Homme
30 ans
Sang-mêlé
Britannique






Identité
-
- Diplômé·e
- Surnoms : --
- Nationalité : Britannique
Capacités & Statuts



Groupes


Vous reprendrez bien des petits-fours ?
Message publié le 09/09/2025 à 15:16
Il ne retira pas sa main.
Le contact, inattendu, aurait pu le mettre mal à l’aise. Mais il n’en fut rien. Peut-être parce qu’il n’y avait dans ce geste aucune pitié, aucun élan déplacé. Juste une forme de présence — stable, franche, humaine. Quelque chose qu’il avait trop longtemps tenu à distance, au nom d’une froideur fonctionnelle.
Il baissa les yeux vers leurs mains unies, puis releva doucement le regard vers elle. Le sourire qu’elle lui adressait était léger, mais pas fragile. Il y lut une détermination qu’il connaissait bien, car c’était ce même genre de force qu’il cherchait en lui, chaque matin, en glissant dans sa poche sa plaque d’Auror.
Ses mâchoires se crispèrent une seconde. Pas par colère, mais pour empêcher un mot, un souffle, un doute de trop. Il resta silencieux un moment, laissant le poids de sa propre mémoire s’équilibrer sur les mots de Serena. C’était rare, pour lui, de se sentir vu — pas en tant qu’homme de mission, mais en tant qu’homme tout court.
— Tu n’as pas tort, finit-il par murmurer.
Il inspira longuement, comme pour repousser les ombres, puis expira plus lentement encore.
— Je crois que je suis encore en train de démêler ce qui relève de la responsabilité... et ce qui relève du poids qu’on choisit de porter.
Il marqua une pause.
— C’est dur de faire la part des choses. Surtout quand on sait qu’on aurait pu être à un autre endroit. Un endroit plus utile.
Puis il acquiesça à sa proposition, son regard légèrement adouci par la simplicité de son geste, de son offre.
— Ouais. Sortir un peu, ça me fera du bien.
Il attrapa son manteau d’un sort discret, puis s’écarta légèrement pour la laisser passer devant, lui accordant un regard sincère.
— Merci, Serena. Pour le petit four. Pour la main. Pour le silence aussi.
Et sans en dire davantage, il la suivit vers la porte, laissant derrière lui les rires et la musique, cette illusion de contrôle joyeux — pour retrouver, dehors, un peu d’air et, peut-être, un souffle nouveau.
Message publié le 21/08/2025 à 15:57
Kaelen, encore auréolé de l’énergie résiduelle de son précédent sortilège, pivota légèrement sur le côté pour jauger la situation. La femme titubait, ses traits crispés par la douleur, mais son regard brillait toujours d’une rage intacte. Elle allait se jeter à nouveau dans la bataille, cela ne faisait aucun doute. Karl avait tenté de l’immobiliser, mais son sort, affaibli, avait manqué de mordant.
Pas question de laisser passer une nouvelle occasion.
Le jeune corps qu’il arborait par le polynectar lui donnait des airs d’apprenti, mais dans ses yeux d’Auror brillait une résolution glaciale. Sa baguette se leva avec fermeté.
— Metalo Scencio !
Un éclat argenté jaillit, fendit l’air et se déploya en un filet étincelant, prêt à happer leur adversaire.
Le filet frappe sa cible de plein fouet, l’enveloppant de métal froid et l’immobilisant partiellement. Elle tente de se débattre, mais chaque effort resserre les mailles, mordant sa chair.
Kaelen Rowle a lancé un sortilège !
- Sortilège
- Sortilège du Filet de Métal
- Difficulté
- 10
- Résultat D20
- 18
- Interprétation
- Réussite
- XP gagnée
- 3
Le filet frappe sa cible de plein fouet, l’enveloppant de métal froid et l’immobilisant partiellement. Elle tente de se débattre, mais chaque effort resserre les mailles, mordant sa chair.
Autres résultats possibles
Le filet se déploie avec une précision chirurgicale et s’abat sur la femme avant même qu’elle n’ait le temps de lever le bras. Les mailles enchantées se resserrent violemment autour d’elle, la clouant au sol. Chaque mouvement amplifie la douleur des entailles fines qui se dessinent déjà sur sa peau. Sa baguette, tombée trop loin, reste hors de portée. Neutralisée, impuissante, elle n’a plus d’autre choix que d’abandonner la lutte.
Le filet jaillit, mais la femme, malgré sa douleur, a le réflexe de rouler de côté. Le sortilège s’abat sur le sol, où les mailles métalliques se referment sur le parquet dans un bruit grinçant. La sorcière esquisse un rictus, furieuse mais enhardie par cette ouverture. Elle redresse sa baguette et se prépare déjà à riposter.
