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Tourment d'Amour

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Alison Carter

16 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Serpentard
Ce titre distingue un donateur d’exception dont la générosité rivalise avec les coffres les plus remplis de Gringotts, faisant de lui un véritable magicien de la fortune solidaire.
Dans le hall, Mercredi 14 Février 2125

Le cul par terre et redressée sur ses coudes, Alison suit des yeux son Valentin qui semble soudain investi d'une mission des plus sérieuse : lui masser les pieds. T'as pas fait tourner le briquet, remarque-t-elle, amusée par sa détermination. Comme il choisit d'ignorer l'information, elle se lève, un air faussement désabusé accroché à ses lèvres. Elle époussette sa jupe et remonte son bas de laine en voyant Ferguson prendre place au milieu des coussins d'observation avec le whisky pur feu. La seconde d'après, sans vraiment s'en être rendue compte, la cadette Carter a rejoint le Poufsouffle et tendu son pied en ricanant. T'as vachement appliqué d'un coup dis-donc !

 

Sa tête se penche alors qu'il lui déshabille la jambe. 

Elle ressent un frisson d'excitation et ravale sa salive en le fixant.

 

La peau d’Alison reste d’un blanc laiteux toute l'année, en reflet au ciel écossais. Très longtemps, la sorcière a détesté les nombreuses tâches de rousseur couvrant son corps. Elles s’agglutinent par endroits en véritables nappes mordorées, dessinant des cartes aléatoires sur ses jambes. Entre ses cuisses notamment, les tâches se fondent les unes dans les autres jusqu’à former des masses cuivrées irrégulières qu'Alison trouve hideuses. Mais face à Ferguson ce soir, elle sourit distraitement. J'ai plus six ans, j'devrais gérer, dit-elle en secouant légèrement le genou du brun avec le bout de son talon. Ses souvenirs de batailles de chatouilles s'arrêtent au départ de sa mère pour sa dernière expédition.

 

Aux ongles vernis d’un rouge éclatant des orteils de la rouquine s'ajoute une peau hydratée, fine et pâle, et toujours un millier de tâches rousses, qu'elle a capitulé à camoufler à cause du travail monstrueux que cela représente. Même les magazines ne peuvent pas l'aider sur des sortilèges aussi étendus. Éradiquer les poils et rendre l'épiderme doux comme la soie : oui, toutes les sorcières le connaissent celui-ci. Au fait, réalise la jeune femme en jetant un œil dehors. 

 

— T'allais prendre ma cape pour quoi là ? Alison scrute Ferguson sans grand sérieux et attrape la bouteille d'alcool. Les substances rendent les choses étrangement moins grave. Elle observe un instant le dessin des flammes sur l'étiquette, puis la concentration relative du cinquième année qui débute le massage. Tu peux m'poser une question si tu veux comme défi, suggère-t-elle avant d'avaler une gorgée de whisky qu'elle accompagne d'une grimace à la déglutition. Un coton agréable se forme autour de l'étudiante à mesure qu'elle en boit. Peut-être que c'est ça, ce qu'ils cherchent tous en s'enfilant des bouteilles en soirée. Son pied se creuse au passage du pouce du brun. Aïe, réagit-elle par réflexe plus que par réelle douleur. L'exécution est loin d'être folle, mais la tête qu'il fait lui suffit. Elle rigole. 

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Ferguson Decker

16 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Deb
Poufsouffle
Pour tout ceux ayant le courage d'affronter les MDJ's, alors qu'ils pourraient y laisser plus qu'une dent !
Dans le hall, Mercredi 14 Février 2125

Il a pas fait tourner l'briquet ? Sûr que si. Alison tient vraiment pas l'alcool. À moins qu'elle soit distraite par autre chose. Ses mains cerclées autour d'un pied de la sorcière, il secoue la tête en entamant gauchement son affaire - il sait pas vraiment comment s'y prendre, mais il s'donne l'air de savoir quand même. C'est-à-dire que y a pas besoin d'être Einstein pour masser des panards. Alors appliqué, il l'est vraiment pas tellement. Ou alors à compter les tâches de rousseur qui partent de sous ses doigts pour filer le long de mollets pâles. Jusqu'aux genoux. Jusqu'aux cuisses. Vaguement, il s'demande si elle en a tout là-haut, et réalise pas vraiment que ses yeux s'perdent un peu trop à un mauvais endroit.

 

- Mh ?

Sa cape. Il hausse les épaules, les yeux dressés vers le vêtement suspendu à la poutre.

 

- Bah j'allais éteindre le feu, il annonce avec nonchalance. Accueille la gueule outrée de l'adolescente avec une gueule défensive, maintient les jambes d'Alison en place pour éviter de se prendre un coup. Quoi, ça marche ! C'est pas comme si j'avais ma baguette !

Même qu'il l'a déjà fait ok ? C'est super efficace. Ça nique les fringues, c'est sûr. Sans doute que ça l'fait pas fait d'niquer les fringues d'Alison Carter pour éteindre un fucking incendie ? Il continue de masser. Alison a la peau blanche comme de la craie. Ça fait d'autant plus ressortir le vernis écarlate qu'elle s'est peint sur les ongles. C'est doux, aussi. Gus a remarqué. Il s'était souvent demandé, à force de la voir se balader dans les couloirs dans sa jupe d'uniforme. Mais c'était sûr en fait. Quoi d'autre ? Il réalise pas vraiment qu'un silence s'est installé. C'est de l'entendre boire qui lui fait relever la tête, et il hausse un sourcil sans commenter. C'est pas comme s'il buvait pas entre les défis, lui aussi.

- Pussy, il balance en réponse à son pseudo cri de douleur.

Pourtant, il appuie moins fort. Prétend la chatouiller pendant deux secondes avant de reprendre.

 

- N'importe quelle question ? Il réfléchit. Lentement, parce que c'est Gus. Pis finalement : c'est ta couleur préférée ? Il demande en désignant le rouge qui couvre ses orteils d'un simple geste du menton.

C'est vraiment une question très con. Mais elle est rapidement suivi d'une autre. Moins nonchalante.

 

- T'as déjà été avec un mec ? Le nouveau là. Vous l'avez fait ?

Y a pas de jugement dans l'regard de Gus. Juste de la curiosité. Une curiosité avide typiquement adolescente. Parce qu'elle s'est pas gênée pour lui poser la question. Pis qu'il est convaincu qu'elle l'a fait. C'est ce qui se dit dans les couloirs en tous cas. D'une main il relâche les pieds d'Alison pour récupérer le pur feu et s'envoyer une gorgée. De l'autre il maintient un mollet sur lui. Il a l'impression qu'elle est brûlante, mais c'est peut-être juste lui.

