Harry Potter RPG

[Terminé]
La championne de Poudlard Une salle désaffectée de l'école, mercredi 17 octobre 2125

Accueil Poudlard Le Château La championne de Poudlard
Ferguson Decker

Homme

16 ans

Sang-mêlé

Britannique

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Vif de Cœur 2025

Message publié le 28/10/2025 à 15:26

Le col de sa chemise relevé, sa cravate dénouée qui pendouille de chaque côté, Ferguson est loin de l'exemple type de l'élève modèle alors qu'il entre dans la pièce. Son sac délesté à l'étude ainsi que sa veste, avec le reste du groupe, il a lâché la session devoirs pour se taper sa meilleure pause. Les trombes d'eau qui se déversent au dehors font claquer les immenses vitres du château depuis des heures et des heures, et c'est naturellement qu'il a préféré se réfugier dans les étages.

 

La salle de classe est à l'abandon depuis belle lurette, et il s'attend pas à y retrouver la silhouette familière d'une certaine Alison Carter, perchée sur une table, en train de taper son meilleur quatre-heure. Les deux bras écartés, il lui affiche son sourire le plus large, lève un peu la tête vers le ciel pour reproduire une scène devenue historique en moins de quarante huit heures dans tout Poudlard :

 

- Alison Carter ! La nouvelle championne de Poudlard ! Waaaaaah, waaaaaaaaaaaah ! 

Il scande en chuchotant, prétendant une foule imaginaire autour d'eux, avant de juste s'installer sur la table qui la jouxte. Ses deux pieds perchés sur le siège, ses coudes sur les genoux, il tire un peu la langue, fier de sa connerie, avant d'sortir une clope roulée du fond d'sa poche et d'se la percher à l'oreille. Il s'affaisse un peu en arrière pour lui foutre un faux coup d'pied, et tend l'bras vers un morceau de pudding au chocolat :

 

- T'en files un bout ?


Parce que Ferguson, d'la voir avaler son chocolat, ça lui donne carrément faim. Ses yeux peuvent pas s'empêcher d'glisser dans le chemisier un quart de s'conde avant d'remonter dans les yeux de la sorcière. Il a pas eu l'occasion d'lui parler depuis que son nom est sortie de la coupe. Pas en dehors du bordel des cours en tous cas, alors il est plutôt ravi d'sa trouvaille. Son autre main file à sa poche et en sort un zippo avec lequel il commence à jouer, sans trop chercher à s'allumer sa clope.

 

- Ça fait quoi d'être une star ?

Alison Carter

Femme

16 ans

Sang-mêlé

Britannique

Garde-Grains

Message publié le 29/10/2025 à 09:02

— "Mange-ça Alouette, ça ira mieux après", disait Owen Carter, une chocogrenouille posée sur le lit d'Alison, 6 ans, chaque jour de l'année 2114 jusqu'à ce qu'on officialise la disparition de sa mère. La jeune sorcière ne mangeait plus à table, mais attendait que le colosse disparaisse pour se jeter sur la grenouille dans son emballage brillant. Une dernière, et Maman revient, espérait tant la rouquine aux joues rondes en avalant ses bouchées de chocolat.

 

Maman n'est jamais revenue, et Alison continue de se cacher pour manger du chocolat. Un plat entier de pudding gourmand sur les genoux, elle dévore, part après part, le gâteau supposé la faire aller mieux. Une pluie épaisse frappe les carreaux. La vision des gradins du terrain de quidditch en arrière-plan lui donne la nausée, et la Serpentard se tourne, dos à l'extérieur. Personne ne sait qu'elle est ici. Personne ne sait qu'elle s'isole souvent, en tête-à-tête avec sa relation la plus toxique - le chocolat. Alors quand la silhouette goguenarde de Gus fait irruption, elle peine à réfréner un hoquet de surprise.

 

Au-delà du quidditch, le sport préféré du Poufsouffle a toujours été de provoquer Alison, pour qu'elle se rappelle qu'il existe, apparemment. Certains jours ça l’indiffère, d'autres ça l'agace, et parfois ça l'amuse ; en fonction de son humeur, ses dernières performances en cours, le reflet du miroir, son cycle menstruel, la position de Jupiter dans le ciel, tout ça.

 

Aujourd'hui, l'Écossaise essuie ses lèvres précipitamment, oubliant une miette de chocolat au coin de celles-ci, ourlées d'irritation. Qu'est-c'tu fous là putain Gus ?! ronchonne-t-elle en éloignant le plat d'elle, une main sur les plis de sa jupe qu'elle remet correctement entre ses jambes ouvertes en tailleur. Prends tout j'en veux plus, grogne encore la rouquine, quelques autres miettes perdues vers sa cravate et autour de son décolleté. Elle ignore le regard du garçon, habituée à ce qu'on la reluque, surtout depuis que la rumeur court, qu'elle aurait des piercings sous ses chemisiers, et qu'on pourrait les apercevoir de temps en temps en faisant bien gaffe. 

