Harry Potter RPG

[Terminé]
Burned out Cardiff, à l'Alambro, mardi 04 septembre 2125

Elliot Blackburn

Homme

25 ans

Né-moldu

Britannique

Avatar de Deb

Modération

Vif de Cœur 2025

Message publié le 15/09/2025 à 19:38

Il s'est contenté d'hausser les épaules. D'abord parce qu'il en honnêtement aucune foutue idée, si y a du chocolat dans les clacahuètes, mais parce que c'est un peu fun de voir Freya Carter buguer sur un peu tout et n'importe quoi.

- Huh ?

Elliot la regarde faire alors qu'elle s'affaisse brutalement pour se mettre à jouer avec ses lacets.
 

- Oh waw. T'en es donc là, il commente en la regardant reproduire les mêmes gestes qu'elle faisait avant les matchs.

Ça lui rappelle vaguement la quatrième année. Juste avant qu'ils commencent à sortir ensemble. Quand elle lui avouait qu'elle avait un truc spécial pour gagner, et qu'il se foutait de la gueule de son super nœud de lacets juste avant qu'son équipe se fasse démonter par des poufsouffles déchainés.

- Hm hm, hm hm.

 

Il secoue la tête et la mate se positionner pour balancer sa flèche, qui s'plante dans l'mur. Le commentaire de la cible le fait s'marrer, et lui aussi y va d'son commentaire :

- T'as du t'planter entre ta gauche et ta droite, ça arrive à tout l'monde va.

Il récupère sa bière alors qu'elle part pisser, la suit des yeux un moment. Par réflexe davantage que par curiosité, Elliot zieute une nouvelle fois le bar, qu'est resté vide. Il est presque content qu'aucun d'ses potes se soit décidé à débarquer, en réalité. Même s'il se demande encore sérieusement ce qu'il fout à rester là. La cible le tire de ses pensées. Elle balance une musique d'ascenseur vachement peu subtil qui lui attire le regard amusé d'Elliot.
 

- Tranquille, j'vais pas jouer solo !
- Les règles l'interdisent pas.

- Elle va croire j'ai cheaté, tu la connais pas.
- Comme tu veux !

Elliot se plante sur un tabouret, et se perd à écouter la musique. L'image de la Freya Carter qui vient d'le quitter le hante un peu. Ça d'vrait être interdit d'être aussi jolie. Bordel. Il devrait vraiment s'tirer.

- Fuck it.

Il reprend quelques gorgées d'sa virgin avant de se redresser brutalement, pour récupérer une fléchette et s'mettre en position.

1 > L'objet fuse, droit dans l'mur. Ben alors on est pas concentré ? 0 point.
2-4 > La pointe vient se fiche dans un triste 5. J'ai connu mieux.
5-10 > La pointe se plante dans un convenable 14. Ok, on avance, 52 à 8 !  Enfin toi t'avances, elle j'sais pas encore ce qu'elle fabrique.
11-17 > La pointe se plante dans un superbe 25. Allez ! Là on parle. 70 à 8 !
18-20 > La pointe se plante en plein centre, et la cible part en jingle et rotation affolée. 105 à 8 ! Elle va clairement croire que t'as cheaté.

- Ouais moi aussi j'ai connu mieux.
- 50 à 8, haut les cœurs ! Avec un peu d'chance vous finissez avant la Saint Merlin.

Elliot Blackburn a lancé les dés !

Expression : 1d20
Résultat
2
Jets :
[2]
Freya Carter

Femme

25 ans

Sang-mêlé

Britannique

Garde-Grains

Message publié le 16/09/2025 à 09:39

Son reflet lui renvoie l'image d'une fille tout à fait paumée, et étrangement euphorique. Avec son t-shirt d'employée de jardinerie retroussé aux épaules et ses mèches emmêlées, Freya sait qu'elle devrait se trouver largement passable, pourtant, face au miroir, elle étire un sourire réconfortant. On est pas si mal, même après dix ans d'errance, pense-t-elle intérieurement. Quelque-chose (quelqu'un) ici, ce soir, la fait se sentir jolie, et ça va au-delà. Car, quelque-chose (quelqu'un) ici, ce soir, lui rend une confiance qu'elle avait perdu. N'importe quoi, nie pourtant l'aînée Carter en décidant d'interrompre son tête-à-tête avec sa propre personne. 

 

Mais l'idée est nichée, pile au fond de son cœur, qu'aux côtés d'Elliot, elle reprend de la valeur. Près du batteur, elle se regarde différemment, parce qu'il la regarde différemment. Parce qu'ils ont toujours eu une façon bien à eux de poser les yeux l'un sur l'autre, depuis le début.

 

De retour dans la salle principale du pub où le brun vient juste de gagner 5 points, elle désigne la prune dirigeable sur sa poitrine. T'apprécies l'outfit j'espère ! se marre-t-elle, imaginant la tête d'Alison si elle l'avait vue partir boire un coup en ville comme ça. 

 

— Ah mais j'ai pas fini mon histoire au fait, renchérit soudain la sorcière en soulevant la choppe de virginaubeurre qu'avait subtilement échangé le Gallois avec elle lors de son arrivée. Après deux gorgées, elle termine le verre, s'essuie la moustache en mousse caramélisée donnée par le liquide ambré, et commence à fouiller les poches de son pantalon cargo. Hier j'me suis arrêtée à Tutshill, j'sais qu'ils ont un gîte sorcier là-bas, parce que quand mon père faisait du coaching pour les Tornades, j'l'avais accompagné une fois. Sa main passe d'une poche à l'autre, sans qu'elle ne semble trouver ce qu'elle cherche. D'ailleurs, parfois son bras rentre entièrement dans certaines poches ensorcelées, et y remue un bordel monstrueusement bruyant. Attends. Bref, du coup, ils vendent un peu d'tout à l'accueil, du sorcier, du moldu. Et j'crois que j'ai craqué mais. Râh, j'le trouve pas ! À ce niveau là le plus simple serait d'enlever le pantalon et de le secouer à l'envers. AH ! s'exclame-t-elle subitement. 

 

Elle brandit un smartphone éteint face au né-moldu. TADA, j'ai craqué hein, j't'ai dit ! Alors Freya retourne l'appareil jusqu'à voir le bouton d'allumage. 

 

— Le gars m'a dit qu'il faut appuyer là. Si ça s'trouve c'est de l'arnaque. Dis-moi qu'c'est pas de l'arnaque Elliot ! elle rit nerveusement, et s'exclame quand l'écran s'allume, en grésillant un peu. Bon, va y'avoir des interférences, il m'a prévenu hein. Olala, anxieuse de ne pas savoir quoi faire de l'objet, elle s'en débarrasse entre les mains du brun, et s'insurge joyeusement de sa réaction. QUOI ? J'voulais essayer, j'ai pas le droit ?! Et moi, personne m'essaye ? 

 

L'Écossaise aux joues rouges délaisse le téléphone pour se concentrer rapidement sur la cible. Prête à tirer, elle glousse de sa propre connerie. 

