Harry Potter RPG

[Terminé]
L'Affaire des Fizbizwiz Trafiqués En retrait des habitations, jeudi 18 janvier 2125

Accueil En dehors du Château Pré-au-Lard L'Affaire des Fizbizwiz Trafiqués
Flynn Ryder

Homme

14 ans

Sang-mêlé

Britannique

Avatar de Gabriel

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Gardien des Origines

Message publié le 11/07/2025 à 21:27

Tes doigts se figent autour de ta tasse quand il sort cet appareil. Pas un bête appareil photo de touriste moldu qu’on achète au Chemin de Traverse avant de partir en vacances, non. Un truc vivant, avec ses rouages dorés qui bougent tous seuls, ses cliquetis précis, son objectif qui tourne comme un œil qui cherche une proie. T’en oublies de boire, carrément scotché à le regarder faire, à voir l’appareil se poser, se déplier, s’animer comme un animal docile dans ses mains.

 

Puis il sort ses photos. Et là, t’es plus qu’ahuri. T’es bluffé.

 

Tu les attrapes délicatement quand il te les tend, tes doigts se posant sur les bords pour ne pas les tacher. T’en prends une, puis une autre, les observant longuement, une ride de concentration entre tes sourcils. Pas un mot ne sort tout de suite, parce que même toi, t’es pas assez con pour balancer une blague dans un moment pareil.

 

Un piaf en plein vol, les ailes ouvertes, prêt à se poser. Un rayon de lumière qui éclaire la poussière dans l’air, dessinant des formes que tu pourrais fixer pendant des heures sans te lasser. Une vue du château avec le ciel qui s’étale derrière, si grand qu’on dirait qu’il pourrait tout avaler. Ça t’attrape quelque part dans le ventre, sans que tu saches vraiment pourquoi.

 

Tu relèves les yeux vers lui, et tu réalises qu’il te regarde, un peu nerveux, comme s’il regrettait déjà de t’avoir montré tout ça.

 

Putain…

 

Tu poses les photos sur la table avec précaution, le regard fixé sur lui, sincère.

 

Basil, c’est… c’est vraiment incroyable. J’veux dire, t’as capté un truc, là.

 

T’indiques le rayon de lumière du bout du doigt, hochant la tête.

 

C’est pas juste une photo, c’est genre… on dirait que le temps s’est arrêté. Comment t’as fait pour avoir ça ?

 

Ton attention se reporte sur le Mekapteur, tes yeux pétillent d’une curiosité brute.

 

Et ce truc… comment il marche ? Il bouge tout seul, sérieux ? T’as enchanté le truc toi-même ou c’est un modèle spécial ? C’est de la magie ou de la mécanique ?

 

Tes questions sortent sans filtre, tellement le truc t’intrigue.

 

Franchement, j’crois que t’as trouvé ton truc. C’est mille fois mieux que de risquer ta peau sur un balai.

 

Tu reprends ta tasse, bois une gorgée pour calmer l’excitation qui monte. Puis, un sourire en coin, tu hausses les épaules.

 

Moi ?

 

Tu fais mine de réfléchir, la tasse levée, avant de la reposer.

 

J’sais pas si ça compte vraiment, mais j’bricole des trucs. Des gadgets, des serrures, des pièges, ce genre de trucs. Et je me débrouille pas trop mal pour fouiner où faut pas, même si ça tourne pas toujours bien…

 

Tu le fixes, amusé.

 

Genre, ouais, en dehors des braquages de bonbons, j’passe mon temps à chercher des conneries à démonter ou des salles à explorer.

 

Puis tu te penches légèrement vers lui, posant ton coude sur la table.

 

Mais j’te jure, j’crois que t’es le premier que je vois qui est capable de montrer le temps qui s’arrête. Ça, c’est fort.

Basil Banks

Homme

14 ans

Sang-mêlé

Britannique

Avatar de Deb

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Inconscient de Service

Message publié le 17/07/2025 à 16:05

Gêne, fierté, difficile de savoir quelle émotion domine dans le regard d'un Basil rouge jusqu'aux oreilles. Ce qui est sûr, c'est que Flynn a l'air terriblement impressionné par les clichés. Mieux encore, il a l'air de vraiment s'y intéresser, et d'y percevoir précisément ce que Basil avait en tête au moment de les prendre. Du fond de son siège, le garçon se contente d'hausser une épaule, confus par la situation. Il voudrait répondre qu'il ne saurait pas vraiment par où commencer. Il ne sait jamais comment il obtient les photographies qu'il obtient. Parfois, c'est comme si les photographies venaient à lui. Un instant prédestiné à être capturé par son appareil. 

