Homme
25 ans
Né-moldu
Britannique
Identité
-
- Diplômé·e
- Surnoms :
- Nationalité : Britannique
Capacités & Statuts
Groupes
Message publié le 28/10/2025 à 09:02
Sûr qu'elle regrette. La gueule de bois doit être vénère. C'est l'opposée d'la Freya d'hier soir qu'il a sous les yeux. Il la r'garde essayer de se justifier d'avoir envie d'se barrer sans trop rien dire, pas certain d'la posture à adopter. Ouais, elle a abusé. Pas facile d'assumer derrière visiblement. Il lui en veut pas d'se tirer. C'est ce qu'il voulait. Mais d'la voir aussi peu à l'aise de s'trouver là alors qu'la veille c'est carrément elle qu'a décidé de débarquer sur Cardiff ? Ça l'fait chier. Il s'doute bien qu'elle se souvient pas d'tout, mais elle d'mande rien, et il a la flemme de lui expliquer.
Ça compliquerait les choses qu'elle réalise soudainement qu'il en a même pas profité pour être un connard.
- Ça marche.
Plutôt convaincu qu'elle écrira jamais, il s'contente de lui adresser un sourire las. Joue l'jeu qu'elle a décidé d'jouer. Ça il sait faire, même si d'habitude c'est plutôt lui l'mec qui s'tire, et sans toutes les manières qui vont avec. Quand même il peut pas s'empêcher d'noter sa pâleur. Ses pupilles encore fatiguées. Est-ce qu'elle est même en état d'rentrer ? Si elle a pas pris d'douche, probable qu'elle soit pas non plus passé par la case p'tit déjeuner. C'est malgré lui qu'il s'entend lui demander :
- Ça va aller pour rentrer ?
Déjà qu'elle trouve pas l'bouton pour ouvrir la porte, ça risque d'être un peu long. Mais visiblement, Freya a décidé qu'ça irait, très décidée à s'éloigner d'lui le plus possible.
- Kep, salut, il répond alors qu'elle disparait dehors.
Un pas en arrière et les portes de l'ascenseur se ferment. C'est lunaire. Il aurait du rester au centre. Quel con. Il balance son sac dès l'entrée de l'appartement, s'arrête à l'entrée d'sa chambre. Tire son téléphone de sa poche pour écrire un message à Kayla, lui demander si ça va, si elle veut passer c'soir. Elle répond pas. Il opte pour une douche froide avant d'se décider à focaliser sur autre chose que sur la meuf qui vient encore de lui retourner complètement le cerveau.
Message publié le 27/10/2025 à 20:50
Il a beau lui avoir ordonné de dormir, lui en reste incapable. Il s'contente de la tenir contre lui en l'écoutant respirer. Ça craint. Pas tenir Freya Carter entre ses bras. Ça, c'est bien. Le dernier truc auquel il se serait attendu ce soir, mais un vrai truc bien. C'est l'fait que ce soit bien qui craint. Parce qu'il vit sa meilleure vie, mais qu'c'est tout sauf sa vie. Alors il la serre juste un peu plus fort, comme s'il voulait s'souvenir de cette sensation pour des jours encore.
Gamins, Elliot et Freya tapaient leurs meilleures siestes au milieu du parc, quand l'soleil voulait bien les inonder de ses rayons. Ils étaient jeunes et amoureux, convaincus que ces instants précieux l'étaient pas tant, comme s'ils allaient durer toute la vie. Il s'revoit natter ses mèches rousses en prenant tout son temps. Il s'revoit la saisir par les joues et l'embrasser à en oublier d'respirer. La chatouiller juste pour entendre son rire. La capturer et plus vouloir la relâcher.
Tout a changé. Pourtant rien n'a changé. Freya lui fait toujours exactement l'même effet.
Ironiquement, la seule meuf avec laquelle il est sorti sans jamais avoir couché. Est-ce que c'est juste à cause de ça ? D'la frustration parce qu'il saura jamais c'que ça aurait donné ? Peut-être bien. C'est presque ce qu'il aimerait croire. Suffirait d'pousser un peu l'truc pour enfin tourner la page. Mais il s'voit pas faire ça. Profiter de son état. Elle est juste là parce qu'elle est trop paumée dans sa vie, entre son daron fantôme et son synthétiste beaucoup trop gentil.
Il la relâche doucement quand il sent qu'elle s'est endormie. S'retourne. Trouve un sommeil agité qui l'repose pas vraiment. La porte de la chambre d'amis l'réveille au matin, et il entend Kayla s'bouger dans l'appartement, visiblement pressée. En retard, il pourrait parier. Kayla sait pas faire dans la ponctualité. Elle jure à peu près toutes les cinq minutes avant d'se tirer sans demander son reste. Freya a pas bronché à côté d'lui. Les cheveux en bordel sur l'oreiller.
Il s'permet juste de venir l'embrasser sur le front avant d'quitter le lit à son tour, et d'se préparer.
Il se barre bien avant son réveil, sans lui laisser le moindre mot. Espère qu'elle aura fuit avant son retour à peu près autant qu'il espère qu'elle sera quand même restée. Les mecs le charrient à l'entrainement. Lui d'mande des nouvelles de Mélinda, et ça lui prend un moment pour s'rappeler de l'existence de la chargé d'communication qu'il a vu la veille. Il s'dit qu'il va trainer dans l'vestiaire histoire d'être bien sûr que Freya ait eu l'temps de se réveiller, et d'se casser, mais aussitôt sa douche terminée, il se tire du centre sans passer par la case déjeuner.
Son sac en bandoulière contre la hanche, ses cheveux encore mouillés, accoutré plus ou moins comme la veille, il s'attend pas à tomber sur Freya au rez-de-chaussée de sa résidence, la gueule en vrac et les mèches en bordel visiblement pas coiffées. Il peut pas empêcher un sourire amusé de venir se hisser sur ses lèvres devant l'absence totale de dégaine de la sorcière, qui s'extirpe de la cage d'ascenseur comme un animal effrayé.
- J'vois ça. Pour aucune raison, il enchaine sa connerie le plus naturellement du monde : j'ai fini l'entrainement, j'pensais nous faire à bouffer. Pas du tout c'qu'il avait prévu, mais le type garde toute sa nonchalance alors qu'il enchaine. T'sais qu't'avais l'droit d'prendre ton temps... prendre une douche, tout ça. Il désigne volontairement le sommet d'son crâne, moqueur. Pas trop mal aux ch'veux ?
L'ascenseur, bloqué par sa présence devant le détecteur, refuse de se fermer malgré plusieurs appels aux étages au-dessus. Il fait mine de pas les voir.
Message publié le 27/10/2025 à 18:21
Aussitôt retourné au salon, Elliot avise le cendrier, avec son unique mégôt. À côté, un verre quasi-terminé qu'il récupère et qu'il part vider à la cuisine. Les relents d'alcool lui confirment que c'était pas un verre d'eau. Il secoue la tête et s'contente de laisser trainer la vaisselle dans l'fond de l'évier alors qu'il repart au salon. Perturbé par la présence de Freya Carter en plein milieu d'son lit, il se d'mande quelques instants s'il devrait pas en prendre une, de douche, lui aussi. Froide, de préférence. Sauf que ça parait évident que Kayla va prendre tout son temps, et il se ravise rapidement.