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Alison Carter

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Serpentard
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Dans le hall, Mercredi 14 Février 2125

Au loin, l'horloge sonne dix heures et Alison réalise seulement qu'elle est en date avec Ferguson Decker pour de bon maintenant. Elle se marre intérieurement, persuadée qu'il s'agit d'une vaste blague de la vie qui prendra fin dès qu'ils rejoindront chacun leur dortoir. En dehors de ce contexte étrange, le Poufsouffle est carrément infréquentable. Cependant, elle prend plaisir à laisser ses pieds nus posés sur les cuisses de ce même gars, alors qu'elle pourrait les avoir déjà ôté depuis qu'il a terminé le massage et enchaîné deux ou trois questions d'affilée. Tu veux savoir si j'aime le rouge ou si j'ai couché avec Sasha j'comprends plus là, baragouine-t-elle, moqueuse. La rouquine s'affaisse confortablement en tirant un coussin derrière sa tête. Elle caresse machinalement sa cheville droite du bord de son talon gauche, oubliant totalement la fraîcheur du mois de février.

 

— La réponse est oui, s'amuse-t-elle scrutant l'air emmerdé de son interlocuteur aux sourcils expressifs. Ses orteils se croisent distraitement, et Alison prend son temps avant d'ajouter : pour les deux. Autrement dit, elle garde son secret précieusement à l'abri des mauvaises langues, et de toutes les langues d'ailleurs. 

 

— Tu veux savoir des trucs ? demande la cadette Carter, haute de sa maigre expérience en la matière, mais en avance sur la plupart de ses camarades. Son sourire s'étire en coin. Elle jauge Ferguson. Elle aime le sentir un peu fébrile depuis le début de leur rendez-vous. Elle aime sentir les garçons perdre la tête lorsqu’ils sont avec elle. Il fait sensiblement moins le malin, même si ça reste dans ses gènes. J'ai un défi pour toi, mais j'le garde pour tout à l'heure, j'suis pas sûre encore, se languit-elle de teaser, les pommettes rouges.

 

À la place, elle mordille sa bouche en réfléchissant à une autre question, et recommence à secouer doucement le genou du brun. Pourquoi tu détestes ton surnom, genre, à ce point ? interroge Alison, parfaitement au courant de l'interdiction ultime d'appeler le Poufsouffle Gus Gus, sous peine de se faire arracher la gueule. 

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Ferguson Decker

16 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Deb
Poufsouffle
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Dans le hall, Mercredi 14 Février 2125

Il hausse les épaules, Gus. Genre nonchalant mais mystérieux, même si dans l'fond tout ça cache plutôt d'la timidité. Malvenue vraiment. Conne comme pas permis. Mais bien présente, alors qu'il attend franchement la réponse à sa question. À ses questions. Parce que ouais, il veut savoir les deux ouais. Il veut vraiment savoir les deux. Alors quand l'verdict tombe, il hoche la tête, les lèvres un peu pincée entre ses dents, l'regard perdu contre l'mur opposé de la salle de classe. Oui pour les deux. Ben merde. Il le savait ok ? C'est pas comme si ça se savait pas. Juste c'est une chose de l'entendre dire, et une autre de l'entendre le dire.


Fatalement, y a des images. Dans la tête de Gus, y a toujours des images. Vraiment beaucoup d'images. Mais bizarrement, là où ça devrait l'exciter un peu, l'faire marrer peut-être même parce qu'elle propose carrément des détails... Fergus se sent juste un peu con. Con comme par permis. Il sait pas, s'il veut savoir des trucs. Genre il veut savoir des trucs. Bien sûr qu'il veut savoir des trucs. Il veut toujours savoir des trucs, Gus. Surtout quand ça concerne le sexe, parce que ça reste le plus proche de l'expérience que d'entendre des gars qui l'ont fait en parler. Mais entendre Alison en parler ? Il sait pas. Pourtant il fait genre. Parce que c'est une seconde nature chez lui, de faire genre.

Sa gueule se tort un peu, mélange de rictus moqueur, d'insolence, de vraie connerie : tu l'as largué parce qu'il savait pas bien s'en servir ?

Parce que c'est pas envisageable pour Fergus que ce soit Sasha qu'ait largué Alison. Il a un sourire débile. Un regard un peu brillant. Les doigts qui s'resserrent gentiment autour du mollet d'Alison alors qu'il se marre, et qui la relâche aussitôt. Il peut pas s'empêcher de se demander si elle l'a fait avec d'autres. Est-ce qu'elle le ferait avec lui ? Même s'il est puceau ? C'est pas compliqué à imaginer, maintenant qu'il a la vision d'Alison avec Sasha dans les couloirs. Maintenant qu'il a caressé la peau de ses jambes pour lui retirer ses bas. Merde. Il rougit. Baisse la tête deux secondes avant de se décider à se perdre dans une gorgée de pur feu.
 

- Ah ouais ? Son regard croise celui d'Alison. Elle aussi a les joues rouges. Les yeux brillants. Ok...

Il sait pas bien pourquoi, il a déjà envie d'être tout à l'heure. La bouteille est refilée à la sorcière, et il hausse un sourcil à sa question, sans trop comprendre. Son surnom ? Il déteste pas son surnom. Il laisse tout l'monde l'appeler par son surnom. Tout le monde, tout le temps. Y a que les profs pour encore l'appeler Ferguson, parfois, quand il fait des vraies conneries. Mais vraiment les gens l'appellent Fergus, ou Gus, et ça lui va bien. Il aime bien ces surnoms. Pis il capte. À retardement. Une latence qui provoque un moment de recul alors qu'il redresse la tête pour mater l'plafond.

 

- Ohw.

Ce surnom. Il a pas envie de répondre. Pas du tout même. Alors juste il hausse les épaules, et il récupère la bouteille pour s'enfiler une autre rasade avant de lancer une œillade appuyée sur Alison en levant le bordel dans les airs.

- J'passe.

Admettre qu'il est puceau c'est une chose. Raconter ce genre d'histoire humiliante ? C'est non. Personne sait, personne saura, et encore moins Alison Carter pendant un date. C'est mort.

- C'était ton premier ? Shevchen, il demande brutalement.

C'est quoi qui t'as attiré chez lui ? Il voudrait savoir. Plus jeune, il a essayé d'être celui qu'attire Alison Carter. Il a jamais réussi qu'à la faire marrer, ou à la faire l'insulter d'un bout à l'autre d'une pièce. Ça l'emmerde de s'dire qu'un type à peine débarqué en est arrivé là avec elle en quelques semaines à peine. C'était y a longtemps évidemment. Il est passé à autre chose. Mais quand même. Ça vous reste, ce genre de question. Pas vrai ?

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Alison Carter

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La réaction de Ferguson satisfait Alison. Absorbée par le mélange d'embarras et de curiosité qu'elle décèle à travers les grimaces du joueur de quidditch, la cadette Carter souffle un léger ricanement, qui se transforme en véritable pouffement alors qu'il sous-entend que Sasha utilise mal son engin. Le souvenir du frottement dans la serre lui revient. Elle rougit, obligée d'imaginer l'Ukrainien s'en servir effectivement avec elle. Nan, c'était bien. Mais j'm'ennuyais, décide la rouquine en ajustant sa frange. Enfin, rectifie-t-elle, un picotement envahissant son visage, pas que j'm'ennuyais vraiment, mais j'préfère pouvoir tester des trucs tu vois. Comme entre les pages des magazines prônant l'indépendance et la liberté, finalement. En mentant au Poufsouffle, elle se ment, ainsi qu'à tout le monde, persuadée qu'elle retombera sur ses pieds. Il suffit de voir la tronche qu'il tire pour vouloir continuer à trimballer un peu les gens.

