Nom : Bloodworth
Prénom : Leo
Né le 20/09/2099 à Londres de Alaric Bloodworth (sorcier) et de Carolina Bloodworth (sorcière)
Frère aîné de Summer Bloodworth née le 04/08/2029 à Londres (sorcière)
Profession : Stagiaire au Département de la Justice Magique
Lieu de résidence : 32 bis, Albert Road, Londres
Physique :
De taille et de corpulence moyenne - 1m80 pour 75kg -, Leo est un jeune homme à la posture fier mais au regard peut-être un peu vide. Ses cheveux bruns, désordonnés, sont parsemés de mèches décolorés - et ce n'est clairement pas l'œuvre d'un professionnel. Ses yeux sont noisettes, sa peau pâle, ses vêtements trop grands pour lui - pas franchement entretenus. La démarche n'est pas bien adroite, mais la voix est assurée. Un peu trop assurée pour les idioties déployées à la seconde. Il a un beau sourire et des pupilles espiègles qui compensent un minimum le manque cruel de neurones sous son crâne.
Caractère :
C'est un gentil comme on en voit peu. Sincère, toujours armé des meilleurs intentions, désireux de satisfaire, de rendre fier quiconque aura participé à l'éduquer. Malheureusement, toute la bonne volonté du monde ne parvient pas à cacher les lacunes qui l'empêche de briller en société. Leo est un gars bien, qui veut bien faire, mais il manque peut-être un peu, beaucoup, des capacités. D'un naturel curieux et enthousiaste, il est capable de foncer tête baissé vers le danger sans s'en rendre compte, mettant sa vie en danger pour sauver - essayer du moins - celle des autres. C'est un fin justicier, il aime secourir la veuve et l'orphelin. N'a simplement pas vraiment le mode d'emploi pour le faire.
Famille :
Alaric Bloodworth : Directeur du département des Transports Magiques, Alaric est le papa de Leo. C'est un homme bougon et désagréable, que Leo admire beaucoup et dont il cherche souvent l'approbation. Il a cependant une relation plutôt distante avec lui, car ce dernier ne sait pas vraiment que faire pour aider Leo à évoluer dans la vie. - sa fiche ici.
Carolina Bloodworth : Décédée des suites d'une maladie le 04/01/2124, Carolina est la maman de Leo. C'était une femme douce et aimante, qui occupait un poste de secrétariat à l'hôpital Sainte Mangouste.
Summer Bloodworth : De quatre ans sa cadette, Summer est la sœur de Leo. Jeune femme brillante, elle gère cependant plutôt mal le stress. Ambitieuse, elle a pour vocation de devenir une grande médicomage. Leo et elle sont proches, et ils ont tendance à se raconter à peu près tout ce qui se passe dans leur vie respective.
Histoire :
Il a pas la lumière à tous les étages, qu'on lui a souvent dit. Sûr que non. Faut dire que la lumière à tous les étages, ça fait pas vraiment des économies d'énergie. Il l'a vu à la télévision chez son voisin Patrick, que c'est important de pas tout le temps tout laisser allumer. Alors il en est plutôt fier, de pas avoir la lumière à tous les étages, voyez. Pas qu'il soit monté sur beaucoup d'étages. Petit par exemple, il était vraiment tout petit. C'est compris dans l'adjectif que vous direz, mais vous imaginez pas à quel point il l'a été, petit. Du genre qu'il faisait encore les mêmes dimensions que sa sœur de quatre ans de moins que lui, jusque l'âge de quinze ans au moins. Ça fait petit, ok ? Alors longtemps, Leo a été qu'un rez-de-chaussée. Il en a pas bien souffert, parce qu'un petit ça se faufile. Ça s'oublie dans les coins, aussi.
Pas que ce soit souvent arrivé à Leo, d'être oublié dans un coin. Faut dire que même tout môme, même de la dimension d'un rez-de-chaussée, il faisait déjà autant de bruit qu'une résidence à cinq étages, et avec la lumière à tous les étages, elle. Jamais on a bien sur comment l'arrêter. Il a couru, beaucoup, et vite - très vite encore plus vite quand maman lui a acheté les super baskets Tek3000 avec les éclairs luminescents sur les côtés -. Il a sauté aussi. Il est tombé pas mal. S'est cassé tellement d'os qu'il a appris le nom de pas mal des infirmières de Sainte Mangouste par cœur. Papa s'est toujours demandé s'il le faisait pas exprès rien que pour voir les infirmières, d'ailleurs. Allez savoir. Ça a été un bon gamin. Ça aussi on lui a souvent dit. Un bon gamin très gentil qu'a toujours offert des tas de choses à des tas de gens juste pour leur faire plaisir.
