Femme
16 ans
Sang-mêlé
Britannique
Identité
-
- Sixième année
- Surnoms : Ali, Alouette, Lili
- Nationalité : Britannique
Capacités & Statuts
Groupes
Message publié le 20/11/2025 à 09:17
Poudlard sort d'un weekend de réjouissances provoqué par l'arrivée des délégations africaine et française pour le tournoi des Trois Sorciers. Depuis samedi, la Coupe de Feu trône dans la Grande Salle, imposante, baignée de flammes magiques. Les élèves âgés d'au moins seize ans ont quatre semaines devant eux afin de choisir, ou non, d'y déposer leur candidature, et d'ainsi postuler au prestigieux titre de Champion. Certains ont jeté leur nom le soir-même, impatients, saluant une foule de spectateurs euphoriques. D'autres ont attendu un moment plus discret, au matin du dimanche, face aux seuls étudiants levés à cette heure.
Le papier d'Alison est toujours dans la poche de sa robe de sorcière ce mardi.
Elle mettra son nom. Elle ne sait juste pas quand. Elle attend le moment.
Il est 17h30, la population du château est divisée entre ceux qui sont à l'étude, ou dans leur salle commune, ou en train de sympathiser avec les visiteurs des écoles de Uagadou et Beauxbâtons, ou encore agglutinés à la Coupe de Feu, surveillant les potentiels Champions, attendant le premier service du dîner.
La rouquine s'est débarrassée de son groupe d'amies, comme souvent autour des repas, et cherche un endroit pour réviser quelques sortilèges tout en restant attentive au passage des étudiants vers la Grande Salle. Aux abords des arcades de la cour de l'Horloge, elle s'arrête et prend possession de l'un des murets disponibles, un peu en retrait. Elle n'a pas ôté sa tenue d'école, et tire machinalement les chaussettes hautes de son uniforme sur ses cuisses, sans oublier d'avoir remonté un peu sa jupe plissée après la fin du dernier cours. Ça lui grandit les jambes, ça lui amincit la silhouette, ça la rend plus attractive, mais ça, les adultes s'en fichent. Alors en dehors des classes, elle en profite.
Assise, son sac ouvert devant elle, la Serpentard voit le groupe de Sam et ses amis passer. Elle croise le regard de la blonde et étire un léger sourire à son intention. ; elle a beaucoup apprécié leur entraînement de mercredi dernier.
Message publié le 19/11/2025 à 12:59
Dommage, Sam connaît parfaitement l'équilibre d'une batte, elle y gagnerait à ne pas se contenter d'une planche, pense la rouquine, sans faire l'effort de répondre à haute voix. Elle jette un œil aux fenêtres plongées dans le noir, l'esprit lourd d'avoir travaillé toute la journée, puis assiste à la naissance d'une masse en approuvant d'un hochement de tête. Bah voilà, commente-t-elle, avant de faire quelques pas au centre de l'estrade. D'ici, elle regarde la blonde munie de son arme. Finalement, ça a l'air aussi équilibré qu'une batte entre ses doigts. T'es badass avec ça, sourit-elle en coin, sincère. Elle-même aurait moins confiance en sa propre dégaine. Elle baille encore.
— J'commence à être vraiment fatiguée, un dernier et j'y vais, annonce soudain la sixième année préoccupée par sa routine du soir et ses heures de sommeil. Loin d'elle l'habitude de simplement de se jeter dans son lit, au contraire ; il lui faudra encore au minimum une heure et demi pour se préparer à rejoindre le doux Morphée.
Dans un dernier espoir de réaliser ce qui semble presque impossible, elle imagine un scorpion sortir vivement de la baguette et courir en direction des mannequins. Elle dessine le geste, appliquée, et récite la formule. Scorpius sortia.
À l'extrémité de Lilly Lovedoll, une ultime carapace apparaît, se déroulant jusqu'à former la queue munie d'un aiguillon d'un petit scorpion noir. À l'avant, deux pattes lui poussent, équipées de pinces. Cette fois, il avance droit vers les mannequins immobiles, puis il fait claquer ses pinces dans l'air et disparaît. La Serpentard sourit. Allez, j'm'arrête sur ça !
Alison Carter a lancé un sortilège en utilisant sa baguette : Lilly Lovedoll !
- Sortilège
- Sortilège d'apparition animale
- Difficulté
- 8
- Résultat D20
- 13
- Interprétation
- Réussite
- XP gagnée
- 3
À l'extrémité de Lilly Lovedoll, une ultime carapace apparaît, se déroulant jusqu'à former la queue munie d'un aiguillon d'un petit scorpion noir. À l'avant, deux pattes lui poussent, équipées de pinces. Cette fois, il avance droit vers les mannequins immobiles, puis il fait claquer ses pinces dans l'air et disparaît. La Serpentard sourit. Allez, j'm'arrête sur ça !
Autres résultats possibles
À l'extrémité de Lilly Lovedoll, une ultime carapace apparaît, se déroulant jusqu'à former la queue munie d'un aiguillon d'un imposant scorpion noir. À l'avant, deux pattes lui poussent, équipées de pinces. Cette fois, il avance droit vers les mannequins immobiles, puis il fait claquer ses pinces dans l'air, et tourne sur lui-même, avant de disparaître. La Serpentard penche sa tête de côté. Allez, j'm'arrête sur ça !