Cette soirée a aucun foutu sens, mais il arrive même plus à trouver l'énergie d'se poser des questions. Ses fringues sales finissent au sol, et il enfile le tee-shirt qu'il a récupéré dans son armoire. Il s'met à tourner en rond dans sa cuisine sans trop savoir c'qu'il cherche. Finit par s'enfoncer dans l'canapé. Étalé sur le dos, il ferme pas les yeux pour autant. Un bras sous la tête, l'autre main reposant sur son torse, il peut pas s'empêcher d'se repasser l'film. Kayla aurait pas débarqué... peut-être bien qu'les choses se seraient finies autrement. Valait mieux pas.
Ça lui prend un temps dingue de trouver l'sommeil. De décrocher. Pis alors qu'il est sur l'point d'tomber dans les bras de Morphée, une porte qui s'ouvre et qui s'ferme, et un bruit d'pas dans l'couloir. Elliot sait pas si c'est Kayla, ou Freya, et il ose pas bouger. Pis c'est le frigo qui s'ouvre, et il devine sans problème de laquelle des deux filles il s'agit. Tourné vers le dossier du canapé, il décide de pas bouger. Elle va graille et partir. Elle va graille et partir, pas vrai ? Sauf qu'il l'entend qui finit par approcher, brutalement le canapé s'affaisse. Tout le corps de Freya se colle au sien. Brûlant.
Il inspire profondément, comme pour mieux se préparer à l'envoyer chier. Parce que c'est c'qu'il doit faire. L'envoyer chier. Sauf qu'il arrive rien à dire, rien à faire. Il reste là comme un con avec son cœur qui s'emballe, et Freya Carter contre lui. Il pourrait même pas prétendre qu'il dort, parce que ça parait trop évident qu'il est réveillé. Alors il s'contente de se retourner, ses yeux grands ouverts dans l'obscurité. Il distingue plus très bien ses tâches de rousseur, mais il devine la courbe de son nez, de ses lèvres. Il a envie de l'embrasser. Il bouge pas.
- T'vas choper la crève, il lui dit juste.
Elle a tout d'une gosse prise en faute. Il arrive même pas à lui en vouloir. Pourtant il d'vrait. Lui dire qu'elle le fait chier. Mais elle le fait pas chier. Il est beaucoup trop content qu'elle soit là, au fond, même s'il voudrait s'convaincre du contraire. Il s'approche un peu, l'embrasse sur le front, puis la repousse gentiment. Bouge en même temps qu'elle, pour se dégager du canapé, sa main accrochée à celle de Freya.
- Viens.
Il l'entraine à sa suite jusque la chambre, ferme la porte derrière lui. Reste collé contre elle alors qu'il la pousse à aller jusqu'au lit, se laisse tomber avec pour mieux tirer la couverture sur eux. Y a toutes les chances pour qu'elle se rappelle de rien au réveil. Quoi qu'il en soit, elle regrettera. Mais il trouve pas la force de l'abandonner là une seconde fois. Il referme ses bras autour d'elle comme s'ils avaient toujours fait ça.
- Dors ok ?
Message publié le 27/10/2025 à 15:56
Forcé d'venir se poser dans le canapé pour lui montrer une par une les touches sur la manette, Elliot secoue la tête à plusieurs reprises. Elle fait zéro effort. Même pas concentré trois secondes sur ce qu'il essaye de lui expliquer.
- La mer ? Ah ouais ?
Elle est pas loin, la mer. Elle s'est presque pas loupé. Ça s'est joué à rien. Si seulement l'Alambro s'était pas imposé sur la route quoi. Il s'retient d'se foutre de sa gueule. S'demande un peu ce qu'elle allait foutre à la mer. S'baigner, sûrement. Est-ce qu'elle a ramené d'quoi s'baigner ? Putain. Pourquoi il s'inflige des trucs pareils ?
- C'est comme ça. R'garde. Elle r'garde pas. Elle le r'garde lui. Même sans tourner la tête il arrive très bien à l'capter, et s'force à resté vissé sur l'écran, même quand il essaie d'lui refiler la manette - dont elle veut plus. Ah ouais t'abandonne ?
Ses yeux plantés sur le visage mordu de tâches de rousseur, Elliot retient sa respiration alors qu'elle se penche vers lui pour lui chuchoter un truc à l'oreille. Elle sent la weed. Clairement elle est complètement défoncée. Pourquoi il est venu dans le canapé déjà ? Le replay du dernier but qu'il vient d'marquer le fait se détourner, et il essaie d'retrouver un semblant de contrôle sur la situation. Il en a pas. Kayla a un reniflement derrière, et il s'retient d'lui présenter un doigt. La regarde juste avec défiance. Collée à lui, Freya est en train d'piquer du nez.
Kayla mord dans son sandwich avec énergie, chope la manette de son autre main. Le cul posé dans le fauteuil qu'occupait Elliot juste avant, elle les regarde tour à tour avec un sourire de gamine qui l'fait lever les yeux au ciel. Ils jouent en se foutant sur la gueule tout pareil, mais plus ça va et plus la tête de Freya lui tombe dessus. Pis bon. Kay a plus aucun réflexe. D'un geste il éteint l'jeu, et aussi l'téléviseur.
- Allez t'as cours d'main. Et moi j'ai entrainement.
- Flemme.
- Ballec de ta flemme, t'as cours.
- Faut j'prenne une douche. J'peux t'emprunter un tee-shirt ?
- Grouille.
Il la voit s'retenir de faire un commentaire au sujet de Freya, s'raviser, disparaitre dans le couloir qui mène à sa chambre. Elliot serre une main de Freya, mais la bouscule pas plus que ça. S'contente de lui parler assez fort pour la tirer des bras d'Morphée.
- Oy. Carter. Carter ! Tu t'endors. On va aller dormir ok ?
Elle râle, parce qu'évidemment qu'elle râle, soi-disant loin d'être fatiguée. Mais il insiste. Finit par carrément la choper pour la transporter à travers l'appartement, jusque dans sa piaule. Elle part en fou rire. Elle a l'mérite de rester sur place alors qu'il repart lui servir un verre d'eau, qu'il vient lui poser sur la table de nuit.
- Ok. Kay va passer prendre un tee-shirt mais après t's'ras tranquille, elle dort dans la chambre en face.
Il récupère un tee-shirt a lui dans l'bordel de son armoire avant d'se tirer, ignorant le regard de Freya dans son dos. Il lui demanderait bien c'qu'elle avait à lui dire tout à l'heure, mais il est à peu près sûre qu'elle s'en souvient déjà plus. Pis bon. Faut vraiment qu'il se tire de là en fait. Alors il se contente de regagner la porte, et d'ajouter :
- S't'as besoin d'un truc t'fais comme chez toi ok ?
Message publié le 27/10/2025 à 14:06
- Rocket League ! P'tain t'as jamais joué à la console. J'vais t'montrer !
- Fais comme chez toi, commente Elliot en la voyant allumer le bordel sans même attendre sa réponse.
D'un geste il chope la télécommande et baisse la musique. L'son du jeu se suffit à lui-même. Il ignore les remarques des deux filles pour juste choper une des manettes et se renfoncer dans l'fauteuil.
