Homme
16 ans
Sang-mêlé
Britannique
Identité
-
- Sixième année
- Surnoms : Fergus, Gus
- Nationalité : Britannique
Capacités & Statuts
Groupes
Message publié le 13/03/2025 à 14:52
Il allait s'barrer. Jure. Mais c'est Alison qui revient à la charge. Sa question le figeant dans son mouvement aussi sûrement que si elle lui avait balancé un stupefix. Ça sort de nulle part un peu, sa curiosité pour sa vie sentimentale. Une défense un peu bidon pour lui faire oublier la gueule qu'elle se tape, sûrement. Fergus se tourne pour braquer sur un elle un regard intrigué. Un peu sérieux peut-être bien, même si rien pourra jamais lui retirer la lueur d'amusement qui semble lui éclater le fond de la rétine en permanence. C'est presque mignon, les films qu'elle se fait. Comme quoi faudrait être sérieux pour se taper des meufs. Faut dire si son seul point de comparaison c'est Shevchen, ça pose le niveau. L'gars sait même pas ce que c'est qu'un sourire probablement. Comme tous les autres expatriés de l'école avec leur manche à balai dans le cul.
Alison sait même pas de quoi elle parle. Mais Fergus dément pas. En fait, il dit franchement rien, reste la regarder avec l’air un peu con parce que celle là faut dire, il l’attendait pas. Ses sourcils se dressent un peu sur le sommet de son crâne alors qu’il attend la chute. La vanne. Parce que c’est une vanne pas vrai ? Alison Carter vient pas de lui proposer un date dans vingt minutes. Absurde le délire. Sauf qu’elle est super sérieuse. Tellement sérieuse qu’il parvient pas à retenir le sourire en coin qui vient lui mordre une joue.
- Ah si, si, j’peux, il balance.
Nan parce que faudrait pas croire que c’est elle qui donne les ordres ou quoi. Ça carbure sous le crâne de Gus n’empêche, parce que merde : est-ce qu’il peut vraiment refuser ? C’est-à-dire qu’on parle d’Alison Carter, qui en début d’année a bien fait comprendre à tout le monde qu’elle avait pas peur de se foutre avec un mec et d’aller jusqu’au bout avec. C’est ce qui s’est dit. Pis le mec en question traine plus avec dernièrement, et il a su qu’au cours de métamorphose elle était un peu comme cul et chemise avec Ryder, alors peut-être bien que ça a été lui l’suivant. Peut-être bien aussi qu’il rêve un peu. Peut-être bien que ça le ferait presque bander de se dire que ça pourrait être lui le suivant aussi. Il a rien à perdre, c’est ça la vérité. Alors Fergus tend la main avec l’air d’un type sûr de lui pour annoncer :
- Deal.
Nan parce que faut l’dire. Fergus a jamais eu d’zone de confort. Mais y a une zone qu’a l’air fort confortable sous les jupes trop courtes d’Alison Carter, voyez.
- Rendez-vous dans vingt minutes alors.
Dans les minutes qui suivent, Fergus termine au bas des escaliers pour filer dans la direction opposé des cachots, à savoir vers sa salle commune, avec un air un peu ahuri qui ne manque pas d’attirer l’attention dès lors qu’il pénètre l’antre des blaireaux.
- Bah alors c’était si bien qu’ça ?
- Mh ?
- Ton rendez-vous ?
- De quoi ?
Comment elle est au courant aussi vite Sam, hein ? Pis à retardement, il capte.
- Ah. Nan bah c’était Sharon en fait.
- Houu ! Ça a du faire mal, Jimmy balance du fond de son fauteuil.
- Bah c’est quoi ta gueule alors ? Insiste Sam.
- Elle a quoi ma gueule ?
- Bah t’as pas l’air d’un mec qui vient d’s’en prendre une quoi. Elle t’en as mis une hein ?
- R’garde le, évidemment qu’elle lui en a mis une !
- J’ai un autre rencard.
C’est balancé de but en blanc, pis ça fait froncer les sourcils de tous les autres avant que Jimmy parte à rire.
- J’déconne même pas ! L’charme Decker, pouvez pas comprendre.
- J’crois c’est la nana qui t’as invité qu’a pas compris, marmonne Sam.
- Mais ta gueule toi !
- T’as un vrai rencard ?
- J’ai un vrai rencard.
- Bullshit.
- Faut j’le prépare.
- Quoi ?
- Huh ?
Debout devant la cheminée, Gus zieute tour à tour Jimmy, Balt, puis Sam.
- L’est où Ambrose quand on a b’soin d’lui putain ?
- Nan mais t’es sérieux en fait.
- Bah oui j’suis sérieux putain !
Ça dure une plombe. Genre une plombe, vraiment. Mais ils finissent par se bouger jusqu’au dortoir. Sam arrête pas de lui répéter combien c’est complètement con, mais si on veut son avis à Gus, c’est juste parce qu’elle est d’mauvais poil. Sans doute qu’elle a ses règles ou quoi. Bref. Jimmy lui file la chemise qu’il a porté pour l’second mariage de sa mère, pis Balt lui balance son gel sorcier, pis Sam… Sam est là. À lui demander c’est qui la tarée qu’a décidé de sortir avec lui pour la Saint Valentin, et ce qu’il va faire, et à froncer le nez dès qu’il fait une suggestion.
- Emmène là au parc et partage ta réserve de bonbecs.
- C’est mort, c’est mes bonbecs.
- Ben justement !
- Vous êtes débiles putain.
- Mais t’as fini d’râler ? Trouve moi une idée. T’es une meuf Sam, tu d’vrais avoir des tonnes d’idées.
- Parce que j’suis une meuf ? Mais va te faire foutre en fait.
Le doigt d’honneur qu’elle lui fait avant d’se laisser bruyamment tomber sur le lit occupés jusque là par les deux autres garçons. Serrés les uns contre les autres, ils forment une belle brochette. Manque juste Ambrose.
- Bon ça le fait nan ? Il redresse son col. Sam claque sa langue contre son palais. Il rabaisse son col. On a l’droit d’aller au village ce soir. J’vais lui payer un verre. C’est bien ça nan ?
- T’as pas d’tunes Fergus.
- T’as pas des tunes Balt ?
Deux minutes. C’est tout ce qui reste. Sam lui refile quelques gallions en lui rappelant bien qu’il devra les lui rendre, pis elle lui tripote son col et il peut pas s’empêcher d’se marrer.
- T’vois bien t’as des mouvs de meuf à me resaper.
- Ta gueule. C’est qui ?
- J’te raconterais si j’l’emballe.
- Tu l’emballeras pas.
- Crois en moi Sam Chadwick.
Le demi-sourire qu’elle lui sert lui suffit amplement. Alors il tape son meilleur check avec chacun d’entre eux avant de quitter l’endroit presque dramatiquement.
- Ciao les nazes !