De jolies cailloux trouvés devant le portail de l'école. Des fleurs aux jolies couleurs - les violettes, tout le monde aime les violettes. Des dessins, un tas, coloriés jusqu'au bord - pas comme lui. Il a jamais très bien dessiné, ni très bien écrit, ni très bien conjugué, ni très bien fait grand chose - à part courir, courir il le fait bien, et beaucoup, et vite. Il a été un bon gamin qui court vite donc, et qui court souvent après les filles aussi, et aussi qui est prêt à se battre pour défendre ses copains - et ses copines. Courageux et déterminé, vraiment très gentil, mais l'intellectuel d'un raz des pâquerettes. Ça sonne comme un rez-de-chaussée, et c'est bien tout ce qu'il a retenu de ce qu'a dit la maîtresse à la réunion parents-profs de sa quatrième année à la primaire.
Bref, Leo a été un bon gamin, avec des notes plutôt médiocres. À Poudlard, il a rejoint les rangs des Gryffondor, pour ne briller dans aucun domaine. Il a redoublé deux années consécutives, a réussi ses BUSE au point près, et ses ASPIC grace, peut-être, à l'opération du Saint Esprit. C'est en tous cas ce qu'avait dit l'examinatrice, à-priori religieuse, qui lui avait plus tard fait passer son permis de transplanage. Permis qu'il avait manqué, à contrario des ASPIC. Il faut croire que le Saint Esprit avait avait délaissé ses calculs ce jour là pour, qui sait, aller courir quelques kilomètres. Leo pouvait le comprendre, c'est plus sympa - surtout avec de belles baskets - que de poser des opérations. Même s'il sait pas si le Saint Esprit ça peut porter des baskets - il a jamais vraiment osé poser la question.
Au sortir de Poudlard, Leo ne sait guère vers quelle carrière se tourner. Il a passé sa scolarité à s'ennuyer sur les bancs de l'école, et à courir dans les couloirs en quête d'une prochaine connerie qui fera rire ses camarades. Il est cependant une certitude dans le cœur du jeune homme qu'il est alors, il souhaite aider son prochain. Sa mère le pousse à poser une candidature au dernier étage de Sainte Mangouste, où il est engagé pour jouer le serveur au salon de thé. Il ne dépassera pas le mois d'une période d'essai compliquée pendant laquelle on comptera trois brûlures légères et trois morsures de tasses ensorcelées. Le problème de Leo, c'est qu'il a beau essayer très fort, il est habitée d'une certaine maladresse, doublée d'une malchance terrible. Additionné bien sûr à la rareté de ses facultés cognitives, l'on peut souligner l'opération foiré d'un Saint Esprit définitivement en vacances.
Vous l'aurez compris, Leo aura enchainé les carrières pendant près de cinq ans, de livreur à garçon de café, en passant par quelques jours en secrétariat, plusieurs semaines en animalerie, et même un mois entier en tant que ramasseur de feuilles dans le Londres moldu. Rien ne semble convenir. Ce n'est que lorsque son père prend pitié de lui et le pistonne pour lui permettre d'entamer un stage au département de la Justice Magique - acte désespéré ? Qu'en sait-on. Toujours est-il que Leo semble aimer l'endroit, d'autant plus qu'il a véritablement l'impression d'avoir de l'importance, depuis qu'on lui a décerné son badge - un fascicule de plastique avec son nom et son prénom accolé au logo du niveau deux dans lequel on peut lire la date de son entrée au département, et l'affiliation à son chef de stage, Monsieur Noah Ingram en personne. La classe.
Souvent préposé au café où à la surveillance des notes entre les différents services, Leo ne perd pas l'espoir qu'on lui donne l'occasion de remplir d'importantes missions qui feront la fierté de son père. Une ambition d'autant plus importante depuis que sa mère les a quitté pour rejoindre le Saint Esprit et poser Merlin sait quelle opération.
Fait notable :
Leo a un crush sur Isaya Bergame, actuelle gérante des Trois-Balais, et ce depuis l'âge de quinze ans - sa fiche ici.
Leo s'écrit comme vous le sentez, mais la narration est majoritairement basée sur des réflexions enfantines qui prennent beaucoup d'expressions au premier degré, tout en digressant sur à peu près tout et n'importe quoi. Voix.