Harry Potter RPG

[En Cours]
Burned out Cardiff, à l'Alambro, mardi 04 septembre 2125

Freya Carter

Femme

25 ans

Sang-mêlé

Britannique

Maître du Pactole

Message publié le 13/10/2025 à 18:54

Les interpellations à répétitions d'Elliot se confondent aux éclat de voix des autres fêtards, si bien que Freya peine à se concentrer sur lui. L'esprit ailleurs, à la musique, aux néons colorés du centre-ville, elle se contente de suivre son envie d'être là, en pleine rue, connectée à la foule étrangère. Sauf qu'il la retient, encore, et elle lui lance un regard d'incompréhension. Meeh nan, viens on reste ! On reste, s'te plaît ! S'ont doués nan ? Écoute ! Dans un espoir vain de le faire changer d'avis, elle le prend par les joues pour tourner sa tête en direction du groupe. Mais sans qu'elle ne s'en rende réellement compte, ils s'éloignent déjà, lentement, sûrement. La foule disparaît. Moi j'voulais danser ! ajoute la sorcière en réalisant que le joueur l'entraîne à l'écart des musiciens et des moldus au moins autant enivrés qu'elle. Le son frénétique de la pédale sur la grosse caisse est remplacé petit à petit par celui de leurs chaussures contre le bitume. Et bientôt, elle remarque qu'il lui tient la main. 

 

C'est une façon étrangement inédite d'obtenir le retour au calme de Freya. Assez immédiatement, elle laisse Elliot la guider dans les rues de Cardiff, sans plus jamais broncher. Perdue entre le réel et l'irréel de cette soirée qui ne ressemble à rien de son quotidien, elle jette des regards curieux à son profil sérieux. Ils n'iront pas à la mer aujourd'hui, et c'est tant pis. T'es fâché ? demande-t-elle quand ça fait trop longtemps qu'il n'a pas ouvert la bouche. Pourquoi même, serait-il fâché ? Elle en sait rien. L'alcool embrouille son esprit et manque parfois de la faire trébucher. Agrippée aux phalanges du batteur comme lorsqu'ils parcouraient les couloirs en quatrième année, la cadette Carter entend soudain une voix qu'elle avait oublié. Ah, l’ivresse : forme primitive de la transcendance noétique. Bravo, tu touches au sublime par la Guinness ! -Hein ? Étouffée sous son t-shirt, la cible poursuit ses élucubrations, imperturbable. J'l'avais oublié putain, ricane Freya qui continue pourtant de serrer le jeu contre son ventre, machinalement. Sur le trottoir d'en face, deux silhouettes marchent dans la direction opposée à la leur, main dans la main. L'Écossaise se fait la réflexion absurde que les sorciers qui vivent en territoire moldu doivent toujours se cacher, contrairement à elle qui déambule à Pré-Au-Lard en faisant léviter ses marchandises au milieu des touristes du monde magique. 

 

Leurs paumes se décollent lorsqu'Elliot se stoppe et sort un badge de sa poche devant un grand bâtiment. La rouquine lève sa tête et compte les étages. Sept. Moins haut qu'un gradin de quidditch, mais plus haut que le foyer Carter. Dans l'ascenseur, elle fixe d'abord son reflet en vrac, puis se retient au torse du brun. Oh j'aime pas les trucs moldus, souffle-t-elle, davantage effrayée qu'autre chose. Te moques pas ! ajoute Freya qui a perdu ses couilles de géant américain.

 

— On pouvait transplaner en plus j'suis sûre, t'as fait exprès nan ? La secousse du démarrage de l'appareil les rapproche dangereusement et la cible se retrouve pressée entre eux. Quand la sorcière recule d'un pas, elle perd l'équilibre et heurte doucement la paroi. Oh, that tintinnabulation, love — pure poetry in motion. Well, more like in wobble, renchérit la cible alors que les portes métalliques finissent par s'ouvrir. T'habites dans un appart moldu du coup, réalise la jeune femme à retardement en voyant le Gallois tourner ses clés à l'intérieur de la serrure. 