Fergus a la baguette dans la poche de son jean, le seul qu’est pas déchiré. Une chemise avec laquelle il va se peler, et la même veste que tout à l’heure par-dessus, parce que c’est la plus propre qu’il ait. Ses cheveux sont coiffés. Genre vraiment coiffés, avec des mèches qu’il a placé ici et là volontairement. Il débarque dans le hall sans vraie conviction, à moitié persuadé qu’Alison va pas revenir et qu’elle l’a juste fait marcher. Il a toujours pas décidé d’où ils allaient, en vrai. Elle a pas tort. Il a jamais date de meuf. Merde. Il sait pas si ça va être fun ou si ça va être juste affreux. Mais il peut plus reculer. Pas que Ferguson Decker sache ce que c’est que de reculer. Alors il chope une clope dans le paquet de blondes volées dans le tiroir d’Ambrose pour en accrocher une à son oreille, et s’adosse à un pilier l’air de rien.
J'entends le loup, le renard et la belette
Message publié le 12/03/2025 à 19:58
Gus l’a capté, ce sourire. Pas grand-chose, un rictus furtif, mais suffisant pour qu’il pige que Pope est pas complètement insensible à sa connerie. C’est là qu’il est dangereux, le type. C’est pas un de ces profs à cheval sur l’autorité qui explosent au premier sarcasme. Nan, Pope, il joue sur un autre terrain. Genre il tend la corde au lieu de tirer dessus, juste pour voir si tu vas t’y pendre tout seul. Ça fait chier. Gus plisse les yeux quand il évoque l’appendice de belette. Il a un rire bref, un peu moqueur.
- Z'avez peur qu’j’vous rate m'sieur ?
Il pose sa tasse vide sur le bureau sans ménagement, dans un boucan qu'est purement là pour emmerder son monde. Puis il se renfonce dans son siège, l’air faussement pensif, regardant les objets flotter devant lui. Pope veut voir de la précision ? Pas juste une illusion pour la galerie, mais un vrai truc vivant, qui respire, qui tienne le coup sans perdre une patte en route ? Gus pose ses coudes sur ses genoux, regarde l'hippogriffe comme s’il allait lui parler. Il réfléchit pas vraiment en termes de théorie. Il visualise. Il imagine les poils qui poussent, les pattes qui se forment, les yeux qui clignent. Lentement, il sort sa baguette.
- J’espère qu’vous aimez les rongeurs, m’sieur Pope.
Il pointe la statuette, mais au lieu de lancer immédiatement son sort, il tourne légèrement la tête vers son prof, haussant un sourcil, l’air de dire vous êtes sûr d’être prêt ? Un genre de provocation silencieuse. Puis il murmure l’incantation et balance son sort.
Au début, ça ressemble à une réussite. L'hippogriffe se tord, prend vie, se rétracte dans un souffle métallique avant que les poils apparaissent. Une créature agile atterrit sur le bureau, son petit museau frémissant, ses griffes tapotant doucement sur la surface en bois. Mais… y a un détail qui cloche. Gus plisse les yeux. La belette remue la queue, sauf que… sauf que c’est pas une queue de belette. C’est une queue en tire-bouchon, façon cochon. Gus fronce les sourcils, croise les bras.
- Ouais bah… c’est stylé, nan ? Genre édition limitée.
La belette fait un tour sur elle-même, clairement pas à l’aise avec cette queue chelou. Pope l’observe en silence, et Gus commence à capter que ça sent la remarque sarcastique. Alors, avant même que le prof puisse ouvrir la bouche, il enchaîne direct :
- Franchement, vous en avez vu beaucoup des belettes avec autant d’personnalité ? Moi j’trouve qu’elle a du charisme.
Il attrape la créature, la fait pivoter devant lui, comme s’il jugeait un trophée.
- ’Fin bon, si vous voulez du standardisé et sans originalité, j’peux la refaire hein.
Ferguson Decker a lancé un sortilège !
- Sortilège
- Mustelidae
- Difficulté
- 7
- Résultat D20
- 15
- Interprétation
- Réussite
- XP gagnée
- 10
Au début, ça ressemble à une réussite. L'hippogriffe se tord, prend vie, se rétracte dans un souffle métallique avant que les poils apparaissent. Une créature agile atterrit sur le bureau, son petit museau frémissant, ses griffes tapotant doucement sur la surface en bois. Mais… y a un détail qui cloche. Gus plisse les yeux. La belette remue la queue, sauf que… sauf que c’est pas une queue de belette. C’est une queue en tire-bouchon, façon cochon. Gus fronce les sourcils, croise les bras.
- Ouais bah… c’est stylé, nan ? Genre édition limitée.
La belette fait un tour sur elle-même, clairement pas à l’aise avec cette queue chelou. Pope l’observe en silence, et Gus commence à capter que ça sent la remarque sarcastique. Alors, avant même que le prof puisse ouvrir la bouche, il enchaîne direct :
- Franchement, vous en avez vu beaucoup des belettes avec autant d’personnalité ? Moi j’trouve qu’elle a du charisme.
Il attrape la créature, la fait pivoter devant lui, comme s’il jugeait un trophée.
- ’Fin bon, si vous voulez du standardisé et sans originalité, j’peux la refaire hein.
Autres résultats possibles
— Ouais bah… c’pas si compliqué en fait.
La belette grimpe le long de son cou, puis plonge direct dans sa capuche, visiblement adoptée par la chaleur de son sweat. Gus jette un regard à Pope, l’air faussement blasé, même si, au fond, il est pas peu fier. Son torse est un peu bombé d'ailleurs, et l'appendice d'un sourire lui a poussé sur les lèvres.
Un silence mortel s’installe.
Gus fixe l’amas d’échec devant lui. Puis il hoche la tête, genre hyper sérieux.
- Voilà. Exactement c’que j’voulais montrer. J’appelle ça la métamorphose expérimentale ! Il se penche légèrement sur le bureau, pointe du doigt la belette qui agonise en silence. C’pas juste une bestiole. C’est une représentation visuelle du stress d’un élève soumis à trop d’pressions académiques.
Il se redresse, le regard sérieux, intense, profond.
- J’dirais qu’y a un message à méditer là-dessus, m’sieur Pope.
La belette s’effondre totalement, ne laissant plus qu’un tas informe de métal et de fourrure sur le bureau.
- PUTAIN MAIS DÉGAGE DE LÀ !
Gus se débat comme un con, essayant de se protéger le visage pendant que la chose grimpe sur sa capuche, se jette sur son bras, puis rebondit sur la table en couinant comme un chat enragé. Pope, d’un mouvement calme mais efficace, annule immédiatement la transformation. L’amas de terreur se reforme en un chandelier tremblant, posé de travers sur le bureau, comme s’il venait de vivre une expérience proche de la mort. Gus est planté là, la respiration encore un peu saccadée, les cheveux en bordel.
Un silence.
Puis un regard vers Pope.
Puis un long soupir, exaspéré.
- Nan mais ça, c’parce que vous m’avez mis la pression. Vous m’laissez bosser tranquille, j’vous sors un truc nickel.
