Poudlard Le Château [En Cours] Low profile
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Deb

Basil Banks

13 ans

Basil Banks , Salle d'études, Poudlard, le 25/09/2124

- T'fais quoi en fait ?
- Rien j...
- Tu calcules la distance au sol ? S'tu veux on t'jette ça ira plus vite hein.
- Non c'est juste...

- N... n... non... c'est j... juste...

- ... le livre est sensé être là.

- Le l... livre est s... sensé... être làaaaa.

- P'tain de taré.

- Si on l'brûle t'fais quoi ? Incendio !
- Ça va pas marcher.

- Incendio !

- Parce qu'il est sensé être là en fait et...


Bam. L'impulsion d'une jambe qui vient faire valdinguer le bouquin qu'il vient de lancer à plus de trois étages de distance. Le livre prend le mur, fait s'exclamer un tableau, s'en retourner un autre, un fantôme, et enfin un élève, qui esquive miraculeusement le frisbee à dents de serpent qu'il se serait inévitablement pris sur le crâne. Basil n'a guère le temps de constater les effets de tout cela, car Gideon le tient par le col et l'envoie valser jusqu'au bas des escaliers, qui dans un mouvement abrute s'accolent au pallier du second étage. Basil y échoue lamentablement.

 

- Taré.

- Grave.


Jules lui balance un mollard qui vient s'écraser sur l'avant de son uniforme et Basil reste bête à les regarder s'en aller. Finalement il se relève, et guette le rez-de-chaussée avec espoir. Le livre est contre un mur, et c'est bien tout. Il pousse un soupir avant de se pincer les lèvres et de s'engouffrer dans le couloir, les épaules affaissées. Nikolaï avait sans doute raison. Il fallait qu'il apprenne à se défendre. Le souci c'est qu'il ne se sentait pas en mesure d'imposer la même stature que son camarade, d'arborer son regard sur le monde. Les portes se succédèrent, jusque celle du laboratoire de photographie, et après un regard à gauche et à droite, il s'y enferma complètement. Trempées d'un bain à l'autre, ses photos commençaient à prendre vie - grace, notamment, aux potions de fixation temporelle que fournissait le professeur Brooks. 

Certaines images furent tirées de leur baignade pour être accrochées en hauteur par de grosses épingles grossières, d'autres changèrent de contenant pour être plongées dans des fixateurs éthérés ou autre eau de rinçage purifiante. Basil observa longuement les visages qui lui faisaient face - eux ne le jugeaient ni par sa dégaine, ni par sa façon de leur parler de ce qu'il avait pu voir ou non en les photographiant. Puis, lorsqu'il eut terminé, il quitta la pièce sans hésitation, pour rejoindre le rez-de-chaussée. Il avait pas mal de devoirs à faire, et la salle d'études semblait un meilleur endroit pour compléter ses devoirs qu'une salle commune pleine de gens qui chercheraient à le distraire d'une manière ou d'une autre. Malheureusement pour lui, l'endroit était complètement envahit.

Ses yeux se fixèrent sur la silhouette menue de Charlie Carter, quelque part au fond de la pièce, et il s'avança vers elle avec timidité.

- Ça t'embête pas si j'm'installe à ta table ?

À la table à côté, plusieurs élèves de leur année se tournèrent, et quelques rires vinrent ponctuer le silence, aussitôt éteints par un concierge visiblement de garde ce jour là.


Charlie Carter , Salle d'études, Poudlard, le 25/09/2124

— Nan ça m'embête pas tu peux. Basil Banks. Elle sourit gentiment, Charlie, ignorant les moqueries derrière eux et offrant même un froncement de nez enjoué au concierge qui remet à leur place les autres élèves. La dernière des Carter connaît Horace Milbourne depuis qu'elle est toute petite. Il est drôle, elle s'entend bien avec lui. Elle le regarde s'éloigner puis repose ses yeux clairs sur Basil Banks. Elle sait qu'il s'appelle Basil Banks car il est passé juste avant elle sous le Choixpeau le jour de leur répartition et la sorcière n'a jamais oublié son nom depuis. "Basil Banks", c'est amusant à prononcer ; elle se souvient l'avoir répété en boucle dans sa tête il y a deux ans pour estomper l'anxiété d'aller sur l'estrade devant la Grande Salle entière.