Un contre-coup magique dévie le sort au dernier instant. Le filet, au lieu de happer la femme, se retourne contre Kaelen lui-même. L’Auror est pris dans ses propres mailles, écrasé par le métal qui se resserre à chaque tentative de mouvement. La douleur lui cisaille les bras, et il tombe au sol, vulnérable. La sorcière, haletante mais debout, esquisse un sourire mauvais. C’est lui, l’Auror, qui est piégé.
Metalo scencio
Sortilège du Filet de Métal
Message publié le 11/08/2025 à 19:46
Kaelen prit le temps de regarder Owen, puis Marley. Il hocha lentement la tête, comme pour verrouiller l’ordre des priorités dans son esprit : soigner, encadrer, sécuriser. La date—21 août 2113—resta en marge de sa pensée, simple repère, pas un présage.
— Oui. On commence par Sainte-Mangouste.
Sa voix resta posée, presque douce.
— Je prends le rendez-vous aujourd’hui. On fera un bilan complet : suivi lycanthrope, état général, et—sans nourrir de faux espoirs—vérification de tout signe de développement magique. Quoi qu’il en soit, on ne laissera rien au hasard.
Il se pencha légèrement vers Marley, pour qu’il n’ait pas à lever trop haut le menton.
— Ça ne sera pas qu’un hôpital, d’accord ? Ce seront des gens qui t’expliqueront quoi faire et quand le faire. Tu ne seras pas seul.
Il revint à Owen.
— Ensuite, pour Pré-au-Lard : Marley sera placé sous mentorat d’un médicomage. Ce sera son référent, joignable, qui préparera avec vous les nuits de pleine lune et mettra en place un protocole clair : lieu sûr, supervision, potions, plan d’urgence. En parallèle, je demande un mentor du Département de l’Éducation magique. Il suivra Marley au quotidien : emploi du temps adapté, soutien linguistique si besoin, aménagements lors des cycles, et ponts avec les activités du village. L’objectif est simple : qu’il vive avec les autres, sans être exposé.
Il prit une brève inspiration, choisit ses mots.
— Je vais voir si mon contact lycanthrope accepte de vous recevoir, tous les deux. S’il dit oui, je vous reviens avec une date, un lieu, et ce qu’il faut apporter. Son regard croisa celui de Marley. C’est quelqu’un de fiable.
Il effleura du doigt le coin du dossier, puis s’ancra de nouveau dans le présent.
— Pour le quotidien—alimentation, sommeil, gestion des jours qui précèdent la pleine lune, cicatrices, douleurs—vous vous appuierez d’abord sur le médicomage référent. Il restera votre premier conseil. Et pour tout ce qui touche à la sécurité de vos proches ou à des situations sensibles dans le village, vous me contactez directement. Je reste votre point d’entrée au Ministère.
Un silence court, net.
— Enfin, sur Kate. Le dossier est rouvert. Je ne vous garantis pas un résultat, mais je vous garantis le travail : recoupages, auditions, vérifications. Vous aurez des points d’étape. S’il existe une réponse, on la cherchera.
Il inclina la tête, sans cérémonial.
— Je m’occupe de Sainte-Mangouste et des deux mentorats dès maintenant. Vous, ramenez Marley à Pré-au-Lard, montrez-lui la maison, la boutique, ses sœurs. Faites-lui un été avec des repères. Le reste, je le mets en route.
Vous reprendrez bien des petits-fours ?
Message publié le 23/07/2025 à 20:17
Kaelen garda les yeux fixés sur William, juché sur sa chaise, le verre levé avec cet enthousiasme franc qu’il lui enviait parfois. Il l’écouta sans broncher, le discours vibrant d’espoir et de volonté. Cette énergie-là, cette manière de faire face à la tempête en rassemblant les autres autour d’un moment suspendu… c’était tout le contraire de ce qu’il aurait fait lui-même. Et pourtant, il en reconnaissait l’utilité. Le pouvoir.
Lorsque Serena lui souffla son commentaire à voix basse, un sourire fin, presque fatigué, passa brièvement sur son visage. Il s’autorisa une gorgée, laissant au silence le soin d’accompagner les acclamations qui s’élevaient tout autour d’eux.
Puis, quand elle reposa sur lui son regard et sa question, son expression se referma légèrement, comme si les mots à venir exigeaient d’être mesurés avec soin.
— Honnêtement ? Je l’ai vécu comme un échec. Pas personnel, pas uniquement en tout cas… mais un échec collectif.
Il se pencha légèrement vers elle, posant son verre avec lenteur sur le rebord de la table.
— On nous avait confié la sécurité d’un des événements les plus sensibles du calendrier magique. Et malgré toutes nos précautions, toute notre organisation, tout notre contrôle... trois directeurs de département ont été tués. Trois.