- C'était pour Freya !
- Oui bah Freya a trop d'trucs dans les mains pour jouer.
Il soupçonne le verre d'pas être rempli avec de l'eau. Sans compter qu'le pétard qu'elle a l'air partie pour achever de se retourner l'cerveau risque juste de l'endormir dans la prochaine heure, chrono en main. Installé en tailleur, il se balade de voiture en voiture avant d'opter pour sa préférée tandis que Kayla essaie vaguement d'expliquer le concept de Rocket League à Freya.
- C'est genre du foot, mais avec des bagnoles. Fifa version racing ok ?
- Nan mais Kay elle sait pas c'est quoi une console déjà. Ni du foot.
- Mais naaan...
Obstinée, la gamine se met à pointer des boutons du doigt pour lui expliquer les touches du jeu alors qu'Elliot secoue la tête, amusé malgré lui par la gueule de la sorcière devant la flopée d'informations que lui sert sa sœur. Le jeu se lance rapidement, et les deux Blackburn retrouvent leur sens inné de la compétition devant l'écran. S'insultent à demi-mots entre des buts miraculeux. Même avec ce qu'elle a bu, Kayla arrive à gérer, mais son score reste toujours en dessous de celui d'Elliot.
Ça prend quelques minutes avant que le batteur se mette à expliquer ce qu'il fait pour Freya, qu'a pas l'air de biter grand chose. L'truc c'est qu'le pétard qu'elle fume est assez chargé pour l'anéantir, et au vu des yeux vitreux qui l'regardent, il est à peu près sûr qu'elle doit l'entendre en mandarin. Ça l'fait marrer plus qu'autre chose. La fin du match se termine sur un juron de Kayla, qui s'est faite rétamer, et elle s'enfile d'elle-même son verre d'eau avant d'se lever pour aller le remplir de nouveau à la cuisine.
- Tiens t'veux jouer ? Teste. Lance une partie pour qu'elle essaie les touches juste, Elliot.
Il sait pas bien pourquoi il s'exécute. Laisse le jeu en plan pour que Freya puisse tester les touches les unes après les autres. Il a délaissé sa propre manette sur la table et la regarde faire en essayant d'garder son sérieux.
- Pose ton verre déjà. J'suis à peu près sûre il va pas s'envoler. Nah, merci, il refuse le pétard qu'elle essaie d'lui refiler. J'ai un entrainement d'main. T'libère tes roues toute seule, Freya. Essaie d'foutre le ballon dans l'but déjà, t'vas vite capter le délire.
- M'fais un sandwich ! T'en as fait un pour elle mais pas pour moi. Pire frère de l'univers hein.
- T'étais pas prévue au programme.
- Han han. Y avait un programme ?
- Ta gueule.
Message publié le 25/10/2025 à 13:41
La sonnerie l'surprend. Il est carrément tard. Le nom de sa sœur s'affiche à l'écran, le faisant presser l'bouton dans la seconde.
- Kay ?
Il délaisse Freya pour se diriger vers le balcon, qu'il referme derrière lui.
- Elliot ? Le ton de sa voix a quelque chose d'inhabituel, qui lui plait pas des masses.
- Ça va ? T'as quoi ?
- Pfff rieeeen. T'es chez toi hein ?
- T'as quoi ? T'as pas l'air bien.
- Naaaaaah. J'tais en soirée pis j'allais rentrer mais là y a un gars qu'arrête paaaaas d'me suivre alors j'veux pas il sache où j'vis t'vois.
- T'es où ?
- Chesterfield, quasi en bas d'chez toi, t'm'ouvres ?
- J'arrive.
- T'as pas b'soin d...
Elliot raccroche. Check rapidement autour de lui avant de transplaner dans un crac sonore. Il pop en bas dans la seconde suivante, sort de derrière le local poubelle comme une ombre. Il avise immédiatement la silhouette de Kayla, un peu titubante, enveloppée dans son éternel blouson de cuir deux fois trop grand pour elle, une main accrochée à la lanière d'un sac à dos usé, l'autre encore enserrée autour de son portable, à le regarder comme s'il venait de l'injurier. Non loin, la carrure d'un type large qu'avance d'un pas tranquille, quelques mètres plus loin.
- Eh ! T'm'as raccroché au nez !
- T'm'engueuleras plus tard. Viens là. Qu'est-ce tu fous dans cet état putain.
- M'engueule pas toi non plus, elle se marre comme une gosse en lui attrapant l'bras.
La porte de la résidence s'ouvre et se ferme dans un claquement qui vient verrouiller l'endroit, et Elliot secoue la tête.
- On est mardi soir Kay hein.
- Baaaah, c'était la soirée pour fêter la rentrée ça vaaa.
- Pourquoi t'es toute seule ?
- Les autres continuent d'faire la teuf, j't'ais fatiguée.
- P'pa t'aurais tellement déglingué.
- Duh.
Seize piges. Bordel. Elliot savait que Kayla resterait pas la gosse responsable qu'elle a toujours été, mais il était pas prêt pour ça. Il soupire.
- T'inquiète j'lui ai dit j'dormais chez Stef ce soir. J'peux dormir chez toi hein ?
Elle s'accroche à lui. Lui tape son meilleur regard désespéré. Comme s'il avait l'putain de choix.
- T'peux. Y a juste...
L'ascenseur s'arrête, s'ouvre sur le septième étage.
- ... une nana.
- Ohw.
- Nan c'est une pote. D'école. J'suis tombée sur elle par hasard. Freya.
- Carter ? O.M.G.
- Kay, ferme là. Je jure.
- Ça vaaaa. Freyaaaa ?! J'suis morte.
Elliot ouvre la porte. Pas sûr que Freya ait remarqué son absence éclair. Sûr qu'elle va remarquer son retour. Putain. Il pousse Kayla pour lui faire passe l'envie d'lui balancer les regards qu'elle lui balance. C'est là qu'il capte. L'odeur.
- Sérieux ? Il débarque dans le salon en braquant un regard sur une Freya très occupée à fumer l'pétard qu'il réserve habituellement pour ses soirées entre potes, un verre à la main, étalée dans son canap. Putain j'te laisse trente secondes et t'es en roue libre, j'rêve.
- Hellooooow !
Kay se retape un coup d'Elliot avant qu'il parte en cuisine pour lui servir un verre d'eau. Il avait pas prévu d'jouer les babysitters ce soir, mais ça part clairement sur ça.
- Kay, Freya, Freya, Kayla.
- J'suis sa p'tite sœur. T'bouge un cul ? Elle avance une main pour essayer d'choper le pétard de Freya, et Elliot beugle de la cuisine : Même pas en rêve Kay. P'tain, le daron.
Elliot revient avec un verre qu'il lui refile, et s'laisse tomber dans un fauteuil adjacent, glissant un regard de l'une à l'autre.
- Faites chier hein.
- On peut faire un rocket league ? S'te plait ? T'sais jouer Yaya ? Elliot a un tout p'tit peu envie d'se flinguer.
