Harry Potter RPG
Ancre
Ancre

Tourment d'Amour

Ancre
Ancre
Accueil Poudlard Le Château [En Cours] Tourment d'Amour
Ancre décorative Ancre décorative Ancre décorative Ancre décorative
Ferguson Decker

16 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Deb
Poufsouffle
Pour tout ceux ayant le courage d'affronter les MDJ's, alors qu'ils pourraient y laisser plus qu'une dent !
Dans le hall, Mercredi 14 Février 2125

Compatible à long terme. Ben merde. Il en resterait sur le cul s'il était pas déjà posé dessus. Son regard se braque vers l'obscurité, un peu écarquillé, un peu paumé. C'est-à-dire qu'il sait pas lui, s'il a déjà voulu s'foutre avec une meuf pour plus que l'emballer dans un placard à balai. D'abord parce qu'il a jamais emballé d'meuf dans un placard à balais. Alors comment s'imaginer ? Ça fait ça d'avoir fait des trucs ? D'avoir de l'expérience ? On commence à se poser ce genre de question chiante ? Pis d'abord, pourquoi qu'elle lui pose des questions pour savoir s'ils seraient compatibles à long terme ? Fergus est presque bienheureux que son attention soit déviée sur le pétard éteint, et l'incapacité d'Alison a le rallumer.

 

- J'l'allume, t'as juste à inspirer.

 

Il fait rouler le zippo. La regard inhaler. Tousser. Brutalement. Salement même. Il la regarde avec un amusement non feint. Hausse les épaules quand elle lui demande comment il fait pour que ça lui fasse pas la même chose.

 

- L'habitude.

 

Sa première clope il l'a tirée quand il avait douze ans. Son premier pétard ? Il sait plus. Mais il devait pas avoir loin des treize, peut-être bien. Il se souvient avoir craché ses poumons encore et encore. Il se souvient avoir cru qu'il quittait son corps tout entier. Il se souvient avoir tout oublié, pis avoir recommencé. Insisté tellement fort qu'il avait fini par en dompter les sensations. À moins qu'ce soit les sensations qui l'aient dompté. Parce qu'il les recherche encore et encore, depuis qu'il crache plus ses poumons.

 

- T'vas pas mourir je jure.

 

Il récupère le pétard volontiers, se l'envoie sans broncher. De longues lattes comme il a appris à s'les faire. Les yeux sur Alison qu'annonce qu'elle aime bien les types qui savent danser. Il sait danser. Même qu'il aime danser. Bon point pour lui ? Sauf qu'après elle sort qu'elle kiffe aussi les mecs cultivés, et là il tousse. Malgré lui. Parce que merde. Cultivé, ça rime pas avec Ferguson Decker. Il a des trucs à raconter, sûr. Pas l'genre de truc qu'Alison Carter a envie d'entendre, il pressent.

 

- Ok, ok, vas-y, il refile le joint sans discuter.

 

Il la guette. Peut pas s'en empêcher. Les lèvres roses qui s'referment sur son cône d'un mouvement un peu lascif. La manière dont la fumée s'engouffre entre elles, pour mieux ressortir une seconde plus tard à peine, sans tousser. Il a un sourire qui s'dresse. Débile. Comme fier qu'elle ait pas toussé. Débile quoi. Pis la question tombe, et pour celle là il doit avouer il était pas prêt. Il a l'impression d'se taper un quiz cheloue de Sorcière Hebdo ou autre délire du genre.

 

- Wah.

 

C'est ça un date ? Si c'est ça c'est perché. Loin de l'idée qu'il s'en faisait. Mais bon. Il est en date. Avec Alison Carter. La tête renversée vers l'arrière, Gus réfléchit pour de vrai, quelques secondes à peine, avant de rabattre la nuque vers l'avant et de braquer l'horizon d'ses yeux d'un bleu étranglé au THC :

 

- C'est facile.

Ça l'est pas. Ferguson est pas l'genre de mec à se questionner sur lui-même chaque fois qu'il passe devant l'miroir. Mais il sait bien s'donner l'air de rien. Improviser. Alors c'est ce dans quoi il se lance, avec nonchalance, la fumée autour de la gueule qu'a pas l'air d'le déranger le moins du monde. Il commence par Alison. Parce que c'est ça qu'est facile, finalement, d'commencer par Alison. Il s'fait toujours une meilleure idée des autres qu'il se fait d'lui-même.