 

— Si t'es v'nu t'foutre de ma gueule, j'te préviens, j'suis pas d'humeur, rétorque-t-elle lorsqu'il demande ce que ça fait d'être une star. Ça fait qu'on vous jauge, sous toutes les coutures, magiques, intellectuelles, mais aussi sportives. Et sportive, elle ne l'est pas tant, en comparaison à la moyenne de ceux qui avaient aussi mis leur nom dans la Coupe de Feu. 

Ferguson Decker

Homme

16 ans

Sang-mêlé

Britannique

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Vif de Cœur 2025

Message publié le 29/10/2025 à 10:47

Un rire con secoue Gus devant l'air renfrogné d'Alison. Loin de le déphaser par son accueil - il en est un grand habitué -, il récupère le plat de sa seule main libre. Le chocolat, c'est clairement un truc dont il saurait pas s'priver. Son zippo a retrouvé sa poche pour que d'une main il puisse tenir le bordel, et de l'autre récupérer un morceau et le foutre à sa bouche. Installé en équilibre précaire, son regard suit les mouvements de la sorcière, qui refait les plis de sa jupe autour de ses jambes en tailleur.

 

- Qu'est-ch't'as, tes règles ?

La gueule d'Alison lui rappelle brutalement celle de Sam, chaque fois qu'il pose cette même question, et il avale son pudding en hâte.

 

- Ça va j'déconne. Détends toi.

De nouveau, son regard dévie. Sur les miettes abandonnées le long d'la cravate, jusque dans le décolleté. Pour avoir déjà vu c'qui se passe sous sa chemise, Ferguson est l'un des premiers intéressés par les rumeurs qui courent au sujet d'Alison et de ses tout nouveaux piercings. Il récupère un autre morceau dans sa bouche avant de poser le plat à côté d'lui, s'frotte les mains pour se débarrasser - en vain - des restes de dessert sur ses doigts.

 

- T'fais vachement la gueule pour une meuf qui va pouvoir participer au tournoi, il balance.

Vrai quoi. Pourquoi elle est pas en train d'célébrer avec ses potes et d'se la péter dans les couloirs au lieu d'se planquer pour bouffer son chocolat ? D'une main, il récupère sa clope et la plante entre ses lèvres, et de l'autre il l'allume à l'aide de son zippo. Le grésillement fait écho à ceux des torches qui flambent aux parois, et au martèlement de la pluie sur les fenêtre. L'a l'droit d'être là autant qu'elle, et il compte pas s'tirer juste parce qu'elle a pas l'air d'le vouloir dans les parages.

Alison Carter

Femme

16 ans

Sang-mêlé

Britannique

Garde-Grains

Message publié le 30/10/2025 à 11:58

À douze ans, elle a levé son premier doigt d'honneur, pour Ferguson. Trois mois après la rentrée, le morveux d'à peine onze ans la faisait déjà chier. Un mois - presque pile - plus jeune qu'Alison, mais quand même un bébé à ses yeux. Un bébé relou. Qui s'amuse à balancer des ingrédients au hasard dans le chaudron des gens à l'autre bout de la classe partagée de potion, sérieusement ?! Il avait gâché près de deux heures de travail minutieux, intentionnellement, pour attirer son attention ; elle a pleuré. Bizarrement après ça, le Poufsouffle a continué de faire chier Alison, mais plus jamais de saboter ses performances scolaires. 

 

Aujourd'hui, elle le regarde droit dans les yeux en levant son majeur pour lui, pour la millième fois depuis qu'ils se connaissent. Asshole, maugrée-t-elle face à son agaçante nonchalance. Il dévore le gâteau au chocolat, loin de se poser les mêmes questions que la rouquine aux hanches difformes (pense-t-elle), loin d'anticiper de sauter le dîner, la honte au ventre d'avoir craqué - deux fois déjà cette semaine. Elle se déteste. 

 

La bouche crispée, Alison tourne la tête et expire, sans oublier de rajuster sa frange. Ouais j'fais la gueule, y'a quoi ? souffle-t-elle à travers le claquement des fenêtres du château. Le plaisir d'entendre la foule encenser son nom a laissé place à ses doutes, ses peurs, et un sentiment de solitude encore plus profond que d'habitude. Elle mordille nerveusement sa lèvre, tiraille l'encolure de sa cravate trop serrée, et se décide soudain à quitter la pièce, saisie d'une bouffée de chaleur.

 

Ses mains derrière elle, elle se pousse jusqu'à ce que ses Derbies touchent le sol, en confrontant les yeux azur de Ferguson. Tu veux qu'j'fasse quoi ? Que j'me la pète et que j'me fasse bouffer par je-ne-sais-quoi à la première épreuve car j'étais pas assez concentrée ? C'est plus un jeu Gus là en fait. J'ai pas d'temps à perdre en faisant la fête, ça va m'servir à rien là-bas. Manger du gâteau non plus, certes, mais Alison n'a jamais été la personne la plus cohérente du monde, n'est-ce pas ?

