Harry Potter RPG

Liste des messages de Ferguson Decker

Ferguson Decker

Homme

16 ans

Sang-mêlé

Britannique

La bataille de fin d'année [Cours DCFM]

Message publié le 24/07/2025 à 17:09

- Mais bouge putain ! Tu vas encore nous foutre en r'tard !

- Comment ça encore ? On est carrément arrivé à l'heure l'autre fois.

Gus, fidèle à lui-même, fini de refermer sa chemise sans réaliser qu'il a groupé lundi et mardi, abandonne avant d'arriver tout en bas pour simplement entasser le reste du tissu dans son pantalon.

 

- C'était pas loin. C'est bon ?

- Ouais, ouais. Bro, t'es sûr t'viens pas hein ?

Le bruit que fait son pote du haut du dortoir est tout à fait relatif à un vomissement spontané, et Sam soupire à côté de lui.

 

- Il a la crève, Gus, c'est quoi qu'tu captes pas ?

- Pourquoi nous on y va ? Ça va être chiant sans lui.

- Parce que tu t'aies fait virer du cours de Pope, crétin. Tu pourras pas participer au tournoi si tu rates aussi celui-là.

- Ouais bah c'est pas si grave.

- Aussi, c'est l'cours de Miss Aisling.

- Ah ouais.

 

La gueule qu'il tire a tout de l'adolescence attardée qu'il est. Fergus hausse les épaules. Il a déjà capitulé y a longtemps. Il aime juste râler pour râler. Il chope sa baguette et l'empoche d'un geste avant de pousser Sam vers l'avant.

 

- Bon t'bouges ? On va être en retard.

Ça l'emmerde pas tellement, c'est ça la vérité. Enfin si, bien sûr ça l'emmerde. Un pote en moins c'est toujours emmerdant. Mais y a Sam, et Gus il aime bien passer du temps avec Sam. Il passe sa main dans ses cheveux à plusieurs reprises sur le trajet, s'accueille des commentaires bien sentie d'une Sam exaspérée.

 

- C'est pas ta coupe qu'elle va noter ducon. Pis t'as zéro chance avec elle.

- Tu dis ça parce que c'est une prof.

- Même si c'en était pas une t'aurais quand même zéro chance.

 

Ils se foutent sur la gueule sur tout le trajet. C'est le pied. Fergus adore se foutre sur la gueule avec Sam. Parce qu'ils se foutent jamais vraiment sur la gueule, voyez. C'est plus un genre d'énergie qui s'déplace. À leur arrivée sur le terrain, ils captent vite qu'ils seront pas bien nombreux. Y a ce type auquel aucun d'eux a jamais parlé. Ombrage. Froid, distant, chelou. Pis deux mômes. Fergus se souvient juste du surnom du premier. Basilic. L'autre, il en sait rien.

 

- Bonjour Miss Aisling !

- Ouais, bonjour Miss, vous allez bien ? Nous avez préparé quoi c'matin ?

 

Un rapide passage de regard sur le terrain devrait l'éclairer tout aussi bien, mais Fergus aime bien trouver n'importe quel prétexte pour discuter avec Miss Aisling. C'est important. Même quand à côté de lui, Sam est en train de lever les yeux au ciel comme s'il était le dernier des crétins.

Arrivée de Sam et Gus


Esprits clairs, gestes sûrs [Cours SACM]

Message publié le 11/07/2025 à 09:56

L'bordel s'est complètement volatilisé. Ferguson perçoit même pas l'moindre petit grattement, l'moindre bout de museau. Ni dans l'abri, ni en dehors. Sûr, il s'est tiré. L'aura creusé un tunnel sous la terre pour aller voir ailleurs s'il y est. D'ailleurs, le sorcier lève le nez pour zieuter l'extérieur avec suspicion, comme si la créature allait s'extirper de sous le gazon à plusieurs mètres de distance. Sous les pieds de Ryder pourquoi pas. L'en est rien bien sûr.

 

- Il s'est tiré j'crois, il annonce dans la direction d'Alison en continuant de ratisser l'enclos. L'est même pas dans sa cabane là.

 

Par l'unique fenêtre, Ferguson peut constater de la vétusté de l'endroit. Une paillasse contre une pauvre planche de bois. Deux écuelles. Aucun espace pour que l'animal puisse vraiment se planquer.

 

- Woh !

Le bruissement d'herbes est soudain. Parfaitement inattendu. Le niffleur jaillit sans grâce aucune, pour se diriger directement vers Alison. Fergus peut facilement comprendre pourquoi : la sorcière a tiré son rouge à lèvres de sa poche, et le tube brille de mille feux sous les rayons du soleil. L'attention du garçon se reporte pourtant sur l'endroit d'où est sortit la créature. Un trou grossier dans le gazon, visiblement profond.

 

- J'avais raison il s'était tiré ! Il beugle au travers de l'enclos. Il a fait des galeries là-dessous !

Accroupis devant le bazar terreux, il devient évident qu'il s'agit de l'entrée d'un terrier, peut-être d'une série de terriers. Des planques pour tous ses trésors. La vétusté de la cabane, c'est probablement parce que le niffleur y habite même pas, il réalise. Un leurre de Bowers ? Peut-être bien. Les mains enfoncées dans les poches, Gus se redresse et se retourne vers sa binôme, devant laquelle la créature semble s'être assise pour l'observer avec fascination.

 

- Ben tu vois qu'il l'a trouvé sa mère, il se marre. Bon sinon t'peux noter qu'le niffleur habite sous terre. L'abri est là qu'pour nous embrouiller. C'est bon frérot j'reste là, j'ai capté tu préférais Ali, il ajoute à l'intention de la créature quand elle semble frémir du museau dans sa direction.

À défaut de pouvoir se rameuter, Ferguson se laisse un peu tomber sur le sol et se place en tailleur, une main se mettant à arracher la pelouse par réflexe. Légèrement étiré vers l'arrière, il décide de prendre le soleil en attendant les prochaines consignes.

J'lance pas de dé parce qu'honnêtement, mission accompli, mais on peut continuer d'poster si tu veux Lius !


Esprits clairs, gestes sûrs [Cours SACM]

Message publié le 10/07/2025 à 12:21

- Sérieux ?

 

Y a quelque chose de satisfaisant en réalité, dans le fait de savoir que les sorciers sont autant en galère quand il s'agit de capter le fonctionnement du monde moldu. Ferguson s'est jamais senti aussi paumé que le jour où il a foutu les pieds sur le Chemin de Traverse pour se trouver tout ce que l'école demandait sur un vieux parchemin écrit à la fucking plume. On avait beau lui avoir expliqué dans les grandes lignes, tout le dépassait complètement. La monnaie. Les histoires de chaudron en étain. Les animaux domestiques. Les robes de sorcier. Jusque cinq ans après, ça lui arrive encore de rester buguer devant des mots que peuvent sortir certains de ses camarades ayant grandis dans des familles sorcières. Il oublie, parfois, qu'Alison aussi a grandi dans une famille sorcière.


- C'est comme les potions Ali, avec juste des noms d'merde, il balance en se marrant un peu. 