Message publié le 24/10/2025 à 12:51
Oakwood les ramène vers l'intérieur du centre, continue d'ouvrir des portes et de faire le tour du propriétaire à son invité de marque. Clairement, il essaie d'en mettre plein les yeux à Owen, et ça se ressent dans sa manière de parler au personnel - il est rarement aussi enjoué quand il cause au concierge ou aux filles du pressing, faut pas se laisser leurrer. Elliot se retient d'lever les yeux au ciel à plusieurs reprises mais continue d'les suivre, les mains dans les poches, se contentant d'écouter les échanges d'une oreille un peu distraite. La politique du sport qui l'emploie l'a jamais franchement intéressé, mais la perspective d'avoir Owen Carter pour potentiel futur coach a le mérite d'attiser son intérêt.
Bientôt, ils sont revenus au point de départ, à quelques mètres à peine des vestiaires. Il est pas franchement d'accord avec la théorie d'Owen - ou alors quand y a l'équipe à l'intérieur quoi. Sans l'ambiance... un vestiaire c'est juste un vestiaire.
- Boarf, j'crois qu'vous risquez d'être déçu, c'est rien qu'des bancs et des casiers, Elliot énonce avec nonchalance.
Légèrement en avance sur les deux autres hommes, c'est lui qu'ouvre la porte, et il tarde pas à capter que y en a une d'ambiance. Vachement différente de l'ambiance post-entrainement, ou post-match. Spike a les mains sous l'tee-shirt d'Alison, leurs corps serrés contre des casiers, visiblement destinés à s'éclater tout tranquillement sans faire cas d'personne. Elliot se pince les lèvres, lève brièvement la tête, referme brutalement la porte avant même que débarquent Oakwood ou Owen. Il se tient devant avec une nonchalance feinte, et trouve des conneries à dégueuler dans la seconde.
- C'est mort, Quill est encore à l'intérieur.
- Comment ça, il a pas fini d'puis l'temps ? S'agace Oakwood en se dirigeant vers la poignée sans aucune hésitation.
- Il bichonne sa... batte de baseball..., savez bien comment il est, le batteur énonce en captant l'regard de son coach, sa propre main sur son poignet. Sérieux, personne a envie d'voir ça.
- Oh. N... Quoi ? Bon. J'vais même pas poser de question. Vous voyez, je parlais de discipline, c'est exactement ce dont je voulais parler ! Il se tourne vers Owen avec insurrection tandis qu'Elliot échappe un rire sec.
- Ça va coach, j'suis sûr qu'le vestiaire en a vu d'autres. Sûr et certain même.
- Mais c'est bien l'problème !
- J'suis sûr qu'Owen aussi a son lot d'histoires de vestiaires là.
Oakwood a lâché l'affaire, les éloigne.
Message publié le 17/10/2025 à 23:09
Il s'fout pas d'elle. Il pourrait tellement. Y a de quoi ok ? Mais genre. C'est adorable ok ? Beaucoup trop sur les bords. Alors fatalement que les rires d'Elliot restent légers. Bon enfant. Il a jamais connu Freya si détendue, et il a juste envie d'en profiter.
- Kep.
Elle a pas faim peut-être bien, mais lui, si. Elliot a tout l'temps faim. D'autant plus en présence d'une meuf qu'il voudrait pécho mais qu'il sait qu'il devrait pas pécho. La mention de Jun fait rien pour l'aider. Frigo ouvert, il récupère de quoi se faire un sandwich.
- Mh ?
Elle f'rait quoi, ça il sait pas. S'plait à l'imaginer de temps à autres. N'empêche que ça l'prend de court complètement, quand elle y répond. Y a trop de bordel à démêler. Elle l'a gardé ? Elle a gardé ce putain de pétard roulé y a des années ? What the fuck. Pourquoi elle pense à ça maintenant aussi ? Merde. Il rassemble tant bien que mal des ingrédients pour un truc improvisé.
- Quoi, quoi ?
Elle est proche. Trop proche. En train d'lui tirer sur le tee-shirt comme une putain d'gosse. Il la braque d'un regard qu'il espère désabusé. Il est juste amusé. C'est une putain d'môme. L'fait est qu'il pourrait la rendre sobre d'un seul putain d'coup de baguette, mais qu'il en a tout sauf l'envie. Dispersée comme jamais, Freya l'oublie au profit de la cible, et il referme son sandwich d'un geste pour juste lui refiler. Parce que bien sûr qu'elle faim.
- C'est quoi qu'tu dois m'dire hein ? Efficace, le sortilège fait taire la cible tandis qu'Elliot reporte son attention sur Freya. Ils devraient être tranquille pour un moment.
Elle a l'air paumée, d'un coup. Elle sait plus. Forcément elle sait plus. Pire. Elle commence à rouler son sandwich sur lui-même avec application.
- Mais qu'est-ce que tu branles, c'est pas un pétard Freya, c'est un putain d'sandwich, mange.
Il sait plus s'il doit être exaspéré ou mort de rire. Il se décale pour récupérer sa baguette dans le canapé, et la brandir en direction de la cible.
- Hep hep hep, j'ai pas fait de catoptromancie mais j'sens que ça va mal tourner toutes vos magouilles !
- Finite Incantatem.
- Oh, oh !
Revenue à sa taille normale, la cible poursuit :
- Bien, bien ! Mais quand est-ce que vous rejouez alors ? Nan parce qu'on a bien compris vous êtes à la mode Carpe Diem, Saisissez le jour les garçons ! Mais moi j'suis pas là pour faire déco !
- Putain y a pas d'bouton off sur cette connerie ? Silencio !
Elliot Blackburn a lancé un sortilège !
- Sortilège
- Sortilège de Mutisme
- Difficulté
- 6
- Résultat D20
- 20
- Interprétation
- Réussite Critique
- XP gagnée
- 6
Efficace, le sortilège fait taire la cible tandis qu'Elliot reporte son attention sur Freya. Ils devraient être tranquille pour un moment.
Autres résultats possibles
Efficace, le sortilège fait taire la cible tandis qu'Elliot reporte son attention sur Freya. Faut espérer que ça dure.
- Mais enfin t'es pas chié dit ! J'aimerais qu'on m'considère en tant que telle !
Ok. Sont pas prêts d'en être débarrassés.
Une musique de fanfare s'échappe de l'objet, comme un signal d'alerte laissé par son créateur si l'on venait à essayer de lui clouer le bec.
- Putain d'bordel de merde.
Message publié le 15/10/2025 à 16:32
La tête tournée vers le paysage urbain étalé derrière ses immenses baies vitrées, Elliot hausse les épaules.
- Nope. Jamais eu l'idée.
Force est d'admettre que ça aurait pu. Juste, il a déjà trop de précaution à prendre dans sa vie de tous les jours pour s'en rajouter. Parce qu'on va pas s'mentir, ça représenterait quand même tout un délire d'organisation de décoller d'ici sans s'faire voir par les milliers de paires d'yeux planqués tout autour. Même couvert de dizaine de sortilèges d'illusion, il est pas bien sûr qu'il échapperait à la vigilance de tout l'monde. Certainement pas à celle du ministère en tous cas.