 

Malheureusement, Gus se montre moins docile lorsqu’il s'agit de raconter le secret autour de son surnom. Bummer, marmonne Alison en récupérant la bouteille dans laquelle elle boit une gorgée machinale. Ses paupières se froissent puis papillonnent quand l'alcool fort passe à travers sa gorge. Elle rit. T'es bloqué là-dessus ou quoi ? Elle essuie ses lèvres et laisse volontairement son pied remonter sur la cuisse de l'adolescent. 

 

— Ouais, c'est le premier avec qui j'ai couché. Mais lui il avait déjà de l'expérience, dit-elle, comme si l'expérience devenait alors la plus précieuse des qualités, même si en réalité, c'est exactement ce qui a effrayé la jeune femme chez Sasha- qu'il sache, et pas elle. Qu'il puisse en profiter pour la manipuler. Qu'elle perde le contrôle de la situation. Normal, il est plus vieux, il aura bientôt dix-sept tu sais, pis il a du vécu. Son menton dessine un bref zigzag condescendant sans qu'elle ne le veuille vraiment. Elle bouge son pied, l'air de rien, flirte au bord de la limite, et s'interrompt. Tu m'remets mes chaussettes ou ça fait pas partie du service massage ? interroge la Serpentard tandis qu'elle cherche une autre question. 

 

— Tiens, une sérieuse. Une qui peut faire pencher la balance, perdre ou gagner des points. Alors, Alison prend des airs concernés et compose une formulation rapide, avant d'énoncer. Pour toi, honnêtement, une fille - ou une femme plutôt - qui couche avec plein de gars, c'est quoi ? Tu dirais qu'c'est une pute ? Tu penses qu'on doit être sages et regarder - nan j'dis rien. J'en ai trop dit. J'veux ton avis. Alors ? Elle attend. Mais à la seconde suivante, l'idée qu'ils commencent à s'éloigner du date parfait selon Ferguson surgit à son esprit. La rouquine lève le doigt et reprend la parole. Réponds, et après tu m'dis c'qu'on fait hein, les trucs fun, détendus d'la culotte et tout. Elle rigole rien qu'à s'entendre parler.

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Bloqué, bloqué, c'est pas qu'ça lui plait vachement d'imaginer Alison le faire à Fergus, mais ça lui plait vachement d'imaginer Alison le faire. Pas forcément l'imaginer l'faire avec Sasha d'ailleurs. De préférence pas avec Sasha. Sauf que c'est visiblement sa seule expérience, alors il aura pas mieux. Un éclat de rire s'échappe alors qu'elle annonce que l'autre a du vécu, et il secoue la tête. Visiblement pas tellement s'tu t'ennuyais, il rétorque du tac au tac. Ça fait pas partie du deal, j'te préfère pieds nus. C'est complètement débile et bancal, et c'est principalement parce que la flemme de lui remettre ses chaussettes, mais ça reste en partie vrai.

 

Une meuf pieds nus c'est mieux qu'une meuf tout habillé.

Gus s'étire un peu, récupère le whisky pour s'en envoyer une gorgée alors qu'Alison entreprend d'lui poser une question sérieuse. Ses yeux suivent les pommettes de la sorcière, rougies par l'alcool, avant de s'enterrer dans les prunelles brillantes de Carter. Il sait pas pourquoi, il sent qu'ça aura d'sérieux que de nom. Sauf que voilà. Ça l'prend de court. Pas qu'il cause jamais d'putes. Il cause de putes. Facilement même. Avec les potes. C'est un mot comme ça, un mot en l'air qui veut tout et rien dire. C'est facile. Y a même pas d'jugement derrière. C'est comme de traiter Balt de con, Sam de pétasse. Vide de sens, presque affectueux. Dans la bouche d'Alison, ça sonne un peu comme une insulte. Comme si y avait une bonne et une mauvaise réponse.

Il s'envoie une autre gorgée, et il botte en touche.

 

- Ça dépend. Il hausse les épaules. On la paye ?

 

Gus se marre. Grassement. Parce qu'il sait bien faire, ça, rire grassement, même à des trucs qu'il trouve pas forcément drôle. Sa mère est une pute. La vie est une pute. Et ?

 

- Quoi ça va ! Il lève les yeux au ciel devant la réaction d'Alison. Y a des putes sages et des putes moins sages en prime. Ça dépend vachement du prix ! Il en rajoute, parce qu'il peu, parce qu'il a jamais autant dit la vérité qu'en tissant ce genre de conneries. Moi j'crois surtout qu'si tu l'fais avec plein de gars sans t'faire payer, c'est que t'es super détendue d'la culotte. C'est cool d'être détendue d'la culotte, Alison Carter. 

 

L'expression a eu l'air de lui plaire. Même que ça le fait redoubler d'hilarité. Il repose la bouteille, s'redresse vaguement pour frapper dans ses mains. C'est pas l'tout mais ils s'endorment là un peu. Alison va finir bourrée à roupiller sur ses genoux si ça continue. Voire ils vont s'faire choper par le prof d'astronomie sans même qu'il ait eu l'occasion d'voir les étoiles. Ça serait super con.
 

- Les gens qui sont détendus d'la culotte s'emmerdent rarement. Parce qu'ils testent des trucs, tu vois. Genre. Il monte sa main le long de la jambe d'Alison, mais s'arrête derrière son genou. Foutre la merde sur la carte des constellations d'Wickerson ! Viens on les déplace pour faire les positions du kamasutra.

À peine l'idée lancée, Ferguson s'est déjà levé pour tendre une main vers Alison. Excité comme un môme, il se déplace directement vers l'immense cartographie collée au mur par enchantement, sa baguette en main. 

 

- L'premier qui sèche sur une constellation doit finir cul sec la bouteille, il annonce avec un sourire débile avant de se mettre à déplacer les astres de l'ours polaire pour former une levrette improvisée.

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Alison Carter

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Elle pourrait répondre qu'elle aura froid avec les jambes et les pieds nus, sauf qu'Alison ne ressent plus tellement la température de son corps. Mieux, elle est enveloppée d'une sensation de chaleur agréable, et d'aisance désinhibante. Elle s'offusque pour de faux en réaction aux débilités de Ferguson, et rigole même à ses blagues, satisfaite qu'il ne tienne pas le discours habituel de la société face aux femmes qui s'éclatent à gauche et à droite, comme si c'était réservé aux hommes. One point, souligne l'adolescente, sourire mou aux lèvres, et convictions fragiles. Le claquement des mains du Poufsouffle la réveille d'un léger flottement. La caresse sur son mollet l'électrise. Il l'aide à se redresser et elle titube un peu en rajustant sa jupe, avant d'aller vers la carte à ses côtés.

