Harry Potter RPG

Liste des messages de Alison Carter

Alison Carter

Femme

16 ans

Sang-mêlé

Britannique

Spike et la fille du sponsor

Message publié le 12/02/2025 à 20:52

Alison gonfle légèrement sa bouche en voyant débarquer Spike, le plus jeune joueur des Catapultes. Après avoir jeté un œil aux autres sportifs qui s'éloignent, elle pousse ses lèvres en avant, dévisage le Serpentard de haut en bas et sourit enfin à sa question. Tu crois ? rétorque tranquillement l'adolescente, consciente qu'une tension demeure entre eux depuis l'autre soir. Quand elle y repense, c'est le goût d'inachevé qui domine. Ils auraient pu faire mieux, elle le sent. Elle se demande ce qu'il en a gardé comme souvenir jusqu'à l'entendre lui souhaiter un joyeux anniversaire. Flattée, Alison étire un deuxième sourire sincère. Merci. J'savais pas qu'tu connaissais ma date d'anniversaire par coeur, avoue-t-elle bêtement, un doigt perdu dans ses longues mèches rousses. Ils sont parmi les rares élèves de leur promotion à changer d'âge en début d'année scolaire et personne n'était passé à côté des 16 ans du célèbre Spike Ryder le mois dernier, mais connaît-elle précisément sa date d'anniversaire pour autant ? Non. Charlie, peut-être, avec sa mémoire d'éléphant. 

 

— En vrai c'est un beau cadeau, répond l'étudiante en désignant la silhouette athlétique de son camarade de classe, soudain interrompue par l'arrivée bruyante du capitaine d'équipe, tout aussi décoiffé que Spike. Salut Elliot. Elle voit dans son regard qu'il capte vite la raison de sa présence ici, contrairement au poursuiveur. Yo Alison, s'illumine-t-il, t'porte bien ta culotte aujourd'hui c'est bon ? L'égérie d'Owen Carter Quidditch ricane, et prend la route des vestiaires sans même attendre de voir l'adolescente devenir rouge comme une pivoine à frange qui lui tend un doigt d'honneur bougon. Perv ! lance-t-elle en croisant ses cuisses machinalement alors qu'Elliot riposte déjà avec un doigt levé en arrière juste avant de disparaître. Sérieux il a un problème lui, souffle Alison, vexée de se faire humilier par l'adulte.

 

Elle croise ses bras, un air boudeur toujours sur le visage, les tâches de rousseur flamboyantes lorsqu'elle raccroche les prunelles brunes de Spike. C'est pas une culotte, dit-elle le plus sérieusement du monde, jusqu'à ce que la réaction du Serpentard ne lui arrache un rire désabusé.

 

— Arrête. C'est vrai quoi, c'pas une culotte, déclare la sorcière en haussant ses épaules, ignorant l'excitation palpable qui continue de flotter entre eux- merci les hormones. Elle mordille ses lèvres en envisageant de passer sa fin de journée d'anniversaire avec Spike. C'quoi ton programme ? Si j'reste. On fait quoi ?


Spike et la fille du sponsor

Message publié le 10/02/2025 à 16:00

Elle aura 16 ans dans trois heures. Appuyée contre le mur intérieur du hall d'entrée, Alison observe mollement les portraits des sportifs qui sont passés par le centre d’entraînement des Catapultes de Caerphilly. Entre les vieilles toiles peintes et les affiches plus récentes, le club de ligue peut se vanter d'un passé solide et d'un futur triomphant. L'adolescente s'en fiche et soupire, bien loin d'avoir imaginé qu'elle passerait sa journée d'anniversaire à 10 miles de Cardiff.

 

Sauf que voilà, Owen Carter Quidditch sponsorise désormais l'escouade du Pays de Galles avec en prime le déploiement d'un nouveau modèle de balai volant prévu d'ici quelques semaines. Une flotte d'OCQ500 équipera bientôt les vert et rouge, apportant son lot d'innovations dont la principale : un coeur organique similaire aux baguettes magiques ; une révolution permettant aux joueurs de créer un véritable lien énergétique entre eux et le balai afin d'exploiter tout le potentiel de chacun. Pensé par Owen et développé sous l'impulsion de Freya, la mise sur le marché de cet équipement devrait donner un nouveau souffle à la marque et sortir de l'eau les finances des Carter. Seule ombre au tableau : la disparition non pas d'un seul, mais des deux parents des rouquines n'ayant plus vu leur père depuis le milieu de l'été.

 

Pour mener de front les ventes de Noël et les derniers préparatifs du partenariat, l'aînée a donc réquisitionné ses sœurs pendant leurs vacances, la benjamine en renfort au magasin et la cadette avec elle en déplacement.

 

— Reste ici, j'dois juste récupérer des dossiers et signer les autorisations de diffusion, après on y va, avait prévenu Freya quelques minutes auparavant, tandis que les deux sœurs venaient de décharger une grosse malle enchantée qui avait pu voyager sur le même portoloin qu'elles jusqu'ici, remplie de protections flambant neuves brodées OCQ500. J'suis pas ton chien,  s'était contentée de souffler désagréablement Alison, lassée de recevoir des ordres comme une gosse de dix ans.

 

Faisant rouler distraitement une pièce d'argent entre ses doigts, les yeux marron de la cinquième année tombent sur le poster de Spike Ryder, la dernière recrue des Catapultes. Il l'a dépucelée sans le savoir le soir du bal de Noël, pas plus tard que la veille des vacances. C'était loin de l'extase promise par les magazines. À l'instar de la masturbation qu'elle lui a faite en salle d'Étude des Moldus, le Serpentard s'est focalisé maladroitement sur son propre plaisir, oubliant de considérer les désirs d'Alison. Au moins elle n'est plus vierge pour de vrai maintenant.

 

Soudain les premiers joueurs reviennent de l'extérieur en tenue d'entraînement et brisent le silence du couloir, encore essoufflés. Alison rajuste sa frange chahutée par le courant d'air, peu impressionnée d'être en présence de sportifs célèbres. Derrière son expression indolente, elle remarque certains de leurs regards curieux, d'abord dans sa direction, puis entre eux tandis qu'ils s'éloignent déjà, sûrement vers les vestiaires. 

 


L’Art du Combat Transmuté [Cours]

Message publié le 10/02/2025 à 00:38

Alison se fichait du Tournoi des Trois Sorcier jusqu'à ce qu'elle entende son père rire de bon coeur au début de l'été. "Alouette, j'veux bien t'encourager à dépasser tes limites, mais j'ai du mal à t'imaginer en train de ramper, les cheveux dans la boue, une Acromantule au c-fesses !" avait-il déclaré joyeusement en plein repas après que Charlie n'ait annoncé l'organisation de cours de soutien dès la rentrée pour l'évènement qui se déroulerait en 2126. "Et tu peux dire cul hein ! J'ai treize ans Papa !" s'était écriée sa petite sœur, ajoutant qu'elle aurait aimé avoir l'âge requis et qu'elle n'aurait pas eu peur d'une Acromentule ou d'avoir les cheveux pleins de boue et qu'elle admirait souvent les noms des vainqueurs exhibés dans la salle des trophées. "Toi j'en ai jamais douté, t'es aventurière comme ta mère" avait répondu Owen Carter sous le regard amer d'Alison. "Et Freya ?

