Femme
16 ans
Sang-mêlé
Britannique






Identité
-
- Cinquième année
- Surnoms : Ali, Alouette, Lili
- Nationalité : Britannique
Capacités & Statuts

Groupes

Message publié le 31/03/2025 à 18:48
Attentive au coup de langue qu'il porte sur le papier, Alison regarde Ferguson porter à ses lèvres la clope qu'il allume immédiatement. Le cône brûle aussitôt et dégage l'odeur caractéristique de l'herbe qui suit les fumeurs dans chaque couloir de Poudlard, à tel point qu'elle pense que l'école applique une politique de tolérance vis-à-vis du joint, c'est pas possible autrement. Hein ? questionne distraitement la rouquine en louchant lorsqu'il lui tend soudain son oeuvre qu'elle se contente de saisir entre deux doigts pour l'écouter finalement parler.
— Ça sort de moi, rétorque l'adolescente, loin de se douter que jamais Fergus n'a entendu ces termes si largement utilisés dans les magasines qu'elle lit. Devant elle, le joint s'éteint tandis que le Poufsouffle énonce ses préférences et ses aversions en la visant personnellement, du moins, il en donne l'impression. Derrière le col de sa cape, elle pince sa bouche en une moue contrariée- ah-ah, très drôle, lâche-t-elle platement en l'assassinant d'un regard boudeur. Et comme ça continue de le faire rire, et qu'il explique à quel point c'est de la connerie tout ça, elle hausse les épaules à son tour. Bien sûr faut tester, mais y'a forcément des trucs qui font pencher la balance, et là on cause pas d'un plan cul en fait Gus, c'est des questions de date, pour voir si t'es compatible à long terme quoi. Clairement, eux deux sont aux antipodes de la compatibilité.
L'attention d'Alison retourne vers le cône froid.
Quand Ferguson lui tend son briquet, elle décline. J'sais pas démarrer ça, avoue-t-elle, sorcière jusqu'au bout des ongles, et apprentie moldue seulement en option. Il étire le même sourire insolent qu'habituellement en disant qu'elle a qu'à aspirer sur le papier, et qu'il fera la flamme. Bonne élève, elle obéit docilement.
Très vite, la cadette Carter tousse, envahie de fumée jaunâtre, la gorge irritée. Putain ça arrache, déclare-t-elle entre deux quintes sous le regard amusé du brun. Cependant, elle tire une deuxième fois sur le cône sans attendre et se lève brusquement, prise d'une autre toux. Par Merlin, comment tu fais pour rien sentir ?! Ça pique ! confesse Alison, le visage rouge, la frange dérangée. Elle rend son joint à Gus, toujours debout devant lui. J'vais mourir quoi, ajoute-t-elle en massant sa gorge.
— J't'ai pas donné mes green flags avec tout ça. La Serpentard lèche le rebord de ses lèvres qui ont le goût du gloss à la framboise qu'elle porte, et que la cigarette porte aussi sûrement un peu désormais. Elle inspire profondément et se demande si c'est normal de déjà sentir sa tête tourner. Bon, se reprend-elle, l'air de rien. Green flag absolu : les mecs qui dansent bien. Ça m'fait trop craquer. Genre, ceux en soirées, capables de venir chercher une fille et l'entraîner dans un collé-serré hyper hot là, elle fond. Elle n'a jamais été invitée à danser comme ça. Elle rêvasse deux secondes en mordillant sa bouche, puis réalise- Ah, et un autre, les gars cultivés. Pas cultivés chiants, mais avec des trucs à raconter, avec une vie quoi. J'aime bien qu'on m'apprenne des trucs, lâche-t-elle simplement avant de se rasseoir aux côtés du cinquième année et de lui reprendre le joint.
— Quoi ? Faut qu'j'essaye encore, sinon ça sert à rien, justifie-t-elle en coinçant le cône contre son demi-sourire pour en aspirer une troisième bouffée, plus lente et moins chaotique. Finalement, cette Saint Valentin a son utilité, pense-t-elle en silence, l’œil sur la pénombre qui les entoure. Elle fixe ensuite son voisin. Donne-moi ton principal défaut et ta principale qualité, et donne-moi mon principal défaut selon toi, et ma principale qualité.
Message publié le 31/03/2025 à 00:58
Alison se rappelle parfaitement du jour où Sasha lui a raconté avoir manipulé Anya, la Serpentard russe de septième année. Elle se souvient des "membres de sa famille", des "gens laids qui sont morts à la guerre" et que c'était "bien fait pour eux" et qu'il ne l'a pas "baisée", et toutes ces expressions qui font de lui le sauvage qu'il redoute d'être. Hantée depuis quinze jours par le changement d'attitude soudain du Gryffondor dans l'intimité de la serre, elle a eu le temps d'alimenter son malaise devenu petit à petit un scénario habité d'un mélange d'angoisse et d'excitation, difficile à cerner.
Cette nuit, les paroles de Sasha résonnent étrangement aux oreilles d'Alison. Asphyxiée par le corset défectueux, ses lèvres bleuissent sous le maquillage noir. Les traits de lueurs blanchâtres qui dessinent le visage de l'Ukrainien se floutent à mesure qu'il approche. Elle bat de ses longs cils noirs, concentrée à rester lucide, à ne pas vaciller devant lui.