 

— De quoi ? Son regard passe du profil de Ferguson aux étoiles qu'il déplace sous son nez. La Grande Ours se cambre et Alison rigole. T'es con, répète-t-elle, pour la dixième fois ce soir. Elle vérifie machinalement qu'ils sont seuls, drôlement moins effrayée à l'idée d'enfreindre le règlement qu'en temps normal. Son épaule appuyée contre celle du cinquième année, la rouquine réfléchit et pointe l'espèce de cygne formé par Leo, le Lion. Elle s'écarte légèrement, pivote la figure au-dessus d'un crochet qui représente Scorpio, le Scorpion et tapote le ciel cartographié. Hop, un 69, déclare-t-elle en jetant un œil de biais au brun. Tandis qu'ils poursuivent leur exploration des positions sexuelles selon les groupes d'étoiles, la sorcière s'amuse réellement, sans se soucier d'autre chose. Elle se chamaille bêtement avec le batteur à propos d'une branche qui n'aurait pas vraiment le bon angle, à moins de vouloir se casser une jambe, et lui apprend l'enclume, qu'elle a retenu d'une lecture érotique. Là, elle met sa jambe sur son épaule, et, voi-là ! complète-t-elle en tirant la langue de concentration. Soudain un miaulement rauque retentit.

 

Alison sursaute. Oh putain le chat ! Son chuchotement est mêlé à un vif gloussement.

 

Les étudiants décident de quitter l'observatoire avant que le professeur n'arrive à son tour. Suivant le Poufsouffle qui semble mieux connaître les recoins du château qu'elle, la cinquième année tient ses cuissardes d'une main, et sa cape chargée de bouteilles de l'autre, les bas de laine confiés à Ferguson, ainsi que le Whisky. Il l'entraîne derrière une tapisserie dont elle n'aurait jamais soupçonné le secret, et les guide vers le couloir d'une tour peu fréquentée où elle prend le temps d'enfiler ses chaussures, essoufflée. 

 

- - -

 

— Tu veux vraiment te foutre dans le lac à c't'heure-ci, en plein février ?! hallucine finalement Alison lorsqu'ils ont repris leurs esprits et que Ferguson expose la suite de son plan. Collée au mur, elle tient sa poitrine battante et retrouve petit à petit une respiration plus lente. No fucking way. J'ai mieux. Son sourire est confiant. La cadette Carter passe devant son Valentin, et l'emmène au cinquième étage, où elle s'arrête devant une grande porte décorée de bulles et de sirènes. Fesses propres, prononce-t-elle, deux fossettes fières au coin des lèvres. Le mot de passe fonctionne et la salle de bain des préfets apparaît ; immense, remplie d'odeurs florales, de gargouillements colorés, et d'une buée opaline, soyeuse. T'en penses quoi ?

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Aux étoiles coquines ont précédé le fucking chat, rond, roux, deux yeux perçants les jaugeant de pied en tête - ou ne les calculant pas du tout. Molière a rien de bien intimidant, mais sa seule présence fait flotter la possibilité d'un maître à venir. Aldebert Wickerson c'est pas vraiment ce qu'on attend de la fin d'un date voyez, alors c'est la tangente que prennent Fergus et Alison, hilares derrière des mains qui cherchent à faire taire l'autre tandis qu'ils rassemblent leurs affaires. La tour n'est bientôt plus qu'un lointain souvenir, les couloirs faisant écho du cliquetis de bouteilles planqués dans la cape de la Serpentard alors que Gus l'entraine toujours plus bas dans les étages. Au lac, pour le bain de minuit, a t-il souligné avec assurance quelque part entre deux portraits du cinquième étage.

Une idée immédiatement invalidée par la sorcière qui l'accompagne. Elle en a une meilleure. Apparemment.

 

- Sérieux ? C'est un vrai délire ? Il commente alors qu'elle prononce le mot de passe le plus absurde du siècle pour les faire entrer dans rien moins que la salle de bain des préfets. D'où tu connais ce mot de passe d'abord ?

Jamais Fergus a mis même un orteil là-dedans, sûr. Même que ça pue le luxe à plein nez. Parce que c'est pas une baignoire qui les attend hein, c'est une piscine, vraie de vraie, avec des dizaines de robinets pour la remplir tout autour, et un carrelage immaculé.

 

- Ben merde, s'font pas chier les préfets, il commente en s'avançant dans la pièce.

 

C'est plus un privilège. C'est une médaille d'honneur. Est-ce que ça veut dire les professeurs ont encore mieux que ça ? Déjà quand il est passé de la pièce étroite de l'appartement qu'il partage avec sa mère aux vestiaires de Poudlard, il s'est passé un truc. Mais là ? Là c'est noël avant l'heure. L'bordel commence même à se remplir tout seul. Ou alors elle a appuyé sur un bouton ?

 

- Bon mais l'bain d'minuit tu valide hein ? C'est zeu truc fun du date Ali.

Il montre l'exemple. Commence à déboucler sa ceinture, retire carrément son jean, pis sa chemise, et enfin son boxer dans un geste dramatique. Il s'en branle. Mettez ça sur le whisky, ou sur le fait d'être en date avec Alison Carter, ou les deux. Il attend pas qu'elle se désape pour s'jeter dans l'eau, brûlante, parfumée.

 

- Putaaaaaain les bâtards, il commente en s'laissant flotter sur le dos sans aucune gêne.

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— J'ai des relations, se vante mystérieusement Alison en balayant la pièce d'un regard brillant. C'est Spike qui lui a donné le mot de passe de la salle de bain des préfets et des capitaines d'équipes de quidditch. Le Serpentard sait comment se mettre bien et, gentleman qu'il est, il fait croquer, surtout depuis qu'ils couchent ensemble. Ce genre de privilèges lui sied bien - peut-être est-elle une pute finalement ? La rouquine balaye l'idée en grimaçant quand ses yeux croisent ceux de la sirène rieuse dans son vitrail lumineux. Quelle pimbêche celle-là.

 

Ses longues boucles blondes toujours impeccables et ses rondeurs parfaites ont de quoi rendre jalouses les filles qui passent ici, et amoureux les garçons. "C'est zeu truc fun du date Ali." La créature désigne soudain Ferguson en gloussant derrière sa main. Hein ? Ah ! D'abord surprise de voir le Poufsouffle se déshabiller sans aucune pudeur, elle réalise qu'il est juste comme tous les joueurs de quidditch des îles britanniques lorsqu'ils viennent essayer une tenue dans l'arrière-boutique OCQ ; décomplexé. "L'habitude des vestiaires", clament-ils, à poil entre l'huile de lin et les anciens posters d'Owen pendant que Freya lance quelques sortilèges aux pièces de tissu et de cuir qui embrasseront le moindre vallon de leur morphologie. À l'entendre dire parfois qu'elle n'a pas regardé la musculature de telle ou telle star de Ligue, et qu'elle était concentrée sur son travail, Alison nourrit l'idée que sa grande sœur est asexuelle.