 

— Freya ? Oh, elle-

elle avait d'autres choses à gérer qu'un tournoi d'école à seize ans. L'aînée s'était exprimée froidement, déjà debout et prête à quitter la table, rappelant les lourdes responsabilités engendrées par la disparition de Kate Carter et qu'elle avait affrontées bravement dès ses 14 ans. 

 

- -

 

Alors devant le panneau d'affichage, Alison a pris la décision qui secouera son père, et le fera peut-être revenir à Pré-Au-Lard. Au-delà d'Owen, elle espère marquer les esprits de sa promo en évoluant sur un terrain où les autres ne semblent pas l'attendre.

 

Edwin Pope fait partie des professeurs ayant eu le privilège d'enseigner aux trois sœurs Carter.

Génération 70, il était étudiant à Poudlard quand Owen est devenu capitaine de l'équipe d'Écosse de Quidditch.

 

Dans les années 2111 à 2117,  Edwin Pope était l'un des enseignants favoris de Freya Carter, et c'est vite devenu pareil pour la jeune Charlie lorsqu'elle a rencontré son élégant directeur de maison il y a deux ans. Alison leur accorde ce sentiment, généralement en confiance face aux exercices parfois exubérants de l'homme, et séduite par sa pédagogie, bien qu'elle l'exprime moins que ses sœurs. Le sorcier a su éveiller l'intérêt de la Serpentard dès leur première transformation d'une allumette en aiguille, et encore maintenant à chaque leçon de métamorphose qu'il dispense avec beaucoup d'engagement. Élève disciplinée, elle s'investit à son tour en travaillant les formules apprises jusqu'à obtenir un résultat parfait, même si son côté trop scolaire peut lui jouer des tours quand Monsieur Pope décide de sortir des sentiers battus. 

 

 

Seule dans les couloirs, Alison regrette d'avoir caché son inscription aux cours de soutien à ses amies les plus proches, ne serait-ce que pour avoir l'une d'entre elles en faire-valoir binôme pendant l'entraînement. Elle s'arrête au détour d'une armoire vitrée et observe son reflet une dernière fois, déplaçant les mèches de sa frange devant un bouton d'acné qui a poussé cette nuit au milieu de son front. Bloody shortcake, maugrée-t-elle, persuadée que l'écart d'hier après-midi a été fatal. C'est difficile d'ignorer les patisseries toujours à leur disposition, surtout lorsqu'elles deviennent particulièrement réconfortantes en période de stress.

 

Owen Carter n'est pas rentré à Noël comme ses filles avaient supposé qu'il le ferait.

Le lancement de l'OCQ500 avait dû se dérouler sans lui, dans une ambiance plutôt chaotique.

Et les trois sœurs accusent le coup, préoccupées chacune à leur manière.

 

Alison se barricade derrière une attitude de facade, incapable d'évoquer la situation en dehors des disputes qui éclatent souvent entre elle et Freya. Elle affiche parfois cet air morne, songeant à ce qui aurait pu retenir son père ailleurs, ce qui pourrait être mieux qu'elles.

 

Un bruit d'armure interrompt sa réflexion et la sorcière reprend son chemin vers la salle de Métamorphose. Vêtue de son uniforme aux détails vert et argent et sa longue robe noire à capuche, la jeune femme se demande s'il aurait fallu emporter un manuel. Trop tard, voici le pallier familier des cours d'Edwin Pope. Bonjour Sir, salut poliment Alison qui a eu une classe avec son professeur pas plus tard que la veille car il enseigne aux cinquième année le vendredi en fin de matinée. Première arrivée, elle balaye les installations d'un regard calculateur, espérant pouvoir anticiper  quelques uns des exercices prévus par le Serdaigle. Ses yeux tombent sur les cages bruyantes au fond de la pièce et la rousse entend d'ici la benjamine Carter hurler à l'exploitation animale ; Charlie déteste que Poudlard utilise encore autant de créatures pour entraîner les élèves à la magie. 

 

Alison se contente d'inspirer, une tension palpable au creux du ventre. 

Est-elle à sa place ici ? Qui seront les autres ? 

 

Elle tâtonne machinalement la poche intérieure de sa robe de sorcier. J'ai pris que ma baguette par contre Monsieur c'est bon ?


Culture Moldue

Message publié le 07/02/2025 à 17:32

"Si j'avais une meuf y'aurait qu'elle, c'est sûr", sauf si une autre t'attend au fond des vestiaires, et une troisième à la fin d'un essayage, songe Alison, un ricanement au coin des lèvres, persuadée qu'aucune célébrité dans le milieu du quidditch ne puisse être fidèle, son père y compris. Après tout, Owen était très instable avant la trentaine, et n'a rencontré la mère d'Alison qu'à 37 ans et une retraite déjà bien tassée. Mais elle s'abstient d'évoquer les histoires du foyer Carter et les multiples ruptures de ses parents jusqu'à la disparition de sa mère, les trois sœurs ayant décidé d'un commun accord de taire le sujet en dehors de leur cercle restreint.

 

Quand Spike la rejoint en bas et prend ses poignets, Alison secoue sa frange, et rit, amusée malgré elle par l'attitude et les mimiques du Serpentard. Elle préfère les mecs lorsqu'ils sont moins arrogants, définitivement. Ouais vas-y, sois cute pour voir, Spike Ryder. Il répond en l'embrassant, leurs corps plaqués l'un contre l'autre, et la jeune femme sent une vague de désir l'envahir si brutalement qu'elle gémit sans le vouloir, le visage soudain écarlate. Ses mains posées sur le torse du sportif, l'adolescente se voit craquer et remonter à l'étage avec Spike, et perdre là sa vraie virginité. Ce serait pas si dégueu ; ils se connaissent depuis longtemps et le cinquième année a une bonne hygiène contrairement à certains gars de quinze ou seize ans. Il est bien foutu. 

 

Mais elle a la désagréable impression qu'il lui manque de respect.

Ils s'entendaient mieux avant leurs bouillons respectifs d'hormones et l'admission de Spike en équipe de ligue. 

 

Les doigts d'Alison remontent et passent derrière la nuque du brun tandis qu'elle essaye de reprendre contenance, admirant l'empreinte de son rouge-à-lèvres partout sur sa face lubrique. J'vais pas t'mentir, bien sûr j'ai envie, souffle-t-elle, un genou entre ceux de Spike, leurs bassins collés. Ça lui rappelle les danses qui l'ont rapproché pour la première fois d'un garçon, au détour d'un gage lancé pendant une partie d'action/vérité. Elle avait treize ans, elle s'était sentie à la fois bête et excitée. 

 

— Mais j'ai pas trop envie qu'on s'foute de ma gueule Spike. J'l'ai fait car j'pensais qu'on était potes et qu'on pouvait s'éclater sans pression mais maintenant t'essayes de me coincer en me disant que j'branle le premier venu, mh ? S'éclater, oui. Subir, non.