 

Sa mère en avait des tas, des médicaments avec des noms de merde. D'ailleurs c'était pas vraiment des médicaments. S'est toujours dit que c'était pour ça, les noms de merde. Pour qu'on fasse moins la différence. Mais la différence c'est qu'Patsy, elle est plus en vie aujourd'hui.

 

- Sais pas encore.

 

Jusque là, ils ont juste décidé qu'ils se rejoindraient, sans vraiment prévoir ni où ni comment. Sans doute que ce serait plus cool dans un camping sorcier pour pouvoir utiliser la magie, mais dans les faits Gus sait que ça lui changera rien. Tout ce qu'il veut c'est passer du temps avec ses potes. Le regard planté dans la végétation qu'envahit l'enclos du niffleur, Ferguson essaie vainement de le trouver. La créature a l'air de s'être vraiment bien planqué. À croire qu'elle en a eu ras le bol de leur gueule.

 

- Putain j'le vois même plus.

Accroupis devant les barrières, il cherche du regard Bowers. Il a pas précisé s'ils avaient le droit de rentrer à l'intérieur de l'enclos. À priori ça a l'air autorisé. Peut-être déconseillé en ce qui concerne le Chaporouge, qu'a l'air d'être en train de catapulter tout ce qu'il trouve dans la direction de Sam et Ambrose, mais certainement qu'un niffleur c'est vachement moins dangereux. Pis Ryder et Shevchen se sont pas privés de le faire avec l'hippogriffe.

- J'vais dedans, il annonce sans préambule avant d'ouvrir la porte et de la refermer derrière lui.

1-5 : Fergus agite l'emballage en marchant tranquillement, mais il ne parvient pas à repérer le niffleur, qui semble presque s'être fait la malle. Ça creuse des terriers ces machins là ? Est-ce qu'il a fugué de l'autre côté des barrières ? Putain ce serait bien leur veine.
6-10 : Fergus agite l'emballage en marchant tranquillement, tarde pas à repérer le niffleur. Ce dernier s'intéresse carrément pas à lui cependant. En fait, il semble avoir trouvé un trésor vachement plus intéressant, de l'autre côté de l'enclos.
11-15 : 6-10 : Fergus agite l'emballage en marchant tranquillement, tarde pas à repérer le niffleur. Ce dernier s'intéresse vaguement à lui, de loin, posé sur son derrière. Il fait pas trop mine de bouger, mais ça se voit que ça l'interpelle un peu. Suffisamment pour que Gus se décide à s'avancer dans sa direction.
16-20 : 6-10 : Fergus agite l'emballage en marchant tranquillement, tarde pas à repérer le niffleur. Ce dernier déboule brusquement pour lui récupérer l'emballage avec fougue, et reste posé sur la chaussure de Fergus, à frotter l'aluminium comme un petit fou. Beaucoup trop content de sa trouvaille.


Esprits clairs, gestes sûrs [Cours SACM]

Message publié le 09/07/2025 à 15:28

Concentré sur les pattes de mouche qu'il encre sur un parchemin plié deux fois sur lui-même, Ferguson relève la tête avec un air un peu ahuri, les deux sourcils relevés.

 

- Huh ?

 

Les examens ? Les examens. Préoccupation unique de pas mal d'élèves de leur année depuis déjà quelques jours, sans que Fergus ne daigne se sentir véritablement concerné. Il se contente, comme il l'a toujours fait, du strict minimum, au même titre que Jimmy, ou même que Balthazar. Davantage poussés par Sam et Ambrose qui sont sans arrêt là pour leur rappeler que s'ils échouent, ils ne pourront pas passer leur année.

 

- Ouais, ouais ça va, il hausse les épaules. Toi ?

 

Très étrange, de causer examens avec Alison Carter. Il sait même pas pourquoi il renvoie la question d'ailleurs. Alison doit sans doute s'en sortir très bien. Elle a toujours vraiment bien travaillé. Bien plus que lui en tous cas.

 

- T'vas encore paniquer pour rien pis rien te taper en dessous d'un A de toutes façons, il commente dans la foulée, la gueule fendue d'un sourire.

 

Combien de fois il l'avait entendu, à la table juste devant, murmurant à sa voisine qu'elle a tout planté et qu'elle va sans doute se ramasser un Troll juste avant de recevoir un parchemin immaculé d'la part d'un professeur. La tête affaissée de nouveau sur son parchemin, il réalise qu'il a oublié comment il voulait finir sa phrase, et se contente d'y foutre un point avant de le fourrer dans sa poche.

 

- Bosser j'pense, il balance. En juillet en tous cas. En août j'bouge, normalement on va s'voir un match et camper du côté du pays d'galles avec les potes, il désigne Ambrose et Sam d'un signe de tête.

 

Rien de vraiment prévu en réalité. Il sait même pas encore dans quel foyer on va l'fourrer. Il sait juste qu'il y passera le moins de temps possible, et qu'il a besoin de se faire assez de tunes pour pouvoir rejoindre le reste du groupe comme ils en ont parlé.

 

- Eh ! Le niffleur en a visiblement eu ras le bol de l'emballage, ou alors il a capté que c'était qu'un leurre. S'est barré, c'est malin, Gus commente en s'approchant de la grille. Rends moi ça, on échange, c'est toi qui prends les notes ! Il annonce en récupérant le morceau de papier dans un bruissement métallique avant de refiler le parchemin à Alison. Sauf si tu veux avoir en dessous d'un A parce que Bowers saura pas m'relire, il argumente en lui tirant son meilleur sourire. T'es où l'niffleur là ! R'viens ! Il froisse l'emballage entre ses doigts en reprenant son manège avec un nouveau bâton sur le sol. C'est Alison elle est déconcentrée parce qu'elle veut que je l'invite cet été et tout, mais moi j'suis ton pote ok ? Viens voir c'que j'ai !

1-5 : Pas un son, pas une image. Le niffleur semble avoir carrément disparu de l'enclos, à moins qu'il ne se soit terré tout au fond d'un trou.
6-10 : Un museau qui parait, mais malheureusement la créature semble se focalisée davantage sur ses trésors que sur la paire de sorciers qui cherche à devenir ses nouveaux meilleurs amis.
11-15 : Le niffleur fait irruption entre les herbes et les observe tour à tour avec des yeux ronds, sans bouger.
16-20 : Le niffleur bondit brusquement tout droit vers la barrière qui contourne son enclos, ses minuscules pattes enroulées contre le bois pour mieux observer ce que tiens Gus. Il n'a jamais été aussi près.


Esprits clairs, gestes sûrs [Cours SACM]

Message publié le 26/06/2025 à 10:38

Le long museau de la créature s'agite, hume l'air, deux yeux comme deux billes noires posés sur l'emballage que Gus continue de frictionner entre ses doigts. Les rayons de soleil font iriser la lumière dans toutes les directions, attirant clairement son attention. Ses pattes griffues se posent délicatement sur la terre les unes après les autres à mesure qu'il approche, curieux.

 

- Sois pas jalouse, j't'en filerais si t'es gentille, Gus rétorque du tac au tac, un sourire lui mordant la joue.