Pourtant une partie de la fille Carter se sent en sécurité à proximité de Sasha, prête à céder et le laisser prendre les choses en main. Il saurait l'aider, il a su se montrer docile. Elle résiste.
Qui est-il et que cache-t-il encore ?
— Arrête, chuchote-t-elle faiblement, suppliant presque le jeune homme qu'elle n'arrive plus à comprendre. À bout de souffle, Alison se tord lentement de douleur et frôle la bouche de Sasha. Je- ses doigts agrippent le pull du sixième année tandis qu'elle ferme les yeux, au bord de l'évanouissement. Sans réfléchir et guidée par une impulsion de survie, elle se tourne et colle sa joue au mur glacial du couloir abandonné en essayant de désigner le long lacet qui l'étouffe. En vain.
Alison tombe, pendue comme une poupée molle au bras de Sasha qui l'a retenue à la dernière seconde.
L'une des filles du groupe surgit au même moment et éclaire la scène d'une chandelle tendue dans leur direction. "OMG, Ali ! Ali ?!" À distance de sécurité, elle s'offusque, une paume devant sa bouche, puis sur son front. Celle-ci porte un costume inspiré des selkies, supposé être une sirène magnifique vêtue en peau de phoque, mais qui lui donne plutôt l'air d'avoir mis un gros pyjama difforme. "Qu'est-ce qu'tu lui as fait ?!" demande-t-elle sur un ton accusateur avant d'enfin remarquer la chandelle brisée au sol, et de jeter un œil derrière elle.
"J'vais chercher les garçons, t'as intérêt d'la lâcher !" menace alors l'adolescente en reculant prudemment.
Message publié le 30/03/2025 à 23:43
Seule dans le hall du centre d'entraînement, Alison observe distraitement les portraits de sportifs affichés autour d'elle. Blasée par le quidditch, elle minimise la réussite des sorciers d'équipe de ligue qui gagnent leur vie en jouant au ballon sur un balai. La fille d'Owen Carter peine à comprendre l'engouement suscité par les tournois, tout comme la ferveur des supporters, et garde un souvenir amer de la chute médiatique de son père il y a une dizaine d'années. Voir Freya se pâmer devant Elliot et ce dernier l'ignorer royalement contribue largement au tableau détestable qu'Alison se fait de l'univers du quidditch. Spike ne tardera pas à devenir odieux à son tour, elle le sent, il a déjà changé. S'il cherche une groupie, la rouquine l'enverra chier.
Persuadée de contrôler la situation grâce à ce genre de pensées, elle rajuste sa frange et ses fringues, et se questionne à propos de leur deuxième fois. Si ça ressemble à la première, elle sera déçue. Clairement, Spike a presque oublié qu'elle existait tellement il était concentré sur ses allers-retours loin d'être agréables.
Lorsqu'Alison le voit revenir à moitié séché et dévêtu, elle oublie le souvenir de sa mauvaise expérience, amusée par son empressement, excitée de sentir qu'elle lui fait de l'effet. C'était rapide, commente-t-elle entre deux baisers avant d'entendre le poursuiveur insulter Elliot.
— Bien sûr c'est un connard d'égoïste, ça m'étonne tellement pas. Y'a rien d'autre qui compte pour lui que sa propre personne, renchérit l'étudiante sans réaliser tout de suite qu'ils vont passer l'après-midi ensemble dans un jacuzzi. Elle répond au sourire de Spike et le suit à l'extérieur. Un hôtel moldu ? Ça peut être cool en vrai. L'idée même d'avoir une demi-journée loin de Pré-Au-Lard et de l'école, loin d'adultes moralisateurs, et loin de la boutique bondée de clients relous était déjà séduisante, alors avec un spa, elle comprend qu'ils vont vraiment prendre du bon temps.
Ça commence quand Spike l'entraîne dans un taxi pour rejoindre le centre-ville.
— J'étais jamais montée en voiture avant, avoue-t-elle au creux de son oreille, désormais plongée au coeur du monde moldu. Le secret magique leur interdit tout manque de discrétion, et la Trace les ferait repérer bien vite par le Ministère en cas de débordement. Alison frémit. Elle ignore quels sont les passages et les rues sorcières de Cardiff, et se demande si Spike les connaît. Son regard croise plusieurs fois celui du chauffeur de taxi dans le rétroviseur, y compris après qu'un klaxon retentissant de bus ne l'ait faite sursauter. On peut y'aller à notre âge ? s'interroge-t-elle à haute voix tandis que le véhicule vient de les déposer à proximité d'un magnifique bâtiment qualifié d'Hotel&Spa par un joli lettrage doré. Bien sûr que non. Mais le métamorphomage a un plan, et c'est au tour d'Alison d'assurer.
Sans magie, difficile. Elle renforce son maquillage en utilisant le rétroviseur d'une voiture comme miroir, attache ses cheveux, et retire ses résilles en prétendant qu'aucune vieille n'en porte, sauf les vieilles putes quoi. Elle ferme enfin son manteau avant de juger qu'elle a réussi à prendre quelques années.
— Et toi, vas-y, demande-t-elle, observatrice.