Sa voix restait calme, mais ses yeux s’étaient assombris. Ce n’était pas de la colère. C’était pire. C’était ce poids silencieux que la culpabilité laisse derrière elle quand elle devient trop familière pour être exprimée autrement.
— Ce genre de choses ne devrait pas arriver. Et pourtant, elles arrivent.
Il redressa un peu les épaules, non pas dans un geste de défense, mais comme on essaie de maintenir une certaine dignité quand on sait qu’on parle à quelqu’un capable d’entendre au-delà des mots.
— Ce jour-là, le chaos a gagné. Pas entièrement, bien sûr. On a fait ce qu’on a pu. On a protégé ceux qu’on a pu. Mais c’est ça qui est difficile à avaler : savoir que « ce qu’on a pu », ce n’était pas suffisant.
Il tourna la tête vers elle, comme s’il cherchait à capter la moindre nuance dans sa réaction.
— Alors maintenant, quand je dis que je travaille à mieux gérer l’imprévu, c’est pas un exercice de confort. C’est une nécessité. Parce que si je ne le fais pas... la prochaine fois, ce sera peut-être pire.
Il marqua un temps, puis ajouta d’un ton plus bas :
— Et la prochaine fois, je veux pas être celui qui se dira qu’il aurait pu faire plus.
Message publié le 11/07/2025 à 21:50
Kaelen resta un instant immobile, le regard fixé sur Owen comme pour déchiffrer dans la raideur de sa nuque toute la douleur accumulée depuis tant d’années. Son esprit vagabonda un instant dans les archives du Ministère : ces rapports jaunis, émaillés de ratures impatientes, où l’on voyait déjà poindre la confusion des premières nuits de pleine lune, lorsque la bête prend le pas sur l’humain. Il se souvint de la première fois qu’un village entier, en Écosse, avait vacillé sous ces métamorphoses incontrôlées : comment, de témoin à victime à bourreau, chacun devenait soupçonnable à la lumière d’une seule morsure.
Un vent de certitude tourna dans son ventre. Il comprit qu’identifier un seul coupable dans une chaîne de lycanthropes était une quête vaine… et pourtant, abandonner ne ferait qu’ajouter à l’injustice. Il imagina déjà Owen, colosse écorché vif, prêt à broyer quiconque lui résisterait. Il pensa à Marley, les mains croisées sur ses genoux, dont les yeux suivaient avec une angoisse muette le moindre déplacement de son père. Comment offrir à cet enfant un avenir serein, quand le monde sorcier redoutait encore les crocs de la pleine lune ?
Kaelen respira profondément, laissant le silence se faire entre eux. Puis, rassemblant son calme, il s’adressa à Owen d’une voix douce, mais ferme, comme on balaie un voile pour mieux voir la réalité :
— Monsieur Carter, j’ai bien saisi votre soif de justice pour Kate. Vous voulez savoir qui l’a attaquée, et je partage votre révolte. Cependant, la nature même de la lycanthropie rend impossible, souvent, l’identification d’un unique agresseur : chaque victime peut, lors de sa première pleine lune, perdre conscience et blesser, sans en garder souvenance.
Il marqua une pause, laissant son regard croiser celui d’Owen, désirant qu’il ressente la sincérité de ses mots. À l’intérieur, il épelait déjà la suite : la réouverture des témoignages, le crissement des scarabées d’encre sur les pages blanches, la relance des informateurs, l’envoi d’une équipe discrète à Puck’s Gleen pour retrouver la trace de ces vieux sorciers.
— Cela dit, poursuivit-il, je vais rouvrir officiellement votre dossier ; nous relancerons chaque piste, nous interrogerons à nouveau tous ceux qui ont croisé votre femme et ses gardiens. Je ne peux rien promettre quant au résultat, mais je m’engage à faire tout ce qui est humainement possible pour exhumer des indices nouveaux.
Un léger frémissement passa dans l’épaule massive d’Owen, et Kaelen profita de ce moment pour intégrer l’urgence scolaire. Il se tourna vers le garçon, aperçut sa timidité mêlée à une curiosité prudente.
— Quant à Marley, ajouta-t-il, le premier pas sera de confirmer son profil : cracmol ou non. Quelle que soit la conclusion, nous ferons appel à des psychologues scolaires et des conseillers en développement pour bâtir un parcours adapté à ses besoins. Je mobiliserai mes connaissances pour qu’un tuteur spécialisé l’accompagne dès son arrivée à Pré-au-Lard, en prévoyant toutes les mesures de sécurité nécessaires lors des phases de pleine lune.
Kaelen croisa les mains, rassemblant dans un dernier regard toute sa détermination.