 

Attablée devant un livre usé d'Histoire de la Magie et plusieurs parchemins, Charlie tient une plume d'écriture dans sa main gauche et une gomme magique à droite. Comme souvent, elle a laissé ses longs cheveux roux détachés, et porte une multitudes de bracelets en perles colorées à son poignet. Ça canalise bien ses émotions quand elle les tripote. Un silence gênant s'installe entre les deux étudiants.

 

Pour le briser, la jeune fille réfléchit en faisant mine de s'intéresser à son devoir. Elle surligne quelques mots mais s'interroge quant à la manière d'adresser la parole au Gryffondor sans avoir l'air bizarre. Les autres n'ont jamais l'air de se poser autant de questions. Vous avez déjà eu les notes de l'examen de rentrée en Histoire la Magie ? chuchote-t-elle finalement, aussi ordinairement que possible. Parce que j'crois que j'ai tout confondu pour la Confédération internationale des sorciers, j'me rappelle plus exactement c'qu'il fallait écrire. En réalité Charlie a plutôt de bons résultats, lorsque ses rêveries restent au second plan. J'aurais préféré les guerres de géants, ajoute-t-elle en croisant l’œil attentif du concierge qui surveille les élèves.

 

Elle rentre sa tête dans ses épaules en s'excusant d'un petit sourire muet et tourne discrètement les pages de son cahier d'Histoire de la Magie pour montrer à Basil l'illustration du chapitre portant sur les guerres des géants, et dont les principaux personnages représentés ont des moustaches et des accoutrements ridicules dessinés à la plume par au-dessus de l'image d'origine. C'est pas moi, c'est mes sœurs, ricane Charlie à voix basse en s'assurant que son interlocuteur est amusé aussi. Elle pointe du doigt une épée transformée en glace à plusieurs étages que le géant semble vouloir dévorer. Ça c'est moi. Son ongle est colorié au feutre violet. 

 

Puis comme elle remarque seulement une ombre sur l'arcade du Gryffondor, elle demande innocemment en désignant la blessure. T'es rouge là. Tu t'es fait mal ? 


Deb

Basil Banks

13 ans

Basil Banks , Salle d'études, Poudlard, le 25/09/2124

Un sourire intimidé a ponctué la mention de son nom complet. Personne ne l'appelle ainsi, ou alors parfois sa mère lorsqu'elle est très fâchée après lui. Charlie ne semble pas fâchée, elle. Charlie n'a jamais vraiment l'air fâchée. En fait, chaque fois que Basil croise la route de Charlie, elle lui donne l'impression d'être la personne la plus gentille du monde, sans doute incapable de s'énerver après qui que ce soit. C'est peut-être ça qui l'avait mené jusque sa table aujourd'hui. De toutes les options présentes, il était évident que c'était la meilleure. Les gens n'embêtaient pas Charlie Carter comme on pouvait l'embêter lui. Parce qu'elle n'était pas aussi étrange, peut-être, ou plus simplement parce que son père était une célébrité reconnue du monde sorcier.

 

- Merci.

C'est le seul mot qu'il avait prononcé dans les dernières longues minutes. Son manuel d'histoire de la magie avait été grand ouvert devant lui, un large parchemin soigneusement déroulé, une longue plume maladroitement trempée dans l'encre avant de venir goutter sur le papier, et goutter encore. En équilibre précaire dans sa main, il n'y prêtait guère attention, ses yeux sur les lignes étriquées qui s'amoncelaient sur les pages. Parfois il était distrait par quelques gestes de la fille qui lui faisait face. Par la présence de bracelets colorés dans un angle éloigné de son champ de vision. Parfois il glissait un regard timide vers elle qu'il rabattait aussitôt sur son étude d'un paragraphe joyeusement intitulé le gobelin à travers les âges, aussi peu intéressant soit-il.