 

- Nan c'est un Mekapteur, Basil explique. C'est les deux. De la mécanique enchantée. Le garçon manœuvre d'un index précis l'enclencheur latéral, faisant se ployer minutieusement l'engin dans une série de claquements. D'un autre geste, il le fait basculer dans l'autre sens, déployant de nouveau l'appareil dans sa forme véritable. Il a tout un tas de fonctions comme celle-là.

Adaptable au transport comme à pas mal d'environnements hostiles - fortes pluies, chaleur intense, vents glacials -, le Mekapteur est clairement en proue de tous les autres appareils du marché. D'abord pour sa facilité de prise en main, particulièrement instinctive, mais aussi et surtout pour sa polyvalence extrême. Intrigué par l'apparente capacité de Flynn a démonter et remonter les choses, Basil balaye rapidement les compliments que lui fait le poufsouffle au profit de questions directement retournées vers lui :

 

- Tu bricoles quoi comme gadgets ?

Pas étonnant que les rouages du Mekapteur l'intéresse autant. Basil n'est lui-même pas très manuel. En dehors de son appareil, il n'est d'ailleurs pas très doué pour comprendre rapidement le fonctionnement des choses mécaniques. 

- Tu dois te faire plaisir à Poudlard, y a tellement d'endroits à explorer...

Des salles mystérieuses que l'on ne peut ouvrir avec aucun sortilège, des armoires qui n'ont pas de clés, des ustensiles étranges abandonnés par d'anciens élèves dans de vieilles salles de classe à présent inutilisées. Basil se redresse un peu se met à ranger ses affaires alors qu'il se lance, timide mais déterminé, un sourire aux lèvres :

- Tu pourrais me montrer des trucs que t'as fait ? Enfin si tu veux. Ça a l'air cool.

Flynn Ryder

Homme

14 ans

Sang-mêlé

Britannique

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Administration

Gardien des Origines

Message publié le 20/08/2025 à 23:11

Tu continues d’observer le Mekapteur comme si c’était un artefact rare tout droit sorti d’un vieux coffre dans la Réserve. Chaque cliquetis te fascine. Tu pourrais passer des heures à voir cette machine se replier, se déployer, réagir aux gestes de Basil comme si elle comprenait ce qu’il veut faire.

 

Mécanique enchantée, tu répètes à mi-voix, admiratif. La vache… C’est propre.

 

Et ça a l’air d’être plus qu’un simple objet pour lui. Tu le vois à la manière dont ses doigts bougent autour, précis, respectueux, presque doux. Comme si c’était vivant. T’as envie de lui poser cinquante questions d’un coup, mais il te devance.

 

Tu bricoles quoi comme gadgets ?

 

Ton sourire s’élargit, un peu surpris mais franchement content qu’il demande. C’est rare qu’on te pose la question. Rares sont ceux à vouloir en entendre parler sans rouler des yeux.

 

Des trucs utiles, des trucs débiles, un peu des deux, tu réponds avec un petit rire. J’ai commencé avec une boîte à musique trafiquée qui jouait du rock dès que tu l’ouvrais. Maintenant, j’essaie de faire un détecteur de passages secrets. Ça marche… une fois sur six.

 

Tu prends une gorgée de chocolat, puis tu rajoutes :

 

J’ai un ouvre-coffre enchanté aussi. Ça crochette des serrures simples, mais faut éviter d'en parler...

 

Tu le vois se redresser, commencer à ranger son appareil, et son sourire te surprend presque. Pas grand, pas exagéré, juste assez franc pour qu’il soit honnête.

 

Tu pourrais me montrer des trucs que t’as fait ? Enfin si tu veux. Ça a l’air cool.

 

Tu t’appuies contre le dossier de ta chaise, content, et hausses les sourcils.

 

Si je veux ? Mec, tu viens de me montrer ton Mekapteur comme si c’était normal, bien sûr que j’vais te montrer mes trucs.

 

Tu fouilles rapidement dans ta sacoche, le genre de sac qui cliquette et qui a toujours l’air trop plein. T’en sors une petite boîte ronde, pas plus grosse qu’un Souaffle miniature. Tu la poses entre vous, tapotes doucement le couvercle.

 

Ça, par exemple. Je l’ai appelée... euh… j’ai pas encore de nom, mais c’est une “sphère d’écho”.

 

Tu la fais s’ouvrir. Un petit cristal au centre pulse doucement, diffusant une lumière pâle.

 

Tu la poses dans une pièce, elle enregistre tout ce qu’elle entend dans les minutes qui suivent, et elle peut rejouer un fragment de la conversation, comme un écho. Pratique pour obtenir des informations que tu ne devrais pas avoir…

 

Tu lui lances un regard complice.

 

C’est encore en test, mais bon. Ça peut être marrant.

 

Tu refermes l’objet, le repousses vers lui.