Même qu'il doute qu'Alison ait pas encore sa propre collection de chocogrenouilles planquée quelque part. Ferguson a le souvenir nette de la sorcière, presque quatre années auparavant, rassemblant ses cartes avec du chocolat plein les doigts, et sur le pourtour des lèvres. Cette Alison là raffolait des confiseries, et proposait des échanges pour lesquels elle négociait durement. Fergus lui avait refilé quelques-unes de ses meilleures trouvailles.

- Eh !

Faussement insurgé, le garçon suit des yeux sa binôme qui, décidée, a récupéré l'emballage pour accentuer les rais de lumière en le faisant miroiter plus activement encore les quelques rayons de soleil. Le niffleur a complètement délaissé son trésor pour se focaliser sur les gestes de la sorcière, et le papier brillant qu'elle détient. Ferguson peut pas s'empêcher d'éprouver une certaine fierté. Il est à l'origine de la réussite après tout. 

- C'est malin, j'fais quoi moi, j'remplis la fiche ?

Ferguson récupère le parchemin abandonné plus tôt sur la pelouse. De sa poche, il extirpe une plume à encre perpétuelle usée, dont la pointe tordue semble fuir l'idée même de rédiger quelque observation que ce soit. Peu connu pour son zèle dans les cours ou les devoirs, le garçon fait pourtant un effort dès lors qu'il n'est plus seul concerné par la note. Encore moins si ladite note englobe une Alison qu'il sait assidue. Le parchemin installé contre le bois de la barrière, Fergus inscrit quelques mots de sa main gauche, son écriture serrée et minuscule, l'encre formant des pâtés ici et là.

Je lance pas de dé, Fergus prend des notes.


Esprits clairs, gestes sûrs [Cours SACM]

Message publié le 25/06/2025 à 15:45

Fergus parvient pas vraiment à déterminer ce qui se trouve tapis dans l'ombre, abandonne son observation alors qu'un nouvel arrivant débarque. Ryder, équipé de son éternel gueule de con. Il reflète parfaitement son sourire, mais Sam a tôt fait de lui foutre un coup de coude dans les côtes. Il lui balance son meilleur regard noir, qu'il tarde pas à faire glisser dans la direction d'Ambrose. Les mains levées, il abdique tout de même :


- C'est bon !

Son attention se reporte sur Sasha, qui fait apparition derrière le Serpentard et se plante non loin d'eux. Pas un signe de tête envers eux, malgré l'assurance de Sam que le type veut s'imbriquer au groupe pour s'entrainer, qu'il a l'air cool. Impossible de manquer le visage un peu déçu qu'elle affiche en le cherchant du regard. Il lui dira pas, Gus, mais ça l'arrange pas mal. Il est pas vraiment motivé à l'idée de se taper la présence du gars sachant qu'il s'est tapé Alison. En prime il a pas l'air bien fun.

Alison est la dernière à se pointer, les cheveux attachés, les lèvres rouges. Le regard de Ferguson reste vissé sur sa silhouette menue plusieurs secondes de trop avant de s'en détacher avec une fausse nonchalance particulièrement affutée. Il ne faut pourtant qu'un instant pour qu'il la cherche de nouveau des yeux, une fossette creusée jumelle à celle qu'elle prétend cacher en jetant son attention ailleurs.

Le professeur Bowers annonce subitement le départ du cours, et Ferguson se redresse légèrement pour essayer de nouveau de zieuter ce qui se passe du côté de l'enclos du fond. La réponse à ses questions muettes tarde pas à tomber. Un chaporouge se dissimule dans l'ombre. Ses sourcils se haussent avec un intérêt non dissimulé. Il espère tomber dessus, c'est évident. Les yeux relevés vers Ambrose, il le questionne du regard, mais il s'avère rapidement que ses deux potes sont ensembles sur ce coup là.

C'est au signe de tête d'Alison qu'il comprend que c'est avec elle qu'il va faire équipe, et il peut pas s'empêcher de sourire à l'idée.

- Hello Ali, il énonce du tac au tac, le chaporouge oublié au profit d'un pas qui se calque sur celui de la Serpentard, jusque l'enclos du niffleur.

La créature semble obnibulée par une boîte verrouillée qui luit visiblement sous les quelques rayons de soleil. Ferguson ne lui prête pas vraiment d'attention, ses yeux guettant les gestes de sa binôme alors qu'elle retire l'une de ses boucles d'oreilles.

- Malin, il commente en s'accroupissant à son tour.

L'exercice est simple. Attirer l'attention du niffleur. Agiter un bijou à quelques mètres de lui parait encore l'option la plus évidente. Cependant, la créature ne bronche absolument pas, comme si la réplique d'Alison était passée complètement inaperçue. Il gratte toujours plus fort contre la ferraille. Visiblement, ce qui se trouve à l'intérieur est plus excitant qu'une simple boucle d'oreille, ou que n'importe quel autre des trésors déterrés et parsemés autour de lui.

- Les deux p't-être, ça fera du bruit ? Il suggère.

Mais alors qu'Alison s'exécute, ledit bruit ne fait visiblement qu'accentuer l'enthousiasme du niffleur pour sa précieuse trouvaille.

- Ok, plan B ! déclare Gus alors que la boîte se fend presque sur tout un bord.

Son regard se visse sur un bâton, au sol, et il le chope d'une main avant de se relever de toute sa hauteur. Il se met alors à marcher le long de l'enclos en faisant trainer le bâton contre la barrière.

- Hepepepepep ! Regarde ici ! Ouais, ici !

Son autre main plongée dans le fond de sa poche, il en sort triomphalement l'emballage d'une chocogrenouille, aux reflets brillants et dont le frottement ne peut échapper aux oreilles de la créature.

- Regarde c'que j'ai ! T'as vu ? C'est cool hein ? Eh oh !

**

1-5 : Le Niffleur ignore complètement Gus, mais le combo bâton traîné + emballage agité énerve la créature au point de la faire exploser de rage sur la boîte, qui se brise.
6-10 : Le Niffleur tourne à peine la tête vers le bruit du bâton… puis replonge dans sa boîte de plus belle
11-15 : Le Niffleur lève la tête, attiré par les reflets brillants et les frottements sonores de l’emballage. Il s’éloigne doucement de la boîte et s’approche en reniflant l’air du côté de Gus.
16-20 : Le Niffleur se désintéresse totalement de la boîte, traverse l’enclos en courant, grimpe presque sur la barrière, les yeux rivés sur l’emballage brillant.


Tourment d'Amour

Message publié le 23/06/2025 à 12:56

Il hausse un sourcil, Gus, pas vraiment convaincu par le discours d'Alison au sujet des princesses et des filles à papa. Lui faisait juste référence au fait qu'elle avait l'air de donner de kiffer donner des ordres et à rien d'autre. L'seul truc qui lui sort est de l'ordre du han han, si tu l'dis. N'empêche. Il a géré. L'admission, doublée, est loin d'être passé inaperçu. Même qu'il bombe un peu l'torse, fait le fier, lui balance son meilleur clin d'œil histoire de bien en rajouter. Apaiser la tension qui continue de lui tendre certaines parties de son corps aussi, accessoirement. L'est un peu triste de la voir se rhabiller. Ses yeux trainent un peu avant qu'il se mette à s'activer à son tour. Il enfile son caleçon d'un seul mouvement. Puis son jean, et enfin il retire le peignoir pour foutre sa chemise qu'il prend la peine de fermer.