 

Puis Charlie avait parlé, et Basil avait redressé la tête vivement. Sa plume n'avait toujours pas gratté le moindre mot sur son parchemin qui n'avait pourtant plus rien de vierge tant la mare d'encre commençait à y prendre de la place. Il ne semblait définitivement pas le réaliser, et la manche de sa chemise n'était qu'à quelques centimètres de tragiquement finir bleutée jusqu'au coude. Il secoue la tête, car non, ils n'ont pas eu les résultats, et sans doute qu'il va avoir une sale note car il n'a rien compris à tous ces cours sur la Confédération lui non plus. Basil n'a pas vraiment l'habitude qu'on lui adresse la parole pour autre chose que pour lui rappeler qu'il est taré cela dit, alors il tarde à répondre. Mais finalement c'est un sourire qui se dessine sur ses lèvres à la mention des géants, et il acquiesce :

 

- Han ouais les géants c'était cool.

 

Basil avait été fasciné par les photographies de ces guerres dans le manuel. Ils ne rentraient jamais tout à fait dans le cadre, à moins de se pencher grossièrement, et leurs proportions étaient définitivement incongrues. Comme des hommes dessinés à la va-vite par la main d'un enfant. Un éclat de rire lui échappe devant les images que lui montre Charlie du bout d'un ongle violet, et il place rapidement une main devant sa bouche avant de rencontrer le regard du concierge. Ce dernier se contenta de plisser les yeux en claquant sa langue contre son palais à répétition, un index porté devant ses lèvres comme seul avertissement. Basil hocha la tête avant de se pencher plus avant pour mieux observer la glace géante qui n'allait pas tarder à se faire dévorer.

 

- Huh ? Oh. Quelques doigts viennent lui triturer l'arcade, et il réalise qu'il y a un peu de sang, pratiquement sec. C'est rien. J'suis tombé dans l'escalier, il énonce en essuyant encore et encore du bout de ses doigts avant de chercher dans une poche de son sac de quoi faire ça plus proprement. Ne trouvant rien, il finit par simplement les frotter contre son jean. Tu dessines bien, il énonce à voix basse. Il se met à feuilleter son propre manuel pour trouver la section des géants, et lui montre quelques croquis qui semblent se battre ici et là. L'on peut aisément voir que le livre est pratiquement couvert de ce genre de chose, ainsi que parfois de quelques notes inscrites dans les coins de pages. R'garde j'avais fait Conan et pis Haka le Terrible avec sa hache ensorcelée. On disait à son propos qu'il était tombé amoureux de cette dernière, et l'avait épousé. Basil s'était disputé avec le professeur car il maintenait que la hache avait autrefois été une femme, alors que rien ne l'avait prouvé jusqu'ici. 

L'arrivée éminente de Monsieur Milbourne le fit baisser la tête brutalement, mais ce dernier se contenta de refaire claquer sa langue en leur faisant les gros yeux avant de disparaitre entre deux rayonnages. Il n'était pas bien sévère, mais Basil n'aimait guère attirer l'attention comme ça.


Charlie Carter , Salle d'études, Poudlard, le 25/09/2124

— Toi aussi tu dessines bien, chuchote Charlie après avoir gobé le mensonge de Basil comme un poisson gobe des miettes de pain. L'un de ses pieds rangé sous sa fesse, elle se hisse pour mieux voir les dessins, en étirant un sourire sincère, et plein de rêverie. Voici ce qui plaît à la sorcière ; les récits vrais ou imaginaires du monde sorcier. Elle ne peut s'empêcher de tourner les pages de l'ouvrage d'Histoire de la Magie du Gryffondor afin d'admirer d'autres croquis animés. Haka le terrible, ça m'rappelle Mirabella Plun-quelquechose qu'était tombée amoureuse d'un triton pendant ses vacances, et qui s'est transformée en poisson pour se marier avec ! T'as déjà eu sa carte de chocogrenouille ? J'en ai trois si tu veux. Son murmure ne dépasse pas les frontières de leur table, contrairement à celui de Basil, moins discret. Et paf, Horace revient. 