 

1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 > Décidément. 0 points. Bichette, on va peut-être s'arrêter là hein ?

8, 9, 10, 11, 12 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 6 points.

13, 14, 15, 16 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 14 points.

17, 18, 19 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 36 points.

20 > Inespéré mais réel, la pointe se plante presque au milieu de la cible. 50 points !

 

— Normalement y'a tout pour pouvoir l'utiliser, il m'a dit.

Freya Carter a lancé les dés !

Expression : 1d20
Résultat
1
Jets :
[1]
Elliot Blackburn

Homme

25 ans

Né-moldu

Britannique

Avatar de Deb

Modération

Vif de Cœur 2025

Message publié le 16/09/2025 à 10:41

Le retour de Freya est bruyant. Quoi d'autre ? La gueule tournée vers la sorcière, il peut pas s'empêcher d'étaler un sourire amusé devant sa question débile, et son tee-shirt beaucoup trop grand dont elle arrête pas de remonter les manches :

 

- Plus sexy tu meurs.

 

C'est sorti sans réfléchir, sur un ton moqueur qu'a toujours fait partie de l'équation les concernant. De nouveau adossé au comptoir, les coudes perchés sur ce dernier, il la laisse causer alors qu'elle cherche visiblement quelque chose dans ses poches de pantalon. Ça fait un bordel monstre, à croire qu'elle a embarqué la totalité d'son atelier à l'intérieur. Il s'contente de siroter sa bière sans commenter. S'demande quand même vaguement ce qu'elle est allé foutre à Tutshill.

OCQ a des deals avec la plupart des clubs des Royaumes-Unis, y compris les Tornades, mais ça l'emmerderait pour zéro raison qu'elle ait des relations quelconques avec leurs joueurs. Visiblement, l'expérience s'arrête au gite, dans lequel elle s'est payé rien moins qu'un fucking smartphone. Il en r'tire ses coudes du comptoir, la tête secouée de droite à gauche alors qu'il s'rapproche. C'est pas un modèle de malade mental. Mais ça reste un smartphone.

 

- T'es sérieuse ? Qu'est-ce que tu vas foutre de ça ? 

Les sorciers connaissent assez mal l'monde moldu, pour peu qu'ils soient d'sang-pur ou de sang-mêlé élevés par deux parents exclusivement sorciers. Elliot a pu l'constater assez rapidement dès son tout premier voyage à Poudlard. Alors voir Freya Carter avec un smartphone entre les mains a quelque d'absurde, et de relativement grotesque. Il le regarde s'allumer dans une série de grésillements typiques : la technologie s'marie toujours aussi mal avec la magie.

- Ça t'a pris comme une envie d'pisser quoi.

Elle lui refile l'objet pour tirer sa fléchette, et il sort son propre portable de sa poche. L'modèle est vachement plus vieux, et comporte des touches si usées qu'on peine à en lire les lettres. L'bordel a le mérite de fonctionner à peu près bien même dans des lieux magiques, et il le jetterait pour rien au monde. Il pianote rapidement sur le clavier du smartphone pour constater que c'est du prépayé. Il hoche la tête, pousse un bref sifflement.

 

- Ah ouais carrément t'as un num et tout.

Il le rentre dans son téléphone, avant de faire pareil dans le sien. Il est l'seul numéro de sa liste de contact, affiché sous son propre nom. Il lui tend l'objet d'un geste nonchalant avant de presser le bouton d'appel sur le sien. La sonnerie retentit dans les trois secondes, et fait sursauter la sorcière - qui manque de faire tomber le bordel par terre.

 

- Là, Frey, t'pousse le bouton pour répondre, il lui montre directement sur l'écran et imitant l'geste. Bienvenue au vingt-deuxième siècle ! Il balance dans le combiné en lui faisant des grands yeux.

Pis de raccrocher pendant que la cible continue d'se plaindre.

- Ou vous m'planter, ou c'est moi qui vous plante !
- T'vas t'calmer ? Tiens.

Elliot fait glisser son portable dans la poche de son pantalon, et balance une fléchette d'un seul geste, sans vraiment regarder ce qu'il fait.

1 > Sans surprise, ça tombe à côté. 0 point.
2-4 > La pointe se plante dans un triste 6, et la cible ne daigne même pas annoncer le score.
5-10 > La pointe vient planter un douze, et la cible émet un genre de couinement intempestif.
11-17 > La pointe vient planter un double vingt, et il reste lui-même supris : 70 à 8, on enchaine ?
18-20 > La pointe se plante au centre, comme déviée par magie, et la cible se met à tourner en brayant son jingle. 60 points.

D'un geste, Elliot retire sa veste qu'il pose sur un tabouret, et récupère sa bière.

 

- Tu veux j'fasse tes lacets pour que t'essaies d'marquer quelques points ou ça va aller ?

Elliot Blackburn a lancé les dés !

Expression : 1d20
Résultat
15
Jets :
[15]
Freya Carter

Femme

25 ans

Sang-mêlé

Britannique

Garde-Grains

Message publié le 17/09/2025 à 12:59

— Hein ? Baah, j'vais téléphoner, rétorque la rouquine, faisant mine de rien alors qu'elle utilise ce verbe pour la première fois de sa vie, et qu'elle trouve qu'il sonne bizarrement. Quant à l'envie de pisser, elle n'essaye même pas de nier, carrément victime d'une pulsion sortie de nulle part en voyant l'appareil parmi les objets magiques et moldus à vendre au gite. Un num ? Euh, ouais, certainement, pense-t-elle en observant Elliot après avoir tiré sa fléchette à côté de la cible. 

 

Les mains sagement derrière le dos, la Poufsouffle suit d'un regard curieux ce qu'il fait, jusqu'à ce qu'il lui rende le téléphone, et qu'elle ne sursaute au bruit additionné de la vibration. Oh ! s'exclame-t-elle en découvrant comment recevoir un appel. Beaucoup plus pratique qu'un courrier, vous en conviendrez. Lorsque le batteur s'éloigne, elle reproduit sa façon de glisser son doigt sur l'écran, déplace des icônes d'applications sans le vouloir, ouvre une galerie photo vide, et même, déclenche l'assistant vocal de l'appareil. Merde, merde, merde- "avez-vous demandé que je vous raconte une blague ? J'en connais une qui vous tordra de rire" déclare la voix robotique d'un accent parfaitement anglais. Euh, nan nan, c'est bon. Oh putain Elliot, il parle aussi, explique la sorcière au brun qui vient la provoquer. J'comprends rien, ajoute-t-elle, penchée sur la dalle lumineuse où des applications s'ouvrent et se succèdent sous son pouce. C'est ensorcelé c'truc ! Elle hésite à le poser de côté, un peu effrayée par la complexité de l'écran tactile, mais se ravise en ayant soudain une idée. Attends. Ok, dis-moi comment je peux gagner aux fléchettes ?

