Homme
16 ans
Sang pur
Britannique

Administration






Identité
-
- Cinquième année
- Surnoms : --
- Nationalité : Britannique
Capacités & Statuts


Groupes

Message publié le 20/08/2025 à 23:42
La maison était calme, propre, prête. Rien ne manquait. Ce soir, ils exécuteraient le plan : provoquer, au laboratoire, une réaction incontrôlée qui tuerait leurs parents et passerait pour une erreur de manipulation.
Liam descendit au sous-sol. Il ouvrit les armoires, vérifia l’inventaire, puis agit sans hésiter. Il remplaça le flacon de stabilisant par un liquide inerte, incolore. Il desserra d’un quart de tour la valve de sûreté de l’alambic. Il raya, d’un trait fin, l’anneau de protection gravé sous le brûleur pour que le bouclier cède à la montée en température. Il glissa dans la caisse d’ingrédients une poudre très réactive à la chaleur, conditionnée dans le même type de sachet que l’additif habituel. Tout devait se confondre.
Il souleva ensuite la cloche de verre, posa un chiffon légèrement imbibé d’alcool sous l’établi, invisible si l’on ne se penchait pas. La flamme, en cas de débordement, trouverait de quoi s’emballer.
Il nettoya ses traces : poignées, robinets, bords des flacons. Il remit chaque objet exactement là où il l’avait pris. Le laboratoire présentait l’aspect d’une séance ordinaire, avec un seul détail qui comptait : la suite logique menait à une surpression, un embrasement, des fumées toxiques. L’heure convenait. Sa mère venait toujours “finir” quelque chose après le dîner. Son père passait systématiquement vérifier les montages avant de remonter. Deux présences, un même point d’impact.
Il remonta au rez-de-chaussée. Dans le couloir, l’odeur de cire se mêlait à celle de la pierre humide. Il se posta à l’endroit prévu, à portée de vue de l’escalier qui menait au laboratoire, assez loin pour qu’on n’associe pas sa présence à la pièce.
Il tourna la tête vers son frère. Sa voix se fit sifflement, sèche et basse, en fourchelangue :
— Tout est prêt, espérons que nous n'ayons pas à finir le travail manuellement... ma robe est neuve.