- C'est pas l'fait qu'on soit un 14 février qu'a rendu la soirée spéciale, Ali, il peut pas s'empêcher de rétorquer.

 

Un demi-aveu, finalement. Ferguson lui donnera pas raison. Mais il risque pas d'oublier ça. Jamais. Un dernier bouton est refermé. Le col, relevé, baille un peu. Il se fige un peu à la dernière réplique de la sorcière, mais reprend ses mouvements dans la seconde suivante. Vérifie la présence de sa baguette à sa poche. Délaisse le peignoir sur le sol à défaut d'imaginer pouvoir se balader avec dans les couloirs en toute impunité. Récupère la bouteille de pur-feu avant de la mater de la tête aux pieds.

 

- J'vais pas arrêter d'te siffler, il annonce avec insolence. Les gens s'poseraient des questions. C'est dit sur le ton de la déconnade. Ça cache un fond d'vérité qu'il préfèrerait pas entendre. J'suis quand même refait qu'tu m'oublies pas pendant au moins une semaine. Il place une main sur son cœur, théâtral, avant d'ajouter : t'inquiète que j'oublierai rien non plus. Clin d'œil.

Une goulée de pur-feu avant de refiler la bouteille à la sorcière, puis Ferguson récupère sa veste, l'enfile, et entrouvre la porte.

- Ok y a personne. Il fait un signe à Alison, s'avance dans l'obscurité en lui chopant la main presque par réflexe. Les tableaux semblent les guetter, de part et d'autre du mur, mais le reste du château semble plongé dans un silence profond - en dehors du grincement répété de quelques armures qui font leur ronde en salle des trophées. Cht, il impose en l'emportant dans la première volée d'escaliers. À plusieurs reprises, les deux étudiants doivent s'arrêter dans de sombres alcôves pour vérifier que personne ne s'apprête à les surprendre. Les bouteilles teintent dans la poche de cape d'Alison, mais aucun d'eux ne pensent à dissimuler le bruit d'un sortilège. Plusieurs minutes suffisent à les voir gagner le hall, désert, et ses centaines de tableaux.

Certains ne tarderont pas à prévenir des membres du personnel de la présence d'élèves en dehors des dortoirs après le couvre-feu.

Au pied des escaliers, Fergus hésite. Sa main a lâché celle d'Alison. Chacun doit regagner sa salle commune. Ils se fixent un peu bêtement, comme s'ils réalisaient seulement la soirée qu'ils viennent de vivre tous les deux. Retour au point de départ. Le regard perd de son insolence. Gus s'humecte la lèvre. Alison, face à lui, a encore les pommettes un peu rouges, les yeux brillants. Il doit pas être beaucoup mieux. Il ouvre la bouche pour prononcer quelques mots que son cerveau a même pas encore articulé. Un bête hum... lui sort. Il a pas l'temps d'élaborer que des pas se font entendre, quelque part au-dessus d'eux. Des pas qui s'approchent rapidement. Un bref échange de regards paniqués, leurs deux silhouettes figées comme des lapins pris dans les phares d'une voiture.

- Cours, il chuchote en la poussant vers les escaliers des sous-sols.

Fergus se détourne pour prendre la direction de sa  propre salle commune, le pas rapide, l'estomac un peu vrillé par une sensation qu'il saurait pas vraiment définir, un sourire branleur étalé sur la gueule.


Tourment d'Amour

Message publié le 20/06/2025 à 20:28

L'malaise est passsé aussi rapidement qu'il est arrivé. Comme le coup d'vent d'une fenêtre mal fermée. Alors il reste con, Gus. Con d'avoir lâché ces lèvres stupidement délicieuses pour une foutue sensation étrangère déjà oubliée. Con d'avoir pas profité plus de la tenir entre ses mains, contre lui. Con d'avoir pas tenté d'aller plus loin. C'est trop tard. C'est trop tard et c'est bien tout ce qu'il aura. C'est sans doute mieux comme ça pas vrai ? Elle aurait regretté. C'est déjà miraculeux qu'elle ait demander de l'embrasser. Il met ça sur le compte de l'alcool et de la weed. Il se mord un peu la lèvre en la regardant rire. C'était bien. Plus que bien, peut-être bien, parce qu'elle a l'air un peu paumée, il dirait.

Il hoche la tête. Exécute l'ordre avec un sourire qu'il voudrait fier, mais qui tire vers le niais. Il a emballé Alison Carter, et c'était bien. Fergus décroche l'un des nombreux peignoirs accrochés non loin de la sortie, pas le moins du monde gêné par sa nudité. La texture du bordel le fait pousser un juron discret, et il en récupère un second de son autre main. Il la mate sans même s'en cacher tandis qu'elle sort du bassin, les pommettes rouges et les yeux teintés d'une lueur terriblement lubrique, mais s'abstient de commentaire tandis qu'elle s'enroule dans le vêtement tendu. Il l'imite avec des gestes plus flegmatiques, accueille sa question d'un mouvement d'épaule qui pourrait vouloir dire tout et son contraire.

La vérité, c'est que ça vachement trop plu. Genre du peu de filles que Gus a eu l'occasion d'embrasser ? Alison se classe en tête, de très loin. Ça fait chier, un peu. Limite ça aurait été plus cool qu'elle soit nulle, histoire qu'il ait rien à regretter. Il la rejoint près du miroir, capte son regard au travers de son reflet.

- D'après toi ? La question, rhétorique, est balancée sans filtre.

Il en a encore la trique, alors c'est pas comme s'il pouvait mentir. Mais Ferguson élabore pas. Par peur de balancer des conneries. Genre qu'elle est d'loin la plus jolie fille qui traine à Poudlard. Qu'il va rêver d'ce baiser des milliers d'fois avant d'aller s'pieuter dans les prochaines semaines. Dans les prochains mois. Est-ce que c'est pas la pire Saint Valentin ? Elle l'a niqué à tout jamais. Alors même qu'il en reste puceau. Putain.

- T'veux un suçon ?

Incrédule, Fergus a suivi des yeux le geste d'Alison qui découvrait son épaule. D'expérience, les filles elles aiment pas trop. Arrête après on risque de savoir ! J'ai pas envie d'dire que j'ai laissé Ferguson Decker me peloter dans un placard. Personne a envie d'dire ça. Alison dira pas ça non plus, il le sait. Jamais de la vie elle admettra devant qui que ce soit ce qui s'est passé dans cette foutue salle de bain. Ça sera un secret entre elle et lui. Alors sans prononcer un mot de plus, Ferguson approche pour saisir de nouveau la Serpentard, une main contre son cou, l'autre le long de son bras, et il s'exécute. Tranquillement. Comme s'il avait tout son temps pour le faire. Il a tout son temps pour le faire. Lorsqu'il se décroche, il peut pas s'empêcher de planter plusieurs baisers contre sa peau en remontant vers sa clavicule, puis il s'écarte.