 

Le plongeon le Gus la ramène face au bassin chargé de mousses aux odeurs différentes. Bien-sûr, comme elle-même bouillonne d'hormones adolescentes, elle imite la sirène et jette un œil aux parties du brun, flottant tranquillement à la surface de l'eau entre plusieurs paquets de bulles. Ça ravive immédiatement le rouge à ses joues déjà brûlantes d'avoir couru et d'être dans la brume chaude. L'alcool l'empêche de trop penser, et Alison retire la veste qu'elle pose sur le tas formé par sa cape et les affaires du cinquième année. Elle enlève aussi ses cuissardes, et attache machinalement ses cheveux d'un coup de baguette avant d'abandonner cette dernière à l'intérieur de l'une des bottes. Tourne-toi, ordonne-t-elle au Poufsouffle en croisant son regard mi-curieux, mi-lubrique et faussement désintéressé. Elle rit à cause de sa tête, et à cause de l'excitation. 

 

— Tourne-toi sinon j'viens pas, répète-t-elle en mordant l'intérieur de sa joue enflammée d'un mélange d'adrénaline et de crainte. La sirène se moque d'elle.

 

Alison sent qu'elle attire réellement Sasha. Alison sait que Spike ne lui dira que ce qu'elle veut entendre à propos de son physique, pour la flatter, et obtenir ce dont il a envie. Et Alison se doute que Ferguson sera très honnête avec elle, s'il la trouve moche, ou grosse, ou déformée par les tâches de rousseur, ou trop blanche et rouge, molle, et l'ensemble des complexes qu'elle combat depuis bien longtemps. Car Ferguson se fiche de tout, et surtout de l'impact de son comportement sur les gens. 

 

Lorsqu'il se tourne, elle fait descendre sa jupe, inconsciente du reflet de sa silhouette, multiplié par la centaine de robinets dorés bordant le bassin. Elle ôte son t-shirt et pose une main contre le gras relatif sous son nombril. Pourtant, elle s'est privée de repas aujourd'hui, après avoir craqué hier soir devant le buffet. Elle rentre son ventre et approche de l'eau dans laquelle elle s'empresse de faire disparaître les défauts de son corps. 

 

Elle n'est pas nue et Gus lui fait remarquer. Attends, répond-elle, les yeux au plafond (magnifique d'ailleurs), un rictus crispé aux lèvres. La mousse cache maintenant tout ce qui est immergé, et l'adolescent dégrafe son soutien-gorge qu'elle jette plus loin au bord. Au prix d'une autre manœuvre, elle brandit un morceau de dentelle rouge. Détendue d'la culotte, tu vois, se convainc-t-elle en déposant son trophée sur le carrelage brillant. Les deux étudiants restent à bonne distance et la sirène rigole. Pour s'occuper, Alison prend une noisette de mousse épaisse au parfum de crème brûlée, et s'en étale du poignet au coude, subjuguée par sa texture soyeuse. Donc, ça c'est fun ? questionne-t-elle en observant le Poufsouffle, un sourire taquin au coin de la bouche. En avançant vers un robinet qui crache une eau rose, et sous laquelle Alison veut détendre ses épaules, elle remarque un léger malaise chez Ferguson.

 

— Quoi ? Tu sais pas nager ? plaisante-t-elle en fermant les yeux, le jet éclaboussant sa nuque et ses clavicules. 

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Ferguson Decker

16 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Deb
Poufsouffle
Pour tout ceux ayant le courage d'affronter les MDJ's, alors qu'ils pourraient y laisser plus qu'une dent !
Dans le hall, Mercredi 14 Février 2125

C'est un peu comme de squatter chez des riches. L'problème c'est que les riches ont des systèmes de surveillances, alors Gus il a pas beaucoup squatté chez des riches. Une ou deux fois. Dont une où il s'est fait gauler. Mais même là-dedans, la baignoire était pas une fucking piscine cerné d'autant d'robinets qu'il existe de savons. L'eau est à un genre de température parfaite. La mousse onctueuse. Les odeurs incroyables. Ferguson sait déjà qu'il profitera du mot de passe au-delà de cette soirée. Ses yeux cherchent Alison dans sa périphérie, l'air de rien. Des coups d'œils à la volée, qui lui valent de se faire ordonner d'se retourner. Il se marre, son rire se répercutant contre les murs absurdement. Elle répète sa demande. Les bras levés vers le plafond, il s'exécute sans se départir de son hilarité.

- Ok, ok !

La lèvre mordue alors qu'il se figure Alison retirer ses fringues à quelques mètres à peine, Ferguson décide de reporter son attention sur le vitrail qui s'agite au bout de la pièce. Une sirène, aux longs cheveux blonds ondulés, sa poitrine à peine dissimulée derrière deux coquillages étonnamment moulants. Ben merde. Il hausse les sourcils. Sens des rougeurs lui colorer les pommettes. Elle lui adresse un signe, bat des cils, et il se demande violemment ce qu'elle fout , au juste, même s'il a aucun mal à l'imaginer. Se font pas chier les préfets. Il est distrait par le mouvement encore tout à fait visible d'Alison sur la tuyauterie le long du bassin. S'humecte les lèvres en la matant aussi prudemment que consciencieusement.

Merde.

 

Même déformée contre les dorures métalliques, il la trouve jolie. Se détourne brusquement, comme s'il avait commis un crime, alors qu'elle se redresse pour entrer dans le bassin, sans avoir retiré aucun de ses sous-vêtements. Il le sait car il a regardé. Alors que, dissimulée dans la mousse, il ne s'en serait sans doute pas rendu compte, il prétend apercevoir une bretelle dès qu'il se retourne pour l'accuser :

 

- T'as pas tout enlevé, carton jaune Carter !

Il a pas bougé même d'un mètre, comme si la distance seule pourrait être suffisante à calmer l'excitation grandissante qu'il sent monter en lui. Une excitation incontrôlable, qui ne s'arrange vraiment pas alors que la sorcière procède au retrait de son soutien-gorge puis de sa petite culotte en dentelle rouge, qu'elle envoie valdinguer par-dessus bord. Fergus conserve l'air bravache qui le caractérise, pourtant, histoire d'hocher la tête en faisant juste une brasse vers l'avant.

Ça l'est, fun. Être à poil dans l'eau a toujours été fun. Même qu'elle est forcée de trouver ça fun, parce que personne peut ignorer la sensation de liberté qu'on a quand on s'baigne à poil dans l'eau. Mais la perspective d'Alison Carter à poil dans l'eau à quelques mètres de lui le fait perdre de sa superbe, quand même, et un curieux sentiment l'enveloppe tout entier. Un sentiment qui n'a plus grand chose à voir avec de l'excitation d'ailleurs, et qu'il essaie tant bien que mal d'ignorer.