 

— Pour gagner aux flé- Pour gagner aux flé- les deux voix superposées de la cible et du téléphone partent dans des explications inaudibles et Freya couvre sa bouche, réprimant à peine un rire con. Putain ! Ça m'fatigue. Elle abandonne le téléphone qui continue de parler tout seul, et déverse une bonne poignée de claquahuètes dans sa bouche. L'une provoque un couinement de souris, une autre encore éclate en produisant le son d'un feu d'artifice, et l'aînée en a presque les larmes aux yeux, de se marrer. Comment tu veux que j'me concentre avec ça ?! 

 

Au spectacle, le barman qui nettoie son comptoir rigole aussi. Freya donne un coup d'épaule amical au Gryffondor en pleine moquerie. T'es chiant hein, tu veux que j'te rappelle comment t'étais quand t'as débarqué à Poudlard ? Pas mieux hein ! Les 1er année né-moldus ne sont jamais reluisants au début. Elle finit par se placer derrière la ligne, une fléchette en main, et tire sans vraiment prendre le temps de viser. 

 

1 à 7 > Toujours 0 points. 

8, 9, 10, 11, 12 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 6 points.

13, 14, 15, 16 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 14 points.

17, 18, 19 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 36 points.

20 > Inespéré mais réel, la pointe se plante au milieu de la cible. 60 points ! 70 à 68, ça ressemble à quelque-chose ! 

 

— AH ! TU DISAIS QUOI ?! TU DISAIS QUOI DÉJÀ ?! s'exclame la Poufsouffle en gonflant son torse dans une explosion de fierté ! Pas b'soin de vos explications moi ! J'me suis faite toute seule moi !

Freya Carter a lancé les dés !

Expression : 1d20
Résultat
20
Jets :
[20]
Elliot Blackburn

Homme

25 ans

Né-moldu

Britannique

Avatar de Deb

Modération

Vif de Cœur 2025

Message publié le 17/09/2025 à 14:21

C'est un sketch. Carrément mort de rire, Elliot fait même plus cas de la cible alors que Freya bataille avec les applications du téléphone, et lance l'assistant vocal par accident.

 

- C'est pas ensorcelé, juste super tactile, il commente dès qu'il arrive à s'calmer un minimum.

 

Parce que Freya, faute de comprendre le fonctionnement du bordel, peut pas s'empêcher de foutre ses doigts partout, évidemment

 

- Ah putain tu m'fumes.

 

Il s'laisse tomber choir contre l'bar pour choper sa bière, la gueule hilare alors que la sorcière se défend lamentablement. Vrai qu'il a pas donné beaucoup mieux quand il a découvert certains aspects du monde magique, mais ça fait un peu plaisir d'se retrouver de l'autre côté pour une fois. Il recrache presque en entendant le jingle de la cible, qui vient d'se prendre une fléchette en plein cœur.

- Mais sérieux ?!

Il s'redresse, incrédule. D'la chatte, voilà c'que c'est. Mais d'voir Freya aussi gonflée d'fierté devant sa prouesse le fait juste éclater de rire. Faite toute seule ouais. Putain qu'est-ce qu'elle peut raconter comme connerie à la seconde.

 

- Enfin d'la vraie compétition. Faut qu'ça enchaine là, j'vous ai à l'œil les cocos.
- Attends laisse la célébrer, ça s'trouve elle va retaper sa meilleure série d'zéro derrière.
- Improbable !

 

Une moue amusée qui lui tord la gueule, Elliot s'envoie à son tour une poignée de clacahuètes - parce que maintenant que c'est là et qu'il a commencé à les graille il arrive pas plus à s'arrêter qu'Freya. L'une pétarade brutalement, alors que l'autre pousse le sifflement strident d'un train. La troisième se contente d'émettre une série de claquement similaire aux castagnettes. Il se marre comme un débile, avec l'impression nette d'être retombé en enfance. Âge tendre et brillant où la découverte de confiseries sorcières s'additionnait à celle des farces, et d'autres objets parmi les plus incongru de ce monde absurde.

 

- Ok. On plaisante plus si t'as décidé d'jouer pour de vrai hein ?

Il a soudain pris un air on ne peut plus sérieux. Rajustant le col imaginaire de son tee-shirt extra-large, Elliot fait bientôt mine de se cracher dans chaque main, avant de les frotter l'une contre l'autre. Puis, il fait un signe de croix, et pointe vers le ciel.

 

- T'as pas bientôt fini ?

- Quoi, c'est mon rituel porte-bonheur !

C'est faux bien sûr. Son seul rituel d'avant match consiste à embrasser sa batte de baseball, et à la frapper entre ses doigts à trois reprises. Dans la seconde suivante, la fléchette est lancée, dans une posture de joueur qui se veut professionnel, mais qui paraitrait grotesque aux yeux de n'importe qui. La concentration, elle, est toute relative.

1 > Elliot a prit un élan ridicule, similaire à celui d'un lanceur de javelot, et la fléchette se tire directement vers l'arrière du bar. 0 point.
2-4 > La fléchette se met à vibrer, puis à émettre une petite lumière. Elle fait carrément un looping avant d'atterir dans un pauvre six. 6 points.
5-10 > La fléchette a le mérite de filer tout droit, pour se planter sans histoire dans un double six. 12 points.
11-17 > La fléchette avance par à-coup, comme prise d'incertitude, et Elliot l'encourage en posant ses deux mains en entonnoir devant sa gueule. Elle finit par se planter dans un plus que correct vingt-et-un. 21 points.
18-20 > La fléchette file comme l'éclair pour venir écraser le centre de la cible pour la deuxième fois consécutives. Elliot lève les deux bras au ciel tandis que l'objet tourne en poussant la chansonnette. 60 points.

- Boum bitch !
- 81 à 68 !
- J'me suis fait toute seule, nia nia nia... il imite Freya en replaçant des mèches inexistantes. Double la mise pour voir, genius !

Elliot Blackburn a lancé les dés !

Expression : 1d20
Résultat
14
Jets :
[14]
Freya Carter

Femme

25 ans

Sang-mêlé

Britannique

Garde-Grains

Message publié le 18/09/2025 à 11:23

— Nan, ça c'est le rituel porte-bonheur que t'as donné aux magazines pour protéger ton VRAI rituel porte-bonheur, tellement t'es aussi superstitieux que tout le monde sur cette terre Elliot Blackburn, rétorque gaiement Freya avant de terminer le paquet de claquahuètes. À son rire de gosse, s'ajoutent deux cris d'animaux et un grincement bruyant. Quand leurs silhouettes se croisent entre le comptoir et la ligne de tir, elle retient les mains du batteur qui se fout de sa gueule en déplaçant des cheveux imaginaires. Oh le relou ! Comme il résiste, elle le chatouille sous les côtes brièvement, la tête fendue d'un sourire d'enfant, les joues brûlantes. Moi j'fous pas la pression aux fléchettes, j'gagne avec le talent, continue-t-elle de plaisanter alors qu'ils se chamaillent. C'est loin, la dernière fois qu'elle s'est abandonnée à ce point. Pis tu t'moques, mais j'sais qu'tu l'as dit aux journalistes aussi, "j'me suis fait tout seul", Elliot Blackburn. C'était pas le Souaffle Libre ? Elle a sûrement un coupon de l'article rangé dans sa boîte de collection. C'était probablement en 2121, même qu'il portait un survêtement bleu rayé de blanc sur la photo, y'a quoi ? Jeux de main, flamme au matin ! chantonne la cible, stoppant Freya qui retrouve soudain le chemin vers la ligne de tir. 