Elliot Blackburn

Homme

25 ans

Né-moldu

Britannique

Avatar de Deb

Modération

Inconscient de Service

Message publié le 13/10/2025 à 19:40

- Fâché ? Bah non pourquoi ?

 

Est-ce qu'il aurait des raisons de l'être déjà ? Peut-être bien. C'est pas pour rien qu'il esquive se retrouver dans l'même environnement qu'elle malgré les constants croisements de leurs vies professionnelles. La meuf lui retourne la tête. Constamment. Volontairement. Involontairement. Il saurait même plus dire, tellement c'est dur à suivre. L'fait est qu'elle a rien à foutre là. Les signaux sont pas clairs. Elle a un copain. Certes, aussi ennuyeux qu'une putain d'poignée de porte. Mais elle a un copain. Un mec bien avec ça.

- J'suis pas fâché, il assure en continuant d'avancer, perdu dans ses pensées.

 

Qu'est-ce qu'il fait putain ? Qu'est-ce qu'il fait à la ramener chez lui alors qu'elle a clairement trop bu ? Ça peut qu'mal finir. Il pourrait faire autrement. Il devrait faire autrement. Lui appeler un putain d'taxi. Prévenir quelqu'un qu'elle connait pour qu'elle soit pas toute seule. La raccompagner chez elle juste, et s'tirer. Mais il continue d'avancer comme un gros débile, la main d'Freya dans la sienne, le cœur aussi léger qu'celui du gamin qu'il était à quatorze ans quand ils se bécotaient dans les couloirs de Poudlard sans imaginer ce qui les attendait.

 

Au pied de l'immeuble, il lui lâche la main. Fait passer le badge pour laisser la résidence s'ouvrir, et s'engouffre à l'intérieur en secouant la tête devant sa gueule déconfite et sa plainte au sujet des appareils moldus. Mais finalement elle décide de carrément s'plaquer contre lui, et il est vraiment pas contre, alors il se marre et lui passe un bras autour. Comme un putain de connard, il profite pleinement d'avoir la moindre excuse de se retrouver exactement où il voulait pas s'retrouver depuis des semaines. Il maîtrise rien, c'est ça la vérité :

 

- C'est qu'un ascenseur, ça monte et ça descend. Pareil que l'alcool t'vois ?

Elliot la retient quand elle manque de se casser la gueule en prenant la sortie, puis lui passe devant pour commencer à faire jouer sa clé dans la serrure.

- Bien vu Sherlock.

- Élémentaire, mon cher Watson.
 

Il sait pas trop à quoi elle s'attendait. Il a beau être sorcier, ça lui serait jamais venu à l'idée de s'installer dans les quartiers magiques de Londres et de s'enterrer dans un monde perdu au temps médiéval, dans lequel envoyer un texto devient une putain d'odyssée. Il a trop besoin de la modernité dans laquelle il a grandi.

- Bienv'nue, il annonce en la laissant pénétrer la pièce, pour mieux refermer derrière.

Ça a beau être un appartement moldu, y a quelques indices que le type qui vit là fait pas vraiment partie de ce monde. Quelques bouquins dans les étagères. Des plantes. Des fringues de Quidditch qui trainent ici et là. L'contenu du frigo, ou du bar. Avoir un pied dans les deux mondes a un avantage indéniable. On est plus dépaysé nulle part. Sa console traine encore sur la table basse, avec des manettes éparpillées dont la moitié sont sans doute déchargées.

La présence de Freya au milieu de sa garçonnière le fait relativement flipper quand même, alors il part se paumer dans la cuisine pour s'occuper. Sortir deux verres qu'il remplit d'eau - c'est important d'montrer l'exemple -, avant de saisir une télécommande sur le comptoir. La chaîne hifi s'allume au bout du salon. Les lumières, elles, se tamisent d'une simple pression, et laissent profiter d'une vue assez imprenable sur tout Cardiff, pratiquement périphérique - elle le serait s'il n'existait pas un second appartement face au sien.