Ses yeux suivent les goutelettes d'eau qui ruissellent le long de la clavicule de la sorcière. Quoi de mieux pour l'ignorer que la connerie pure et dure d'un Decker au meilleur de sa forme ? Il fait mine de perdre pied, l'air aussi catastrophé que tout à l'heure, alors qu'il chevauchait un balai peut-être vieux d'un siècle, et qu'il piquait vers le sol à toute allure. Les bras pataugent en éclaboussant allègrement Alison, il prend une voix plus aigu, dans une fausse détresse très dramatique.

- Non, je sais pas nager ! Oh la la, je vais m... gblblblgbl.

La tête plongée sous l'eau, Gus remonte à plusieurs reprises pour ajouter des répliques plus absurdes que dramatiques dignes de nanars vieux comme le monde, tout en approchant de plus en plus de la sorcière en s'appuyant chaque fois contre le fond. Lorsqu'il arrive à sa hauteur, Ferguson la saisit simplement pour l'envoyer plus loin, sans vraiment prendre garde aux endroits où il met ses mains. C'est un chahut qu'il connait. Un chahut maintes et maintes fois pratiqués entre potes, non loin des berges du lac noir alors qu'arrivent les beaux jours de l'été. Mais la sensation de la peau d'Alison sous ses doigts lui restent, et la vision fugace d'une silhouette dépourvue de vêtement, grignotée par des milliers de tâches de rousseur qui semblent former comme des constellations. Ferguson s'humecte les lèvres, s'éloigne d'une brassée, se marre en la regardant s'insurger.

- Quoi, c'est pas assez fun pour toi, Alison ? Il charrie.

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Alison Carter

16 ans Sang-Mêlé·e Britannique Notoriété

Serpentard
Ce titre distingue un donateur d’exception dont la générosité rivalise avec les coffres les plus remplis de Gringotts, faisant de lui un véritable magicien de la fortune solidaire.
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Comme Sasha, Ferguson possède une carrure plus puissante que Spike. Bon ok, sûrement pas autant que Sasha. Mais le Poufsouffle aussi donne l'agréable sensation à la rouquine d'être moins lourde qu'elle ne le croit, à moins que ça ne soit l'eau du bassin, ou l'alcool, ou le joint, ou un mélange des quatre. Son esprit associe l'impression de légèreté en présence d'un homme au sentiment de sécurité. Encore un complexe d'Œdipe, oui.

 

Elle émerge d'entre les bulles et rabat ses cheveux détachés en arrière, un fond de rire aux lèvres. L'élastique se noie. La rouquine continue de chahuter avec le brun sans réfléchir, éclaboussant de l'eau sur lui par simple provocation, pour qu'il revienne la jeter au milieu du gargouillement sonore. Chaque lancer fait disparaître un peu plus de mousse, et chaque lancer fatigue un peu plus les deux adolescents. Quand la cadette Carter arrête de jouer, lassée de s'essuyer le visage et de remettre ses cheveux en arrière, elle recule, appuyée contre l'une des parois du bassin. Tout semble calme. Les robinets se sont arrêtés. Leurs silhouettes transparaissent à travers la surface tremblotante de l'eau chaude. J'vais avoir des mains de grand-mère, commente Alison en posant ses bras sur les bords en carrelage brillant pour sortir ses mains de l'eau. Elle ne remarque pas qu'on voit sa poitrine. Elle souffle, les joues rouges, et dévisage le cinquième année. C'était fun, j'avoue. Sa tête penche légèrement de côté. Prise d'un léger étourdissement, elle ferme les yeux, puis papillonne des paupières.

 

— Bon Gus, décide finalement l'étudiante qui reste à sa place. C'est le moment où tu m'demandes si j'ai envie d'embrasser un mec qui fume pour voir c'que ça fait. Le date se termine quand on sort de là. Ensuite, personne ne sait ce qu'il adviendra de cette soirée. Elle tiraille distraitement une mèche de ses cheveux roux et la remet correctement apercevant au même moment ses seins à la surface de l'eau. Oup's, ricane mollement Alison avant de cacher d'un bras sa poitrine. T'as rien vu hein. Elle mordille sa bouche rieuse, bien plus à l'aise qu'elle n'aurait pu l'être normalement. La situation lui donne une bouffée de chaleur et l'adolescente utilise son autre main pour se ventiler. Allez j'te spoile, la réponse est oui. J'ai envie de savoir c'que ça fait de t'embrasser, prononce-t-elle alors en constatant qu'il n'a toujours pas saisi sa chance. 

 

— Viens.

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Ferguson Decker

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Deb
Poufsouffle
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Allusions sexuelles viteuf

C'est fun. Assez pour faire exploser le rire d'Alison contre les murs. Alors il est pas peu fier, Fergus, même alors qu'elle s'éloigne en se plaignant qu'la peau de ses mains va sans doute plisser à force d'être sous l'eau. C'est déjà le cas des siennes. Pis d'ailleurs, ça lui ferait sans doute le même effet une fois posées sur lui, ses mains ridées. La réplique, conne, toute prête, a pas le temps de lui traverser les lèvres cependant. Sa gueule se fige devant la vision de la sorcière accoudée au carrelage, sa poitrine parfaitement étalée sous ses yeux. Il mate. Parce que bien sûr qu'il mate. Ce serait impossible de pas mater. Les yeux fermés, Alison a pas vraiment l'air de se rendre compte du spectacle qu'elle offre. Il s'humecte les lèvres alors que son sang file vers le sud sans qu'il puisse rien y faire. 

 

- Mh ?

Le regard soudainement dressé comme s'il venait de se faire prendre en flag - il s'est pas fait prendre en flag, parce qu'elle cause avec les yeux fermés, et ce qu'elle raconte est encore plus excitant que c'qu'elle est en train d'lui montrer, peut-être bien. Ferguson reste pourtant planté là comme un con, comme si l'instant allait être brisé par un simple mouvement de sa part dans l'eau. Le problème c'est que y a plus tant de mousse dans l'eau, et bientôt il verra plus que ses seins, et elle verra précisément ce que tout ça lui fait. Pas qu'il en ait honte ou quoi. Juste. Il est pas dans un vestiaire bourré de joueurs qui se tape le cul avec des serviettes. Il est dans un foutu bassin d'eau tiède, en date avec Alison Carter.

Elle réalise. Soudain. Pour sa poitrine. Glousse bêtement en la planquant derrière un bras, et c'est ce qui le sort de sa transe.

 

- Nah. Rien vu du tout, il énonce sans même essayer d'y mettre la moindre intention, les oreilles un peu rougies et les lèvres étirées dans un sourire canaille.

Il a foutrement chaud. C'est l'eau. L'eau est brûlante. Il s'humecte encore les lèvres, mais se met en approche parce qu'Alison a envie de savoir ce que ça fait de l'embrasser, et bordel lui aussi il a fort envie de savoir d'un coup d'un seul. Il a toujours voulu, si on est parfaitement honnête, mais ça il le dira pas. Y a pas la moindre réplique à la con qui lui vient alors qu'il s'avance avec toute l'assurance qu'il parvient à rassembler. Juste :

- Ok.

