Harry Potter RPG

[Terminé]
Quand les sixièmes années s'envoient en l'air Salles de Cours, dimanche 09 décembre 2125

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Luciana Visconti

Femme

16 ans

Sang pur

Italienne

Message publié le 16/12/2025 à 23:40

— Merci de le reconnaître, je me dépêche de te libérer de tous ces mauvais sorts.

 

Luciana n’eut pas le temps de se poser la question, que le sorcier face à elle la fit redescendre en utilisant “Libéracorpus” et “Finite Incantatem”. Soudain, l’air dans la pièce changea d’intensité.

 

— À l’avenir, je te conseille d’utiliser Finite Incantatem plutôt que Destructum pour annuler ce genre de sorts. Bien sûr, c’est un sort de niveau BUSE mais son efficacité dépend du lanceur du sort, si bien que quand nous serons encore plus puissants, nous serons capables de nous en servir pour annuler des sortilèges de mage noir. Alors que Destructum, son efficacité est fixe et, en plus, on l’utilise moins fréquemment donc il y a plus de chances de le louper.

 

Elle sentit qu’il s’était apaisé, comme s’il avait exprimé tout ce qui le rongeait de l’intérieur. Cela ne changeait rien pour Luciana, mais elle préférait ressentir ce genre d’énergie plutôt que la tension qui régnait précédemment. 

Malgré son agacement et son envie de terminer cet échange le plus tôt possible, Luciana pris note de ses conseils, plutôt d’accord avec lui et son jugement sur la situation. 

Elle hoche la tête, et n’a pas le temps de confirmer ses propos, qu’il enchaîne.

 

— Je me rends compte que je t’ai blessé… Ce n’était pas mon intention.

 

A l’entente de ces mots, la jeune femme se retrouve pantoise. Certes, il n’a pas présenté d’excuses ouvertement, mais il semble s’être rendu compte de son comportement et surtout exprimer des regrets.

 

Relevant ses yeux verts, elle se met à le fixer et incline légèrement la tête, à l’affût de ses prochaines paroles. 

Tiens, il n’est peut-être pas si terrible en fin de compte.

 

Contre toute attente, Luciana sent une agréable sensation l’envahir. Est-ce de la reconnaissance ? Ou bien la considération dont il fait preuve à son égard ? En tout cas, c’est inhabituel pour elle, et plutôt perturbant. 

Peu habituée à ce genre de situation, la jeune élève ne sait pas comment réagir, elle en serait presque gênée. Bien entendu, elle ne laisse rien paraître et maintient son expression de contrôle.

 

— Je connais un sortilège pour ce genre de situations mais je le réussis qu’une fois sur deux. Il m’a été utile pour me rafistoler sans avoir à passer par l’infirmerie après… de mauvaises rencontres.

 

Décidément, la tournure que prennent les événements la surprend. Il y a encore quelques minutes, elle se préparait à lui cracher son venin en quittant le cours, blessée et agacée par son comportement. Apparemment, elle fait face à un jeune homme plutôt perspicace, qui a pris conscience sans que quelqu’un le lui fasse remarquer de la situation, et qui met tout en œuvre pour réparer le tort causé.

 

— Episkey

 

Retenant une expression de soulagement, Luciana ressent un soulagement instantané, remarquant que les marques des cordes disparaissent.
C’est alors qu’elle se souvient des mots qu’il a prononcés précédemment.

Pas étonnant, pour un élève de Serpentard né de parents moldus, d’avoir subi du harcèlement. Malheureusement, même si Luciana a toujours condamné ces comportements, elle n’a jamais pu intervenir, se contentant d’observer en étant divisée entre la partie d’elle éduquée par sa mère, et celle par son père.

 

Cependant, elle n’a jamais été témoin directe de comportements irrespectueux entre des Serpentards et Edgar. Elle se demande si, à l’avenir, elle sera tentée d’intervenir. Sur le moment, elle serait en accord avec son mental. Mais assumerait-elle l’après ? Lorsque sa mère apprendrait la nouvelle, elle ne donne pas cher de sa peau.

 

Revenant au présent, elle esquisse un léger sourire et s’avance, sans vraiment réfléchir, et pour une fois, elle préfère laisser libre cours à son instinct, qui l’incite à aller le saluer.

 

Une fois face à lui, elle se rend compte qu’elle ne l’a jamais vu d’aussi près. Elle maintient une certaine distance, comme retenue par une force invisible (ou est-ce de la peur ?). Elle tend sa main droite, tenant sa baguette dans la gauche, et plante ses yeux dans les siens.

 

- Merci pour ce duel, Edgar, ainsi que les échanges constructifs.