 

Si t’as un jour envie d’explorer une vieille salle abandonnée ou de tester des accès qu’on n’est pas censé forcer, j’suis ton gars. Et toi, tu prends les photos souvenirs.

 

Tu marques un temps.

 

Tu sais... j’crois que ça ferait une bonne équipe.

Basil Banks

Homme

14 ans

Sang-mêlé

Britannique

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Inconscient de Service

Message publié le 02/09/2025 à 13:32

Basil est captivé. Faut dire que tous les objets que décris Flynn ont l'air absolument fabuleux.

 

- T'as trouvé un passage secret ?!

 

Extirpé de sa coquille de timidité, c'est l'enthousiasme pur tinté d'une vive curiosité qui le fait se pencher sur la table, le regard pétillant planté dans celui de l'autre garçon. Faut dire que pour qu'il avance que son trouveur de passage secret fonctionne une fois sur six, ça peut signifier qu'une chose : et s'il est une chose dont Basil est plus féru encore que de photographie, c'est bien l'exploration du château de Pouldard, qu'il considère presque comme une entité à part entière.

Il ne parlera jamais des outils de crochetages de Flynn. D'abord, à qui en parlerait-il ? Mais surtout, il veut tout voir. La boîte qui joue du rock, le détecteur, le coffre. Complètement absorbé par les gestes de Flynn alors qu'il fouille l'intérieur de son sac, Basil en oublierait où ils se trouvent. Cette journée qui semblait avoir si mal commencé a pris une tournure à laquelle personne ne pouvait s'attendre, et il ne troquerait ça pour rien au monde.

Les yeux posés sur l'étrange balle que son camarade pose sur la table, il suit du regard l'ouverture de cette dernière, et reste fasciné par le diamant qui semble battre comme un cœur. Ça a forcément une valeur phénoménale. Son fonctionnement le fait étirer un sourire un peu crispé, pas bien certain de l'usage que Flynn voudrait en faire tout de même. L'air de rien, il parle de s'introduire partout où c'est interdit, et d'espionner les conversations des gens.

Mais... il a aussi offert un chocolat chaud à Basil, s'est intéressé au Mekapteur, et lui montre des objects incroyables qu'il fabrique lui-même. Alors Basil est tout simplement fasciné. Naïf, il voit immédiatement un autre aspect à l'artefact, qu'il n'ose même pas toucher de peur de l'abimer.

 

- C'est génial ! Ça peut être un super enregistreur pour des reporters de gazette aussi. Tu sais, comme les enregistreurs moldus, mais en vachement plus classe.

Basil était très renseigné sur la question. Pas de la classe, ça, il n'en avait pas, et on le lui avait assez répété. Mais les reporters, c'était son truc. Moldus comme sorciers. Il se mord un peu la lèvre, ne s'attendant clairement pas à la proposition ouverte que lui fait Flynn. Une proposition qui lui remue un peu la poitrine.

- Ça serait trop cool, il admet un ton plus bas.

Une partie de lui ne peut pas s'empêcher de se dire que Flynn dit ça en l'air, sans le penser vraiment. Au moins il n'a plus l'impression que le garçon le mène en bateau. La preuve, il lui a parlé de ses outils secrets.

 

- Moi aussi j'ai découvert des coins planqués à Poudlard. L'avantage d'être souvent pourchassé par des débiles, c'est qu'on finit par explorer des endroits où personne d'autre ne semble être allé. S'tu veux j'te montrerais. Si heu... tu veux bien m'montrer pour le passage secret... ?

C'est bizarre. Étranger. Proposer une activité quelconque à un autre enfant de son âge. Négocier. Mais Basil a envie que cet après-midi ne s'arrête jamais.

Flynn Ryder

Homme

14 ans

Sang-mêlé

Britannique

Avatar de Gabriel

Administration

Gardien des Origines

Message publié le 09/09/2025 à 14:58

Tu vois les yeux de Basil s’agrandir, briller d’un éclat que t’avais encore jamais vu chez lui. Faut dire que jusque-là, il avait toujours cette espèce de retenue sur lui, comme une barrière levée en permanence. Et là, d’un coup, elle vole en éclats. Il se penche en avant, accroché à chaque mot que t’as dit comme si t’étais en train de lui raconter un secret précieux.

 

T'as trouvé un passage secret ?!

 

Tu hausses un sourcil, les lèvres qui s’étirent lentement en un sourire satisfait. Pas moqueur. Juste… content de voir que ça l’embarque autant.

 

J’ai trouvé un truc. Je sais pas encore où ça mène, j’ai pas réussi à l’ouvrir, mais c’est là. Derrière une statue du troisième étage. Un courant d’air froid qui sort de nulle part, et quand tu colles l’oreille, t’entends un bruit sourd, comme un engrenage qui tourne lentement…

 

Tu t’interromps une seconde, comme si t’entendais encore le bruit rien qu’en y pensant. Puis tu reprends.

