Harry Potter RPG
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Elliot Blackburn

Joueur de Quidditch Professionnel 25 ans Né·e Moldu·e Britannique Notoriété

Deb
Gryffondor
Pour tout ceux ayant le courage d'affronter les MDJ's, alors qu'ils pourraient y laisser plus qu'une dent !
Highlands écossaises, Lundi 13 Novembre 2124

Elliot n'était pas de bonne humeur. La dernière défaite des Catapultes n'en était étrangement pas la cause - mais jouait définitivement son rôle. Il s'agissait plutôt de sa famille, et de la pression que lui imposaient Rhys, Lexie - et même cet enculé de Connor - concernant l'éducation de Charli. Comme quoi c'est un sorcier, c'est à toi de gérer, qu'est-ce que tu veux qu'on fasse Elliot. Sans doute que ça l'énerverait pas tant si c'était pas vrai. Il pourrait pas être plus conscient d'avoir été le seul de la famille à présenter un don pour la magie dans les vingt années précédent la découverte des pouvoirs de son frère. Il a pas envie en fait. C'est juste ça. Personne lui a demandé son avis, et la vérité c'est qu'il a pas envie.

Personne a été là pour lui quand il a débarqué à Poudlard, alors pourquoi ça devrait être différent pour Charli hein ?

Il se sent coupable, évidemment. Parce qu'il sait ce que ça fait ok ? Pis bon. Il le sait, que Charli collectionne des trucs sur lui. Kayla lui a redis ça dans sa dernière lettre. Sa chambre est rempli de poster d'Elliot Blackburn, la star des Catapultes de Caerphilly. De ses vieux manuels, de ses vieux devoirs, de figurines putain. Mais qu'est-ce qu'il peut y faire hein ? Il a pas demandé à être un exemple en fait. Merde. Il a pas envie. Il a la flemme, voilà. Il peut se démerder seul le môme, comme lui s'est démerdé seul quand il était môme avant lui. Pas vrai ? Elliot est pas de bonne humeur, parce que son père est pas de bonne humeur et bref, autant dire que c'est pas joli-joli.

- Ah mais dégagez !

Le maillot parfaitement ajusté comme il l'a jamais pendant les match, le jogging qui redescend parfaitement sur les chevilles, les cheveux laqués comme il déteste, Elliot a envie d'hurler. Mais personne le lâche. Parce que c'est ça d'être une star. Célèbre. Faut être parfait constamment. Ça le rend fou des fois. D'une manière qu'on peut pas imaginer. Il a envie de péter un plomb, mais il sait qu'il peut pas. Il a envie d'hurler, mais faut sourire. Il a envie d'se planquer et de vivre sa meilleure vie sous les radars, mais faut assister aux rendez-vous que lui calcule au millimètre près l'assistante de communication des Catapultes, avec tous les investisseurs.

La maquilleuse le lâche, consciente qu'il a besoin d'air, mais le répis dure qu'une poignée de minutes avant que n'apparaissent Freya et son synthétiste, et cette foutue photographe qu'a l'air de lui taper ses meilleures répliques de pute dès qu'elle croit que le reste du staff est absent. Il en peut plus, franchement.

- Mh, mh, il marmonne en inspirant devant son miroir.

On croirait une star trop gâtée, et probablement qu'on serait pas bien loin de la vérité. Il est content de voir Freya quand même, et il se focalise là-dessus avant de se lever de son siège pour serrer la main de l'un et de l'autre tour à tour, avec tout ce qu'il a de professionnel.

- Salut. Jun c'est ça ? L'incarnation parfaite du joueur sponsporisé et bien briefé. J'ai carrément hâte. C'est peut-être le seul truc sincère qu'il sort depuis deux heures à se faire tirer dans tous les sens par les stylistes. J'vais shooter avec mon balai et tout ? Ce serait le pied, vraiment. Même qu'il jette un regard presque désespéré à Freya avant que la photographe - hyper intrusive - ne le kidnappe pour vérifier son maquillage.

 

- Tu t'souviens d'moi ? Elle lui chuchote à l'oreille pas franchement subtilement.

Elliot cligne juste des yeux comme un con parce qu'honnêtement ? Non. Pas du tout. Même que la nana doit le capter au vu de son air fermé dans la seconde suivante, de son air pincé. 

 

- C'est pas grave.

 

Merde, bon. Ça pourrait probablement mieux se passer. Quand même il suit parce que c'est ce qu'il doit faire, adresse un regard à Freya genre putain quel enfer avant de s'avancer vers la lumière.

