Harry Potter RPG

Liste des messages de Elliot Blackburn

Elliot Blackburn

Homme

25 ans

Né-moldu

Britannique

Burned out

Message publié le 29/09/2025 à 14:45

Parce que c'est trop facile de surinterpréter ce qu'elle a pas dit pour bien s'foutre de sa gueule, il décide de jouer la surprise, une main sur le cœur :

- Tu collectionnes des articles de presse sur moi Freya ?

Y a des meufs qui font ça. Premier degré. Ça lui fait toujours bizarre comme délire, même s'il est bien conscient qu'un type du service communication passe des heures et des heures à balancer son isographie sur des portraits de lui à des fans de la première heure. Pour beaucoup, des nanas carrément mineures qu'ont ses posters dans leur chambre. Imaginer que Freya puisse avoir une boîte pleine de morceaux d'journaux qui parlent de lui l'fait juste marrer. Parce que jamais d'la vie. Pas vrai ?

À la commande, il secoue la tête. C'est d'trop. Il le sait. Elle le sait. Mais vraisembablement, madame à décider d'se la foutre à l'envers, et il est pas certain d'pouvoir y faire grand chose. En dehors d'rester sobre et de surveiller qu'elle se mette pas à danser sur les tables. Qu'elle arrive à rentrer chez elle aussi, accessoirement. Quoi qu'il sait pas vraiment où elle a prévue d'crêcher pendant ses vacances improvisées. Pas chez Jun apparemment, vu qu'le mec est aussi ennuyeux qu'une poignée d'porte.

Elliot la mate mâcher son chocolat. Ramasser ses cheveux en arrière. Les yeux brillants, les pommettes roses, la voix légère, elle a tout d'la gamine à cet instant. L'genre qui s'prend pas la tête pour tout et rien. Il aime bien. R'pense vaguement à son date de début de soirée, à son air un peu pincé, à ses genre, à ses han han. C'est sans doute juste parce que Freya l'connait d'avant qu'elle est capable de l'traiter comme quelqu'un d'normal. Il est plus habitué à une fille qui rigole vraiment à ses vannes, qui l'regarde sans voir le batteur des Catapultes, juste Elliot.

Il s'persuade que c'est pour ça qu'il reste. Pour l'plaisir d'être avec quelqu'un d'vrai. Juste pour ça.

- Les courriers... oh. Waw. Ça va être long. Les SMS, Frey. SMS. Short Message Service. D'une main il chope le téléphone tandis que Freya tape un score un peu ridicule. T'vas là-dedans, il tourne l'écran vers Freya, qu'a récupéré sa chope pour s'en envoyer une gorgée. Faut qu'tu regardes sinon t'vas pas savoir, il recommence la manipulation devant elle.

Ça prend presque dix minutes. Vraiment. Parce que d'abord retenir la moindre information parait compliqué à son niveau d'ébriété, mais en plus la meuf s'extasie comme une môme devant les émojis et le clavier tactile. Quand enfin il parvient à lui faire envoyer son premier SMS - à lui -, et que la sonnerie retentit dans l'bar, elle a l'air beaucoup trop enthousiasmée par le projet. Il lui répond d'un simple pouce en l'air qui lui arrache un gloussement, et secoue la tête, désespéré.

 

- T'es pas prête pour les jeux mobiles toi.

Il s'place sur la ligne en lâchant son propre téléphone sur le comptoir, à côté de celui de Freya.

1 > La sonnerie de son téléphone retentit, et le déconcentre complètement. La flèche se plante au milieu d'rien. 0.
2-4 > La sonnerie de son téléphone retentit, et le déconcentre complètement. La flèche se plante dans un pauvre 6.
5-10 > La sonnerie de son téléphone retentit, mais Elliot parvient quand même à taper un 12. Mieux que rien.
11-17 > La sonnerie de son téléphone retentit, mais Elliot parvient quand même à taper un 21. Pas si mal.
18-20 > La sonnerie de son téléphone retentit, mais Elliot a déjà balancé le bordel en plein milieu de la cible pour un parfait 50.

- 105 à 74 ! Ça bouge, ça bouge !
- T'veux prendre l'air maintenant ? Elliot demande en s'avançant vers le comptoir.

L'message est de Melinda, qui lui balance un on remet ça quand tu veux bg avec une série d'émojis gênants. Il secoue la tête en faisant glisser l'appareil dans sa poche.

Elliot Blackburn a lancé les dés !

Expression : 1d20
Résultat
8
Jets :
[8]

Mauvais timing

Message publié le 29/09/2025 à 13:53

Fenella est partie talonner Spike et Alison, tandis qu'Elliot demeurait auprès d'Owen et de Cliff, campé dans son rôle d'égérie. Un rôle qui semble prendre davantage d'ampleur que celui de batteur des Catapultes, depuis quelques mois, comme si sa carrière ne pouvait être menée qu'a dévier dans cette direction seule : une image plutôt qu'un joueur. Il déteste ça. Ses yeux trainent sur les adolescents qui disparaissent à l'intérieur du bâtiment, non sans avoir visiblement chassé leur chaperon improvisée.

 

- Alors quoi, vous allez prendre votre retraite, coach ?
- Rêve pas trop.

Évidemment, Cliff cherchait davantage à se faire remplacer en vue de monter les échelons. Elliot n'était pas au courant de tout bien sûr, mais la rumeur circulait que certaines propositions lui avaient été faites. Des propositions qu'un type comme lui pouvait difficilement refuser.
 

- Ça serait carrément stylé d'vous avoir en entraineur M'sieur Carter, il poursuit à l'intention d'Owen. Sans vouloir vexer.

- J'suis pas vexé. Les joueurs auraient tout à gagner d'avoir quelqu'un comme vous à leurs côtés. Faut juste savoir un peu les discipliner.

- Oy. On est carrément disciplinés.

- La plupart du temps.

 

Elliot s'contente d'hausser les épaules, un demi-sourire insolent peint sur le visage. Ils le sont, disciplinés. Mais c'est vrai qu'ils ont tendance à pas mal déconner entre eux. C'qui participe finalement à la bonne ambiance au sein de l'équipe. Même Quill commence détendre le balai qu'il a constamment dans l'cul. D'puis leur victoire sur les Tornades, il a un peu perdu d'sa superbe. Ça empêche pas Elliot de s'foutre sur la gueule avec lui une fois la semaine, mais ça devient presque bon enfant.