 

Elle tourne sa tête puis s'éloigne en direction de ses affaires qu'elle rassemble dans son sac de classe. J'vais larguer Sasha ; j'suis pas la meuf que tu penses que j'suis. Ce sera facile, comme ils n'ont jamais vraiment été ensemble, et que même le deal ne vaut plus rien à cette heure. Alison enfile sa robe de sorcière pour affronter les couloirs froids et rajuste ses cheveux d'un coup de baguette. Il va revenir, il aura envie d'se remettre avec moi, et de continuer à améliorer ses notes surtout, accessoirement, mais bon, ça te laissera le temps de faire les choses bien, vu que t'es carrément mieux que lui. Ses prunelles fixent le Serpentard de haut en bas, un léger sourire étirant le côté de sa bouche rouge. La différence entre Sasha et Alison et Spike et Alison, c'est que ces derniers se voient toute la journée en classe, et se croisent encore le soir en salle commune. 

 

— Merci pour l'Optimal, conclue-t-elle, pressée de s’octroyer une longue douche bien chaude en repensant à ça. 


Un matin de rentrée

Message publié le 03/02/2025 à 15:06

L'évocation de la mythique Place Cachée de Paris étire les lèvres d'Alison en un sourire sincère de connivence qu'elle partage avec Julian Rosenberg, une sixième année parfois difficile à cerner. Et tandis qu'une amie de sa classe agrippe son bras pour exprimer l'exaltation que lui procure la mention d'un voyage dans les capitales proches, Alison sent son coeur battre en croisant le rictus élégant de Madame Aisling. Elle sourit discrètement en retour, persuadée que la Directrice des Serpentard discerne son potentiel et comprend l'impact de telles excursions au coeur des villes importantes du Monde. 

 

Un club ? On verra c'que c'est, chuchote Alison aux quelques filles amassées à ses côtés et déjà impatientes de débriefer du premier matin et des nouvelles têtes qu'elles ont observées de biais. La cadette Carter reste attentive aux informations livrées par leur professeure de Défense contre les Forces du Mal, même lorsqu'elle évoque l’annulation du tournoi de Quidditch vivement hué la veille lors de l'annonce du Directeur de l'école pendant la cérémonie de rentrée. Si les dix prochains mois peuvent ne pas tourner autour du Quidditch pour une fois dans sa vie, elle ne s'en portera que mieux. La fille d'Owen Carter aimerait entendre d'autres sons de cloches que ceux concernant la boutique, ou son père, ou le contrat entre la marque et l'équipe imposante des Catapultes de Caerphilly et les nouveautés promises à la rentrée 2125. Elle aimerait se concentrer enfin sur elle, et ses propres objectifs, bien loin des terrains.

 

Songeuse, l'adolescente replace correctement les mèches de sa frange afin d'être prête à déambuler jusqu'à la Grande Salle accompagnée de son cortège d'amies et du reste des Serpentard. Le retour des buffets à volonté ne l'enchante guère, contrairement à certains élèves. Ils pensent vraiment qu'à bouffer, grince-t-elle, serrée dans sa jupe devenue trop étroite entre les essayages des soldes de fin d'année en juin et aujourd'hui. Baver en face de bombes caloriques déconseillés par les magazines féminins, quel enfer. Il paraît qu'à partir d'un certain âge, le gras et le sucre donnent des boutons, c'est vrai ?! 


Culture Moldue

Message publié le 27/01/2025 à 15:00

Alison trouve la béatitude de Spike presque mignonne. Dommage qu'il continue de cracher du venin sur elle au lieu d'être drôle comme pendant les classes. Y'a un truc autour du calbut qui rend les mecs aigris, note-t-elle mentalement en se recoiffant devant le miroir du salon tandis qu'il corrige ses erreurs de disposition. Il s'donne les moyens mais il est loin d'être parfait, il le sait hein, qu'lui et moi ça tient à pas grand-chose ; j'suis trop indépendante d'façon, slay-t-elle en fixant son reflet nettoyé de toute bavure de rouge-à-lèvres, la frange impeccable, et les pommettes rebondies. Alison s'offre un baiser à distance, fière d'elle-même, d'avoir enfin saisi l'occasion d'expérimenter concrètement avec les garçons. C'était pas si horrible, pour l'instant. Puis comme le Serpentard monte à l'étage, elle le suit et tombe dans son piège, sur le lit.

 

— ClimatisaAA- adieu la frange idéale. Alison ricane, incapable de rester sérieuse sous l'intonation vaguement sévère du joueur de Quidditch. Sa poitrine frotte le tissu à chaque respiration et elle resserre légèrement ses jambes en soufflant, peu concernée par la gravité de Spike, mais davantage par leur proximité excitante. La rousse n'est pas "soulagée", elle, et sent le feu des hormones se propager à nouveau entre ses cuisses brûlantes. Yes Sir, expire l'adolescente en se moquant du brun, avant de rouler sur le ventre quand il s'éloigne. Elle rit, les pieds battant doucement l'air pour évacuer son impression d'avoir les jambes engourdies. Peu lui importe que Spike puisse apercevoir la ligne de ses fesses d'ici. Alala, tu crois vraiment que j'vais jurer fidélité à une star du Quidditch ? Pfff ! Sa tête tombe contre le matelas, puis elle la repose au creux de sa main libre. 

 

— Tu rêves hein, j'connais trop vos bails genre, et la quantité de filles qui graviteront bientôt sans retenue autour du poursuiveur. Lentement, Alison s'agenouille et replace correctement ses cheveux en laissant son camarade de classe admirer la courbure prononcée de ses reins. Toi tu serais fidèle genre ?! Toi qui chines des branlettes contre des devoirs, mh ? Sa propre phrase lui arrache un gloussement, et l'étudiante se lève en se demandant pendant trois secondes ce que peut bien être un "climatisateur".

 

Son regard balaye la pièce, la moue songeuse.

Quand elle en verra un, elle le reconnaîtra, elle le sait. 

 

Ses prunelles reviennent vers Spike et son torse nu. Sans dec', on est en 2124, les mecs aussi doivent se donner pour avoir des femmes fidèles maintenant, tout le monde a le droit de s'amuser. Les promesses dans l'vent, non merci, récite-t-elle comme si c'était la nouvelle du siècle, alors que ses pas la mènent jusqu'au Serpentard.

 

D'un geste, Alison prend les mains de Spike et les plaque sur ses fesses, avant de les remonter vers sa poitrine en passant par ses hanches. Ça c'est pour quelqu'un qui comprendra que j'ai décidé de m'éclater autant qu'un gars d'mon âge le ferait, sans penser que j'suis une catin, -t'vois c'que j'veux dire ? Y'en a marre d'entendre les mecs se vanter en tout détente. Quand les paumes du jeune homme arrivent sur ses joues, elle lui donne un baiser, puis recule en souriant. 