Freya Carter

Femme

25 ans

Sang-mêlé

Britannique

Maître du Pactole

Message publié le 13/10/2025 à 21:04

Loin de Freya l'idée d'une quelconque remise en question à cette heure-ci. Ils l'ont envoyé prendre l'air, tous, alors maintenant elle prend l'air, l'air du parfum d'Elliot, plus précisément. D'abord dans l'ascenseur, proches- très proches, et puis en passant le pallier du loft de luxe qu'il se paye en plein cœur de Cardiff, où tout respire le batteur des Catapultes de Caerphilly. D'ailleurs l'aînée se fiche bien de remarquer les équipements qui coûtent chacun son salaire mensuel ; elle n'a jamais été attirée par l'argent. Mettre à l'abri ses sœurs, acheter le nécessaire pour leur confort, oui. Faire des choix en fonction des gallions, non. Elle a connu la richesse, à l'époque où OCQ ouvrait une deuxième boutique sur le Chemin de Traverse, quand on ne comptait pas ce qu'on dépensait chez les Carter. Sauf que Freya a tourné la page sans aucune difficulté car ses parents avaient un rapport humble à l'argent. Zéro gâchis, beaucoup de charities, rien de clinquant, juste de bons équipements. 

 

Ce qu'elle voit ici, c'est ce qu'est devenu Elliot en quittant Poudlard à 16 ans dans l'espoir d'embrasser une carrière monstrueuse. Absorbée, elle pose la cible à l'entrée, défait ses chaussures, et laisse tomber sa veste dessus. En chaussettes aux couleurs de l'équipe des blaireaux, rayées de noir et de jaune, la rouquine oublie la présence du batteur qui s'est éclipsé on-ne-sait-où. Elle avance tandis que résonnent les premières notes de blues et que la lumière se tamise autour d'elle. Les plantes la font sourire. Les livres, pencher la tête. Les manettes, froncer les sourcils d'interrogation. Et la vue lui hurle soudain d'approcher des baies vitrées, ce qu'elle fait.

 

Cardiff est éblouissante. Là-bas, on devine le port, découpé entre plusieurs autres buildings. Ici, une grande avenue où les phares des voitures laissent de longues traînées rouges et jaunes. Captivée, elle s'imagine pouvoir la survoler en balai, frôler les vagues de la mer celtique, jouer avec le paysage, comme elle peut le faire dans ses très chères Highlands. 

 

Quand Elliot revient, elle se rappelle qu'il est là. Qu'elle est chez lui, et prend le verre qu'il lui tend. Merci, j'regardais.. ça t'arrives d'aller faire un tour en balai ? demande-t-elle avant d'avaler une gorgée d'eau fraîche, et directement une deuxième, puis une troisième, car le contact de l'eau sur sa langue lui fait prendre conscience d'être déshydratée. Lorsqu'elle pose le verre, c'est pour chercher son téléphone parmi les nombreuses poches de son pantalon cargo. L'inconvénient avec ces vêtements, c'est qu'on ne sait jamais où on met les choses. Enfin elle le trouve et tripote l'écran. Attends. 1,2,3,4. Voilà. Ah. Pleine de bonne volonté, la rouquine tire la langue en naviguant à travers les icônes d'applications. Certaines se déplacent sous ses doigts maladroits et la font souffler de découragement. Oooh. Y'a pas un truc d'image ? Pour capturer l'image ? Elle observe le brun qui lui montre le bon raccourci, et se surprend à voir son propre visage dans le retour de l'appareil. 

 

— Oula nan. Oh la tête. Comment on fait là ? dit la sorcière en se tournant de façon à ce que le smartphone soit face à la vue, sauf que sa tronche demeure devant. Nan mais c'est horrible, j'veux pas être dessus moi ! Sans le faire exprès, elle prend une photo floue. Elliot, pitié, aide-moi ! se marre Freya. 

Elliot Blackburn

Homme

25 ans

Né-moldu

Britannique

Avatar de Deb

Modération

Inconscient de Service

Message publié le 15/10/2025 à 16:32

La tête tournée vers le paysage urbain étalé derrière ses immenses baies vitrées, Elliot hausse les épaules.