Ferguson Decker

Homme

16 ans

Sang-mêlé

Britannique

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Vif de Cœur 2025

Message publié le 30/10/2025 à 14:43

Gus tire sur sa clope, mate Alison s'expulser de la table d'un seul mouvement pour se laisser tomber au sol. Elle est visiblement pas d'humeur. Cette gueule énervée qu'elle tire ? Il la connait par cœur. C'est presque son mode par défaut dès qu'il est dans les parages. Sa seule présence a le don de plisser les deux sourcils de la Serpentard, et de lui faire tordre les lèvres exactement comme ça. Quand il est chanceux, il parvient à lui enclencher un éclat dans l'regard, l'semblant d'un sourire imperceptible.

 

C'est plus un jeu Gus.

Il aime bien l'idée qu'il joue l'même jeu d'puis qu'ils sont mômes. Un jeu aux règles connues d'eux seules. Le regard peu impressionné, il se contente de la jauger, les sourcils arqués, une main qui porte sa clope à ses lèvres alors qu'elle commence à tourner les talons. Il prend l'temps de souffler sa fumée tout en profitant du jetée de ses hanches d'un côté et d'un autre. La tête un peu penché, il finit quand même par causer, alors qu'elle est à deux doigts d'quitter la pièce.

 

- T'as peur ?

 

Parce que y a une bête de différence entre faire la gueule, et faire la fête, et qu'Alison est clairement pas v'nu là pour s'concentrer et s'entrainer à la prochaine épreuve. Elle est venue là pour graille du chocolat. C'est pas l'dernier des cons, Gus. Même si tout l'monde le croit. Il est resté campé sur sa table, et elle a pas encore passé la porte, mais l'silence s'étire entre eux à la manière d'un étranger.

 

- T'as peur.

 

Il saute de sa table pour aller vers elle et s'imposer dans son espace, sa gueule de con étiré d'un sourire goguenard alors qu'il s'affaisse contre l'mur près de la porte, bras croisés, à juste la r'garder. Provocateur, il décide de la piquer dans son égo, parce qu'il sait c'que ça peut donner. Qu'il attend qu'ça. L'gonflement d'la poitrine. L'menton relevé. L'flamboiement dans l'regard. Les répliques assassines et assurées.

 

- T'es pas la seule à avoir mis ton nom dans la coupe t'sais. S'tu veux déclarer forfait j'suis sûr qu'les profs ils auront pas d'mal à t'remplacer.

Alison Carter

Femme

16 ans

Sang-mêlé

Britannique

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Message publié le 30/10/2025 à 16:45

Elle n'a jamais re-fumé après la Saint Valentin. Elle trouve toujours que les fumeurs de clopes puent, même si les baisers de fumeurs de joints ont gravé ses souvenirs d'une saveur particulière désormais. Une saveur étrangement douce et brutale à la fois. Debout face à la vieille porte en bois de la salle de classe abandonnée, elle s'interrompt lorsqu'il prétend qu'elle est terrifiée. Quoi ?! Outrée, la lèvre inférieure lâche, Alison fixe Ferguson. Son visage pâlit devant l'évidence ; elle a peur, bien sûr qu'elle a peur. Bien sûr, qu'elle ne l'avouera pas de vive-voix. Il agit comme s'il comprenait son silence mieux que quiconque et répète à l'affirmative : elle a peur

 

La cadette Carter claque sa langue, agacée, incapable d'argumenter, oppressée par le chahut de la tempête sur Poudlard et contre ses tempes moites. N'importe quoi. Il n'en croit rien et s'approche, la clope au coin de son sourire énervant. Elle sait qu'il a raison. D'autres ont mis leur nom dans la Coupe de Feu, plus performants qu'elle, plus âgés qu'elle, plus déterminés qu'elle. La Serpentard ravale sa salive en reculant, vexée, amère de paraître faible aux yeux de l'adolescent. T'crois vraiment qu'j'vais abandonner ? demande-t-elle sèchement. Les bras croisés sous sa poitrine, elle tend son nez en direction de l'extérieur gris, sa silhouette de profil à Ferguson. 

 

— T'penses qu'j'suis du genre à laisser tomber comme ça, à lâcher tout maintenant ?! répète-t-elle furieusement en tournant la tête vers lui. À contre-jour, elle semble presque fantomatique, les pommettes à peine rosies par l'énervement. Toi évidemment t'en as rien à foutre de tout, t'aurais pas eu peur, tu t'serais j'té là-dedans avec le sourire, c'est ça ? Tant mieux pour toi Ferguson, mais je ne suis pas TOI, au cas où ça t'aurait échappé ! Ses bras font des grands gestes, sauf que très vite, une nouvelle nausée la force à s'appuyer contre la pierre froide du mur. Si c'est pour te foutre de ma gueule, tu peux t'casser, j'ai b'soin de personne et surtout pas d'ta clope de merde. 

