Homme
57 ans
Sang-mêlé
Britannique
Identité
-
- Diplômé·e
- Surnoms : Harry
- Nationalité : Britannique
Capacités & Statuts
Groupes
Message publié le 02/11/2025 à 22:32
Le vacarme assourdissant provoqué par l'annonce d'Enzo Blanchard s'éteint, mais l'atmosphère refuse de se calmer. Le troisième nom arrive. Le dernier. La Coupe de Feu s'agite avec une impatience presque féroce, comme si elle était à son tour pressée d'en finir. Elle crache une fumée dense, lourde, aux reflets ocre et terre de Sienne.
Harrison ne prend plus le temps d'attendre l'extinction complète. Il sait ce que la salle attend, et il ne veut pas prolonger cette tension électrique. Le feu, pour Uagadou, est un jet de braises vives, d'un rouge ardent qui rappelle les soleils d'Afrique, avant de se dissiper en un nuage de vapeur qui sent la terre chaude et l'orage à venir.
Le troisième parchemin s'élève, plus rapide, comme propulsé par une force irrésistible, et vient se lover dans la main tendue du directeur. Il le déplie d'un geste sec. Son regard balaie la délégation africaine, assise avec une dignité calme, mais dont les yeux révèlent la même soif que les autres.
Il inspire, sa voix tranchante revient, forte, emplie de l'autorité qui met fin à toutes les spéculations.
« Pour l'école de magie d'Uagadou… »
Le silence se fait une dernière fois absolu, un vide oppressant que seule une parole peut combler.
« Jarah Malimba ! »
La salle explose une dernière fois. Le rugissement est primal, puissant, différent de l'euphorie précédente, empreint d'une joie qui est à la fois triomphe et reconnaissance. Harrison, cependant, lève la main. Il ne faut que quelques secondes pour que le directeur, par sa seule stature, réussisse à dompter la foule. Le silence revient, cette fois plus respectueux, plus attentif. L’heure n’est plus à l’allégresse.
« Mesdames, Messieurs, et chers champions, » commence-t-il, sa voix portant sans effort dans la Grande Salle.
« Vous disposez maintenant de quinze jours pour vous préparer à la première épreuve. Que vous veniez de Poudlard, de Beauxbâtons ou d’Uagadou, j’espère que vous avez compris ce soir que vous faites désormais partie d'une histoire qui ne s'écrira pas sans sacrifice. Ce n'est pas un jeu. »
Il marque une pause, s'assurant que chaque élève saisisse bien la gravité de ses mots.
« La première tâche du Tournoi des Trois Sorciers aura lieu sur le terrain de Quidditch le premier novembre, à quatorze heures tapantes. Que la chance soit de votre côté. »
Il jette un dernier regard à la Coupe de Feu, dont la flamme bleue est retombée à une taille modeste, comme si son travail était enfin accompli pour ce soir. La tension s'est muée en une vague montante de chuchotements et d'excitation. Les élèves, libérés de l'attente, bouillonnent d'une ferveur nouvelle, impatients de commenter les noms, de prédire l'avenir, et de célébrer.
Harrison lève à nouveau la main, mais son geste est plus doux, moins autoritaire. Un sourire, presque imperceptible, étire ses lèvres. Il comprend cette fougue qu'il a connue.
« Célébrez, si vous le souhaitez, » annonce-t-il, sa voix s'adoucissant légèrement. « La nuit est encore jeune pour la plupart d'entre vous. Je vous souhaite une bonne soirée, et vous invite à regagner vos dortoirs. »
Il marque une pause, son regard cherchant et fixant tour à tour les trois élèves élus, qui se tiennent désormais près de lui et dont le destin vient d'être scellé. Son ton redevient grave, le murmure des festivités ne parvenant plus à briser cette nouvelle bulle de concentration.
« Quant à vous trois, suivez-moi immédiatement. Il y a encore quelques arrangements cruciaux à discuter avant que la nuit ne soit tout à fait terminée. »
Sous l'œil de tous, Harrison s'éloigne prestement du piédestal, ses trois champions marchant dans son sillage. Derrière eux, la Grande Salle ne se vide pas, elle s'anime d'une fête sauvage. L'histoire, pour les autres, est une célébration qui commence. Pour les trois élus, elle ne fait que commencer.