— Monsieur Carter, conclut-il, je sais que ces démarches ne rendront pas Kate, ni n’effaceront les nuits de souffrance de Marley. Mais je vous promets qu’à partir d’aujourd’hui, votre famille aura toute mon attention.
Il laissa retomber le silence, attendant une réponse du colosse.
Message publié le 08/07/2025 à 13:09
Kaelen restait un instant interdit, son regard bleu acéré accrochant le mouvement du garçon. Marley semblait humer l'air autour de lui.
Reprenant contenance, il s’appuya légèrement contre l’angle de son bureau, les mains croisées dans le dos. Ses traits, d’ordinaire si réservés, s’adoucirent :
— Monsieur Carter, commença-t-il d’une voix empreinte de gravité, je suis profondément désolé d’apprendre la mort de votre épouse, Kate.
Les mots flottaient quelques secondes entre eux, et Kaelen laissa planer un silence respectueux. Il nota mentalement l’écho de la douleur dans la voix d’Owen, la tension contenue dans la mâchoire du colosse. Puis il poursuivit, plus doucement, comme pour rassurer le jeune garçon :
— Je comprends mieux maintenant pourquoi Marley s’efforce de tout renifler autour de lui… Cette manière d’explorer son environnement, c’est une forme de recherche de repères.
Il rouvrit délicatement le dossier qu’il venait de consulter :
— Ce couple de sorciers isolés à Puck’s Gleen mérite qu’on y porte une attention soutenue. Je vais mandater un de nos meilleurs agents pour qu’il se rende sur place, interroge les témoins résiduels et vous apporte un rapport précis sur ces gardiens de Marley.
Kaelen s’approcha de la fenêtre donnant sur l’open-space, contemplant les silhouettes affairées :
— Pour Marley, soyez assuré que nous ferons tout pour que son retour à Pré-Au-Lard se déroule au mieux. Un cracmol lycanthrope représente un défi unique ; je ne vous mentirai pas : la route sera semée d’obstacles, mais vous ne serez pas seul.
Il revint s’asseoir derrière son bureau, dépliant un parchemin vierge :
— Conformément à la loi, nous devons prévenir le Bureau de Contrôle et de Régulation des Créatures Magiques. Ils enregistreront officiellement la présence de Marley, sa condition et son lieu de résidence. C’est une formalité, mais cruciale pour garantir la sécurité de tous.
Kaelen prit une inspiration, scrutant Owen et, par réflexe, jeta un regard à Marley afin de mesurer sa réaction :
'ai da
— Enfin, pour aider votre fils à gérer ses transformations, nous avons deux pistes concrètes. D’abord, je peux organiser sans délai un examen à Sainte-Mangouste ; les spécialistes y sont rompus aux pathologies magiques. Ensuite, j'ai dans mes connaissance quelqu'un qui pourrait vous aider quant à la gestion au quotidien de la lycantropie. Son expérience personnelle et son expertise en potions pourraient être un soutien inestimable pour Marley, et il réside à quelques minutes seulement de Pré-Au-Lard.
Un silence s’installa, chargé d’espoir et d’inquiétude mêlés. Kaelen hocha doucement la tête :
— Dites-moi ce qui vous conviendrait le mieux, et je lancerai immédiatement les démarches. Nous allons avancer, ensemble.
Message publié le 07/07/2025 à 14:52
Kaelen consultait un dossier jauni, posé sur son bureau vitré, lorsque l’on frappa doucement à la porte. Son costume sombre, impeccablement taillé, tranchait avec l’atmosphère chargée de poussière dans l’air. Il leva les yeux, plia délicatement le rapport – un vieux document classé sans suite depuis juin 2114 – puis repoussa sa chaise.
L’employé du Département de la Justice magique ouvrit la porte battante et annonça, d’un ton discret :
— Monsieur Carter et son fils sont arrivés.
Kaelen sourit, rangea le dossier dans l’armoire derrière lui et se redressa. Il poussa la porte fermée qui donna sur l’open-space des Aurors, où plusieurs agents tapaient à leurs claviers ou parcouraient des parchemins. Il salua brièvement d’un signe de tête les visages familiers, puis invita Owen et l’enfant à entrer.
Owen Carter, sa stature colossale un peu voûtée pour faire de la place dans l’encadrement, fit un pas en avant, l’enfant calé sous son bras. Kaelen referma la porte derrière eux, désignant deux fauteuils devant son bureau :
— Bienvenue, Monsieur Carter. Asseyez-vous, je vous en prie.