 

— Allez, j'double la mise, on y croit, se motive-t-elle tout seule, la barre de chocolat et le smartphone délaissés sur le comptoir. Une fléchette en main, elle vise, et lance.

 

1 à 7 > La pointe effectue un looping et décide de se planter dans le sol. 0 points. 

8, 9, 10, 11, 12 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 6 points.

13, 14, 15, 16 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 14 points.

17, 18, 19 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 36 points.

20 > Incroyable, elle reproduit l'exploit. 60 points !

 

— C'est pas grave ma belle, dans 2 fléchettes, tu nous retapes un 60, j'y crois ! Enfin quelqu'un qui croit en moi, là !

Freya Carter a lancé les dés !

Expression : 1d20
Résultat
3
Jets :
[3]
Elliot Blackburn

Homme

25 ans

Né-moldu

Britannique

Avatar de Deb

Modération

Vif de Cœur 2025

Message publié le 18/09/2025 à 12:00

- Que dalle, Elliot se défend même en sachant pertinemment qu'elle sait très bien qu'elle tapé juste.

C'est pas comme si elle avait pas assisté elle-même au prémices des matchs à Poudlard. Elle avait même fait un passage au vestiaire une fois, et bénit sa batte en l'embrassant elle-même avant d'la lui refiler. L'avait jamais jeté celle-là. Il esquive pas vraiment les doigts qui viennent lui attaquer les côtes, s'marre comme un môme à la place en continuant de l'imiter salement.

 

- J'gagne avec le talent, c'est aussi d'moi ça. T'es sûre t'passes pas juste ta vie à m'citer en fait ?

Elliot fait danser ses sourcils comme un débile, pour la provoque, avant d'choper sa bière pour s'envoyer plusieurs longues gorgées. Ses doigts chopent distraitement quelques clacahuètes. Celles-là se contentent d'applaudir en synchro parfaite tandis qu'il se ramène près de Freya. 

 

- Ch'est pas moi, t'penches bien. Pis d'se tourner vers la cible, et de nouveau vers Freya. Moi aussi ch'crois grave en toi t'inquiète. Après ch'crois pluche en moi d'bage quoi dégeo.

Il hausse une épaule, pis la pousse brièvement pour choper sa place d'un coup de hanche. S'ensuit une espèce de bataille nulle pour une place dont personne à besoin, et finalement Elliot quand parvient à balancer sa fléchette, c'est par-dessus la tête de Freya, en la maintenant à l'écart d'une main tordue.

1 > Sans surprise, la pointe se perd sur le mur alors que la cible pousse un soupir fatiguée. 0 point.
2-4 > La pointe atteint la cible, mais le score est pas fameux. Faut dire qu'il a rien visé. 6 points.
5-10 > La pointe atteint la cible, mais le score est pas fameux. Faut dire qu'il a rien visé. 12 points.
11-17 > La pointe atteint la cible, et miraculeusement, c'est vraiment pas si mal. 32 points.
18-20 > La pointe part aléatoirement, et par l'opération d'Merlin, se plante pratiquement au centre. 50 points.

Elliot fait même pas cas d'la cible qui balance le score derrière eux :

- 93 à 68, ça monte, ça monte, par contre faut vous concentrer un minimum les cocos, j'suis pas là pour la déco moi !
- T'as fini ? Grosse gamine.

Ils ont continué d'se battre, mais finalement Elliot prend l'dessus et la chatouille assez pour qu'elle capitule. Les joues rouges, les yeux brillants sans que ça ait rien à voir avec l'alcool, ça fait longtemps qu'il s'est pas senti aussi en détente. Même avec ses potes.

- Allez, ton tour, il finit par annoncer en s'écartant. Fais nous rêver.

Elliot Blackburn a lancé les dés !

Expression : 1d20
Résultat
6
Jets :
[6]
Freya Carter

Femme

25 ans

Sang-mêlé

Britannique

Garde-Grains

Message publié le 21/09/2025 à 16:31

— Ouais c'est ça, pis t'as qu'à dire aussi que j'collectionne des articles de presse sur toi, rétorque Freya en levant les sourcils si haut que l'autodérision manque de s'écrouler lorsqu'Elliot l'accuse salement de plagier ses citations inspirantes. Tout ce qui compte à cet instant, c'est la chaleur qu'elle ressent au cœur, et les rires à ses oreilles, et l'impression oubliée de vivre purement l'instant présent, pour ce qu'il est, pas pour une promesse imaginaire, pas pour un espoir vain, mais bien car chaque seconde la gonfle de plaisir. Tout devient juste un prétexte, y compris le score nul qu'elle se tape aux fléchettes, et qui permet au brun d'y aller plus fort encore sur la taquinerie, et à leurs corps de se heurter, s'agripper, s'électriser bêtement. 

 

Essoufflée, elle capitule le temps de s'agglutiner au bar. Une autre Guinness s'vous plaît, ça donne soif de lui mettre la pâté, déclare Freya par simple goût de la provocation. Elle sort quelques gallions de sa poche, ne compte même pas ce qu'elle empile sur le plateau de monnaie logoté d'un dragon rouge enflammée, et ouvre la barre de chocolat en tournant la tête vers le brun. T'es pressé de perdre ou quoi ? dit-elle avant de croquer un morceau de Gwdihw. Allez on enchaîne ! Oui, oui, pire qu'un jour de soldes chez OCQ ici dis-donc ! râle faussement la Poufsouffle en abandonnant le chocolat pour remettre ses cheveux en arrière - c'est juste la centième fois. En direction de la cible, elle fait demi-tour et désigne le téléphone gisant au milieu du comptoir. Tu m'montreras, les courriers à l'écran hein ? demande-t-elle, un sourire envieux aux lèvres. 

 

Alors, elle saisit une fléchette, et termine sa bouchée de chocolat avant de tirer. 

 

1 à 7 > La pointe virevolte et se pose en douceur sur la tête de Freya. 0 points. 

8 à 12 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 6 points. 

13 à 16 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 14 points.

17 à 19 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 36 points.

20 > Incroyable, elle reproduit l'exploit. 60 points !

 

— Elle : 74, lui : 93, tout est encore possible, n'abandonnez pas ! chantonne la cible. Entre temps, une choppe lui a été servie, dans laquelle elle plonge ses lèvres pour se désaltérer. Ça t'dit qu'on fasse un tour dehors après ? J'ai envie. 

