Harry Potter RPG

Liste des messages de Flora Brightfield

Flora Brightfield

Femme

12 ans

Sang-mêlé

Britannique

De la forme à la fonction [Cours Méta]

Message publié le 30/04/2025 à 20:33

Lorsque le professeur commence à parler, Flora ne voit aucune Amanda à proximité. Pour cause, elle lui avait faussé compagnie pour deux garçons. C’est ce moment que choisit le prof pour annoncer un travail de groupe. 
Ah bon ? Ouf ! 
Flora se sent immédiatement soulagée de savoir qu’elle n’aura pas à traverser ces épreuves toute seule. Non mais quand même, elles n’ont pas l’air d’être une mince affaire. Elle espère se retrouver avec Amanda, et tombe de haut en apprenant que ça ne sera pas le cas. 
Oh non ! Je suis en groupe avec qui, du coup ? … Polyanski ? C’est qui, lui ?
Elle regarde autour d’elle en tout sens. Tout le monde se déplace en une valse de robes noires pour se rapprocher de son acolyte attitré. Amanda est déjà avec Basil. Il ne reste que… ce gaillard, droit comme un piquet, qui regarde droit devant lui. Il est tout seul et n’a pas l’air de se tordre le cou pour chercher après son binôme, qui se trouve être Flora.
 
Elle entend les premières instructions du cours. On va commencer par l’eau. Ouf, sûrement moins éprouvant que le mur et moins salissant que la boue qu’elle aperçoit dans la zone suivante. À peine le prof a-t-il terminé les explications que le garçon se dirige vers l’eau.
Hein ? Déjà ? Heu, attends moi ! pense-t-elle.
Elle le suit à la trace pour ne pas le perdre. Soudain, il se retourne vers elle et lui dit :
 
– Toi aller dans l'eau. Moi lancer sort.
 
Heu… hein ? Évidemment, Flora a très bien comprit ce qu’il a voulu dire malgré son langage très sommaire. C’était son aplomb et son attitude déterminée qui la prit de court. Elle eut à peine répondu un léger :
 
– Heu, OK…
 
Que, sans prévenir, il pointa audacieusement sa baguette vers le visage de la jeune fille, surprise. À l’instant où il énonce le sort, la fillette ferme les yeux très fort, comme s’il était sur le point de lui balancer un truc à la figure. Elle les rouvre lorsqu’elle sent quelque chose de bizarre se produire au niveau de son cou. Elle touche délicatement sa peau, striée de plusieurs petites ouvertures. C’est un peu sensible mais ça ne lui fait pas mal. Elle a envie de s’examiner sous toutes les coutures, mais le jeune garçon la pousse à entrer dans le bassin sans attendre.
 
– Ah bon, mais ça a réussi ? C’est bon ?
 
Pas de doute, ce garçon a l’air si sûr de lui que Flora n’a pas besoin de tergiverser pendant des heures. Même si elle avait très envie de voir comment son sort ressortait sur elle, elle savait qu’elle devait se jeter à l’eau tôt ou tard. 
 
Tandis qu’elle retire sa cape, elle se rend compte qu’elle a laissé quelqu’un lui lancer un sort… Elle ne réalise pas vraiment, en fait. Pour Flora, c’est beaucoup trop dangereux de lancer un sort en direction de quelqu’un. Pourtant, en même pas 2 secondes, elle avait laissé cet inconnu lui faire des branchies sans broncher. En fait, elle aurait pu lever les bras pour se protéger au moment où il avait dressé sa baguette contre elle. Elle aurait aussi pu lui dire “non” ou s’enfuir ou l’implorer de ne pas le faire. Mais tout s’était passé tellement vite qu’elle n’avait fait que… fermer les yeux. Bah bravo. Pour le self défense, on repassera. 
 