Message publié le 30/03/2025 à 21:38
La jeune femme lit et relit l'inscription sur le papier qu'elle vient d'attraper. Nerveusement, elle le froisse en boule avant même que l'un ou l'autre de ses camarades n'aient le temps d'approcher et souffle, agacée. Pfff, c'est d'la merde, ils se foutent de nous, ça dit rien, râle-t-elle en enfonçant le parchemin dans la poche de sa cape en levant les yeux pour jauger l'expression de Spike et Jennifer. Sans constellation, impossible d'avancer vers la prochaine balise. Alison réfléchit et tend la carte du ciel devant elle.
— La Lyre, le Corbeau, les Gémeaux ? Qu'est-ce que j'en sais, marmonne l'adolescente tandis que le Nord du parchemin pointe vers le Sud réel. Un coup de vent dérange sa frange. Elle se tourne légèrement et soudain, une bourrasque emporte carrément la carte dans les airs, tel un cerf-volant qui s'ébroue et disparaît derrière les premiers buissons absorbés par la pénombre. Aïe, grimace-t-elle, toujours plantée à proximité de la balise. Sans carte du ciel, ça va être beaucoup plus difficile de réussir l’exercice. Elle rajuste sa frange en maugréant. Putain, fait chier, en plus j'ai mal au bide de fou là, j'crois que j'vais bientôt avoir mes règles. J'vous laisse chercher du coup.
Message publié le 30/03/2025 à 20:30
Lorsque Ferguson répond à sa poignée de main en affirmant brutalement qu'il est toujours puceau, et qu'il l'emmerde en supplément, Alison esquisse un sourire suffisant, puis pouffe derrière le col de sa cape face à son attitude revendicative. Copy that, répond-elle en feignant la même gravité que lui, jusqu'à ce qu'il demande si elle a déjà fumé un pétard, moqueur à son tour. Leurs regards se jaugent et le Poufsouffle entraîne la rouquine ailleurs sans attendre sa réponse.
À côté de Fergus, Alison se justifie. J'ai fumé, genre, comme ça, vite fait quoi, en soirée. Après honnêtement, j'connais personne qui fume, et j'ai pas trop envie d'me cramer le cerveau, rétorque-t-elle, guidée par l'étudiant vers un muret situé au-delà des serres. Les fumeurs d'herbe représentent un groupe social éloigné de l'adolescente. S'ils partagent parfois des classes et des ateliers, leur temps libre les sépare à nouveau, rempli de préoccupations bien différentes. À cet instant par exemple, Alison craint d'abîmer son collant en s'asseyant sur la pierre, car sa cape n'arrivera jamais jusqu'à la pliure de ses genoux. Heureusement, elle saisit avec soulagement la veste que lui tend son Valentin de fortune et la noue autour de sa taille pour le rejoindre, un remerciement au bord des lèvres.
Rajustant sa frange, elle observe religieusement Ferguson exécuter des gestes qu'il connaît par coeur. Ça donne des boutons de fumer ? se demande-t-elle en silence avant d'entendre sa requête.
— T'es pas prêt, Ferguson Decker, sourit Alison, ses jambes croisées et bien collées l'une à l'autre, tandis qu'elle réfléchit un court moment. Sous leurs nez rougissants, des nuages de condensation témoignent du froid hivernal. Elle rentre ses bras derrière la cape et les blottit contre son ventre en cherchant les questions qui feraient la meilleure entrée en matière pour un novice du date. Donne-moi deux red flags et deux green flags chez une meuf. J'vais te dire moi, chez un mec. Red flag : déso mais fumer, genre la clope, tout le temps, c'est pas possible, ça pue, duh. L'herbe en vrai ça sent bon, fin la fumée ça sent bon j'trouve, l'haleine j'ai jamais testé. Elle s'arrête et cligne plusieurs fois des paupières en se rappelant d'avoir été dégoûtée par la langue pâteuse d'un adolescent de Pré-Au-Lard cet été.
— Deuxième red flag, les aigris coincés dans leur petite zone de confort. J'suis peut-être une pimbêche mais j'teste des trucs, j'aimerais bien voyager et rencontrer du monde. Droit devant soi, on peut pas aller bien loin, alors un gars qui râle à la moindre idée, non merci, conclue-t-elle en rentrant un peu son nez froid derrière le col de la cape, un regard vers l'horizon sombre, puis sur son camarade de cinquième année. Tu fais pas un truc trop fort hein ? J'veux garder le contrôle un minimum quand même, s'inquiète soudain la cadette Carter, incapable d'anticiper les effets de l'herbe sur son esprit. Elle en oublie d'énoncer ses greens flags.
Message publié le 17/03/2025 à 13:55
Plantée dans des cuissardes bien trop chères par rapport au budget "chaussures" du foyer Carter, la rouquine lisse sa frange en observant Ferguson. Quand il évoque Sam, elle hausse les sourcils, incrédule. Certes, c'est une fille, mais ils sont seulement potes, clairement. Le Poufsouffle s'en rend compte, soudain coincé au bout de son détour pour éviter de répondre à la question d'Alison. Sans surprise, il utilise un humour grossier qu'elle balaye d'un geste de la main. Ok, donc t'es puceau. C'pas grave t'as que 15 ans. Ah nan, 16 ? poursuit l'étudiante en se rappelant de l'anniversaire récent du garçon. Elle range ses poings dans ses poches de cape, fronçant le nez à son clin d’œil et au pochon d'herbe qu'il brandit face à elle en la nommant Chérie.