 

- T'es super obstinée. Ça compte comme une qualité. Suffit qu'tu veuilles un truc. T'reculeras devant rien pour l'avoir. Parce que c'qu'Alison Carter veut, Alison Carter l'obtient. J'ai pas raison ? C'est comme ça qu'il la voit. Mais t'as peur de ce que les autres peuvent penser d'toi. Alors des fois tu fais pas c'que tu veux juste à cause de ça.

 

Un silence s'installe. Il récupère le pétard.

- Pis moi... il hausse les épaules. J'en sais foutre rien. Pourquoi j'dois répondre pour toi et pour moi d'abord ? Il se tourne vers elle. Tu m'connais d'puis quatre ans d'jà. Vas-y. Dis moi. Nan attends j'ai déjà la réponse. Il s'agite un peu, comme excité : T'vas m'dire que j'suis l'dernier des branleurs mais qu'des fois j'te fais quand même marrer en classe. Des fois j'te fais marrer en classe hein Alison ? Il hausse les sourcils à plusieurs reprises comme un débile avant de s'envoyer une autre latte, un mouvement sec ramenant sa tête vers l'arrière.

Ancre décorative Ancre décorative Ancre décorative Ancre décorative
Alison Carter

16 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Serpentard
Ce titre distingue un donateur d’exception dont la générosité rivalise avec les coffres les plus remplis de Gringotts, faisant de lui un véritable magicien de la fortune solidaire.
Dans le hall, Mercredi 14 Février 2125

Les sœurs Carter ont très tôt partagé leur enfance entre la boutique et l'appartement, ce dernier situé au-dessus du magasin installé dans la rue principale de Pré-Au-Lard depuis la naissance de Freya. Être bébé derrière le comptoir force à une sociabilité précoce, acquise au fil des rencontres avec les clients toujours nombreux, et souvent intrusifs. Chacune à sa manière, les filles d'Owen ont développé le goût d'aller vers l'autre, d'apprendre à connaître les gens.

 

Ce soir, Alison se prend à son propre jeu du date de St Valentin, et oublie la gelée verte qui engluait ses cheveux une heure auparavant. Pas qu'elle envisage sérieusement Ferguson, mais elle apprécie curieusement d'en savoir plus sur lui, au-delà des interactions de classe, et de ses nombreuses provocations.

 

La rouquine croise le regard attentif du Poufsouffle et sourit en retour à son expression bête, flattée malgré-elle d'être capable de fumer sans tousser, aussi débile soit la performance. Elle porte encore le joint à ses lèvres en espérant secrètement commencer bientôt à ressentir les premiers effets de l'herbe- autant y aller carrément. Un peu anxieuse d'entendre l'opinion de Ferguson sur elle, Alison le fixe avec insistance en soufflant un nuage moins dense que les siens.

 

Puis la sentence tombe, et elle acquiesce, même surprise du sérieux dont il fait preuve. Mh-mh, se contente d'abord de commenter la sorcière en lui rendant son cône de papier à moitié consumé. Une fossette s'installe au coin de sa bouche, qui se transforme en un bref rire quand son camarade de classe joue des sourcils. Oui tu m'fais marrer, répète-t-elle sans quitter son sourire, obligée de mordre l'intérieur de ses joues pour retrouver un semblant de réflexion. C'était quoi la question ? L'adolescente inspire un peu d'air frais en tournant la tête, les jambes à nouveau pliées l'une contre l'autre- elle a froid.

 

— J'pense que ça t'arrange qu'on croit que t'es un branleur. Comme ça, on t'en demande pas trop, tu vois ? Ses cils papillonnent en direction du cinquième année. Elle sait que Sam porte sur lui un regard différent des airs qu'il se donne. T'as sûrement peur qu'on te sollicite, tu préfères rester tranquille et déconner plutôt que d'affronter le côté sérieux des choses. Du coup, ouais, t'es drôle. Mais ça va deux secondes d'être le con-drôle, t'auras bien envie qu'on change d'avis un jour, nan ? Alison rassemble ses lèvres du bout des doigts pour les essuyer et ôter son gloss à moitié enlevé par le joint. Elle sent vaguement sa langue pâteuse. Elle a soif, et continue d'observer les réactions de Gus en ressassant ses derniers mots. C'est marrant, j'pensais qu't'allais dire que j'suis superficielle. Les gens pensent que j'suis superficielle- qu'elle manque de valeurs, qu'elle ne s'intéresse qu'aux apparences.