 

Elle contient son rire derrière une main posée sur sa bouche et balaye les alentours d'un regard malicieux jusqu'à ce qu'il s'éloigne.

 

— Il est gentil, t'inquiète pas, j'le connais depuis qu'j'suis toute petite, affirme Charlie à voix basse, rassurée de bénéficier d'une protection et d'une indulgence un peu exceptionnelle au sein du chateau. Il faut dire que Freya avait briefé ses deux tontons d'adoption, Horace Milbourne et Bartholomew Beckett, bien au fait des évènements familiaux. La plus jeune des Carter leur facilite la tâche en se montrant souvent agréable et studieuse, ce qui lui vaut quelques passe-droits. Tu sais qu'ils vont danser au bal de Noël avec le bibliothécaire, Bart ? Même qu'on peut danser avec eux devant tout le monde si on s'inscrit ! Elle ricane faiblement, scrutant l'effet de son annonce sur Basil Banks, puis se penche encore un peu en avant et lève le livre pour faire un mur entre eux et le reste de la pièce. J'crois qu'ils sortent ensemble !

 

Charlie devient si rouge qu'elle peut sentir ses joues brûler alors que soudain son regard heurte la manche de Basil au bord de l'encre. Attention ! s'exclame-t-elle d'un chuchotement plus fort en tirant le parchemin de son interlocuteur. Malheureusement la sorcière renverse d'un coup de coude son encrier dans le même geste et recule vivement face à la marée violette qui se répand sur son devoir. Oh nan ! Elle saisit sa baguette, horrifiée. 

 

— Tergeo ! murmure Charlie avec empressement. Sa baguette émet un sortilège faible qui écarte l'encre de son parchemin pour l'étaler tout autour. Certes, le devoir est sauvé, mais le reste de la table se trouve imbibé de violet. Mince, s'inquiète l'élève en voyant sa main droite complètement colorée. Elle implore silencieusement Basil de lui venir en aide. 


Système

Maître du Jeu

Maître du Jeu , Salle d'études, Poudlard, le 25/09/2124

Charlie Carter a lancé un sortilège !

Sortilège utilisé : Tergeo (Sortilège Détergent)

Difficulté du sortilège : 6

Modificateur de baguette : -2

Résultat du dé : 12 (12+0)

Réussite :

— Tergeo ! murmure Charlie avec empressement. Sa baguette émet un sortilège faible qui écarte l'encre de son parchemin pour l'étaler tout autour. Certes, le devoir est sauvé, mais le reste de la table se trouve imbibé de violet. Mince, s'inquiète l'élève en voyant sa main droite complètement colorée. Elle implore silencieusement Basil de lui venir en aide. 

Autres résultats possibles
Réussite critique :

— Tergeo ! réagit-elle avec efficacité, habituée à vivre entourée de magie depuis son enfance. Heureusement, l'encre se résorbe et Charlie retrouve les lignes propres du devoir qu'elle était en train de rédiger. Ouf, la catastrophe était proche. Horace Milbourne passe une tête entre deux rayonnages et la rousse fait semblant de travailler en silence, un œil jeté à Basil Blanks. 




Échec :

— Tergo ! se trompe Charlie en voulant invoquer le sortilège de nettoyage. À la place, elle éclabousse de l'encre partout dans la pièce et attire le regards des autres étudiants, mais aussi du concierge. Le visage constellé de tâches violettes, elle reste immobile. Oup's, désolé ! Ses yeux vont de Basil à Horace. 




Échec critique :

— Tergo ! s'empresse de prononcer maladroitement Charlie, faisant naître des flammes sur le parchemin qu'elle voulait nettoyer. Surprise, la rousse pousse un cri de souris et toutes les têtes se tournent vers eux. Horace Milbourne débarque en catastrophe. Pour la discrétion, c'est raté. 





