Femme
16 ans
Sang-mêlé
Britannique
Identité
-
- Sixième année
- Surnoms : Ali, Alouette, Lili
- Nationalité : Britannique
Capacités & Statuts
Groupes
Message publié le 17/11/2025 à 22:15
L'agressivité verbale entre les deux batteurs n'étonne pas Alison. La bande de Poufsouffle n'est connue ni pour sa politesse, ni pour sa discrétion. Aussi, gueuler semble être leur manière habituelle de communiquer. Elle écoute à peine, toujours secouée par sa rencontre imprévue avec le bord des gradins côté Gryffondor. Elle se contente de flotter vaguement auprès d'eux jusqu'à ce que Sam ne récupère son attention grâce à quelques recommandations "pour éviter que ça recommence", que la cadette Carter essaye de graver au fond de sa mémoire du mieux qu'elle peut.
Lorsqu'ils descendent tous les trois et que son pied touche le sol, elle se sent extrêmement lourde et cotonneuse, et s'assoie un moment. Ferguson puis la blonde disparaissent dans les vestiaires, et Alison retire ses lunettes en soufflant. J'vais y arriver, j'dois juste rester focus, se récite-t-elle en ôtant aussi ses gants avant de palper ses jambes tremblantes. Elle s'en veut d'avoir eu peur de tomber ; elle sait que la peur ne mène à rien, elle sait que la Championne de Poudlard n'a pas le droit d'avoir peur, et de se cacher au fond des placards en pleurs. Elle sert les dents. Ils vont revenir avec les battes et les cognards, et elle sera là, debout, et prête. Mais tandis que la Serpentard se redresse, Ferguson apparaît seul, sans batte, et sans cognards.
Elle l'observe, encore un peu déboussolée, et n'a pas le temps de répondre à sa question qu'il sort déjà sa baguette pour la servir comme on le fait habituellement chez les sorciers en l'absence d'eau potable à proximité.
— Merci, commente simplement la rouquine en creusant sa paume sous le jet, de façon à la remplir avant d'y coller ses lèvres. Elle aurait dû essayer de manger plus ce matin, elle se sent faible maintenant. Elle avale trois gorgées d'eau et se passe le reste de sa main mouillée sur le visage en espérant que la brise fraîche viendra lui redonner un semblant d'énergie. T'as pas pris le cognard ? demande-t-elle alors en jetant un œil en direction des vestiaires, puis vers Ferguson. C'est parce que vous pensez que j'suis pas prête ? Son expression balance entre la vexation et la défiance.
Oui, elle n'est probablement pas prête, sauf qu'elle supporte mal que ce soit si évident.
Incapable de se montrer vulnérable, la sixième année retourne enfiler ses gants sans prêter attention aux hématomes qui commencent à lancer dans ses jambes. Elle utilisera un sortilège plus tard pour se soigner. C'est juste à la fin où mon étrier a touché, sinon ça allait, commente-t-elle, déterminée à relever le menton jusqu'à ce que l'un ou l'autre des Poufsouffle ne sonne l'arrêt de l'entraînement, mais certainement pas à cause d'elle. Ses lunettes en main, la cadette revient devant Ferguson, et plonge ses yeux dans les siens.
— Tu m'as fait enlever tous mes piercings, c'est pas pour rien quand même.