- Nope. Jamais eu l'idée.

Force est d'admettre que ça aurait pu. Juste, il a déjà trop de précaution à prendre dans sa vie de tous les jours pour s'en rajouter. Parce qu'on va pas s'mentir, ça représenterait quand même tout un délire d'organisation de décoller d'ici sans s'faire voir par les milliers de paires d'yeux planqués tout autour. Même couvert de dizaine de sortilèges d'illusion, il est pas bien sûr qu'il échapperait à la vigilance de tout l'monde. Certainement pas à celle du ministère en tous cas.

Soulagé de la voir entamer son verre d'eau sans faire d'histoire, Elliot descend le sien d'une traite. La mate fouiller ses poches sans trop comprendre ce qu'elle cherche à faire, avant qu'elle en sorte son smartphone. Les sourcils redressés, il échappe un rire en la regardant se battre avec pour la énième fois de la soirée. La meuf a développé une vraie putain d'addiction au bordel. Il sait même pas ce qu'elle cherche à faire.

- Ça ?

Parce que ça lui parait assez improbable qu'elle lui parle de capture d'écran, Elliot lui désigne l'appareil photo. Évidemment, ça se met en mode selfie, et il secoue la tête en la regardant se retourner complètement pour essayer de... de quoi exactement il est même pas bien sûr. Secoué d'un rire, il lui chope le téléphone de sa seule main libre, et clique sur le logo qui retourne la caméra.

- C'est ça qu'tu veux ?

Il lui montre en retournant l'écran pour qu'elle le voit au travers, en train d'lui tirer sa meilleure gueule de débile profond. Mais il lui laisse pas le téléphone.

- Tt, tt, tt, ça va mal finir. Bois ton eau déjà. Il tend le téléphone pour prendre une photo d'elle devant sa fenêtre, avec la vue de Cardiff derrière. Il en prend plusieurs d'ailleurs, d'affilé. Entre dans la galerie dans la foulée pour lui montrer. Là. T'auras un souv'nir.

Est montée au septième avec Elliot Blackburn. Mémorable. Il s'retient de s'envoyer la photo. Ça la foutrait mal. Il prend le temps de lui expliquer comment ça marche un minimum quand même, parce que c'est pas un connard.

- R'garde. Ça c'est l'appli photo. T'vas dedans, tu cliques là pour prendre une photo dans ce sens, et là c'est dans ce sens. Pis ça s'enregistre dans ta galerie. Là. Ses doigts bougent vite. Trop vite peut-être pour une Freya aussi éméchée. Pis si t'appuies là ça prend des films. C'est comme une photo sorcière mais avec le son ok ? T'vas devenir addict. Une putain d'influenceuse. Prochaine étape, le vlog.

Il s'marre comme un débile. Vérifie qu'elle a fini son verre pour aller l'remplir de nouveau, en même temps qu'le sien. Sur un malentendu, ça la décuve en live. Il y croit zéro. Sait toujours pas vraiment pourquoi il l'a emmené ici. Vont faire quoi maintenant hein ? Putain.

- T'as faim ? Il demande.

Freya Carter

Femme

25 ans

Sang-mêlé

Britannique

Maître du Pactole

Message publié le 16/10/2025 à 08:33

Complètement déboussolée face à l'utilisation de l'appareil photo du smartphone, la sorcière se gausse bêtement en voyant sa propre tête. Une galerie, oooh, genre c'est un musée, mais rempli d'ma tronche quoi, continue-t-elle de dire en se marrant à découvrir son visage fatigué et terriblement heureux d'être aux côtés du batteur. De quoi ?! interroge Freya alors qu'il enchaîne plusieurs mots qu'elle ne connaît pas. Tu t'fous d'moi ? Elle donne un faible coup de poing sur son épaule, les yeux brillants de Guinness et de bonheur. Entre temps, l'Écossaise termine sans s'en rendre compte son verre d'eau, jusqu'à avaler une dernière gorgée d'air, surprise d'être déjà arrivée au bout. 