— Donc le sérieux est déjà mort, a juste le temps de prononcer la cadette Carter avec dédain avant qu'elle ne se consume brutalement. Calcinée par le manteau, elle aperçoit la baguette de Gus pointée vers elle et comprend qu'il a lancé un sortilège. PUTAIN MAIS T'ES CON OU QUOI ?!! s'indigne l'adolescente en ôtant le tissu épais et brûlant. Immédiatement, l'air froid contre sa peau rougeoyante apaise la sensation de cuisson, sans refroidir la colère d'Alison. T'ES VRAIMENT QU'UN GROS DÉBILE ! braille-t-elle en voyant le sourire de l'Anglais. Très vite, la fraîcheur extérieure l'atteint, et la jeune femme se trouve forcée de ramasser la cape qu'elle époussette furieusement en remarquant la nonchalance du Poufsouffle qui s'éloigne tranquillement. Nan tu crois ?! rétorque Alison lorsqu'il suppose qu'elle aurait souhaité une soirée différente.
La cape recouvre à nouveau ses épaules et l'action aura eu le mérite de la réchauffer. Elle entend quelques bribes du date parfait de Ferguson mais ils pénètrent dans le parc et la cinquième année voit au loin le terrain de Quidditch illuminé par de puissants sortilèges pour permettre à Spike de s'entraîner en fin de journée. Alors elle heurte la silhouette désinvolte de Gus qui s'est stoppé brutalement devant elle. On n'a pas la même définition du fun, déclare Alison en reculant légèrement, l'histoire du bain de minuit en tête. Se baigner au milieu du lac noir ?! En pleine nuit ?!! faut être taré, pense-t-elle, bien incapable de se relaxer sur ce coup. Si j'le fais Gus, ça prouvera juste que j'peux m'détendre, ça prouvera pas qu'tu peux être sérieux. Un deal est un deal. Il s'en fiche totalement, elle le voit à son regard plissé, prêt à se foutre de sa gueule.
L'étudiante n'a jamais fumé d'herbe. Peut-être crapoté une fois, pour faire genre en soirée. Elle n'a même pas réellement déjà bu jusqu'à sentir vraiment l'ivresse, la vraie. Par rapport au groupe de Poufsouffle, elle manque d'expérience dans le domaine de ce qu'il appelle "illicite".
À seize ans, ça la tente de comprendre ce qu'ils trouvent tous si "cool" à l'alcool trop fort et dégueulasse qu'elle a pu goûter à l'occasion de repas de famille, en se contentant d'y tremper les lèvres. Ça la tente de pouvoir raconter à ses copines que, ouais, elle a fumé un joint, et alors, y'a rien d'exceptionnel à ça. Ça la tente de désobéir à son père et sa grande sœur, encore.
— Tu répondras à mes questions pendant qu'on fait tout ça ? insiste la rouquine, en tendant sa main au Poufsouffle, afin de sceller leur pacte.
Message publié le 15/03/2025 à 09:05
— Ok. Accrochée au bras de Ferguson, l'adolescente mesure toute l'énergie et la nervosité qui circulent dans son corps et lui donnent cette allure explosive si caractéristique. Quoi ?!- mais pff t'es con ! réagit-elle immédiatement en touchant sa frange avant de lever les yeux au plafond en se disant qu'il est con, certes, mais qu'il essaye au moins de détendre l'atmosphère. Bientôt, le froid de février mord ses joues. Alison s'attendait à quitter l'enceinte du chateau car le brun et ses potes les blaireaux passent la majeure partie de leur temps à l'extérieur, qu'importe la météo.
Elle vacille, bousculée par le cinquième année incapable de suivre une trajectoire régulière. Nan j'fume pas, ça pue, souffle-t-elle en grimaçant légèrement, la chaussure embourbée dans le talus humide qui mène vers les serres. Qu'est-ce qu'il fout ? s'interroge la rouquine quelques secondes avant que le Poufsouffle n'assure avoir un plan. Quand ils arrivent à la statue de Miranda Hopkins, elle le lâche, heurtée une fois de trop par son épaule brutale. Merci, répond-elle en saisissant les violettes aux racines terreuses sans savoir si c'est mignon ou pitoyable. À cet instant, Alison regrette le date. Elle a froid, elle a le bout du nez déjà gelé et les mains sales, et il lui sort un scénario mille fois récité à l'école, car combien sont ceux qui aimeraient prétendre posséder cet immense château ? La fin lui arrache une demi-moue amusée. C'est les p'tits qui disent ça, rétorque Alison en jaugeant la taille moyenne du brun.
Face aux serres embuées de l'intérieur, elle se souvient d'un moment passé avec Sasha, et se demande sérieusement ce qu'ils foutent ici. Des trucs illégaux ? M'appelle pas Carter. T'as enterré un cadavre et t'as besoin d'aide pour le faire disparaître ou quoi ? questionne la sorcière un peu en retrait, les mains dans ses poches, les violettes au fond, ses jambes croisées à cause du froid. Il va vraiment la faire poireauter comme ça ? Elle soupire, loin du tableau de sa Saint Valentin idéale.