Au bout de Lilly Lovedoll, une carapace apparaît, déformée, censée ressembler à celle d'un troisième scorpion. À l'avant, un patte lui pousse, tordue, équipée d'une pince renversée. Il ne bouge pas et disparaît aussitôt dans un nuage de magie. Dégueux, décrète l'étudiante, une grimace sur le visage.
Au milieu de l'estrade, rien ne se passe. Déçue Alison siffle entre ses dents. J'ai voulu trop en faire j'crois.
Message publié le 19/11/2025 à 11:57
— J'pensais qu't'avais dit ça pour prendre soin de moi, rétorque Alison avec sarcasme, piquée au vif par la réflexion du brun et ses airs goguenards. Elle le fixe, les lèvres serrées, et se demande l'espace d'une seconde ce qu'il pense réellement d'elle, entre sa nonchalance légendaire et ses intentions diffuses. Si tu crains autant pour les seins d'Ambrose ou Jimmy qu'les miens, bah j'suis contente d'le savoir, ajoute-t-elle, finalement persuadée que Ferguson se contente de jouer au con, certes dans le but d'attirer son attention, mais ça s'arrête là - sinon il aurait cherché à la voir après leur St Valentin, n'est-ce pas ? Peu importe, l'adolescente applique le conseil n°3 du hors-série Votre père était un salaud alors choisissez bien votre mari, de Glamoured Gazer : "C'est un petit rigolo ? Riez, n'allez jamais plus loin." Elle s'oblige à rester en dehors de toute implication émotionnelle, et papillonne des cils en passant ses lunettes autour de son cou.
Quand Sam arrive, la cadette Carter acquiesce, déterminée à devenir aussi bonne pilote que possible avant le lancement de la première épreuve. Ok, ça m'va, répond-elle en allant vers son balai.
Les deux Poufsouffle s'élèvent et l'Écossaise suit, puis l'exercice reprend. Malgré la fatigue, Alison s'applique à éviter soigneusement le bord des gradins, même lorsque les joueurs expérimentés l'y entraînent. Forte de tous les conseils qu'elle a reçu depuis ce matin, elle gagne en confiance, et ose des manœuvres plus rapides, oubliant le coton dans ses jambes, son cœur battant parfois jusqu'à ses tempes.
Quoiqu'ils fassent, le tournoi sera pire, se répète-t-elle, la bouche comprimée de concentration, s'interdisant de céder à sa gorge sèche et ses épaules douloureuses. Elle aurait dû boire plus d'eau. Davantage attentive à l'état d'Alison qu'Alison elle-même, la blonde stoppe les passes et impose au groupe de s'arrêter. En lévitation au-dessus du terrain, se pose la question de continuer maintenant ou de prévoir une autre session. J'veux voir avec les cognards, tant pis si c'est pas longtemps, assure la sixième année, préférant savoir tout de suite plutôt que de cogiter cette nuit.
Message publié le 19/11/2025 à 09:24
Minute après minute, Alison imagine l'utilité d'envoyer une créature magique au-devant plutôt que de s'exposer elle-même face à un potentiel danger. Elle pense que les arènes du tournoi seront truffées de pièges qu'il faudra déjouer efficacement, et qu'un tel sortilège pourrait s'avérer bien plus efficace qu'on ne le pense. Mais d'abord, l'animal doit pouvoir marcher correctement, se mouvoir avec l'intention voulue par la cadette, et survivre au-delà de quelques secondes.
Elle jette un œil au nouvel échec de Sam, incapable de jauger objectivement l'erreur, puisqu'elle ne connaît pas l'objet que cette dernière tente de reproduire. Une batte ? suggère-t-elle alors, inspirée directement par le poste de la joueuse de quidditch au sein de l'équipe des Poufsouffle. Elle saurait certainement en faire un bon usage. Une batte, tu la lances, et tu l'accélères avec un charme de mobilité, développe la rouquine en pensant à la formule qui permet de tripler la vitesse d'un objet en mouvement.
Elle se reconcentre sur sa propre visualisation, décidée à obtenir un scorpion vigoureux.
— Bon, allez. L'encouragement sert à oublier la fatigue. Le bras tendu, l'Écossaise pince ses lèvres en une moue sérieuse. Elle voit l'animal qu'elle veut créer. Elle veut qu'il soit vigoureux. L'extrémité de Lilly Doll dessine la forme associée à la formule. Scorpius sortia !
Au milieu de l'estrade, une troisième carapace apparaît, se déroulant jusqu'à former la queue munie d'un aiguillon d'un petit scorpion noir. À l'avant, deux pattes lui poussent, équipées de pinces. Cette fois, il avance puis il fait claquer ses pinces dans l'air, avant de disparaître aussitôt. La Serpentard penche sa tête de côté. Ça commence à m'plaire !
Alison Carter a lancé un sortilège en utilisant sa baguette : Lilly Lovedoll !
