Jarah Malimba
Identité : Jarah Malimba
Surnom : Jaja
Date de naissance : 02/11/2108 (16 ans)
Nationalité : Gabonaise
Statut du sang : Sang-mêlé
Couleur :
Lieux de résidence :
- Aucune résidence enregistrée
- Corne de Serpent cornu (+1 Protection)
- Très élastique (+1 Médecine | -1 Magie Noire)
- 32.2 centimètres
Histoire
Nom : Malimba
Prénom : Jarah
Né le 02/11/2108 à Libreville de Theodore Malimba (sorcier) et de Nadia Malimba (moldue)
Jarah est née à Libreville, au Gabon, dans une famille de sorciers francophones. Son père, Théodore Malimba, est herboriste et fournisseur de potions pour plusieurs apothicaires d’Afrique centrale. Homme respecté mais exigeant, il est convaincu que la magie ne vaut que si elle est utile. Sa mère, Nadia Akeno, est moldue - une infirmière passionnée de botanique qui croit dur comme fer à l’effort et à la discipline. Chez les Malimba, les potions reposent souvent à côté des antiseptiques, et personne ne s’en formalise. On vit à la frontière entre deux mondes, dans un équilibre fragile mais heureux. Jarah a grandi entre les marchés de Libreville et les forêts luxuriantes du littoral, où elle apprend à écouter la nature avant de lui imposer sa volonté.
Petite, Jarah n’a jamais brillé par sa docilité. Gamine têtue, qui déteste être prise de haut et supporte mal de ne pas comprendre, elle questionnait tout, s’agaçe des interdits, n’aime pas perdre. Sa magie apparait l'année de ses neuf ans alors que, d’un réflexe plus instinctif que volontaire, un bol d’eau bouillante se fige dans l'air et bifurque avant de la brûler. Un geste de survie, qu’elle n’a jamais oublié. Jarah a toujours eu cette impression que la magie devait répondre à sa volonté, et non la devancer. À onze ans, Jarah reçoit l’annonce de son admission à Uagadou, écrite dans la brume du matin. Elle n’y croit pas au début : la rumeur disait que le message disparaissait si l’enfant doutait, et elle passe donc plusieurs heures à le fixer, persuadée qu’il va s’effacer.
Là-bas, elle découvre un monde immense et vivant : des élèves lançant des sortilèges à main nue, des professeurs capables de changer de forme d’un simple geste, une montagne qui semble respirer avec eux. Jarah s’y sent à la fois minuscule et libre. La magie s'y enseigne sans baguette, par gestes et par l'esprit. La manumagie, difficile au début, lui parait bientôt aussi naturelle que respirer. Elle exige une concentration absolue bien sûr : ceux qui doutent, échouent. Mais Jarah déteste échouer. Son père lui a toujours répété que les Malimba n’avaient pas les moyens de faire à moitié. Elle prend cette phrase très au sérieux. Chaque erreur, chaque lenteur, chaque victoire des autres est un rappel qu’elle doit faire mieux.
Jarah n’est pas la plus populaire, ni la plus brillante, mais elle attire naturellement les gens : ceux qui rient fort, qui n’ont pas peur de se salir, qui préfèrent l’action aux discours. Son cercle d’amis est un mélange improbable d’élèves venus du Nigeria, du Kenya et du Mali, soudés autour des mêmes soirées de révisions parfois foireuses, et des entraînements de métamorphose où tout le monde finit couvert de plumes ou de poils. Ce n’est pas une meneuse, mais quand elle rit, les autres rient avec elle. Et quand elle se fâche, personne n’a envie d’être la raison.