Sans sa cape pour la protéger de l’air frais matinal, Flora se sent vite frigorifiée. Quelque chose lui dit que ça ne va pas aller en s’améliorant au moment où elle entrera en contact avec l’eau. Elle retire ses souliers vernis, ses chaussettes ainsi que son pull. Elle ne porte plus qu’un justaucorps à manches longues et un pantalon en tissu. Finalement, Flora est bien contente que son camarade ait pris les choses en main. Elle n’avait fait que le suivre, subir son sort et faire ce qu’il lui demandait de faire. Elle n’avait pas à réfléchir, ce garçon bossait pour deux. Sauf que, maintenant, c’était à elle d’entrer en scène et elle espère ne pas décevoir encore une fois son monde.
 
Flora se place au bord de l’eau. Contrairement à sa camarade, elle espère justement de tout cœur qu’aucune créature bizarre ne va sortir des profondeurs, prête à l’attraper par les jambes. Flora trempe un pied, puis l’autre. L’eau imprègne le tissu de son pantalon et colle à ses jambes. Soudain, elle regarde autour d’elle et se rend compte qu’elle allait être la première à entrer dans la zone pour commencer l’épreuve de l’eau… Elle qui ne voulait pas y aller en premier… Elle voit ses camarades s’affairer tandis qu’elle était définitivement prête à se jeter à l’eau. Elle cherche le prof des yeux ainsi que son binôme et annonce timidement :
 
– Bon bah, j‘y vais, alors !
 
Non mais, c’est au cas où, si jamais le prof ne souhaite plus qu’on se mouille. Malheureusement, des regards d’attente lui confirment qu’elle n’a plus vraiment le choix que d’avancer. Elle plonge après avoir pris une grande inspiration et bouché son nez, par réflexe. Une fois sous l’eau, elle ouvre les yeux et se surprend à respirer sans utiliser ni sa bouche ni son nez. Elle commence à faire une brasse sans ressentir d’air bloqué dans ses poumons, mais fonctionnant bel et bien d’eux-mêmes grâce aux branchies.
Bon, il n’y a plus qu’à nager. C’est facile. Droit devant toi. 

De la forme à la fonction [Cours Méta]

Message publié le 19/04/2025 à 09:28

On va faire quoi sur le terrain de Quidditch ?
 
Ce n’est qu’une fois le pied dehors que cette question traverse l’esprit de la jeune Poufsouffle. Elle n’y avait pas pensé la veille au soir et s’attendait à passer un samedi classique, même si “classique” n’était pas le mot adéquate pour définir ses journées au sein de l’école Poudlard. Il faut dire qu’elle avait carrément oublié ce cours de soutien. C’est Amanda qui le lui avait rappelée le matin même, prenant Flora au dépourvu. 
 
Heureusement, le cours se déroulait en extérieur. Pour les cours en salle, Flora avait pris pour habitude de suivre ses camarades de classe afin de ne pas se perdre dans ce dédale qu’est le château. À force de pistage, elle avait enregistré certains parcours. Quand le cœur lui en disait, elle partait s’aventurer seule le week-end dans ce gigantesque labyrinthe, pour découvrir de nouvelles zones ou même un petit coin tranquille.
 
Le frais saisis les deux jeunes filles lorsqu’elles franchissent les lourdes portes du château. Ayant prévu de se rendre au cours ensemble, elle marchent côte à côte vers le terrain de sport. Une fois sur les lieux, le prof et une jeune Serdaigle.
 
– Bonjour.
 
Flora commence à appréhender en examinant les alentours. Trois grands cercles brillants au sol déterminent chacun un espace naturel propre : un mur, un lac et… je sais pas ce que c’est, mais ça a l’air dégueulasse.
 
– Qu’est-ce qu’il va falloir faire ?
 
Flora a murmuré à Amanda pour avoir son avis. Comme à l’accoutumée, elle veut savoir quoi faire avant même qu’on lui explique les règles. C’est moins la curiosité que la peur d’échouer qui parle. Il faudra vraiment qu’elle écoute attentivement le prof, autrement, elle risque de se rater en beauté, se faire mal ou se ridiculiser, ce qui est arrivé trop souvent à son goût ces derniers temps.
 
– On va pas faire de l’escalade dès le matin, hein ?
 