Fais une révérence théâtrale.

- Autre chose, Mademoiselle Carter ? Bordel t'es une vraie princesse.

Il se marre. Ça le dérange visiblement pas. Il récupère le pur-feu pratiquement terminé pour s'en envoyer une gorgée.

 

- Quand tu veux tu m'dis que t'avais tort au fait, il balance avec un air insolent. J'sais date une fille. Bras écartés malgré un peignoir non refermé, il a la gueule du mec qu'attend sa récompense. En prime tu t'es éclatée. Mh ?

Il a essentiellement sauvé sa Saint-Valentin, mine de rien.


Tourment d'Amour

Message publié le 16/06/2025 à 18:05

Ce message fait l'objet d'un avertissement de contenu :

Allusions sexuelles viteuf

C'est fun. Assez pour faire exploser le rire d'Alison contre les murs. Alors il est pas peu fier, Fergus, même alors qu'elle s'éloigne en se plaignant qu'la peau de ses mains va sans doute plisser à force d'être sous l'eau. C'est déjà le cas des siennes. Pis d'ailleurs, ça lui ferait sans doute le même effet une fois posées sur lui, ses mains ridées. La réplique, conne, toute prête, a pas le temps de lui traverser les lèvres cependant. Sa gueule se fige devant la vision de la sorcière accoudée au carrelage, sa poitrine parfaitement étalée sous ses yeux. Il mate. Parce que bien sûr qu'il mate. Ce serait impossible de pas mater. Les yeux fermés, Alison a pas vraiment l'air de se rendre compte du spectacle qu'elle offre. Il s'humecte les lèvres alors que son sang file vers le sud sans qu'il puisse rien y faire. 

 

- Mh ?

Le regard soudainement dressé comme s'il venait de se faire prendre en flag - il s'est pas fait prendre en flag, parce qu'elle cause avec les yeux fermés, et ce qu'elle raconte est encore plus excitant que c'qu'elle est en train d'lui montrer, peut-être bien. Ferguson reste pourtant planté là comme un con, comme si l'instant allait être brisé par un simple mouvement de sa part dans l'eau. Le problème c'est que y a plus tant de mousse dans l'eau, et bientôt il verra plus que ses seins, et elle verra précisément ce que tout ça lui fait. Pas qu'il en ait honte ou quoi. Juste. Il est pas dans un vestiaire bourré de joueurs qui se tape le cul avec des serviettes. Il est dans un foutu bassin d'eau tiède, en date avec Alison Carter.

Elle réalise. Soudain. Pour sa poitrine. Glousse bêtement en la planquant derrière un bras, et c'est ce qui le sort de sa transe.

 

- Nah. Rien vu du tout, il énonce sans même essayer d'y mettre la moindre intention, les oreilles un peu rougies et les lèvres étirées dans un sourire canaille.

Il a foutrement chaud. C'est l'eau. L'eau est brûlante. Il s'humecte encore les lèvres, mais se met en approche parce qu'Alison a envie de savoir ce que ça fait de l'embrasser, et bordel lui aussi il a fort envie de savoir d'un coup d'un seul. Il a toujours voulu, si on est parfaitement honnête, mais ça il le dira pas. Y a pas la moindre réplique à la con qui lui vient alors qu'il s'avance avec toute l'assurance qu'il parvient à rassembler. Juste :

- Ok.

Ses yeux tombent sur les lèvres particulièrement rouges d'Alison, humides, et de ses deux mains il prend en coupe son visage pour venir l'embrasser. Il pourrait se contenter de presser sa bouche contre la sienne, sagement, comme s'il répondait à un défi. C'est peut-être ce qu'elle attend de lui. Mais voilà. Le date est fini quand ils se tirent de là, et Ferguson est plutôt certain que sera une première et une dernière fois. Avec une fille comme Alison Carter, si on a la moindre chance, faut la saisir dès qu'elle est là voyez. Alors Fergus il saisit sa chance, il saisit la fille, et il l'embrasse pour de vrai. Avec la fougue caractéristique d'un adolescent remué par ses hormones. Avec l'énergie qu'on lui connait dans sa manière de marcher, de brailler, de vivre. C'est pas vraiment tendre, c'est même plutôt brutal, parce qu'il sait pas faire les choses doucement plus qu'il sait s'en excuser. Ça a le mérite d'avoir de l'intention.

La sensation est cruellement géniale, parce qu'il sent les seins d'Alison contre lui, alors il fait durer en la récupérant par la nuque, les presse toujours plus contre le bord du bassin. Ses yeux se sont fermés tout seul. L'autre main est descendu s'aventurer du côté d'une hanche. La chaleur est intense. Trop intense, et Gus s'écarte finalement alors qu'une sensation de malaise semble l'étrangler, ponctué d'un flash déformé. Le mouvement a pas été brutal, cependant. Alison s'en est visiblement pas rendu compte. Alors pour se donner le change, il se mord la lèvre et lui fait un signe de tête, comme si rien s'était passé. Comme s'il avait pas eu l'impression qu'on venait de l'enfermer dans un endroit sans air l'espace d'une seconde.

- Alors... ?


Tourment d'Amour

Message publié le 14/06/2025 à 12:49

C'est un peu comme de squatter chez des riches. L'problème c'est que les riches ont des systèmes de surveillances, alors Gus il a pas beaucoup squatté chez des riches. Une ou deux fois. Dont une où il s'est fait gauler. Mais même là-dedans, la baignoire était pas une fucking piscine cerné d'autant d'robinets qu'il existe de savons. L'eau est à un genre de température parfaite. La mousse onctueuse. Les odeurs incroyables. Ferguson sait déjà qu'il profitera du mot de passe au-delà de cette soirée. Ses yeux cherchent Alison dans sa périphérie, l'air de rien. Des coups d'œils à la volée, qui lui valent de se faire ordonner d'se retourner. Il se marre, son rire se répercutant contre les murs absurdement. Elle répète sa demande. Les bras levés vers le plafond, il s'exécute sans se départir de son hilarité.

- Ok, ok !

La lèvre mordue alors qu'il se figure Alison retirer ses fringues à quelques mètres à peine, Ferguson décide de reporter son attention sur le vitrail qui s'agite au bout de la pièce. Une sirène, aux longs cheveux blonds ondulés, sa poitrine à peine dissimulée derrière deux coquillages étonnamment moulants. Ben merde. Il hausse les sourcils. Sens des rougeurs lui colorer les pommettes. Elle lui adresse un signe, bat des cils, et il se demande violemment ce qu'elle fout , au juste, même s'il a aucun mal à l'imaginer. Se font pas chier les préfets. Il est distrait par le mouvement encore tout à fait visible d'Alison sur la tuyauterie le long du bassin. S'humecte les lèvres en la matant aussi prudemment que consciencieusement.

Merde.