Lors de sa troisième année vient l'éveil à l'animagie ; tout un programme pour des élèves que l'on envoie tantôt étudier les créatures magiques en Tanzanie, tantôt renforcer leur lien à la nature dans le parc des Virunga. Son animal intérieur - la panthère noire - lui apparaît lors d’une séance de concentration en pleine nuit. Au début, elle rit. Elle se serait plutôt imaginée un faucon, ou un animal vif, nerveux. Pas une panthère : silencieuse, patiente, presque invisible. Mais plus elle s’entraîne, plus elle comprend le message. La panthère ne chasse pas pour se montrer. Elle attend, observe, choisit son moment. La première transformation complète, à quatorze ans, ne dure qu’un instant : mais cet instant change tout. Elle comprend que la maîtrise, ce n’est pas l’absence de colère, mais la capacité à la dompter.
Depuis sa quatrième année, Jarah échange des lettres avec Enzo, un élève de Beauxbâtons, dans le cadre d’un programme d’échange culturel entre écoles de magie. Au départ, elle trouvait ça inutile - un projet d’adultes pour ouvrir les esprits. Puis elle a reçu la première lettre d’Enzo : mal écrite, drôle, pleine d’expressions qu’elle ne comprenait pas mais qui la faisaient rire. Il n’avait rien d’un élève modèle, et c’est peut-être ce qu’elle a aimé tout de suite. Le ton, la franchise, l’énergie un peu brute. Depuis, ils s’écrivent sans régularité ni politesse excessive : quelques mots, des anecdotes, parfois juste un dessin ou une blague. Elle ne le connaît pas vraiment, mais elle a l’impression de le deviner un peu à travers ses phrases. Et maintenant qu’elle sait qu’il fera partie de la délégation de Beauxbâtons pour le tournoi, elle a hâte de le voir en vrai - sans trop savoir si c’est par curiosité, par impatience, ou juste pour vérifier s’il est aussi marrant en chair et en os qu’il l’est sur papier.
Lors de sa sixième année, et après leur arrivée à Poudlard, Jarah est parmi les premières à glisser son nom dans la Coupe des Trois Sorciers, sans réaliser que cette dernière va la désigner. Elle porte les couleurs d’une école entière. La nouvelle la rend fière, mais elle sait aussi que c’est une lourde responsabilité : représenter Uagadou à Poudlard, loin de ses repères, face à des écoles dont la magie repose sur des traditions très différentes. Mais Jarah n'a pas peur. Elle vient pour gagner.
Physique et Caractère
Jarah est une jeune fille à la silhouette fine et souple, toujours en mouvement, comme si elle craignait de rester trop longtemps immobile. Ses cheveux forment une masse dense et bouclée, souvent laissée libre autour de son visage expressif. Ses yeux noirs, vifs et perçants, donnent souvent l’impression qu’elle analyse tout, même quand elle sourit. Elle a une gestuelle assurée, presque féline, héritée de son entraînement de manumage et de sa maîtrise de la métamorphose.
Elle porte souvent des vêtements pratiques, colorés et légers, qui rappellent les teintes chaudes de son pays natal. Sa voix est claire, légèrement grave, avec un accent français encore marqué quand elle parle anglais.
Énergique, débrouillarde et déterminée, Jarah est du genre à foncer avant de douter. Elle n’aime pas l’échec, mais elle apprend vite - surtout quand la motivation vient de prouver qu’elle en est capable. C’est une compétitrice dans l’âme, mais pas une mauvaise joueuse : elle respecte profondément la magie et ceux qui la maîtrisent différemment d’elle. Curieuse et vive d’esprit, elle s’intéresse à tout, mais se lasse vite de la théorie pure : elle a besoin de voir, toucher, expérimenter. Uagadou lui a appris à faire confiance à sa magie intérieure plutôt qu’à sa baguette, ce qui la rend parfois impatiente face aux méthodes plus académiques de Poudlard. Jarah a un grand sens de la solidarité ; elle protège ceux qu’elle considère comme les siens, mais a parfois du mal à faire confiance au premier abord. Elle peut paraître fière, voire un peu provocante, mais c’est souvent un masque pour cacher sa peur d’être jugée ou mal comprise dans un environnement étranger.