 

Peu importe, la rousse se lève et retire sa cape pour mieux enfiler la veste de Ferguson.

 

— On fait quoi après ? Ah ouais, on vole de l'alcool aux cuisines ? Occupée à retirer ses cheveux pris sous le col de la veste d'un geste familier, la jeune femme jette un œil au cinquième année. On aurait pu en avoir chez moi, au village, signale-t-elle en fermant quelques boutons. Ma sœur doit être toute seule ce soir, ça m'étonnerait qu'on l'ait invitée pour la Saint Valentin. Comme chaque joueur de Quidditch à Poudlard, Gus connaît OCQ, et s'est déjà trouvé plusieurs fois face à Freya, ne serait-ce qu'à l'école où elle passe entretenir le matériel régulièrement.

 

Alison recouvre la veste avec sa cape chaude avant d'approcher du brun et de s'asseoir de profil sur ses cuisses en ignorant son air ahuri. On lui aurait fait croire qu'on sort ensemble, elle aurait rien compris. Elle rit et saisit la fin du joint sans quitter les genoux du Poufsouffle. 

 

— T'es confortable, remarque-t-elle avant d'aspirer lentement le cône devenu si minuscule qu'elle craint de le lâcher. Un simple regard à la taille des mégots abandonnés au sol lui indique que c'est la fin. La cadette Carter laisse tomber le bout de papier avec les autres et tourne son visage vers celui de Ferguson. Elle touche ses cheveux en souriant. T'as mis du gel, c'est mignon. Mais le froid continue de la faire frissonner et l'étudiante se redresse, impatiente de rentrer à l'abri des brises hivernales. Debout, elle sent un léger vertige l'envahir. On rentre au château ?

Ancre décorative Ancre décorative Ancre décorative Ancre décorative
Ferguson Decker

16 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Deb
Poufsouffle
Pour tout ceux ayant le courage d'affronter les MDJ's, alors qu'ils pourraient y laisser plus qu'une dent !
Dans le hall, Mercredi 14 Février 2125

Elle raconte quoi hein ? Il sait pas bien, Gus. Alors il fronce les sourcils, avec un genre de rictus qui lui tord les lèvres. Nan, ça l'arrange pas qu'on l'prenne pour un branleur. Il voit pas dans quel monde ça pourrait d'ailleurs. Personne a jamais rien attendu d'lui, et c'est pas vraiment quelque chose qu'il a choisi. Il fait avec et pis c'est tout. Ça lui fait rien, parce qu'il a rien a apporter à personne en vérité. Alors fatalement la seule réponse qui lui sort est la plus naturelle du monde, ponctué d'un haussement d'épaules et d'une tête secouée de gauche à droite.

 

- Nah.

Il prend une latte du pétard, laisse la fumée lui imprégner les poumons. Superficielle ? Il est pas bien sûr de savoir c'que ça veut dire. Si ça veut dire d'prendre soin de ce dont elle a l'air, elle l'est. Mais l'truc c'est qu'ça la rend super jolie, alors il voit pas vraiment où est l'mal. Il lui dit pas. Trop occupé à la percer des yeux, la weed formant son petit nuage autour d'eux. Elle porte sa veste. Il a vaguement l'impression d'avoir marqué des points. Peut-être pas, parce qu'il a failli la brûler vive comme une sorcière du Moyen-Âge. Mais elle porte quand même sa veste, pis elle est encore là. Alors. L'est peut-être pas si branleur que ça. 

- Ah ouais ? Il demande, intéressé.

C'est-à-dire qu'l'idée aurait été bonne. Même qu'il l'a déjà fait. L'année dernière, avec Ambrose et Balt. Mais celle d'aller directement piocher dans la réserve d'un des joueurs de Quidditch les plus célèbres de la région ? Ça a d'la gueule. Dommage que la sœur risque d'être là. L'reste de ce qu'il avait à dire se suspend pourtant à ses lèvres alors qu'Alison l'approche définitivement pour se percher sur ses cuisses. Elle est brûlante. Ou alors elle est gelée. Il sait pas. Son cerveau s'est arrêté au moment où l'poids de la meuf s'est incrusté sur lui comme si c'était chez elle. L'regard perdu sur son visage, il se sent ahuri. La laisse lui voler la fin du pétard pour mieux la mater l'siffler, sans tousser.

- Mmf.

D'un geste automatique, il s'écarte, la main d'Alison subitement dans ses cheveux, même un quart de secondes. Les yeux rivés au sol, il se sent rougir comme un con, mais ça le départi pas d'son sourire. 