Deb

Basil Banks

13 ans

Basil Banks , Salle d'études, Poudlard, le 25/09/2124

Son rire est étouffée derrière une manche bouffante alors qu'il complète d'une voix hilare : Pundibilum ! Y avait même des chansons à son propos, que l'on pouvait entendre en ouvrant certaines chocogrenouilles collectors lorsque l'on était particulièrement chanceux. Basil se pince la lèvre avant d'hocher la tête, dans un sens puis dans l'autre. Nan j'l'ai pas, j'la veux bien. J'pourrais te l'échanger contre celle de Haka si tu veux. Il n'en avait qu'une, mais il savait qu'il en aurait d'autres. Alors bon. Ses yeux suivirent le concierge du regard jusque sa disparition, et il les ouvrit comme deux soucoupes en entendant Charlie lui confesser qu'elle le connaissait depuis toujours. Vraiment ? Est-ce qu'elle avait vécu à Poudlard toute sa vie ? Non, c'était stupide. Il avait du mal, parfois, à s'imaginer que le personnel de l'école pouvait avoir une vie en dehors du château.

- Tu rigoles ? J'crois pas hein. 

 

Basil avait entendu parler du bal de noël. En fait, c'était le sujet numéro un de pas mal d'élèves depuis que l'information avait fuitée, quelques jours plus tôt, d'un groupe de serdaigles qui sortaient de la bibliothèque. Rien qu'à l'idée de danser devant tout le monde, il avait rougit jusque la pointe des oreilles, et préférait ne même pas répondre à l'enthousiasme que montrait sa camarade pour un tel évènement. Il ne pouvait rien imaginer de plus humiliant que de se mettre à faire une telle chose volontairement. On se moquait suffisamment de lui comme ça pour qu'il n'en rajoute pas une couche. Il enviait Monsieur Beckett et Monsieur Milbourne de pouvoir prendre de telles initiatives sans craindre qu'on les bouscule ensuite dans les couloirs. Simplement parce que c'était deux adultes.

 

- C'est pas parce que des gens dansent ensemble qu'ils sortent. Faut faire d'autres choses tu sais.

 

Il n'avait certes pas une grande connaissance du sujet, mais il avait vu comme Sasha Shevchen avait bécoté Alison Carter à la sortie d'un cours. Charlie savait-elle que sa sœur sortait avec l'un des expatriés de la guerre ? Basil n'eut pas le temps de lui poser la question, car brusquement la sorcière tire son parchemin sous sa plume, et il est a un geste de recul. L'encrier se renverse sous leurs deux regards catastrophés, mais elle a un réflexe si rapide qu'il en devient particulièrement impressionnant. La table, elle, n'est guère impressionnée, nuancée d'un violet sombre en une longue tâche immense qui rivalise aisément avec celle qui macule son propre parchemin. Basil se pince les lèvres, ne peut pas s'empêcher d'échapper un genre de rire étouffé en regardant le désastre. 

Il guette à droite et à gauche avant de saisir sa propre baguette, et de la pointer vers le mobilier, décidé à aider sa camarade.

-

Basil parvient à bout de l'énorme tâche d'encre, non sans fierté. Il adresse un large sourire à Charlie avant de redresser à la main son encrier.

!


Système

Maître du Jeu

Maître du Jeu , Salle d'études, Poudlard, le 25/09/2124

Basil Banks a lancé un sortilège !

Sortilège utilisé : Tergeo (Sortilège Détergent)

Difficulté du sortilège : 6

Modificateur de baguette : 0

Résultat du dé : 14 (14+0)

Réussite :

Basil parvient à bout de l'énorme tâche d'encre, non sans fierté. Il adresse un large sourire à Charlie avant de redresser à la main son encrier.

Autres résultats possibles
Réussite critique :

Basil parvient à nettoyer la tâche entière, si brillamment qu'on aperçoit qu'il y a dessiné quelque chose... un triton.




Échec :

Animer de l'encre, ça lui vient presque naturellement à force, mais alors l'essuyer c'est une autre affaire. C'est à peine si les contours font minent de s'estomper, et Basil se pince les lèvres en lançant un regard d'excuse à Charlie.




Échec critique :

Basil ne pensait même pas que c'était possible, mais l'encre semble s'étaler plus encore, gagnant cette fois le parchemin miraculeusement sauvé précédemment par le réflexe de Charlie. Horrifié, il se prépare déjà à perdre dans la seconde le seul semblant d'ami qu'il a pu se faire dans les trois dernières années.