Burned out

Message publié le 18/09/2025 à 12:00

- Que dalle, Elliot se défend même en sachant pertinemment qu'elle sait très bien qu'elle tapé juste.

C'est pas comme si elle avait pas assisté elle-même au prémices des matchs à Poudlard. Elle avait même fait un passage au vestiaire une fois, et bénit sa batte en l'embrassant elle-même avant d'la lui refiler. L'avait jamais jeté celle-là. Il esquive pas vraiment les doigts qui viennent lui attaquer les côtes, s'marre comme un môme à la place en continuant de l'imiter salement.

 

- J'gagne avec le talent, c'est aussi d'moi ça. T'es sûre t'passes pas juste ta vie à m'citer en fait ?

Elliot fait danser ses sourcils comme un débile, pour la provoque, avant d'choper sa bière pour s'envoyer plusieurs longues gorgées. Ses doigts chopent distraitement quelques clacahuètes. Celles-là se contentent d'applaudir en synchro parfaite tandis qu'il se ramène près de Freya. 

 

- Ch'est pas moi, t'penches bien. Pis d'se tourner vers la cible, et de nouveau vers Freya. Moi aussi ch'crois grave en toi t'inquiète. Après ch'crois pluche en moi d'bage quoi dégeo.

Il hausse une épaule, pis la pousse brièvement pour choper sa place d'un coup de hanche. S'ensuit une espèce de bataille nulle pour une place dont personne à besoin, et finalement Elliot quand parvient à balancer sa fléchette, c'est par-dessus la tête de Freya, en la maintenant à l'écart d'une main tordue.

1 > Sans surprise, la pointe se perd sur le mur alors que la cible pousse un soupir fatiguée. 0 point.
2-4 > La pointe atteint la cible, mais le score est pas fameux. Faut dire qu'il a rien visé. 6 points.
5-10 > La pointe atteint la cible, mais le score est pas fameux. Faut dire qu'il a rien visé. 12 points.
11-17 > La pointe atteint la cible, et miraculeusement, c'est vraiment pas si mal. 32 points.
18-20 > La pointe part aléatoirement, et par l'opération d'Merlin, se plante pratiquement au centre. 50 points.

Elliot fait même pas cas d'la cible qui balance le score derrière eux :

- 93 à 68, ça monte, ça monte, par contre faut vous concentrer un minimum les cocos, j'suis pas là pour la déco moi !
- T'as fini ? Grosse gamine.

Ils ont continué d'se battre, mais finalement Elliot prend l'dessus et la chatouille assez pour qu'elle capitule. Les joues rouges, les yeux brillants sans que ça ait rien à voir avec l'alcool, ça fait longtemps qu'il s'est pas senti aussi en détente. Même avec ses potes.

- Allez, ton tour, il finit par annoncer en s'écartant. Fais nous rêver.

Elliot Blackburn a lancé les dés !

Expression : 1d20
Résultat
6
Jets :
[6]

Burned out

Message publié le 17/09/2025 à 14:21

C'est un sketch. Carrément mort de rire, Elliot fait même plus cas de la cible alors que Freya bataille avec les applications du téléphone, et lance l'assistant vocal par accident.

 

- C'est pas ensorcelé, juste super tactile, il commente dès qu'il arrive à s'calmer un minimum.

 

Parce que Freya, faute de comprendre le fonctionnement du bordel, peut pas s'empêcher de foutre ses doigts partout, évidemment

 

- Ah putain tu m'fumes.

 

Il s'laisse tomber choir contre l'bar pour choper sa bière, la gueule hilare alors que la sorcière se défend lamentablement. Vrai qu'il a pas donné beaucoup mieux quand il a découvert certains aspects du monde magique, mais ça fait un peu plaisir d'se retrouver de l'autre côté pour une fois. Il recrache presque en entendant le jingle de la cible, qui vient d'se prendre une fléchette en plein cœur.

- Mais sérieux ?!

Il s'redresse, incrédule. D'la chatte, voilà c'que c'est. Mais d'voir Freya aussi gonflée d'fierté devant sa prouesse le fait juste éclater de rire. Faite toute seule ouais. Putain qu'est-ce qu'elle peut raconter comme connerie à la seconde.

 

- Enfin d'la vraie compétition. Faut qu'ça enchaine là, j'vous ai à l'œil les cocos.
- Attends laisse la célébrer, ça s'trouve elle va retaper sa meilleure série d'zéro derrière.
- Improbable !

 

Une moue amusée qui lui tord la gueule, Elliot s'envoie à son tour une poignée de clacahuètes - parce que maintenant que c'est là et qu'il a commencé à les graille il arrive pas plus à s'arrêter qu'Freya. L'une pétarade brutalement, alors que l'autre pousse le sifflement strident d'un train. La troisième se contente d'émettre une série de claquement similaire aux castagnettes. Il se marre comme un débile, avec l'impression nette d'être retombé en enfance. Âge tendre et brillant où la découverte de confiseries sorcières s'additionnait à celle des farces, et d'autres objets parmi les plus incongru de ce monde absurde.

 

- Ok. On plaisante plus si t'as décidé d'jouer pour de vrai hein ?

Il a soudain pris un air on ne peut plus sérieux. Rajustant le col imaginaire de son tee-shirt extra-large, Elliot fait bientôt mine de se cracher dans chaque main, avant de les frotter l'une contre l'autre. Puis, il fait un signe de croix, et pointe vers le ciel.

 

- T'as pas bientôt fini ?

- Quoi, c'est mon rituel porte-bonheur !

C'est faux bien sûr. Son seul rituel d'avant match consiste à embrasser sa batte de baseball, et à la frapper entre ses doigts à trois reprises. Dans la seconde suivante, la fléchette est lancée, dans une posture de joueur qui se veut professionnel, mais qui paraitrait grotesque aux yeux de n'importe qui. La concentration, elle, est toute relative.