- Ben nan, il rétorque pratiquement d'instinct alors qu'elle se lève pour faire mine de rentrer. Sa main cherche la hanche d'Alison sans même qu'il le réalise.

Il a envie d'lui dire qu'elle a pas annoncé pour lui. Sa qualité, son défaut. Comme elle lui a demandé de l'faire. Mais ça sonne creux jusque dans sa tête. Alors c'est pas c'qui sort. Nan à la place il sait pas trop pourquoi l'seul truc qu'il arrive à sortir c'est :

- C'est pas vraiment un date si on s'embrasse pas avant la fin t'crois pas ?

Ancre décorative Ancre décorative Ancre décorative Ancre décorative
Alison Carter

16 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Serpentard
Ce titre distingue un donateur d’exception dont la générosité rivalise avec les coffres les plus remplis de Gringotts, faisant de lui un véritable magicien de la fortune solidaire.
Dans le hall, Mercredi 14 Février 2125

Alison observe le Poufsouffle perdre en éloquence à mesure qu'ils passent du temps ensemble. Plus elle avance dans son jeu, moins il joue, étrangement sérieux. Debout devant lui, la cadette Carter s'amuse de la situation, enivrée de comprendre que Ferguson est réceptif à elle, au-delà des blagues de couloirs. Elle n'est pas sûre qu'il soit réellement attiré par elle, ou par n'importe quelle autre fille possédant des jambes et un décolleté, mais ça lui suffit pour sentir un curieux bien-être l'envahir, teinté d'odeur d'herbe fumée. Elle ricane mollement et le toise sans méchanceté. J'ai cru qu't'avais perdu ta langue, déclare l'étudiante en rajustant sa frange machinalement. L'humidité ajoute des frisottis dans ses cheveux partiellement ondulés. Elle arrange ses mèches et hausse les épaules.

 

— Bien sûr faut s'embrasser pendant un date. Pour savoir si t'aimes bien comment l'autre embrasse, c'est primordial, complète-t-elle silencieusement en poussant ses lèvres vers l'avant en moue approbatrice. La bouche en cul de poule d'Alison disparaît aussitôt qu'elle étire un sourire en coin. Mais c'pas la fin d'façon, si ? Y'a encore le reste de ton programme fun, ajoute la Serpentard avec une pointe de condescendance, les yeux brillants à cause du joint. Elle enfonce les mains dans les poches de sa cape, grelottante. Hors de question d'être rentrée au dortoir trop tôt un soir de Saint Valentin, la honte, elle aurait rien à raconter. Bon, j'ai froid, viens.

 

Les deux adolescents prennent la route du château et Alison se raccroche au bras du batteur pour éviter de trébucher sur une motte de terre avec ses cuissardes. Un instant, elle imagine croiser Spike et rigole toute seule. J'ai aussi les joueurs de Quidditch en red flag normalement, mais là tu vas pas m'croire. Elle-même capte mal la situation. 

 

Tandis qu'ils marchent, la rouquine détaille le profil de son camarade de classe. 

 

— T'es puceau ok, mais genre, t'as déjà fait des trucs avec une fille quand même ?

Ancre décorative Ancre décorative Ancre décorative Ancre décorative
Ferguson Decker

16 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Deb
Poufsouffle
Pour tout ceux ayant le courage d'affronter les MDJ's, alors qu'ils pourraient y laisser plus qu'une dent !
Dans le hall, Mercredi 14 Février 2125

Sa réponse est la dernière à laquelle il pouvait s'attendre. Au mieux il imaginait qu'elle allait s'foutre de sa gueule un bon coup pis s'tirer en lâchant quelque chose du genre parce que t'as cru que c'était un vrai date, Ferguson ? Au pire la gifle. Toujours une possibilité, la gifle. Mais Alison se tire pas, le gifle pas non plus. Bien sûr, qu'elle balance à la place. Bien sûr, mais c'est pas la fin. Alors peut-être bien qu'il a des yeux ronds comme des billes, et la gueule béante et agitée d'un rire silencieux.

 

- Han han.

 

Son regard coulisse malgré lui, des yeux d'Alison a ses lèvres. Comme s'il réalisait qu'il pouvait réellement les envisager

 

- Yes ma'am.