Soulagé de la voir entamer son verre d'eau sans faire d'histoire, Elliot descend le sien d'une traite. La mate fouiller ses poches sans trop comprendre ce qu'elle cherche à faire, avant qu'elle en sorte son smartphone. Les sourcils redressés, il échappe un rire en la regardant se battre avec pour la énième fois de la soirée. La meuf a développé une vraie putain d'addiction au bordel. Il sait même pas ce qu'elle cherche à faire.
- Ça ?
Parce que ça lui parait assez improbable qu'elle lui parle de capture d'écran, Elliot lui désigne l'appareil photo. Évidemment, ça se met en mode selfie, et il secoue la tête en la regardant se retourner complètement pour essayer de... de quoi exactement il est même pas bien sûr. Secoué d'un rire, il lui chope le téléphone de sa seule main libre, et clique sur le logo qui retourne la caméra.
- C'est ça qu'tu veux ?
Il lui montre en retournant l'écran pour qu'elle le voit au travers, en train d'lui tirer sa meilleure gueule de débile profond. Mais il lui laisse pas le téléphone.
- Tt, tt, tt, ça va mal finir. Bois ton eau déjà. Il tend le téléphone pour prendre une photo d'elle devant sa fenêtre, avec la vue de Cardiff derrière. Il en prend plusieurs d'ailleurs, d'affilé. Entre dans la galerie dans la foulée pour lui montrer. Là. T'auras un souv'nir.
Est montée au septième avec Elliot Blackburn. Mémorable. Il s'retient de s'envoyer la photo. Ça la foutrait mal. Il prend le temps de lui expliquer comment ça marche un minimum quand même, parce que c'est pas un connard.
- R'garde. Ça c'est l'appli photo. T'vas dedans, tu cliques là pour prendre une photo dans ce sens, et là c'est dans ce sens. Pis ça s'enregistre dans ta galerie. Là. Ses doigts bougent vite. Trop vite peut-être pour une Freya aussi éméchée. Pis si t'appuies là ça prend des films. C'est comme une photo sorcière mais avec le son ok ? T'vas devenir addict. Une putain d'influenceuse. Prochaine étape, le vlog.
Il s'marre comme un débile. Vérifie qu'elle a fini son verre pour aller l'remplir de nouveau, en même temps qu'le sien. Sur un malentendu, ça la décuve en live. Il y croit zéro. Sait toujours pas vraiment pourquoi il l'a emmené ici. Vont faire quoi maintenant hein ? Putain.
- T'as faim ? Il demande.
Message publié le 13/10/2025 à 19:40
- Fâché ? Bah non pourquoi ?
Est-ce qu'il aurait des raisons de l'être déjà ? Peut-être bien. C'est pas pour rien qu'il esquive se retrouver dans l'même environnement qu'elle malgré les constants croisements de leurs vies professionnelles. La meuf lui retourne la tête. Constamment. Volontairement. Involontairement. Il saurait même plus dire, tellement c'est dur à suivre. L'fait est qu'elle a rien à foutre là. Les signaux sont pas clairs. Elle a un copain. Certes, aussi ennuyeux qu'une putain d'poignée de porte. Mais elle a un copain. Un mec bien avec ça.
- J'suis pas fâché, il assure en continuant d'avancer, perdu dans ses pensées.
Qu'est-ce qu'il fait putain ? Qu'est-ce qu'il fait à la ramener chez lui alors qu'elle a clairement trop bu ? Ça peut qu'mal finir. Il pourrait faire autrement. Il devrait faire autrement. Lui appeler un putain d'taxi. Prévenir quelqu'un qu'elle connait pour qu'elle soit pas toute seule. La raccompagner chez elle juste, et s'tirer. Mais il continue d'avancer comme un gros débile, la main d'Freya dans la sienne, le cœur aussi léger qu'celui du gamin qu'il était à quatorze ans quand ils se bécotaient dans les couloirs de Poudlard sans imaginer ce qui les attendait.
Au pied de l'immeuble, il lui lâche la main. Fait passer le badge pour laisser la résidence s'ouvrir, et s'engouffre à l'intérieur en secouant la tête devant sa gueule déconfite et sa plainte au sujet des appareils moldus. Mais finalement elle décide de carrément s'plaquer contre lui, et il est vraiment pas contre, alors il se marre et lui passe un bras autour. Comme un putain de connard, il profite pleinement d'avoir la moindre excuse de se retrouver exactement où il voulait pas s'retrouver depuis des semaines. Il maîtrise rien, c'est ça la vérité :
- C'est qu'un ascenseur, ça monte et ça descend. Pareil que l'alcool t'vois ?
Elliot la retient quand elle manque de se casser la gueule en prenant la sortie, puis lui passe devant pour commencer à faire jouer sa clé dans la serrure.
- Bien vu Sherlock.
- Élémentaire, mon cher Watson.
Il sait pas trop à quoi elle s'attendait. Il a beau être sorcier, ça lui serait jamais venu à l'idée de s'installer dans les quartiers magiques de Londres et de s'enterrer dans un monde perdu au temps médiéval, dans lequel envoyer un texto devient une putain d'odyssée. Il a trop besoin de la modernité dans laquelle il a grandi.
- Bienv'nue, il annonce en la laissant pénétrer la pièce, pour mieux refermer derrière.
Ça a beau être un appartement moldu, y a quelques indices que le type qui vit là fait pas vraiment partie de ce monde. Quelques bouquins dans les étagères. Des plantes. Des fringues de Quidditch qui trainent ici et là. L'contenu du frigo, ou du bar. Avoir un pied dans les deux mondes a un avantage indéniable. On est plus dépaysé nulle part. Sa console traine encore sur la table basse, avec des manettes éparpillées dont la moitié sont sans doute déchargées.
La présence de Freya au milieu de sa garçonnière le fait relativement flipper quand même, alors il part se paumer dans la cuisine pour s'occuper. Sortir deux verres qu'il remplit d'eau - c'est important d'montrer l'exemple -, avant de saisir une télécommande sur le comptoir. La chaîne hifi s'allume au bout du salon. Les lumières, elles, se tamisent d'une simple pression, et laissent profiter d'une vue assez imprenable sur tout Cardiff, pratiquement périphérique - elle le serait s'il n'existait pas un second appartement face au sien.
Message publié le 13/10/2025 à 10:54
Il se souvient pas qu'elle ait jamais eu autant d'répartie. Ça l'fume un peu. D'rire, principalement. Parce que Freya Carter sous Guiness est un putain d'bijou à raconter des conneries.
- Ouais grave, j'l'ai payé pour gagner aussi j't'ai pas dit ?
Même que mauvaise perdante, elle l'a toujours été. À peu près autant qu'lui. Ça reste bon enfant. D'autant plus quand il lui rappelle les enjeux de la partie.
- T'as d'jà réglé ta note, arrête d'esquiver, il s'marre en l'observant cogiter.
Si tant est qu'Freya soit encore en mesure de cogiter. De pisser, oui, apparemment.
- Yes ma'am. Sure ma'am.
C'est qu'elle jouerait carrément les commandantes à force de s'prendre pour l'homme de la maison. Il braque un salut de deux doigts sur une tempe alors qu'il la regarde se tirer direction les petits coins. Rameuté près du comptoir, il échange un regard avec le barman avant d'prendre une décision drastique.
- T'prends combien pour la cible ?
- Quoi ?