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Elliot Blackburn

Joueur de Quidditch Professionnel 25 ans Né·e Moldu·e Britannique Notoriété

Deb
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Pour tout ceux ayant le courage d'affronter les MDJ's, alors qu'ils pourraient y laisser plus qu'une dent !
Cardiff, centre d'entrainement des Catapultes de Caerphilly, Mardi 01 Août 2124

Ça fait un bail qu'on leur en parle. Spike Ryder, le môme prodige. Elliot demande à voir. Enfin non. Il demande pas à voir. Il s'en bat proprement les reins, on peut dire. Ou en tous cas c'est ce qu'il fait savoir quand le nom est évoqué dans les couloirs du centre. C'est pas parce que c'est l'meilleur de l'école que c'est forcément un bon joueur les gars. Ça se trouve c'est tous les autres qui sont nazes. On lui rappelle régulièrement qu'il a été recruté de la même façon, alors ça doit bien vouloir dire quelque chose, mais il en démord pas. Tant qu'on a pas vu un mec sur le terrain, on sait vraiment pas ce qu'il vaut.

 

- Yo, il est dans l'bâtiment !

- De ?

- Ryder !

- Ah.

 

Affalé dans un large fauteuil rouge, Elliot a une serviette sur la nuque, et les cheveux encore trempés. Ils sortent de leur premier entrainement de la journée. Le second aura lieu plus tard, dans l'après-midi. Et le suivant dans deux jours, pour laisser le temps aux muscles de se reposer - aidés par des massages - et pour certains des séances de cryo. Un quotidien aussi intense que détente, auquel l'ensemble des joueurs s'est depuis longtemps habitué. Le salon, accolé aux vestiaires, est l'image même du chaos, des vêtements éparpillés partout, et des bouteilles distribuées par le coach Oakwood avant son départ pour une réunion importante. L'accueil de Ryder n'avait pas été évoqué.

 

- J'savais pas qu'il débarquait aujourd'hui. Il s'entraine avec nous c't'aprem ?

- Bah j'sais pas. J'ai juste croisé Hassin qui m'a dit que le mec venait de rencontrer la direction et tout.

 

Hassin était l'homme chargé du nettoyage de leurs maillots après chaque utilisation. Aussi connu comme homme à tout faire. Un type cool qui se prenait pas au sérieux. Un type pas bien important, mais un type qu'avait tendance à tout savoir de ce qui se déroulait à l'intérieur du centre.

 

- Bah c'est bien. Bon on s'la fait notre séance ou quoi ?

- Ah ouais, ouais, Quill t'viens pas ?

- Nan il vient pas, faut qu'il aille lécher la pomme de sa copine.

- J'vous emmerde.

- Jacks ?

- Yup.

 

Clac, la serviette qui claque sur le dos d'Hornette, juste parce qu'il peut. Elliot se lève en saisissant sa batte délaissée sur le côté, pour la faire tourner dans le vide deux trois fois avant de la balancer négligemment dans le fauteuil qu'il vient de quitter.

 

- Laissez tout l'bordel là ?

- C'est bon y a Hassin.

- Branques.

- Tapette.

 

Sont sept à prendre la direction de la salle de musculation. Ça braille fort dans les couloirs. Ça se tape dans le dos. C'est son genre d'ambiance. Les portes sont à peine ouvertes que la musique leur dégueule dessus. Elliot tarde pas à s'installer sur le premier banc devant lequel il passe. Comme par réflexe, Terrence s'installe derrière pour lui servir de soutien.

 

- Croyez qu'il va t'nir combien d'temps ?

- L'nouveau ? Bah ça dépend si c'est un bon ou une grosse arnaque.

- J'lui donne un mois, annonce Elliot en commençant à soulever.

- Nah ça c'est l'temps qu'on t'donne à toi avant que j'te remplace pour de bon.

- Si j'poussais pas j'te ferais un doigt Jacks.

- Fais moi rêver.

- Houuuu !

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Elliot Blackburn

Joueur de Quidditch Professionnel 25 ans Né·e Moldu·e Britannique Notoriété

Deb
Gryffondor
Pour tout ceux ayant le courage d'affronter les MDJ's, alors qu'ils pourraient y laisser plus qu'une dent !
Cardiff, centre d'entrainement des Catapultes de Caerphilly, Mercredi 11 Octobre 2124

- Crois moi, y a rien qui fait vraiment fuir une horde de fans, chérie.