1 > Elliot a prit un élan ridicule, similaire à celui d'un lanceur de javelot, et la fléchette se tire directement vers l'arrière du bar. 0 point.
2-4 > La fléchette se met à vibrer, puis à émettre une petite lumière. Elle fait carrément un looping avant d'atterir dans un pauvre six. 6 points.
5-10 > La fléchette a le mérite de filer tout droit, pour se planter sans histoire dans un double six. 12 points.
11-17 > La fléchette avance par à-coup, comme prise d'incertitude, et Elliot l'encourage en posant ses deux mains en entonnoir devant sa gueule. Elle finit par se planter dans un plus que correct vingt-et-un. 21 points.
18-20 > La fléchette file comme l'éclair pour venir écraser le centre de la cible pour la deuxième fois consécutives. Elliot lève les deux bras au ciel tandis que l'objet tourne en poussant la chansonnette. 60 points.

- Boum bitch !
- 81 à 68 !
- J'me suis fait toute seule, nia nia nia... il imite Freya en replaçant des mèches inexistantes. Double la mise pour voir, genius !

Elliot Blackburn a lancé les dés !

Expression : 1d20
Résultat
14
Jets :
[14]

Burned out

Message publié le 16/09/2025 à 10:41

Le retour de Freya est bruyant. Quoi d'autre ? La gueule tournée vers la sorcière, il peut pas s'empêcher d'étaler un sourire amusé devant sa question débile, et son tee-shirt beaucoup trop grand dont elle arrête pas de remonter les manches :

 

- Plus sexy tu meurs.

 

C'est sorti sans réfléchir, sur un ton moqueur qu'a toujours fait partie de l'équation les concernant. De nouveau adossé au comptoir, les coudes perchés sur ce dernier, il la laisse causer alors qu'elle cherche visiblement quelque chose dans ses poches de pantalon. Ça fait un bordel monstre, à croire qu'elle a embarqué la totalité d'son atelier à l'intérieur. Il s'contente de siroter sa bière sans commenter. S'demande quand même vaguement ce qu'elle est allé foutre à Tutshill.

OCQ a des deals avec la plupart des clubs des Royaumes-Unis, y compris les Tornades, mais ça l'emmerderait pour zéro raison qu'elle ait des relations quelconques avec leurs joueurs. Visiblement, l'expérience s'arrête au gite, dans lequel elle s'est payé rien moins qu'un fucking smartphone. Il en r'tire ses coudes du comptoir, la tête secouée de droite à gauche alors qu'il s'rapproche. C'est pas un modèle de malade mental. Mais ça reste un smartphone.

 

- T'es sérieuse ? Qu'est-ce que tu vas foutre de ça ? 

Les sorciers connaissent assez mal l'monde moldu, pour peu qu'ils soient d'sang-pur ou de sang-mêlé élevés par deux parents exclusivement sorciers. Elliot a pu l'constater assez rapidement dès son tout premier voyage à Poudlard. Alors voir Freya Carter avec un smartphone entre les mains a quelque d'absurde, et de relativement grotesque. Il le regarde s'allumer dans une série de grésillements typiques : la technologie s'marie toujours aussi mal avec la magie.

- Ça t'a pris comme une envie d'pisser quoi.

Elle lui refile l'objet pour tirer sa fléchette, et il sort son propre portable de sa poche. L'modèle est vachement plus vieux, et comporte des touches si usées qu'on peine à en lire les lettres. L'bordel a le mérite de fonctionner à peu près bien même dans des lieux magiques, et il le jetterait pour rien au monde. Il pianote rapidement sur le clavier du smartphone pour constater que c'est du prépayé. Il hoche la tête, pousse un bref sifflement.

 

- Ah ouais carrément t'as un num et tout.

Il le rentre dans son téléphone, avant de faire pareil dans le sien. Il est l'seul numéro de sa liste de contact, affiché sous son propre nom. Il lui tend l'objet d'un geste nonchalant avant de presser le bouton d'appel sur le sien. La sonnerie retentit dans les trois secondes, et fait sursauter la sorcière - qui manque de faire tomber le bordel par terre.

 

- Là, Frey, t'pousse le bouton pour répondre, il lui montre directement sur l'écran et imitant l'geste. Bienvenue au vingt-deuxième siècle ! Il balance dans le combiné en lui faisant des grands yeux.

Pis de raccrocher pendant que la cible continue d'se plaindre.

- Ou vous m'planter, ou c'est moi qui vous plante !
- T'vas t'calmer ? Tiens.

Elliot fait glisser son portable dans la poche de son pantalon, et balance une fléchette d'un seul geste, sans vraiment regarder ce qu'il fait.

1 > Sans surprise, ça tombe à côté. 0 point.
2-4 > La pointe se plante dans un triste 6, et la cible ne daigne même pas annoncer le score.
5-10 > La pointe vient planter un douze, et la cible émet un genre de couinement intempestif.
11-17 > La pointe vient planter un double vingt, et il reste lui-même supris : 70 à 8, on enchaine ?
18-20 > La pointe se plante au centre, comme déviée par magie, et la cible se met à tourner en brayant son jingle. 60 points.

D'un geste, Elliot retire sa veste qu'il pose sur un tabouret, et récupère sa bière.

 

- Tu veux j'fasse tes lacets pour que t'essaies d'marquer quelques points ou ça va aller ?

Elliot Blackburn a lancé les dés !

Expression : 1d20
Résultat
15
Jets :
[15]

Mauvais timing

Message publié le 15/09/2025 à 19:53

La visite a durée, mais bientôt la troupe a fait l'tour. Ils en ont pas appris davantage sur la mystérieuse absence d'Owen des derniers mois, parce que l'type s'est contenté de réagir aux sollicitations sans trop s'étaler, ou relancer. C'est pas franchement étonnant au vue d'la population alentours. Elliot a pas noté l'rallongement subtil de la jupe d'Alison, pas plus que celui de son tee-shirt, mais il a bien noté sa gueule tout l'long. Elle est visiblement pas parmi les plus ravis du retour de son paternel. Il peut qu'avoir en tête la gueule de Freya, et les propos qu'elle a balancé.

Y en a une qu'est soulagée, l'autre qui veut l'renvoyer d'où il vient.