Il s’assit à son tour, posa ses mains sur le bureau, et adopta un ton posé, presque amical :
— J’ai pris connaissance de votre courrier et j'en ai profité pour consulter le dossier qui nous occupe aujourd'hui. Aujourd’hui, je vais simplement l’examiner avec vous. Pas de formalités superflues : dites-moi ce qui vous amène, et nous verrons ensemble comment avancer.
Dans la lumière neutre du bureau, son regard bleu acier se posa sur Owen puis sur le garçon, en attente de la première phrase capable d’enclencher la remise en mouvement d’une affaire trop longtemps oubliée.
Message publié le 05/05/2025 à 18:02
Hibou reçu le 27/04/2125
Ministère de la Magie
Département de la Justice Magique
Direction du Bureau des Aurors
A destination de Monsieur Owen Carter
Ministère de la magie, 27 avril 2125
Monsieur Carter,
Pour faire suite à votre courrier en date du 24 avril 2125, je vous invite à nous rencontrer ce mercredi 2 mai 2125 aux alentours de 15 heures au Ministère de la Magie. Présentez ce courrier au secrétariat du Département de la Justice Magique, vous serez conduit jusqu'à moi.
Dans l'attente de vous rencontrer,
Bien cordialement,
Kaelen Rowle
Directeur du Bureau des Aurors
Message publié le 05/05/2025 à 17:40
Le hurlement amplifié par le Sonorus résonna dans tout le bâtiment, faisant vibrer les vitres encore intactes et soulevant un nuage de poussière autour d’eux. Kaelen grimaça. L’effet de surprise venait de voler en éclats, balayé par ce cri d’alerte désespéré.
Au-dessus d’eux, les bruits de pas se firent immédiatement plus nets. Lourds. Précipités. Une seule personne, mais elle ne traînait pas.
Kaelen échangea un regard bref avec Karl, le temps d’un accord silencieux. Pas besoin de mots. Ils savaient tous les deux qu’ils n’en avaient pas fini.
Une silhouette apparut dans l’escalier. Elle descendait avec la grâce d’un prédateur, les pans de sa robe de combat battant contre les marches. Pas de masque, mais un regard tranchant, et surtout une baguette déjà levée.
Les sortilèges fusèrent comme une rafale : Bombarda, Stupefix, un Confringo qui pulvérisa un pan de mur. Un meuble explosa, projetant des échardes dans tous les sens. Une chaise fut désintégrée. Le parquet, sous la violence magique, commença à fumer par endroits.
Kaelen esquiva de justesse un rayon rouge qui frôla son flanc et brûla l’ourlet de sa veste. Un deuxième projectile l'obligea à se jeter derrière une commode, que le sort suivant pulvérisa aussitôt.
Pas de doute : cette femme savait se battre. Et elle ne retenait pas ses coups.
Il sentit l’énergie magique l’oppresser, comme une pression invisible. Et au cœur de ce chaos, une idée germa. Risquée. Explosive. Efficace.
Kaelen se redressa brusquement, les yeux rivés sur l’adversaire. Il concentra sa magie, se servit des flux déchaînés autour de lui comme d’un catalyseur. Sa baguette vibra. L’air se densifia, chargé d’électricité brute.
— #[Magicae Effusio] !
Un silence suspendu d’une demi-seconde. Puis, l’absorption. Tous les résidus magiques autour de lui, les fragments de sortilèges, les flux égarés, convergèrent vers lui en un tourbillon surnaturel. Le sortilège que lançait la femme a cet instant même fut aspiré avec le reste, sa magie drainée lui fit presque perdre l'équilibre tandis qu'elle lutait pour reprendre le contrôle. Sa silhouette devint l’épicentre d’un orage invisible.
Puis, l’explosion.
L’onde de choc se propage avec puissance, désorientant violemment la femme. Elle est projetée en arrière, sa tête heurte violemment le sol. Sa baguette roule plus loin. Le mobilier éclate, les vitres explosent. Karl est bousculé mais se rattrape. L’assaut est contenu. Kaelen se relève difficilement, mais la situation est temporairement sous contrôle.
Kaelen Rowle a lancé un sortilège !
- Sortilège
- Maléfice d’Absorption Magique
- Difficulté
- 17
- Résultat D20
- 17
- Interprétation
- Réussite
- XP gagnée
- 3
L’onde de choc se propage avec puissance, désorientant violemment la femme. Elle est projetée en arrière, sa tête heurte violemment le sol. Sa baguette roule plus loin. Le mobilier éclate, les vitres explosent. Karl est bousculé mais se rattrape. L’assaut est contenu. Kaelen se relève difficilement, mais la situation est temporairement sous contrôle.
Autres résultats possibles
Magicae Effusio
Maléfice d’Absorption Magique
L’Affaire de Blackmill [Mission]
Message publié le 22/04/2025 à 16:48
La décharge subtile dans sa baguette le figea. Une seule présence. Stable. Silencieuse.