- Sortilège
- Sortilège d'apparition animale
- Difficulté
- 8
- Résultat D20
- 13
- Interprétation
- Réussite
- XP gagnée
- 3
Au milieu de l'estrade, une troisième carapace apparaît, se déroulant jusqu'à former la queue munie d'un aiguillon d'un petit scorpion noir. À l'avant, deux pattes lui poussent, équipées de pinces. Cette fois, il avance puis il fait claquer ses pinces dans l'air, avant de disparaître aussitôt. La Serpentard penche sa tête de côté. Ça commence à m'plaire !
Autres résultats possibles
Au milieu de l'estrade, une troisième carapace apparaît, se déroulant jusqu'à former la queue munie d'un aiguillon d'un grand scorpion noir. À l'avant, deux pattes lui poussent, équipées de pinces. Cette fois, il avance et pique timidement le sol, puis il fait claquer ses pinces dans l'air, et tourne sur lui-même, avant de disparaître. La Serpentard penche sa tête de côté. Ça commence à m'plaire !
Au bout de Lilly Lovedoll, une carapace apparaît, déformée, censée ressembler à celle d'un troisième scorpion. À l'avant, un patte lui pousse, tordue, équipée d'une pince renversée. Il ne bouge pas et disparaît aussitôt dans un nuage de magie. Dégueux, décrète l'étudiante, une grimace sur le visage.
Au milieu de l'estrade, rien ne se passe. Déçue Alison siffle entre ses dents. J'ai voulu trop en faire j'crois.
Message publié le 17/11/2025 à 22:15
L'agressivité verbale entre les deux batteurs n'étonne pas Alison. La bande de Poufsouffle n'est connue ni pour sa politesse, ni pour sa discrétion. Aussi, gueuler semble être leur manière habituelle de communiquer. Elle écoute à peine, toujours secouée par sa rencontre imprévue avec le bord des gradins côté Gryffondor. Elle se contente de flotter vaguement auprès d'eux jusqu'à ce que Sam ne récupère son attention grâce à quelques recommandations "pour éviter que ça recommence", que la cadette Carter essaye de graver au fond de sa mémoire du mieux qu'elle peut.
Lorsqu'ils descendent tous les trois et que son pied touche le sol, elle se sent extrêmement lourde et cotonneuse, et s'assoie un moment. Ferguson puis la blonde disparaissent dans les vestiaires, et Alison retire ses lunettes en soufflant. J'vais y arriver, j'dois juste rester focus, se récite-t-elle en ôtant aussi ses gants avant de palper ses jambes tremblantes. Elle s'en veut d'avoir eu peur de tomber ; elle sait que la peur ne mène à rien, elle sait que la Championne de Poudlard n'a pas le droit d'avoir peur, et de se cacher au fond des placards en pleurs. Elle sert les dents. Ils vont revenir avec les battes et les cognards, et elle sera là, debout, et prête. Mais tandis que la Serpentard se redresse, Ferguson apparaît seul, sans batte, et sans cognards.
Elle l'observe, encore un peu déboussolée, et n'a pas le temps de répondre à sa question qu'il sort déjà sa baguette pour la servir comme on le fait habituellement chez les sorciers en l'absence d'eau potable à proximité.
— Merci, commente simplement la rouquine en creusant sa paume sous le jet, de façon à la remplir avant d'y coller ses lèvres. Elle aurait dû essayer de manger plus ce matin, elle se sent faible maintenant. Elle avale trois gorgées d'eau et se passe le reste de sa main mouillée sur le visage en espérant que la brise fraîche viendra lui redonner un semblant d'énergie. T'as pas pris le cognard ? demande-t-elle alors en jetant un œil en direction des vestiaires, puis vers Ferguson. C'est parce que vous pensez que j'suis pas prête ? Son expression balance entre la vexation et la défiance.
Oui, elle n'est probablement pas prête, sauf qu'elle supporte mal que ce soit si évident.
Incapable de se montrer vulnérable, la sixième année retourne enfiler ses gants sans prêter attention aux hématomes qui commencent à lancer dans ses jambes. Elle utilisera un sortilège plus tard pour se soigner. C'est juste à la fin où mon étrier a touché, sinon ça allait, commente-t-elle, déterminée à relever le menton jusqu'à ce que l'un ou l'autre des Poufsouffle ne sonne l'arrêt de l'entraînement, mais certainement pas à cause d'elle. Ses lunettes en main, la cadette revient devant Ferguson, et plonge ses yeux dans les siens.
— Tu m'as fait enlever tous mes piercings, c'est pas pour rien quand même.
Message publié le 17/11/2025 à 21:01
Alors que l'Écossaise pensait l'histoire du pied de biche loin derrière elles, les filles continuent de s'entraîner chacune sur des sortilèges différents. Alison envisage d'améliorer le résultat du charme d'apparition animale, mais la Poufsouffle retourne vers le modelage, sans grande réussite encore une fois. T'es toujours sur le sabot ? questionne-t-elle, curieuse. Maintenant qu'tu m'en as parlé, j'veux le voir, t'es obligée de le faire, continue la rouquine, intriguée par l'outil qui ouvre les portes sans clé, et sans magie.