 

— En attendant c'est pour une lavette d'immigré. Et pis, tu vas le laisser te priver de ça ? Comme j't'ai dit, il est cute avec moi, répète-t-elle tandis qu'elle redescend et aperçoit soudain le fameux climatisateur en face d'elle. Alison s'empresse de ranger la télécommande dans son emplacement et croise les bras en observant l'appartement factice. Parfait.


Culture Moldue

Message publié le 21/01/2025 à 08:36

Ce message fait l'objet d'un avertissement de contenu :

nudité, acte sexuel

Heureusement pour Alison, les initiales de l'entreprise familiale n’apparaissent pas sur le boxer de Spike. Elle oublie l'image de son père en sous-vêtement et de ce dernier qui embrasse le bout de son nez en lui promettant qu'elle n'aura que l'embarras du choix parmi les garçons de l'école, car elle est jolie. Peut-être qu'à son époque ça fonctionnait, mais maintenant les mecs veulent des branlettes, et des premières fois. 

 

Sans oser franchement regarder, l'adolescente saisit l'érection de Spike, horrifiée par la rapidité avec laquelle elle s'est retrouvée dans cette situation, loin des jeux du canapé. Elle fixe d'abord le brun qui souffle de plaisir, sa bouche toujours tartinée de rouge-à-lèvres, puis la porte derrière lui.

 

La pratique ressemble à la théorie. Est-ce normal qu'on sache masturber un homme sans avoir vraiment besoin d'apprendre ? Les ados passent leur vie à mimer des branlettes sur les bananes et tout ce qui passe entre leurs mains, alors Alison s'exécute, et ça fonctionne. Elle observe curieusement la réaction de son camarade de classe, croise son regard embué de bonheur, et se rend compte que l'excitation l'a quittée quand Spike baise tout seul avec sa main en donnant des coups de bassin. Elle aurait dû remettre son soutien-gorge et se créé un rappel mental de ne pas l'oublier en observant les traces de rouge carmin qui ondulent contre le torse de Spike.

 

Il gémit son prénom et elle sourit, rassurée de voir qu'il perde pied, qu'elle gère, et qu'elle aura bientôt terminée sa première branlette. Alison accélère, se demande si ce sera encore long, colle sa tempe à celle du Serpentard qui semble avoir oublié qu'elle a un corps entier, et qu'elle n'est pas juste une main. Ses yeux se perdent dans les détails du vieux bois derrière Spike.

 

Est-ce que Freya a déjà fait ça ?

 

L'éjaculation interrompt ses pensées. La rousse recule, satisfaite d'avoir réussi, et ignore le flottement qu'elle ressent, mais surtout le dégoût pour sa paume collante. Spike a l'air ravi. Elle enregistre ses paroles et sa silhouette soulagée. L'expression "me soulager comme un chien" de Sasha lui revient en tête face à l'extase du sportif. Lorsqu'il la provoque, elle retrouve sa répartie. 

 

— Quoi tu veux un massage en plus ? demande-t-elle en faisant mine d'approcher ses doigts du garçon, un ricanement nerveux qui s'échappe de ses lèvres rouges. J'rigole. Sait-on jamais, comme il a l'air de perdre son "j'm'en foutisme" dès qu'il bande.

 

Alison tourne les talons pour rejoindre le salon factice où elle cherche sa baguette, sans succès. Alors elle utilise le robinet de cuisine et se lave les mains en voyant le polisseur de dents moldu. Comment a-t-elle pu se tromper là-dessus ?

 

— J'croyais qu't'avais la flemme de te lancer dans une relation, fait remarquer la cadette Carter au joueur de Quidditch en s'essuyant les doigts. Elle range les pans de sa chemise à l'intérieur de sa jupe plissée et revient vers lui. Ouais j'lui fais ça. J'lui fait plus encore, c'est rien une branlette, se vante Alison avec une moue gonflée d'orgueil avant de récupérer la télécommande qu'elle presse contre le torse du brun. 

 

— Mais bon, j't'ai dit, il fait un max d'efforts, il a pas la flemme lui, sa tête se penche légèrement de côté. Elle attend qu'il corrige son exposé.


Culture Moldue

Message publié le 20/01/2025 à 14:57

Ce message fait l'objet d'un avertissement de contenu :

rapprochement explicite

L'attitude de Spike donne soudain l'impression à Alison d'être au carrefour de son existence. Ça passe ou ça casse, et visiblement, il s'apprête à se casser. Elle prend sa vexation avec honte, et d'où les mecs ont mal de bander ?!  Personne le dit dans les magazines.

 

Leur jeu entre eux termine froidement et le 5ème année laisse la sorcière plantée au milieu du salon factice, s'éloignant d'une démarche qui pourrait être drôle si tous les capteurs d'Alison n'étaient pas au rouge. Elle culpabilise d'avoir cru qu'il se contenterait de ce qu'elle lui donnerait, et qu'il serait déjà bien content comme ça. Elle serre les dents quand il la qualifie de "gamine" en dépit des efforts qu'elle fait pour paraître plus mature qu'à son âge. Elle sent qu'elle aurait pu franchir certaines limites s'il avait été moins frondeur avec elle.

 

Maintenant il ne reste à l'adolescente qu'un ultimatum, et l'image de sa grande sœur Freya en face d'Elliot qui surgit à son esprit. Le Gryffondor devait pas être si différent de Spike, célébrité à 15 ans, prodige dans sa catégorie, petit rigolo, et exigeant envers les filles. 

 

Combien de fois avait-elle reproché à sa sœur d'avoir laissé passer sa chance ?

Plus facile à dire qu'à faire, donc. 

 

Mais elle s'est promis d'être meilleure. La Serpentard ravale son appréhension et rejoint Spike au niveau de la porte en forçant un rire qui laisse passer légèrement sa nervosité. J'déconne, t'es con hein, tente-t-elle en tirant la sportif par la ceinture de son pantalon. 

 

— J'vais pas t'laisser comme ça, j'sais qu'ça fait mal duh ! annonce Alison en roulant ses yeux bordés de maquillage noir dans leurs orbites. Pour convaincre son camarade de classe, elle glisse sa main sur le tissu tendu entre ses jambes et s'approche à son tour de son oreille. J'comptais bien t'aider à te branler, j'voulais juste te faire mariner un peu, sinon c'pas drôle, mh. Ses doigts massent l'érection de Spike tandis qu'elle jette un œil vers la porte en soufflant intérieurement. S'il était parti, elle aurait échoué.

 

Alison se concentre sur son geste, oubliant presque cette histoire d'exposé à préparer pour demain, car l'heure est à d'autres ambitions. Elle déboutonne le pantalon du brun en se demandant s'il porte un caleçon orné de petits vifs d'or, ou pire, un caleçon technique Owen Carter Quidditch - sa hantise depuis qu'elle a vu son père en faire la promotion dans les magazines aux côtés de joueurs plus jeunes, il y a quelques années. Bon, on fait ça où ? Puisqu'il est impatient. 