 

Ne souhaitant pas que les prochains mots soient entendus par des oreilles indiscrètes, elle se penche légèrement, mais pas trop, pour pouvoir parler un peu plus bas.

 

- Pour être tout à fait honnête, j’avais hâte de te défier en duel, et je ne regrette pas. Tu t’es bien rattrapé à la fin, j’ai failli te détester pour toujours, ça aurait été dommage, tu ne penses pas ?

 

Esquissant un léger sourire, elle se redresse et attend qu’il lui serre la main, signe de paix et de remerciement.

 

- A bientôt, sûrement en classe ou au réfectoire.

 

Luciana penserait après aux conséquences de son attitude, c’est-à-dire : amicale, proche (un peu trop à l’aise d’ailleurs), souriante et chaleureuse. Tout ce que sa mère condamne, en fin de compte.

 

Elle se retourne et commence à partir, mais elle se souvient d’une chose qu’il faut clarifier.
Alors elle fait volte-face, et s’exprime à voix haute, afin que tout le monde entende, d’un air sec, mais avec l’attitude et le regard plus doux, espérant que le jeune homme face à elle saisira la subtilité du geste.

 

- Au fait, je m’appelle Luciana, et pas juste “Visconti”.

 

D'un signe de tête léger, elle se retourne, et cette fois-ci rejoint sa place assise, avec ses livres et son sac, afin de ranger ses affaires. Elle attend que les derniers élèves encore en duel terminent leurs sorts, permettant au professeur de sonner la fin du cours.

Edgar Norton

Homme

16 ans

Né-moldu

Britannique

Message publié le 17/12/2025 à 22:21

Edgar ne s’attendait pas à ce que Luciana s’approche aussi près de lui. Elle n’avait pas l’air de vouloir lui mettre un poing dans la figure, c’était déjà ça, cependant il n’était pas habitué à ce qu’on se tienne aussi près de lui. Il se retint de lui demander de garder une certaine distance et se contenta de répondre à son regard en la fixant droit dans les yeux.


La jeune femme commença par sobrement le remercier pour le duel et les échanges constructifs.

 

— Merci également pour m’avoir servi de partenaire d’entraînement, ce fut instructif, répondit poliment le jeune homme.

 

Soudain, Luciana se pencha vers lui et Edgar retint son souffle. Allait-elle l’embrasser ? Okay, il s’était senti honteux et s’était excusé mais la jeune femme y avait-elle vu une invitation ? Il n’avait pas le temps pour une relation de cette nature. Et puis qu’allait penser ses par…

 

Non, fausse alerte, la jeune femme se penchait juste pour lui parler à voix basse. Le jeune homme se concentra pour ignorer son souffle chaud qui venait lui caresser le lobe de l’oreille, se focalisait sur ses mots et non pas sur les lèvres qui les prononçaient. Les italiennes avaient-elles toutes les lèvres aussi pulpeuses et finement dessinées ? Les italiens devaient avoir du mal à rester studieux, à l’arrivée de l’adolescence.

 

— Pour être tout à fait honnête, j’avais hâte de te défier en duel, et je ne regrette pas. Tu t’es bien rattrapé à la fin, j’ai failli te détester pour toujours, ça aurait été dommage, tu ne penses pas ?
— J’ai laissé mes émotions tirer le pire de moi-même et ce n’était pas responsable de ma part. Te défier en duel m’a également fait plaisir, je ne savais que penser de toi avant aujourd’hui et j’ai beaucoup changé d’avis au cours de ce cours. J’ai peut-être mal interprété certaines de tes actions, en laissant mon passé aveugler mon jugement.

 

Il serra la main tendue par son adversaire, surpris qu’elle assuma publiquement d’être dans de bonnes dispositions à son égard. Effectivement, peut-être qu’il l’avait rangé un peu trop rapidement parmi les rangs de ses détracteurs.

 

La jeune femme s’éloigna de quelques pas puis fit volte-face brusquement.

 

— Au fait, je m’appelle Luciana, et pas juste “Visconti”.
— Et moi c’est Edgar. Edgar Norton. Enchanté.

 

Après cinq ans à Poudlard, combien d’amis Edgar pouvait-il compter ? La réponse ne pouvait être utilisée comme dénominateur. Il était peut-être temps qu’il arrête de mettre de la distance avec les autres élèves et qu'il s’ouvre un peu à eux. Et puis, de manière purement pragmatique, que risquait un Né Moldu comme lui à entretenir des relations amicales avec l’héritière d’une famille de Sang Pur pluriséculaire et probablement extrémiste ?

 

En vrai, la situation comportait des risques mais le jeune homme trouvait que cela apportait du piment.

 

Peut-être aurait-il changé d’avis s’il avait su ce qu’il se passerait quelques années plus tard… 

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