Il remet sa capuche en place, genre j’suis cool, j’suis détendu, j’ai pas failli mourir y a deux secondes.
- On la refait ?
Message publié le 12/03/2025 à 19:34
Il est mort de rire. Nan parce qu'elle est toute énervée la meuf, mais avec toute la merde qu'elle a dans les cheveux et jusque dans le décolleté, ça nique toute sa crédibilité quoi. Il lève les deux mains en guise de mec parfaitement innocent pendant qu'elle pète un plomb toute seule sur sa petite marche. Même que y a du monde autour qui, s'ils avaient pas été rameutés par le sifflement de Gus quelques secondes plus tôt, les zieutaient franchement maintenant qu'Alison Carter jouait les hystériques au milieu du hall. Personne n'avait remarqué la paire d'armures qui s'étaient lancés dans un slow, à quelques mètres de la Grande Salle.
- Woh, woh, woh. J't'ai pas organisé de date avec un troll je jure.
Même que pour une fois c'est vrai.
- J'féliciterais bien l'con qu'a eu l'idée cela dit. Y t'as pas loupé hein.
Il se marre encore. Nan parce que vraiment, génie. Pis elle dramatise complètement. Faut pas aller à un rendez-mystère de la saint valentin si t'es pas prêt à subir un minimum d'emmerdements en fait. Elle a quoi, dix ans et demi ?
- Après fallait p't-être essayer de l'embrasser et il se serait métamorphosé en prince charmant l'bordel.
Apparemment c'était pas tellement un problème pour Alison Carter d'embrasser l'premier soir en plus. L'en avait entendu des rumeurs. Les mains dans les poches, il la zieute une dernière fois de la tête au pied avant de secouer la tête. Les gens autour se sont un peu détournés, même si certains se marrent en chuchotant, leur jetant des coups d'œil pas très discrets. Il monte une marche pour se retrouver à sa hauteur, soudainement un chouille plus sérieux parce qu'elle a l'air au bout de sa life et que ça le dépasse un peu :
- C'est qu'la Saint Valentin Alison, pète un coup ok ? T'attendais à quoi d'abord ? J'veux dire quelqu'un qui t'invite dans un couloir sans rien signer ça sent pas les bougies et les roses ok.
Bah ouais, un peu de jugeote en fait. Il en a fait des tas des vannes, mais aucune qui jouait avec les sentiments des autres meufs en leur faisant miroiter des délires romantiques à deux balles. Ses vannes étaient signées sans l'être tellement elles étaient cons. C'est ça qu'est drôle. Même la baffe qu'il s'est pris c'était drôle. Il s'en tape tellement. Pourquoi elle prend ça tellement au sérieux ? Pourquoi autant d'gens prennent ça au sérieux ? Ça le dépasse. Non loin, un deuxième année qui métamorphose un cahier en gerbe de fleurs pas loin des escaliers qui mènent au cachot. Gus a les yeux dessus alors qu'il commence à reprendre sa descente, et il les montre du bout du menton.
- Mate ça.
Nan parce que vu la gueule de la fille, les fleurs sont carrément pas bienvenues. D'ailleurs elle grimace en secouant la tête avant de la relever avec un véritable air de pimbêche en croisant les bras, cernée par toutes ses copines.
- Il passe une pire Saint Valentin qu'toi, et il a même pas r'çu d'morve de troll sur le coin de la gueule. Alors détends toi la culotte deux secondes tu veux ? C'est un jour comme tous les autres.
Avec juste des gens tellement plus cons qu'ils se tentaient des missions suicides comme offrir des fleurs à leur crush, ou se rendre à des rendez-vous avec des gens qu'ont pas donné ni leur nom ni leur âge au milieu du château. C'est quand même pas un crime d'en profiter pour se marrer quoi.
Message publié le 08/03/2025 à 18:52
Ça lui fout bien dans l'os à Bramblethorn. Gus est refait. Pas qu'il irait trop se la péter sous le nez du mec, parce qu'il est pas assez con pour ça, mais certains regards suffisent probablement à faire passer toute sa suffisance pendant que Wickerson leur envoie les bases. Il peut pas s'empêcher de faire un check à Ambrose et Dylan en apprenant qu'ils sont dans le même groupe, même si ça fait chier pour Sam. Cela dit, Gus est un compétiteur dans l'âme, alors il lui balance son meilleur gun de doigts avant de lui afficher un clin d'œil et de se laisser happer par le bordel qu'on vient de remettre au chef d'équipe. Bon la vérité il va se tenir à carreau, parce qu'il a moyen envie de se faire dégager d'un autre cours de soutien et privé de tournoi. Alors il ignore complètement la gueule de l'autre mongol barré avec Alison et Jennifer.
- Putain ça va être de la balle, il jure en affichant un sourire béat avant de balancer un bras au-dessus de ses deux camarades pour les entrainer à la suite du groupe.
Déjà ça se passe dehors. Gus aime tout ce qui se passe dehors, par définition. Pis surtout, ça se passe de nuit. Gus aime bien la nuit. Bon il aime bien se dorer la pillule au soleil en fumant des gros pétards aussi, mais la nuit ça a quelque chose de mystérieux. De secret. D'interdit. Gus aime tout ce qu'est interdit, ça aussi par définition. Il est de plus en plus excité alors qu'ils se tirent du parc, pour s'enfoncer sur des sentiers qu'ont même pas l'air de partir pour Pré-Au-Lard, mais au-delà. Son regard se pose sur Bramblethorn et sa canne, indissociables, et il peut pas s'empêcher d'espérer que le mec se plante au sol comme un crétin d'avoir foutu son bordel dans un trou de taupe ou autre connerie du genre.
Son vœu se réalise pas.
Pis quand le top départ est donné, les deux types se tirent sans trop prévenir, comme deux ombres, et Gus se demande pendant moins de cinq secondes ce qu'ils se passeraient si vraiment ils se tiraient des limites imposées pour aller genre s'envoyer des bières au village d'à-côté. Il a pas le temps d'aller au bout de sa réflexion cela dit, parce qu'Ambrose comme Dylan ont l'air pris dans le délire à fond, et directement ça impose un rythme. Fergus est pas foutu capable de lire des runes, mais une carte ça il peut. Enfin en tous cas ça a pas l'air super compliqué. Alors il la réclame rapidement à Ambrose pour checker lui-même les alentours et balancer un doigt aléatoire dans une direction qu'a pas l'air mal et qui les approche à priori d'une première balise.
Il a l'air convaincu du type qui sait vraiment très bien ce qu'il fait mais il zieute vraiment à peine la carte alors qu'il annonce :
- Par là, sûr !
Mais alors qu'il tente de mettre en branle le groupe, leurs jambes se font lourdes. Très lourdes. À croire que leurs corps ont envie de s'enfoncer dans le sol. Pire, il a la sensation d'être essoufflé alors qu'il arrive à peine à faire un pas, pris dans un ralenti très étrange. En sueur, il se tourne vers Ambrose et Dylan, qui subissent les mêmes effets de ce qui ne peut être qu'un changement de gravité.