Est-ce qu'elle a eu l'occasion d'poser ses questions ? Est-ce qu'il a eu des réponses à lui donner ? Putain. Pourquoi il se sent autant impliqué alors qu'il devrait pas ? Là où il a toujours vu l'géant comme une idole, il voit plus qu'un père qu'à ghosté ses trois filles du jour au lendemain. La raison derrière la tension constante sur les épaules de ex-petite-amie. C'était un pur joueur, y a pas à chier. Mais en tant qu'daron, il a rien à envier au sien et y a qu'a voir la gueule d'Alison pour l'confirmer. Les plus ravis sont pas ceux qui d'vraient l'être, et y a quelque chose de relativement étrange dans l'délire.

- C'était vraiment un plaisir d'vous rencontrer M'sieur Carter, il balance pour laisser aucun choix à Oakwood quant à la suite des évènements.
- Blackburn, j't'ai donné congé ?

- Coach, j'suis rincé là...

- Vous savez que j'envisage de prendre un second pour coacher les Catapultes, Owen, vous avez prévu quoi pour votre grand retour ? Ça ferait du bien à votre image. On a quand même le plus jeune joueur de tout l'pays, sans compter des scores incroyables pour ce début de saison !

D'accord, donc le type l'ignore. Elliot lève les yeux au ciel mais serre les dents. C'est son rôle après tout. Malgré lui, il est vachement curieux d'savoir c'que l'grand Owen Carter a prévu pour son retour.


Burned out

Message publié le 15/09/2025 à 19:38

Il s'est contenté d'hausser les épaules. D'abord parce qu'il en honnêtement aucune foutue idée, si y a du chocolat dans les clacahuètes, mais parce que c'est un peu fun de voir Freya Carter buguer sur un peu tout et n'importe quoi.

- Huh ?

Elliot la regarde faire alors qu'elle s'affaisse brutalement pour se mettre à jouer avec ses lacets.
 

- Oh waw. T'en es donc là, il commente en la regardant reproduire les mêmes gestes qu'elle faisait avant les matchs.

Ça lui rappelle vaguement la quatrième année. Juste avant qu'ils commencent à sortir ensemble. Quand elle lui avouait qu'elle avait un truc spécial pour gagner, et qu'il se foutait de la gueule de son super nœud de lacets juste avant qu'son équipe se fasse démonter par des poufsouffles déchainés.

- Hm hm, hm hm.

 

Il secoue la tête et la mate se positionner pour balancer sa flèche, qui s'plante dans l'mur. Le commentaire de la cible le fait s'marrer, et lui aussi y va d'son commentaire :

- T'as du t'planter entre ta gauche et ta droite, ça arrive à tout l'monde va.

Il récupère sa bière alors qu'elle part pisser, la suit des yeux un moment. Par réflexe davantage que par curiosité, Elliot zieute une nouvelle fois le bar, qu'est resté vide. Il est presque content qu'aucun d'ses potes se soit décidé à débarquer, en réalité. Même s'il se demande encore sérieusement ce qu'il fout à rester là. La cible le tire de ses pensées. Elle balance une musique d'ascenseur vachement peu subtil qui lui attire le regard amusé d'Elliot.
 

- Tranquille, j'vais pas jouer solo !
- Les règles l'interdisent pas.

- Elle va croire j'ai cheaté, tu la connais pas.
- Comme tu veux !

Elliot se plante sur un tabouret, et se perd à écouter la musique. L'image de la Freya Carter qui vient d'le quitter le hante un peu. Ça d'vrait être interdit d'être aussi jolie. Bordel. Il devrait vraiment s'tirer.

- Fuck it.

Il reprend quelques gorgées d'sa virgin avant de se redresser brutalement, pour récupérer une fléchette et s'mettre en position.

1 > L'objet fuse, droit dans l'mur. Ben alors on est pas concentré ? 0 point.
2-4 > La pointe vient se fiche dans un triste 5. J'ai connu mieux.
5-10 > La pointe se plante dans un convenable 14. Ok, on avance, 52 à 8 !  Enfin toi t'avances, elle j'sais pas encore ce qu'elle fabrique.
11-17 > La pointe se plante dans un superbe 25. Allez ! Là on parle. 70 à 8 !
18-20 > La pointe se plante en plein centre, et la cible part en jingle et rotation affolée. 105 à 8 ! Elle va clairement croire que t'as cheaté.

- Ouais moi aussi j'ai connu mieux.
- 50 à 8, haut les cœurs ! Avec un peu d'chance vous finissez avant la Saint Merlin.

Elliot Blackburn a lancé les dés !

Expression : 1d20
Résultat
2
Jets :
[2]

Burned out

Message publié le 15/09/2025 à 15:27

Il s'marre un peu devant l'indécision générale de la sorcière. Récurrent, l'problème. Une main attachée à la chope de sa virginaubeurre, il regrette presque d'avoir pas commandé une vraie pinte. L'truc c'est qu'il peut pas vraiment s'le permettre. Pas tant à cause des entrainements intensifs de début d'saison qu'à cause de l'état d'ébriété de Freya. Faut espérer qu'le mélange clacahuètes chocolat lui refoute deux trois neurones en place, même s'il en doute sérieusement.

Viens enfin la réponse à sa question, posée y a bien deux minutes.

Elle en vient pas aux faits, parce que ce serait sans doute trop en demander. Il garde un air neutre alors qu'elle cause. Explique qu'elle s'est tirée d'puis samedi, pour passer la fin du weekend chez Jun. Suit du regard ses lèvres alors qu'elle y passe une langue distraite, continue. Annonce qu'elle s'est carrément fait chier chez son petit-copain cool, et qu'elle s'est barré voir la mer. Il a un peu envie d'rire, mais ça vient pas. Son visage se tord dans une espèce de moue un peu hilare, et un peu perplexe.

Ça lui rappelle Kelly, et la façon qu'elle a eu d'parler d'son mari après s'être enquillé plusieurs verres dans son appartement, à lui faire du putain d'rentre-dedans. Sauf que Freya c'est pas Kelly. Pis Jun est pas son mari. N'empêche que l'addition est assez facile, et qu'si elle a pas compris ce qu'elle foutait ici, lui l'sait. Il sait pas s'il ferait pas mieux d'se tirer. Mais il a beaucoup trop envie d'rester. Ses doigts chopent une clacahuète qu'il s'envoie d'un geste, et qui vient péter entre ses papilles.

- K.