- T'prends combien pour la cible. J'te l'achète, et tu fais genre qu'tu la calcules pas quand elle essaie d'subtilement s'barrer avec, deal ?
- Sérieux ?
- Sérieux. Pis j'veux bien un fond d'virgin s'te plait.
Ça négocie pas si dur. L'est pas bien complexe, le gars. Et le délire le fait un peu marrer. C'est-à-dire qu'il l'avait pas vu venir, un soir de finale de bavboules, voyez. Elliot se retourne en toute décontraction, accoudé au comptoir - sur lequel repose plusieurs gallions -, pour faire face à une Freya sur le retour. Il lève un pouce en direction de Freya en se retenant d'hurler de rire devant son absence totale de stratégie.
Les plaintes de la cible sont muselées par son enfournement sous le tee-shirt de l'écossaise, sous le regard brillant d'Elliot. Quand il se retourne, il croise brièvement le regard du barman dans l'miroir, et doit étouffer un rire. Il récupère son verre pour en terminer le contenu d'une seule traite, avant de frapper deux fois sur le comptoir et de saluer le tenancier d'un geste de main familier. Il préfère pas l'regarder, sinon il va juste se cramer.
- Grave, on f'ra gaffe, merci bien !
Il talonne Freya qui le regarde avec un air de gosse espiègle avant de commencer à fuir dès qu'ils sont dans la rue, dans une direction probablement complètement aléatoire. D'ailleurs, elle est opposée à la rue que devrait normalement emprunter Elliot pour rentrer chez lui. Il la suit pourtant, et s'marre avec elle alors qu'elle énonce l'accomplissement de son méfait comme une véritable gamine en transe.
- Putain c'est bon j'ai fait d'toi une criminelle.
- Dites, pas qu'la vue sur les crénelages de la demoiselle soit gênante, mais si on pouvait m'rendre à l' olibrius qui m'sert de patron j'dirais pas non.
Nul n'entend le baragouinage intempestif de l'objet, scellé sous l'engrais à base d'excréments de veaudelune. D'abord parce que Cardiff n'a pas fini de vivre à cette heure, et que les passants se font de plus en plus présents à mesure qu'ils approchent des quartiers moldus. Ensuite parce que la musique d'un groupe qui se produit directement en pleine rue se fait entendre, de plus en plus proche. Ferya, happée par le son, se dirige directement vers l'endroit, et Elliot, sans trop réfléchir, la suit.
L'ambiance est plutôt électrique. La trentaine de personnes présentes suffit à faire l'éloge de musiciens qui semblent passer leur meilleur moment, à balancer des accords rythmés qui en font même danser quelques uns. Pas mal de jeunes ont des gobelets ou des bouteilles à la main. Elliot agite un peu la tête, pris par la musique, tandis que Freya a déjà l'air de vouloir rejoindre les nanas qui s'agitent entre le trottoir et la rue.
- Nah, Meuf, oublie pas c'que t'as là ok ?
Il la récupère d'un geste en lui foutant une main au niveau du ventre, là où se planque la cible qui continue de causer sans que personne puisse la calculer. C'est-à-dire que y a un monde entre tirer une cible d'un bar sorcier, et l'exhiber dans l'monde moldu au risque de s'faire tringler par des agents du ministère pour mise en danger du secret magique. Il s'marre un peu tout en l'entrainant avec lui pour pas qu'elle aille sauter partout.
- Insup. Une vraie gosse. Freya, eh, j'te cause. Viens ok ?
Il peut clairement pas la laisser déambuler dans les rues dans son état. Obligé d'lui tendre la main comme une enfant d'quatre ans qu'on f'rait traverser la route putain. Il opte pour la seule solution raisonnable, et commence à marcher en direction d'chez lui. C'est pas bien loin, et ça a le mérite d'être à l'abri des regards.
- On va aller s'poser chez moi, t'vas décuver un peu. Boire de l'eau. J'ai d'la musique, fais pas la gueule.
Même pas en rêve il la laisse en liberté dans l'état qu'elle est. N'importe qui pourrait tomber dessus. Des moldus. Des reporters de la gazette. Des types mal intentionnés. C'est mort de mort.
Message publié le 12/10/2025 à 18:47
Elliot a un reniflement faussement méprisant à la mention du sang de géant américain.
- Ou alors t'es juste démesurément bourrée.
L'seul truc géant dans l'coin, c'est son déni devant un état de fait particulièrement évident pour à peu près n'importe qui. Il la regarde se remonter les manches avec amusement, pis meurt de rire en la voyant s'embrasser des muscles à peine visibles. Sérieux. Cette Freya Carter le termine.
- Han, quand même ! Il s'reprend en voyant le score - loin au-dessus de celui, nul, qu'elle enchaine depuis l'départ.
Rien d'incroyable, faut l'dire, mais quand même assez pour parler d'remontée.
- Fais quand même gaffe que ton sang d'vienne pas purement irlandais, Elliot commente en désignant la guiness d'un mouvement de tête. Fais voir ? Une main s'resserre très brièvement sur un des bras de Freya, comme pour lui tater les muscles, et il hoche un peu la tête avec approbation. Ouais. Pas mal. T'soulèves des bûches pour tailler tes manches à balais en fait c'est ça ?
C'est n'importe quoi et il le sait. Foutez ça sur l'euphorie du moment. La gueule ravagée d'une Freya Carter aux pommettes rougies qui s'marre de tout et n'importe quoi, avec un esprit d'compétition plus qu'aléatoire. Est-ce qu'elle se souvient même de l'enjeu d'leur partie ? Rien d'moins sûre.
- Ok, mon tour, il annonce en relevant lui aussi les manches de son tee-shirt - un maillot large floqué de son numéro fétiche. J'vais pas t'marcher d'ssus parce qu'on est mieux éduqués qu'ça au Pays d'Galles. Mais j'vais quand même te démonter.
La phrase, sortie d'son contexte quelque part au milieu d'son cerveau, le fait s'pincer les lèvres avec un air un peu gêné. Pas c'qu'il voulait dire. Il balance quand même sa fléchette, avec force, et elle part directement s'planter dans la cible.
1 à 7 > Un tranquille 5 points qui l'fait hausser les épaules.
8 à 12 > 10 points d'pris tandis qu'il repart vers le comptoir pour se percher sur un tabouret.
13 à 16 > 20 points pour lui qui l'approchent toujours plus de la victoire.
17 à 19 > 40 points qui le font emporter la victoire, et déclenche la rotation d'une cible qui se met à beugler l'hymne gallois.
20 > 50 points qui le font emporter une victoire carrément écrasante, et font beugler la cible dans tout le bar.
Elliot approuve son propre lancer en s'applaudissant haut et fort, se tournant vers Freya avec un air carrément condescendant qu'il surjoue complètement. Il fait tout un sketch d'embrasser un à un ses propres muscles, avant de laisser retomber les manches de son tee-shirt sur ses coudes et de se marrer devant sa gueule :
- T'es vouée à devenir kleptomane, Freya. Sauf si ton sang d'géant t'interdit d'avoir les couilles d'aller au bout d'ton délire...
Il lui vole même sa Guiness pour célébrer d'un toast dans l'air, et d'une large gorgée qui la termine presque - c'est vraiment pour son bien attention.