Message publié le 02/11/2025 à 10:10
Harrison attend, le parchemin froissé dans sa main. Le rugissement de la foule ne fait que mourir, et la tension, à nouveau, monte en flèche, plus électrique que jamais. Il ne peut s'empêcher de fixer le piédestal de pierre, la Coupe de Feu qui reprend son souffle. Elle n'est jamais assouvie. Jamais. La flamme bleue danse, plus haute, plus gourmande. Elle est comme un prédateur qui vient d'avoir sa première proie, et qui se prépare à dévorer la seconde.
La couleur change à nouveau. Plus intense, plus violente. Elle s'épaissit en un magenta brûlant, couleur des aurores boréales qui déchirent un ciel d'hiver. L'air crépite, chargé de magie ancienne. Le feu s'élance avec la ferveur d'un cœur d'artifice. Il projette une gerbe d'étincelles argentées, fines comme des aiguilles, avant de s'éteindre dans un souffle d'or blanc.
Un deuxième morceau de parchemin est craché par le calice, son vol lent, aérien, comme un oiseau qui se pose.
Harrison le rattrape d'un geste plus assuré, la chaleur du papier familière maintenant. Il sent les regards de la salle entière se visser sur lui, le poids de l'attente presque palpable. Il devine les robes bleues de Beauxbâtons, tendues, figées. Il peut lire sur ces visages l'espoir, l'élégance forcée qui masque une panique sourde. Ils attendent le moment de gloire. L'honneur.
Il déploie lentement le parchemin. L'encre est plus claire, plus délicate, mais l'autorité des lettres est la même. Le silence, à nouveau, est déchiré par son absence.
Il inspire, ses yeux se levant vers la délégation française, cherchant le visage qui va bientôt s'arracher à l'anonymat. Son cœur s'autorise un battement rapide.
« Pour l'Académie de Magie de Beauxbâtons… »
Il marque une pause. L'excitation dans la salle est une marée qui gronde, menaçant de rompre la digue.
« Enzo Blanchard ! »
Le cri qui répond est plus aigu, plus unanime, un mélange de joie et de soulagement dans les rangs français. Une silhouette s'anime et la Grande Salle s'embrase une nouvelle fois, emportée par le rugissement de la foule.
Message publié le 01/11/2025 à 15:34
Le soleil frappe le terrain de Quidditch, mais peine à réchauffer l’atmosphère glaciale. Il n’y a pas de feu dans l’air, seulement l’attente, une masse froide qui pèse sur les tribunes. Pourtant, élèves et professeurs, ces visages familiers mêlés aux étrangers, se pressent, se tassent, luttant pour une illusion de meilleure place.
Mais le décor est là pour leur rappeler que cette quête n'a qu'un échec : la vérité. Les ruines - une architecture de l'illusion, dressée pour l'occasion - sont des monolithes obstinés qui se chargeront de gâcher l'horizon. Ce sont des mensonges de pierre taillés à vif qui s'imposent au spectacle, un théâtre de la décadence pour faire vibrer la foule.
Bien sûr, il y a l'artifice pour masquer le désagrément. Les écrans géants, pour l'instant des spectres noirs et muets, se dresseront bientôt pour mentir : pour retransmettre l'action, gommer la distance, faire croire que tous sont au plus près du feu de l’action. Quand ils s'allumeront, la foule poussera un soupir de soulagement. Ils pourront assister à la première épreuve dans des conditions feutrées, sécurisées.
Ce luxe, évidemment, ne sera pas celui des champions. Harrison jette un œil discret à sa montre. L’heure tourne sur le métal. Il se demande si Pope a déjà isolé les vestiaires, cloisonné ce silence forcé du rugissement anticipé de la foule. Il faut que les élus restent dans leur bulle d’ignorance, loin de cette comédie du prestige qui se joue au-dessus de leurs têtes.
Quelques minutes. Encore quelques minutes. Le temps est une corde étirée. Il va claquer. Et l'euphorie, comme toujours, dévorera le reste.
L'ensemble des élèves, des personnels de Poudlard ainsi que les plus haut gradés du ministère de la magie
(ministre, directeurs de département et aurors en fonction) sont autorisés à publier ici.