 

J’suis à peu près sûr que c’est une pièce fermée, ou un couloir. Le capteur a bipé une fois, mais pas assez fort. Faut que je modifie le cristal. J’ai une théorie, mais bon, j’te montrerai.

 

Tu vois son regard glisser sur la sphère, fasciné. Il ne touche pas, comme si c’était sacré, ou peut-être juste par peur de casser. Tu t’apprêtes à le rassurer quand il parle, et ce qu’il dit te prend un peu de court.

 

Un enregistreur pour des reporters, hein ?

 

Tu penches la tête, réfléchissant. C’est pas con. Pas con du tout, même. Tu penses à La Gazette, aux journalistes moldus avec leurs carnets et leurs micros attachés aux vestes, à leurs gros casques ridicules.

 

J’y avais pas pensé. Mais ouais, ça pourrait. Faudrait juste que ça trie ce que ça garde en mémoire. Sinon t’te retrouves avec dix minutes de quelqu’un qui raconte qu’il a paumé sa chaussette gauche.

 

Tu ris, puis tu hoches lentement la tête.

 

Mais ouais… pour un vrai reporter, ça serait nickel. T’as l’œil, Banks. L’oreille aussi, apparemment.

 

Le voir comme ça, aussi absorbé, aussi curieux — c’est nouveau. T’as jamais vraiment pris le temps de le regarder. Pas comme ça. Et tu te dis que t’as peut-être raté un truc depuis le début de l’année.

 

Quand il te parle de ses propres coins planqués, ton sourire s’élargit aussitôt. Mais c’est surtout la façon dont il le dit, avec cette gêne maladroite, cette hésitation, qui te frappe un peu. Tu sens que c’est pas rien, pour lui. Ce qu’il te propose, là.

 

Tu fais mine de réfléchir quelques secondes, juste pour le suspense, puis tu hoches la tête, doucement.

 

Marché conclu. Tu me montres les coins paumés que toi seul connais… et moi, je t’embarque à la chasse au passage secret.

 

Tu tends la main au-dessus de la table, paume ouverte, sérieusement.

 

Deal ?

 

Tu le regardes dans les yeux, sans détour. Pas pour lui mettre la pression. Juste pour qu’il comprenne que t’es sincère. Que t’es là. Et que t’as pas l’intention de disparaître sitôt le chocolat fini.

Basil Banks

Homme

14 ans

Sang-mêlé

Britannique

Avatar de Deb

Modération

Inconscient de Service

Message publié le 09/09/2025 à 17:16

Accroché aux lèvres de Flynn, Basil se voit déjà investir le troisième étage pour faire le tour de chacune des statues. Enquêter sur les courants d'air froid. Les bruits sourds à travers les murs.

 

- Trop bien.

Il ne fait plus vraiment cas des gens qui les entoure, de la situation si particulière, entièrement embarqué par ce que lui raconte son camarade. Il a toujours su que Flynn Ryder faisait partie des garçons cool. Du moins se l'était-il imaginé. Mais Flynn Ryder n'est pas comme ces garçons cool que Basil a toujours eu en tête - ou qui l'ont pourchassé dans les couloirs. Flynn Ryder est juste gentil, et terriblement intéressant, en plus de partager avec lui des secrets complètement incroyables.

Basil attrape sa tasse pour boire quelques gorgées d'un chocolat qui lui reste un peu perché sur les lèvres, à la manière d'une moustache. Il étire un léger sourire en hochant la tête pour appuyer son idée d'enregistreur, que Flynn semble valider, et rit alors que l'autre évoque la possibilité de se retrouver avec dix minutes d'un type qu'aurait perdu sa chaussette gauche. Vrai que ça serait terriblement bête.

 

- Faudrait un mot de passe, comme avec l'entrée de la salle commune, Basil tente en se surprenant lui-même de prendre tant d'initiatives. Pour dire quand on commence, ou quand on s'arrête, ou les deux, comme ça on enregistre que ce qui est important !

Le compliment accentue les rougeurs de ses joues, que l'on pourrait également mettre sur le compte de la chaleur ambiante, ou du chocolat chaud qui se termine d'une ultime gorgée. La tasse est reposée dans un bruit caractéristique, puis le deal est posé sur la table, et le visage de Basil se fait sérieux - presque solennel. Il étire sa main par-dessus le bois pour la presser contre celle tendue de Flynn. Il hoche la tête alors qu'il répond du tac au tac.
 

- Deal.

Son sourire s'étire alors, large et heureux.

 

[À charge d'une suite exploration de passage secreeet !]

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