Ses yeux tombent sur les lèvres particulièrement rouges d'Alison, humides, et de ses deux mains il prend en coupe son visage pour venir l'embrasser. Il pourrait se contenter de presser sa bouche contre la sienne, sagement, comme s'il répondait à un défi. C'est peut-être ce qu'elle attend de lui. Mais voilà. Le date est fini quand ils se tirent de là, et Ferguson est plutôt certain que sera une première et une dernière fois. Avec une fille comme Alison Carter, si on a la moindre chance, faut la saisir dès qu'elle est là voyez. Alors Fergus il saisit sa chance, il saisit la fille, et il l'embrasse pour de vrai. Avec la fougue caractéristique d'un adolescent remué par ses hormones. Avec l'énergie qu'on lui connait dans sa manière de marcher, de brailler, de vivre. C'est pas vraiment tendre, c'est même plutôt brutal, parce qu'il sait pas faire les choses doucement plus qu'il sait s'en excuser. Ça a le mérite d'avoir de l'intention.

La sensation est cruellement géniale, parce qu'il sent les seins d'Alison contre lui, alors il fait durer en la récupérant par la nuque, les presse toujours plus contre le bord du bassin. Ses yeux se sont fermés tout seul. L'autre main est descendu s'aventurer du côté d'une hanche. La chaleur est intense. Trop intense, et Gus s'écarte finalement alors qu'une sensation de malaise semble l'étrangler, ponctué d'un flash déformé. Le mouvement a pas été brutal, cependant. Alison s'en est visiblement pas rendu compte. Alors pour se donner le change, il se mord la lèvre et lui fait un signe de tête, comme si rien s'était passé. Comme s'il avait pas eu l'impression qu'on venait de l'enfermer dans un endroit sans air l'espace d'une seconde.

- Alors... ?

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Alison Carter

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Contrairement aux faux baisers de Sasha et aux baisers séducteurs de Spike, l'adolescente Carter se laisse surprendre par l'intention de Ferguson- et en même temps, à quoi d'autre devait-elle s'attendre de lui ? Écrasée contre ses lèvres dévorantes, Alison ferme les yeux, abandonne sa nuque à l'intérieur de la paume du garçon, retient son épaule pour rester debout malgré le vertige, et soupire d'excitation quand il lui donne quelques secondes de répit. Car elle aime étrangement ça, dans l'instant, de flirter avec la brutalité du batteur. De sentir qu'il la désire à ce point là. Un instant, la rouquine s'imagine aller plus loin. Elle n'aurait qu'à écarter les jambes, ils sont déjà prêts, il est déjà prêt. Elle pourrait se hisser légèrement entre l'étudiant et la paroi, et lui offrir sa première fois. L'alcool trace des raccourcis au fond de son esprit. 

 

Au milieu du vitrail, la sirène exécute un looping d'emballement.

 

Le genou d'Alison remonte à l'extérieur de la cuisse de Gus, et son ventre se contracte, jusqu'à ce qu'il décide d'interrompre le jeu et s'éloigner. Elle ouvre subitement les yeux et le fixe avec un peu d'étonnement, les cils collés en branches comme celles d'une étoile à cause de l'eau. Bah... c'était bien, dit-elle bêtement avant de rire, et de remettre ses cheveux en arrière, puis d'essuyer sa bouche encore marquée par les lèvres du sorcier. L'idée qu'elle a failli en vouloir plus que Ferguson Decker lui arrache un autre ricanement, et une expiration pour tenter d'éteindre le feu. Elle s'évente d'une main. C'était, mh..., volontaire ! ajoute la cadette Carter, mordillant son sourire. La mousse dessine désormais des îles éparses et Alison aperçoit le corps entier du Poufsouffle qu'elle vient juste de sentir contre elle.

 

— Cap d'aller me chercher un peignoir ? demande-t-elle en feignant un énième défi, alors qu'une rangée de patères au mur soutient des peignoirs propres pour les visiteurs de la luxueuse salle de bain. Bien-sûr, son Valentin s’exécute, moins pudique qu'elle. Alison rejoint l'échelle et sort du bassin, nue, le temps qu'il lui donne le peignoir dans lequel elle s'enroule confortablement. Et toi, t'as bien aimé ? Ses prunelles dévisagent le cinquième année avec qui elle a passé un bien meilleur 14 février qu'elle ne l'aurait pensé. Peut-être qu'elle devra refaire le point sur son classement après ça. 

 

Elle s'approche machinalement d'un miroir couvert de buée, et l'essuie d'une manche afin d'apercevoir son reflet quasiment dépourvu de maquillage. Ah ouais, tu sais, le truc que j'gardais pour tout à l'heure, rappelle-t-elle, en jetant un œil au brun. Alison écarte le col du peignoir et dégage l'une de ses épaules constellées de tâches rousses. Elle se fixe en parlant. J'voulais un suçon. Comme ça, comme un p'tit souvenir quoi. Comme un moyen d'attirer les regards, les interrogations, et de faire languir les autres filles du groupe. 

 

— Tu sais les faire au moins ?

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Ferguson Decker

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L'malaise est passsé aussi rapidement qu'il est arrivé. Comme le coup d'vent d'une fenêtre mal fermée. Alors il reste con, Gus. Con d'avoir lâché ces lèvres stupidement délicieuses pour une foutue sensation étrangère déjà oubliée. Con d'avoir pas profité plus de la tenir entre ses mains, contre lui. Con d'avoir pas tenté d'aller plus loin. C'est trop tard. C'est trop tard et c'est bien tout ce qu'il aura. C'est sans doute mieux comme ça pas vrai ? Elle aurait regretté. C'est déjà miraculeux qu'elle ait demander de l'embrasser. Il met ça sur le compte de l'alcool et de la weed. Il se mord un peu la lèvre en la regardant rire. C'était bien. Plus que bien, peut-être bien, parce qu'elle a l'air un peu paumée, il dirait.

Il hoche la tête. Exécute l'ordre avec un sourire qu'il voudrait fier, mais qui tire vers le niais. Il a emballé Alison Carter, et c'était bien. Fergus décroche l'un des nombreux peignoirs accrochés non loin de la sortie, pas le moins du monde gêné par sa nudité. La texture du bordel le fait pousser un juron discret, et il en récupère un second de son autre main. Il la mate sans même s'en cacher tandis qu'elle sort du bassin, les pommettes rouges et les yeux teintés d'une lueur terriblement lubrique, mais s'abstient de commentaire tandis qu'elle s'enroule dans le vêtement tendu. Il l'imite avec des gestes plus flegmatiques, accueille sa question d'un mouvement d'épaule qui pourrait vouloir dire tout et son contraire.

La vérité, c'est que ça vachement trop plu. Genre du peu de filles que Gus a eu l'occasion d'embrasser ? Alison se classe en tête, de très loin. Ça fait chier, un peu. Limite ça aurait été plus cool qu'elle soit nulle, histoire qu'il ait rien à regretter. Il la rejoint près du miroir, capte son regard au travers de son reflet.