— P't'être que ton esprit est confus car tu penses à une biche en même temps ? La suggestion tombe abruptement, un peu bêtement, et suivie d'un léger ricanement. J'suis fatiguée j'crois, enfin, on sait jamais, ajoute Alison dans un haussement d'épaules, avant de se tourner vers l'endroit où elle a fait apparaître un scorpion il y a quelques secondes.
Elle inspire, se concentre, et tend le bras. Scorpius sortia !
Au bout de Lilly Lovedoll, une autre carapace apparaît, se déroulant jusqu'à former la queue munie d'un aiguillon d'un deuxième scorpion. À l'avant, deux pattes lui poussent, équipées de pinces. Cette fois, il avance et pique timidement le sol avant de disparaître aussitôt. La Serpentard penche sa tête de côté. On peut lui mettre une intention normalement, mais c'est chaud !
Alison Carter a lancé un sortilège en utilisant sa baguette : Lilly Lovedoll !
- Sortilège
- Sortilège d'apparition animale
- Difficulté
- 8
- Résultat D20
- 12
- Interprétation
- Réussite
- XP gagnée
- 3
Au bout de Lilly Lovedoll, une autre carapace apparaît, se déroulant jusqu'à former la queue munie d'un aiguillon d'un deuxième scorpion. À l'avant, deux pattes lui poussent, équipées de pinces. Cette fois, il avance et pique timidement le sol avant de disparaître aussitôt. La Serpentard penche sa tête de côté. On peut lui mettre une intention normalement, mais c'est chaud !
Autres résultats possibles
Au bout de Lilly Lovedoll, une autre carapace apparaît, se déroulant jusqu'à former la queue munie d'un aiguillon d'un deuxième scorpion. À l'avant, deux pattes lui poussent, équipées de pinces. Cette fois, il avance et pique le sol à plusieurs reprises, hargneux, avant de disparaître. La Serpentard penche sa tête de côté. On peut lui mettre une intention normalement, mais c'est chaud !
Au bout de Lilly Lovedoll, une carapace apparaît, déformée, censée ressembler à celle scorpion. À l'avant, un patte lui pousse, tordue, équipée d'une pince renversée. Il ne bouge pas et disparaît aussitôt dans un nuage de magie. Dégueux, décrète l'étudiante, une grimace sur le visage.
Devant les filles, rien ne se passe. Alison penche sa tête sur le côté. On peut lui mettre une intention normalement, mais j'me suis perdue j'crois.
Message publié le 15/11/2025 à 09:35
Jarah Malimba est incroyablement jolie, s'était dit Alison en voyant l'Africaine avancer vers eux le jour du tirage au sort des trois champions. En serrant la main de la jeune femme, la rouquine avait reçu un sentiment de saine concurrence, d'un respect, que Jarah imposait en lui souriant sans provocation. "Elle est Gabonaise. Le Gabon c'est sur l'équateur !" s'était exprimée Charlie un peu plus tard en lisant le portrait des participants au tournoi dressé par la presse sorcière écossaise.
Le paragraphe à propos d'Alison comportait deux phrases entières à propos de la gloire passée de son père, de sa tristement célèbre mère, et de la marque OCQ, que la Serpentard a découvert avec amertume. Pourquoi toujours la ramener à ça ?!
Dans le vestiaire, elle répond au hochement de tête de Jarah, et laisse glisser ses yeux sur sa tenue soignée, jusqu'à la pointe de ses souliers. Elle-même porte des vêtements techniques Owen Carter Quidditch flambants neufs. Ils ont été fabriqués en urgence grâce à Freya, personnalisés aux couleurs de l'école pour l'occasion, et la font ressembler à une voyageuse temporelle perdue à Poudlard. "T'auras ni trop chaud, ni trop froid, c'est imperméable et anti-brûlure, alors franchement, on s'en tape que c'soit OCQ ou pas OCQ Alison. Tu prends ça, tu m'remercieras après." Les arguments de l'aînée Carter ont fini par convaincre l'étudiante, rassurée à l'idée d'avoir l’expertise de sa sœur, de Jun, et - elle ne l'avouera jamais - de son père, avec elle dans le terrain de quidditch transformée en arène.
Le silence est angoissant.
Elle observe son professeur, Edwin Pope, imperturbable.
Son regard passe sur le Français dont elle ne comprend pas un mot quand il parle. Son attitude donne l'impression qu'il ne prend rien au sérieux, comme un Gus étranger. Déjà lors du tirage au sort, elle avait froncé le nez face à la réplique du garçon, indéchiffrable. Elle ne connaît que quelques mots français prononcés par Horace occasionnellement depuis son enfance, des phrases simples, apprises au détour de leurs conversations... mais ça ne ressemble pas au language d'Enzo Blanchard et elle devine facilement qu'il utilise un Français très familier, impossible pour elle à décomposer.
Message publié le 14/11/2025 à 22:14
— Un peu, avait répondu la fille du géant Carter sur le ton d'un aveux facilement cédé. En fait, de ses listes, elle en est fière ; elle en tire une satisfaction non négligeable à vrai dire. La bouche poussée en une moue sérieuse et les épaules levées, elle n'a jamais eu l'intention de remettre en question son fonctionnement, bien meilleur de celui de la plupart des élèves à Poudlard, pour être honnête. Contrairement à son imagination par exemple, bien inférieure à celle que possède Charlie, au grand regret de l'adolescente lorsqu'il s'agit de faire preuve de créativité en utilisant un sortilège.