D'ailleurs, ils disaient quoi entre les pages des magazines à propos du 14 février ? Ah oui, "apprendre à se connaître, soi-même et l'autre". Alison fixe la silhouette penchée de Ferguson au milieu des herbes hautes. La pénombre l'empêche de correctement distinguer ce qu'il fait. S'il pisse, elle jure, elle se barre direct. Un œil en direction des alentours, elle lance une distraction.
— T'avais pas répondu tout à l'heure, t'as d'jà eu une copine ? J't'ai jamais vu avec une fille, commente l'Écossaise en sortant sa baguette pour éclairer d'une lueur douce leur périmètre, et aussi probablement pour se rassurer. Son père hurlerait de la savoir ici, en pleine nuit, après les récents évènements. Mais bon, les absents ont tort, n'est-ce pas ? Tu lis trop d'histoires policières, continue-t-elle intérieurement, s'imaginant un instant être la suivante sur la liste des mystérieuses disparitions de ces derniers mois. T'as quelqu'un en vue ? poursuit Alison qui retient ses dents de claquer. Si ça continue, elle va vraiment se barrer.
Message publié le 14/03/2025 à 14:52
Le deal excite Alison. Pas qu'avoir rendez-vous avec Ferguson Decker excite particulièrement Alison, mais transformer son échec de la Saint Valentin en soirée expérimentale, oui. Face au miroir, elle sourit, prête à découvrir comment le moins sérieux des élèves du château s'en sortira en date, et comment il réagira en comprenant qu'elle avait raison- que le 14 février peut compter. Lavée de la tête aux pieds et séchée grâce à la magie, l'adolescente vient d'enfiler un collant fin, une jupe en tweed écossais aux bords élimés et opte pour la sagesse d'un t-shirt ample en réalisant qu'elle court vers l'inconnu. Dans le doute, elle préfère miser sur un haut confortable plutôt qu'une dentelle trop éloquente. Slay, juge Alison en nouant un ruban de velour noir autour de son cou.
Le dortoir de cinquième année est vide, la plupart des étudiantes encore installées en salle commune au coin du feu ou traînant exceptionnellement à la table prévue par les elfes pour célébrer l'Amour. Demain, Alison et ses amies débrieferont. Ce soir, elle couvre ses lèvres d'un rouge corail en tête des ventes chez les sorcières en ce moment, remet ses jolies cuissardes, ses bijoux, et se protège du froid avec une cape d'extérieure épaisse, verte. La Serpentard jette un dernier œil à son reflet. Parfait.
Elle passe une main dans ses cheveux ondulés à cause de la douche et du séchage rapide, mais les vingt minutes sont écoulées. Détendue d'la culotte Alison, se répète-t-elle, à demi-convaincue, un rire nerveux au coin de la bouche. Trop tard, elle saisit Lilly Lovedoll, sa baguette en chêne rouge qu'elle emporte à l'intérieur de sa cape, et quitte les cachot avant qu'on ne puisse lui poser la moindre question, ou la faire changer d'avis.
Sur le trajet vers le grand hall de l'école, la cadette Carter pense à Spike. Leur relation a si naturellement dévié qu'ils n'ont jamais vraiment discuté des termes de tout ça. Après le fiasco de son arrangement avec Sasha, elle a eu besoin de spontanéité et le joueur de quidditch est bien tombé. Que pensera-t-il de savoir qu'elle a vu Ferguson en date aujourd'hui ? Si l'on en croit son absence d'intérêt à développer autre chose que du sexe entre eux, rien. Sinon, il sera toujours temps pour lui de se manifester ; alors elle avisera. Voici le genre de pensées qui donnent à Alison l'impression de contrôler, au moins un minimum, sa récente obsession du genre opposé. Les magazines aussi apportent leur soutien à la rouquine, plaçant l'expérience en vedette du développement personnel. Elle doit tester si elle veut comprendre, contrairement à ce qu'en pense Viviane.
Ferguson Decker est un 5/10, maximum ; c'est la dernière chose qu'elle pense juste avant de l'apercevoir adossé à un pilier, sa clope à l'oreille, son air de pas y croire. Tu t'es changé, remarque à haute voix l'étudiante, agréablement surprise par l'apparition d'une chemise sous la veste du Poufsouffle. Elle sourit un peu bêtement pour absorber le malaise qui dure quelques secondes de trop.
— On va où ? questionne Alison, curieuse d'apprendre le programme de son Valentin.
Message publié le 13/03/2025 à 09:11
Du plus loin qu'Alison se souvienne de Ferguson, il a toujours eu un tempérament explosif, dès ses onze ans. Proches dans l'alphabet avec Sam, ils ont fini dans le même groupe un paquet de fois tous les trois lorsque les professeurs divisaient leur liste d'élèves en quatre pour les ateliers.
Alors les blagues du Poufsouffle et le regard désolé de sa pote, elle connaît.