Charlie Carter , Salle d'études, Poudlard, le 25/09/2124

Causer de cartes à collectionner ramène Charlie en première ou deuxième année, quand ses camarades avaient des préoccupations bien plus douces que d'apprendre la magie noire ou espionner le vestiaire des filles. Souvent bousculée par la nouvelle mentalité des gens de sa classe depuis la fin de l'été, elle apprécie de retrouver des conversations simples, et promet à Basil qu'elle lui montrera ses cartes de Chocogrenouille au complet un jour. Une fois mon père m'a acheté tout le stock de chez Honeydukes pour essayer d'avoir celles qu'il me manquait ! On avait au moins cent ou deux cents grenouilles en chocolat dans le salon ! Elle rit, un mélange aigre-doux à l'estomac en repensant aux moments passés avec son Papa.

 

— Si j'te jure, c'est un ami d'mon père, ils étaient à Poudlard en même temps, mais pas d'la même année, explique la jeune sorcière en jetant un œil joyeux à la silhouette du concierge qui se promène entre les ranges d'étudiants. Pis Bart aussi du coup. Vous avez les mêmes initiales ; B.B. Elle hausse les épaules, contente en réalité de savoir que les deux hommes veillent un peu sur elle, comme Freya lui a expliqué. C'est une façon pour elle d'accepter moins difficilement la vie loin de l'aînée Carter, et de son père. 

 

— T'sais l'année dernière au bal de Noël, Ryan voulait danser avec moi, pis finalement à la fin, il voulait m'embrasser hein. Mais bon il avait mangé du tartare de dragon, il puait trop d'la gueule, j'suis partie en courant me cacher de l'autre côté de la salle ! C'était drôle après on essayait de l'éviter partout ! Charlie se marre encore, amusée par le souvenir qui lui a valu des fous-rires pendant plusieurs semaines. 

 

Quand la catastrophe surgit et qu'Horace tend l'oreille, la Serdaigle et le Gryffondor se lancent dans une course contre la montre pour nettoyer le parchemin puis la table. Admirative du talent de Basil, la rousse arrondit joyeusement sa bouche avant de cacher ses doigts sales sous la table et prétendre travailler en silence tandis que le concierge s'approche. Il les scrute en enchaînant des grimaces censées les dissuader d'être turbulents, mais repart aussitôt, incapable de les prendre sur le fait. En réalité, Charlie pouffe de rire intérieurement, et finit par tendre sa paume violette au garçon en face d'elle. Il m'en reste là ! Vite ! chuchote-t-elle avec empressement et amusement.

 

 


Deb

Basil Banks

13 ans

Basil Banks , Salle d'études, Poudlard, le 25/09/2124

Il a froncé le nez sans trop s'en rendre compte. Bart. C'est qui, Bart ? Pis ça lui vient. M'sieur Beckett. Lord Beckett, qu'il se plaisait à leur rappeler parfois en se donnant des airs faussement importants. Devaient être vachement proches de Charlie pour qu'elle l'appelle comme ça. Il arrive pas à s'imaginer un monde où il appelerait le bibliothécaire Bart, ou n'importe quel professeur par juste son prénom. Ça doit quand même faire un peu bizarre. Quant à la mention du bal de noël de l'année précédente, ça lui fait juste afficher un genre de sourire un peu crispé. Aussi amusant que ce soit d'imaginer Ryan Hedgecombe se faire repousser par les filles à cause de son haleine de tartare de dragon, ça reste un moment dont il ne garde pas le meilleur des souvenirs.

 

Voyez, Basil Banks n'avait pas pu assister au bal de noël, car il avait passé toute la soirée enfermé à double tour dans un placard à balai du quatrième étage.

 

- Few, c'était moins une, il chuchote une fois le concierge reparti.

Les yeux de Basil se posent alors sur la paume teintée de Charlie et il étouffe un rire derrière la sienne. Il jette un œil à Monsieur Milbourne, qui s'est affaissé plus loin pour répondre aux interrogations de plusieurs étudiants de sixième année, avant de braquer sa baguette sur Charlie.