Elle observe Sam, l'écoute dresser la scène rapide d'une séquestration, et plisse les paupières en entendant un mot inconnu. Le pied d'une biche ? qu'est-ce c'est encore que ça ? Un mot tellement britannique qu'elle ne le connaît pas ? Une expression moldue ? Un truc qui vient tout droit du groupe des Poufsouffle ? Tout est possible, et il ne reste à la cadette qu'à regarder la blonde effectuer son sortilège pour découvrir... que c'est une barre de fer. Ah, réagit-elle, assez déçue. Et ça, c'est une patte de biche alors ? demande-t-elle, l'air carrément dubitatif quant à l'appellation de l'objet.
— En vrai.. sans liste, j'suis déso, mais on va partir dans tous les sens. Faudra que j'me pose sur l'utilité d'une transformation et que j'apprenne par cœur des idées, conclue-t-elle, bien décidée à passer à autre chose. L'apparition animale, avec sortia, ça te tente ? Un peu chaud, mais on peut essayer. Moi j'vais pas tarder à arrêter donc j'veux en réussir encore un ou deux, se motive Alison en regardant autour d'elle.
Elle choisit de viser le centre de l'estrade, à bonne distance, tout en visualisant un animal dont elle connaît le nom en latin. Scorpius sortia !
Devant les filles, une carapace apparaît, se déroulant jusqu'à former la queue munie d'un aiguillon d'un scorpion. À l'avant, deux pattes lui poussent, équipées de pinces. Malheureusement il ne bouge pas et disparaît aussitôt dans un nuage de magie. Pas mal, décrète l'étudiante, un peu impressionnée d'avoir réussi du premier coup.
Alison Carter a lancé un sortilège en utilisant sa baguette : Lilly Lovedoll !
- Sortilège
- Sortilège d'apparition animale
- Difficulté
- 8
- Résultat D20
- 16
- Interprétation
- Réussite
- XP gagnée
- 3
Devant les filles, une carapace apparaît, se déroulant jusqu'à former la queue munie d'un aiguillon d'un scorpion. À l'avant, deux pattes lui poussent, équipées de pinces. Malheureusement il ne bouge pas et disparaît aussitôt dans un nuage de magie. Pas mal, décrète l'étudiante, un peu impressionnée d'avoir réussi du premier coup.
Autres résultats possibles
Devant les filles, une carapace apparaît, se déroulant jusqu'à former la queue munie d'un aiguillon d'un scorpion. À l'avant, deux pattes lui poussent, équipées de pinces. Il fait quelques pas en direction d'Alison. Elle recule, impressionnée. Il disparaît aussitôt dans un nuage de magie. Excellent.
Devant les filles, une carapace apparaît, déformée, censée ressembler à celle scorpion. À l'avant, un patte lui pousse, tordue, équipée d'une pince renversée. Il ne bouge pas et disparaît aussitôt dans un nuage de magie. Dégueux, décrète l'étudiante, une grimace sur le visage.
Devant les filles, rien ne se passe. Alison penche sa tête sur le côté. Mh, j'ai sûrement pas le dessin en tête.
Message publié le 14/11/2025 à 21:35
Ôter tous mes piercings pour la première épreuve, a noté mentalement Alison dans un recoin entier de sa tête dédié aux préparatifs du tournoi, qu'elle reportera dès que possible sur un parchemin où elle range par chronologie - puis par importance - tout ce à quoi elle doit penser d'ici début novembre. Alexandre (de Nice), a-t-elle inscrit à côté d'un gros 8, sur une autre liste imaginaire, jetant un œil au sorcier en question juste avant que Sam et Ferguson ne se mettent en formation autour d'elle.
Légèrement affaissée sur l'OCQ400, elle entend la blonde crier un truc et regarde derrière elle, évitant de peu un souaffle qui frôle sa joue, lancé par le Poufsouffle. Son cœur accélère. Volontairement coincée entre les deux joueurs, elle tente d'anticiper leurs passes, et de réagir en conséquences, mais peine à être assez rapide au début.
Les minutes s'écoulent et les trois adolescents voltigent au-dessus du terrain. L'Écossaise reçoit la balle dans les mollets, les épaules, et même les mains. Elle continue de s'agripper au manche, et de se pencher, comprenant que cette position lui apporte plus de stabilité.
Elle souffle.
Ils accélèrent.
L'espace de quelques secondes, elle se demande ce qu'elle fout ici.
Est-ce qu'elle a vraiment besoin de ça pour être heureuse ?
Sauf que le souaffle interrompt sa réflexion. Putain, grommelle-t-elle épuisée par la cadence incessante de l'exercice. Clairement, elle n'aura pas le droit de penser à autre chose que l'épreuve, le jour J, ça paraît évident. Elle devra se vider la tête du superflu. Elle ajoute une ligne méditation à la suite de sa liste intérieure, ponctuée d'un point d'interrogation. Sera-t-elle seulement capable de faire ça ? Le souaffle siffle près de sa tempe. Elle inspire vivement.