 

Elle pose une main interrogatrice sur son ventre - mh, nan, j'ai pas faim - puis recommence à tâter ses poches gênantes, bruyantes, affreusement lourdes à mesure que la journée s'étire. Au-dessus du meuble le plus proche, la rouquine vide quelques uns des objets encombrants qu'elle transporte. J'ai trop d'trucs là-dedans. J'voulais pas prendre de sac, explique-t-elle en sortant un OCQ400 miniaturisé grâce à la magie, mais tout de même de la longueur de sa baguette, qu'elle pose d'ailleurs juste à côté. Jun m'a dit d'prendre un sac, j'aurais dû prendre un sac, continue de maugréer l'aînée des filles Carter, extirpant une bourse de gallions, quelques outils de réparation et ses lunettes de vol d'autres poches dispersées ici et là sur son cargo kaki. J'ai pas faim, mais t'sais c'que j'ferais si j'étais chez moi ? Elle se tourne soudain en direction d'Elliot, comme pour le défier de trouver la réponse. Impossible. La Freya aux joues rouges sourit malicieusement. 

 

— En vrai, j'irais chercher mon joint d'la St Valentin, et j'le fumerais, déclare-t-elle, parlant d'une relique vieille d'une dizaine d'années, enfermée précieusement à l'intérieur d'une boîte de souvenirs dont elle ne pourra jamais se débarrasser. Nan en vrai, j'pourrais pas fumer c'ui-là, au pire un autre quoi. Mais j'ai que c'ui-là. Elle a déjà fait demi-tour et aligné des grosses clefs en métal sur le meuble, ainsi qu'une boussole enchantée ayant appartenu à Kate Carter, et une petite fiole de potion. Olala les merdes là-dedans, commente-t-elle toute seule, avant de se tourner encore, vivement. OH ELLIOT ! J't'ai pas dit putain ! son enthousiasme la propulse devant le joueur, dont elle tire un peu le bas du t-shirt. J't'ai pas dit ! Faut que j'te dise ! Sauf que ses yeux dévient derrière lui, où la cible gît toujours près de la porte. Le nez de la Poufsouffle se fronce. Elle inspire promptement. Attends. On va déjà lui rendre sa taille à celle-là. Sans attendre, elle vise la cible de ses doigts et lance l'anti-sort. 

 

 

— Finite Incantatem. Oup's, trop alcoolisée, Freya rate ce sortilège du quotidien. La cible grossit, puis rétrécit à nouveau, affublée d'une petite voix. T’as fait quoi là ?! J’me sens plus plate qu’un pancake du petit dej ! 

 

Freya Carter a lancé un sortilège !

Sortilège
Antisort Général
Difficulté
4
Résultat D20
3
Interprétation
Échec
XP gagnée
3

— Finite Incantatem. Oup's, trop alcoolisée, Freya rate ce sortilège du quotidien. La cible grossit, puis rétrécit à nouveau, affublée d'une petite voix. T’as fait quoi là ?! J’me sens plus plat qu’un pancake du petit dej ! 

Autres résultats possibles

— Finite Incantatem. Même alcoolisée, Freya réussi parfaitement ce sortilège du quotidien. Immédiatement, la cible ronde retrouve sa dimension, et le timbre de sa voix. Grande, ronde, et insolente — j’suis de retour les gens. Et prête à vous challenger au 501 comme des adultes consentants !

— Finite Incantatem. Même alcoolisée, Freya réussi plutôt bien ce sortilège du quotidien. La cible retrouve sa dimension, ou presque, mais surtout, le timbre de sa voix. Bon sang, j’vois flou… ah non, c’est juste ta magie de comptoir !

— Finite Incantatem. Oup's, trop alcoolisée, Freya rate ce sortilège du quotidien. La cible ne change pas de taille, mais en plus de ça, elle devient muette, comme morte. What ?