Ses yeux braqués sur Freya Carter, ses pommettes rouges, ses yeux brillants, il aurait presque pitié du pauvre type qu'elle a lâché pour aller voir la mer, s'il en était pas si près. L'truc, c'est que c'est toujours pas Kelly, et qu'il devrait carrément s'barrer. Ça peut qu'mal finir comme histoire. Il récupère une deuxième clacahuète, pourtant, et se l'envoie avant de ramasser sa chope et de l'inviter d'un regard.
 

- On la finit cette partie ?

Il attend pas pour se tirer du côté de la cible, qui l'accueille avec une plainte.

- Ben vous valez pas mieux qu'mon ex xylophage tous les deux ! Vous êtes aussi velléitaire que lui !
- Tranquille, on est là, t'peux arrêter d'inventer des mots.
- Ce sont de vrais mots, espèce d'inculte ! 
- C'était quoi l'score déjà ?
- 38 à 8. Alors bougez vous parce que j'suis pas noctiluque !
- De quoi ?
- J'brille pas dans l'obsurité ! Si l'bar ferme vous vous tirez, qu'ce soit terminé ou pas !

Elliot secoue la tête, et balance sa fléchette avec sa seule main libre.

1 > L'objet grésille absurdement avant de tomber mollement, juste devant la cible. Gros naze. 0 point.
2-4 > L'objet file, mais dévie brusquement sur la toute fin, pour se planter plus haut, sur un score vachement moins intéressant qu'initialement prévu. 7 points.
5-10 > L'objet file droit devant, mais tremblote, et retombe sur la fin. Ça reste pas si mal. 16 points.
11-17 > L'objet file droit devant, et se plante dans un joli double vingt. 40 points. La cible émet un sifflement encourageant.
18-20 > L'objet se met à flamboyer, avant de se planter en plein cœur de la cible une nouvelle fois. Elliot se demande vaguement si la cible est pas en train de leur faire à l'envers alors qu'elle se met à tourner avec un jingle bruyant. SOIXANTE POINTS ! Ce qui nous fait un splendide 98 à 8 !

- 45 à 8 ! Allez, on enchaine s'il vous plait !

 Elliot secoue la tête, et s'envoie plusieurs gorgées de sa bière, laissant la place à Freya.

- Quand t'auras fini d'manger tes clacahuètes au chocolat... , il l'invite avec un air moqueur collé à la gueule.

Elliot Blackburn a lancé les dés !

Expression : 1d20
Résultat
3
Jets :
[3]

Burned out

Message publié le 13/09/2025 à 09:08

Impossible de pas s'rappeler pourquoi c'était une si mauvaise idée d'rester, quand elle le regarde comme ça. C'est ces deux foutus pintes, il s'répète encore et encore. Mais il sait que c'est pas ça. Elliot suit des yeux le doigt qu'elle lui pointe sur le torse avant d'affronter la sorcière du regard. Il penche la tête en même temps qu'elle. Qu'est-ce qu'elle cherche à faire hein ? Il sait pas, et sans doute qu'elle sait pas non plus. Exactement comme à cette putain d'conférence, Freya Carter lui court après sans même savoir pourquoi, probablement parce qu'elle a envie de.

À la différence près que cette Freya Carter là n'est pas dans son état normal, et qu'il peut pas juste la planter là pour éviter de.

 

- J'suis toujours l'même, il se contente de rétorquer. Y a pas d'faux Elliot, Freya.

 

Il a juste grandi, comme elle a grandi. Il la regarde tirer, et la suit encore du regard alors qu'elle se tire en direction du comptoir. D'un geste mécanique, il termine la guiness et s'approche à son tour pour la rejoindre, déposer l'verre devant le barman.

- Tricher d'quoi, j'ai visiblement pas b'soin de ça pour gagner.

 

Ses yeux virent en direction de la liste de trucs à graille, mais il secoue la tête.

 

- J'ai d'jà bouffé. J'vais t'reprendre la même chose que t't à l'heure par contre.
- Yup.

Pendant que le barman lui sert sa virginaubeurre et que Freya zieute le menu, Elliot s'appuie sur le comptoir pour la mater. Quand il parle, c'est de manière posée. Détendue par la dose d'élixir de paix, probablement.

- Pourquoi t'es v'nu ici hein ?

Parce qu'il avale pas son excuse de j'savais pas où aller. Elle aurait pu rentrer dans n'importe quel bar plutôt qu'celui où elle sait qu'il va régulièrement. Littéralement n'importe où. C'est pas le seul foutu barman discret des Royaumes-Unis. Il la quitte pas des yeux avant d'insister pour pas qu'elle lui ressorte de la merde.

 

- Pourquoi Cardiff ? Pourquoi l'Alambro ?

Pourquoi chez moi ? Il demande pas, même si c'est clairement la question. La cible, derrière, se plaint de sa solitude, mais ses paroles sont couvertes par la musique du bar. Une musique entrainante, qui contraste presque violemment avec leur conversation.


Burned out

Message publié le 12/09/2025 à 17:36

- C'est vachement mieux qu'zéro j'te f'rais remarquer, il rétorque à son intention alors qu'elle commente son score.

L'attention d'Elliot se barre ailleurs pourtant, parce que l'barman fait des gestes insistants en désignant tour à tour leurs chopes à moitié vides et une bouteille rangée sur les étagères. Un sourcil arqué, le batteur plisse les yeux pour lire ce qui est inscrit sur l'étiquette : élixir de paix. L'bar est connu pour pimenter les boissons à la d'mande. Est-ce que Freya a fait agrémenter la sienne d'élixir de paix ? Ça expliquerait la détente générale qu'il ressent. Pas qu'il ait été vachement tendu de base en vrai. Ça explique surtout la détente générale de Freya, au-delà d'ses deux premières pintes.

 

Détournant l'regard pour se rapatrier sur le cas de la sorcière, il constate rapidement qu'elle a enfin tapé un score. Enfin. La moitié d'un score, en vrai. Elliot secoue la tête mais fait pas l'moindre commentaire. Il s'contente de mater Freya avec insistance, juste histoire de lui rappeler l'sien y a pas deux minutes. Mais Freya... Freya est déjà passé à autre chose. Partie s'planter près de la cible. Genre vraiment près d'la cible. À pouffer comme une gamine super fière de sa connerie. Elliot reste la regarder alors qu'elle souffle sur ses mèches rousses assorties à ses pommettes échauffées.