Contrairement à sa grande sœur Freya, la cadette Carter n'est pas du genre à se laisser distraire par la médiocrité d'un cancre juste heureux de perturber le cours. Mais quand le brun abuse, elle lui fait savoir, râle, lève les yeux au plafond, lui sert une mine exaspérée (qui le calme rarement en vérité), ou (pour son plus grand plaisir) une réplique cinglante. Et depuis le début de cette année, Alison reçoit d'autres attentions délicates de la part de Ferguson ; des regards dégoûtants, de longs sifflements, et des remarques indécentes placées entre deux rires bruyants. Loin de se démonter, la fille d'Owen trouve généralement comment répondre, si elle ne se contente pas de garder la tête bien haute et l'ignorer royalement.
Car elle n'a jamais franchement détesté Ferguson.
Ce soir, la rouquine croit le Poufsouffle sur paroles pour une raison très simple : il aurait aimé être l'auteur du prank, ça se voit. Le nez froncé, la tronche écœurée, elle rabat ses cheveux en arrière, collés grâce à la pâte gélatineuse et verte couvrant son crâne. Tu crois qu'j'ai envie d'rire là ?! rétorque-t-elle sèchement à l'allusion d'un prince métamorphosé en crapaud dont l'image lui évoque vaguement ses cours d'études des Moldus.
La scène d'une déclaration ratée attire leur attention plus loin. Alison aurait aimé recevoir des fleurs aujourd'hui, mais les magazines trouvent cette idée terriblement patriarcale, alors elle tort ses lèvres et balaye l'air d'une main gluante. J'me détends si j'veux Gus, déclare-t-elle, les yeux posés sur l'accoutrement du cinquième année. Une veste ? Une lueur révèle sa joue gauche écarlate, semblable à celle de Charlie après sa baffe. La Serpentard observe mieux l'étudiant et croise ses bras.
— T'as déjà eu un date, une fois dans ta vie ?! demande-t-elle avec suffisance, quelques marches au-dessus de lui. À son tour, Alison descend et rejoint l'Anglais en le jaugeant d'un air parfaitement supérieur. T'es déjà sorti avec une fille Ferguson Decker ? Le toiser étire enfin un sourire sur ses lèvres, le regard illuminé d'un nouveau scénario, digne des fanfictions qu'elle lit. Sans s'en rendre compte, elle lèche le bord de ses dents et réalise que la gelée verte a le goût de menthe. C'est juste du dessert.
Alison s'essuie la figure et reprend contenance à mesure que les secondes passent. Son camarade de classe aussi rentre d'un rendez-vous loupé, après tout. Elle plonge une main dans son décolleté pour sortir la gelée verte coincée sous sa robe de soie émeraude. Tu fais le con car t'es incapable d'être sérieux en fait, c'est ça ? Tu restes dans ta p'tite zone de confort mh ? J'ai un deal, continue la sorcière en rajustant son vêtement autant qu'elle peut.
— J'retourne aux cachots, j'm'arrange un peu, et j'te prouve que c'est pas un jour comme les autres. J'serai détendue d'la culotte, si toi t'es sérieux. Tu prépares un date, t'as vingt minutes ok ? Elle le fixe sans plaisanter, prête à jouer le jeu, juste pour voir, et car ça pourra plus être pire maintenant. De la gelée sur sa bouche, Alison mordille sa lèvre inférieure, le temps que ça monte au cerveau du Poufsouffle.
— C'est un date avec moi que j'te propose Gus, tu peux pas refuser.
Message publié le 12/03/2025 à 09:29
Quand Spike avait demandé un jour à la rouquine ce qu'elle trouvait de cool dans l'option d'études des Runes, elle s'était empressée de répondre "Le prof ", avant de rire, puis d'expliquer qu'elle avait aussi choisi par élimination. Arithmancie, non merci. Soin Aux Créatures Magiques, très peu pour elle. Divination, trop aléatoire. À côté de ça, les runes possèdent un certain charme, mis en exergue par l'élégance de Monsieur Bramblethorn.
Tandis que le groupe d'adolescents s'éloignent du point départ, Alison se concentre sur leur environnement, histoire d'éviter d'enfoncer sa Derby dans une zone marécageuse, mais surtout de préserver son orientation. Pas qu'elle soit particulièrement douée pour se repérer en pleine nature, sauf que sa mère reste Kate Carter, l'exploratrice américaine dont les récits ont inondé sa petite enfance. J'crois qu'c'est ça, suppose-t-elle enfin en désignant la lueur au loin, qui s'avère être une rune, comme prévu.
— Hagalaz ? tente Jennifer, vite soutenue par la Serpentard. Ouais Hagalaz, la grêle, confirme Alison, plusieurs notions lui revenant alors en tête. Elle déplie la carte où se trouve désormais une rune et lève les yeux au ciel en réfléchissant au groupe d'étoiles associé au symbole de destruction. Donc on doit trouver la constellation qui va avec, dit-elle, avant de pousser ses lèvres en moue songeuse.
L’Art du Combat Transmuté [Cours]
Message publié le 10/03/2025 à 10:53
À peine prononce-t-elle ces mots que l'enseignant interrompt l'exercice et empêche Spike de retenter une dernière fois sa chance. La cadette Carter hausse ses épaules et sourit silencieusement, amusée par la frustration du Serpentard. Elle-même aurait voulu réussir, mais la fatigue engourdit ses bras. Un peu en retrait, elle hoche la tête de manière satisfaite en écoutant le bilan des points pour cette matinée. Parfait, murmure la rouquine en imaginant déjà les félicitations de leur Directrice de Maison.