Freya Carter a lancé les dés !

Expression : 1d20
Résultat
10
Jets :
[10]
Elliot Blackburn

Homme

25 ans

Né-moldu

Britannique

Avatar de Deb

Modération

Vif de Cœur 2025

Message publié le 29/09/2025 à 14:45

Parce que c'est trop facile de surinterpréter ce qu'elle a pas dit pour bien s'foutre de sa gueule, il décide de jouer la surprise, une main sur le cœur :

- Tu collectionnes des articles de presse sur moi Freya ?

Y a des meufs qui font ça. Premier degré. Ça lui fait toujours bizarre comme délire, même s'il est bien conscient qu'un type du service communication passe des heures et des heures à balancer son isographie sur des portraits de lui à des fans de la première heure. Pour beaucoup, des nanas carrément mineures qu'ont ses posters dans leur chambre. Imaginer que Freya puisse avoir une boîte pleine de morceaux d'journaux qui parlent de lui l'fait juste marrer. Parce que jamais d'la vie. Pas vrai ?

À la commande, il secoue la tête. C'est d'trop. Il le sait. Elle le sait. Mais vraisembablement, madame à décider d'se la foutre à l'envers, et il est pas certain d'pouvoir y faire grand chose. En dehors d'rester sobre et de surveiller qu'elle se mette pas à danser sur les tables. Qu'elle arrive à rentrer chez elle aussi, accessoirement. Quoi qu'il sait pas vraiment où elle a prévue d'crêcher pendant ses vacances improvisées. Pas chez Jun apparemment, vu qu'le mec est aussi ennuyeux qu'une poignée d'porte.

Elliot la mate mâcher son chocolat. Ramasser ses cheveux en arrière. Les yeux brillants, les pommettes roses, la voix légère, elle a tout d'la gamine à cet instant. L'genre qui s'prend pas la tête pour tout et rien. Il aime bien. R'pense vaguement à son date de début de soirée, à son air un peu pincé, à ses genre, à ses han han. C'est sans doute juste parce que Freya l'connait d'avant qu'elle est capable de l'traiter comme quelqu'un d'normal. Il est plus habitué à une fille qui rigole vraiment à ses vannes, qui l'regarde sans voir le batteur des Catapultes, juste Elliot.

Il s'persuade que c'est pour ça qu'il reste. Pour l'plaisir d'être avec quelqu'un d'vrai. Juste pour ça.

- Les courriers... oh. Waw. Ça va être long. Les SMS, Frey. SMS. Short Message Service. D'une main il chope le téléphone tandis que Freya tape un score un peu ridicule. T'vas là-dedans, il tourne l'écran vers Freya, qu'a récupéré sa chope pour s'en envoyer une gorgée. Faut qu'tu regardes sinon t'vas pas savoir, il recommence la manipulation devant elle.

Ça prend presque dix minutes. Vraiment. Parce que d'abord retenir la moindre information parait compliqué à son niveau d'ébriété, mais en plus la meuf s'extasie comme une môme devant les émojis et le clavier tactile. Quand enfin il parvient à lui faire envoyer son premier SMS - à lui -, et que la sonnerie retentit dans l'bar, elle a l'air beaucoup trop enthousiasmée par le projet. Il lui répond d'un simple pouce en l'air qui lui arrache un gloussement, et secoue la tête, désespéré.

 

- T'es pas prête pour les jeux mobiles toi.

Il s'place sur la ligne en lâchant son propre téléphone sur le comptoir, à côté de celui de Freya.

1 > La sonnerie de son téléphone retentit, et le déconcentre complètement. La flèche se plante au milieu d'rien. 0.
2-4 > La sonnerie de son téléphone retentit, et le déconcentre complètement. La flèche se plante dans un pauvre 6.
5-10 > La sonnerie de son téléphone retentit, mais Elliot parvient quand même à taper un 12. Mieux que rien.
11-17 > La sonnerie de son téléphone retentit, mais Elliot parvient quand même à taper un 21. Pas si mal.
18-20 > La sonnerie de son téléphone retentit, mais Elliot a déjà balancé le bordel en plein milieu de la cible pour un parfait 50.

- 105 à 74 ! Ça bouge, ça bouge !
- T'veux prendre l'air maintenant ? Elliot demande en s'avançant vers le comptoir.

L'message est de Melinda, qui lui balance un on remet ça quand tu veux bg avec une série d'émojis gênants. Il secoue la tête en faisant glisser l'appareil dans sa poche.

Elliot Blackburn a lancé les dés !

Expression : 1d20
Résultat
8
Jets :
[8]
Freya Carter

Femme

25 ans

Sang-mêlé

Britannique

Garde-Grains

Message publié le 03/10/2025 à 16:07

Elle répondra jamais à la question. Et comme ses joues peuvent pas devenir plus rouges qu'elle ne le sont déjà, Elliot saura rien de sa collection d'une valeur inestimable, débutée à l'école, par les articles des étudiants eux-mêmes ; les toutes premières apparitions du joueur dans la presse, il y a plus de dix ans. La jeune Freya Carter aurait pas pu mettre un papier avec la tête du brun à la poubelle ; et la vieille n'a guère changé. Au-delà du fanatisme, c'est un mélange de tendresse et de fierté qui la pousse à protéger les souvenirs d'Elliot. Elle aime croire parfois que ça lui permet de veiller sur sa carrière, discrètement, et de veiller sur l'homme qu'il est devenu, de loin. 

 

Penchée sur l'écran du smartphone, la Poufsouffle s'émerveille naïvement. Ça ressemble à d'la magie, c'est fou, commente-t-elle lorsqu'une seule pression de l'index peut faire apparaître des centaines de petits dessins parmi lesquels il suffit de choisir celui qu'on veut envoyer par cour-euh, SMS. On est obligés d'le toucher ou j'peux rester au-dessus ? demande la jeune femme qui s'apprête à apprendre l'existence des commandes vocales, et de la raison pour laquelle son téléphone a répondu quand elle parlait à la cible. C'est incroyable, répète-t-elle, un sourire en banane sur le visage, après son premier échange de message avec Elliot qui s'enfuit en direction de la ligne de tir en évoquant des jeux mobiles. Mobiles ? Mais la sonnerie de l'appareil du brun distrait Freya. Elle lit le prénom et la phrase, puis croise le regard du Gryffondor alors que son esprit comprend vaguement les intentions de ladite Melinda. Hein ? réagit-elle, une main autour de sa pinte de Guinness. Baaah nan, j'viens d'être servie ! Sa tête dodeline gentiment sur le rythme de la musique. Elle boit une gorgée de bière en ignorant les appels de la cible. Ça veut dire quoi, l'aubergine ? lâche-t-elle sans prévenir, à moitié curieuse et à moitié gênée d'avoir vu un morceau de correspondance intime entre Elliot et... une certaine Melinda.