 

Même déformée contre les dorures métalliques, il la trouve jolie. Se détourne brusquement, comme s'il avait commis un crime, alors qu'elle se redresse pour entrer dans le bassin, sans avoir retiré aucun de ses sous-vêtements. Il le sait car il a regardé. Alors que, dissimulée dans la mousse, il ne s'en serait sans doute pas rendu compte, il prétend apercevoir une bretelle dès qu'il se retourne pour l'accuser :

 

- T'as pas tout enlevé, carton jaune Carter !

Il a pas bougé même d'un mètre, comme si la distance seule pourrait être suffisante à calmer l'excitation grandissante qu'il sent monter en lui. Une excitation incontrôlable, qui ne s'arrange vraiment pas alors que la sorcière procède au retrait de son soutien-gorge puis de sa petite culotte en dentelle rouge, qu'elle envoie valdinguer par-dessus bord. Fergus conserve l'air bravache qui le caractérise, pourtant, histoire d'hocher la tête en faisant juste une brasse vers l'avant.

Ça l'est, fun. Être à poil dans l'eau a toujours été fun. Même qu'elle est forcée de trouver ça fun, parce que personne peut ignorer la sensation de liberté qu'on a quand on s'baigne à poil dans l'eau. Mais la perspective d'Alison Carter à poil dans l'eau à quelques mètres de lui le fait perdre de sa superbe, quand même, et un curieux sentiment l'enveloppe tout entier. Un sentiment qui n'a plus grand chose à voir avec de l'excitation d'ailleurs, et qu'il essaie tant bien que mal d'ignorer.

Ses yeux suivent les goutelettes d'eau qui ruissellent le long de la clavicule de la sorcière. Quoi de mieux pour l'ignorer que la connerie pure et dure d'un Decker au meilleur de sa forme ? Il fait mine de perdre pied, l'air aussi catastrophé que tout à l'heure, alors qu'il chevauchait un balai peut-être vieux d'un siècle, et qu'il piquait vers le sol à toute allure. Les bras pataugent en éclaboussant allègrement Alison, il prend une voix plus aigu, dans une fausse détresse très dramatique.

- Non, je sais pas nager ! Oh la la, je vais m... gblblblgbl.

La tête plongée sous l'eau, Gus remonte à plusieurs reprises pour ajouter des répliques plus absurdes que dramatiques dignes de nanars vieux comme le monde, tout en approchant de plus en plus de la sorcière en s'appuyant chaque fois contre le fond. Lorsqu'il arrive à sa hauteur, Ferguson la saisit simplement pour l'envoyer plus loin, sans vraiment prendre garde aux endroits où il met ses mains. C'est un chahut qu'il connait. Un chahut maintes et maintes fois pratiqués entre potes, non loin des berges du lac noir alors qu'arrivent les beaux jours de l'été. Mais la sensation de la peau d'Alison sous ses doigts lui restent, et la vision fugace d'une silhouette dépourvue de vêtement, grignotée par des milliers de tâches de rousseur qui semblent former comme des constellations. Ferguson s'humecte les lèvres, s'éloigne d'une brassée, se marre en la regardant s'insurger.

- Quoi, c'est pas assez fun pour toi, Alison ? Il charrie.


Tourment d'Amour

Message publié le 13/06/2025 à 21:01

Aux étoiles coquines ont précédé le fucking chat, rond, roux, deux yeux perçants les jaugeant de pied en tête - ou ne les calculant pas du tout. Molière a rien de bien intimidant, mais sa seule présence fait flotter la possibilité d'un maître à venir. Aldebert Wickerson c'est pas vraiment ce qu'on attend de la fin d'un date voyez, alors c'est la tangente que prennent Fergus et Alison, hilares derrière des mains qui cherchent à faire taire l'autre tandis qu'ils rassemblent leurs affaires. La tour n'est bientôt plus qu'un lointain souvenir, les couloirs faisant écho du cliquetis de bouteilles planqués dans la cape de la Serpentard alors que Gus l'entraine toujours plus bas dans les étages. Au lac, pour le bain de minuit, a t-il souligné avec assurance quelque part entre deux portraits du cinquième étage.

Une idée immédiatement invalidée par la sorcière qui l'accompagne. Elle en a une meilleure. Apparemment.

 

- Sérieux ? C'est un vrai délire ? Il commente alors qu'elle prononce le mot de passe le plus absurde du siècle pour les faire entrer dans rien moins que la salle de bain des préfets. D'où tu connais ce mot de passe d'abord ?

Jamais Fergus a mis même un orteil là-dedans, sûr. Même que ça pue le luxe à plein nez. Parce que c'est pas une baignoire qui les attend hein, c'est une piscine, vraie de vraie, avec des dizaines de robinets pour la remplir tout autour, et un carrelage immaculé.

 

- Ben merde, s'font pas chier les préfets, il commente en s'avançant dans la pièce.

 

C'est plus un privilège. C'est une médaille d'honneur. Est-ce que ça veut dire les professeurs ont encore mieux que ça ? Déjà quand il est passé de la pièce étroite de l'appartement qu'il partage avec sa mère aux vestiaires de Poudlard, il s'est passé un truc. Mais là ? Là c'est noël avant l'heure. L'bordel commence même à se remplir tout seul. Ou alors elle a appuyé sur un bouton ?

 

- Bon mais l'bain d'minuit tu valide hein ? C'est zeu truc fun du date Ali.

Il montre l'exemple. Commence à déboucler sa ceinture, retire carrément son jean, pis sa chemise, et enfin son boxer dans un geste dramatique. Il s'en branle. Mettez ça sur le whisky, ou sur le fait d'être en date avec Alison Carter, ou les deux. Il attend pas qu'elle se désape pour s'jeter dans l'eau, brûlante, parfumée.

 

- Putaaaaaain les bâtards, il commente en s'laissant flotter sur le dos sans aucune gêne.


Tourment d'Amour

Message publié le 13/06/2025 à 19:15

Bloqué, bloqué, c'est pas qu'ça lui plait vachement d'imaginer Alison le faire à Fergus, mais ça lui plait vachement d'imaginer Alison le faire. Pas forcément l'imaginer l'faire avec Sasha d'ailleurs. De préférence pas avec Sasha. Sauf que c'est visiblement sa seule expérience, alors il aura pas mieux. Un éclat de rire s'échappe alors qu'elle annonce que l'autre a du vécu, et il secoue la tête. Visiblement pas tellement s'tu t'ennuyais, il rétorque du tac au tac. Ça fait pas partie du deal, j'te préfère pieds nus. C'est complètement débile et bancal, et c'est principalement parce que la flemme de lui remettre ses chaussettes, mais ça reste en partie vrai.

 

Une meuf pieds nus c'est mieux qu'une meuf tout habillé.

Gus s'étire un peu, récupère le whisky pour s'en envoyer une gorgée alors qu'Alison entreprend d'lui poser une question sérieuse. Ses yeux suivent les pommettes de la sorcière, rougies par l'alcool, avant de s'enterrer dans les prunelles brillantes de Carter. Il sait pas pourquoi, il sent qu'ça aura d'sérieux que de nom. Sauf que voilà. Ça l'prend de court. Pas qu'il cause jamais d'putes. Il cause de putes. Facilement même. Avec les potes. C'est un mot comme ça, un mot en l'air qui veut tout et rien dire. C'est facile. Y a même pas d'jugement derrière. C'est comme de traiter Balt de con, Sam de pétasse. Vide de sens, presque affectueux. Dans la bouche d'Alison, ça sonne un peu comme une insulte. Comme si y avait une bonne et une mauvaise réponse.