- Sérieux ?

Sérieux. Même qu'elle croise les bras et r'fuse de bouger d'un millimètre. Enfin. C'est une façon d'parler, parce qu'elle peut pas s'empêcher d'se balancer un peu sur ses jambes comme une gosse qu'aurait la bougeotte, happée par la musique.

- Freya...

Elliot a même pas fait mine de viser. L'truc c'est que c'est pas sensé être dangereux. En principe, les fléchettes sont enchantées pour esquiver les joueurs, dans l'cas où ils passeraient devant par inadvertance. En principe. Il a juste du mal avec l'idée d'balancer un truc pointu dans sa direction. Mais elle bouge pas, alors il la braque finalement.

 

- Ok ! Bah évite de bouger t'veux ?

L'truc c'est surtout qu'elle le déconcentre. Avec son sourire môme et ses yeux brillants. Infernal. Il fait exprès d'se focus sur la cible, et uniquement la cible. Enfin. Il essaie quoi.

1 > Freya replace une mèche de cheveux derrière son oreille. La fléchette elle, se plante dans le mur, à l'opposé de là où elle se tient, et à près de dix centimètres de la cible. BOUH ! C'est moi qu'faut regarder gros malin ! 0 point.
2-4> Freya étouffe un rire. Elliot balance le truc de manière random, qu'atterie de l'autre côté, au milieu d'un carré trop balaize pour faire des points. 23 à 8 en faveur du virgin boy ! 6 points.
5-10 > Il parvient quand même à faire un lancer droit, mais c'est pas fou. 28 à 8, une belle avance ! Allez on se concentre pour remonter de l'autre côté. 11 points.
11-17 > C'est carrément pas si mal. 38 points contre 8, on ne l'arrête plus ! On arrête de rire comme une courge et on s'bouge le popotin mad'moiselle. 21 points.
18-20 > Ses skills de joueur professionnel lui permettent de complètement passer outre la présence de Freya sur le côté, et la fléchette vient percer l'anneau entourant le centre. 50 points, ce qui nous fait un total de 67, c'est magistral ça !

- T'as fini tes conneries ? Nan parce que j'suis en train d'te mettre une raclée pendant qu'tu glousses comme une dinde.

Elliot Blackburn a lancé les dés !

Expression : 1d20
Résultat
12
Jets :
[12]

Burned out

Message publié le 11/09/2025 à 14:36

Il pourrait s'y habituer Elliot. D'la voir comme ça. Pas ivre morte évidemment. Juste relâchée. Il l'a connue comme ça. Un temps, du moins. Quand ils étaient gamins, et qu'elle le coursait dans les couloirs après qu'il lui ait volé ses affaires, ou qu'il ait inondé ses parchemins d'encre. Un peu quand ils étaient ensembles aussi. Au moins jusque la disparition d'sa mère, après quoi Freya s'est refermée complètement, pour plus trouver l'temps de rien. Encore moins l'temps de rire.

Quand elle point un index sur lui, s'emmêle dans c'qu'elle veut dire, se marre toute seule et s'met carrément à chanter, il peut pas s'empêcher d'secouer la tête en étouffant un rire. Au moins elle a l'air heureuse. Mh ? Il s'attend pas à la voir s'rapprocher d'un coup d'un seul, pour s'coller contre son oreille. Son parfum est tout autour de lui. Pris d'court, il ferme les yeux rien qu'un instant avant d'les rouvrir et d'les froncer pour mater la sorcière, qui s'est de nouveau éloignée.

 

- La libérer ?

Il zieute la cible en question, puis Freya, avant d'soudain capter ce qu'elle propose. Son regard s'agrandit un peu alors qu'il lâche un rire bref.

 

- Vraiment ? T'ferais ça toi ?

C'est un challenge comme ils s'en sont pas lancés d'puis plus d'dix ans. Un vrai truc de gamin. Alors évidemment, il hausse une épaule pour approuver d'un simple :

- Deal.

Pas qu'Freya ait vraiment attendu sa réponse. C'est carrément les yeux fermés qu'elle balance sa première fléchette. À l'envers. Elliot la regarde faire en récupérant la bière de Freya, qu'il vide cette fois d'moitié avant de la reposer bruyamment contre le comptoir.

 

- J'avais pas peur jusque là, mais sois mignonne et r'garde ou tu lances ces machins tout pointus t'veux ? Pis ça s'fait dans ce sens là, il énonce en lui foutant une autre fléchette dans la main, dans l'bon sens.

L'clin d'œil est là purement pour se foutre de sa gueule. Il se positionne devant la cible et lance sa propre fléchette d'un simple geste détendu, et elle part se ficher dans le liège sans effort.

Barème d'Elliot pour les dés 20
qui n'a pas bu qu'il a plus de chances de viser juste, mouahaha

1 > 0 à 5 points
2, 3, 4, > 6 à 10 points
5, 6, 7, 8, 9, 10 > 11 à 20 points
11, 12, 13, 14, 15, 16, 17 > 21 à 40 points
18, 19, 20 > 50 à 60 points

1 > La pointe n'a malheureusement pas atteint la case qu'il visait, et la cible s'empresse de commenter. 1 point pour toi garçon ! C'est un... début ?
2, 3, 4, > 8 points ! Plus que 142...
5, 6, 7, 8, 9, 10 > La pointe est pas loin d'là où il visait, et la cible l'encourage : 17 points, pas trop mal pour un démarrage !
11, 12, 13, 14, 15, 16, 17 > C'est mieux que ce qu'il visait, avec un score doublé sur la tranche extérieure. 34 points ! Ça part vraiment bien mon gars.
18, 19, 20 > La pointe perce le cœur de la cible, et Elliot en est le premier surpris. 60 points d'un seul coup. La cible fait un jingle qui couvre la chanson du bar pendant plusieurs secondes alors qu'elle tourne carrément sur elle même à deux reprises : BULLSEYE ! Meilleur début d'puis des années. On n'lâche rien !

Elliot Blackburn a lancé les dés !

Expression : 1d20
Résultat
8
Jets :
[8]

Mauvais timing

Message publié le 11/09/2025 à 10:48

Elliot reste un peu con, pas certain d'savoir de quoi le colosse cause. Pis il capte. À retardement. Freya a visé juste pour sa fucking égérie. Marrant, l'ironie. Parce ce qu'il disait pas ça à l'époque où Freya l'ramenait d'Poudlard par la main. 