 

Imitant le batteur, elle range son smartphone au fond d'une poche, et se redresse enfin, un bout de chocolat en bouche. Elle fait craquer ses doigts. Bon, on va au moins chusqu'aux 150, chinon cha compte pas, ajoute-t-elle, avant d'aller à son tour chercher une fléchette, le sourire aux lèvres. 

 

La jeune femme vise, et tire. 

 

1 à 7 > La pointe virevolte et se pose en douceur sur la tête de Freya. 0 points. 

8 à 12 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 11 points. 

13 à 16 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 14 points.

17 à 19 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 36 points.

20 > Enfin, elle reproduit l'exploit. 60 points !

 

— Toujours 74 à 105, et rendez-moi ma fléchette miss, c'est pas un accessoire de coiffure ! se moque la cible, tandis que l'Écossaise fait tomber la pointe, et la ramasse maladroitement en chantant les paroles de la musique. 

Freya Carter a lancé les dés !

Expression : 1d20
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5
Jets :
[5]
Elliot Blackburn

Homme

25 ans

Né-moldu

Britannique

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Vif de Cœur 2025

Message publié le 07/10/2025 à 11:42

Elliot est sur l'point d'expliquer à Freya le concept de sortir avec son verre à condition d'pas se barrer à l'autre bout de la rue, mais sa question l'fige comme un débile.
 

- De quoi ?

Merde. Bon. Il avait pas imaginé qu'elle avait eu l'temps de voir ce qui s'affichait à l'écran, encore moins d'enregistrer la présence d'une fucking aubergine

 

- C'est rien.

Rien qu'il ait envie d'expliquer à Freya Carter en tous cas. 

- Partie comme t'es, t'les atteindra pas avant d'main les 150, il commente en la voyant taper un énième score nul.

Il se place à son tour sur la ligne pour lancer une fléchette en direction de la cible.

1 > Peu concentré, Elliot tape un pauvre numéro un qui fait à peine réagir la cible.
2-4 > Peu concentré, Elliot tape un pauvre numéro 8 qui fait à peine réagir la cible.
5-10 > La pointe vient se ficher dans un correct 15, montant son score à 120.
11-17 > La pointe vient se planter dans un 40, sans grand effort de sa part, montant son score à 145.
18-20 > La pointe vient se planter dans le centre, provoquant l'agitation d'une cible au sommet de son excitation - ou de son soulagement, et achevant une partie presque courue d'avance.

Le score est beuglée par-dessus la musique ambiante.

 

- 120 mesdames messieurs, 120 ! Il va falloir faire quelque chose mademoiselle, si tu ne veux pas perdre la partie au profit de ton adversaire !
- C'est mort, elle s'est resservie, elle a aucune chance, il annonce en faisant comme si Freya était pas là.

À ce stade, elle doit plus rien y voir de ce qu'elle vise. Elliot s'place à côté d'elle, moqueur, et lui pointe du doigt le centre :

- C'est par là-bas qu'faut les lancer les flèches. T'vas t'en sortir ?

Elliot Blackburn a lancé les dés !

Expression : 1d20
Résultat
10
Jets :
[10]
Freya Carter

Femme

25 ans

Sang-mêlé

Britannique

Garde-Grains

Message publié le 10/10/2025 à 14:42

Un petit tour au sol pour récupérer sa fléchette, et déjà l'aînée Carter oublie l'aubergine, et l'existence de Melinda - merci la Guinness supplément élixir de paix. Elle fixe Elliot qui se moque d'elle puis fait mine de l'assassiner du bout d'une baguette imaginaire, en dessinant l'éclair du sortilège de la mort, un sourire au coin des lèvres. Si j’devais compter chaque raté depuis un nycthémère, j’ferais une encyclopédie du désastre, bavasse la cible juste avant que le brun ne jette sa fléchette.

 

— Rôh ça va, s'exclame la rouquine face au score et à l'attitude provocante du batteur. Elle essaye d'ôter le doigt condescendant qu'il pointe en direction du jeu. J'tiens l'alcool, j'ai du sang d'géant ET d'Américain j'te signale, ajoute-t-elle, vacillante, alors même que les origines gigantesques de la famille Carter semblent ne jamais avoir dépassé la génération d'Owen. Tiens, encore un olibrius qui pense viser droit après trois Guinness ! Quelle surprise !! répond la cible d'un air presque blasé. Nan. Mais ! Outrée, Freya écarquille les yeux et arrondit sa bouche, figée un instant dans une posture à gober les fées. Une grosse mèche de cheveux retombe sur son visage rouge, qu'elle retire d'un geste mécanique, et qui retombe aussitôt. Bon, zéro charisme visiblement, réagit-elle en cherchant une fléchette, amusée par son propre manque de répartie. 

 

— Faut que j'invoque mes origines, décide-t-elle en se redressant, et en se grandissant. J'vais pas m'laisser marcher dessus par un Gallois ! La jeune femme gonfle son torse, et relève (encore) les manches de son t-shirt pour faire ressortir ses biceps - sculptés grâce au travail du bois. Tu vas voir ! Elle embrasse carrément ses muscles, chacun leur tour, et s'encourage intérieurement à réussir son lancer. 

 

Puis l'aînée des filles Carter se concentre, autant qu'elle le peut, et tire sa fléchette. 

 

1 à 7 > La pointe disparaît dans le néant. 0 points. 

8 à 12 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 11 points. 

13 à 16 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 14 points.

17 à 19 > Déséquilibrée, elle réussi à prendre 36 points.

20 > Enfin, elle reproduit l'exploit. 60 points !

 

— Impressionnant, Freya. T’as inventé la fléchette tautochrone : elle revient toujours frapper ton orgueil. Bon, 88 à 120.. chéri, tu nous termines ça ? claironne la cible, tandis que Freya s'efface en direction du bar pour noyer sa défaite dans la Guinness.

Freya Carter a lancé les dés !

Expression : 1d20
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14
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[14]
Elliot Blackburn

Homme

25 ans

Né-moldu

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Vif de Cœur 2025

Message publié le 12/10/2025 à 18:47

Elliot a un reniflement faussement méprisant à la mention du sang de géant américain.
 

- Ou alors t'es juste démesurément bourrée

 

L'seul truc géant dans l'coin, c'est son déni devant un état de fait particulièrement évident pour à peu près n'importe qui. Il la regarde se remonter les manches avec amusement, pis meurt de rire en la voyant s'embrasser des muscles à peine visibles. Sérieux. Cette Freya Carter le termine.

 

- Han, quand même ! Il s'reprend en voyant le score - loin au-dessus de celui, nul, qu'elle enchaine depuis l'départ. 

Rien d'incroyable, faut l'dire, mais quand même assez pour parler d'remontée.

 

- Fais quand même gaffe que ton sang d'vienne pas purement irlandais, Elliot commente en désignant la guiness d'un mouvement de tête. Fais voir ? Une main s'resserre très brièvement sur un des bras de Freya, comme pour lui tater les muscles, et il hoche un peu la tête avec approbation. Ouais. Pas mal. T'soulèves des bûches pour tailler tes manches à balais en fait c'est ça ?