Il hoche la tête, la récupère alors qu'elle passe un bras à l'intérieur du sien, se met à marcher sans vraiment checker où il fout les pieds. Ses yeux balaient le parc, le ciel un peu chargé, le château, le stade de Quidditch. Ou le pétard est vachement plus monté que prévu, ou il est en date avec Alison Carter. Les deux paraissent improbables. Pourtant, Gus a pas souvenir d'avoir déjà ressenti ce qu'il ressent dans la seconde.

- Mais t'as quoi contre l'Quidditch ? Il s'insurge d'une manière beaucoup trop dramatique pour être honnête.

 

Quand même, c'est cool le Quidditch. Il refuse de croire qu'Alison est l'genre de meuf a préféré les types qui s'trainent en librairie plutôt que sur un terrain les jours de matchs. Pire, il sait qu'c'est pas du tout l'cas. Pis il l'a bien trainer avec Ryder, et Ryder aussi joue du Quidditch. Alors au final il se marre juste en secouant la tête.

 

- Nah j'te crois pas. T'fais genre t'aimes pas c'tout.

La question suivante le fait hausser un sourcil, et il la relâche pour mieux la regarder directement en marchant.

 

- Ah ouais t'veux mon CV entier en fait. Il s'humecte les lèvres, inspire, secoue la tête de nouveau. Définis des trucs, c'est vague.

Aussi vague que ça pourrait se présenter en réalité. Gus cherche plus à gagner du temps qu'autre chose. Parce qu'il se demande encore si y a une bonne ou une mauvaise réponse. C'est un date. Un vrai. Avec Alison Carter qui prévoit de l'embrasser parce que ça se fait, dans un date. Alors putain il a pas envie d'merder. Ça prend des proportions, l'délire.

- Ouais. Quelques trucs. Vite fait, il finit par admettre en haussant les épaules.

 

Embrasser. Toucher des seins. Une culotte. C'est à peu près tout. Pas qu'il irait faire la liste. Il en a pas besoin d'ailleurs, parce qu'ils arrivent au château. Gus en profite pour foutre un doigt sur les lèvres d'Alison pour l'inciter à se taire. Y a personne, et c'est plutôt idéal pour ce qu'ils ont prévu. Alors il a un sourire en coin plutôt fier de lui quand il l'entraine à sa suite dans un chuchotement.

 

- Cht. Mission ninja là.

Ancre décorative Ancre décorative Ancre décorative Ancre décorative
Alison Carter

16 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Serpentard
Ce titre distingue un donateur d’exception dont la générosité rivalise avec les coffres les plus remplis de Gringotts, faisant de lui un véritable magicien de la fortune solidaire.
Dans le hall, Mercredi 14 Février 2125

L'indignation exagérée du cinquième année arrache un pouffement bête à la Serpentard. Elle se sent d'humeur à rire aux blagues de Ferguson, détendue par l'herbe qu'ils viennent de fumer. J'ai quoi contre le Quidditch ? J'ai mon père, et quelques potes à mon père. Ah, et Elliot Blackburn aussi ; quel con lui, et tu vois, Spike devient pareil depuis qu'il jouent en Ligue ensemble, raconte la fille d'Owen Carter sans sourciller. Elle n'a jamais aimé la mentalité des sportifs, persuadée que sa mère en a eu marre d'avoir l'impression d'être une femme parmi tant d'autres qui gravitaient autour du célèbre ancien capitaine d'équipe nationale d'Écosse. J'sais pas pourquoi rentrer une balle dans un cerceau leur donne un tel melon. Et un tel salaire. Démesuré, si l'on en croit les chiffres révélés par les magasines. L'idée même que ses parents ont réussi à perdre une telle fortune en accumulant les erreurs de parcours hante Alison régulièrement. 

 

Quand le Poufsouffle la relâche, elle vacille une seconde puis étire un sourire, amusée d'apercevoir encore son embarras. Ouais, répond-elle en gardant cette étincelle au fond des yeux, clairement satisfaite d'avoir réussi à le perturber. Le Ferguson Decker sérieux a quelque-chose qui lui plaît, mais ça, elle le garde pour elle et se contente de l'observer en pleine réflexion. "Quelques trucs", ok, ça me va, décide impérieusement la rouquine comme si son avis pouvait avoir le moindre intérêt. Elle compte bien continuer de questionner le joueur de Quidditch plus tard.