Message publié le 17/10/2025 à 05:54
On y est. C'est ce soir. Le silence de la salle a cette texture étrange. Dense. Presque lourde. Comme une brume qu’on peut soulever du bout des doigts. Pourtant, il ne suffit que de quelques mots pour caresser et manipuler cette atmosphère. Atmosphère qui s'arrache entre tension et excitation. La Grande Salle, d’habitude si bruyante, semble figée. Les gens retiennent leur souffle, mais meurent d'envie d'hurler. Les regards tremblent à peine. La lumière s’éteint doucement, avalée par quelque chose de plus ancien que le temps. Tout converge vers ce feu au centre de la salle. Il pulse, comme un cœur ouvert qui crie. La Coupe trône sur un piédestal de pierre. Une flamme bleue, fière, qui danse, trop sûre d'elle-même.
Harrison la fixe.
C’est une magie vieille comme le monde, celle-là. Une magie qui n’écoute personne. Qui n’appartient à personne. Elle ne répond ni à l’autorité, ni à la peur. Elle choisit. Elle parcourt nos désirs, notre courage. Elle sonde et cherche l'impossible pour y déceler ceux qui méritent d'être appelés ce soir. C'est son unique but. Et rien ne peut l'empêcher d'accomplir son travail. Elle finit toujours par le faire. Quoi qu'il arrive.
Son regard se perd sur la pierre froide. Ses yeux remontent sur le métal et les étincelles qui se précipitent. Le monde chuchote, se penche, s’agite. Les gens se retiennent, impatients d'entendre un premier nom. Certains croient encore que c’est un jeu enfantin. Mais c'est un jeu dangereux qui s'écrit. Il ne connaît que trop bien l'histoire. Il sait que derrière les flammes, il y a toujours un prix à payer. Derrière chaque gloire, il y a des abandonnés. Qu'on le veuille ou non. Tout change. Maintenant ou plus tard.
Il redresse la tête, rajuste son vêtement. Ses yeux balaient la salle. Ils sont tous trop jeunes, trop confiants à son goût. Ils se noient dans une impatience aussi brillante que la lune est haute ce soir. C’est la même fougue qu’il avait autrefois. Celle-là même, quand il croyait encore, qu’on pouvait danser avec le feu sans s’y brûler.
La lumière de la flamme change. Elle devient plus vive. Une couleur presque douloureuse. Puis un éclat. Une étincelle jaillit. Puis deux, puis dix. Une langue de feu s’échappe du calice. Elle danse un instant et retombe des airs, avant de s’éteindre en une gerbe d’or. Le morceau de papier en son sein. Il tourne lentement, suspendu par le temps. Et les doigts d'Harrison viennent s'en saisir délicatement.
Le parchemin est chaud, presque brûlant. Il a le cœur qui tremble et les idées qui défilent à toute vitesse. Le directeur ne parle pas tout de suite. Ses yeux se posent sur l’écriture. Des lettres profondes, tracées d’une main élégante. Le silence est en train de crier. Autour de lui, la salle entière attend. Le sang de chaque élève bouillonne d'impatience. Des regards brillent, d’autres se ferment. La peur et la convoitise se dessinent. Même les professeurs se taisent.
Même le château semble écouter.
Harrison inspire lentement. L'euphorie se réduit à ce nom qui va trancher le silence. Pour Poudlard… Son regard se lève à la recherche de son élève. Son cœur bat un peu trop fort d'excitation pour un homme qui prétend ne plus rien craindre.
Alison Carter.
Et la salle, aussitôt, se met à rugir.
Message publié le 17/10/2025 à 04:28
Il n'a rien à dire. Il observe la salle. Chaleureuse. Lumineuse. Il constate des élèves qui s'agitent pour essayer de mieux voir. Les murmures résonnent en écho sur les murs. Comme un bouclier pour les prévenir de l'inattendu. Un fin sourire et ses yeux se plissent. Ils sont là, comme un seul homme qui avance. L'atmosphère se transforme. Il ne peut dire, ou toucher du doigt la différence, mais ça a un côté éthéré et rigide à la fois. Un nouveau souffle qui bouscule les pensées. Il ne sait pas si ça le dérange ou l'émerveille. Puis le défilé des Français se termine. Harrison applaudit aux mots prononcés, donnant le ton à la salle de le suivre. Il s'avance vers la directrice pour l'accueillir. Puis, main sur le torse, une légère révérence pour saluer cette femme à la prestance imposante. C'est un plaisir, Directrice Delaurier.