Culture Moldue

Message publié le 19/01/2025 à 23:16

Ce message fait l'objet d'un avertissement de contenu :

rapprochement explicite, nudité

"plutôt bien foutue" n'est pas un compliment, Spike Rider. C'est à la limite de l'insulte d'ailleurs. Ça résonne dans l'esprit d'Alison, qui se demande ce qu'a voulu dire l'adolescent entre le "plutôt" et le "bien foutue". Elle a dit qu'il était "bien foutu", alors pourquoi il a répondu, "t'es plutôt bien foutue aussi", mh ?! Est-ce qu'elle est grosse ? Les magazines soutiennent qu'un homme préférera cent fois une femme ronde que trop maigrichonne, mais les femmes n'ont jamais l'air du même avis. Elles chassent les bourrelets et la cellulite en se plaignant d'avoir des fesses plates ; ça rend dingue.

 

La rousse doute. Sa poitrine pèse, ses hanches sont plus larges que la plupart des autres Serpentard de 5ème année, ses fesses rebondissent lorsqu'elle marche, ses cuisses ne ressemblent pas à des cannes de Noël blanches. Loin d'être filiforme comme Viviane, Alison se restreint à table, saute des repas, se questionne face au miroir pour comprendre si sa silhouette devient attirante, ou au contraire, repoussante. Alors quand Spike la qualifie de "plutôt bien foutue", ça l'angoisse un court instant. Elle se rassure en sentant les paumes chaudes du sportif visiter ses hanches puis ses reins avec fièvre, avec l'impatience de leurs 15 ans.

 

Il a 16, d'ailleurs, se corrige-t-elle intérieurement, satisfaite de réaliser qu'elle joue toujours dans la cour des grands. Qu'elle a de l'effet sur Spike Rider. Un vrai effet, pas un sifflement au détour du couloir, nan- une vraie bosse dure sous son pantalon, comme Sasha l'autre soir à la serre. 

 

Est-ce que Sasha aussi la trouve juste "plutôt bien foutue", ou "carrément désirable" ?

Elle lui demandera.

 

Peut-être que Spike est dégoûté par les boutons d'acné qui se cachent entre les tâches de rousseur d'Alison ? Ou les discrètes vergetures autour de son soutien-gorge ? Ou car on ne voit pas ses abdos quand elle est assise ? Elle sait qu'il est moqueur. Elle sait qu'il jugera.

 

— Mh ?

 

Alison hésite lorsqu'il veut voir ses seins. D'un bras elle retient son soutien-gorge, de l'autre elle jette ses cheveux roux en arrière et rajuste sa frange en fixant l'expression fébrile du brun. Il bouillonne. Elle peut sentir son emprise sur lui d'un simple mouvement du bassin. L'adolescente remue ses hanches, et Spike gémit, et ça la fait sourire. C'est les seins d'Sasha tu sais. J'peux te les montrer, mais ça reste les siens. T'es pas mon mec, tu peux pas toucher, ment-elle avec désinvolture, bien contente d'avoir cette excuse pour mener la danse alors qu'elle brûle autant d'envie que d'une trouille plus immense encore.

 

Quand la cadette Carter laisse tomber son soutien-gorge, Spike oublie vite l'interdiction de toucher et d'embrasser sa poitrine couverte de tâches rousses. Alison gémit à son tour, le souffle haletant de surprise et d'excitation, les doigts cramponnés à la nuque du garçon. Leurs bassins se pressent l'un contre l'autre à travers les vêtements mais rapidement, elle réalise que la situation dérape et saisit sa chemise pour l'enfiler et refermer les boutons.

 

— Spike, on peut pas t'faire confiance, déclare-t-elle avec un sourire espiègle, la frange en bataille, les tétons dressés et douloureux sous le tissu blanc. C'est comme si avoir senti l'appétit du 5ème année lui avait suffit, comme s'il venait de lui confirmer qu'elle en serait capable, si elle le voulait vraiment. Confiante, Alison recule un peu et caresse les traces de rouge à lèvre qui descendent sur le torse de Spike. Allez, corrige-moi les trucs en bas, et après on monte et j'termine mon oeuvre dans la chambre, annonce l'étudiante avant de se redresser et rajuster ses cheveux, puis ses bas de laine. Elle a les jambes drôlement molles. Elle tente d'ignorer les appels que son corps lance de partout, et remarque la posture de Spike.

 

— Tu pourras t'branler dans la douche. 


Culture Moldue

Message publié le 18/01/2025 à 09:39

Beaucoup de filles bavent sur Spike Ryder dans les dortoirs de Poudlard.

Souvent elles ont 12 ou 13 ans, et le voient comme un grand.

 

Pour Alison et ses copines, le brun oscille entre le gamin immature qu'elles connaissent depuis la 1ère année et la célébrité qu'il devient grâce au Quidditch- et qui dépasse maintenant les frontières de l'école. Quand Spike embrasse la sorcière le plus sérieusement du monde, elle découvre une autre facette que celle du pitre ou du joueur intensif. Spike Ryder glisse en douceur vers la case des hommes dans l'esprit d'Alison et ses joues rouges d'excitation. Leurs lèvres, leurs langues, s'échauffent, s'emmêlent, puis elle laisse échapper un gloussement en voyant la bouche de son camarade tartinée de rouge carmin.

 

— O.M.G, t'es magnifique, souffle-t-elle narquoisement en essuyant son propre sourire flouté par le maquillage. Alison blague pour décompresser, la poitrine proche de l'explosion à cause de son hésitation. Et si elle le faisait ? Si elle essayait ? Si elle se débarrassait enfin de son plus gros mensonge des derniers mois ?

 

La chemise de Spike tombe et Alison regarde son torse athlétique mais moins large que celui de Sasha. En vrai t'es bien foutu. Fin heureusement, avec tout le sport que tu t'tapes, déclare la Serpentard ouvertement en se décidant à défaire sa cravate à son tour. Est-ce qu'il compte ses calories ? L'espace d'un instant, elle l'envie, elle qui prend des hanches et des cuisses juste en inspirant l'odeur du pudding.

 

Pour lot de consolation, l'adolescente peut exhiber une paire de seins supérieure à celle de ses amies maigrichonnes. Scrutant la réaction de Spike, elle déboutonne lentement son décolleté et révèle le soutien-gorge bordeaux qui maintient sa poitrine ronde. Soudain, un claquement de porte l'interrompt. Alison ?

 

La voix lointaine de Charlie fait bondir la cadette Carter sur Spike pour le forcer à s'allonger et se cacher. Alison ?! La 5ème année pose une main contre la bouche du Serpentard en l'intimant silencieusement de rester muet, et se redresse, assise à califourchon au-dessus de lui.

 

— Mh ? Derrière le dossier du canapé, seul son visage écarlate et sa frange en bataille dépassent, ainsi que deux épaules presque nues. Tu fais quoi ?

 

— J'baise, ça se voit nan ? J'prépare mon exposé de demain Charlie, tu veux qu'je fasse quoi d'autre ?

— Ahah, très drôle. J'ai besoin de tes gants de dragon pour demain en SCM. T'avais dit qu'tu t'en servais pas et qu'tu me les donnerais.

 

Alors qu'Alison avait brandi la télécommande pour preuve de son travail acharné, elle peut sentir Spike bouillonner sous ses jambes couvertes de bas en laine jusqu'à mi-cuisses. Ses phalanges compriment moins fort les lèvres sages du Serpentard tandis qu'elle acquiesce. J'te les apporte après.