 

Pour l'instant, ils arrivent au chateau et la "mission ninja" commence. Les joues d'Alison rougissent après quelques détours entre les couloirs moins frais qu'à l'extérieur. Elle déboutonne même sa cape au moment où ils s'arrêtent contre une grosse colonne en pierre, prise d'une bouffée de chaleur. T'es sûr de toi là ? chuchote-t-elle à son tour au bout d'un moment, impressionnée de défier le règlement de l'école, le souvenir de sa soirée d'Halloween en tête.

 

Toujours emballée dans la veste de Gus, l'étudiante espère qu'aucune panthère des neiges ne rôde près d'eux. Elle se tourne au moindre bruit, des frissons le long de la colonne. Lorsqu'il fait trop sombre, sa main agrippe la chemise du Poufsouffle pour se repérer. 

Ancre décorative Ancre décorative Ancre décorative Ancre décorative
Ferguson Decker

16 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Deb
Poufsouffle
Pour tout ceux ayant le courage d'affronter les MDJ's, alors qu'ils pourraient y laisser plus qu'une dent !
Dans le hall, Mercredi 14 Février 2125

Owen Carter. De toutes les raisons qu'Alison aurait pu balancer, c'est probablement celle qui surprend Gus le plus. C'est pas cool d'avoir un daron connu pour être bon dans son domaine au point de l'avoir révolutionné ? Ben merde. Qu'est-ce qu'elle dirait du sien ? Il sait vaguement qui est Elliot Blackburn - ok il sait très bien, Gus il se renseigne quand il s'agit d'Quidditch, et encore plus quand ça a un rapport avec le poste qu'il occupe dans l'équipe. Il est pas convaincu qu'ce soit un con. Pour cause, il le connait pas. Ryder en revanche ?

 

- Donc t'sais que Spike est un gros trou d'balle mais tu continues d'trainer avec.

 

D'la même façon qu'elle vient en date avec lui alors qu'elle le trouve complètement con finalement. On appelle ça comment déjà ? Des daddy issues. C'est l'mot de l'année depuis que Balt a retrouvé l'sien. Ça le fait marrer vite fait. Juste vite fait. Parce que c'est pas l'genre de domaine auquel il capte grand chose.

 

- C'est une manière comme une autre de s'faire des tunes, il balance en haussant les épaules. 
 

Il voit pas l'mal, Gus. S'il avait l'potentiel pour passer pro il cracherait pas dessus. S'faire des tonnes de blé en volant sur un balai ? Merde ça envoie un peu. L'truc c'est que faut avoir du talent, et une motivation monstre. Il l'a clairement pas, la motivation. Parce qu'elle peut dire c'qu'elle veut, l'Quidditch se résout pas à balancer une balle dans un cerceau. C'est bien plus que ça. Pis il préfère de loin la compagnie d'joueurs de Quidditch à celles de types intellos qui s'préparent pour rejoindre les rangs du ministère. Ça paye bien aussi l'ministère. Mais putain c'est encore plus bourré d'cons. 

À l'intérieur, Gus a tiré les mains de ses poches pour mieux se poster derrière les énormes piliers. Sûr de lui ? Nan, si on est sûr c'est qu'on s'fait chier. C'est d'pas savoir si on va s'faire prendre qui rend l'tout palpitant. Même qu'il secoue la tête comme un type agacé de devoir refaire toute l'éducation d'Alison Carter. Ça lui va, en vrai. S'il peut lui montrer c'est quoi un vrai truc fun, il le fait sans hésiter.

 

- Bouge, il ordonne à voix basse après avoir checké deux fois les alentours.

Il se met en branle rapidement. Alison suit, une main accrochée à sa chemise. Alors par réflexe - ou pris d'un élan de courage qu'on ne lui connaissait pas -, Gus lui chope la main pour l'entrainer derrière lui. Ils parcourent aisément la distance de l'entrée vers la salle commune des Poufsouffles, continuent d'avancer et de s'enfoncer dans le long couloir menant aux sous-sols, et bientôt en cuisine. Au devant, dans l'obscurité, le tableau d'une salade de fruits connu de nombreux élèves à Poudlard. Véritable secret de polichinelle, érodé par des années de rumeurs entre les plus âgés. Gus n'hésite pas un instant avant de chatouiller la poire, qui s'agite et laisse s'ouvrir le glorieux passage.

 

- Go go go, il prononce en laissant passer Alison devant lui histoire de vérifier que personne ne les voit.