Il se tourne vers les adolescents. Le silence persiste après le discours de Cléophée. Et c’est aussi un plaisir de vous accueillir parmi nous, chers amis. Merci de votre présence. Nous espérons que votre séjour dans notre école va se dérouler dans les meilleurs termes. Sans plus attendre, il leur montre où s'installer pour ce banquet. Des places privilégiées pour ce soir. Il faut mettre en avant les invités comme il se doit. La salle est donc arrangée en conséquence, pour que tout le monde puisse tenir dans une même pièce en tout confort.
Tandis que les chuchotements reprennent de plus belle, il laisse les autres prendre place. Son regard se tourne vers ses collègues et professeurs. Puis, doucement, son attention se recentre sur l'assemblée et la porte du fond. Sa voix vibre alors que sa main se tend en direction du couloir. Et pour terminer, tout droit venus d'Ouganda, voici l'école de sorcellerie Uagadou.
Message publié le 30/09/2025 à 01:21
Il inspire. L’air a ce goût sec des grandes occasions. Il est chargé de murmures et d’attentes. Toute la salle regarde. Ça pèse. Ça gratte. Ça l’amuse aussi. Un peu. Il redresse les épaules. Fier. Prêt à affronter l’euphorie de son école entière. Il devient Directeur. Pas Harrison. Pas l’homme qui rêve d’un verre et de musique. Non. Celui qu’ils veulent voir. Celui qui parle pour eux et se dresse devant les obstacles. Mesdames. Messieurs. Chers élèves. Sa voix claque, amplifiée par la magie. Et le silence s’abat, lourd, total. Harrison aime ce silence. Un silence taillé à vif, qui lui appartient encore quelques secondes.
Ce soir, nous ouvrons enfin le Tournoi des Trois Sorciers. Il sent ses mots vibrer dans sa poitrine. Ils s’envolent, propres, droits. À l’intérieur, pourtant, un autre lui ricane. Tournoi, rencontre, prestige… Ils n’ont aucune idée. Ils croient que ce sera une fête, des rires, des applaudissements. Mais ce tournoi-là, il dévore autant qu’il met en lumière les élus. Nous serons trois écoles, trois traditions, trois héritages. Trois façons de comprendre la magie. Ça sonne bien. Trop bien. Presque trop poli pour être vrai. Il imagine Robb, quelque part, étouffant un rire, se foutant de lui. Miranda, le menton haut, observant chaque faux-pas. Et Lauren, plus loin, qui lui sourit juste assez pour lui rappeler de ne pas s’évaporer dans ses pensées.
Il continue. Les phrases sortent, ciselées. Mais il sent les échardes sous ses doigts, le vrai bois, la vraie salle. Ce tournoi est une rencontre. Une épreuve pour certains et une chance pour d’autres. Et une folie pour ceux qui sont choisis. Mais il se retient de le préciser. Il ne faut effrayer personne. La salle écoute. Les visages s’illuminent. Certaines premières années tremblent d’excitation, comme s’ils allaient eux-mêmes affronter des dragons. Alors qu’une simple mandragore pourrait les arrêter sur place. Harrison esquisse un sourire. Ce soir, je vous demande d’accueillir nos invités. Avec dignité. Avec chaleur. Avec respect. Les grands mots roulent hors de sa bouche. Chaleur, oui c’est ça… certains peut-être pas. Il pouvait s’en passer.
Woodcraft marque une pause. Longue. Mesurée. Il connaît l’art du silence. Il sait suspendre le temps, juste assez pour qu’il devienne presque insupportable. L’air vibre, gonfle. On retient son souffle. J’ai l’honneur de vous présenter nos premiers invités. Venus de France, l’Académie de Beauxbâtons.
Et les portes s’ouvrent.
Un grondement sourd, puis un souffle qui traverse la salle. La brume s’avance comme une bête vivante, rampante, s’enroulant autour des bancs. Les chandelles tremblent, se courbent, les flammes s’étranglent. Un frisson parcourt les élèves, un frisson collectif, palpable.
