Homme
25 ans
Né-moldu
Britannique
Modération
Identité
-
- Diplômé·e
- Surnoms :
- Nationalité : Britannique
Capacités & Statuts
Groupes
Message publié le 27/10/2025 à 20:50
Il a beau lui avoir ordonné de dormir, lui en reste incapable. Il s'contente de la tenir contre lui en l'écoutant respirer. Ça craint. Pas tenir Freya Carter entre ses bras. Ça, c'est bien. Le dernier truc auquel il se serait attendu ce soir, mais un vrai truc bien. C'est l'fait que ce soit bien qui craint. Parce qu'il vit sa meilleure vie, mais qu'c'est tout sauf sa vie. Alors il la serre juste un peu plus fort, comme s'il voulait s'souvenir de cette sensation pour des jours encore.
Gamins, Elliot et Freya tapaient leurs meilleures siestes au milieu du parc, quand l'soleil voulait bien les inonder de ses rayons. Ils étaient jeunes et amoureux, convaincus que ces instants précieux l'étaient pas tant, comme s'ils allaient durer toute la vie. Il s'revoit natter ses mèches rousses en prenant tout son temps. Il s'revoit la saisir par les joues et l'embrasser à en oublier d'respirer. La chatouiller juste pour entendre son rire. La capturer et plus vouloir la relâcher.
Tout a changé. Pourtant rien n'a changé. Freya lui fait toujours exactement l'même effet.
Ironiquement, la seule meuf avec laquelle il est sorti sans jamais avoir couché. Est-ce que c'est juste à cause de ça ? D'la frustration parce qu'il saura jamais c'que ça aurait donné ? Peut-être bien. C'est presque ce qu'il aimerait croire. Suffirait d'pousser un peu l'truc pour enfin tourner la page. Mais il s'voit pas faire ça. Profiter de son état. Elle est juste là parce qu'elle est trop paumée dans sa vie, entre son daron fantôme et son synthétiste beaucoup trop gentil.
Il la relâche doucement quand il sent qu'elle s'est endormie. S'retourne. Trouve un sommeil agité qui l'repose pas vraiment. La porte de la chambre d'amis l'réveille au matin, et il entend Kayla s'bouger dans l'appartement, visiblement pressée. En retard, il pourrait parier. Kayla sait pas faire dans la ponctualité. Elle jure à peu près toutes les cinq minutes avant d'se tirer sans demander son reste. Freya a pas bronché à côté d'lui. Les cheveux en bordel sur l'oreiller.
Il s'permet juste de venir l'embrasser sur le front avant d'quitter le lit à son tour, et d'se préparer.
Il se barre bien avant son réveil, sans lui laisser le moindre mot. Espère qu'elle aura fuit avant son retour à peu près autant qu'il espère qu'elle sera quand même restée. Les mecs le charrient à l'entrainement. Lui d'mande des nouvelles de Mélinda, et ça lui prend un moment pour s'rappeler de l'existence de la chargé d'communication qu'il a vu la veille. Il s'dit qu'il va trainer dans l'vestiaire histoire d'être bien sûr que Freya ait eu l'temps de se réveiller, et d'se casser, mais aussitôt sa douche terminée, il se tire du centre sans passer par la case déjeuner.
Son sac en bandoulière contre la hanche, ses cheveux encore mouillés, accoutré plus ou moins comme la veille, il s'attend pas à tomber sur Freya au rez-de-chaussée de sa résidence, la gueule en vrac et les mèches en bordel visiblement pas coiffées. Il peut pas empêcher un sourire amusé de venir se hisser sur ses lèvres devant l'absence totale de dégaine de la sorcière, qui s'extirpe de la cage d'ascenseur comme un animal effrayé.
- J'vois ça. Pour aucune raison, il enchaine sa connerie le plus naturellement du monde : j'ai fini l'entrainement, j'pensais nous faire à bouffer. Pas du tout c'qu'il avait prévu, mais le type garde toute sa nonchalance alors qu'il enchaine. T'sais qu't'avais l'droit d'prendre ton temps... prendre une douche, tout ça. Il désigne volontairement le sommet d'son crâne, moqueur. Pas trop mal aux ch'veux ?
L'ascenseur, bloqué par sa présence devant le détecteur, refuse de se fermer malgré plusieurs appels aux étages au-dessus. Il fait mine de pas les voir.