Esprits clairs, gestes sûrs [Cours SACM]

Pourquoi demande-t-elle ? C'est toujours important pour Alison de se comparer aux autres, de s'évaluer sur l'échelle des étudiants de Poudlard. Est-ce qu'ils ont échoué où elle a réussi ? Est-ce qu'elle brille ? Son besoin de reconnaissance date des jours sombres, de l'effondrement Carter, traumatisant.

Un battement d'ailes puissant attire son regard vers l'enclos de l'hippogriffe, devant lequel Sasha recule, toisé par Spike. La cadette cligne des paupières, incertaine du travail qu'ils arriveront à fournir tous les deux. Ferguson récupère son attention en répondant à sa question. Elle nie, anxieuse. Arrête, j'ai fait n'imp' en Études des Moldus, j'confonds tout le temps les télécommandes, ça se ressemble trop. Et le système de soin, j'sais même pas comment ils font pour être encore vivants avec leurs médicalents. Ça m'embrouille. Le nez froncé, la rouquine marque son incertitude, avant de fixer Sam et Ambrose dont lui parle le Poufsouffle. Ils ont l'air de galérer un peu aussi. 

— Du camping sans magie ou du camping en terrain sorcier ? Avec des adultes à proximité, la Trace est moins efficace sur les adolescents car elle prévient de l'utilisation d'un sortilège, mais pas de la personne en particulier. Sortir sa baguette au milieu de nulle part sans autorisation par contre, c'est plus risqué. À Pré-Au-Lard, Alison se prive rarement, et même Charlie s'entraîne en dehors du chateau ; tant qu'elles restent discrètes, c'est ok pour Freya. La Serpentard imagine mal passer une semaine dans une toile de tente de taille moldue, sans sortilège d'extension. Soudain, Ferguson pousse un cri. Merde !

Elle lui laisse le papier et prend en main le parchemin. En effet, commente l'étudiante en parcourant l'écriture malhabile du cinquième année. Sans réfléchir, elle sort sa baguette, Lilly Doll, et pointe la fiche sale.

— Tergeo. Presque toutes les tâches disparaissent. Satisfaite, Alison sourit avant de réaliser qu'elle vient d'utiliser la magie. L'habitude. C'était juste pour attirer l'animal qu'on ne pouvait pas, hein ?

— Non merci pour l'invitation, répond-t-elle en observant comment se débrouille Ferguson avec l'animal de son côté.

Alison Carter a lancé un sortilège !

Sortilège utilisé : Tergeo (Sortilège Détergent)

Score à atteindre : 6

Résultat du dé : 18

Réussite :

— Tergeo. Presque toutes les tâches disparaissent. Satisfaite, Alison sourit avant de réaliser qu'elle vient d'utiliser la magie. L'habitude. C'était juste pour attirer l'animal qu'on ne pouvait pas, hein ?

- Sérieux ?

Y a quelque chose de satisfaisant en réalité, dans le fait de savoir que les sorciers sont autant en galère quand il s'agit de capter le fonctionnement du monde moldu. Ferguson s'est jamais senti aussi paumé que le jour où il a foutu les pieds sur le Chemin de Traverse pour se trouver tout ce que l'école demandait sur un vieux parchemin écrit à la fucking plume. On avait beau lui avoir expliqué dans les grandes lignes, tout le dépassait complètement. La monnaie. Les histoires de chaudron en étain. Les animaux domestiques. Les robes de sorcier. Jusque cinq ans après, ça lui arrive encore de rester buguer devant des mots que peuvent sortir certains de ses camarades ayant grandis dans des familles sorcières. Il oublie, parfois, qu'Alison aussi a grandi dans une famille sorcière.

- C'est comme les potions Ali, avec juste des noms d'merde, il balance en se marrant un peu. 

Sa mère en avait des tas, des médicaments avec des noms de merde. D'ailleurs c'était pas vraiment des médicaments. S'est toujours dit que c'était pour ça, les noms de merde. Pour qu'on fasse moins la différence. Mais la différence c'est qu'Patsy, elle est plus en vie aujourd'hui.

- Sais pas encore.

