Seconde née de ma famille, je suis le miroir de ma mère, élevée par mon père

Je n'ai pas grand chose à vous dire, je ne suis pas ici pour faire copain copain avec vous. 

Mais comme j'ai l'air obligée de vous parler voilà : 

Je suis née le 11 novembre 2109, j'ai 15 ans et je suis en quatrième année à Poudlard. J'ai intégré la maison de ma famille sans aucune surprise : Serpentard. 
Il n'y a pas de quoi être fier, mais le contraire aurait été honteux.  

Depuis ma naissance je vis une vie classique, entourée de ma mère et mon père, ainsi que ma sœur de six ans mon ainée.  
Aujourd'hui je suis mes études à Poudlard. 

Même si je n'ai pas d'ambition précise pour l'avenir, je sais que je veux affiner mon art de la manumagie et ainsi rendre mon père fier.

Je suis le portrait craché de ma mère

Tout le monde me répète depuis ma naissance que je suis bien la fille de ma mère, et en même temps, comment en douter. De ses cheveux à ses yeux, elle m'a tout donné. 
Entre ma sœur qui ressemble à mon père et moi qui ai hérité de ma mère, Carolina et moi avons surpris tous les professeurs de Poudlard par notre différence.

Et quand on parle de différence, c'est sur tous les points. Si elle ressemble à la lune et moi au soleil, cette façade n'est qu'illusion. Au fond de nous c'est bien l'inverse. 
Carolina croque la vie à pleine dent, elle voit le monde avec un regard pétillant et embué par la bonté, tandis que moi, je le vois tel qu'il est, et il ne me plait pas. 

C'est bien une chose que ma mère n'a jamais compris, alors que mon père, lui, sait mettre des mots sur mes idées parfois les plus désordonnées. 

Je suis fière de ma lignée, c'est un fait. Comme si cela était destiné, mes parents mon nomée Alysia, prénom anglais qui signifie "De noble lignée".

Si mon père est un exemple pour moi, je ne comprends pas pourquoi il a mis maman en danger en l'épousant, à chaque fois qu'elle tombe malade, il s'en veut, alors qu'il a choisi délibérément d'ignorer la malédiction familiale qui pèse sur nous. 
J'ai peur qu'un jour, le foyer explose par cet acte égoïste.