L'ambiance est un bordel à l'organisation pratiquement militaire, des centaines d'elfes s'affairant à la vaisselle et au nettoyage d'un lieu gigantesque qui ressemble à la Grande Salle dans son architecture - à ceci près que son ciel n'a rien de magique, et que les murs sont d'une blancheur presque immaculé. Un sourcil haussé, un vague sourire sur les lèvres, Gus passe un index sur ses lèvres avant de faire un signe vers une porte en bois qu'il sait renfermer la réserve particulière destinée aux professeurs.

 

- Faut faire vite et pas faire de bruits. Les elfes diront rien, mais parfois y a des rondes dans l'coin.

Il l'avait appris à ses dépends moins d'un an auparavant.

Ancre décorative Ancre décorative Ancre décorative Ancre décorative
Alison Carter

16 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Serpentard
Ce titre distingue un donateur d’exception dont la générosité rivalise avec les coffres les plus remplis de Gringotts, faisant de lui un véritable magicien de la fortune solidaire.
Dans le hall, Mercredi 14 Février 2125

Elle glousse lorsque Ferguson insulte Spike de gros trou de balle, amusée par le véritable constat du joueur ennemi numéro un de son ami Serpentard. La guerre entre le groupe de Poufsouffle et l'étoile montante du Quidditch dure depuis des années déjà. Certains diront jalousie, d'autres pensent comme Gus et ses potes, que Ryder est imbuvable. Alison fréquente trop Spike pour le juger aussi durement. Trou d'balle non-violent, se contente-t-elle de répondre d'un haussement d'épaules en écho à la confrontation des deux adolescents en séance de soutien la semaine dernière.

 

- - -

 

Emportée par le cinquième année dans une course silencieuse vers les cuisines du château, elle le laisse attraper sa main sans broncher, une vive excitation au coeur d'imaginer quelqu'un les surprendre à tout moment. Comme le soir du 31 octobre au milieu des couloirs interdits, Alison s'amuse à braver le règlement, ce qu'elle ne faisait pas vraiment avant. L'adrénaline continue d'empourprer ses joues couvertes de tâches rousses jusqu'au fameux tableau connu des élèves, mais qu'en réalité peu d'entre eux osent chatouiller. J'suis jamais venue, avoue-t-elle à voix basse, émerveillée de découvrir le travail des elfes en-dessous de la Grande Salle. Machinalement, elle rajuste sa frange et ses vêtements en observant les créatures tellement concentrées sur leurs tâches qu'elles ignorent leur présence.

 

Un sourire béat étire la bouche d'Alison, déjà pressée de raconter l'expérience à ses amies, maintenant qu'elle fait partie de ceux qui ont osé entrer réellement dans les cuisines. L'étudiante resserre ses lèvres en croisant le regard de Ferguson. Elle l'accompagne en direction de l'armoire et secoue la tête de gauche à droite lorsqu'il lui mime de choisir une bouteille parmi les dizaines d'alcools répartis sur plusieurs étagères. J'sais pas moi ! Mais il insiste et la cadette Carter pointe du doigt une jolie bouteille à l'étiquette rouge décorée de flammes dorées. Le Poufsouffle sourit.

 

Il y a du Whisky Pur Feu chez elle, sauf qu'Alison n'a jamais goûté. Pendant que le batteur s'évertue à cacher d'autres bouteilles dans ses poches, la rouquine dévisse le bouchon et renifle l'alcool avant de tousser vivement. Par Merlin ça a l'air fort ! chuchote-t-elle, à moitié amusée et choquée par la sensation de brûlure qui remonte ses narines. 

 

Soudain, Gus décide qu'ils doivent boire chacun une gorgée pour se donner l'élan d'aller jusqu'au toit. Les toits ? Elle avait oublié. La sorcière pose ses lèvres sur le goulot en fixant le garçon avec hésitation. Détendue d'la culotte Alison, se répète-t-elle. Quitte à prendre une gorgée, autant y aller franchement. Elle ne fait pas semblant. La sensation de feu est immédiate. Les yeux de l'étudiante brillent alors qu'elle recommence à tousser, camouflée derrière ses mains. Putain ! répète-t-elle plusieurs fois avant de réaliser que Ferguson se moque d'elle, lui-même supportant beaucoup mieux le passage du whisky dans sa gorge. À peine retrouve-t-elle ses esprits qu'il l'entraîne déjà en direction de la tour d'astronomie. 

 

L'alcool monte vite à la tête d'Alison et le trajet devient flou.

Elle récupère la main du Poufsouffle pendant l'ascension des marches. 

