Harry Potter RPG

[Terminé]
Burned out Cardiff, à l'Alambro, mardi 04 septembre 2125

Elliot Blackburn

Homme

25 ans

Né-moldu

Britannique

Avatar de Deb

Modération

Vif de Cœur 2025

Message publié le 27/10/2025 à 20:50

Il a beau lui avoir ordonné de dormir, lui en reste incapable. Il s'contente de la tenir contre lui en l'écoutant respirer. Ça craint. Pas tenir Freya Carter entre ses bras. Ça, c'est bien. Le dernier truc auquel il se serait attendu ce soir, mais un vrai truc bien. C'est l'fait que ce soit bien qui craint. Parce qu'il vit sa meilleure vie, mais qu'c'est tout sauf sa vie. Alors il la serre juste un peu plus fort, comme s'il voulait s'souvenir de cette sensation pour des jours encore.

 

Gamins, Elliot et Freya tapaient leurs meilleures siestes au milieu du parc, quand l'soleil voulait bien les inonder de ses rayons. Ils étaient jeunes et amoureux, convaincus que ces instants précieux l'étaient pas tant, comme s'ils allaient durer toute la vie. Il s'revoit natter ses mèches rousses en prenant tout son temps. Il s'revoit la saisir par les joues et l'embrasser à en oublier d'respirer. La chatouiller juste pour entendre son rire. La capturer et plus vouloir la relâcher.

 

Tout a changé. Pourtant rien n'a changé. Freya lui fait toujours exactement l'même effet.

 

Ironiquement, la seule meuf avec laquelle il est sorti sans jamais avoir couché. Est-ce que c'est juste à cause de ça ? D'la frustration parce qu'il saura jamais c'que ça aurait donné ? Peut-être bien. C'est presque ce qu'il aimerait croire. Suffirait d'pousser un peu l'truc pour enfin tourner la page. Mais il s'voit pas faire ça. Profiter de son état. Elle est juste là parce qu'elle est trop paumée dans sa vie, entre son daron fantôme et son synthétiste beaucoup trop gentil.

Il la relâche doucement quand il sent qu'elle s'est endormie. S'retourne. Trouve un sommeil agité qui l'repose pas vraiment. La porte de la chambre d'amis l'réveille au matin, et il entend Kayla s'bouger dans l'appartement, visiblement pressée. En retard, il pourrait parier. Kayla sait pas faire dans la ponctualité. Elle jure à peu près toutes les cinq minutes avant d'se tirer sans demander son reste. Freya a pas bronché à côté d'lui. Les cheveux en bordel sur l'oreiller. 


Il s'permet juste de venir l'embrasser sur le front avant d'quitter le lit à son tour, et d'se préparer.

Il se barre bien avant son réveil, sans lui laisser le moindre mot. Espère qu'elle aura fuit avant son retour à peu près autant qu'il espère qu'elle sera quand même restée. Les mecs le charrient à l'entrainement. Lui d'mande des nouvelles de Mélinda, et ça lui prend un moment pour s'rappeler de l'existence de la chargé d'communication qu'il a vu la veille. Il s'dit qu'il va trainer dans l'vestiaire histoire d'être bien sûr que Freya ait eu l'temps de se réveiller, et d'se casser, mais aussitôt sa douche terminée, il se tire du centre sans passer par la case déjeuner.

 

Son sac en bandoulière contre la hanche, ses cheveux encore mouillés, accoutré plus ou moins comme la veille, il s'attend pas à tomber sur Freya au rez-de-chaussée de sa résidence, la gueule en vrac et les mèches en bordel visiblement pas coiffées. Il peut pas empêcher un sourire amusé de venir se hisser sur ses lèvres devant l'absence totale de dégaine de la sorcière, qui s'extirpe de la cage d'ascenseur comme un animal effrayé.

 

- J'vois ça. Pour aucune raison, il enchaine sa connerie le plus naturellement du monde : j'ai fini l'entrainement, j'pensais nous faire à bouffer. Pas du tout c'qu'il avait prévu, mais le type garde toute sa nonchalance alors qu'il enchaine. T'sais qu't'avais l'droit d'prendre ton temps... prendre une douche, tout ça. Il désigne volontairement le sommet d'son crâne, moqueur. Pas trop mal aux ch'veux ?

L'ascenseur, bloqué par sa présence devant le détecteur, refuse de se fermer malgré plusieurs appels aux étages au-dessus. Il fait mine de pas les voir.

 

Freya Carter

Femme

25 ans

Sang-mêlé

Britannique

Garde-Grains

Message publié le 28/10/2025 à 08:41

Ça craint. Ils échangent leurs places ; elle dans le couloir, lui devant l'ascenseur, et Freya tord ses lèvres en une moue de culpabilité. Quoi ? Ooh, j'suis déso, j'suis un peu... Vaseuse, là, en fait, répond-elle en posant la main contre son ventre, avant de capter l'espièglerie au fond des yeux du Gryffondor. Il se fout encore d'elle, même fraîchement sorti de l'entraînement. Râh. Il arrêtera jamais alors, de lui retourner le cerveau à la moindre occasion ? Pis d'ailleurs, il se souvient, lui, de leur soirée ? Elle se sent petite et nulle, Freya. Elle passe une main machinale dans ses grosses mèches rousses en bordel, un rire nerveux projeté sur le côté tandis qu'elle n'ose toujours pas confronter les yeux sombres du batteur. Ouais. Grave, j'ai- euh, j'ai besoin d'prendre l'air là. Au-delà d'une cuite, c'est un bouleversement d'avoir passé la nuit chez Elliot Blackburn, sans en avoir le moindre putain de souvenir. Ahah- j'ai un peu abusé j'crois, souffle l'aînée Carter au brun qui semble en pleine possession de ses moyens. C'est la pire des situations, nan ? Elle recule d'un pas, jette un coup d'œil en direction du hall d'entrée où la lumière paraît aveuglante, mais salvatrice en même temps. 