- Bouge pas hein.

C'était un sort qu'il n'avait jamais testé que sur lui-même, et sans grand succès, mais il avait peut-être un peu envie d'impressionner sa camarade. Alors avec application, il prononça la formule, la voix basse et les yeux braqués sur sa cible.

 

- Encaustum Corpus !

La paume reste désespérément violette, et Basil en devient rouge jusqu'au bout des oreilles.

- Zut. Ça marche d'habitude, il murmure avant de chercher un mouchoir dans la poche de son uniforme. Tiens, essuies là à la main si tu veux.

Absurde héritage de la bonne éducation de sa mère : toujours avoir sur soi de quoi nettoyer de potentielles bêtises. Basil se pince les lèvres avant d'affaisser le regard sur son parchemin, honteux de son échec.


Système

Maître du Jeu

Maître du Jeu , Salle d'études, Poudlard, le 25/09/2124

Basil Banks a lancé un sortilège !

Sortilège utilisé : Encaustum Corpus (Enchantement de l'Encre Divine)

Difficulté du sortilège : 6

Modificateur de baguette : 0

Résultat du dé : 5 (5+0)

Échec :

La paume reste désespérément violette, et Basil en devient rouge jusqu'au bout des oreilles.

- Zut. Ça marche d'habitude, il murmure avant de chercher un mouchoir dans la poche de son uniforme. Tiens, essuies là à la main si tu veux.

Absurde héritage de la bonne éducation de sa mère : toujours avoir sur soi de quoi nettoyer de potentielles bêtises. Basil se pince les lèvres avant d'affaisser le regard sur son parchemin, honteux de son échec.

Autres résultats possibles
Réussite critique :

L'immense tâche, semblable à une marque de naissance, prend soudainement la forme d'aigle élégant, qui vient se glisser sur le dos de la main de Charlie. Un clin d'œil à sa maison, bien sûr. L'animal semble prendre son envol sur le bras de la jeune fille, dans des allers et retours vertigineux qui le voit faire quelques figures vraiment impressionnantes, avant de simplement reprendre place au creux de la paume de Charlie. Basil, pas peu fière, se contente de lui tendre un mouchoir qu'il garde toujours à sa poche - un héritage de la bonne éducation de sa mère.

- Tiens, t'as qu'à l'essuyer à la main, il se contente de dire en tirant la langue, sa baguette de nouveau rangée dans les replis de sa robe.




Réussite :

L'immense tâche, semblable à une marque de naissance, gesticule absurdement sans prendre de forme réelle, et bringuebale d'un bord à l'autre de la main de Charlie avant de se planquer quelque part au sommet de son pouce, comme encrée sous son ongle. 

- Bon bah voilà t'as l'pouce violet maintenant, il se contente de dire en haussant les épaules, sa baguette de nouveau rangée dans les replis de sa robe. 

Le concierge n'allait pas s'insurger de ça, si ? D'ailleurs il n'était même pas sûr que Monsieur Milbourne ait grand chose à faire d'une tâche d'encre, de manière générale.




Échec critique :

La tâche s'agrandie mystérieusement, pour se répandre non seulement sur le dos de la main de Charlie, mais aussi le long de son poignet, et jusque son coude, trempant sa chemise au passage. Basil se pince les lèvres avec des yeux ouverts comme deux billes tandis que le concierge semble se redresser pour leur accorder de nouveau toute son attention. Un hoquet de stupeur semble lui avoir échappé à son insu tandis qu'il en laissait tomber sa baguette sur la table. Des rires voisins pulsaient à ses oreilles.

- Mais qu'est-ce qui se passe là-bas. Les enfants, les enfants, c'est un instant d'étude et de calme, on arrête de rire, merci. Monsieur Banks, Ch... Miss Carter !

Dans de grandes enjambées il approchait tandis que Basil observait la tâche prendre davantage d'ampleur encore, rendant Charlie intégralement violette sous ses yeux à la fois fascinés et horrifiés.




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