C'est n'importe quoi et il le sait. Foutez ça sur l'euphorie du moment. La gueule ravagée d'une Freya Carter aux pommettes rougies qui s'marre de tout et n'importe quoi, avec un esprit d'compétition plus qu'aléatoire. Est-ce qu'elle se souvient même de l'enjeu d'leur partie ? Rien d'moins sûre.

- Ok, mon tour, il annonce en relevant lui aussi les manches de son tee-shirt - un maillot large floqué de son numéro fétiche. J'vais pas t'marcher d'ssus parce qu'on est mieux éduqués qu'ça au Pays d'Galles. Mais j'vais quand même te démonter.

La phrase, sortie d'son contexte quelque part au milieu d'son cerveau, le fait s'pincer les lèvres avec un air un peu gêné. Pas c'qu'il voulait dire. Il balance quand même sa fléchette, avec force, et elle part directement s'planter dans la cible.

1 à 7 > Un tranquille 5 points qui l'fait hausser les épaules.

8 à 12 > 10 points d'pris tandis qu'il repart vers le comptoir pour se percher sur un tabouret.

13 à 16 > 20 points pour lui qui l'approchent toujours plus de la victoire.

17 à 19 > 40 points qui le font emporter la victoire, et déclenche la rotation d'une cible qui se met à beugler l'hymne gallois.

20 > 50 points qui le font emporter une victoire carrément écrasante, et font beugler la cible dans tout le bar.

Elliot approuve son propre lancer en s'applaudissant haut et fort, se tournant vers Freya avec un air carrément condescendant qu'il surjoue complètement. Il fait tout un sketch d'embrasser un à un ses propres muscles, avant de laisser retomber les manches de son tee-shirt sur ses coudes et de se marrer devant sa gueule : 

- T'es vouée à devenir kleptomane, Freya. Sauf si ton sang d'géant t'interdit d'avoir les couilles d'aller au bout d'ton délire...

Il lui vole même sa Guiness pour célébrer d'un toast dans l'air, et d'une large gorgée qui la termine presque - c'est vraiment pour son bien attention.

Elliot Blackburn a lancé les dés !

Expression : 1d20
Résultat
19
Jets :
[19]
Freya Carter

Femme

25 ans

Sang-mêlé

Britannique

Garde-Grains

Message publié le 12/10/2025 à 21:52

C'est si con qu'elle soit heureuse d'avoir impressionné Elliot avec la fermeté de ses biceps ? Elle sourit bêtement, flattée d'être à la hauteur des attentes du batteur - voire même un peu plus. Alors Freya glousse. Ça fait dix ans qu'j'suis l'homme de la maison, t'as cru quoi ? répond-elle avec des airs carrément fiers, tout ça pour des putains de muscles aux bras. Et comme l'élixir de paix joue bien son rôle et que l'aînée Carter a retrouvé des envies enfouies de casser les couilles à son ex petit ami, elle rétorque du tac-au-tac sans remarquer le sous-entendu involontaire qu'il fait. Toi tu vas m'démonter ? Ah !- j'aimerais bien voir ça ! Ses sourcils faussement dubitatifs et complètement provocateurs remontent jusqu'en haut de son front. 

 

Et effectivement, le joueur de quidditch remporte la victoire une seconde d'après. 

 

— Pfff, nan mais n'imp'. C'est une cible galloise aussi, elle favorise les gens d'son pays, rétorque la rouquine d'un haussement d'épaules vexé, sauf qu'elle retient difficilement ses yeux de briller face aux pitreries du brun, et qu'elle croque vite l'intérieur de sa joue quand il s'approche en causant d'une histoire de kleptomanie, et de couilles de géant- quoi ?! Freya se marre, le regarde boire la Guinness, puis l'écoute rappeler le gage du perdant, et réalise soudain. Elle jette un œil à la cible toujours embuée de quelques paillettes victorieuses. Oh ! Elle surveille le barman occupé à vérifier les stocks de ses placards. Mh. L'adrénaline frappe à son cœur alors qu'elle lèche machinalement le sucre sur ses lèvres en tentant d'établir un plan dans sa tête noyée d'alcool. Tu penses que j'ai pas les couilles ? Nerveuse, l'Écossaise tapote ses poches. J'vais déjà aller payer. Mais Elliot lui rappelle qu'elle a payé tout à l'heure. Elle renifle, contrariée, et saisit la bière pour en boire les dernières gouttes en continuant d'essayer de rassembler ses pensées. Pas si simple. 

 

Une fois le verre vide, Freya le rend au batteur. J'vais pisser. Fais distraction et j'reviens avec une stratégie, annonce-t-elle le plus sérieusement du monde, désormais dans son personnage de femme du grand banditisme. Sans attendre, elle disparaît aux toilettes. Là-bas, elle sort sa baguette et fixe son reflet. Rôh ça va, c'est juste un jeu. Ça coûte pas si cher, se convainc-t-elle, loin d'avoir de l'expérience en vol de cette sorte. Après une petite éternité, la gérante d'Owen Carter Quidditch passe une tête "discrète" en direction du comptoir où Elliot semble attendre une commande. Le barman leur tourne le dos et la rouquine lève un pouce en direction du Gryffondor. Elle tend sa baguette pour pointer la cible. C'est risqué de lancer des sortilèges dans cet état ? Elle n'y pense pas.

 

 

— Réducto, chuchote Freya en dessinant la bonne forme. Malheureusement l'alcool l'empêche de réussir totalement l'enchantement, et l'objet rétrécit faiblement. Juste assez pour qu'elle puisse soulever son t-shirt et le cacher dessous cependant.

 

 

Rien de tout ça n'a échappé au barman, et encore moins à Elliot. 

 

Et tandis que la sorcière pense toujours faire le casse du siècle, et que les deux autres se retiennent comme il peuvent d'exploser de rire, elle porte ses couilles de Géant américain, les cheveux emmêlés et la gueule enfarinée. On y va ? Bonne soirée M'sieur Dame, attention en sortant, finale de bavboules, y'a du kleptomane dans le coin, prévient le barman, clin d'œil à l'appui. 

 

— Bonne soirée, merci pour les claquahuètes ! lance la Poufsouffle en évitant de croiser ses yeux, pressée d'être dehors, et loin.

 

 

 

À l'extérieur, saisie par une seconde montée d'adrénaline, elle jette un regard de connivence au sportif avant de se mettre à courir en direction de la prochaine ruelle, puis celle d'après, et leurs semelles résonnent sur les pavés du vieux Cardiff alors qu'ils s'éloignent du bar. Je l'ai ! s'écrie-t-elle, essoufflée, sans arrêter sa course. Un rire de gosse lui échappe. L'air frais lui fait du bien. Elle s'enfuie vers des quartiers moldus et ralentit aux abords d'une place où des notes retentissent. Là, un groupe de musiciens donnent un concert improvisé devant une trentaine de personnes captivées par leur performance. Attends. Elle veut juste prendre le temps de les écouter. Juste prendre le temps, et ne penser à rien d'autre qu'au présent. Elle serre toujours la cible sous son t-shirt, sa veste légèrement refermée par au-dessus.