Rassurez moi, on va pas devoir gravir ce mur immense ? L’eau, passe encore. L’autre zone là-bas est plate aussi donc ça devrait aller. Mais le mur ? Personne ne pourra m’obliger. En espérant qu’on ne commence pas par ça. Qu’on ne commence pas par moi.
 
Ce qui est sûr, c’est qu’elle va d’abord observer les autres. On verra pour la suite.

Les lettres

Message publié le 15/04/2025 à 19:31

 

– Ha oui, d’accord…
 
Flora ne voulait pas contredire sa camarade, alors elle acquiesça malgré le fait qu’elle n’était pas totalement d’accord avec elle. C’était une drôle de façon de penser que de vouloir garder le suspense sur l’identité de quelqu’un qui la sollicitait pour on ne sait quelle raison. Flora ne comprenait pas encore toutes les subtilités qu’un échange anonyme pouvait offrir.
 
En entendant la brève présentation constituée du prénom pur et simple de sa camarade, Flora sourit.
 
– Moi c’est Flora.
 
Lorsqu’elle vit Amanda farfouiller sous le lit, Flora ne s’attendait pas à ce qu’elle revienne avec les courriers mentionnés. Amanda lui tendit la première lettre de la série, que Flora prit, quoiqu’un poil hésitante. Avait-elle vraiment le droit de les lire ? Sa collègue n’écrivait sûrement rien de bien important, sinon, elle ne pourrait vouloir les partager avec une camarade de chambrée. Alors, elle commença à lire. Rapidement, elle s’exclama :
 
– Ah mais j’ai compris ! En fait, tu voulais envoyer une lettre à ta mère, mais le hibou s’est trompé et c’est ce F. qui l’a eue et il t’a répondu ! C’est trop bizarre, pourquoi est-ce qu’il fait tout un résumé de ta lettre ? Il a lu tout ce que tu as écrit ! C’est privé, les lettres, hein !
 
Flora était consternée de voir qu’un individu avait lu ce qu’Amanda avait écrit alors que cela ne lui était pas destiné et qu’en plus de cela, il avait fait un compte rendu comme s’il s’immisçait dans une conversation privée. Quel toupet ! Elle aurait horreur de savoir que quelqu’un d’autre avait mis la main sur une de ses lettres et se permettrait de la commenter.
 
En passant à la seconde lettre, elle comprit que ce F. avait rendu à Amanda la lettre pour sa mère qui lui était parvenue par erreur. Il ne manquerait plus qu’il l’ait gardée !
Au fur et à mesure qu’elle poursuivait sa lecture, Flora comprit que F. avait envie de communiquer. Il aurait très bien pu se contenter d’une seule lettre, mais il a continué à poster ses écrits. Il avait besoin d’échanger avec quelqu’un, d’avouer ce qu’il ressentait, de partager ses faiblesses…
Si, au premier abord, Flora pensait avoir affaire à un fanfaron, elle changea vite d’avis. 
 
Concernant la 3e et dernière lettre, ses pensées se confirmèrent lorsque l’auteur se confia un peu plus sur sa vie : il n’était pas méchant. Certains mots attiraient son attention, comme “Cracmol”, car sa propre sœur en est une. Ça a l’air très fréquent que des gens normalement censés être des sorciers n’aient pas de pouvoir. En même temps, être un sorcier relève pratiquement du miracle pour Flora, qui avait compris que les sorciers étaient en sous-nombre parmi tous les moldus peuplant la Terre. 
 
Dans le contenu des lettres, certains sujet reviennent, comme Philippe, le saule cogneur et Miranda. Elle ne voyait pas de qui il pouvait s’agir, sauf du saule cogneur qu’elle a pu apercevoir sans jamais se risquer à l’approcher. À un moment donné, il fit mention de la psychologue d’Amanda. Flora se sentit un peu honteuse de lire cela parce que, selon elle, il n’y a que les fous qui consultent un psy. Cependant, du peu qu’elle ait vu d’Amanda, elle ne l’avait pas du tout trouvée folle. Elle était même plus saine que les fantômes ou les profs bizarres de Poudlard. Depuis son arrivée dans cette école, la notion de folie ne voulait plus rien dire pour Flora. Après tout, échanger des lettres avec un inconnu est un acte moins fou que d‘avaler une potion de ratatinage rien que pour voir ce que ça faisait. 
 