Elliot Blackburn a lancé les dés !
- Résultat
- 19
- Jets :
- [19]
Message publié le 07/10/2025 à 16:39
Deux silhouettes apparaissent dans un craquement sonore, entre les hauts bâtiments. La plus petite s'affaisse brutalement pour gerber non loin d'une poubelle, tandis que l'autre patiente, moins d'un mètre plus loin. Elliot a beau avoir prévenu son frère qu'la sensation lui plairait pas tellement, ça l'aura pas empêché de se faire retourner l'estomac tout pareil.
- Eurk.
- Ouais j'sais.
L'môme se tient vachement plus à carreaux depuis qu'il sait qu'il rentre pas de suite à Poudlard.
- Bon c'est où ton appart ?
Ignorant la façon qu'à le garçon de s'essuyer la bouche avec la manche de son sweat, Elliot se contente de faire un signe de tête en direction de la rue adjacente. Le pas de son frère s'aligne à peu près sur le sien, malgré des jambes plus courtes, et son regard curieux se pose un peu partout. Elliot l'entraine jusqu'au pied du bâtiment dans lequel il réside, et d'une simple présentation de badge, fait s'ouvrir la porte d'un hall spacieux dont les néons s'allument à leur entrée.
- C'est à quel étage ?
- L'dernier.
Dans l'ascenseur, Charli appuie sur le bouton, encore pâle de son voyage en transplanage d'escorte.
- J'ai encore la gerbe.
- Ben r'tiens toi. T'vas boire de l'eau ça ira mieux.
Ils déboulent au septième. Elliot sort un trousseau de clés pour ouvrir la première porte sur leur gauche, et Charli le talonne jusque l'intérieur de chez lui, pour enfin s'mettre à courir partout pour tout zieuter en même temps.
- Woh. C'est géant.
Plus à la traine, le batteur se contente de refermer la porte et de balancer ses clés dans un bol prévu à cet effet, avant de filer en cuisine. Il leur sert un verre à tous les deux, tandis que Charli réapparait après avoir fait tout le tour de la résidence.
- T'as vu sur tout Cardiff.
- Ouais, presque.
Les baies vitrées donnaient effectivement sur une vaste partie de la ville. Planté devant l'une d'elle, Charli semble avoir oublié qu'il avait la gerbe, et fout ses doigts gras sur carreaux.
- C'est l'quartier ! T'crois les parents sont encore debouts ?
- J'en sais rien. Tiens, bois.
Elliot s'est rameuté avec l'eau, et se laisse tomber dans le canapé dès que Charli a récupéré son verre. Le gosse se plante en tailleur à côté de lui, l'air excité.
- C'est trop cool. Kayla elle est d'jà venue aussi ?
- Nah.
- M'man ?
- Nah.
- Personne ?
- Les gars de l'équipe viennent, c'est tout.
- Trop coooool !
Lui en faut peu, au gamin. Elliot attends juste une poignée d'secondes avant d'lui demander.
- S'est passé quoi t't à l'heure ?
Charli s'étale finalement dans le canapé, avant de bondir pour aller chercher la manette de console qu'il repère dans la seconde.
Le placard s'ouvre pour laisser passer un contenant déjà à moitié vide, avant d'se refermer aussi sec. La bouteille entre les mains, Elliot se sert un verre assez généreux, sous l'œil suspicieux de Charli :
- De quoi t't à l'heure ? On peut jouer ? S'te plait s'te plait s'te plait !
- Mh. J'vais t'défoncer et t'vas mal le vivre.
- Que dalle. J'suis trop fort hein, t'sais pas.
Elliot se penche pour récupérer la seconde manette sous la table, et presse les boutons pour allumer l'bordel.
- T'as paniqué complet. T't à l'heure.
- C'EST ROCKET LIGUE ? TROP COOL.
- T'veux pas répondre hein.
Le jeu se lance alors que Charli baisse la tête et s'enfonce dans l'silence. Ça s'voit qu'il cache un truc. Ça crève les yeux. Mais il a une gueule d'obstiné qui fait abandonner Elliot assez rapidement. Chopant sa baguette dans une fente du canapé, il balance un sortilège en direction de la cuisine, pour attirer à lui sa bouteille de pur-feu.
- J't'emmerde plus avec c'qui s'est passé ss'tu m'fais pas chier non plus là-desssus, il prévient.
Ils s'éclatent. S'avère que Charli sait effectivement jouer. Entrainé sur la console d'un pote à lui, avant qu'il débarque à Poudlard. Il parle ni des Carter, ni d'Quidditch, comme si le deal qu'ils avaient passé excluait tout ce qu'a pas trait au jeu. Au bout du compte, Elliot se demande s'il devrait pas inviter son frangin plus souvent. Il est moins chiant qu'avant.
Elliot Blackburn a lancé un sortilège !
- Sortilège
- Sortilège d'Attraction
- Difficulté
- 4
- Résultat D20
- 11
- Interprétation
- Réussite
- XP gagnée
- 3
Le placard s'ouvre pour laisser passer un contenant déjà à moitié vide, avant d'se refermer aussi sec. La bouteille entre les mains, Elliot se sert un verre assez généreux, sous l'œil suspicieux de Charli :
- J't'emmerde plus avec c'qui s'est passé ss'tu m'fais pas chier non plus là-desssus, il prévient.
Ils s'éclatent. S'avère que Charli sait effectivement jouer. Entrainé sur la console d'un pote à lui, avant qu'il débarque à Poudlard. Il parle ni des Carter, ni d'Quidditch, comme si le deal qu'ils avaient passé excluait tout ce qu'a pas trait au jeu. Au bout du compte, Elliot se demande s'il devrait pas inviter son frangin plus souvent. Il est moins chiant qu'avant.
Autres résultats possibles
Le placard s'ouvre pour laisser passer un contenant déjà à moitié vide, avant d'se refermer aussi sec. La bouteille entre les mains, Elliot se sert un verre assez généreux, sous l'œil suspicieux de Charli :
- Quoi ?
- T'bois encore un verre ?
- Et ? La saison est finie.
- Mf.
- Ok. J'le bois pas s'tu m'dis pourquoi t'as paniqué comme un débile tout à l'heure.
Ça prend un temps dingue. Mais l'gamin crache le morceau. Elliot doit réprimer une envie d'rire, parce qu'elle serait clairement mal pris. Il capte, en réalité. Plus ou moins. Essaie d'le rassurer, sans trop savoir comment. D'rappeler à Charli qu'il a l'droit d'être autre chose que joueur de Quidditch, dans la vie. Qu'il est pas obligé d'tout faire comme lui pour qu'Elliot soit fier ou ce genre de connerie.
Le sortilège échoue bêtement sur un placard fermé, et Charli commente, du bout du canapé :
- T'as trop bu t'sais plus faire de magie !
- Ça va pas m'empêcher d'te foutre une tôlée, p'tit con.
Trop flemmard pour aller chercher l'bordel lui-même, Elliot se focus plutôt sur le jeu, et découvre assez rapidement que Charli sait jouer pour de vrai. C'qui rend la soirée assez fun, contre toute attente. Il saura sans doute jamais pourquoi son frangin a paniqué comme un débile. Mais c'est pas si grave. Il a réussi à lui faire passer une bonne soirée.