Les coudes serrés contre ses côtes en défense, les bras pliés, son ventre colle quasiment le manche alors qu'elle tente de continuer à utiliser le poids de son corps pour balancer rapidement à gauche ou à droite. Sans s'en rendre compte, la sorcière commence à fusionner avec l'OCQ400, son mouvement bien mieux coordonné à celui du balai qu'auparavant.
Seulement, la fatigue progresse en même temps qu'Alison. Les Poufsouffle l'entraînent trop proche des gradins et en essayant d'éviter un tir, son étrier touche le tissu rouge et or qui claque et la déséquilibre. Pris dans la toile, son pied la retient et le balai tourne violemment contre une poutre du gradin. Elle crie de surprise. Heureusement pour la cadette, il n'y a aucun choc, surtout de l'action et une belle frayeur. Elle termine instable, accrochée au manche d'une main, retenue par la poutre sous ses genoux, et se rassoie aussi vite que possible sur le siège de l'OCQ, un peu chamboulée.
— Ça va, souffle-t-elle en s'éloignant du gradin, encore tremblante d'adrénaline.
Message publié le 14/11/2025 à 20:17
La rouquine peine à comprendre où veut en venir Sam, sa baguette tendue, et aucun effet à son extrémité. Elle fixe le bouclier de bois, puis la blonde, et pose les mains sur ses hanches. Oui ? Au deuxième essai, après l'explication donnée par l'autre sorcière, elle hoche la tête, pas tellement convaincue. Mh, on devrait se concentrer sur le plasticinum alors, répond-elle finalement. Son regard trouve celui de Sam, songeur.
— On demandera au prof la différence. En attendant, il vaut mieux miser sur une formule et un geste maîtrisé, plutôt que d'avoir un doute persistant. Elle avise à nouveau le mannequin devenu un genre de flaque de bois, étalé contre l'estrade, et fait rouler sa baguette entre ses doigts. Faudrait faire une liste de trucs pertinents à préparer en métamorphose. Bouclier, et pis, d'autres trucs qui peuvent servir. Ses lèvres se tordent en une moue de réflexion. Elle s'imagine au milieu d'une quelconque arène, entourée de quelconques créatures. Elle a du mal à visualiser. Une cache ?
Le bras d'Alison se tend en direction de sa cible et elle prend le temps de se concentrer avant de prononcer la formule, en mettant bien le coup sec à la fin du geste. Plasticinum !
Sous les prunelles marron de l'Écossaise, l'amas de bois semble soudain liquide, et se gonfle péniblement, jusqu'à prendre la forme de ce qui pourrait ressembler vaguement à un igloo si on oublie les ouvertures ça et là au milieu des nœuds du bois. Une fossette apparaît au coin de ses lèvres. Bah, ça pourrait servir.
Alison Carter a lancé un sortilège en utilisant sa baguette : Lilly Lovedoll !
- Sortilège
- Sortilège de Modelage
- Difficulté
- 8
- Résultat D20
- 13
- Interprétation
- Réussite
- XP gagnée
- 3
Sous les prunelles marron de l'Écossaise, l'amas de bois semble soudain liquide, et se gonfle péniblement, jusqu'à prendre la forme de ce qui pourrait ressembler vaguement à un igloo si on oublie les ouvertures ça et là au milieu des nœuds du bois. Une fossette apparaît au coin de ses lèvres. Bah, ça pourrait servir.
Autres résultats possibles
Sous les prunelles marron de l'Écossaise, l'amas de bois semble soudain liquide, et se gonfle, jusqu'à prendre la forme de ce qui pourrait ressembler à un igloo. Une fossette apparaît au coin de ses lèvres. Bah, ça pourrait servir.
Sous les prunelles marron de l'Écossaise, l'amas de bois semble soudain liquide, et se gonfle péniblement, jusqu'à prendre la forme de ce qui pourrait ressembler vaguement à un igloo si on occulte le fait qu'il soit entièrement rempli. Alison souffle. Bon. Va falloir le travailler vraiment. C'est chaud de penser à tout en visualisant.
Sous les prunelles marron de l'Écossaise, rien ne se passe. Alison souffle. Bon. Va falloir le travailler vraiment.
Message publié le 14/11/2025 à 17:05
— Laisse tomber, rétorque la cadette Carter, soudain déstabilisée par l'arrêt brusque des deux joueurs de quidditch. Elle manque de tomber, projetée en avant, et braque d'un coup sec la queue du balai avant de réussir à faire demi-tour pour retourner après des autres, agrippée au manche. Putain, faut prévenir plus tôt aussi ! Son regard vexé heurte les sourires de Sam et Ferguson, et Alison lève le nez, acceptant difficilement d'être ridicule. Mais la consigne du prochain exercice retient son attention et elle répète mentalement les mots de la Poufsouffle. À travers toi ? qu'est-ce qu'elle veut dire par " à travers toi " ? Ses sourcils se froncent, et l'explication ne tarde pas à arriver. Vous allez m'tirer dessus en fait ? reformule-t-elle, incertaine, des mèches rousses emportées par le vent autour de son visage et des lanières de ses lunettes.
Il a raison, ce sera pire au tournoi.