- Putain d'merde, il jure.
J'entends le loup, le renard et la belette
Message publié le 04/03/2025 à 15:49
Ça commence pas comme une retenue. Nan parce qu'on propose rarement du thé à une retenue, voyez. Alors Gus zieute la tasse avec défiance sans trop bouger, pas bien sûr de ce qu'est en train de se passer. Peut-être bien qu'Ambrose avait raison quand il disait que c'en était pas une, de retenue. C'est écrit nulle part Gus, pourquoi le type aurait fait genre que c'est pas une retenue si c'en était une en plus ? À ça, Gus avait rien trouvé à répondre à part que faut pas chercher à comprendre. Parce qu'Edwin Pope est à la direction de Serdaigle, et les serdaigles ont tous cette manie bizarre de parler des choses sans parler des choses, comme si tout était une foutue énigme. Comme quoi ça les rendrait plus intelligent et tout.
N'empêche que le coup du thé il l'a pas vu venir.
C'est la réplique du type qui le fait finalement bouger, planquer de nouveau sa baguette dans sa poche pour se laisser tomber dans le siège en face du bureau et choper la tasse avec une absence flagrante de délicatesse. Si on lui avait dit qu'il s'enfilerait du thé en tête-à-tête avec Edwin Pope ce matin là, sans doute qu'il aurait éclaté de rire sans en croire un seul mot. Il en prononce pas un seul d'ailleurs, alors qu'il saisit la cuillère et fout du sucre dans le thé. Tellement de sucre qu'il en sentira sans doute jamais le goût, d'ailleurs. Puis de faire claquer bruyamment la cuillère contre les bords de la tasse avant d'en boire une gorgée brûlante et de rabaisser le bordel toujours dans le même silence absurde.
Si Pope attend un merci, il va l'attendre longtemps.
- C'est quoi comme exercice ? Il demande finalement, au bout de longues secondes pénibles pendant lesquelles ils se sont contentés de se regarder dans le blanc des yeux.
Le regard de Gus dévie bientôt pour checker son environnement, force de l'habitude, et il s'enfile la fin de son thé d'une seule traite et sans aucune manière pour ensuite poser la tasse sur le bureau. Nan parce qu'elle était pas bâclée, sa belette. Elle était même au sommet de sa forme. Enfin c'est ce qu'il a cru. Mais si c'est pas une retenue, pis que c'est vraiment un cours de soutien, pis que l'professeur Pope trouvait sa transformation bâclée, ça lui fout un coup dans son égo, faut l'admettre. Pas qu'il irait le montrer. À la place, il braque un regard insolent sur le mec avant de lui balancer :
- Voulez que j'vous transforme en belette ? Verrez qu'elle sera pas bâclée.
Message publié le 25/02/2025 à 14:02
Ça a défilé toute la journée. Des notes froissées avec plus ou moins d'élégance, projetées au travers des couloirs pour atterrir entre les mains des uns ou des autres, provoquant parfois des rougeurs, parfois des éclats de rire, parfois des larmes cruelles, d'autres fois encore ne provoquant rien de plus qu'un haussement de sourcil perplexe et vaniteux. La plupart de ces notes étaient accompagnées de leur petit effet, bien sûr. De certaines jaillissaient des chansons - de la plus romantique à la plus paillarde ; d'autres surgissaient sa flopée d'étincelles - parfois brûlantes et nécessitant l'intervention d'un membre du personnel exaspéré ; d'autres encore émanaient de larges pétales de fleurs - roses, rouges, violets vifs, verts marécageux ; plus occasionnellement, certaines échappaient des odeurs absurdes - allant des orangeraies du sud de la France aux fonds de poubelles de quelque allée obscure de Londres.
Aux sorciers les plus aguerris, les plus belles déclarations - ou les plus belles farces.
Les envolées lyriques arrivaient parfois au milieu d'un cours, certaines beuglant avec brutalité dès l'arrivée à la manière de leur consœurs éponymes, imposant le chaos d'heure en heure. Fergus s'était étranglé dans son rire quand Barney, au beau milieu du cours de métamorphose, s'était fait caresser le visage par une énorme plume de paon avant qu'elle ne commence à le picorer du poignet jusqu'à l'épaule. Au déjeuner, quelques courageux avaient osé venir déclarer leur affection directement au damoiseau ou à la demoiselle concernée, dont une timide Mathilda Bloom, qui s'était adressé à nul autre que le professeur Brooks au devant même de la table des professeurs. Le cours de vol avait carrément du être écourté à cause d'incidents réguliers entre les nuées de notes et les balais. Seul le cours de soins aux créatures magiques s'était déroulé comme à son habitude, si l'on omettait le grand discours de Jimmy envers l'ensemble de la végétation environnante.
Bref.
Ferguson s'était bien marré, et il avait, bien sûr, participé très activement au bordel ambiant. Il avait fait parvenir plusieurs lettres de sa propre main, des propositions toutes plus indécentes les unes que les autres, adressées à plusieurs filles parmi les plus prudes de l'école. Il n'avait pas signé, et s'était contenté de regarder les concernées rougir brutalement. Il avait aussi envoyé un crapoquet chanter un hymne pauvrement romantique ponctué de rots tonitruants à la grande Viviane Valcourt, ce qui lui avait valu pas mal de tapes dans le dos. Il avait passé l'intégralité du cours de métamorphose à ensorceler des dessins sur les tables de ses voisins, illustrant ce bon vieux Edwin Pope dans des situations ridicules qui ne tendaient qu'à prouver combien le professeur se devait, pour le bien de tous, de rester célibataire. Ça avait bien fait rire la galerie, et c'est bien là tout ce qu'il avait escompté.
Le calme ne s'est pas forcément imposé après dîner, puisqu'exceptionnellement les élèves ont eu le droit de trainer plus tard que prévu, s'enfonçant pour certains dans le parc, ou pour d'autres dans les coins les plus tranquilles du château. Ça et là, ça s'était donné des rendez-vous, que les membres du personnel s'efforçaient de chaperonner à l'aide des fantômes et tableaux postés dans tous les couloirs. Ferguson ne faisait pas exception, même si son rendez-vous à lui s'était clôturé plus rapidement encore qu'il n'avait commencé. C'est-à-dire qu'il ne s'était pas attendu à ce qu'une fille ne prenne au sérieux son message du matin, ou même ne devine qu'il venait de lui. Il en s'était non plus attendu à ce qu'elle lui foute une claque magistrale sitôt arrivée sur le lieu du rendez-vous, histoire de lui remettre les idées en place, sale pervers. Honnêtement, il soupçonnait Sam ou Ambrose d'avoir cafté.