Ferguson Decker

Homme

16 ans

Sang-mêlé

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Vif de Cœur 2025

Message publié le 30/10/2025 à 17:53

Tout y est. L'agacement. La fureur, même. Les joues roses, les lèvres étirées en grimace révulsée. Lui s'contente d'afficher son meilleur sourire, ravi d'son petit effet. Imperméable à ses remarques, il la laisse gerber sur lui ses répliques assassines sans jamais donner l'impression d'être touché. Ses deux bras s'élèvent de part et d'autre de son corps alors qu'il la clope entre ses lèvres, comme un type paré à s'en prendre sans jamais s'fatiguer. Sa fumée d'clope soufflée dans la direction d'Alison rien qu'pour l'emmerder, il lui tire la langue alors qu'elle plisse ses traits, de dégoût.


Son sourire s'affaisse pourtant. Il note pas vraiment la pâleur de son teint, ni la façon qu'elle a d'se tenir au mur. À l'hilarité précède une colère sourde qui l'fait choper sa clope pour la retirer d'ses lèvres et la tenir à bout d'bras. Il s'approche presque brutalement pour coller son autre poing au mur et lui faire face. Il pourrait presque compter ses tâches de rousseur. Il a beau chercher, il est toujours surpris quand elle s'met à mordre. Ça a l'mérite de le réveiller. Certains d'ses mots sont appuyés d'un faible coup sur le mur, comme s'il avait besoin d'les ancrer dans la réalité.

 

- T'as raison princesse. J'me jetterais là-dedans avec le putain d'sourire parce que j'en ai rien à foutre de rien, même pas d'ce putain d'tournoi. Rien à prouver à personne moi. J'ai peur de rien !

À toute épreuve, sa putain d'carapace qui lui permet d'tout traverser sans jamais s'arrêter. D'foncer sans réfléchir. Mais dans l'fond, il connait la vérité Ferguson. Il aurait foncé, il aurait échoué. Un truc auquel il est vachement bon, échoué. Parce qu'il est juste un peu trop con. Jamais bien concentré. Tout l'contraire d'Alison, d'ses cours parfaitement rédigés, d'ses fiches colorées, et d'ses putains de plannings d'entrainements. Il s'recule aussi vivement qu'il s'est approché et balance le menton vers l'avant. Il a d'nouveau un air un peu gamin alors qu'il la toise, sa clope de retour à sa gueule d'un seul mouvement :

 

- J't'aurais bien proposé d'l'aide mais tu l'as dit t'as b'soin d'personne. T'peux t'tirer. J'suis v'nu là pour fumer et t'as fini d'graille non ? Crois le ou non t'es pas l'centre du monde et j'suis juste venu là pour m'détendre à la base.

Il s'retourne et se tire de l'autre côté de la pièce sans ajouter un mot.

Alison Carter

Femme

16 ans

Sang-mêlé

Britannique

Garde-Grains

Message publié le 30/10/2025 à 19:10

La tête baissée, elle sursaute en voyant Gus s'approcher au dernier moment et coller son poing près d'elle. Alison se fige, les yeux posés sur la colère du brun, surprise qu'il prenne finalement quelque-chose à cœur. La dernière fois qu'elle l'a vu donner autant d'importance à l'un de leurs échanges, il venait de l'embrasser au milieu d'un bassin d'eau chaude, et ils étaient nus. Le souvenir s'éloigne à mesure que le Poufsouffle recule, et continue de parler, jusqu'à ne plus exister aux yeux de la rouquine lorsqu'elle l'entend affirmer qu'elle n'a que peu d'importance aux yeux du monde.

 

Ces dernières phrases finissent d'achever Alison, plantée sur place, secouée de l'intérieur, le regard toujours en direction de Ferguson qui traverse la pièce. "T'peux t'tirer. T'es pas l'centre du monde" entend-t-elle à répétition alors qu'il ne la calcule même plus. Humiliée, la sorcière sent l'une de ses vieille blessure s'ouvrir et déverser un torrent amer au fond de son estomac.

 

— "T'es pas l'centre du monde" ; c'est pas nouveau pour Alison. On lui a martelé quand sa mère a disparu, et qu'il fallait s'occuper de la petite Charlie, et qu'il fallait soutenir Owen, et qu'il fallait qu'elle se taise, enfermée au fond de sa chambre, parce que personne n'avait de temps à lui accorder. Parce qu'elle n'a besoin de personne, n'est-ce pas ?