Enfin, Flora comprit qu’Amanda avait tout de même cherché à savoir le prénom de son correspondant mystère. Elle a réussi à deviner certaines lettres, mais il ne voulait pas donner plus d’indice. Heureusement, Flora fut soulagée de savoir que l’auteur ne connaissait pas non plus le prénom d’Amanda. Au premier abord, elle pensait que lui la connaissait et pas l’inverse. Cela aurait été injuste et malpoli de se cacher tout en sachant à qui l’on s’adresse. Ils jouent à une sorte de jeu pour savoir qui est qui. 
 
*Il faudrait faire le jeu du pendu, je suis sûre qu’on finirait par trouver.*
 
– Il a l’air… gentil, en fait. Je croyais qu’il voulait faire un mauvais tour, mais ça va.

Les lettres

Message publié le 24/03/2025 à 19:03

– Han ! Tu écris à quelqu'un mais tu sais pas qui c'est ? Moi, à ta place, je voudrais trop savoir qui c'est ! 
 
Flora avait complètement écarté la dernière question de sa camarade sans s’en rendre compte, comme si elle ne l’avait même pas entendue. De toutes façons, il valait mieux remettre la rédaction de sa lettre à plus tard pour éviter d’y inscrire n’importe quoi. Les nouvelles attendront.
À la seconde où elle prit connaissance de cette histoire d’échange secret, son attention se focalisa dessus. Une correspondance secrète comme elle les aime est beaucoup plus intéressant que le reste.
 
Flora comprit que l’auteur des lettres était un homme, d’après ce que la jeune Poufsouffle avait dit. À partir de là, on pouvait se lancer dans des tas de suppositions.
 
Cette personne ne voulait certainement pas révéler son identité. Peut-être avait-il quelque chose de grave à avouer mais n’osait pas annoncer la mauvaise nouvelle de but en blanc, comme un coupable se rapprochant de sa victime dans le but d’atténuer les circonstances.
 
Ou bien jouait-il à un jeu, une chasse au trésor, laissant des indices par-ci par-là afin qu’elle parvienne à le retrouver au moment où il l’aurait décidé. 
 
Ou alors cet échange pourrait-il se révéler dangereux, si quelqu’un souhaitait soutirer de précieuses informations à une cible innocente.
Cette dernière supposition ne parvint pas à l’esprit de Flora, trop naïve pour y déceler un danger potentiel. Elle pourrait, elle aussi, se faire avoir par quelqu’un à l’esprit tordu et au dessein malhonnête.
 
Ou encore s'agissait-il d'un énergumène n'ayant rien de mieux à faire que de raconter sa vie ou d'embêter les autres avec des détails insignifiants... Si ça se trouve, tout était rempli de gros mots... À cette pensée, Flora eut une envie terrible de découvrir le contenu de la lettre. Cela aiderait grandement à identifier le coupable.
 
Sur un tout autre niveau, elle n’avait pas non plus percuté que cela pouvait être une sorte de rituel amoureux. Un garçon aurait pu avoir remarqué sa camarade et voudrait la séduire sans se montrer, dû à sa timidité excessive. Flora ne put se formuler cette idée, n’ayant pas encore l’âge de penser à cela.
 
Dans tous les cas, si la jeune Poufsouffle se confiait à elle, c’est qu’elle attendait peut-être qu’on l’aide. Instinctivement, Flora se mis en tête de réfléchir à l’identité de ce mystérieux scribe.
Cela pourrait être n'importe qui…
Un prof ? Un camarade ? Un elfe ? D'ailleurs, est-ce que ça écrit des lettres, un elfe ?