Il échangea un regard bref avec Alaska, puis un autre avec Katherine. Pas besoin de mots. Ils avaient tous compris.
Il s’approcha de la porte, doucement, dos au mur. Ses gestes étaient précis, mesurés, comme s’il dansait avec l’ombre. Il pointa sa baguette sur la serrure, prêt à intervenir si besoin.
— Une personne. Pas en mouvement, dit-il à voix basse. Soit elle attend, soit elle ne peut plus bouger.
Il désigna les fenêtres opaques d’un signe de tête.
— On contourne. Discretement. Une entrée à l’arrière, peut-être.
Puis, à voix encore plus basse, presque imperceptible :
— Gardez les yeux ouverts. Rien n’est jamais simple avec ce genre de mise en scène.
Et sans bruit, il s’enfonça dans le flanc de la bâtisse, prêt à en faire le tour.
Vous reprendrez bien des petits-fours ?
Message publié le 02/04/2025 à 14:28
Kaelen hocha lentement la tête à mesure que Serena parlait, son regard attentif posé sur elle sans la brusquer, sans tenter de combler le silence qui s’était installé entre deux phrases. Il notait les nuances dans ses mots, ce glissement entre le personnel et le professionnel, cette lucidité qu’elle avait sur ses propres mécanismes, comme une illusion qu’on nourrit en étant parfaitement conscient de la mise en scène.
Il appréciait cela. Cette honnêteté discrète, pas complètement avouée mais perceptible, comme un aveu glissé dans un discours maîtrisé. Il avait croisé peu de gens capables d’analyser avec autant de justesse les contradictions humaines, y compris les leurs.
Quand elle posa sa question, il sourit, cette fois franchement — mais sans ironie. Un sourire sans provocation, simplement teinté d’un certain réalisme.
— Je suis entraîné à m’adapter. C’est une partie du métier, répondit-il d’un ton posé. Mais...
Il marqua une pause, observant le reflet doré de son verre, puis reprit :
— S’adapter n’est pas synonyme de souplesse, pas pour moi en tout cas. Je peux ajuster une stratégie, improviser une réaction, mais une part de moi résiste toujours. Comme si accepter l’imprévu, c’était reconnaître que quelque chose m’a échappé. Et ça... j’ai encore du mal.
Il prit un amuse-bouche, le tourna un instant entre ses doigts avant de le poser sans y toucher. Son regard revint vers Serena, plus direct.
— Mais je travaille dessus. Parce que je sais que ce n’est pas tenable, à long terme. Le monde ne se plie pas à nos schémas. Et s’y accrocher trop fort, c’est souvent ce qui casse.
Il observa autour d’eux, la fête qui battait son plein, les rires, la musique, les pas de danse imprécis et heureux. Un environnement qui lui paraissait presque étranger, mais qu’il tolérait mieux qu’à son arrivée.
— J’imagine que c’est pour ça que je suis encore là, ce soir. Une sorte de test. Voir si je peux tenir dans un espace qui m’échappe.
Il pencha la tête, comme pour la jauger doucement, et ajouta dans un souffle presque complice :
— Tu sembles bien t’en sortir, toi, avec le flou. Même si je suppose que ce n’est pas toujours confortable. Ça t’arrive de vouloir que les choses soient... parfaitement à leur place ?
Message publié le 02/04/2025 à 13:33
Kaelen baissa légèrement les yeux au moment où Karl évoqua son retard et le manque de bûche. Un sourire discret, presque coupable, flotta sur ses lèvres.
- Deux mois ou pas, j’aurais accepté une part congelée. Ou au moins une photo.
Il ne poussa pas la plaisanterie plus loin. L’ironie avait ses limites, et il sentait que Karl, derrière son ton râleur, disait les choses importantes.
Quand le vieil homme enchaîna sur ses supérieurs, Kaelen laissa échapper un souffle, mi-exaspéré, mi-lassé. Il suivit du regard le geste de Karl en direction des piles de dossiers qui colonisaient son bureau.
- Je crois que tu les surestimes.
Son regard se perdit un instant sur un coin de parchemin, le pli de sa bouche s’était durci, pensif. Puis il reprit, plus doucement :
- À part Noah… je sais même pas s’il y en a un seul là-haut qui pense que j’ai ma place ici.
Il haussa une épaule, comme s’il tentait de faire passer ça pour un détail, mais sa voix s'était faite plus grave.
- Noah m’a dit que je connaissais le terrain, que j’avais une façon de penser différente, que c’était ce qu’il fallait. Mais parfois je me demande s’il n’est pas juste en train d’essayer de me convaincre parce qu’il a misé sur moi.
Il se pencha en avant, les coudes sur le bois usé du bureau, et soupira.