 

L'Écossaise se renferme complètement et détourne son attention vers le couloir. Silencieuse, elle quitte brusquement la pièce, claque la porte sans vraiment le vouloir. Elle fuit. Entre les murs de pierre froide, son corps frissonne. Elle veut disparaître. Elle sent une boule grossir dans sa gorge, choisit un chemin peu fréquenté, se faufile derrière une tapisserie, emprunte un escalier de bois, et s'enferme à l'intérieur d'un des nombreux placards d'Horace Milbourne, le concierge de l'école. 

 

Son dos glisse contre la paroi rugueuse, ses jambes tremblent. Le visage entre ses mains, elle fond en sanglots, étouffant le bruit de ses reniflements autant de possible. Une chiffonnette ensorcelée virevolte jusqu'à sa joue inondée de larmes chaudes et commence à l'essuyer. La cadette Carter repousse d'abord le tissu qui revient près d'elle, inlassable. Quelques secondes après, c'est un seau dans lequel elle enfonce sa tête, pour y vider son ventre, de dégoût, de terreur aussi. 

Ferguson Decker

Homme

16 ans

Sang-mêlé

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Vif de Cœur 2025

Message publié le 30/10/2025 à 20:21

La porte claque. Les pas d'Alison s'éloignent dans l'couloir. Elle s'attendait pas à c'qu'il morde non plus. Bien. Ferguson tire sur sa clope avec énergie, conscient d'avoir blessé la serpentard, incapable de regretter. Il est pas v'nu pour faire la guerre, mais c'est elle qui l'a commencé. Il arrive au mégot. S'redresse le long du mur pour entrouvrir une fenêtre et balancer son forfait. Ni vu, ni connu. C'est sans compter sur la porte qui s'ouvre alors qu'il referme le bordel. L'espace d'une seconde, il s'dit que c'est Alison.

 

Revenue lui en foutre plein la gueule parce qu'elle aura trouvé sa répartie dans l'couloir, ou un délire du genre.

 

C'est clairement pas Alison qu'il découvre en se retournant. C'est la longue silhouette excentrique du concierge, avec ses sourcils arqués jusqu'au sommet du front. Un grognement échappe à Ferguson alors qu'il reconnait l'éclat dans l'regard du type. C'est ni la première, ni la dernière fois qu'il s'fait choper. L'autre claque sa langue contre son palais à plusieurs reprises, croise les bras, et le jauge sans prononcer une parole.

 

- Ouais bon. Il flotte quoi. Vouliez quand même pas qu'j'aille choper la crève !

- Mh mh. L'entrée du château est couverte Monsieur Decker, et vous êtes en âge de maîtriser vos sortilèges d'imperméabilité, entre autre chose ?

Gus soupire. La conversation, il l'a eu mille fois. Il cherche même plus à négocier. Il secoue la tête, enfonce ses mains dans les poches de son pantalon, et rejoint Milbourne à l'entrée d'la pièce.

 

- Vous n'portez pas de veste ?
- L'est en salle d'études.
- Bon. On va passer la prendre, et on va aller faire un peu d'ménage, vous en dites quoi ?

 

Il a l'seum. D'un autre côté, il a eu l'temps d'se griller sa clope. Au-delà d'ça, malgré le ton gentillet et l'air joyeux du concierge, Ferguson est plus que conscient qu'il a pas vraiment l'choix, et se contente de le suivre avec habitude. Il a pas eu d'points en moins. C'est toujours ça d'pris. Quelques minutes suffisent à les renvoyer au rez-de-chaussée, et bientôt Ferguson a recouvré son uniforme. Refermé sa chemise jusqu'en haut. L'a rentrée dans son pantalon. A replacé l'col. Renoué sa cravate.

Les tâches sont jamais bien compliquées. Juste bien chiantes. Nettoyer des carreaux. Balayer des pièces, et y passer la serpillère. Récurer des cadres de tableaux. Faire l'argenterie. Tout ça sans magie. Pendant qu'Milbourne vous tape la discussion. Ce coup-ci, le type le fait remonter au premier étage, s'arrête au palier pour lui désigner des tâches plus chiantes les uns que les autres, avec un sourire large et bon enfant qui fait grincer Gus des dents.
 

- Super.

- Tout le matériel est là-bas, bon tu commences à connaitre. Je t'attends là. Oh, Josiane, mais qu'est-ce que vous faites en dehors de votre tableau !

Alors que le concierge embraye une longue discussion avec les occupants des portraits du hall, Ferguson se dirige vers les placards de l'étage, planqué sans l'être derrière une tapisserie, au sommet d'un escalier de bois. Pour avoir écopé de pas mal de retenues avec Milbourne, Gus connait l'itinéraire par cœur, et l'utilise parfois pour planquer ses conneries. Engouffré derrière la tapisserie, il grimpe sans énergie pour trouver, sans s'y attendre, Alison. Accroupie au sol à côté d'un seau, elle est harcelée par un chiffon qui semble lui essuyer le visage, tandis qu'une serpillère s'active au fond du récipient tenu par la sorcière.