 

— D'accord. Et aussi j'sais qu'tu trouves que c'est un sport de débiles, mais j'm'en fiche, j'vais m'inscrire au Quidditch. 

— Ah ok. Bon laisse-moi me concentrer.

— Et j'te signale que t'as mis le polisseur de dents sur l'évier de la cuisine. Ça va à la salle de bain ça. Et les lucarnes là n'ont pas de tablettes à runes, ça va avec l'ordinateur, le truc pensant. J'l'ai vu dans une BD moldue.

— Oh. Merci Cha ! 

— À toooute !

 

Quand la benjamine tourne ses talons et disparaît, Alison expire sans changer de place, libérant la bouche de son camarade de classe pour s'éventer la figure d'un geste de la paume. Grâce à Charlie, ses chances d'avoir une meilleure note viennent d'augmenter drastiquement. Elle étire le coin de ses lèvres, et pose sa main sur le torse de Spike en se penchant vers lui. Effort Exceptionnel, ce sera déjà bien. Malgré son corps frémissant contre celui du sportif, elle compte le faire mariner et commence lentement à embrasser son cou, sa clavicule, puis ses pectoraux, dans l'idée de tracer une ligne descendante de preuves irréfutables vers son pantalon. 


Culture Moldue

Message publié le 16/01/2025 à 08:57

Quand les mains dérapent en soirée, et quand les mains dérapent en privé, ça change tout. Les jeux d'ados prennent une autre direction sans spectateurs, sans la musique entraînante, sans le rire des copines à côté. En tête-à-tête avec Spike, la jeune femme vacille entre l'amusement et une fièvre effrayante- comme dans la serre devant Sasha. Sauf qu'elle connaît le Serpentard depuis longtemps, et qu'une familiarité rassurante flotte au-dessus d'eux, parmi leurs sourires et leur proximité décomplexée. Alison s'encourage intérieurement à rester fière, digne des adultes puissantes qu'elle admire.

 

Miss Aisling assurerait grave. Spike la kiffe, Alison le sait.

 

Elle rejette sa chevelure rousse en levant les yeux au plafond quand il ignore ses fausses menaces. Les mentalités en 2124 sont encore parfaitement à la faveur des femmes ; il se ferait démolir par la presse en deux secondes et n'en a simplement pas conscience, mais Alison ricane simplement. Ouais, c'est ça !

 

L'image de Sasha revient à son esprit, ramenée par le sportif. Elle se rappelle leur conversation, et le deal suspendu, et la confusion qu'elle ressent. Sauf que personne n'a compris qu'ils se voient moins en ce moment, et donc Spike non plus, et Alison peut profiter de la situation. 

 

— Ouais bah l'quitter, peut-être, mais pour un truc mieux quoi tu vois, annonce-t-elle en rajustant sa frange. La main de Spike interrompt son mouvement et la sorcière entrouvre les lèvres d'un sourire mi-choqué, mi-amusé par son culot d'aller récupérer la télécommande. Elle suit des yeux le geste du Serpentard, et laisse son regard libidineux lui donner une bouffée de chaleur qui empourpre ses joues. 

 

Faire un truc avec Spike boosterait la confiance d'Alison, surtout après l'épisode dans la serre- désastreux. Et si Sasha l'apprenait, ça pimenterait leur deal, non ? Elle mordille sa bouche en écoutant le sorcier la sortir de ses réflexions.

 

En même temps, pas besoin de le "faire" réellement, quand on mesure déjà l'efficacité de sa réputation basée sur quelques attitudes, se dit-elle, avant de rétorquer en massant la cuisse du jeune homme. Bon ensuite, c'est qu'un Optimal, c'pas la lune hein. J'vais pas t'suçer pour un Optimal, Spike. D'un haussement d'épaules, Alison sort un rouge à lèvres de la poche de sa jupe plissée et l'applique autour de sa bouche ronde en cherchant ses mots. Par chance, c'est son tube préféré, rouge éclatant, à l'odeur fruitée. Tandis qu'elle le range, ses prunelles fixent le 5ème année. J'sais comment vous êtes les gars du sport, j'vous vois hein. Tu veux impressionner tes potes, c'est ça ? Bah ok, j'te donne des preuves s'tu veux.

 

La rousse lie ses doigts à ceux de Spike et les remonte vers son visage pour embrasser l'intérieur de son poignet. Elle observe la trace de rouge à lèvre, satisfaite du résultat.

 

À genoux face au Serpentard sur le canapé, Alison commence à déboutonner le col de l'adolescent et défaire sa cravate rayée vert et argent. Des preuves partout, mh ? C'qui compte c'est quand ça s'voit nan ?


Culture Moldue

Message publié le 10/01/2025 à 14:15

Mentalité de sportif ; tel un pote de vestiaire, il l'appelle "Carter" et Alison déteste ça, relayée au rang d'un nom de famille plus célèbre qu'elle, et qui évoque davantage son père, ou pire : une marque de balais volants.

 

Un joueur de quidditch le sait, et Spike lui manque de respect, délibérément. Tu t'entends parler ? La célébrité les rends tous cons ou bien c'est de faire rentrer des balles dans des cerceaux toute la journée ? La rousse vomit ce sport de débiles, adulé par des spectateurs imbéciles. Elliot Blackburn y compris, qui règne en maître sur le coeur de sa sœur depuis des années sans même jamais lui avoir montré une seule attention. Gros con.

 

Alison papillonne des cils avec curiosité quand son camarade de classe approche. Les deux, répond-t-elle par goût de la provocation, et car les influenceuses en Puissance Féminine restent catégoriques : "ils doivent être à vos pieds".

 

Leurs rires se croisent, rappelant les gosses qu'ils sont, à jouer aux grands dans cette reconstitution d'appartement. L'étudiante tombe contre le canapé, poussée par Spike qui tente de se montrer convaincant. Elle pouffe, incapable de garder son sérieux face à des paroles si absurdes, et un gars qu'elle connaît depuis ses onze ans. Ils ont dû s'embrasser quelques fois déjà pour des jeux de soirée, nan ?

 

— Dommage, jaloux j'aime bien. Ça la flatterait un minimum, contrairement à cette façon qu'il a d'essayer de l'humilier, ou de l'imaginer conne.

 

Soumise à une montée d'adrénaline, elle sent son coeur battre et décide de libérer ses mains en plantant la télécommande dans son décolleté, entre ses deux seins rapprochés par un soutien-gorge choisi pour ça. "Spike Ryder, le plus jeune harceleur sexuel des Catapultes de Caerphilly", ça sonne comment, mh ? La pression médiatique, Alison connaît ; un enfer à la longue, qu'elle ne souhaiterait pas à Spike et même pas à ce con d'Elliot Blackburn, la cible favorite des tabloïds du moment.

 

La rousse mordille encore ses lèvres et tire le garçon par la ceinture de son pantalon pour l'inciter à la rejoindre sur le canapé. Qui m'dit qu'tu vas pas foirer mon exposé après ça ? Elle gagne du temps, et cherche comment le retenir sans s'exécuter, en remontant ses mains contre les cuisses du sportif.