- Je fais le boulot. Je prends les décisions. Mais il y a des soirs où je me dis que je suis qu’un pion qu’on a placé là pour faire tampon. Un mec calme, sans scandale, propre sur lui, qui va pas foutre le feu au département. Tant que je signe les bons papiers et que je tiens les effectifs, tout le monde est content.
Il se tut un instant, observant Karl, l’air plus vulnérable qu’il ne le laissait habituellement paraître.
- Sauf que Noah… lui, je crois qu’il y croit vraiment. Et ça, c’est peut-être la seule chose qui me fait tenir la tête hors de l’eau.
Il eut un bref rire, sans joie.
- Bon, et puis la menace de devoir te supporter si je me plante, ça aide aussi.
Quand Karl pointa du doigt les dossiers, Kaelen suivit le mouvement, un brin moqueur dans le regard, mais fatigué dans les gestes.
- Je suis au courant, tu sais. Que je me laisse bouffer. Mais j’ai peur que si je m’arrête trop longtemps, tout me retombe dessus d’un coup. Alors je continue.
Il se leva enfin, saisit sa cape sans prendre la peine de ranger quoi que ce soit.
- Si je range, je reste. Et si je reste, tu vas encore me hurler dessus dans deux mois.
En passant près de Karl, il posa une main sur son épaule, une lueur plus chaleureuse au fond du regard.
- Allez, vieux brigand. Fais-moi oublier ce foutu bureau. Et montre-moi ce qu’il reste de ta tarte à la crème.
Message publié le 02/04/2025 à 13:14
Il avait réagi vite, trop vite peut-être. La précipitation dictée par l’adrénaline avait pris le pas sur la lucidité, et le Metalo Scencio s’était égaré. Il n’atteignit ni le trafiquant de gauche, ni celui de droite.
Mais bien l’acromentule.
Un grognement agacé lui échappa alors que la créature, déjà lourdement blessée, se retrouvait entravée par des mailles métalliques qui achevèrent de l’immobiliser. Si cela aurait pu être une bonne nouvelle quelques secondes plus tôt, à présent, cela sonnait comme un cruel gaspillage.
L’instant de flottement fut fatal.
Les deux trafiquants se relevèrent, plus furieux que jamais, les baguettes levées. Kaelen serra la sienne dans sa main, prêt à encaisser, à contre-attaquer, à corriger le tir. Mais Karl fut le plus rapide : Radicis Perfidum claqua dans l’air, et des racines surgirent du plancher pour se nouer autour de l’un des hommes.
Bonne pioche. Partielle, certes, car les bras du malfrat restaient libres, et il n’eut besoin que d’un mot pour riposter.
— Obstringere.
Kaelen sentit aussitôt la pression s’intensifier sur son corps. Ses vêtements se tordirent contre lui comme s’ils cherchaient à l’étrangler. La cape se resserra brusquement sur sa gorge, sa chemise lui plaqua les bras contre les flancs. Il vacilla, mais tint bon.
Le sort était mal maîtrisé, le pouvoir de son adversaire insuffisant pour l’immobiliser totalement — pas encore. Mais ça ne durerait pas. Il devait frapper, et vite.
D’un mouvement vif du poignet, il visa l’homme toujours libre de ses gestes, le regard dur.
— #[Vicero] !
Pas le temps de tisser, d’immobiliser. Il fallait frapper fort, déséquilibrer, renverser l’avantage. La puissance brute d’un sort bien placé valait mieux que toutes les chaînes manquées.
Le sort frappe le trafiquant de plein fouet. Instantanément, il pousse un hurlement glaçant, les yeux écarquillés d’horreur en voyant ses entrailles — ou ce qu’il croit être ses entrailles — glisser hors de son abdomen. Il tombe à genoux, tremblant, pâle comme la mort, totalement paralysé par la panique. Incapable de distinguer la réalité de l’illusion, il est hors combat, frappé par une terreur viscérale dont il ne se remettra pas de sitôt.
Kaelen Rowle a lancé un sortilège !
- Sortilège
- Maléfice Sort Tout
- Difficulté
- 17
- Résultat D20
- 20
- Interprétation
- Réussite Critique
- XP gagnée
- 6
Le sort frappe le trafiquant de plein fouet. Instantanément, il pousse un hurlement glaçant, les yeux écarquillés d’horreur en voyant ses entrailles — ou ce qu’il croit être ses entrailles — glisser hors de son abdomen. Il tombe à genoux, tremblant, pâle comme la mort, totalement paralysé par la panique. Incapable de distinguer la réalité de l’illusion, il est hors combat, frappé par une terreur viscérale dont il ne se remettra pas de sitôt.
