ou bien un saut dans le futur, sa langue devenait lourde. Il fallait qu'elle trouve autre chose. Qui explique bien que rien de ce qui ne s'était passé n'avait été de sa volontée.

 

- J'ai eu un accident.

 

C'était probablement le plus qu'elle pouvait s'approcher des faits. En tout cas, cela n'était pas un mensonge. 

 

- Je ne pouvais pas... alors qu'elle veut dire "partir du Ministère", sa langue devint plomb. Alors, elle n'avait pas la possibilité de dire où elle était. Elle prit une gorgée de bièreaubeurre, réfléchissant à ce qui pourrait passer la barrière du sortilège. L'accident a duré cinq ans.  Je sais que ça n'a pas vraiment de sens dit comme ça, mais je ne peux pas élaborer. En plus d'être top secret, mon travail est vraiment dangereux. Je n'ai vu personne, je n'ai parlé à personne, et personne n'a pu me contacter. Elle haussa les épaules, fataliste. Du coup je suis complètement paumée en ce moment.

Leslie Harrison

Femme

31 ans

Sang-mêlé

Britannique

Avatar de Deb

Modération

Inconscient de Service

Message publié le 19/08/2025 à 13:53

Les doigts de Leslie pianotent contre sa chope. Ele a l’air ailleurs, mais son attention entière est vissée sur le visage d’Eileen. Un accident, c’est vague. Inquiétant. Les mots sont pesés, filtrés par des couches de silences obligés. Leslie les reconnaît pour ce qu’ils sont : des limites imposées, des secrets qui pèsent encore sur les épaules de son amie. Elle ne répond pas tout de suite. Elle hoche juste lentement la tête, le temps de ranger ses émotions dans quelque chose de digeste.
 

- Je vois, elle murmure, comme si elle se l’adressait à elle-même.

Elle secoue la tête, l’esquisse d’un rire dans la gorge. Amer et tendre à la fois.
 

- Moi qui pensais que t’étais partie quelque part à élever des sélénophores au milieu d'une forêt.

 

La vérité, c'est que Leslie en avait imaginé des choses. Des dizaines de scénarios expliquant la disparition soudaine de son amie. Tout plutôt que de la penser morte. Une grimace lui tord un peu les lèvres alors qu'elle guette le visage d'Eileen, étrangement si inchangé. À l'humour précède le sérieux, baigné d'un soulagement vivace.
 

- Merci d’être venue me voir. J’pensais pas… j’pensais pas que j’te reverrais. J’t’en veux pas, si tu veux savoir. Je crois que j’ai trop espéré pour ça. Son dos vient se poser contre le dossier, bras croisés. Je vais avoir du mal à m'y faire j'crois.

La présence de la sorcière lui faisait l'effet d'un miracle. Elle n'imaginait pas l'effet que ça ferait à sa famille, qu'elle n'avait visiblement pas encore revu.
 

- Mais toi aussi tu vas avoir du mal à t'y faire j'suppose. Cinq ans bordel...

Comment on pouvait rester bloqué cinq ans quelque part ? Est-ce qu'Eileen avait tout manqué du monde pendant ce temps là ? Leslie s'avance subitement pour tendre une main sur la table :

- On va aller faire un tour ok ? T'as l'droit non ? Revisiter Londres. Le Chemin de Traverse. Manger une glace chez Fortarôme, comme avant. Tu veux ? Leurs glaces changent pas alors tu s'ras pas dépaysée.
 

Le silence, cette fois, est doux, tandis que Leslie fixe son amie.

- Et si t'as besoin de soutien pour aller voir ta famille après... tu sais que tu peux compter sur moi.

À la douleur de l'absence pallie l'assurance, tangible, qu'Eileen va bien. Qu'elle est de retour. Leslie est encore secouée, mais surtout soulagée.

Eileen Hilswood

Femme

31 ans

Sang-mêlé

Britannique

Message publié le 28/08/2025 à 01:23

Eileen devait l'avouer, l'idée qu'on puisse lui en vouloir d'avoir disparu pendant cinq ans ne lui avait même pas effleurer l'esprit. On pouvait la diagnostiquer avec bien des troubles. Sociopathie, pour ne pas être capable de se mettre à la place des autres, qui n'avait pas eu de nouvelles d'elle pendant de longues années. Narcissisme, pour penser qu'il aurait été absurde de lui en vouloir pour quelque chose d'entièrement hors de son contrôle. On pouvait faire tout cela, bien sûr, ou bien se rappeler que cela faisait deux jours qu'Eileen était revenue à l'instant présent. Certaines choses n'avait juste pas eu le temps d'imprimer. Aussi, quand Leslie lui dit qu'elle ne lui en voulait pas, elle ne fut pas soulagée, parce que l'alternative n'avait jamais été une option dans sa tête. Mais à présent, elle se demandait si d'autres personnes dans sa vie risquaient de lui tourner le dos. Si ils seraient possible pour eux de décider que, après cinq ans d'absence, autant couper entièrement les ponts.

 

- Mais toi aussi tu vas avoir du mal à t'y faire j'suppose. Cinq ans bordel...
 

- Je suis pas trop à la page, c'est clair.