 

Stupéfait, Fergus reste un peu con, sans bouger, à la fixer dans la semi-obscurité.

- Merde. Ali ?

Alison Carter

Femme

16 ans

Sang-mêlé

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Garde-Grains

Message publié le 02/11/2025 à 22:14

L'intimité du placard berce Alison d'un amer réconfort. Ici, seule, enfermée loin des regards, elle craque pour la première fois depuis le tirage au sort de son nom lundi. Sa peur s'écoule en sanglots, et en marée de chocolat au fond du seau. Elle n'est plus sûre d'être capable, de mériter sa qualification, et les applaudissements des professeurs, et l'admiration des quatre maisons réunies. Elle se sent petite, minuscule, réduite à la gosse de sept ans qu'elle était lorsque son monde s'est écroulé. Un bras autour de ses genoux, l'autre main accrochée au seau, le front contre la paroi en bois du placard, l'Écossaise peine à reprendre correctement sa respiration. Soudain la porte s'ouvre et la voix de Ferguson retentit. 

 

Sans même le regarder, elle sait que c'est lui. Un filet de salive marron suspendu entre sa bouche entrouverte et la serpillière magique, elle se fige, les paupières fermées. Quelle honte. Rien ne peut la faire sentir plus vulnérable que d'exposer sa peur - maladive - d'échouer.

 

Un instant, Alison espère que le Poufsouffle fermera la porte, s'en ira, et oubliera cette scène, à jamais. N'a-t-il pas décrété lui-même qu'elle n'était pas le centre du monde, une dizaine de minutes auparavant ? Sauf qu'il reste, ses yeux clairs braqués sur elle ; elle et sa frange en bataille, et ses troubles alimentaires, et sa solitude que peu soupçonnent. Quoi ? crache l'Écossaise aux épaules affaissées, un reniflement pour ponctuation, des airs d'animal blessé dans la posture. 

 

L'irruption du brun aura eu le mérite de stopper ses larmes, qu'elle éponge en attrapant le chiffon. Incapable de croire que le hasard l'a emmené jusqu'ici, la sorcière affronte le regard de Gus après avoir essuyé ses lèvres et son menton. Qu'est-ce' tu veux encore ?! Elle essaye de se redresser mais reste au sol, déséquilibrée. Sa propre faiblesse l'insupporte et elle tourne la tête vers l'intérieur du placard.

Ferguson Decker

Homme

16 ans

Sang-mêlé

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Vif de Cœur 2025

Message publié le 03/11/2025 à 14:47

L'tableau est à chier. Alison Carter, la gueule pâle et les yeux troubles, penchée au-d'ssus d'un seau dans l'fond d'un placard à balais. Ferguson est jamais resté aussi con qu'devant une scène pareille. Il arrive curieusement pas à détacher son regard du triste spectacle qu'elle offre. Prête à mordre malgré les circonstances, la sorcière est clairement convaincue qu'il l'a stalké jusqu'ici pour continuer d'se foutre d'elle.

 

- Mais rien. J'dois... putain t'as quoi ?

Les yeux froncés, il approche mais la voit s'prostrer un peu plus, et il s'arrête.

 

- C'bon j'voulais pas...

 

Quoi ? Il sait pas. Mais il a vaguement l'impression que c'est d'sa faute si Alison est dans cet état là. Même s'il est pas bien certain d'comprendre pourquoi.

 

- Milbourne m'a foutu en retenue. Il lève les mains en guise de preuve de son innocence. Genre il la stalke pas ok ? T'as b'soin d'aller à l'infirmerie, il ajoute en faisait un pas en avant.

Même pas elle le regarde. Même pas elle le calcule. C'est juste horrible de la voir comme ça, même s'il sait pas pourquoi ça l'emmerde autant. C'est juste pas la Alison Carter qu'il connait. L'menton levé, fier, la flamme dans l'fond des yeux, l'défi dans sa manière de trop relever sa jupe d'uniforme, ou d'ouvrir un bouton d'trop de son décolleté. Il connait pas, Alison qui chiale, Alison qui gerbe planqué dans un placard. L'pudding d'vait être périmé. Peut-être il va gerber lui aussi.

- J't'emmène s'tu veux, il offre en planquant les mains dans ses poches, toujours posté dans l'encadrement de la porte avec une nonchalance qu'il s'invente complètement.

Alison Carter

Femme

16 ans

Sang-mêlé

Britannique

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Message publié le 03/11/2025 à 17:44

Le malaise palpable de Ferguson sonne comme une preuve de sa repentance aux yeux d'Alison. Elle l'entend hésiter, se justifier, inventer une histoires de retenue incohérente au possible, et enfin, lui proposer de l'accompagner à l'infirmerie. Il n'aime pas ce qu'il voit, et elle n'aime pas qu'il voit ça. Les voici cons tous les deux, pris au piège de leurs propres échecs. 