Il s'envoie une autre gorgée, et il botte en touche.

 

- Ça dépend. Il hausse les épaules. On la paye ?

 

Gus se marre. Grassement. Parce qu'il sait bien faire, ça, rire grassement, même à des trucs qu'il trouve pas forcément drôle. Sa mère est une pute. La vie est une pute. Et ?

 

- Quoi ça va ! Il lève les yeux au ciel devant la réaction d'Alison. Y a des putes sages et des putes moins sages en prime. Ça dépend vachement du prix ! Il en rajoute, parce qu'il peu, parce qu'il a jamais autant dit la vérité qu'en tissant ce genre de conneries. Moi j'crois surtout qu'si tu l'fais avec plein de gars sans t'faire payer, c'est que t'es super détendue d'la culotte. C'est cool d'être détendue d'la culotte, Alison Carter. 

 

L'expression a eu l'air de lui plaire. Même que ça le fait redoubler d'hilarité. Il repose la bouteille, s'redresse vaguement pour frapper dans ses mains. C'est pas l'tout mais ils s'endorment là un peu. Alison va finir bourrée à roupiller sur ses genoux si ça continue. Voire ils vont s'faire choper par le prof d'astronomie sans même qu'il ait eu l'occasion d'voir les étoiles. Ça serait super con.
 

- Les gens qui sont détendus d'la culotte s'emmerdent rarement. Parce qu'ils testent des trucs, tu vois. Genre. Il monte sa main le long de la jambe d'Alison, mais s'arrête derrière son genou. Foutre la merde sur la carte des constellations d'Wickerson ! Viens on les déplace pour faire les positions du kamasutra.

À peine l'idée lancée, Ferguson s'est déjà levé pour tendre une main vers Alison. Excité comme un môme, il se déplace directement vers l'immense cartographie collée au mur par enchantement, sa baguette en main. 

 

- L'premier qui sèche sur une constellation doit finir cul sec la bouteille, il annonce avec un sourire débile avant de se mettre à déplacer les astres de l'ours polaire pour former une levrette improvisée.


Tourment d'Amour

Message publié le 06/06/2025 à 19:21

Il hausse les épaules, Gus. Genre nonchalant mais mystérieux, même si dans l'fond tout ça cache plutôt d'la timidité. Malvenue vraiment. Conne comme pas permis. Mais bien présente, alors qu'il attend franchement la réponse à sa question. À ses questions. Parce que ouais, il veut savoir les deux ouais. Il veut vraiment savoir les deux. Alors quand l'verdict tombe, il hoche la tête, les lèvres un peu pincée entre ses dents, l'regard perdu contre l'mur opposé de la salle de classe. Oui pour les deux. Ben merde. Il le savait ok ? C'est pas comme si ça se savait pas. Juste c'est une chose de l'entendre dire, et une autre de l'entendre le dire.


Fatalement, y a des images. Dans la tête de Gus, y a toujours des images. Vraiment beaucoup d'images. Mais bizarrement, là où ça devrait l'exciter un peu, l'faire marrer peut-être même parce qu'elle propose carrément des détails... Fergus se sent juste un peu con. Con comme par permis. Il sait pas, s'il veut savoir des trucs. Genre il veut savoir des trucs. Bien sûr qu'il veut savoir des trucs. Il veut toujours savoir des trucs, Gus. Surtout quand ça concerne le sexe, parce que ça reste le plus proche de l'expérience que d'entendre des gars qui l'ont fait en parler. Mais entendre Alison en parler ? Il sait pas. Pourtant il fait genre. Parce que c'est une seconde nature chez lui, de faire genre.

Sa gueule se tort un peu, mélange de rictus moqueur, d'insolence, de vraie connerie : tu l'as largué parce qu'il savait pas bien s'en servir ?

Parce que c'est pas envisageable pour Fergus que ce soit Sasha qu'ait largué Alison. Il a un sourire débile. Un regard un peu brillant. Les doigts qui s'resserrent gentiment autour du mollet d'Alison alors qu'il se marre, et qui la relâche aussitôt. Il peut pas s'empêcher de se demander si elle l'a fait avec d'autres. Est-ce qu'elle le ferait avec lui ? Même s'il est puceau ? C'est pas compliqué à imaginer, maintenant qu'il a la vision d'Alison avec Sasha dans les couloirs. Maintenant qu'il a caressé la peau de ses jambes pour lui retirer ses bas. Merde. Il rougit. Baisse la tête deux secondes avant de se décider à se perdre dans une gorgée de pur feu.
 

- Ah ouais ? Son regard croise celui d'Alison. Elle aussi a les joues rouges. Les yeux brillants. Ok...

Il sait pas bien pourquoi, il a déjà envie d'être tout à l'heure. La bouteille est refilée à la sorcière, et il hausse un sourcil à sa question, sans trop comprendre. Son surnom ? Il déteste pas son surnom. Il laisse tout l'monde l'appeler par son surnom. Tout le monde, tout le temps. Y a que les profs pour encore l'appeler Ferguson, parfois, quand il fait des vraies conneries. Mais vraiment les gens l'appellent Fergus, ou Gus, et ça lui va bien. Il aime bien ces surnoms. Pis il capte. À retardement. Une latence qui provoque un moment de recul alors qu'il redresse la tête pour mater l'plafond.

 

- Ohw.

Ce surnom. Il a pas envie de répondre. Pas du tout même. Alors juste il hausse les épaules, et il récupère la bouteille pour s'enfiler une autre rasade avant de lancer une œillade appuyée sur Alison en levant le bordel dans les airs.

- J'passe.

Admettre qu'il est puceau c'est une chose. Raconter ce genre d'histoire humiliante ? C'est non. Personne sait, personne saura, et encore moins Alison Carter pendant un date. C'est mort.

- C'était ton premier ? Shevchen, il demande brutalement.

C'est quoi qui t'as attiré chez lui ? Il voudrait savoir. Plus jeune, il a essayé d'être celui qu'attire Alison Carter. Il a jamais réussi qu'à la faire marrer, ou à la faire l'insulter d'un bout à l'autre d'une pièce. Ça l'emmerde de s'dire qu'un type à peine débarqué en est arrivé là avec elle en quelques semaines à peine. C'était y a longtemps évidemment. Il est passé à autre chose. Mais quand même. Ça vous reste, ce genre de question. Pas vrai ?