Freya Carter a lancé un sortilège !

Sortilège
Sortilège de Réduction
Difficulté
4
Résultat D20
4
Interprétation
Réussite
XP gagnée
3

— Réducto, chuchote Freya en dessinant la bonne forme. Malheureusement l'alcool l'empêche de réussir totalement l'enchantement, et l'objet rétrécit faiblement. Juste assez pour qu'elle puisse soulever son t-shirt et le cacher dessous cependant.

Autres résultats possibles

— Réducto, chuchote Freya en dessinant miraculeusement la forme parfaite. Aussitôt, l'objet de bois enchanté devient si minuscule qu'elle peut l'attraper d'une main, et le fourrer dans l'une des poches de son pantalon cargo. 

— Réducto, chuchote Freya en dessinant une forme approximativement proche de celle de l'enchantement. Merde ! Loin de suffire, la lueur qui enveloppe l'objet s'éteint aussitôt, et la jeune femme doit se résoudre à récupérer sa veste pour tenter de la cacher dessous. 

— Réducto, chuchote Freya sans comprendre qu'elle tient sa baguette à l'envers. Aussitôt, son t-shirt devient un croc-top minuscule, couvrant à peine sa poitrine. Merde ! Affublée telle Alison, elle doit se résoudre à récupérer sa veste pour tenter de la cacher dessous. 

Elliot Blackburn

Homme

25 ans

Né-moldu

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Vif de Cœur 2025

Message publié le 13/10/2025 à 10:54

Il se souvient pas qu'elle ait jamais eu autant d'répartie. Ça l'fume un peu. D'rire, principalement. Parce que Freya Carter sous Guiness est un putain d'bijou à raconter des conneries. 

 

- Ouais grave, j'l'ai payé pour gagner aussi j't'ai pas dit ?

Même que mauvaise perdante, elle l'a toujours été. À peu près autant qu'lui. Ça reste bon enfant. D'autant plus quand il lui rappelle les enjeux de la partie.

 

- T'as d'jà réglé ta note, arrête d'esquiver, il s'marre en l'observant cogiter.

Si tant est qu'Freya soit encore en mesure de cogiter. De pisser, oui, apparemment.

- Yes ma'am. Sure ma'am.

C'est qu'elle jouerait carrément les commandantes à force de s'prendre pour l'homme de la maison. Il braque un salut de deux doigts sur une tempe alors qu'il la regarde se tirer direction les petits coins. Rameuté près du comptoir, il échange un regard avec le barman avant d'prendre une décision drastique.

- T'prends combien pour la cible ?

- Quoi ?

- T'prends combien pour la cible. J'te l'achète, et tu fais genre qu'tu la calcules pas quand elle essaie d'subtilement s'barrer avec, deal ?

- Sérieux ?

- Sérieux. Pis j'veux bien un fond d'virgin s'te plait.

Ça négocie pas si dur. L'est pas bien complexe, le gars. Et le délire le fait un peu marrer. C'est-à-dire qu'il l'avait pas vu venir, un soir de finale de bavboules, voyez. Elliot se retourne en toute décontraction, accoudé au comptoir - sur lequel repose plusieurs gallions -, pour faire face à une Freya sur le retour. Il lève un pouce en direction de Freya en se retenant d'hurler de rire devant son absence totale de stratégie.

Les plaintes de la cible sont muselées par son enfournement sous le tee-shirt de l'écossaise, sous le regard brillant d'Elliot. Quand il se retourne, il croise brièvement le regard du barman dans l'miroir, et doit étouffer un rire. Il récupère son verre pour en terminer le contenu d'une seule traite, avant de frapper deux fois sur le comptoir et de saluer le tenancier d'un geste de main familier. Il préfère pas l'regarder, sinon il va juste se cramer.

- Grave, on f'ra gaffe, merci bien !

Il talonne Freya qui le regarde avec un air de gosse espiègle avant de commencer à fuir dès qu'ils sont dans la rue, dans une direction probablement complètement aléatoire. D'ailleurs, elle est opposée à la rue que devrait normalement emprunter Elliot pour rentrer chez lui. Il la suit pourtant, et s'marre avec elle alors qu'elle énonce l'accomplissement de son méfait comme une véritable gamine en transe.

- Putain c'est bon j'ai fait d'toi une criminelle.
- Dites, pas qu'la vue sur les crénelages de la demoiselle soit gênante, mais si on pouvait m'rendre à l' olibrius qui m'sert de patron j'dirais pas non.

Nul n'entend le baragouinage intempestif de l'objet, scellé sous l'engrais à base d'excréments de veaudelune. D'abord parce que Cardiff n'a pas fini de vivre à cette heure, et que les passants se font de plus en plus présents à mesure qu'ils approchent des quartiers moldus. Ensuite parce que la musique d'un groupe qui se produit directement en pleine rue se fait entendre, de plus en plus proche. Ferya, happée par le son, se dirige directement vers l'endroit, et Elliot, sans trop réfléchir, la suit.

L'ambiance est plutôt électrique. La trentaine de personnes présentes suffit à faire l'éloge de musiciens qui semblent passer leur meilleur moment, à balancer des accords rythmés qui en font même danser quelques uns. Pas mal de jeunes ont des gobelets ou des bouteilles à la main. Elliot agite un peu la tête, pris par la musique, tandis que Freya a déjà l'air de vouloir rejoindre les nanas qui s'agitent entre le trottoir et la rue. 

- Nah, Meuf, oublie pas c'que t'as là ok ?

Il la récupère d'un geste en lui foutant une main au niveau du ventre, là où se planque la cible qui continue de causer sans que personne puisse la calculer. C'est-à-dire que y a un monde entre tirer une cible d'un bar sorcier, et l'exhiber dans l'monde moldu au risque de s'faire tringler par des agents du ministère pour mise en danger du secret magique. Il s'marre un peu tout en l'entrainant avec lui pour pas qu'elle aille sauter partout.

- Insup. Une vraie gosse. Freya, eh, j'te cause. Viens ok ?

Il peut clairement pas la laisser déambuler dans les rues dans son état. Obligé d'lui tendre la main comme une enfant d'quatre ans qu'on f'rait traverser la route putain. Il opte pour la seule solution raisonnable, et commence à marcher en direction d'chez lui. C'est pas bien loin, et ça a le mérite d'être à l'abri des regards.

- On va aller s'poser chez moi, t'vas décuver un peu. Boire de l'eau. J'ai d'la musique, fais pas la gueule.

Même pas en rêve il la laisse en liberté dans l'état qu'elle est. N'importe qui pourrait tomber dessus. Des moldus. Des reporters de la gazette. Des types mal intentionnés. C'est mort de mort.