Jusque là, ils ont juste décidé qu'ils se rejoindraient, sans vraiment prévoir ni où ni comment. Sans doute que ce serait plus cool dans un camping sorcier pour pouvoir utiliser la magie, mais dans les faits Gus sait que ça lui changera rien. Tout ce qu'il veut c'est passer du temps avec ses potes. Le regard planté dans la végétation qu'envahit l'enclos du niffleur, Ferguson essaie vainement de le trouver. La créature a l'air de s'être vraiment bien planqué. À croire qu'elle en a eu ras le bol de leur gueule.

- Putain j'le vois même plus.

Accroupis devant les barrières, il cherche du regard Bowers. Il a pas précisé s'ils avaient le droit de rentrer à l'intérieur de l'enclos. À priori ça a l'air autorisé. Peut-être déconseillé en ce qui concerne le Chaporouge, qu'a l'air d'être en train de catapulter tout ce qu'il trouve dans la direction de Sam et Ambrose, mais certainement qu'un niffleur c'est vachement moins dangereux. Pis Ryder et Shevchen se sont pas privés de le faire avec l'hippogriffe.

- J'vais dedans, il annonce sans préambule avant d'ouvrir la porte et de la refermer derrière lui.

1-5 : Fergus agite l'emballage en marchant tranquillement, mais il ne parvient pas à repérer le niffleur, qui semble presque s'être fait la malle. Ça creuse des terriers ces machins là ? Est-ce qu'il a fugué de l'autre côté des barrières ? Putain ce serait bien leur veine.
6-10 : Fergus agite l'emballage en marchant tranquillement, tarde pas à repérer le niffleur. Ce dernier s'intéresse carrément pas à lui cependant. En fait, il semble avoir trouvé un trésor vachement plus intéressant, de l'autre côté de l'enclos.
11-15 : 6-10 : Fergus agite l'emballage en marchant tranquillement, tarde pas à repérer le niffleur. Ce dernier s'intéresse vaguement à lui, de loin, posé sur son derrière. Il fait pas trop mine de bouger, mais ça se voit que ça l'interpelle un peu. Suffisamment pour que Gus se décide à s'avancer dans sa direction.
16-20 : 6-10 : Fergus agite l'emballage en marchant tranquillement, tarde pas à repérer le niffleur. Ce dernier déboule brusquement pour lui récupérer l'emballage avec fougue, et reste posé sur la chaussure de Fergus, à frotter l'aluminium comme un petit fou. Beaucoup trop content de sa trouvaille.

Les dés sont jetés ! Voici les résultats :

Il a vraiment pas l'air commode cet Hippogriffe. Faut dire qu'à sa place tu le serais pas tellement non plus. En attendant, c'est devant ce genre de réaction que tu te dis que t'as vraiment bien fait de pas prendre cette option. T'as pas la patience pour gérer ce genre de créature. Et encore moins l'envie. Tu vois pas ce qu'il y a d'intéressant là-dedans, ni même en quoi ça pourrait t'apporter un truc de savoir gérer un Hippogriffe ou un Niffleur. Feraient sûrement mieux de faire des cours pour apprendre à gérer un être humain. Ta daronne en aurait bien eu besoin. Et toi, ça te serait pas de trop pour t'occuper de Flynn correctement. Tu fais au mieux, mais tu sais que t'es loin d'être ce dont il a vraiment besoin.

Finalement, tu te contentes de hocher la tête quand Shevchen propose de vous incliner en même temps, histoire que l'animal capte bien que vous avez rien contre lui. Alors tu t'inclines en même temps que lui, et ça semble fonctionner puisque l'hippogriffe s'incline en retour. Bon, il a toujours pas l'air super aimable, mais c'est déjà ça de pris. Vous entrez donc dans l'enclos, pour vous approcher de la bestiole. Doucement, quand même. Histoire de pas trop le brusquer.

1-5 : A quelques mètres de lui, le voilà qui se remet à s'exciter, vous forçant à repartir.

6-10 : Il vous regarde comme s'il allait vous bouffer. Franchement, vaut mieux pas essayer de le toucher.
11-15 : Vous arrivez même à l'approcher suffisamment pour poser une main sur son encolure. 

16-20 : Visiblement la créature a compris que vous ne lui vouliez aucun mal, et vient d'elle-même à votre rencontre pour quémander quelques caresses.