Elle se force à relativiser, et ravale sa salive en acquiesçant face à l'implication dont fait preuve Sam avec elle. Sauf qu'une question ramène ses prunelles marron en direction du batteur. De quoi ? Les informations données par la blonde sont plus que persuasives, et Alison s'imagine une seconde avec le bout du téton arraché. Elle grimace. Euh. C'est vrai votre truc ? L'OCQ400 imprime un léger mouvement de balancier au-dessus du terrain, tandis que les Poufsouffle confirment le danger à porter des bijoux en côtoyant des cognards.
Les lèvres tordues d'un étrange dégoût, elle réfléchit moins d'une secondes. Ok, bah j'reviens, ajoute-t-elle, avant d'enfoncer l'extrémité de son balai qui plonge vers le sol, en direction des vestiaires vides dans lesquels elle disparaît quelques minutes.
À sa sortie, l'un des Français l'attend.
Depuis les hauteurs on peut deviner qu'ils discutent rapidement.
Elle sourit.
Puis la Serpentard enfourche son balai, rejoint Sam et Ferguson alors que le ciel se dégage légèrement, et remet ses lunettes de vol. Ok, c'est bon, j'suis prête, signale-t-elle, concentrée.
Message publié le 14/11/2025 à 16:11
— Aaah, ok, réalise Alison lorsqu'elle entend Sam évoquer les écosphères, bien loin devant l'effet de son sortilège pousse-herbe en terme d'immersion. Alors forcément, ce serait plus facile d'avoir un décor à projeter au sol pour s'entraîner, et ça n'a rien à voir avec ce qu'elles essayent de créer là. P't'être à M'sieur Pope ? Il est cool en général, ajoute la jeune femme, juste avant que sa partenaire de révision ne fasse pousser d'autres touffes d'herbe à côté des siennes. Leurs regards se croisent, à la frontière entre le dépit et l'amusement. Sam rigole et Alison pince ses lèvres, opinant du menton. Les mannequins, ouais. Son index désigne l'amas de cibles en bois rangées au fond de l'estrade, dont deux se détachent, immobiles. J'vais rester un peu sur la métamorphose perso, j'ai plusieurs sortilèges à tester, dit-elle, sa baguette en main.
— ...protéiforme, ça te parle ? Quand tu donnes la forme d'un objet à un autre ? Elle questionne Sam, mais commence déjà à travailler la gestuelle du bout de Lilly Lovedoll. C'est un zigzag en fait, des genres d'aller-retours, commente la Serpentard, jusqu'à ce qu'elle décide de viser le mannequin inanimé en se concentrant pour visualiser une forme. Asservo Meto !
Sous les yeux de la rouquine, le charme agit sur la cible, qui se meut lentement, se tord, s'enroule sur elle-même, et devient une épaisse plaque de bois, supposée représenter un bouclier. Mh, c'est pareil que le modelage, conclue-t-elle, dubitative quant à l'usage de la formule.
Alison Carter a lancé un sortilège en utilisant sa baguette : Lilly Lovedoll !
- Sortilège
- Sortilège Protéiforme
- Difficulté
- 8
- Résultat D20
- 16
- Interprétation
- Réussite
- XP gagnée
- 3
Sous les yeux de la rouquine, le charme agit sur la cible, qui se meut lentement, se tord, s'enroule sur elle-même, et devient une épaisse plaque de bois, supposée représenter un bouclier. Mh, c'est pareil que le modelage, conclue-t-elle, dubitative quant à l'usage de la formule.
Autres résultats possibles
Sous les yeux de la rouquine, le charme agit sur la cible, qui se meut lentement, se tord, s'enroule sur elle-même, et devient un épais bouclier de bois. Mh, c'est pareil que le modelage, conclue-t-elle, dubitative quant à l'usage de la formule.
Sous les yeux de la rouquine, le charme agit sur la cible, qui se meut lentement, se tord, s'enroule sur elle-même, et tombe, inachevée alors qu'elle était supposée représenter un bouclier. Mh, c'est pareil que le modelage, conclue-t-elle, dubitative quant à l'usage de la formule.
Sous les yeux de la rouquine, rien ne se passe. Mh, deuxième essai, conclue-t-elle, dubitative.
Esprits clairs, gestes sûrs [Cours SACM]
Message publié le 13/11/2025 à 09:59
Satisfaite de voir son sortilège réussir là où celui des autres a échoué, la cadette secoue la tête avec un rire aux lèvres lorsque Ferguson s'abaisse et embrasse le genoux de son pote Ambrose. Il est con mais il est drôle, pense-t-elle, alors interrompue par l'irruption de ce dernier juste sous son nez. La comédie du brun lui arrache une moue faussement consternée, sa joue de l'intérieur pour ne pas craquer. Oh bah merde, joue-t-elle à son tour. Faut appeler l'prof, ça a l'air grave là.
— Sir?! M'sieur ! On va perde un deuxième élève, venez ! hèle la cadette un peu dans le vide, avant de se tourner en direction de son partenaire du jour, et Valentin d'un soir. Il arrive, il va t'faire le bisou t'inquiètes pas. Ça ne l'a pas empêchée d'entendre la question de Sam, et elle s'avance pour observer de plus près la blessure du Poufsouffle. Mh, Ferula, suggère-t-elle. Avec un rond pointé.