Pas plus déphasé que ça, et même plutôt bienheureux, Fergus fait donc route inverse, les mains enfoncées dans les poches d'une veste qui s'est substituée pour l'occasion à son uniforme de Poudlard, mais qui n'a rien d'un réel vêtement habillé qu'on aurait pu attendre d'un garçon en plein rencard. Les mèches en pagaille sur le crâne et la peau de la joue encore un peu rouge, c'est dans les escaliers du hall qu'il croise nulle autre qu'Alison Carter, apprêtée comme pour aller au bal, des jambes trop longues remontant sous une jupe trop courte achevant d'attirer son attention. Les yeux éclairés, la gueule béate, il peut pas empêcher le sifflement qui s'extirpe d'entre ses lèvres, juste avant de constater l'état réel de la sorcière. Le genre d'état qui pue le rendez-vous raté, si vous voulez son avis. Le sifflement s'arrête brutalement pour faire place à l'éclat d'un rire gras qui résonne, attire des regards sur eux.
- Ben alors Carter, elle s'est pas bien passé ta Saint Valentin ?
Il fait mine de s'écarter brutalement quand elle arrive à sa hauteur.
- Ah, dégouline pas sur mes shoes neuves. Putain la gueule !
Message publié le 17/02/2025 à 19:12
La réplique le fait voir un peu rouge, même si Gus prend sur lui. C'est carrément abusé, mais il prend sur lui. Parce que ça parait évidemment qu'un type comme Bramblethorn va accepter un type comme lui dans sa salle de classe, alors qu'il a même pas l'option Runes. Nan mais franchement. Il s'écoute parler ? Ça a jamais été accessible pour lui, et il le sait très bien. Agacé, Ferguson serre les poings, la tête affaissée. Ni par honte, ni par montre de respect. Simplement pour éviter de laisser monter la tension qu'il cumule déjà depuis plusieurs minutes.
Il n'a donc qu'un reniflement dédaigneux à apporter à la conversation.
Les retenues sont attendues. L'interdiction de voler un peu moins. Déjà que y aura pas de coupe cette année, si on le prive en plus de grimper sur un balai pour les entrainements ou juste s'amuser, ça craint un max. Le menton relevé en moins d'une seconde, il braque un regard mauvais vers Bramblethorn, mais la plainte meurt dans sa gorge alors qu'il réalise qu'il va faire que s'enfoncer. Il se racle la gorge, plutôt, s'humecte les lèvres avant d'acquiescer. D'un mouvement sec et presque militaire. Hargneux. Il s'en branle de savoir que Bowers sera mis au courant. Bowers est loin d'être un type qui fait peur.
C'est d'être privé de vol qui l'emmerde profondément. Sans un mot de plus, Gus tourne les talons pour quitter la pièce, histoire d'éviter de s'ajouter une semaine de plus complètement inutilement. L'a toujours sur que Bramblethorn était un con de toute façon. N'empêche qu'il a loupé son coup, et ça aussi ça l'emmerde. Il réalise à retardement qu'il vient de perdre sa réserve de Fiz, et ça le fait jurer tout seul dans le couloir. Plusieurs têtes se tournent, intriguées, mais découragé par sa posture hostile, aucun élève ne vient lui demander ce qui lui prend.
Vaut mieux, probablement.
L’Art du Combat Transmuté [Cours]
Message publié le 17/02/2025 à 17:05
La réponse est inattendue. Les mains en l'air comme s'il déclarait un putain de forfait, Spike joue la carte de la non-violence alors que le surnom revient, pour la seconde fois. Ça fait rien pour ralentir la rage de Gus, dont le poing s'abat de nouveau, cette fois sur la lèvre de cet enculé histoire de lui faire ravaler son bordel. Sauf que c'est sur un mur que ça tombe, et ça lui démonte tout le bras. Pris d'un mouvement de recul, il sent des mains qui le chopent, probablement celles d'Ambrose ou de Sam, ou les deux, et il se dégage brutalement avant de se mettre à marcher d'un côté et d'un autre, le visage rouge et les poings serrés, tandis que le professeur cause. Fergus sent l'adrénaline le dégommer de l'intérieur, et il fusille du regard tous ceux qui se tiennent à côté de lui. Les défie presque de le juger d'une manière ou d'une autre. Quand il mate de nouveau ce connard de Pope, c'est avec le même air qu'il avait avant de matraquer Ryder.
Gus sait qu'il peut rien faire, mais putain qu'est-ce qu'il meurt d'envie de lui balancer un poing dans la gueule à lui aussi, à ses belles paroles, à tout ce qui fait qu'il se sent assez supérieur pour lui dire toutes ces merdes. Les poings restent définitivement serrés alors qu'il souffle comme un bœuf. La tension dans l'air est carrément palpable. Sûr qu'il a zéro chance contre le mec. Mais putain. Ça démange. Il sent un liquide chaud lui couler entre les phalanges. Du sang. Le mur, sans doute. Il sent rien. Rien que la bile dans sa bouche, et l'envie de frapper encore. Mais il a rien à frapper. Rien à faire que de se tirer comme si tout ça avait pas la moindre importance. Ça en a pas, pas vrai ? Il tourne la tête vers Ambrose, vers Sam, reste pas les mater plus d'une seconde cependant. Par honte, peut-être bien. Parce que ce qu'il voit dans leur regard fait rien pour le réconforter. Alors dans un mouvement sec il ouvre grand la porte, et la claque derrière lui avec brutalité.
L’Art du Combat Transmuté [Cours]
Message publié le 17/02/2025 à 16:21
Planté sur ses pieds avec une fierté qui lui barre la gueule, Gus mate le résultat de son sortilège en se marrant avec le reste de la classe. D'ailleurs il continue de se marrer même quand Pope ramasse Ryder à deux secondes de la gamelle pour lui redonner ses panards originaux. Son air con se braque sur le visage de son professeur avec l'ahurissement de celui qu'a vraiment pas peur des représailles. Parce que c'est sûr que y en aura, des représailles, y en a toujours. Aucun regret. Fergus il compose constamment avec. Il vit même que pour ça. Ça le fait se sentir plus vivant. Même qu'il se marre encore plus quand le professeur balance qu'il est prompt à dégainer sa baguette, avec quelques autres d'un côté et d'un autre de la classe.
Il hausse les épaules, voyant pas vraiment où Pope veut en venir. Pis finalement il voit, et ça lui fait écarquiller les yeux un peu, parce que celle là il s'y attendait pas. Des points en moins peut-être bien, mais pas la possibilité de retaper l'exercice sans avoir à payer pour ce qu'il vient d'envoyer sur le Serpentard. Merde alors. Dix secondes qu'il dit. Alors Gus il se redresse un peu, bombe le torse, lève le menton, son regard sur la dalle avec déjà un sort au bout de la baguette. Facile nan ? Pope vient vraiment de leur montrer ce qu'il attendait d'eux alors il a même pas besoin de réfléchir. Sauf que voilà. Deux secondes seulement sont écoulées que cette putain de tête de con de Ryder se la ramène avec une réplique qui lui retourne le sang dans les veines. Direct.
La baguette est lâchée sans même qu'il s'en rende compte, ses jambes et ses bras plus rapides que ses neurones, éteignant la distance entre Ryder et lui pour lui balancer un poing en pleine face.