Et dans le voile, une vision se dessine. Les pas frappent le sol comme un battement de cœur unique. Tout est trop parfait. Trop réglé pour lui. Il les regarde. Immobile. Solide. Directeur de Poudlard. Mais sous la surface, un sourire ironique s’effleure. Ils ont toujours eu le sens du spectacle. Les Français savent y faire.
Le rideau se lève. Le tournoi commence enfin.
[Évent] Finale de la Coupe du Monde de Quidditch
Message publié le 17/10/2024 à 04:48
Harrison ne panique pas. Si à chaque catastrophe, il restait tétanisé sur place, Poudlard ne serait déjà plus en place. Il regarde sa femme et lui demande de rentrer. Il ne veut pas jouer les héros, mais il sait que certains vont le faire. Parmi eux, probablement certains de ses élèves. Il n’aura pas la conscience tranquille s’il ne vérifie pas de lui-même et s’il n’aide pas son prochain. Mais il ne peut le faire, que s’il n’est pas préoccupé par la sécurité de sa propre famille. Un doux baiser avant de partir vers le vacarme et de la laisser emprunter un portoloin. Il est un sorcier aguerri, il va s’en sortir.
Alors qu’il court, il tombe sur une bande de jeunes adolescents. Il les reconnaît, compliqué de les oublier de toute manière. Toujours au mauvais endroit, au mauvais moment, ceux-là. Aujourd’hui ne fait pas exception. Et puis, il est difficile de ne pas reconnaître les gosses du château. Woodcraft n’a pas autant d’élèves qu’on peut le croire. Poudlard c’est une petite école en effectif. Il se précipite vers eux et les emmène vers un endroit en sécurité. Où sont leurs parents ? Il cherche avec eux pendant quelque temps avant de trouver la mère d’un des gosses. Il en parlera avec elle une autre fois. Il n’a pas le temps. Sans attendre, il les lui confie et l’homme reprend sa course vers d’autres problèmes. Il aide une vieille femme à se relever et calme un jeune homme effrayé par le chaos de la foule. C’est normal de faire une crise d’angoisse au milieu d’un fouilli pareil. Plus d’un serait tétanisé ou paniqué par ce qui les entoure. Les gens paniquent vite et ça se répercute sur d’autres. Il n’y a besoin que d’une personne pour qu’un effet boule de neige se répercute sur le reste de la foule.
Essoufflé, Woodcraft finit par arriver sur les lieux du drame, baguette en main. Il analyse la situation. Il n’est pas trop tard, si les forces de l’ordre s’occupent du reste, il peut aider pour autre chose. Un Feudeymon qui brûle tout sur son passage. Il faut absolument le maîtriser et l’éteindre -même s’il a déjà perdu de sa vigueur. Ni une ni deux, #[Finite Terribilis] file depuis sa baguette. Ce n’est pas un sort facile, ni qu’il a l’habitude de lancer. Mais il faut tenter, sait-on jamais. S’il peut apporter son aide d’une manière ou d’une autre, il le fera.
Visiblement, le sort se lance, mais ne fait rien. Harrison manque de volonté aujourd'hui. Il faudrait réessayer.
Harrison Woodcraft a lancé un sortilège !
- Sortilège
- Contre-Sort Noir
- Difficulté
- Résultat D20
- 11
- Interprétation
- Réussite
- XP gagnée
- 10
Autres résultats possibles
Visiblement, le sort se lance, mais ne fait rien. Harrison manque de volonté aujourd'hui. Il faudrait réessayer.
[Évent] Finale de la Coupe du Monde de Quidditch
Message publié le 18/09/2024 à 02:49
Ah ! Ça, c’est drôle pour Harrison, de voir Miranda irritée à cause de Kyle. Dans son esprit, la femme est tellement attachée à ses standards, que forcément quand elle est accompagnée de quelqu’un qui ne l'est pas, Woodcraft sort du pop-corn. Il faut bien que quelqu’un la pousse en dehors de sa zone de confort de temps en temps. C’est presque plus amusant que le début du match. Spécialement quand l'autre homme se met à scander tout et n’importe quoi, en suivant une jeune femme présente dans les gradins. D’ailleurs, elle lui dit fortement quelque chose la gamine. C’est une de ses anciennes élèves non ? D’il y a quelques années. Sparkles quelque chose non ? Après tout, il en a vu défiler des futurs petits potionnistes. Vu son potentiel âge -en gros, jeune-, si elle est anglaise, il a dû l’avoir comme élève. Et c’est très probable, vu que sa petite tête lui rappelle quelqu’un.