 

— Merci d'm'avoir hébergée, lance-t-elle alors soudain en plantant son regard automnal dans celui du Gallois, brièvement. Et s'ils ont couché ensemble, et qu'ils se sont fait des promesses à dormir debout, et qu'elle a dit qu'elle se fait royalement chier avec Jun ?! Elle ravale sa salive, et une nouvelle nausée. Déso d'partir vite, mais.. ahem, j'dois. Fin', j'dois faire un truc, j'avais oublié, bafouille l'Écossaise aux joues flamboyantes. Elle tapote son téléphone à travers la poche de son pantalon cargo, en esquissant un sourire maladroit. J't'écris, j't'écris vite, ok ? En espérant que la mémoire lui soit revenue d'ici là. Il suffirait qu'elle lui demande, ce qu'ils ont fait, mais JAMAIS elle demandera, pas maintenant. En plus j'avais un truc à t'dire, un truc un peu cool. Donc j't'écrirai, comme tu m'as montré au bar héhé, ajoute Freya, gênée jusqu'à la pointe des oreilles. 

 

Elle remonte le col de sa veste, prête à affronter le vent maritime, et recule d'encore quelques enjambées. Bon, j'y vais. Passe une bonne journée du coup. Encore merci pour.. Fin' merci, hein, balbutie-t-elle en se dirigeant vers la porte du hall, qui ne s'ouvre pas, malgré qu'elle s'y appuie avec son épaule. Merde. 

 

 

" Veuillez presser le bouton d'appel pour ouvrir la porte."

 

 

— Ah. La honte putain. Quel bouton ? Elle cherche le bouton. Elliot est toujours là. Il doit la trouver ridicule. Ridicule, et facile, et- ah, le bouton. Un bip sonore retentit, et la porte se déverrouille. Salut, prononce une dernière fois l'aînée Carter sans oser regarder le capitaine d'équipe des Catapultes, avant de s'engouffrer vers l'extérieur. Elle veut disparaître. Elle deviendra une silhouette parmi les autres de la ville galloise, jusqu'au bord de mer. 

Elliot Blackburn

Homme

25 ans

Né-moldu

Britannique

Avatar de Deb

Modération

Vif de Cœur 2025

Message publié le 28/10/2025 à 09:02

Sûr qu'elle regrette. La gueule de bois doit être vénère. C'est l'opposée d'la Freya d'hier soir qu'il a sous les yeux. Il la r'garde essayer de se justifier d'avoir envie d'se barrer sans trop rien dire, pas certain d'la posture à adopter. Ouais, elle a abusé. Pas facile d'assumer derrière visiblement. Il lui en veut pas d'se tirer. C'est ce qu'il voulait. Mais d'la voir aussi peu à l'aise de s'trouver là alors qu'la veille c'est carrément elle qu'a décidé de débarquer sur Cardiff ? Ça l'fait chier. Il s'doute bien qu'elle se souvient pas d'tout, mais elle d'mande rien, et il a la flemme de lui expliquer.

 

Ça compliquerait les choses qu'elle réalise soudainement qu'il en a même pas profité pour être un connard.

- Ça marche.

 

Plutôt convaincu qu'elle écrira jamais, il s'contente de lui adresser un sourire las. Joue l'jeu qu'elle a décidé d'jouer. Ça il sait faire, même si d'habitude c'est plutôt lui l'mec qui s'tire, et sans toutes les manières qui vont avec. Quand même il peut pas s'empêcher d'noter sa pâleur. Ses pupilles encore fatiguées. Est-ce qu'elle est même en état d'rentrer ? Si elle a pas pris d'douche, probable qu'elle soit pas non plus passé par la case p'tit déjeuner. C'est malgré lui qu'il s'entend lui demander :

 

- Ça va aller pour rentrer ?

Déjà qu'elle trouve pas l'bouton pour ouvrir la porte, ça risque d'être un peu long. Mais visiblement, Freya a décidé qu'ça irait, très décidée à s'éloigner d'lui le plus possible. 

 

- Kep, salut, il répond alors qu'elle disparait dehors.

Un pas en arrière et les portes de l'ascenseur se ferment. C'est lunaire. Il aurait du rester au centre. Quel con. Il balance son sac dès l'entrée de l'appartement, s'arrête à l'entrée d'sa chambre. Tire son téléphone de sa poche pour écrire un message à Kayla, lui demander si ça va, si elle veut passer c'soir. Elle répond pas. Il opte pour une douche froide avant d'se décider à focaliser sur autre chose que sur la meuf qui vient encore de lui retourner complètement le cerveau.