Autres résultats possibles
Vicero
Maléfice Sort Tout
L’Affaire de Blackmill [Mission]
Message publié le 02/04/2025 à 13:02
Le feu était encore chaud.
Il sentit la densité de l’air changer, la brume se reformer après le sort de Katherine. Il resserra les doigts sur sa baguette, les sens en alerte. Pas un bruit, hormis le bruissement constant du vent contre les branches mortes. Le silence, ici, n’était pas un vide naturel. Il était imposé.
Kaelen s’accroupit près du tas de feuilles en combustion lente. Il tendit la main à quelques centimètres du foyer, puis la retira rapidement. La chaleur était réelle, vive, mais maîtrisée. Ce n’était pas un feu accidentel. Quelqu’un contrôlait sa lenteur, voulait qu’il perdure sans s’éteindre.
Une technique pour masquer des traces, ou pire : un appât.
Il se redressa, le regard rivé vers la bâtisse. Elle tranchait avec tout ce qui l’entourait. Trop solide, trop… propre. Il plissa les yeux en observant les fenêtres opaques. Aucune lumière. Aucune ombre. Mais elle n’était pas abandonnée. Il le sentait dans chaque clou, chaque planche en place.
— Ils sont proches. Ou ils veulent qu’on pense qu’ils le sont, souffla-t-il.
Il s’approcha lentement de la porte, longeant le mur en silence pour ne pas se présenter directement dans l’axe d’entrée. D’un regard rapide vers Katherine et Alaska, il désigna d’un geste discret une position d’approche : un triangle, chacun couvrant un angle.
Il leva à nouveau sa baguette, prêt à intervenir si nécessaire. Il se concentra, ferma les yeux une seconde, puis pointa sa baguette en direction de la bâtisse :
#[Hominum Revelio]
Sa voix était calme, mais ferme. Il voulait des réponses. Et il était prêt à ce qu’elles ne soient pas belles à entendre.
Kaelen Rowle a lancé un sortilège !
- Sortilège
- Enchantement de Détection Humaine
- Difficulté
- 11
- Résultat D20
- 19
- Interprétation
- Réussite
- XP gagnée
- 3
#[Hominum Revelio]
Autres résultats possibles
Hominum Revelio
Enchantement de Détection Humaine
Message publié le 16/03/2025 à 20:58
L’acromentule s’écrasa contre le mur dans un bruit sourd. Kaelen ne lui accorda pas un regard de plus. Sa baguette était déjà pointée vers l’escalier, ses sens en alerte. L’ennemi véritable se trouvait à l’étage.
Un claquement de porte.
Des pas précipités.
Un échange de voix hachées, emplies d’une urgence palpable.
Karl, plus rapide que son âge ne le laissait deviner, lança un Glisseo sans hésitation. Un éclair vif toucha l’escalier et en une fraction de seconde, les marches solides se transformèrent en une pente lisse et traîtresse.
Les trafiquants, pris au piège, n’eurent même pas le temps de réagir. Leur élan les projeta en avant et, dans un fracas de tissus et de cris surpris, ils dévalèrent l’escalier en une glissade incontrôlée. Leur chute se termina brutalement sur le plancher poussiéreux, dans un chaos de membres emmêlés et de jurons furieux.
Kaelen ne leur laissa aucune chance de se relever.
D’un mouvement fluide, il leva sa baguette, le regard froid et précis. Il n’attendit ni leur colère ni leur riposte. Ils étaient affaiblis, et c’était le moment d’en profiter.
— #[Metalo scencio] !
Le filet fusa… mais Kaelen n’avait pas prévu le mouvement soudain d’une silhouette sur le côté. L’acromentule, jusque-là à moitié inerte, s’agita brusquement… et se retrouva prise dans le piège à la place des trafiquants. Son corps velu se convulsa sous l’étreinte des mailles, ses pattes griffues battant l’air dans un claquement frénétique. Un imprévu qui, s’il neutralisait la bête, n’arrangeait en rien leur combat imminent.
Kaelen Rowle a lancé un sortilège !
- Sortilège
- Sortilège du Filet de Métal
- Difficulté
- 10
- Résultat D20
- 8
- Interprétation
- Échec
- XP gagnée
- 3
Le filet fusa… mais Kaelen n’avait pas prévu le mouvement soudain d’une silhouette sur le côté. L’acromentule, jusque-là à moitié inerte, s’agita brusquement… et se retrouva prise dans le piège à la place des trafiquants. Son corps velu se convulsa sous l’étreinte des mailles, ses pattes griffues battant l’air dans un claquement frénétique. Un imprévu qui, s’il neutralisait la bête, n’arrangeait en rien leur combat imminent.
Autres résultats possibles
Metalo scencio
Sortilège du Filet de Métal