 

- Merci, il balance quand même. J'suis carrément content d'avoir eu l'privilège de tester ce truc avant tout l'monde en vrai. L'équipe fait un travail de fou furieux.

Il tend la main pour serrer la pogne énorme du géant, se la fait presque broyer. Spike s'fait accueillir vachement plus froidement, et faut pas s'appeler Merlin pour en comprendre la raison. Alison, elle, a l'air carrément dépitée par la situation.

 

- Alright, il prononce en jetant un bref coup d'œil dans la direction d'Oakwood. Il secoue très discrètement la tête.

- On vous fait faire le tour du Centre, Owen ?

Bon, pour la détente on repassera. Cela dit, Elliot est plutôt carrément intrigué par l'retour prodige, et soudainement moins pressé d'rentrer, alors il abdique avec le sourire et suit son entraineur vers les larges portes. À l'intérieur, c'est un peu l'branle-bas de combat. Les chargés de communication ont quitté leur bureau pour subtilement se retrouver dans des couloirs qu'ils n'empruntent habituellement jamais. Chacun prend son occasion de saluer l'immense bonhomme, certains se retenant probablement de réclamer un autographe pour ne pas altérer leur image professionnelle.

- Teresa, envoie un soda s'te plait, réclame Elliot à l'intention de la réceptionniste, qui ne se fait pas prier pour aligner plusieurs bouteilles larges sur le comptoir à l'intention d'un peu tout le monde.

Pendant ce temps, Oakwood fait son show, sa silhouette longiligne contrastant de manière saisissante avec celle du géant.

 

- OCQ vous a fait votre version du 500 M'sieur Carter ? Demande Elliot alors qu'ils parviennent sur le terrain.

L'écossais n'a jamais vraiment pu tenir sur les manches ridicules des balais standards, d'où la création de sa propre gamme des années plus tôt. Au-delà de ça, Elliot est surtout plutôt curieux d'à quoi pourrait ressembler la version Owen Carter elle-même.


Burned out

Message publié le 09/09/2025 à 10:12

Assise, Freya l'reste peut-être deux secondes. Elliot se contente de la regarder alors qu'elle se replante devant lui, remontant pour la énième fois les manches de son tee-shirt trop long.

 

- Si si, ça v... woh, tu fais quoi ?

Par réflexe, Elliot a tendu un bras pour la retenir, mais rien n'arrête l'aînée Carter alors qu'elle se dresse complètement sur la chaise. Le barman hausse les sourcils en matant brièvement dans leur direction. L'imitation fait pas franchement rire Elliot, au contraire. Même s'il avait deviné de qui il s'agissait depuis le départ, il aime pas vraiment ce qu'il entend, pas plus qu'il aime voir Freya se jeter directement sur le sol d'un seul bond. Elle en a pas terminé pour autant. Elliot détend ses coudes vers l'arrière pour les poser sur le bar tandis qu'il l'observe finir son cirque. Amusé malgré lui par toute la situation, le batteur jette un regard vers le barman - qu'il sait être réellement discret sur sa clientèle - avant d'en revenir à Freya.

 

Il est pris d'court par ses deux yeux plantés dans les siens, inquisiteurs. Pas l'temps de répondre qu'elle enchaine, avant de récupérer la chope de virgin et de s'en envoyer quelques gorgées. Au moins ça d'pris. Elliot se rend pas vraiment compte qu'il est juste resté à la mater sans rien dire du tout jusqu'à ce qu'elle lui demande s'il compte boire avec elle. Bordel. Sa main trouve la anse de la seconde chope, pas du tout virgin. Juste une ce sera pas la mort pas vrai ? Il la lève d'un geste théâtral avant d'en vider le quart presque d'une traite. Freya, elle, tient pas en place trois secondes. Déjà relevée, elle cherche visiblement déjà sa prochaine connerie à faire, aussi Elliot se relève à son tour.

 

- Putain tu t'es vraiment mis bien, il commente finalement en lui replaçant deux trois mèches ici et là. Maintenant que j'suis là j'suppose que j'vais rester. Ça s'rait con d'manquer Freya Carter ivre morte au milieu d'Cardiff.

 

Il lui passe devant pour venir récupérer les fléchettes sur la cible.

 

- Dites donc, jeune homme, il y a déjà une partie en cours !

- R'met à zéro tu veux ?


L'objet semble vaguement éternuer alors que ses scores redescendent brutalement. Elliot vient déposer la moitié du bordel dans une main d'Freya. Il peut pas s'empêcher d'se dire qu'il devrait pas rester. Que ce serait plutôt à Jun d'être là. Avec sa chérie. Genre, z'ont vraiment besoin d'être trois pour s'taper le taff de Freya ? Personne était dispo pour l'accompagner s'détendre un coup ? Ça craint un max. Mais les faits sont là. Il est là. Alors il s'place à côté de la ligne de lancer, invitant Freya d'un regard.

 

- Allez speedy Gonzales. Montre moi tes talents.

Y a des mois de ça, ils se sont affrontés ici même. Des retrouvailles carrément lunaires après dix années d'silence. Ces retrouvailles là sont différentes. Amères. Inespérées. C'est pire qu'un mauvais plan parce que cette fille a les moyens d'lui retourner l'cerveau en une poignée d'secondes à peine. Mais il sait déjà que c'est mort et qu'il arrivera pas à partir maintenant qu'il est là. Encore moins après le date de merde qu'il vient d'se taper.


Burned out

Message publié le 08/09/2025 à 19:51

Lunaire c'est même pas l'bon mot pour décrire la situation. Y a pas d'bon mot, à vrai dire. Les joues roses, l'regard brillant, les voyelles qui s'affaissent au coin d'la langue, Freya est rincée. Rincée comme Elliot l'a jamais vu. Au départ ça l'fait hausser les sourcils, sourire un peu. C'est drôle ok ? Entre l'tee-shirt à base d'engrais 100% fientes de veaudelune et les mèches qui s'barrent dans tous les sens parce qu'elles ont oubliées d'rester attacher, la scène a quelque chose de vachement grotesque. Entre l'mignon et l'effroyable.

 

- De quoi ?