- M'appelle pas comme ça pauvre taré ! Il s'entend gueuler alors que sa main s'écrase contre le nez de Ryder avec force.
Pile ou 1 : le poing atteint sa cible sans aucune peine, provoquant le craquement d'un os.
Face ou 2 : Ryder a des putains de réflexes d'enculé et parvient à esquiver le poing de Fergus, qui se retrouve entrainé vers l'avant comme un gland.
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Message publié le 17/02/2025 à 11:16
Au regard noir de Ryder, Gus se contente d'hausser les sourcils en toute innocence. Innocence balafrée par la lueur de défi qui se tient vissée dans le fond du regard. La réputation de Carter la précède, mais il s'était pas imaginé que Spike serait passé dessus avant lui. Même qu'il peut pas s'empêcher de rester comme un chien qu'attendrait son os, en vain. Il est où l'répondant hein ? Pis finalement alors que cette tête de con de Spike se tire, et qu'elle lui tourne délibérément le dos, il l'entend. Ça lui tire un sourire qui lui fend la gueule d'un bout à l'autre. Se détournant, il se tape un coup de coude énervé de Sam, qui jette sur lui un regard pas du tout impressionné.
- Quoi ?
- Débile.
Pour toute réponse, il la chope par les épaules pour la secouer un peu, et elle se défroisse presque instantanément. Ça dure qu'une micro-seconde, parce que Sam elle aime bien montrer qu'elle fait la gueule même quand elle fait plus la gueule. Son nez se froisse de nouveau et elle le repousse.
- Dégage.
La seconde suivante voit le grand Pope entrer en scène, sa première réplique directement dirigé vers un Gus qu'affiche sa moue la plus déçue alors que les camarades se marrent à côté. La posture du type change presque du tout au tout tandis qu'il entame le cours, s'attirant l'attention de l'ensemble de la classe sans aucune peine. Y compris celle de Gus. Faut dire que même lui se rend compte à quel point ça pourrait être exceptionnel de tout niquer au tournoi. Pis bon. Faute de coupe de Quidditch, ça peut être un moyen comme un autre de bousiller la belle gueule de Ryder.
Pas que ce soit un argument principal mais presque.
Le discours est pas méga-fascinant. La démonstration en revanche, accroche définitivement les yeux de Gus. C'est stylé ok ? Il a jamais trouvé Pop vraiment stylé de manière globale, dans ses chemises monotones et derrière ses lunettes d'intellectuel, mais quand le mec brandit une baguette avec autant d'efficacité, ça remet un peu les choses en place. Enfin ça donne surtout envie à Gus d'être à sa place. Nan parce que faut voir comme les nanas l'regarde en fait. À moins qu'il se fasse des idées. Gus se fait souvent des idées.
Bref.
La démonstration se termine par la répartition des groupes, et si Fergus est un peu déçu de pas se retrouver avec Ambrose et Sam, il est par contre plutôt refait de se retrouver en tête à tête avec Ryder. Sauf que voilà. Sa gueule satisfaite doit se calculer à deux kilomètres - ou juste un mètre en fait -, parce qu'Ambrose le chope à l'épaule pour lui réclamer de pas régler ses comptes. Agacé, Gus se défait de sa prise en un geste, écarquillant les yeux avec l'air de dire mais de quoi tu m'causes, même si chez Ferguson Decker ça veut probablement plutôt dire va te faire foutre.
- Focus tournoi, il répond pourtant avec affirmation en tapant son meilleur clin d'œil au copain et en lui tapant deux fois l'épaule d'une main.
Il fait la même à Sam en passant à côté avant de se diriger vers les cages, ses yeux se portant directement sur la silhouette du poursuiveur Serpentard. Avec une intensité qui laisse pas grande place au doute quant à sa manière de focus tournoi. Il s'arrête pas à côté, préférant se rameuter directement devant les cages pour checker les bestioles enfermées. Les rats lui font juste penser à Tori. Ça lui a jamais bien plus qu'on s'en serve comme ça pendant les cours, même s'il l'admettra jamais à personne. Bon il l'a déjà admis. Après l'pétard de trop avec les copains. Il est à peu près sûr que c'est ce jour là que Sam a décidé de vraiment se dérider autour de lui.
- T'as dit quoi là ?
Il se retourne avec vigueur pendant que Ryder se fout ouvertement de la gueule de son pote, avant de lancer un sortilège en direction d'une grenouille au hasard. Gus regarde même pas ce que ça fait avant de pointer sa baguette droit devant lui, direction Spike Ryder :
Les pieds de Spike s'allongent brutalement, s'étirent de chaque bord pour former de splendides palmes tellement immense qu'elles manquent faire perdre l'équilibre au mec, dont le charisme vient de couler au fond du lac noir.
- Merde, excuse mec, j't'ai confondu avec les putains d'rats.
Ferguson Decker a lancé un sortilège !
- Sortilège
- Sortilège de la Palme
- Difficulté
- 5
- Résultat D20
- 20
- Interprétation
- Réussite Critique
- XP gagnée
- 6
Les pieds de Spike s'allongent brutalement, s'étirent de chaque bord pour former de splendides palmes tellement immense qu'elles manquent faire perdre l'équilibre au mec, dont le charisme vient de couler au fond du lac noir.
- Merde, excuse mec, j't'ai confondu avec les putains d'rats.
Autres résultats possibles
- Merde, excuse mec, j't'ai confondu avec les putains d'rats.
- Merde, excuse mec, j't'ai confondu avec les putains d'rats.
Merde. Merde, merde, merde.
- Merde, désolé m'sieur Pope !
Malgré lui, Gus se met à rire comme un débile avant de manquer de s'étouffer dans une toux absurde.
- C'était un accident j'vous jure !
Message publié le 14/02/2025 à 08:57
Gus a instantanément envie d'lui en coller une. Ça lui prend même tout c'qu'il a pour pas bouger et s'contenter d'assassiner l'type du regard. À peine s'il écoute ce qu'il balance au sujet de la sphère. Hydrasil. Détection de magie. Pas fou. Gus se contente de mater la vitrine pointée brièvement du doigt avant d'en revenir à la sphère, pis à Bramblethorn. Sauf que voilà. L'type sait. Gus a aucune idée d'comment, ou de pourquoi, mais on va dire qu'il a pas b'soin d'une foutue sphère Hydrasil pour comprendre que y a d'la magie dans l'air. L'genre pour bien l'emmerder. Il reste soutenir le regard du type pendant plusieurs secondes, et bordel on pourrait presque lui donner un oscar tellement il arrive à pas avoir l'air surpris. Il le quitte pas des yeux non plus alors qu'il plonge la main dans son froc pour en extirper la clé, la balancer sur le bureau à côté de la sphère. Un sourire s'étire sur sa gueule alors qu'il constate le froissement dans la visage de son professeur.
- Ça va j'suis pas aussi désespéré, il balance en imitant la manière de parler de Bramblethorn.