Le sortilège échoue lamentablement sur un placard fermé, et Charli commente, du bout du canapé :
- T'as trop bu t'sais plus faire de magie !
- Ferme là.
Elliot balance sa baguette, et la manette, avant d'se lever pour aller chercher l'pur-feu de lui-même.
- T'vas pas réussir à jouer non plus t'façon.
- T'm'as tellement niqué ma soirée p'tain.
Elliot sait même pas pourquoi il a ramené Charli chez lui, à ce stade. C'est pas comme si l'môme allait parler. Ça pour raconter des tas d'conneries il est bon. Pour l'envoyer chier alors même qu'il collectionne ses putains d'articles de presse, les posters à son effigie. Ça s'passe comment ça s'est toujours passé. Ils s'foutent sur la gueule. Il regrette même de l'avoir emmené à l'appart. Plus jamais.
Message publié le 07/10/2025 à 11:42
Elliot est sur l'point d'expliquer à Freya le concept de sortir avec son verre à condition d'pas se barrer à l'autre bout de la rue, mais sa question l'fige comme un débile.
- De quoi ?
Merde. Bon. Il avait pas imaginé qu'elle avait eu l'temps de voir ce qui s'affichait à l'écran, encore moins d'enregistrer la présence d'une fucking aubergine.
- C'est rien.
Rien qu'il ait envie d'expliquer à Freya Carter en tous cas.
- Partie comme t'es, t'les atteindra pas avant d'main les 150, il commente en la voyant taper un énième score nul.
Il se place à son tour sur la ligne pour lancer une fléchette en direction de la cible.
1 > Peu concentré, Elliot tape un pauvre numéro un qui fait à peine réagir la cible.
2-4 > Peu concentré, Elliot tape un pauvre numéro 8 qui fait à peine réagir la cible.
5-10 > La pointe vient se ficher dans un correct 15, montant son score à 120.
11-17 > La pointe vient se planter dans un 40, sans grand effort de sa part, montant son score à 145.
18-20 > La pointe vient se planter dans le centre, provoquant l'agitation d'une cible au sommet de son excitation - ou de son soulagement, et achevant une partie presque courue d'avance.
Le score est beuglée par-dessus la musique ambiante.
- 120 mesdames messieurs, 120 ! Il va falloir faire quelque chose mademoiselle, si tu ne veux pas perdre la partie au profit de ton adversaire !
- C'est mort, elle s'est resservie, elle a aucune chance, il annonce en faisant comme si Freya était pas là.
À ce stade, elle doit plus rien y voir de ce qu'elle vise. Elliot s'place à côté d'elle, moqueur, et lui pointe du doigt le centre :
- C'est par là-bas qu'faut les lancer les flèches. T'vas t'en sortir ?
Elliot Blackburn a lancé les dés !
- Résultat
- 10
- Jets :
- [10]
Message publié le 29/09/2025 à 14:45
Parce que c'est trop facile de surinterpréter ce qu'elle a pas dit pour bien s'foutre de sa gueule, il décide de jouer la surprise, une main sur le cœur :
- Tu collectionnes des articles de presse sur moi Freya ?
Y a des meufs qui font ça. Premier degré. Ça lui fait toujours bizarre comme délire, même s'il est bien conscient qu'un type du service communication passe des heures et des heures à balancer son isographie sur des portraits de lui à des fans de la première heure. Pour beaucoup, des nanas carrément mineures qu'ont ses posters dans leur chambre. Imaginer que Freya puisse avoir une boîte pleine de morceaux d'journaux qui parlent de lui l'fait juste marrer. Parce que jamais d'la vie. Pas vrai ?
À la commande, il secoue la tête. C'est d'trop. Il le sait. Elle le sait. Mais vraisembablement, madame à décider d'se la foutre à l'envers, et il est pas certain d'pouvoir y faire grand chose. En dehors d'rester sobre et de surveiller qu'elle se mette pas à danser sur les tables. Qu'elle arrive à rentrer chez elle aussi, accessoirement. Quoi qu'il sait pas vraiment où elle a prévue d'crêcher pendant ses vacances improvisées. Pas chez Jun apparemment, vu qu'le mec est aussi ennuyeux qu'une poignée d'porte.
Elliot la mate mâcher son chocolat. Ramasser ses cheveux en arrière. Les yeux brillants, les pommettes roses, la voix légère, elle a tout d'la gamine à cet instant. L'genre qui s'prend pas la tête pour tout et rien. Il aime bien. R'pense vaguement à son date de début de soirée, à son air un peu pincé, à ses genre, à ses han han. C'est sans doute juste parce que Freya l'connait d'avant qu'elle est capable de l'traiter comme quelqu'un d'normal. Il est plus habitué à une fille qui rigole vraiment à ses vannes, qui l'regarde sans voir le batteur des Catapultes, juste Elliot.
Il s'persuade que c'est pour ça qu'il reste. Pour l'plaisir d'être avec quelqu'un d'vrai. Juste pour ça.
- Les courriers... oh. Waw. Ça va être long. Les SMS, Frey. SMS. Short Message Service. D'une main il chope le téléphone tandis que Freya tape un score un peu ridicule. T'vas là-dedans, il tourne l'écran vers Freya, qu'a récupéré sa chope pour s'en envoyer une gorgée. Faut qu'tu regardes sinon t'vas pas savoir, il recommence la manipulation devant elle.
Ça prend presque dix minutes. Vraiment. Parce que d'abord retenir la moindre information parait compliqué à son niveau d'ébriété, mais en plus la meuf s'extasie comme une môme devant les émojis et le clavier tactile. Quand enfin il parvient à lui faire envoyer son premier SMS - à lui -, et que la sonnerie retentit dans l'bar, elle a l'air beaucoup trop enthousiasmée par le projet. Il lui répond d'un simple pouce en l'air qui lui arrache un gloussement, et secoue la tête, désespéré.
- T'es pas prête pour les jeux mobiles toi.
Il s'place sur la ligne en lâchant son propre téléphone sur le comptoir, à côté de celui de Freya.
1 > La sonnerie de son téléphone retentit, et le déconcentre complètement. La flèche se plante au milieu d'rien. 0.
2-4 > La sonnerie de son téléphone retentit, et le déconcentre complètement. La flèche se plante dans un pauvre 6.
5-10 > La sonnerie de son téléphone retentit, mais Elliot parvient quand même à taper un 12. Mieux que rien.
11-17 > La sonnerie de son téléphone retentit, mais Elliot parvient quand même à taper un 21. Pas si mal.
18-20 > La sonnerie de son téléphone retentit, mais Elliot a déjà balancé le bordel en plein milieu de la cible pour un parfait 50.
- 105 à 74 ! Ça bouge, ça bouge !
- T'veux prendre l'air maintenant ? Elliot demande en s'avançant vers le comptoir.
L'message est de Melinda, qui lui balance un on remet ça quand tu veux bg avec une série d'émojis gênants. Il secoue la tête en faisant glisser l'appareil dans sa poche.
Elliot Blackburn a lancé les dés !
- Résultat
- 8
- Jets :
- [8]