Elliot Blackburn

Homme

25 ans

Né-moldu

Britannique

Avatar de Deb

Modération

Inconscient de Service

Message publié le 17/10/2025 à 23:09

Il s'fout pas d'elle. Il pourrait tellement. Y a de quoi ok ? Mais genre. C'est adorable ok ? Beaucoup trop sur les bords. Alors fatalement que les rires d'Elliot restent légers. Bon enfant. Il a jamais connu Freya si détendue, et il a juste envie d'en profiter.

 

- Kep.

Elle a pas faim peut-être bien, mais lui, si. Elliot a tout l'temps faim. D'autant plus en présence d'une meuf qu'il voudrait pécho mais qu'il sait qu'il devrait pas pécho. La mention de Jun fait rien pour l'aider. Frigo ouvert, il récupère de quoi se faire un sandwich.

 

- Mh ?

Elle f'rait quoi, ça il sait pas. S'plait à l'imaginer de temps à autres. N'empêche que ça l'prend de court complètement, quand elle y répond. Y a trop de bordel à démêler. Elle l'a gardé ? Elle a gardé ce putain de pétard roulé y a des années ? What the fuck. Pourquoi elle pense à ça maintenant aussi ? Merde. Il rassemble tant bien que mal des ingrédients pour un truc improvisé.

 

- Quoi, quoi

Elle est proche. Trop proche. En train d'lui tirer sur le tee-shirt comme une putain d'gosse. Il la braque d'un regard qu'il espère désabusé. Il est juste amusé. C'est une putain d'môme. L'fait est qu'il pourrait la rendre sobre d'un seul putain d'coup de baguette, mais qu'il en a tout sauf l'envie. Dispersée comme jamais, Freya l'oublie au profit de la cible, et il referme son sandwich d'un geste pour juste lui refiler. Parce que bien sûr qu'elle faim.

 

- C'est quoi qu'tu dois m'dire hein ?

Elle a l'air paumée, d'un coup. Elle sait plus. Forcément elle sait plus. Pire. Elle commence à rouler son sandwich sur lui-même avec application.

- Mais qu'est-ce que tu branles, c'est pas un pétard Freya, c'est un putain d'sandwich, mange.

Il sait plus s'il doit être exaspéré ou mort de rire. Il se décale pour récupérer sa baguette dans le canapé, et la brandir en direction de la cible.

- Hep hep hep, j'ai pas fait de catoptromancie mais j'sens que ça va mal tourner toutes vos magouilles !
- Finite Incantatem.
- Oh, oh !

Revenue à sa taille normale, la cible poursuit :

- Bien, bien ! Mais quand est-ce que vous rejouez alors ? Nan parce qu'on a bien compris vous êtes à la mode Carpe Diem, Saisissez le jour les garçons ! Mais moi j'suis pas là pour faire déco !
- Putain y a pas d'bouton off sur cette connerie ? Silencio !

Efficace, le sortilège fait taire la cible tandis qu'Elliot reporte son attention sur Freya. Ils devraient être tranquille pour un moment.

Elliot Blackburn a lancé un sortilège !

Sortilège
Sortilège de Mutisme
Difficulté
6
Résultat D20
20
Interprétation
Réussite Critique
XP gagnée
6

Efficace, le sortilège fait taire la cible tandis qu'Elliot reporte son attention sur Freya. Ils devraient être tranquille pour un moment.

Autres résultats possibles

Efficace, le sortilège fait taire la cible tandis qu'Elliot reporte son attention sur Freya. Faut espérer que ça dure.

- Mais enfin t'es pas chié dit ! J'aimerais qu'on m'considère en tant que telle !

Ok. Sont pas prêts d'en être débarrassés.

Une musique de fanfare s'échappe de l'objet, comme un signal d'alerte laissé par son créateur si l'on venait à essayer de lui clouer le bec.

- Putain d'bordel de merde.

Freya Carter

Femme

25 ans

Sang-mêlé

Britannique

Maître du Pactole

Message publié le 25/10/2025 à 09:28

Elle sait plus. Elle plie le bord du sandwich carré en riant. Bah quoi, j'te dis qu'j'ai pas faim, que j'veux fumer, tu m'files ça. Tu veux qu'j'fasse quoi avec ça ?! Le cône relativement réussi coincé entre ses doigts, Freya l'aspire et tousse, amusée par sa propre connerie. Elle finit par en croquer un morceau en regardant le batteur faire taire la cible, et alterne entre tirer des lattes et manger des bouts de pain à la charcuterie, complètement perméable au regard mi-consterné mi-amoureux d'Elliot.