Lauren, sa femme, fait signe à Miranda. Elles se connaissent bien. Après tout, c’est son employeur. Il fait un signe de tête aux deux sorciers. C'est tout de même étrange qu'elle ne soit pas dans les gradins de son mari. Mais ça ne le regarde pas plus que cela en réalité. Le directeur n’engage pas la conversation, il se concentre à nouveau sur le match. Et puis… ouh. C’est que ça doit faire mal ça, pour Jelle. La Norvège peut se passer de lui. Il rigole légèrement, il n'a pas très bien compris qu’un souaffle ça va dans un but de toute manière. Sa femme lui donne un coup de coude et le réprimande un peu. Après tout, ce n’est pas bien de se moquer du malheur des autres. Enfin, s’il considère cela comme un malheur. Après tout, il n’est pas vraiment pour la Norvège. Ni pour le japon. Mais il est un peu plus pour le Japon. Bien que l’idée que l’Angleterre se soit plutôt fait sortir par les champions lui plaît, il aimerait bien les voir perdre ceux-là. Un peu trop de fierté et d'espoir -très mal placé, dans l’équipe anglaise de Quidditch, peut-être ?
Il regarde discrètement sa montre. Il est encore tôt. Ce n’est que le début et plein de choses peuvent encore se passer, mais il a un peu soif. Peut-être que… non. Là, maintenant, même si l’ambiance est festive, il devrait éviter de boire en public. Il tient assez bien l’alcool certes, mais on ne sait jamais sur qui on tombe. Ce serait mal vu de croiser un élève en ayant pour parfum des effluves un peu trop “magique”. Harry ? Il tourne la tête vers la blonde. Ayrshire lui murmure quelque chose à l'oreille concernant Robb. Ce n’est pas quelque chose qui le rassure. Mais pour l’instant, il ne peut rien faire pour ça. Ce n’est pas de son ressort malheureusement. Il réfléchira à la situation plus tard. Quand il sera avec Campbell. Là, il faut profiter du match.
Message publié le 12/09/2024 à 02:16
La Grande Salle de Poudlard est baignée d'une lumière dorée qui filtre à travers les fenêtres hautes, projetant des ombres dansantes sur les longues tables en bois. Les murmures et éclats de rire des élèves nouvellement arrivés se mêlent au crépitement des chandelles flottantes au-dessus de leurs têtes, créant une ambiance à la fois solennelle et chaleureuse. L’air vibre de l’excitation typique de la rentrée, tandis que les premières années, le regard inquiet de ceux qui ignorent ce qui les attend, échangent des regards nerveux.
Harrison Woodcraft se tient debout devant le pupitre, son regard balayant la salle avec une bienveillance calme. Il incarne l’autorité paisible, ses traits marqués par des années de sagesse et de patience. Sous son apparente sérénité, un léger sourire trahit la satisfaction de voir l’école reprendre vie après l’été et l'appréhension des annonces à venir. Son esprit, toujours alerte, capte chaque détail -les conversations étouffées des professeurs, l’inquiétude des élèves les plus jeunes, et l'enthousiasme des anciens, prêts à partager leurs expériences.
Alors que les élèves continuent de bavarder et de s’installer, une attente presque palpable flotte dans l’air, comme si chacun retenait son souffle avant le début des événements qui marquent chaque rentrée. Harrison ressent cette tension subtile, une énergie collective qui s’élève avec chaque instant qui passe. Il sait que son discours sera écouté avec attention, que ses mots, choisis avec soin, inspireront les cœurs jeunes et anciens. Il sait également que certains d'entre eux réagiront avec mécontentement et contestation ; aussi se prépare-t-il mentalement, le visage impassible, à prendre la parole. Il frappe dans ses mains, ramenant les plus distraits à se focaliser sur lui.
Lorsque le silence finit par s’installer, la Grande Salle semble alors se figer dans un calme respectueux, prête à écouter son directeur.