 

La rouquine crispe son visage, incapable d'accepter l'aide du Poufsouffle alors qu'il vient de la blesser, volontairement ou non. Au prix d'un effort considérable, elle reprend ses esprits, tousse une dernière fois et essuie encore sa bouche blême avant de se redresser pour faire face au brun. Ça va merci, répond-elle en le poussant légèrement tandis qu'elle s'extirpe du placard, les plis de sa jupe complètement désordonnés, les jambes cotonneuses. 

 

On peut lire l'amertume dans l'expression d'Alison, même lorsqu'elle appuie ses épaules contre le mur, et s'occupe de remettre correctement ses cheveux, les lèvres pincées. J'ai l'habitude de gérer seule pour de vrai, d'être déçue par les gens - te donne pas cette peine, ajoute-t-elle en ajustant le nœud de sa cravate verte striée de bandes argentées. Son regard trouve celui de Ferguson, plus calme que lorsqu'il tapait du point sur la pierre. Elle a déjà vu son père frapper des murs, sauf qu'elle n'avait jamais eu sa tête aussi près. Après tout, la réputation de brute du batteur n'est plus à faire depuis longtemps. Alors elle ne dit rien, se contente de baisser les yeux en direction d'une poche de sa robe de laquelle elle sort une boîte en carton, et de celui-ci un chewing-gum. 

 

À l'intérieur du placard, les ustensiles de nettoyage s'affairent en silence. La cadette Carter mâche son chewing-gum, incapable de retourner dans les couloirs comme ça, surtout maintenant qu'encore plus de regards sont braqués sur elle en permanence. 

 

Elle s'assoit au bord de la première marche de l'escalier en bois. C'était pas un reproche. De dire que t'avais peur de rien, confesse-t-elle enfin en fixant le contour de ses ongles soignés. 

Ferguson Decker

Homme

16 ans

Sang-mêlé

Britannique

Avatar de Deb

Modération

Vif de Cœur 2025

Message publié le 03/11/2025 à 19:32

Ça va merci. Bah voyons. Ça parait plutôt évident qu'ça va pas. Partagé entre l'envie d'venir l'aider à s'relever, et la certitude de s'en manger une s'il fait mine de la toucher, Ferguson reste juste planté dans son mètre carré. Il détourne les yeux pour lui laisser un genre d'intimité, s'adosse contre un mur en retirant les mains d'ses poches pour se contenter de croiser les bras. Elle s'enfourne un chewing-gum avant d's'assoir sur une marche. Les ustensiles de ménage s'occupent de gérer la catastrophe, et participent à effacer l'odeur de gerbe chocolatée.

- J'me foutais pas d'ta gueule quand j'disais t'avais peur, il répond du tac au tac, le ton bas pour pas s'attirer l'attention du concierge.

 

Milbourne tardera pas à capter qu'il est beaucoup trop long pour récupérer le matos nécessaire à sa retenue, mais c'est loin d'faire partie des préoccupations de Fergus à cet instant précis. Il s'affaisse pour s'installer à côté d'Alison, ses coudes s'installant par réflexe sur ses genoux. À tous les deux, ils prennent la marche entière. L'espace est beaucoup trop restreint pour qu'ils aient vraiment une liberté d'mouvement, sans que ça rende l'assise trop inconfortable. Le regard perdu sur ses pompes crasseuses, il reste silencieux un moment.

 

Il a pas la gerbe.
C'était pas l'pudding.
C'était lui peut-être bien.

- T'es pas obligée d'gérer seule, il balance finalement sans la regarder. L'tournoi, il précise. T'es la championne de Poudlard meuf. Ça veut dire tout Poudlard est derrière toi. S't'as besoin d'un coup d'main ou quoi... 

Z'ont pas mis leur nom dans la coupe pour aucune raison. Se sont entrainés, tous autant qu'ils sont. Si ça veut dire d'participer par extension, en supportant Alison Carter ? Lui il sait qu'il est carrément partant. Il sait aussi qu'il est loin d'être le seul. Elle a pas l'air de capter ça.

- Ça f'rait chier qu'il t'arrive un truc juste parce que t'as décidé qu'tu voulais gére seule, il ajoute, à moitié sérieux.

Parce qu'il a pas peur de rien Gus. Il a peur de plein d'trucs. Il a peur de trop d'trucs. Qu'il arrive des merdes à ses potes par exemple. Qu'il arrive des merdes à Alison Carter, aussi. Maladroit, il s'apprête à ajouter un truc, mais du couloir retentit la voix de Milbourne :

- Monsieur Decker, combien de temps faut-il pour récupérer une paire de chiffons et un balai ?

Ferguson s'agite. S'relève brutalement en faisant grincer l'escalier, et part vers le fond du placard, non sans se cogner le front contre une serpillère en pleine activité.

- Aïe. J'arrive ! J'arrive. Bordel.