— Vous l'utilisez pas au Quidditch ?
Message publié le 13/11/2025 à 08:23
C'est clair que Sam se fiche de compter ses calories et surveiller si ses fesses dépassent des côtés de la chaise ou non. Elle est comme tout le monde, comme Freya, comme Fenella, comme Charlie, et comme toutes celles qui semblent pouvoir manger ce que bon leur semble, sans s'inquiéter d'avoir les hanches débordantes. Alison détourne son regard, attendant d'entendre les idées de la blonde pour ramener son attention vers elle. Mh-mh, opine-t-elle avec intérêt tout en l'écoutant décrire un genre d'exercice qui ne lui serait pas venu à l'esprit.
— J'vois, reprend la Serpentard tandis qu'elle essaye d'organiser la pensée de Sam, elle-même bien moins créative que Charlie. Genre, la forêt interdite quoi ? propose-t-elle, incertaine d'avoir compris l'objectif de la Poufsouffle, mais certaine qu'un bon paquet de créatures peuplent le bois bordant l'école. Le lac ? Évident, pour qui aurait déjà vu les ombres des êtres de l'eau et d'autres bestioles à travers les vitraux de la salle commune des cachots. Mais ça va être chaud de reproduire ça, conclue l'adolescente en reprenant sa baguette en main, une idée derrière la tête.
— Folivolus, prononce-t-elle, confiante, en visant le mur de pierres opposé à elles. Aussitôt, il se couvre d'un feuillage plutôt dense et bien verdoyant. Et maintenant ? demande Alison en fixant Sam.
Alison Carter a lancé un sortilège en utilisant sa baguette : Lilly Lovedoll !
- Sortilège
- Sortilège de pousse-herbe
- Difficulté
- 4
- Résultat D20
- 20
- Interprétation
- Réussite Critique
- XP gagnée
- 6
— Folivolus, prononce-t-elle, confiante, en visant le mur de pierres opposé à elles. Aussitôt, il se couvre d'un feuillage plutôt dense et bien verdoyant. Et maintenant ? demande Alison en fixant Sam.
Autres résultats possibles
— Folivolus, prononce-t-elle, confiante, en visant le mur de pierres opposé à elles. Aussitôt, il se couvre d'un tapis de petite feuilles verdoyantes, pas si dense que ça. Et maintenant ? demande Alison en fixant Sam.
— Folivolus, prononce-t-elle, peu confiante, en visant le mur de pierres opposé à elles. Aussitôt, il se couvre d'un tapis de racines dépourvues de feuilles. Bon, admettons qu'il y ait des feuilles hein. On ferait quoi après ? demande Alison en fixant Sam.
— Folivolus, prononce-t-elle, peu confiante, en visant le mur de pierres opposé à elles. Rien ne se passe, c'est l'échec total. Bon, admettons qu'il y ait des feuilles hein. On ferait quoi après ? demande Alison en fixant Sam.
Message publié le 12/11/2025 à 09:41
Natter les pattes de chaise entre elles grâce à la métamorphose est un projet ambitieux, Alison doit le reconnaître - le tressage n'est pas un motif simple à imaginer, déjà pour les coiffures magiques. Elle approuve d'un signe de tête, et fronce immédiatement son nez à l'expression de l'Anglaise, incapable de comprendre ce qu'est une batterie, jusqu'à ce qu'elle se remémore le principe moldu des charges électriques ; sauf que ça ne colle pas. J'comprends jamais si ça veut dire manger ou dormir votre truc de batterie, rétorque-t-elle juste avant de répondre par la négative, son estomac habitué à rater le repas du soir, habituellement. Ainsi Sam quitte la pièce, et laisse Alison seule.
Pendant vingt minutes, cette dernière prend le temps d'annoter les formules qu'elle a pu tester, et les résultats obtenus, ainsi que de mettre en avant les sortilèges qu'elle doit encore essayer. Elle se fait des rappels d'intonations ou de gestuelle aux endroits à travailler, et parcourt ses fiches à la recherche d'autres axes d'améliorations, même parmi les enchantements de la 1ère à la 5ème année.
Après deux bâillements supplémentaires, la rouquine pose ses bras sur la table, et sa tête dessus, et ferme les yeux en répétant mentalement les formules jusqu'à s'assoupir, propulsée au-dessus d'un chaudron gigantesque rempli de flammes bleues - la Coupe de Feu - qui cherche à l'avaler toute entière. Elle se réveille en sursaut lorsque le vent fait claquer la fenêtre à côté d'elle, et passe les mains contre son visage, consciente que l'idée même d'être candidate au tirage au sort du tournoi des Trois Sorciers l'obsède bien trop en ce moment.
Mais c'est trop tard, la cadette revient rarement sur ses décisions.
Elle replonge dans ses fiches et tourne la tête au moment où Sam revient. Mh ? J'avais pas faim, répète-t-elle en prenant plusieurs pages entre ses mains pour les aligner correctement.
— Pis toi tu peux manger tout c'que tu veux, tu grossis pas, ajoute l'Écossaise en reprenant son parchemin de métamorphose.