— Une nouvelle année commence chers élèves. Bienvenue aux premières années à l'école de sorcellerie Poudlard, et bon retour à tous les autres.
Quelques applaudissements se font entendre tandis que tous les nouveaux élèves fixent leur attention sur Harrison.
— J'espère que l'été aura permis à tout à chacun de reposer son esprit et de se ressourcer, car cette nouvelle année sera pour beaucoup d'entre vous une année charnière ! Que ce soient vos premiers pas dans le monde de la magie. Que ce soient ceux qui détermineront la façon dont vous aborderez votre propre scolarité. Ou bien même qu’ils soient les derniers, ceux qui vous mèneront vers la fin de vos études et de nouveaux défis à venir. Cette année, quoi qu’il arrive, vous demandera du temps et des efforts si vous voulez obtenir les justes résultats de vos investissements.
Balayant l'assemblée du regard, le directeur prend le temps d'inspecter les visages. Il se rappelle avec nostalgie ses rentrées scolaires, chacune d'entre elles. L'époque est différente, bien sûr, mais les attentes sont semblables. Cherchant le moment opportun pour les annonces qui, il en est certain, vont alimenter les conversations des couloirs pour les trois prochains mois. Inspirant longuement, il reprend la parole d'une voix plus grave, plus ferme.
— Malheureusement, deux éléments vont venir perturber notre année scolaire. Premièrement, la coupe de Quidditch, habituellement organisée au sein de l'académie, n'aura pas lieu cette année en raison des évèn…
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase. Le temps que l'information soit assimilée par chacun, un brouhaha indescriptible éclata, faisant trembler les plus frêles de la salle. Certains élèves se levèrent, agitant furieusement les bras en signe de contestation. À l’instant où l’agitation explose dans la salle, un éclair d’agacement passe brièvement dans ses yeux avant qu’il ne reprenne son calme habituel. Prenant son mal en patience, attendant que l'agitation se calme, il finit par lever sa baguette pour imposer le silence d'un BANG sonore.
— Je disais donc, en raison des événements qui ont entaché la finale de l'année dernière et du climat nauséabond qui en a résulté, nous avons pris la décision d'annuler la coupe cette année. Mais ce n'est pas tout, il hausse le ton, tandis que le brouhaha reprend. Merci de bien vouloir garder votre calme ! Il n'y aura donc pas de coupe de Quidditch au sein de l'école avant deux ans, puisque l'école accueillera l'année prochaine le tournoi des sorciers.
Un silence de mort s'impose dans le réfectoire. Certains, bouche bée, mesurent les implications de cette annonce, tandis que d'autres, simplement curieux, se demandent sans doute quel était ce tournoi qui supplante une tradition vieille de plusieurs centaines d'années. Le directeur avait fait mouche.
— À compter du mois de février, les élèves de cinquième et de sixième année qui souhaitent participer au tournoi devront suivre des cours particuliers de renforcement magique. Seuls les élèves ayant réussi leurs BUSE seront autorisés à tenter leur chance lors du tournoi.
Nouvelle vague de clameurs dans la salle.
— Vos professeurs vous détailleront en temps et en heure les modalités d'inscription aux cours de renforcement, ainsi que les différentes épreuves que vous pourriez avoir à affronter lors du tournoi, si vous êtes sélectionné pour représenter l'école bien évidemment. Je vous rappelle qu'un seul ou une seule d'entre vous pourra y participer...
Tiraillées entre indignation et excitation, les discussions vont bon train, et le brouhaha reprend tranquillement dans la Grande Salle. Après quelques minutes, durant lesquelles chacun expose son point de vue à son voisin de table -ou à l'ensemble de la tablée, selon les caractères et la force vocale de chacun, Harrison profite d'un moment de répit pour terminer les recommandations habituelles de début d'année. L’atmosphère se réchauffe au fur et à mesure qu’il finit son discours. Malgré toutes ces annonces particulières, les élèves ou du moins la plupart, ont l’air heureux d’avoir retrouvé les bancs de Poudlard. Il est vrai que pour certains cas particuliers, le château est comme une seconde maison.
C’est donc avec un léger sourire aux lèvres que Harrison finit par profiter de cette cérémonie de rentrée. Rien n’est plus que doux qu’une année qui débute comme il l’avait prévu.