- D'après toi ? La question, rhétorique, est balancée sans filtre.

Il en a encore la trique, alors c'est pas comme s'il pouvait mentir. Mais Ferguson élabore pas. Par peur de balancer des conneries. Genre qu'elle est d'loin la plus jolie fille qui traine à Poudlard. Qu'il va rêver d'ce baiser des milliers d'fois avant d'aller s'pieuter dans les prochaines semaines. Dans les prochains mois. Est-ce que c'est pas la pire Saint Valentin ? Elle l'a niqué à tout jamais. Alors même qu'il en reste puceau. Putain.

- T'veux un suçon ?

Incrédule, Fergus a suivi des yeux le geste d'Alison qui découvrait son épaule. D'expérience, les filles elles aiment pas trop. Arrête après on risque de savoir ! J'ai pas envie d'dire que j'ai laissé Ferguson Decker me peloter dans un placard. Personne a envie d'dire ça. Alison dira pas ça non plus, il le sait. Jamais de la vie elle admettra devant qui que ce soit ce qui s'est passé dans cette foutue salle de bain. Ça sera un secret entre elle et lui. Alors sans prononcer un mot de plus, Ferguson approche pour saisir de nouveau la Serpentard, une main contre son cou, l'autre le long de son bras, et il s'exécute. Tranquillement. Comme s'il avait tout son temps pour le faire. Il a tout son temps pour le faire. Lorsqu'il se décroche, il peut pas s'empêcher de planter plusieurs baisers contre sa peau en remontant vers sa clavicule, puis il s'écarte.

Fais une révérence théâtrale.

- Autre chose, Mademoiselle Carter ? Bordel t'es une vraie princesse.

Il se marre. Ça le dérange visiblement pas. Il récupère le pur-feu pratiquement terminé pour s'en envoyer une gorgée.

 

- Quand tu veux tu m'dis que t'avais tort au fait, il balance avec un air insolent. J'sais date une fille. Bras écartés malgré un peignoir non refermé, il a la gueule du mec qu'attend sa récompense. En prime tu t'es éclatée. Mh ?

Il a essentiellement sauvé sa Saint-Valentin, mine de rien.

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Alison Carter

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Au fond du miroir, Alison voit la sirène entortiller ses longs cheveux blonds autour de son doigt, attentive à leur conversation. Devant, leurs deux visages humides apparaissent, et l'adolescente secoue sa tête de façon faussement désabusée à la question rhétorique du brun. J'ai cru comprendre que ça t'a plu, ouais, surenchérit-elle sans pouvoir s'empêcher de jeter un œil au peignoir ouvert de Ferguson, et au résultat de leur barbotage dans le bassin. La sorcière rit, amusée qu'il soit tellement à l'aise mais si peu avenant au final.

 

Elle n'aurait jamais imaginé qu'il soit du genre à se contenter d'un french kiss, surtout au milieu d'une piscine chauffée à presque 40°C, et ça, au moment clé de leur soirée de St Valentin. À l'entendre la siffler et la provoquer d'un couloir à l'autre, la cadette Carter pensait que le Poufsouffle faisait partie de la case des forceurs, ceux qui insistent jusqu'à obtenir ce qu'ils veulent, et respectent peu les filles.

 

Ce soir, elle est en train de changer d'avis.

 

Elle dégage les mèches rousses collées dans sa nuque et penche la tête pour laisser le cinquième année s'approcher avec la même envie dont il a fait preuve quelques minutes avant. Alison observe la scène comme le miroir lui permet d'avoir un point de vue extérieur, inédit. Les gouttes perlent et roulent, fendant la buée qui revient sur leurs portraits. Elle prend un plaisir singulier à regarder la façon qu'à Ferguson de s’exécuter, penché au creux de son cou, presque concentré. Elle pose sa main derrière la nuque du joueur de quidditch, et glisse ses doigts entre les cheveux du brun en sentant à nouveau l'excitation gorger ses veines. Son reflet lui sourit.

 

En fixant ce sourire, la Serpentard réalise qu'elle se trouve dans un état second, plus proche des récit de magazines que de la vie d'une étudiante à Poudlard. Elle sait que demain, tout semblera lointain. Que Gus et les élèves de l'école ne pourront pas s'empêcher de la voir comme une "pute", rémunération ou non. Elle sait qu'elle s'abîme

 

Pourtant, l'idée d'avoir le contrôle ne serait-ce qu'un court instant, quand elle grimpe sur Spike et le fait jouir, quand elle donne des défis, ou des ordres, à Ferguson, et qu'il obéit, quand Sasha se soumet à ses caprices de gamine favorisée par la douceur écossaise, galvanise Alison. L'impression de les accaparer, le temps d'un french kiss ou plus, lui invente une valeur qu'elle aimerait avoir pour quelqu'un, pour au moins une personne, une personne qui ne la décevrait pas. Alors ce 14 février, la rouquine sait qu'elle s'abîme, mais ça lui fait du bien. Elle soupire de satisfaction en découvrant la trace rouge laissée après le passage de son Valentin. Tu gères, sourit-elle en refermant correctement son peignoir.

 

Une ombre traverse cependant le regard d'Alison au moment où le Poufsouffle l'appelle Princesse. J'crois pas nan, rétorque-t-elle brièvement. Une reine, admettons. Tout sauf ce cliché des contes pour petites filles, bourré d'idées patriarcales, de jeune femmes enfermées dans des tours, et trop sages avec des Princes qui récupèrent le mérite de l'histoire. Y'a plein de Princesses ici, des filles à Papa, mais pas moi, déclare-t-elle, perdue au milieu de ses contradictions.

 

Peu importe, il change de sujet et la sorcière cligne des yeux avant d'étirer le coin de ses lèvres. Ok, j'avais faux, tu t'es bien débrouillé, admet-elle en pressant le peignoir contre sa peau pour se sécher. Vrai qu'elle pensait que ce serait risible, à la hauteur du pitre qu'il prétend être. Alison ramasse son sous-vêtement de dentelle rouge, et l'enfile sans se défaire du peignoir. Comme quoi tu sais t'investir quand t'as envie, dit-elle en posant son soutien-gorge sur sa poitrine, le peignoir au sol cette fois. Elle met les bretelles et sourit. 

 

— Moi aussi j'ai réussi à te prouver qu'c'est pas un jour comme les autres. Sauf si c'était un jour comme les autres pour toi Ferguson ? questionne la cinquième année en saisissant sa jupe à l'intérieur de laquelle elle se tortille pour faire passer ses hanches avant de la refermer. Elle termine de mettre son t-shirt, la brûlure du suçon lui rappelant son dernier défi. Bon pis tu vois, j'vais pas oublier que t'existes pendant au moins une semaine, tu pourras t'abstenir de me siffler comme un chien, ça me fera du bien. Elle hausse un sourcil, incertaine de sa réaction.

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