 

Le blues balance mollement ses hanches.

La guitare entraîne sa tête de gauche à droite, nonchalamment. 

 

Une sonnerie retentit soudain, et le brun s'éloigne vers le balcon, son téléphone à l'oreille, un signe quelconque à l'intention de la rouquine. Elle reste un moment à l'observer à travers la baie vitrée, lui et ses airs sérieux - quand il s'y met - et sa vie qu'elle ne connaît décidément pas

 

La fin du sandwich en main, qu'elle mange sans même s'en rendre compte, Freya baigne au milieu des lumières tamisées, et de l'univers d'Elliot Blackburn. La musique l'entraîne à faire quelques pas, à déambuler lentement le long des meubles, pour découvrir ce qui traîne ça et là. Ses doigts effleurent les objets électriques qu'elle n'a jamais vu d'aussi près, comme un thermostat, ou même l'interrupteur collé au mur. En vérité, l'Écossaise est trop rarement sortie du monde sorcier. La playlist passe sur une soul chaude et réconfortante alors qu'elle trouve le bar du joueur de quidditch. Ah voilà, commente-t-elle toute seule en lisant les noms des marques d'alcool à disposition. Elle avale la dernière bouchée du sandwich et se frotte les mains.  

 

L'aînée des filles Carter se sert un verre de gin et s'enfonce dans le grand canapé au parfum d'Elliot. Elle jette un œil à sa silhouette dont elle ne voit que le dos devant la balustrade du balcon. Son regard revient sur la table basse bercée de pénombre, et jonchée d'objets inconnus. Après une gorgée d'alcool, la Poufsouffle saisit une manette de jeu, pointe une lampe et presse les boutons - mais rien ne se passe. Elle la retourne, la repose, la reprend, et recommence en visant l'écran éteint de la télévision. Toujours rien. Elle la repose encore. Elle avale une autre gorgée d'alcool. Les poignées cachées contre la tranche de la table l'intriguent, et en tirant sur l'une d'entre elles pour révéler son contenu, elle sourit. J'en étais sûre. Le Gryffondor a la même boîte à joints qu'à l'école ; un petit pot métallique un peu rouillé, estampillé Wakefield's Broomcare Wax, qui ne quittait jamais le groupe des trois garçons. Elle y trouve un joli cône déjà roulé, et même l'un des seuls outils moldus qu'elle sache utiliser à peu près correctement : un briquet.

 

Elle allume le joint, en tire une longue bouffée et soupire d'aise. Putain ça fait du bien.

 

Alors sa jambe s'étend le long du canapé, sa tête se penche en arrière, et son corps s'avachit mieux encore, le verre dans une main, le cône incandescent dans l'autre, le briquet pas loin. La rouquine fixe les lueurs changeantes au plafond, persuadée d'être au bon endroit, au bon moment, simplement en phase avec ce dont elle avait besoin. Maman, j'te promets qu'après j'y r'tourne, j'retourne l'aider, j'f'rai c'qu'il faut. J'vais pas les laisser tomber j'te jure. Mais une pause. Une p'tite pause, c'est tout c'que j'demande, souffle-t-elle à travers un nuage de fumée qui s'éparpille au-dessus du canapé, avant de balancer son pied en chaussette jaune au rythme de la soul.

Elliot Blackburn

Homme

25 ans

Né-moldu

Britannique

Avatar de Deb

Modération

Inconscient de Service

Message publié le 25/10/2025 à 13:41

La sonnerie l'surprend. Il est carrément tard. Le nom de sa sœur s'affiche à l'écran, le faisant presser l'bouton dans la seconde.

 

- Kay ?

Il délaisse Freya pour se diriger vers le balcon, qu'il referme derrière lui.