Quant à ses performances individuelles, elle les juge plutôt bonnes dans l'ensemble, et réalise avec contentement qu'elle n'est pas à la ramasse face à des sixièmes années, loin de là. Celle qui passe souvent pour une pimbêche aux yeux des autres balaye d'un regard songeur les différentes silhouettes muées du brouhaha de la fin du cours de soutien. Aurait-elle ses chances au Tournoi finalement ? Elle croise les iris aigris du Gryffondor et ravale sa salive, une boule soudaine à l'estomac. "Quoi ?", demande-t-elle sans parler tandis qu'ils sont séparés par l'entièreté de la salle. Le mouvement de Spike à côté d'elle détourne son attention.
Alison récupère ses affaires posées près des siennes. Bon dommage, j'vais devoir réviser sagement c't'après-midi alors, lui murmure-t-elle, le coin de ses lèvres étirées pendant qu'elle enfile sa robe de sorcière pour affronter le froid des couloirs.
— Au-revoir Sir, bon weekend ! lance enfin la cinquième année au professeur en sortant.
Message publié le 10/03/2025 à 10:18
La médiocrité répugne Alison. En classe, elle évite les élèves moyens, sauf s'ils ont un autre intérêt à ses yeux. Avec ses amies, c'est pareil ; elle juge leurs résultats sans états d'âme, ne se privant jamais pour mettre en avant les failles de chacune. Et même si cette année sa scolarité semble un peu impactée par une montée ingérable d'œstrogènes, elle continue de beaucoup travailler entre les cours et le reste. Ainsi, quand la rouquine a questionné Jennifer Wilson, c'était volontaire. Tant mieux, moi j'ai emprunté "Les Runes et l'écriture des étoiles" à la bibliothèque, j'ai essayé de retenir quelques trucs, c'est assez logique au final, avait-elle répondu tandis qu'ils progressaient vers le sommet de la colline.
L'avantage d'être en équipe avec Spike, c'est qu'il donnerait son maximum, sûrement encore plus compétiteur qu'elle, perfectionniste dans beaucoup de domaines, comme elle.
Immédiatement après l'échec de Jennifer, Alison observe Julian non loin d'eux, et juste à côté, Sasha qui prend la route pour éloigner le groupe. Elle imagine le Gryffondor avantagé par ses sens félins et ses longues sorties nocturnes en forêt interdite ; un secret qu'elle n'a jamais révélé à personne, peu importe ce qu'il croit qu'elle pense de lui. Impatiente de trouver une première balise, l'adolescente serre sa baguette. J'vais essayer la lunette astrale comme Julian, murmure-t-elle à ses partenaires incapable d'attendre que Spike propose un sortilège à son tour. Elle tend déjà son bras vers le ciel et prend une brève inspiration.
— Oculus Astralis, prononce distinctement la cadette Carter, touchée dans son égo d'avoir raté la première formule. Cette fois, le télescope magique apparaît, parfaitement dessiné et utile pour se repérer à travers les astres qui surplombent leur position.
Alison Carter a lancé un sortilège !
- Sortilège
- Lunette astrale
- Difficulté
- 6
- Résultat D20
- 20
- Interprétation
- Réussite Critique
- XP gagnée
- 6
— Oculus Astralis, prononce distinctement la cadette Carter, touchée dans son égo d'avoir raté la première formule. Cette fois, le télescope magique apparaît, parfaitement dessiné et utile pour se repérer à travers les astres qui surplombent leur position.
Autres résultats possibles
Oculus Astralis
Lunette astrale
Message publié le 08/03/2025 à 10:08
À jeun depuis la veille, Alison peine à dissimuler la vulnérabilité qu'elle ressent face au Gryffondor. Elle avait sauté le petit-déjeuner ce matin pour terminer de préparer sa robe, évité le déjeuner ce midi afin de ne pas être tentée d'avaler tout et n'importe quoi, et ignoré volontairement le buffet ce soir, histoire de garder son maquillage intact, et son ventre plat.
L'adolescente imagine facilement Sasha collé aux grandes tables remplies de nourriture festive, dévorant le poulet et la brioche avec appétit, comme il le fait habituellement tandis qu'elle l'observe de loin, curieusement fascinée par sa façon de manger et porter à sa bouche les aliments. Elle grimace imperceptiblement, perdue quelques secondes dans ses pensées. Jalouses ? reprend-t-elle alors, peu surprise d'entendre son analyse. Alison confirme tacitement l'avis du blond vénitien en ne cherchant pas à défendre ses amies. Bien sûr, qu'elles sont jalouses, elle le sent. Elles voudraient avoir le cran d'engager autant d'évènements que la cadette Carter. Cette dernière préférerait que ses copines tiennent simplement à elle, mais elle doute parfois de leurs véritables intentions lorsqu'elles la retiennent d'essayer des choses nouvelles. D'un côté, elle-même ne prend-t-elle pas plaisir à toujours les devancer ? À raconter les meilleures histoires ? Clairement, si, elle vit pour ces moments où elle peut les éblouir, et Sasha l'a compris.
— Quoi ? répète Alison en remarquant le comportement du sixième année. Saisie d'un autre frisson, des fourmis parcourant ses doigts et ses poignets dont les tâches de rousseur ont été dissimulées, elle frémit. Non, ment encore la rouquine aux cheveux exceptionnellement opalins.