Les dés sont jetés ! Voici les résultats :

Ambrose resta un instant médusé devant la réaction de la créature. S'il se doutait qu'il ne risquait pas de s'attirer ses faveurs, la violence dont la petite bestiole fit preuve sitôt qu'elle le vit avait quelque chose d'assez perturbant. Heureusement que Sam avait de meilleurs réflexes que lui, il aurait clairement pu se prendre l'espèce de lance dans le genou. Alors il s'écarte, en levant les mains devant lui d'un air innocent.

- C'est bon, j'ai compris, t'inquiète, j'm'approche pas ! tenta-t-il de rassurer la bête tout en reculant. 

Sauf qu'apparemment, il a plutôt intérêt à se barrer plus vite que ça s'il ne veut pas servir de cible pour fléchettes. Alors il s'éloigna, un peu déçu tout de même de ne pas pouvoir prendre part réellement au cours. Cependant, insister dans une telle situation serait totalement ridicule, en plus d'être dangereux, pour lui comme pour Sam. Il fallait croire que le charme des vélanes n'avait pas le même effet sur les Chaporouges que sur le reste du monde.

Une fois assez loin, il s'assit en tailleurs, et commença à prendre des notes sur la créatures. Ce qu'elle semblait aimer, ce qu'elle semblait détester - et bien qu'il ne se lança pas dans un autoportrait il indiqua clairement que les vélanes entraient dans cette deuxième catégorie.

- Moque-toi, Chadwick, en attendant il a bien capté que ton chocolat c'était de l'arnaque, tu vas devoir trouver autre chose !

L'un des objectifs d'Alison est de faire une semaine d'immersion du côté non-maj avant l'épreuve d'étude des moldus aux ASPICS. Beaucoup d'enfants de familles sorcières ont déjà eu cette opportunité dans sa classe, mais pas encore elle. Découvrir ce qu'ils apprennent au milieu des grimoires en réel donne une autre dimension aux choses, comme ce jour où elle a visité un hôtel à Cardiff avec Spike. L'idéal serait de partir une semaine en voyage sans utiliser la magie, en testant les objets électriques si possible. Les filles de la brochette sont frileuses à cette idée, même Gwen qui est supposée avoir des grands-parents moldus en France, bien qu'ils aient perdu contact suite à des problèmes familiaux. Il reste un peu plus d'une année à la cadette Carter pour cocher cette case sur sa liste de points d'amélioration.

En attendant, elle range soigneusement sa baguette, se faisant la réflexion qu'elle vit tellement entourée de magie au quotidien qu'un simple exercice semble impossible. Assise entre les brins d'herbes verts de ce mois de juin écossais, la sorcière prend dans sa poche une jolie plume mouchetée de coloris marrons dont le réservoir est rechargé fraîchement de ce matin, et rédige en quelques points leurs essais pour attirer la créature, ainsi que les résultats de ces derniers. 

Elle jette un œil au groupe de garçon lorsque l'hippogriffe s'agite de nouveau, se demandant si le Serpentard n'aurait pas joué les arrogants. Pendant ce temps, Ferguson rejoint le niffleur. Un instant, la rouquine s'interroge à propos de la pertinence d'un tel exercice. Devront-ils vaincre des animaux lors du tournoi ? Elle relira les journaux des précédentes éditions. Propulsée dans la course davantage par ego que par véritable passion, elle s'en fait une idée très large, peut-être fausse. Sam et Ambrose ne s'en sortent pas mieux. Alison reporte son attention sur son binôme qui déambule au cœur de l'enclos "vide". Tu crois qu'il va te prendre pour sa mère ? plaisante-t-elle, avant d'écrire une dernière phrase. Le truc du papier semble inefficace. Elle réfléchit. Ce faisant, elle sort le rouge à lèvres qui ne la quitte presque jamais et redonne un coup de rouge à sa bouche.

16 - 20 : Le tube brillant de maquillage attire immédiatement le niffleur. Il surgit d'une touffe d'herbes proche d'Alison, il s'était enfui de l'enclos quand Ferguson est entré. La créature avance et arrondis ses yeux, le bec levé en direction de la rouquine. Il a l'air sous le charme, sûrement plutôt de l'objet que de l'étudiante. 