 

- Elliot ? Le ton de sa voix a quelque chose d'inhabituel, qui lui plait pas des masses.

- Ça va ? T'as quoi ?

- Pfff rieeeen. T'es chez toi hein ?

- T'as quoi ? T'as pas l'air bien.

- Naaaaaah. J'tais en soirée pis j'allais rentrer mais là y a un gars qu'arrête paaaaas d'me suivre alors j'veux pas il sache où j'vis t'vois.

- T'es où ?
- Chesterfield, quasi en bas d'chez toi, t'm'ouvres ?
- J'arrive.
- T'as pas b'soin d...
 

Elliot raccroche. Check rapidement autour de lui avant de transplaner dans un crac sonore. Il pop en bas dans la seconde suivante, sort de derrière le local poubelle comme une ombre. Il avise immédiatement la silhouette de Kayla, un peu titubante, enveloppée dans son éternel blouson de cuir deux fois trop grand pour elle, une main accrochée à la lanière d'un sac à dos usé, l'autre encore enserrée autour de son portable, à le regarder comme s'il venait de l'injurier. Non loin, la carrure d'un type large qu'avance d'un pas tranquille, quelques mètres plus loin.

 

- Eh ! T'm'as raccroché au nez !
- T'm'engueuleras plus tard. Viens là. Qu'est-ce tu fous dans cet état putain.

- M'engueule pas toi non plus, elle se marre comme une gosse en lui attrapant l'bras.

 

La porte de la résidence s'ouvre et se ferme dans un claquement qui vient verrouiller l'endroit, et Elliot secoue la tête.

 

- On est mardi soir Kay hein.

- Baaaah, c'était la soirée pour fêter la rentrée ça vaaa.

- Pourquoi t'es toute seule ?

- Les autres continuent d'faire la teuf, j't'ais fatiguée.

- P'pa t'aurais tellement déglingué. 

- Duh

Seize piges. Bordel. Elliot savait que Kayla resterait pas la gosse responsable qu'elle a toujours été, mais il était pas prêt pour ça. Il soupire.

 

- T'inquiète j'lui ai dit j'dormais chez Stef ce soir. J'peux dormir chez toi hein ?


Elle s'accroche à lui. Lui tape son meilleur regard désespéré. Comme s'il avait l'putain de choix.

 

- T'peux. Y a juste...

 

L'ascenseur s'arrête, s'ouvre sur le septième étage.

 

- ... une nana.

- Ohw.

- Nan c'est une pote. D'école. J'suis tombée sur elle par hasard. Freya.

- Carter ? O.M.G.
- Kay, ferme là. Je jure.

- Ça vaaaa. Freyaaaa ?! J'suis morte.

 

Elliot ouvre la porte. Pas sûr que Freya ait remarqué son absence éclair. Sûr qu'elle va remarquer son retour. Putain. Il pousse Kayla pour lui faire passe l'envie d'lui balancer les regards qu'elle lui balance. C'est là qu'il capte. L'odeur.

 

- Sérieux ? Il débarque dans le salon en braquant un regard sur une Freya très occupée à fumer l'pétard qu'il réserve habituellement pour ses soirées entre potes, un verre à la main, étalée dans son canap. Putain j'te laisse trente secondes et t'es en roue libre, j'rêve.

- Hellooooow !

Kay se retape un coup d'Elliot avant qu'il parte en cuisine pour lui servir un verre d'eau. Il avait pas prévu d'jouer les babysitters ce soir, mais ça part clairement sur ça.

 

- Kay, Freya, Freya, Kayla.

- J'suis sa p'tite sœur. T'bouge un cul ? Elle avance une main pour essayer d'choper le pétard de Freya, et Elliot beugle de la cuisine : Même pas en rêve Kay. P'tain, le daron.

Elliot revient avec un verre qu'il lui refile, et s'laisse tomber dans un fauteuil adjacent, glissant un regard de l'une à l'autre.

- Faites chier hein.
- On peut faire un rocket league ? S'te plait ? T'sais jouer Yaya ? Elliot a un tout p'tit peu envie d'se flinguer.