Les lettres

Message publié le 16/03/2025 à 15:01

Flora, trop concentrée sur sa tâche, ne comprit pas tout de suite que l’on s’adressait à elle. Elle finit de raturer ce qu’elle ne voulait pas faire apparaître dans sa lettre, puis tourna ensuite la tête vers sa camarade, prenant conscience qu’elle attendait sa réponse.

 

– Hein ? Ah ! Euh, non mais c’est pas grave. C’est juste une lettre pour ma mère et ma sœur.

 

Surprise par la question, elle ne savait pas trop quoi répondre à part la vérité.

Elle posa sa plume, soulagée qu’on la sorte de ses réflexions qui ne menaient à rien. Il y avait des jours avec et des jours sans. Ce n’était pas seulement une question d’inspiration. Elle avait toujours quelque chose à écrire, que ce soit le menu du festin auquel elle avait droit à chaque repas, le grand escalier qui lui avait encore une fois fait perdre son orientation, ou les remarques bizarres ou rigolotes des gens dans les tableaux qui parcourent les murs du château.

Non, c’était plus la crainte de ne plus être lue par sa propre sœur qui l’inquiétait. Pourquoi ne lui parlait-elle plus ?
 

Elle remarqua un papier dans les mains de sa camarade et lui demanda :

 

– T’as une lettre à envoyer, toi aussi ?


Les lettres

Message publié le 08/03/2025 à 19:48

Flora était allègrement voutée sur le secrétaire de sa chambre d’étudiante.
La plume grise qu’elle tenait dans ses petites mains était tellement longue qu’elle dépassait par dessus sa tête ébouriffée, dansant au rythme des griffonnages. 
 
La première année adressait une énième lettre à sa douce famille qui aimait s’enquérir de ses anecdotes rocambolesques, se rafraichir de ses histoires d’enfant, apprendre tout de sa vie quotidienne au château ensorcelé, se réjouir d’un nouveau sortilège appris, sans oublier le suivi de ses progrès à l’école, évidemment.
 
En retour, les nouvelles de sa sœur Alice l’émouvait à chaque phrase, chaque mot, chaque lettre. 
La personne qui lui écrivait était principalement sa mère, lui rédigeant le plus fidèlement possible la vie à la maison en première partie de lettre. À la fin du papier se trouvaient les mots d’Alice, que Flora attendaient ardemment, parfois même sautant le passage de sa mère pour lire les nouvelles de sa sœur, puis retournait au début pour connaitre l’entièreté du message.
 
Cependant, plus le temps passait, moins Alice écrivait, jusqu’à ne plus rien écrire du tout au bout de quelques mois. Flora suivait alors le fil de la vie de sa sœur à travers les écritures de sa mère, qui s’efforçait de tout lui rapporter en détail. À travers les lignes maternelles, Flora imaginait Alice dans sa nouvelle école, avec ses nouvelles copines. Elle ressentait sa joie de vivre, ses craintes, ses espoirs, ses envies et ses rêves. 
 
Elle savait le vide qu’elle avait laissé dans la maison à travers la chaise libre de la table à manger ou encore le lit impeccable de la chambre qu’elles partageaient. Elle maudissait ingratement le fait de ne pas pouvoir se téléporter chez elle en une fraction de seconde alors que la magie du transplanage le lui permettrait.
 
Flora gardait les lettres dans une boîte spéciale, empilées en un tas qu’elle avait entouré d’un fin liseré couleur lavande. Elle chérissait ces écrits contenant un peu de sa soeur dans ses lignes ainsi que du foyer aimant qu’elle avait laissé derrière elle.
 
Flora tentait d’écrire. Elle brouillonnait et raturait au point d’arracher le papier de basse qualité. Ce jour-là, Flora était énervée et n’arrivait pas à se concentrer. La porte du dortoir n’étant pas fermée, elle entendait le va et vient des élèves qui piaillaient. L’ambiance légère du week-end flottait dans l’air. Loin des cours solennels, l’instant était sujet à la distraction et à la frivolité. Mais Flora restait là, seule dans sa chambre, à essayer d’écrire cette lettre comme une punition infligée à elle-même. Elle aurait peut-être dû rejoindre ses camarades pour se changer les idées.

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