Tourment d'Amour

Message publié le 06/06/2025 à 17:15

Il a pas fait tourner l'briquet ? Sûr que si. Alison tient vraiment pas l'alcool. À moins qu'elle soit distraite par autre chose. Ses mains cerclées autour d'un pied de la sorcière, il secoue la tête en entamant gauchement son affaire - il sait pas vraiment comment s'y prendre, mais il s'donne l'air de savoir quand même. C'est-à-dire que y a pas besoin d'être Einstein pour masser des panards. Alors appliqué, il l'est vraiment pas tellement. Ou alors à compter les tâches de rousseur qui partent de sous ses doigts pour filer le long de mollets pâles. Jusqu'aux genoux. Jusqu'aux cuisses. Vaguement, il s'demande si elle en a tout là-haut, et réalise pas vraiment que ses yeux s'perdent un peu trop à un mauvais endroit.

 

- Mh ?

Sa cape. Il hausse les épaules, les yeux dressés vers le vêtement suspendu à la poutre.

 

- Bah j'allais éteindre le feu, il annonce avec nonchalance. Accueille la gueule outrée de l'adolescente avec une gueule défensive, maintient les jambes d'Alison en place pour éviter de se prendre un coup. Quoi, ça marche ! C'est pas comme si j'avais ma baguette !

Même qu'il l'a déjà fait ok ? C'est super efficace. Ça nique les fringues, c'est sûr. Sans doute que ça l'fait pas fait d'niquer les fringues d'Alison Carter pour éteindre un fucking incendie ? Il continue de masser. Alison a la peau blanche comme de la craie. Ça fait d'autant plus ressortir le vernis écarlate qu'elle s'est peint sur les ongles. C'est doux, aussi. Gus a remarqué. Il s'était souvent demandé, à force de la voir se balader dans les couloirs dans sa jupe d'uniforme. Mais c'était sûr en fait. Quoi d'autre ? Il réalise pas vraiment qu'un silence s'est installé. C'est de l'entendre boire qui lui fait relever la tête, et il hausse un sourcil sans commenter. C'est pas comme s'il buvait pas entre les défis, lui aussi.

- Pussy, il balance en réponse à son pseudo cri de douleur.

Pourtant, il appuie moins fort. Prétend la chatouiller pendant deux secondes avant de reprendre.

 

- N'importe quelle question ? Il réfléchit. Lentement, parce que c'est Gus. Pis finalement : c'est ta couleur préférée ? Il demande en désignant le rouge qui couvre ses orteils d'un simple geste du menton.

C'est vraiment une question très con. Mais elle est rapidement suivi d'une autre. Moins nonchalante.

 

- T'as déjà été avec un mec ? Le nouveau là. Vous l'avez fait ?

Y a pas de jugement dans l'regard de Gus. Juste de la curiosité. Une curiosité avide typiquement adolescente. Parce qu'elle s'est pas gênée pour lui poser la question. Pis qu'il est convaincu qu'elle l'a fait. C'est ce qui se dit dans les couloirs en tous cas. D'une main il relâche les pieds d'Alison pour récupérer le pur feu et s'envoyer une gorgée. De l'autre il maintient un mollet sur lui. Il a l'impression qu'elle est brûlante, mais c'est peut-être juste lui.


Tourment d'Amour

Message publié le 05/06/2025 à 09:46

- Oh, waw, Alison Carter a peur de monter sur un balai, quand j'vais raconter ça...

La défiance rencontre l'insolence, et dans la seconde suivante : une formule, le déchirement du cuir. Sous le regard victorieux de Ferguson, la sorcière retire une à une ses cuissardes fendues sur toute la longueur. La bouche entrouverte, un sourire érigé connement d'une joue sur l'autre, il s'accoude à la balustrade en la matant éhontément.

 

- Ouais ouais ouais, t'inquiète.

Le dramatisme d'Alison le fait honnêtement marrer. 

 

- T'vas t'en sortir Carter, il balance sur un ton paternaliste alors qu'elle grimpe sur l'engin.

Ses yeux s'affaissent le long des jambes de la sorcière. Aux cuissardes précèdent de longs bas blanc en laine. Lorsqu'elle s'élance, il pousse un cri d'encouragement, les mains de part et d'autre d'une gueule toujours fendue d'un sourire amusé. Il ne tarde pas à s'abaisser pour récupérer le pur feu abandonné, s'envoyer une rasade. L'a jamais été du genre à suivre les règles d'un jeu à la lettre Gus. Ses yeux trainent sur la silhouette d'une Alison moins assurée que jamais, et se met à l'encourager comme un supporter de Quidditch. Juste, en silencieux, parce qu'il a pas pour objectif de rameuter tout l'personnel de l'école.
 

- Allez, allez allez allez... allez... allez... allez, allez allez... alleeeez, alleez.

La chanson est tonné dans un espèce de murmure grotesque, même s'il ne peut bientôt plus vraiment voir la sorcière planquée dans l'ombre. Puis elle reparait, visiblement aussi peu en contrôle que tout à l'heure, une jambe dénudée jusqu'au genou, les cheveux dans tous les sens et la gueule vraiment pas assurée. Il se marre. C'est drôle ok ? Mais quand la vieille queue du balai vient se prendre dans une lanterne du château et s'embrase brutalement, Fergus se marre plus du tout.

- Oh bah merde, il lâche inutilement dans la nuit. R'monte Ali !

Elle remonte. Atterie en catastrophe sur le balcon, et il s'apprête à lancer dessus le premier truc qui lui passe sous la main - la cape d'Alison, délaissée sur une poutre -, mais les flammes s'étouffent d'elle-même sous leurs yeux. Fergus reporte son attention sur Alison histoire de vérifier qu'elle a rien - elle a pas l'air, comme ça -, pis de nouveau sur le balai, pis de nouveau sur Alison. La cape entre les mains, il se met à rire à gorge déployée comme un crétin. Parce que merde. C'est drôle. Maintenant qu'elle a rien, c'est drôle. Il replace la cape où il l'a trouvé d'un seul geste, s'abaisse pour récupérer sa baguette, et tire une pseudo-révérence hilare vers Alison.

 

- Au moins t'dois avoir moins froid !

Ses grands yeux écarquillés ont cette pointe d'insolence mêlée d'humour. Il vérifie une dernière fois que l'incendie s'est bien stoppé, puis se dirige vers la salle de classe.

- T'viens ? Il balance à l'intention d'Alison en se retournant brièvement. T'as demandé un massage non ?

C'est pas vraiment l'genre de défi auquel Gus s'attendait, mais c'est pas non plus le genre qu'il irait refuser. C'est-à-dire que toucher Alison est un peu l'goal de la soirée. Il s'installe sur un coussin, l'invite d'un mouvement de menton à faire de même à côté. La bouteille de pur feu se plante au sol, entre eux, et il tapote son genou d'une main. Puis, sans un mot il récupère un mollet, et remonte jusque l'extrémité d'un premier bas pour le retirer. Parce qu'il va pas la masser par-dessus d'la laine hein ?

- Quoi j'fais ça bien, sinon j'vais avoir ta mort sur la conscience et tout ! Il se justifie en la regardant directement. J'te préviens si tu m'fous un coup parce que t'es chatouilleuse j'te fous au sol.

Même qu'il déconne qu'à moitié. Il déconne pour pas avoir l'air trop sérieux. Il déconne parce que c'est beaucoup plus facile de déconner que d'se dire qu'il a les mains sur les jambes d'Alison Carter parce qu'elle lui a demandé. 

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