 

— Pis moi j'quitte pas Sasha pour me remettre avec deux secondes après. Si j'le quitte, j'le quitte. Et après, j'fais quoi ? Nan, ça m'convient pas ton truc là. 


Le murmure des orchidées

Message publié le 10/01/2025 à 12:56

Une nouvelle goutte salée roule entre ses seins, dévale son ventre et s'arrête à son nombril qu'elle essuie d'un geste rapide, en replaçant correctement le bas de sa chemise dans sa jupe. Alison bouillonne de plusieurs sentiments contradictoires dont l'emballement, la méfiance, et cette amertume dessinant deux sillons disgracieux autour de sa bouche lorsque Sasha s'insurge contre Anya Nikitovna. 

 

Choquée d'entendre l'Ukrainien divulguer froidement sa trahison en évoquant les dégâts sur des familles victimes de guerre avec si peu d'humanité, elle prend conscience du gouffre qui séparent leurs vies et leurs façon de penser.

 

Alison se sent soudain idiote, plantée là, moite comme un œuf de salamandre, à s'être imaginée qu'elle pouvait pactiser en toute maîtrise, car c'était juste un pauvre réfugié, perdu au milieu des convenances anglaises. Son portrait de Sasha miséreux et docile se brise un peu plus encore que quand elle a découvert sa compétence pour l'animagie.

 

Ce gars qui se soulage dans des filles la répugne quelques secondes. Immobile, la sorcière fixe le Gryffondor en silence, même alors qu'il écrase une jeune pousse de fougerine destinée aux cours de potion. Son coeur l'alarme, entraîné par le frémissement dangereux des bourgeons d'orchidées explosives et les sursauts du gramophone sensible. Qui es-tu Sasha Shevchen, s'interroge-t-elle en le regardant faire un tour nerveux le long des établis. Car oui, les gens appartiennent à des "types" selon les magazines d'Alison, et s'il n'est pas un miséreux-docile, s'il n'est pas un numéro 5, s'il a menti sur son signe astrologique, comment va-t-elle savoir prendre une décision ?

 

Elle s'essuie le front et l'espace sous ses yeux quand le sixième année approche, soucieuse d'avoir l'air moins déboussolée qu'elle ne l'est réellement. Sa bouche se gonfle en une moue songeuse, ses yeux marron dans ceux de Sasha. Nan j'sais pas mieux, rétorque simplement l'adolescente avant qu'un bruit n'attire son attention au centre de la serre où les plantes absorbent chaque molécule de colère rejetée par le jeune homme.

 

— Calme-toi, déjà, ajoute-t-elle, une main sur l'épaule de Sasha. Tu vas gâcher les fleurs, même si t'en as sûrement rien à foutre. Ses prunelles sondent le regard du plus vieux, du "manipulateur", et "menteur", qu'elle ne pensait pas qu'il était. D'un rire aigre, Alison recule et scrute les bourgeons baignés de lumière douce. Ma sœur s'ra trop contente de savoir c'que j'ai appris sur toi en essayant de suivre ses conseils et te connaître. Bah putain. 

 

La vérité, c'est qu'elle ne s'attendait pas à ce qu'il joue, lui aussi.

Elle ne l'avait pas mis dans cette catégorie.

 

— T'as pas intérêt d'lui raconter des conneries à elle, j'te préviens, menace la cadette Carter en continuant d'observer les pétales dont certains qu'elle caresse pour les apaiser. Inutile d'interdire à Charlie de voir Sasha, elle refuse les ordres d'Alison ; elle trouvera le moyen d'y retourner si l'envie lui prend.

 

L'étudiante se penche contre la table comme si une tension n'avait jamais existé entre eux quelques secondes auparavant. Elle appuie son coude sur un espace libre, pose son menton au creux de sa main, et aide une fleur à s'ouvrir en accompagnant délicatement son éclosion. Le deal fonctionne pas, les autres y croient pas. Tu m'l'as dit toi-même. Boudeuse, indécise, elle se renferme lentement sur elle, à mesure que la plante se déploie. 


Le murmure des orchidées

Message publié le 09/01/2025 à 01:48

"Bah toi ça s'voit qu't'as jamais vu notre père hein !", avait rétorqué Charlie d'une voix goguenarde au milieu de la Grande Salle, quand l'une des amies d'Alison avait dit que Sasha était bien trop grand pour un élève de sixième année, le comparant même à un golem. "Notre père il baisse la tête dans les portes !", avait-elle ajouté sous l’œil diverti de sa sœur, qui ne pouvait nier l'ampleur de la carrure d'Owen Carter. Il aurait fait un batteur terrifiant, disait-on du sportif toutefois révélé grâce à son poste de poursuiveur en équipe régionale des Pieds de Montrose, puis dans l'équipe nationale d'Écosse. Bref, loin d'impressionner Alison ou Charlie, la montagne Ukrainienne que représente Sasha pour certaines, avec sa posture trapue et ses mains épaisses, n'arrive pas à l'épaule du premier homme de leur vie.

 

Qu'en penserait-il d'ailleurs, de voir sa fille en face du Gryffondor, tous les deux enfermés dans la moiteur d'une serre tropicale ? Alison ignore cette pensée après que la silhouette de Sasha lui ait rappelé l'intervention de Charlie en plein repas, et l'existence de son père absent. 

 

Par pure provocation, elle gonflerait davantage sa poitrine sous son débardeur humide si les ronchonnements du sorcier aux cheveux cuivrés ne la faisaient pas autant ricaner sans discrétion. Maintenant Alison imagine clairement la panthère slave sauter derrière des balles pleines de grelots. Trop tentant, se contente-t-elle de commenter alors qu'il approche et l'observe curieusement. 

 

D'un regard silencieux, ils se sondent l'un et l'autre, et l'étudiante repense aux similitudes qu'elle a trouvées entre Sasha et, selon ses souvenirs de cours, "l'animal qui convient le mieux à sa personnalité". Solitaire, observateur, impulsif. Il interrompt sa réflexion en délivrant ses premières suppositions de ce qu'Alison aime. 

 

— Ça compte, ouais, décide arbitrairement la rousse avant de grimacer machinalement, loin d'être parfaite à son goût, loin d'être aussi forte qu'elle le voudrait. 

 

À l'évocation de sa frange, elle étire un sourire coupable, cherchant même à recoiffer par habitude ses cheveux bel et bien plaqués en arrière sous une petite pince noire. Elle comme Sasha ne prend pas la cravate, Alison tend encore son bras. Tiens. Ses cuisses tremblent la seconde suivante, saisies de fourmillements quand le sixième année s'avance, se penche et lui écarte les genoux d'un geste suggestif. 