Je vous serais gré de. Par ailleurs. Se vomit pas tout seul le gars des fois ? Gus s'avance avec une telle brusquerie qu'on pourrait croire qu'il va balancer son poing directement dans le nez de Bramblethorn, mais il se contente de récupérer la sphère et la clé. Les fait bien frotter sur la table avec tout un bruit de raclement pas du tout nécessaire. Dirigé vers la vitrine sans plus d'hésitation, il l'ouvre d'un geste pour reposer les objets aléatoirement et sans aucune délicatesse avant de refermer le bordel. La porte vitrée reste à trembler subtilement alors qu'il s'en éloigne en levant les mains comme un putain d'innocent :
- Là. Y a pas mort d'homme m'sieur. Ni vu ni connu ok ?
Pas moyen d'ignorer le regard insistant du professeur. Bordel. Il le lâchera pas. Gus lève les yeux au ciel.
- C'était pour l'tournoi c'est tout.
Il dit ça comme un type qui crierait à l'injustice. Vrai que y a une injustice un peu. Genre seuls les élèves du club de runes ont des récompenses badass pour participer au délire, et les autres vont s'faire foutre. Mais ça ça lui passe au dessus à môsieur Lysander Bramblethorn, ses cours de vocabulaires et ses vêtements friqués trop propres sur eux.
- J'me tape la canne ou j'peux m'tirer là ? Gus demande finalement avec insolence.
J'entends le loup, le renard et la belette
Message publié le 14/02/2025 à 00:41
Ça lui en a touché une sans faire bouger l'autre. Sans déconner. Croyait vraiment que c'était pas fait exprès l'coup de la belette ? Pis c'est quoi ça, d'lui foutre tout un programme de révisions et d'exercices sous prétexte qu'il refuse de le voir échouer hein ? Gus il sait encore aviser une retenue quand il en voit une. Pas la peine de lui faire croire qu'il a des difficultés. Zéro qu'il en a, des difficultés. Fallait voir la belette hein. Même que le courrier serait partit au feu si les autres lui avaient pas piqué. Jimmy s'était bien foutu d'sa gueule avec Balt. Sam avait froissé l'nez comme elle fait toujours quand elle a un truc à redire mais qu'elle ose pas l'dire. Ambrose... Ambrose s'était contenté de dire que ça pourrait être vachement utile pour l'tournoi s'il te donne des cours particuliers.
L'truc c'est qu'Ambrose a souvent raison, voyez.
Bref, le mercredi suivant, Gus a zappé. L'a rien décidé en vérité, à part qu'il s'en battait royalement la nouille. Jusqu'à ce qu'Ambrose refoute ça sur le tapis, avec l'autre traître de Sam qu'approuve en rajoutant que Gus s'tu foires ton année on s'ra plus dans la même classe l'an prochain tu captes ? Sam aussi a souvent raison. Alors les deux en même temps ? Autant dire qu'à dix-huit heure pétante le Decker est brandit devant la porte comme un putain d'trophée. Non parce qu'ils l'ont accompagné quoi. Jusqu'au bureau, à le mater avec insistance pour qu'il frappe de lui-même en les matant d'un air assassin. Pourrait tous les buter s'il les aimait pas tant quoi. S'barrent tous autant qu'ils sont alors que Gus passe à l'intérieur du bureau.
- B'soir.
C'est mâché sans hésitation alors que son regard se perd sur les étagères, sur les artefacts entreposés ça et là, sur les tranches de bouquins dont il peut pas lire le titre de là où il se tient. Partout sauf là où se trouve Edwin Pope et son programme de révisions pour attardés. D'une main il déserre sa cravate. Sa chemise est pas forcément rentré correctement dans le pantalon. Ses chaussures ont des traces de suie qui proviennent d'on ne sait où. Ses cheveux en bataille ont pas l'air d'avoir vu l'ombre d'un peigne depuis le réveil. C'est une sale journée. Le genre qu'il aurait voulu terminer dans la salle commune autour d'une bataille de cartes explosives à piocher dans sa réserve de fiz. Son manuel sous le bras, il récupère sa baguette dans la poche arrière de son jean pour les présenter devant lui dans un geste à la fois assuré, et particulièrement pataud.
- J'ai tout ramené sauf la motivation, il balance avec anarchie en plantant finalement son regard sur son professeur.
L’Art du Combat Transmuté [Cours]
Message publié le 13/02/2025 à 20:46
Il va tout déglinguer. Nan vraiment genre. Personne s'y attend ok ? Mais personne s'attend jamais à Gus. Même pas sa mère, c'est dire. Il se marre comme un couillon quand il rajoute son nom en bas du parchemin. Juste en-dessous d'Ambrose Rosendale. Ouais y a deux fois plus de roses dans son nom que dans l'nom de n'importe qui. Normal. C'est Ambrose Rosendale. L'type qui peut rien louper. Alors sûr, Gus il peut rien louper d'Ambrose Rosendale. Sont potes à la vie à la mort ok ? Les autres aussi. M'enfin y a que Sam qui suit. Fatalement y a que Sam qui suit. Sam fait tout c'qu'Ambrose fait. Balt et Jimmy par contre ? Désistés comme deux connards. Ils croient pas en leur potentiel voyez, c'est bien ça l'problème. Gus il croit pas en beaucoup d'choses, mais c'est sûr il croit en lui.
Il sait tout faire Gus. Il a peur de rien ni d'personne. L'premier tocard qui lui dit l'contraire il s'en mange une en fait.
Lui aussi peut rafler l'trophée du tournoi c'est sûr. Pis franchement ça a l'air fun. Il a gueulé comme un souillon au moment d'signer, et il gueule encore sur tout l'chemin qui les sépare de la salle de classe le jour J. Il a tiré sa révérence au Jimmy Boi et à Balt dans le hall - il leur a aussi tiré un joint parce qu'on sait pas si y a une pause, ça peut être bien d's'aérer les méninges. Les mains sur les épaules d'un camarade pis de l'autre, Gus a du mal à calmer l'excitation qu'il a depuis le début de la journée. Il rentre en fanfare comme lui seul sait le faire, un bras levé en guise de salutation à la cantonnade, une révérence pour le professeur Pope qu'a décidé de croire en lui et qui refuse de le voir échouer, un arrêt sur image alors qu'il capte la présence de Madame Alison Carter. Un sifflement lui échappe comme si c'était la surprise de l'année.
Rangé avec les copains sur le bord de classe, Gus a pas fait mine de sortir sa baguette ou le moindre manuel, les yeux vissés sur la sorcière. Y a des rumeurs voyez. Des rumeurs de tarés un peu. Il avise Shevchen le chelou un peu plus loin qu'a l'air aussi constipé qu'au premier jour, Ryder, Alison de nouveau. Ça bavasse amicablement autour de lui, et il fait pas gaffe à Sam qu'a déjà commencé à cracher sur le chouchou de Gryffondor. T'façon il est d'accord par principe. C'est Sam. Pis c'est Ryder. C'est là qu'il l'entend. La question. Ça le fait marrer. Le genre de rire qui reste coincé dans le nez, se fait recracher par une gueule débonaire complètement con. Il approche un peu. Pas tant, juste un peu pour pas qu'on le loupe. Pas qu'on puisse facilement louper Ferguson Decker.