Alison Carter

Femme

16 ans

Sang-mêlé

Britannique

Garde-Grains

Message publié le 04/11/2025 à 09:56

Permettez-lui de douter, quand Ferguson affirme qu'il voulait - soi-disant - pas se foutre de sa gueule, en s'approchant avec son sourire en coin pour venir se mettre entre elle et la sortie. L'Écossaise jette un regard désabusé au brun, incapable de le croire. Il passe littéralement sa vie à se moquer de tout, alors pourquoi pas d'elle aujourd'hui ? Elle soupire, le ventre plus léger mais l'esprit encore lourd.

 

Par mimétisme, la cadette fixe les chaussures sales et désordonnées du Poufsouffle, à côté de ses Derbies vernies, serrées l'une contre l'autre, alignées au bord de la marche. Il aurait pu juste s'en aller, sauf qu'il persiste, et révèle enfin le fond d'une pensée rassurante aux yeux de la cadette Carter. Elle reste muette, à l'écoute de ses propos, balancés l'air de rien, et pourtant précisément attendus par l'étudiante solitaire. D'abord immobile, elle hoche finalement la tête, tournant son visage vers Ferguson lorsqu'il annonce que "ça f'rait chier" qu'il lui arrive un truc. Leurs regards se croisent brièvement, gênés, chacun dans une zone d'inconfort palpable. L'Écossaise entrouvre les lèvres, voudrait dire merci, mais la voix d'Horace retentit et la fige sur place.

 

Y'avait une retenue. 

Il la suivait pas

 

Surprise, elle reste assise, le regarde se lever, s'activer, sans savoir quoi penser de leurs deux conversations. Il se cogne, elle retient un rire en plaquant sa main contre sa bouche, bêtement amusée par ses airs brouillons. La pression redescend d'un cran. 

 

L'adolescente continue de suivre des yeux la silhouette agitée du Poufsouffle tandis qu'il passe devant elle, et rejoint le bas de l'escalier. Hey Ferguson, l'interrompt-elle en serrant ses genoux l'un contre l'autre. C'qu'Alison Carter veut, Alison Carter l'obtient, tu t'rappelles ?

Ferguson Decker

Homme

16 ans

Sang-mêlé

Britannique

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Modération

Vif de Cœur 2025

Message publié le 04/11/2025 à 11:38

Un balai dans une main, deux chiffons dans l'autre, Ferguson se retourne vers Alison. Visiblement, ça l'amuse vachement d'le voir se faire tabasser pour une serpillère. Mais vu qu'ça la rend plus jolie d'sourire comme elle le fait, il s'contente de lui tirer la langue comme un énorme gamin avant d'prendre la tangente. Elle l'arrête avant qu'il ait franchit la tapisserie, et il braque son attention sur elle. Ses lèvres s'étirent en un sourire béât, et il lui tape son meilleur clin d'œil.

- Aye she does.

L'concernant, y a pas l'moindre doute qu'elle a sa place dans ce tournoi.

- Ferguson !
- Ouaip ! Ouaip, j'suis là.

Détaché de la sorcière, Ferguson ouvre la tapisserie pour s'tirer sans demander son reste. Milbourne l'attend de pied ferme, l'œil peu impressionné.

- Chop chop, Monsieur Decker. À moins que vous ne vouliez y passer toute votre soirée ?
- Nah. Pas ma faute si on s'fait agresser par des serpillères dans c'bordel.

- Ah les serpillères. Très susceptibles ! Je vous ai dit d'arrêter de les regarder de travers...

Fergus secoue la tête. Barré, l'Milbourne, c'est ça la vérité. Il le suit pourtant dans le couloir, les épaules affaissées. Ça lui prend peut-être une trentaine de minutes avant d'enfin s'décider à poser la question qui le taraude :

- M'sieur ?
- Mh ?
- Y a vraiment des gens qui sont morts pendant un tournoi des trois-sorciers ?
- Oh. Oh, malheureusement oui, c'est arrivé. Tout à fait exceptionnellement, Monsieur Decker. Un accident comme il n'en surviendra plus. Des mesures sont prises pour éviter que nous ne mettions en péril la vie de nos élèves dans ce genre d'évènement vous savez.

- Quel genre ?
- De ?

- Quel genre de m'sures ?
- Des sécurités magiques bien sûr. Des membres du personnel médical parés à l'action, non loin du lieu des épreuves. Un nombre certain d'adultes compétents dans leur domaine, qui ont une pleine connaissance de ce qui pourrait arriver ou non, et y sont préparés. Entre autres choses.

Sourcils froncés, Ferguson hoche la tête, pensif.

 

- Et s'il s'passe un truc pas préparé ?
- Ne vous en faites pas pour Miss Carter, Ferguson, elle s'en sortira très bien. C'est une sorcière brillante.
- J'sais, il répond en haussant les épaules, reprenant sa tâche.

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