 

— Qu'est-c'- balbutie l'adolescente qui n'imaginait jamais que l'Ukrainien puisse se montrer entreprenant. Elle reste immobile, les lèvres entrouvertes de stupéfaction, le coeur tambourinant ; toujours à mille années lumière d'être la femme fatale qu'elle voudrait. Sous un air de folk mièvre, Alison fixe le visage de Sasha glisser contre son bras moite sans même réaliser tout de suite qu'il vient de passer sa tête dans la boucle de la cravate. Distribuer des baisers : bien sûr, laisser apercevoir ses sous-vêtements : why not, mimer une fellation : certainement, mais ouvrir vraiment les jambes devant un garçon, c'est une première fois.

 

Sa main s'accroche au col humide de la chemise qu'il porte négligemment en affirmant qu'elle aime ça, d'apprivoiser les mecs "sauvages". Le chuchotement de Sasha lui donne un frisson sensuel imprévisible, presque affolant. Hein ? souffle Alison, perdue entre son rôle de pouffiasse insensible et sa nature farouche. Elle rougit tandis qu'elle resserre distraitement sa cravate.

 

Il devinera rapidement qu'elle n'a aucune expérience à ce rythme là, et comprendra pourquoi elle préfère prétendre avoir un petit-ami plutôt que de sortir réellement avec des étudiants de sixième ou septième année. Car les propositions se sont multipliées autour d'Alison ces dernières semaines, surgissant au coin d'un couloir, au fond d'un regard lubrique, derrière des portes de toilettes. Et la cadette Carter éconduit ces "prétendants" qui ne sont pas ceux attendus.

 

Et voici pourquoi elle ne sait plus ce qu'elle veut, Sasha.

 

— Pas mal. À leurs odeurs mélangées aux fleurs et au thé, s'ajoute celle d'une respiration chaude, venue tout droit du désir naissant d'Alison pour son voisin de botanique. Un instant, elle hésite à l'embrasser et dévore ses lèvres, des yeux seulement. Mais une bourrasque fait claquer le métal des lucarnes de la serre et réveille alors la jeune femme. Elle ferme enfin la bouche, décidée à s'extirper dignement d'ici.

 

Ses mains heurtent les phalanges rugueuses de Sasha, trouvent une place juste à côté, et Alison glisse entre le plan de travail et le Gryffondor, pressant si ardemment leurs corps l'un contre l'autre qu'elle devine un morceau d'anatomie de Sasha qui couvre ses joues de deux plaques rouges. Pas mal, pas mal, répète-t-elle, gênée, avant de s'éloigner un peu pour boire une gorgée de thé dans la mauvaise tasse. 

 

T'es ridicule, ma pauvre fille, se flagelle-t-elle intérieurement en réalité. 

Pas mieux que Freya avec Elliot, finalement.

 

 — Ah, j'ai trouvé encore un truc que t'aimes bien. Alison inspire et affronte Sasha. Anya Nikitovna. Il paraît qu'tu la réclames devant la salle commune et qu'vous vous voyez aux cachots. Mh ? 


Le murmure des orchidées

Message publié le 08/01/2025 à 12:36

Alison frémit. Une goutte dévale sa colonne, lui faisant prendre conscience de ses vertèbres une à une, jusqu'au creux de ses reins frissonnants. Elle se gratte l'épaule et masse machinalement sa nuque en regardant Sasha qui bredouille maladroitement une justification à peu près crédible. Plusieurs fois leurs regards se croisent, et l'image de léopard se juxtapose aux iris verts du Gryffondor. Elle a gardé une impression curieuse de la métamorphose, comme si ça rendait l'étudiant moins bourru qu'il ait pu suivre un protocole aussi compliqué que celui de l'animagie. 

 

Comme si ça le rendait absurdement moins primitif.

 

Le bout de sa bottine compensée fait rouler distraitement une bille d'engrais tombée au sol. Alison a bien sûr usé d'un sortilège pour nettoyer ses chaussures et les chaussons de sa petite sœur lorsqu'elles sont rentrées au chateau l'autre nuit. Il en est de même avec l'empreinte rouge de ses cinq doigts que Charlie l'a laissé refroidir sans broncher pendant qu'elles s'expliquaient.

 

La sorcière acquiesce en silence et hume sa boisson, tandis que Sasha se brûle les lèvres en face d'elle. Goodness. Son agitation lui arrache un sourire qu'elle cache à peine en tournant la tête de côté, faussement intéressée par l'éclosion imminente d'une orchidée indigo.

 

Bien loin de craindre la colère du Gryffondor, Alison l'écoute proposer toutes sortes de scénarios, à la fois désordonnés et terrifiants de réalismes. Est-ce qu'il lit aussi des fictions pour adolescentes ? Oui, elle a imaginé de nombreuses fois un garçon la "dévorer" devant sa pâle brochette d'amies. Oui, ça mettrait en valeur le précieux sex-appeal essentiel au cruel monde des Beautés Fatales qui prennent en main leur destin. Oui, ses joues rougissent, dissimulées derrière les vapeurs de thé noir dont elle succombe à une gorgée brûlante, et tousse en avalant de travers, à mille années lumière d'être la femme foudroyante qu'elle espère. Mais bon, il faut bien apprendre un jour...

 

Alison pose la tasse à son tour, et s'essuie la bouche. T'as beaucoup réfléchi à tes idées ? Mh ? questionne-t-elle avec un sourire amusé de voir Sasha céder au jeu du faux couple, et même, lui réclamer poliment. Elle s'approche de lui, et pose deux mains sur sa cravate mal fichue en levant ses prunelles dans les siennes.

 

— Charlie a raison. On se connaît pas, susurrent ses lèvres dépourvues de gloss.

 

Leurs jambes se touchent, et presque leurs bassins, et Alison défait le nœud de la cravate rouge et or qu'elle tire pour la faire glisser le long du col. J'sais plus trop c'que je veux Sasha, chuchote encore la sorcière, prise d'une humeur étrange qui balance entre le jeu et la confidence. Elle jette un œil à la bouche de l'Ukrainien en mordillant la sienne, mais s'éloigne finalement, et retourne s’asseoir sur le plan de travail central, en face de lui.

 

— T'arriverais à dire 4 trucs que j'aime, ou sur moi ? questionne Alison en passant la cravate autour de son propre cou, ses jambes nues plantées dans deux chaussettes baissées jusqu'à ses bottines qui remuent dans le vide. J'commence.

 

Inspirée des magazines qu'elle lit, l'étudiante rassemble ses idées tout en exécutant un nœud de cravate parfait à son cou. T'aimes mettre tes mains dans tes poches. Pour les cacher je pense. T'adores manger, j'ai jamais vu quelqu'un qui se goinfre autant en restant bien foutu. Trahie par son regard sur la silhouette musclée du sixième année, elle sourit et reprend. 

 

— Tu kiffes mes seins. Fin', j'crois, lâche-t-elle aussi naturellement que possible, son attention faussement détournée vers la fin du nœud. Une fois l'opération terminée, la sorcière retire la cravate de Sasha et l'élargit délicatement sans la défaire. Elle la tend au bout de son bras pour qu'il vienne. Ah, et t'aimes sûrement courir derrière des balles pleines de grelots, nan ?! Cette dernière phrase fronce ses tâches de rousseur dans une moue gentiment moqueuse. 

 

— À toi. 

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