 

Il mate derrière lui parce que c'est là qu'elle regarde, sans trop capter c'qu'elle y cherche. La cible, elle, s'impatiente.

 

- Toute cette attente, ça m'rappelle mon ex xylophage, il avait jamais d'temps pour moi mais il me bouffait toute mon énergie !

 

Ça aussi, aurait mérité un de quoi, si seulement Elliot y avait prêté attention. Lui, était plus focalisé sur Freya, et ce qu'elle pouvait bien raconter qui n'avait pour lui aucun sens.

 

- Qui ça ?

 

Il boit une bonne gorgée de sa Virginaubeurre, histoire de s'occuper les mains. Elle est dans tous les sens, y a pas à chier. L'regard d'Elliot se perd un peu sur le reste du bar, juste histoire d'être sûr que y ait pas trop d'monde pour la voir dans cet état. Ses yeux tombent sur une publicité rédigée sur un mur, dans un sens et un autre. À la mode boustrophédon, s'il savait seulement c'que c'était. Il sait pas.

- Ohw.

Elle parle d'Owen. C'est sûr. La réalisation lui fait perdre son amusement, alors qu'il la regarde planter une nouvelle flèche dans la cible, puis s'envoyer plusieurs gorgées avant de tanguer absurdement. Rattrapée à lui comme un marin sur un navire en pleine mer, elle peine visiblement à retrouver l'équilibre. Elliot lui récupère sa pinte de sa seule main libre, pour la poser sur le comptoir, avant de la récupérer gauchement. La sensation est aussi étrange qu'enivrante.

 

- J'crois que t'as assez bu toute seule pour la soirée, Freya.

Il déteste la situation autant qu'il s'en délecte. Paradoxe infernal. La cible, elle, n'attend qu'eux.

 

- Bon, j'aurais eu l'temps d'compter le crénelage de Poudlard que la partie s'ra pas finie là !
- Tranquille. Elle fait un break. Viens t'assoir ok ?

Il l'entraine avec lui. Pas qu'ce soit bien difficile. Elle est restée accrochée à lui. Il pose sa propre boisson à côté de la sienne pour la guider vers un siège.

 

- Ça va ? J't'ai jamais vu comme ça. C'est qui qui t'as envoyé t'détendre en solo à l'Alambro hein ? Si on t'envoie t'détendre faut inviter des gens, ça s'fait pas tout seul.

Parce qu'il déteste l'idée qu'elle soit dans cet état sans personne de confiance autour d'elle, Elliot fronce un peu les yeux. S'installe à côté en poussant vers elle sa virgin, discrétos. Sur un malentendu elle se plante de verre.


Burned out

Message publié le 04/09/2025 à 10:28

C'est p't-être le pire date de l'histoire. Au-delà d'être insipide, la meuf est carrément conne. Il avait pensé qu'elle était baisable, au début. L'truc c'est qu'même lui a ses limites. Mélinda Waxford l'a clairement dépassé. Mignonne, Mélinda Waxford, hein, attention. Chargée de communication pour l'évènementiel magique, petit décolleté, joli maquillage. La promesse s'arrête là, parce que c'est sans compter sur le reste.

 

Sa façon d'répéter six fois qu'elle a déjà rencontré Aaron Burbank, l'attrapeur de l'équipe national, et aussi Bobby Jones, le batteur. Sa façon d'lui toucher l'bras pour zéro raison dès qu'elle sort une vanne qu'elle croit drôle au point d'la répéter plusieurs fois. Son rire fort, mais surtout faux, alors qu'elle ramène ses cheveux en arrière d'une main manucurée. Ses allers et retours vers les toilettes pour aller se repoudrer le nez.  Ses tu bois vraiment pas alors ? incessants. Ses genre qu'elle arrive à caler tous les dix mots environ.

 

Quoi qu'Elliot raconte, elle acquiesce et rit comme une dinde. Elle commente à peu près tout c'qu'il fait aussi, un peu comme un reporter qui s'apprêterait à rédiger un article à son sujet. Bref. Elle était baisable en dehors de tout ça, mais au bout d'une heure trente assis en face d'elle, Elliot a juste plus envie. Il règle l'addition pendant qu'elle repart aux toilettes, prétexte son entrainement du lendemain qui l'force à rentrer tôt.

 

- Han c'est dommage...

- Ouais, grave.

 

Super dommage. Les mains dans les poches, la démarche tranquille, Elliot s'rentre à pieds. Il a la flemme de retrouver la solitude de son appart, pour le coup. Alors quand ses yeux accrochent l'enseigne de l'Alambro, il s'décide à s'y rendre parce que on sait jamais. Y a moyen d'retrouver quelqu'un de l'équipe à l'intérieur, à cette heure-ci, ou peut-être juste une meuf même un minimum plus intéressante que Mélinda fucking Waxford.

Il a la surprise de trouver l'endroit pratiquement vide. Pratiquement vide, si on oublie la présence carrément notable de Freya Carter, au fond de la pièce, en train d'argumenter avec la cible des putains de fléchettes comme si elle l'avait personnellement insulté. Figé à l'entrée du bar, Elliot reste con. C'est la dernière personne sur laquelle il s'imaginait tomber, d'autant plus à l'intérieur de ce bar. En plein milieu de fucking Cardiff.

 

- Blackburn ! Tu nous fais l'honneur d'ta présence pour la nouvelle saison ?

 

Son attention s'dirige vers le barman, qu'il salue d'un signe de tête.

 

- Oy. L'est vide ton bar ce soir.

- Ouais ben normal, y a la finale de bavboules de l'autre côté d'la ville t'sais bien.

 

Oh. Ben oui. Mélinda avait du l'évoquer une ou deux fois. Son regard glisse de nouveau vers Freya, brièvement. S'il voulait s'tirer discrètement c'est raté. Pas qu'il ait même eu l'idée d'se tirer discrètement en fait. Il a pas revu la sorcière depuis des semaines. Entretemps, Owen Carter a fait son grand retour officiel, médiatisé. Elliot soupire.

 

- Virginaubeurre s'te plait ?
- Ça roule.

 

C'est qu'une fois son verre chaud en main qu'il approche de Freya, étrangement incertain d'la façon dont il peut bien l'aborder. Mais il s'voit pas l'ignorer non plus. Alors.

 

- Yo.

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