11 - 15 : Le tube brillant de maquillage attire immédiatement le niffleur. Il sort de sa cachette et contourne prudemment Ferguson pour se rendre vers l'étudiante, les yeux ronds. Il surveille toutefois le Poufsouffle derrière lui.

6 - 10 : Le tube brillant de maquillage attire immédiatement le niffleur. En moins de trois secondes, il se faufile dans un minuscule trou de la barrière, vole l'objet, et repart se cacher. Peut-être que Ferguson aura vu où ?

1 - 5 : Toujours rien. Le niffleur s'est comme volatilisé. 

Les dés sont jetés ! Voici les résultats :

L'bordel s'est complètement volatilisé. Ferguson perçoit même pas l'moindre petit grattement, l'moindre bout de museau. Ni dans l'abri, ni en dehors. Sûr, il s'est tiré. L'aura creusé un tunnel sous la terre pour aller voir ailleurs s'il y est. D'ailleurs, le sorcier lève le nez pour zieuter l'extérieur avec suspicion, comme si la créature allait s'extirper de sous le gazon à plusieurs mètres de distance. Sous les pieds de Ryder pourquoi pas. L'en est rien bien sûr.

- Il s'est tiré j'crois, il annonce dans la direction d'Alison en continuant de ratisser l'enclos. L'est même pas dans sa cabane là.

Par l'unique fenêtre, Ferguson peut constater de la vétusté de l'endroit. Une paillasse contre une pauvre planche de bois. Deux écuelles. Aucun espace pour que l'animal puisse vraiment se planquer.

- Woh !

Le bruissement d'herbes est soudain. Parfaitement inattendu. Le niffleur jaillit sans grâce aucune, pour se diriger directement vers Alison. Fergus peut facilement comprendre pourquoi : la sorcière a tiré son rouge à lèvres de sa poche, et le tube brille de mille feux sous les rayons du soleil. L'attention du garçon se reporte pourtant sur l'endroit d'où est sortit la créature. Un trou grossier dans le gazon, visiblement profond.

- J'avais raison il s'était tiré ! Il beugle au travers de l'enclos. Il a fait des galeries là-dessous !

Accroupis devant le bazar terreux, il devient évident qu'il s'agit de l'entrée d'un terrier, peut-être d'une série de terriers. Des planques pour tous ses trésors. La vétusté de la cabane, c'est probablement parce que le niffleur y habite même pas, il réalise. Un leurre de Bowers ? Peut-être bien. Les mains enfoncées dans les poches, Gus se redresse et se retourne vers sa binôme, devant laquelle la créature semble s'être assise pour l'observer avec fascination.

- Ben tu vois qu'il l'a trouvé sa mère, il se marre. Bon sinon t'peux noter qu'le niffleur habite sous terre. L'abri est là qu'pour nous embrouiller. C'est bon frérot j'reste là, j'ai capté tu préférais Ali, il ajoute à l'intention de la créature quand elle semble frémir du museau dans sa direction.

À défaut de pouvoir se rameuter, Ferguson se laisse un peu tomber sur le sol et se place en tailleur, une main se mettant à arracher la pelouse par réflexe. Légèrement étiré vers l'arrière, il décide de prendre le soleil en attendant les prochaines consignes.

J'lance pas de dé parce qu'honnêtement, mission accompli, mais on peut continuer d'poster si tu veux Lius !

Alison, concentrée sur la courbe de l’arc de Cupidon de ses lèvres, ne relève pas tout de suite les paroles de Gus. Non loin, pourtant, deux yeux ronds et noirs l’observent sans ciller. Le petit niffleur, pelage ébouriffé, truffe frémissante, s’est installé bien droit, planté comme une sentinelle. Il dévisage envieusement le tube.

— Quoi ? marmonne vaguement la rouquine, bouche à demi entrouverte, jusqu'à ce qu'elle entende des grattements de terre près d'elle. La créature creuse le sol frénétiquement en se tournant de temps à autre pour surveiller Ferguson. Alison le fixe, puis le Poufsouffle, un sourire satisfait sur ses lèvres à moitié re-maquillées. Ooh, intéressant, souffle-t-elle, tandis que l'animal incline la tête, cligne de ses prunelles brillantes, puis disparaît dans le trou qu'il vient de creuser.