- Ben si faut une tenue spéciale, parait que les filles s'battent nues pour déstabiliser l'adversaire. J'me suis inscris juste pour ça, nous laisse pas tomber Alison !
Message publié le 26/01/2025 à 20:21
Ça rend fou. C'est un délire. Y a que ses pensées pour l'occuper. Rien d'autre. Ça parait évident que Bramblethorn va débarquer d'une minute à l'autre, et qu'il peut rien y faire. Pris la main dans le putain d'sac. Aussi frustrant qu'humiliant, en plus de rendre complètement taré. Gus se félicite juste d'avoir pensé à pas foutre ses trophées au même endroit, parce qu'au moins il a encore une chance de s'en tirer avec un truc. Y a moyen. Quand le professeur arrive, de sa démarche tranquille, Gus a véritablement envie de le coller à un mur et de lui foutre un poing dans la gueule. Mais même s'il pouvait il peut pas. Pis quand enfin il est libéré de ses mouvements, il se rappelle combien c'est plus important qu'il fasse profil bas, en fait.
- Quoi, z'allez m'foutre des coups d'canne ? Oh non, pas les coups d'canne m'sieur Bramblethorn ! Il balance d'une voix forte avant d'éclater d'un rire débile et d'entrer dans la pièce.
Naturellement, ses mains trouvent ses poches, et il reste planté au milieu du large espace sans faire mine de s'assoir, ni de sortir quelque butin qu'ce soit. Mais s'il a eu l'temps de faire une chose pendant le temps où il était figé comme un con au milieu de l'encadrement de la porte, c'est bien de réfléchir. Alors même s'il tarde un peu, il finit par sortir la sphère avec un air dégoûté pour la poser brutalement sur le bureau.
- J'sais même pas ça sert à quoi ok ? il admet en haussant les épaules.
Sûr c'est pas une explication correcte. M'enfin il doute que le type soit du genre à capter le délire de c'est un défi entre potes. Déjà il a trop la gueule d'un mec qu'a pas de potes. Alors Gus reste le regarder comme pour le jauger, attendant la sentence. Il a déjà l'expérience quand il s'agit d'se faire choper à faire un truc qui fallait pas, et il sait pertinemment que dans ce genre de cas, plus t'en dis, plus tu t'enfonces. Alors lui il s'enfonce juste dans le silence, en matant juste le professeur d'un regard noir qu'a rien d'un regard d'excuse. Y a pas de mal quoi. Il a tenté il a perdu. Si le gars peut juste aller de l'avant et éviter d'en faire des caisses ça l'arrange.
Message publié le 23/01/2025 à 10:47
- Imagine. Personne l'verra v'nir Jimmy Boi.
L'autre le mate avec un air pas franchement impressionné, et d'un geste Gus balance sa clope avant d'approcher le gars pour le saisir par la nuque.
- Mec, c'est notre moment d'briller !
- Bramblethorn, c'est tout c'que j'ai à dire.
- Quoi Bramblethorn ?
La main relâche brutalement sa prise alors que Gus se recule, écarte les bras des deux côtés de son corps en haussant le ton.
- T'crois j'ai peur de c'type ?
- J'ai pas dit ça. J'dit juste il va t'choper c'est tout. T'choper et te démonter, balance Jimmy en levant les mains.
La langue claque contre le palais, et un sourire creuse deux fossettes sur la gueule de Decker.
- C'est mal me connaitre. On parie c'que tu veux j'ramène un truc dément d'ici deux heures. D'un coup l'autre à l'air intéressé, et Gus a déjà levé la main pour la frapper contre celle - plus lente à la réaction - de Jimmy. Ma réserve de Fiz, Jim. Ma réserve que j'ramène un truc.
- Deal.
La frappe finit d'acter l'échange. Les deux ont un air de business man super sérieux pendant quelques secondes avant d'éclater d'un rire un peu con et de se séparer. Gus se tire en arrière pendant plusieurs secondes, une main levée qui s'colle à la tempe avant d'être brandie en dernière salutation, et il a tôt fait de disparaitre à l'intérieur du château. Pas d'hésitation dans la démarche alors qu'il zieute à droite et à gauche, davantage par force d'habitude que par véritable besoin de checker son environnement. Il grimpe les marches en conquérant. Siffle dans les couloirs. Brandit un fuck au tableau de Newton le barde quand ce dernier le réprimande de ne pas porter correctement l'uniforme.
Puis, enfin, il s'arrête devant la porte du bureau de Bramblethorn. Dernière œillade ici et là avant de tenter d'ouvrir négligemment la porte - on sait jamais. Sans grande surprise, le type a verrouillé l'endroit. Faut dire qu'avec ce qu'il a dedans, ça vaut mieux. Gus les a bien entendu les Serdaigle. Y aurait de quoi gagner le tournoi des trois sorciers. Du lourd. Le genre qu'on propose pas à des élèves qui font pas partie du cours de runes apparemment. Hors de question de passer à côté. Baguette sortie, Gus a tôt fait de faire sauter le verrou. Il entre sans plus de cérémonie et referme derrière lui d'un seul geste avant d'observer l'endroit.
Le bureau est à l'image du type. Beaucoup trop propre et trop rangé pour être honnête. Gus pousse un sifflement quand son regard tombe sur les étagères, et il se grouille de se ramener devant pour tout mater avec un sérieux qu'on lui connait pas. L'truc c'est qu'il y connait rien. Certains mécanismes ont l'air de bouger tout seul. D'autres artefacts, complètement inertes, ont juste de la gueule sans que Gus parvienne à se faire la moindre idée de ce à quoi ils peuvent bien servir. Il est plus que conscient qu'il a pas vraiment l'temps de choisir. C'est pas une fucking librairie. Même si y a quelques parchemins qui trainent ici et là. D'un seul geste, Gus ouvre une vitrine pour attraper un genre de sphère minuscule qu'il trouve classe et la fout dans sa poche, pis une clé pas beaucoup plus grosse, qu'après un court instant de réflexion, Gus se décide à faire glisser dans son caleçon.
Fier de sa connerie, il jette un dernier coup d'œil avant de refermer le bordel, et de se diriger vers la sortie. Bim, bam, boum. Easy Peasy. Sauf que voilà. Pas tant. C'est-à-dire que la porte s'ouvre et tout, mais par contre le corps de Gus reste subitement bloqué sans qu'il parvienne à en traverser le seuil. D'ailleurs il arrive plus à bouger tout court. Même pas pour tirer la gueule qu'il veut. Ou pour foutre un poing dans un mur. Ce genre de chose. Il reste juste là, bêtement bloqué dans l'encadrement du bureau de Bramblethorn, avec rien d'autre que Jimmy dans son crâne qui lui balance des j'te l'avais dit frérot. Braaaaamblethorn !