 

Dans les étapes du deuil, Eileen n'en était même pas encore au déni. C'est comme si on ne lui avait pas encore annoncé la nouvelle.

 

- On va aller faire un tour ok ? T'as l'droit non ? Revisiter Londres. Le Chemin de Traverse. Manger une glace chez Fortarôme, comme avant. Tu veux ? Leurs glaces changent pas alors tu s'ras pas dépaysée.
 

Elle remarqua que Leslie avait tendue une main vers elle. D'habitude, Eileen n'était pas très tactile, à moins que quelque chose d'important avait lieu. Son amie la traitait comme si elle fragile. Malade ou bien... comme si elle venait d'avoir un accident

Ouais ça tient la route... Elle lui prit la main, se forçant à accepter la réalité de sa situation.

 

- Et si t'as besoin de soutien pour aller voir ta famille après... tu sais que tu peux compter sur moi.
 

M*rde je dois m'occuper de ça aussi... Elle n'était pas trop inquiète pour ses parents. Pour ses grands parents, un peu, parce que sa famille moldue commençaient à se faire vieille. Il était à peu près certain qu'elle aurait reçu une lettre si quelque chose de vraiment grave avait eu lieu mais... ils n'étaient plus tous jeune et elle venait de passer cinq ans de leur vie à ne pas les voir. Et puis, il y avait Luc. Lui, il y avait moyen qu'il lui en veuille. La magie, ça n'était pas son truc. Alors si la magie lui avait retirer sa petite soeur pendant cinq longue années... Il n'allait pas aimer ça.

 

- C'est gentil merci, mais ça ira. J'ai pas envie d'en faire toute une affaire avec eux. Le Ministère m'a couvert, je pense que je ne les embêterait pas avec les détails.

 

Les détails en question étant la vérité. 

 

- Je suis partante pour une balade dans le Chemin de Traverse mais surtout... il faut que tu me dises tout ce qu'il s'est passé depuis que j'ai disparu ! Dans le monde magique et puis dans ta vie, surtout !

 

Elle lui pressa la main pour lui montrer son entousiasme. Elle avait manqué bien des choses, alors il fallait qu'elle rattrape le tout au plus vite.

Leslie Harrison

Femme

31 ans

Sang-mêlé

Britannique

Avatar de Deb

Modération

Inconscient de Service

Message publié le 02/09/2025 à 14:24

Leslie ne peut pas s'empêcher d'hausser un sourcil à la mention du Ministère qui l'aurait couvert. S'il l'a couvert auprès de sa famille de la même façon qu'il l'a couvert auprès d'elle, Eileen risque d'avoir une très mauvaise surprise. Mais soit.

 

- Oh la la, elle détourne un peu le regard. J'saurais même pas par où commencer !

L'admission est ponctuée de la descente de la fin de son verre, d'une simple traite presque méthodique, puis le contenant est déposé sur la table avec douceur. Les deux femmes règlent leur commande avant de quitter le Chaudron Baveur, pour s'infiltrer directement dans l'étroite rue sorcière bordé de vitrines animées.

 

- Je travaille toujours chez Ollivanders, elle commence alors qu'elles marchent tranquillement côte à côte. Pour l'instant.

Passionnée par son travail, Leslie le restait, exactement comme Eileen l'avait connue. Davantage passionnée cependant par le travail du bois que par les baguettes elles-mêmes, ou leur vente aux jeunes sorciers qui passaient la porte de la boutique avant chaque rentrée.

 

- Tu te souviens d'mon projet ?

Eileen faisait partie des rares personnes au fait d'Harrisounds, et ce bien avant que Leslie ne s'imagine la chose réalisable. Elle en parlait alors comme on parlerait d'un rêve. Tenir une boutique d'instruments de musique taillés par ses soins, uniques en leur genre, à l'instar des œuvres façonnées par son père pendant plus de quarante ans de sa vie. Longtemps, Leslie avait lorgné sur la société Sylver, où elle avait décroché un stage lors de ses études. Mais elle la voyait aujourd'hui pour ce qu'elle était : un géant de l'industrie dans lequel ses idées ne seraient jamais prises en compte.

- J'ai trouvé un local, et même un investisseur, elle poursuit avec fierté, sourire mystérieux sur les lèvres.

Cinq ans suffisaient à expliquer cette avancée prodigieuse dans une vie qui jusqu'alors n'avait été que monocorde. Une vie de travail acharné, dont les heures à plancher au-dessus des ateliers de son père, de l'école, puis d'Ollivanders, portaient finalement leurs fruits.

 

- J'te montrerai tout à l'heure, elle annonce, joyeuse, avant de désigner à Eileen le chariot de Fortarôme, inchangé depuis plus d'un siècle. Glace ?

En dehors de cette nouvelle, Leslie n'avait pour ainsi dire rien à raconter. Se refusait à évoquer un père qui perdait la mémoire un peu plus chaque jour, ou l'absence de partenaire dans sa vie.

 

- Oh et il y a eu une avancée incroyable : apparemment on va pouvoir faire de la magie autour des machines moldus ! Enfin ça tu dois déjà l'savoir ?

Probablement depuis bien avant elle d'ailleurs, au vu de sa position au département des mystères. Est-ce que sa disparition était liée de près ou de loin à ces découvertes importantes sur la magie ?