Pendant deux secondes, Alison croit l’avoir déjà perdu. Mais un froissement d’herbes à ses pieds la force à reculer un peu sa Derbies vernie, et soudain la bestiole réapparaît fièrement, debout sur ses pattes courtes. Il tend le museau vers Alison. Tu rêves si tu crois que j'vais sacrifier mon tube, chuchote la Serpentard en reculant le maquillage hors de portée. Alors, le niffleur pose carrément ses pattes sur sa chaussure, laissant de minuscules empreintes de terre sur le noir brillant. Il renifle et claque des dents en émettant un petit couinement charmeur, comme s’il cherchait à l’amadouer. Puis il se met à tourner autour de l'étudiante, le bec fouillant entre les plis de sa jupe, éternuant lorsqu'il trouve sa plume abandonnée par ici.

— Sérieux ? Il force là, quel charo, lâche Alison avec un rire amusé en dépit des chaussures salies. Elle lève le bras et la créature pousse un glapissement qui ressemble à un miaulement maladroit. Posant les feuilles pour libérer sa deuxième main, la jeune fille repousse doucement le niffleur d'une paume contre son poitrail chaud et tremblant. Il en décide autrement et revient à la charge, plus obstiné encore. Son museau glisse jusqu’au poignet d’Alison, ses petites griffes cramponnent le tissu de sa jupe, et ses yeux noirs la fixent avec une intensité presque affectueuse.

Tandis que Ferguson se marre en balançant des brins d'herbes autour de lui, Alison résiste. L'animal se hisse sur elle et se laisse rouler dans le creux formé entre ses cuisses et son ventre. Il roucoule. Elle se marre. Nan mais il est trop mims là, j'vais craquer.

Sasha fut forcé de battre en retraite avec Spike, pour sortir de l'enclos avec un gros soupir. Il lança un regard vers le professeur, afin de voir si celui-ci leur viendrait en aide - mais les autres groupes s'agitaient avec des résultats qui n'avaient pas non plus l'air fantastiques, alors il supposa que c'était tout le but de l'exercice : leur apprendre une certaine patience envers des créatures qui n'avaient ni envie d'être enfermées dans des enclos, ni manipulées pour faire ce que l'on attendrait d'elles.

- On n'est pas sortis du chaudron, maugréa Sasha à voix basse à destination de son partenaire, qui au moins semblait partager sa lassitude.

Ils attendirent quelques instants que l'hippogriffe se calmât. La créature reprit en effet une posture plus neutre une fois qu'elle fut de nouveau seule, et au bout d'un moment se mit même à leur tourner le dos, ou plutôt le fessier, façon fort peu polie, certes, de leur faire savoir sa propension à se plier à l'exercice.

Sasha attendit quelques instants avant de poser une main sur la clôture, tout en la longeant avec lenteur. L'objectif était de se rapprocher de l'animal tout en restant à l'extérieur. L'hippogriffe tourna un peu plus sur lui-même, s'obstinant à présenter son arrière-train orné d'une queue à la fourrure blanche.

- Ca va, grommela le Gryffondor, on a compris le message. Si tu nous laisses juste te toucher, on te laisse tranquille après, on essaiera pas une chevauchée, ok ?

L'hippogriffe resta immobile, ne donnant aucune indication de sa compréhension hypothétique du message. Sasha finit par se retirer, et revint à l'entrée de l'enclos. Avec un geste lent, il l'ouvrit pour mettre un pied à l'intérieur. Il referma derrière lui, pour ne plus bouger, respectant la décision de l'hippogriffe.

[1-5] : L'hippogriffe fait volte-face et charge ! Sasha se jette par-dessus la barrière et atterrit de l'autre côté en s'écrasant pitoyablement par terre.
[6-10] : L'hippogriffe se met à donner quelque coup de sabot au sol, mais Sasha ne ressort pas de l'enclos, cette fois, même si c'est inquiétant.
[11-15] : L'hippogriffe ne daigne pas se retourner. Il se contente de jeter un coup d'oeil de biais, vers Sasha, ne l'autorisant guère formellement à s'approcher. Sasha reste immobile.
[16-20] : L'hippogriffe se retourne et reste calme. Finalement, peut-être qu'il suffisait de lui expliquer...

Les dés sont jetés ! Voici les résultats :