Le sang frappe ses jugulaires et chatouille ses tempes.
Un mélange d'excitation et de frayeur lui donne les jambes molles.
Un nouveau cri retentit au loin. Elle lâche la lanterne.
TCHAK !
Quand Sasha approche, Alison tourne la tête, le souffle coupé. Leurs corps se frôlent et elle peut sentir son regard animal la scruter. Ses phalanges libres glissent en silence vers la poche de sa robe où est rangée sa baguette. Elle la souligne d'un index tremblant sans toutefois la sortir, ignorant quelle pourrait être la réaction de Sasha. Comme une gazelle qui sent le danger, les narines de l'adolescente s'écartent alors qu'elle respire par petits à-coups, le coeur battant, la poitrine trop serrée. Pourquoi j'aurais peur de toi ? feint-elle, en continuant de fixer le mur, son profil gracile exposé à la vue du garçon.
— Tu manipulais peut-être les filles ou tu riais sur les morts chez toi, mais ici on a des lois Sasha. C'que t'as dit l'autre jour est inacceptable, expire enfin Alison, forte de ses propres convictions, et soudain prise d'un vertige. Elle résiste, ferme un instant les paupières, et refuse de perdre ses moyens. Le regard un peu hagard, la sorcière s'appuie d'une épaule, puis des deux, contre le mur gelé derrière elle. Elle retient ses dents de claquer.
L’Art du Combat Transmuté [Cours]
Message publié le 07/03/2025 à 20:08
Réussir aussi facilement à décrocher un joueur pro de son terrain, encore un exploit que Freya est très loin de valider, contrairement à elle, pense Alison, satisfaite de susciter l'intérêt du Serpentard. C'est bon pour l'ego, voyez, peu importe l'indolence habituelle de Spike ; elle commence à bien le connaître, elle l'a déjà vu perdre ses moyens devant son décolleté vallonné de tâches rousses. Ça et les encouragements du brun suffisent à lui redonner un peu d'énergie. Si en plus elle pouvait être la première à réussir, avant Spike et avant les autres ; l'idée allume une étincelle compétitrice dans son regard fatigué. Si j'y arrive d'abord, j'décide de c'qu'on fait, murmure la rouquine face à l'échec de son camarade. Puis elle tente de se reconcentrer, et vise les projectiles contrôlés par le professeur.
— Mutante Clypeus ! le sortilège s'éparpille et crépite autour de la baguette sans jamais former un bouclier. Heureusement, la protection arrête les morceaux de pierre, de bois et de métal avant qu'ils ne touchent Alison.
— Vas-y j'te regarde, annonce-t-elle à Spike en se mettant légèrement de retrait pour souffler.
Alison Carter a lancé un sortilège !
- Sortilège
- Sortilège de la Barrière Change Matière
- Difficulté
- 19
- Résultat D20
- 14
- Interprétation
- Échec
- XP gagnée
- 3
— Mutante Clypeus ! le sortilège s'éparpille et crépite autour de la baguette sans jamais former un bouclier. Heureusement, la protection arrête les morceaux de pierre, de bois et de métal avant qu'ils ne touchent Alison.
— Vas-y j'te regarde, annonce-t-elle à Spike en se mettant légèrement de retrait pour souffler.
Autres résultats possibles
Mutante Clypeus
Sortilège de la Barrière Change Matière
L’Art du Combat Transmuté [Cours]
Message publié le 07/03/2025 à 19:12
Dégageant la neige du sommet de son crâne, la cadette Carter frissonne encore, et fixe machinalement son regard sur la silhouette de Spike qui vise les projectiles pour la énième fois, sans se décourager. Elle voit l'air se figer légèrement devant le Serpentard, et puis plus rien, quand le bouclier s'évanouit aussitôt et que l'étudiant reçoit quelques gouttelettes. Leurs regards se croisent alors qu'il essuie un nouvel échec. Lentement, discrètement, Alison change de place avec ses voisins jusqu'à retourner aux côtés du sportif. Tu fais quoi après ? Genre c't'aprem, demande-t-elle en replaçant sa frange correctement avant d'inspirer et regarder la pluie de projectiles. Son épaule touche celle de Spike, un sourire en coin. Si tu le réussis, on s'voit ? "On s'voit", il saura. L'étudiante reprend une posture sérieuse pour une autre tentative.
— Mutante Clypeus ! le sortilège ne fonctionne tout simplement pas. Vidée, Alison oublie de réagir et manque de recevoir en pleine tête les morceaux de bois, métal, et pierre qui s’écrasent au dernier moment contre la barrière invisible du professeur.
Alison Carter a lancé un sortilège !
- Sortilège
- Sortilège de la Barrière Change Matière
- Difficulté
- 19
- Résultat D20
- 9
- Interprétation
- Échec
- XP gagnée
- 3
— Mutante Clypeus ! le sortilège ne fonctionne tout simplement pas. Vidée, Alison oublie de réagir et manque de recevoir en pleine tête les morceaux de bois, métal, et pierre qui s’écrasent au dernier moment contre la barrière invisible du professeur.
Autres résultats possibles
Mutante Clypeus
Sortilège de la Barrière Change Matière