 

En haut, essoufflée, elle le lâche et inspire l'air froid. Wah, ça fait du bien ! s'exclame la Serpentard en laissant tomber sa cape sur une rambarde tandis que ses yeux dévorent le ciel étoilé et les arbres de la forêt interdite étendus à leurs pieds. Le saule cogneur a l'air minuscule d'ici. Prise d'un léger vertige, elle cramponne la barrière. Oula. Alors Alison préfère se tourner vers Gus. T'as assuré avec les étoiles, j'apprécie, affirme-t-elle en dévisageant sa silhouette hagarde de haut en bas.

 

— J'suis sûre que si je réclame des bougies, j'en ai, ajoute la rouquine, un sourire confiant aux lèvres. Finalement, peut-être qu'ils peuvent juste mixer leurs deux St Valentin ? Elle rigole mollement. 

Ancre décorative Ancre décorative Ancre décorative Ancre décorative
Ferguson Decker

16 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Deb
Poufsouffle
Pour tout ceux ayant le courage d'affronter les MDJ's, alors qu'ils pourraient y laisser plus qu'une dent !
Dans le hall, Mercredi 14 Février 2125

À l'adrénaline se couple plusieurs gorgées de pur feu qui ont marqué un tracé brûlant dans sa gorge, et jusque son estomac. Sensation familière additionné à celle du joint fumé tout à l'heure. De la nervosité de tout à l'heure, il ne reste rien alors qu'ils atteignent le haut de la tour d'astronomie. Rien moins que trois bouteilles ont trouvé refuge dans les larges poches de la veste que porte Alison, déjà défaite de sa cape, et Gus la rejoint contre la rambarde. Pas de trace du longiligne professeur Wickerson, ni de son énorme chat roux. Pour combien de temps ? Nul ne le sait. Aucun ne semble se poser la question, d'ailleurs.

 

- T'as vu ça ? Il énonce en se tournant pour mater la voûte céleste, pas particulièrement dégagée, mais suffisamment pour que l'on perçoive plusieurs étoiles scintillantes.

 

Alison a pas tant fumé. Pas tant bu non plus. C'est clair qu'elle y est pas habitué. Heureusement que le balcon de la tour est protégé par magie. Il secoue la tête en se marrant devant le manque d'équilibre flagrant dont elle fait preuve.

 

- Des bougies ?

 

Ses yeux scannent rapidement, brièvement la salle de classe, sans vraiment chercher. Vrai que des bougies ça fait plus romantique. Il l'est pas, romantique. Même qu'il hausse les épaules assez rapidement avant de s'approcher d'Alison d'un seul coup. Bien trop pour ce qu'il cherche à faire d'ailleurs. Sa main récupère la bouteille de pur feu, qui tinte contre une autre en chemin. Ses yeux s'affaissent sur la constellation de tâches de rousseur d'Alison. Ses lèvres. Il humecte les siennes. L'instant dure moins d'une seconde.

 

- J'ai qu'ça à te proposer. Et un zippo dans la poche. Mais j'suis pas chaud d'foutre le feu à l'endroit dans la seconde.

La tête un peu renversée vers l'arrière, il se marre de se rappeler de la connerie de tout à l'heure. Y a pas d'quoi se plaindre franchement. C'est l'must du must. Des étoiles, de la tise, et de quoi fumer ? Gus aura jamais vécu un meilleur date. Ni fait vivre un meilleur date. Même Sam approuverait. Il s'éloigne aussi rapidement qu'il est venu, pour mieux s'envoyer un autre gorgée de pur feu. Il a pas la moindre idée pour la suite. Alors il balance le premier truc qui lui vient à l'esprit. L'même genre de truc qu'il balancerait s'il était cerné de tous ses potes à s'faire chier dans un endroit cool.

- On s'fait un jeu ? 

Est-ce qu'Alison c'est une meuf qu'aime les jeux ? C'est pas super romantique. Mais les trucs romantiques sont franchement pas super funs. Il préfère de loin s'la coller en racontant tout et n'importe quoi comme avec ses potes que faire genre même deux minutes qu'il est capable de s'amuser d'une autre façon. Il sort son zippo avec lequel il se met à jouer machinalement, la bouteille coincé sous l'bras.

- Un truc avec des défis genre. Il dépose le briquet ouvert sur le sol et le fait tourner brutalement avant de se relever. Le truc s'arrête sur lui, et il lève sa seul main libre. T'vois c'est même toi qui commence. Il relève les yeux vers elle, interrogateur.

Accueil Poudlard Le Château [En Cours] Tourment d'Amour