 

D'un geste, Elliot a redressé le col de sa veste, réflexe étrange qui pourrait ou non signifier d'une étrange atteinte à sa fierté. La vérité c'est qu'il s'en branle plutôt royalement. Il s'est jamais habillé ni pour ses fans, ni pour personne. Il prête attention à son apparence cependant. Pour lui. Celui qu'aime pas il peut bien aller se faire enculer en ce qui le concerne. Pis bon. Il a franchement pas à se plaindre. Les meufs ont pas l'air de se plaindre. Au contraire. Celles qui s'appellent pas Freya Carter, en tous cas.

 

Ça se passe précisément comme prédit, ou presque. Y a pas vraiment de barbapoudre, ni de jeu de bavboules dans les parages, mais y a bien une poignée de meufs qui chuchotent et pouffent comme des dindes en toute indiscrétion. Le décompte est déjà lancé dans sa tête, bien qu'il prétendre pas les avoir vu, zieutant les étagères avec un intérêt feint. Ça le dérange pas tant, d'être une célébrité locale. La plupart du temps, c'est même plutôt plaisant. Être reconnu par son talent dans un sport pour lequel il a sacrifié à peu près tout le reste, c'est le pied. Y a des avantages carrément non-négligeables à tout ça.

 

Des entrées gratos dans des clubs selects. Des lettres et des lettres lui rappelant combien il est beau et fort et exceptionnel voire historique. Des cadeaux, de toutes les tailles et de toutes les formes, qu'il entasse sans plus vraiment y penser dans son large appartement sur les sommets de la ville. Ça vous fait facilement vous sentir comme un roi, même quand les revues de presse vous descendent parce que vous avez fait de la merde à une sortie de boîte, ou violenté un paparazzi un peu trop collant. Pis surtout, les nanas. Les nanas s'en tapent vraiment de ces revues de presse là, du moment qu'il est prêt à signer leur batte acheté spécialement pour l'occasion de sa rencontre et tu veux pas que je signe la tienne Elliot ? Où tu veux quand tu veux...

 

Le pied quoi.

 

Le problème, voyez, c'est quand on veut se déplacer incognito. Là faut quand même se lever tôt, prévoir ses déplacements bien à l'avance, se couvrir de sortilèges d'illusion dans le plus extrême des cas. C'est quasi-impossible d'avoir une vie privée, finalement. Ça fait partie du business. Ça fait tellement partie du business qu'il a développé tout un personnage qui prend sa place à chaque fois qu'il se fait alpaguer par des fans pour signer des autographes et prendre des photos. Un personnage qui sourit jusqu'aux yeux comme s'il vivait sa meilleure vie. Un personnage qu'a un petit mot gentil pour chaque môme qui veut devenir un batteur comme toi quand j'serais grand et chaque meuf qui papillonne devant un nom dont elles savent jamais rien de plus que ce qui parait dans la presse, et chaque journaliste qui vient lui tirer l'interview du siècle, Monsieur Blackburn, un véritable tournant dans votre carrière !

 

-Parce que les BUSE ça s'joue au jeu de runes près ? C'est pour ça j'ai autant galéré putain... il se fout d'elle une fois qu'il s'est enfin débarrassé de la foule, esquivant proprement toute question personne relative à sa compagnie du jour Owen Carter Quidditch, les amis, vous faites pas des idées, on est là pour le boulot. J'ai pas l'temps désolé. Juste un dernier et j'suis parti. S'tu reçois du courrier de fans hystériques qui te disent d'aller te pendre parce que tu me mérite pas j'suis vraiment navré. J'ai aucun contrôle sur ces meufs, il ajoute avec nonchalance.

 

C'est dit sur le ton de la rigolade, mais le disclaimer est sérieux. Il en a des vraies, des hystériques dans son entourage de fans. Assez pour avoir engagé un type qui profile chacun des employés qui rentrent et sortent de chez lui.

 

- Suffisait d'dupliquer les premiers dés, on était juste trop cons à l'époque. Mais ils s'renouvellent pas r'garde, y a rien d'nouveau depuis qu'on a quitté Poudlard, Elliot se plaint en matant les étagères pleines à craquer de jeux vus et revus. P'tain, l'bombastix. J'ai plus joué à ça d'puis ma deuxième année j'crois. Tu t'rappelles ? Vicky s'était mangé l'mur comme une merde, avec tout l'mucus sur la gueule.

 

Le bombastix était principalement un jeu de réflexe, et la pauvre Victoire Dennison n'en avait eu aucun. Elle avait été la risée de la promo pendant tout le reste de l'année, avec le surnom de Stinky Vicky qui lui avait collé à peau jusque le milieu de sa troisième année - ses boobs avait poussé, et ça avait fait brusquement taire les garçons. Les soirées jeux de société ont été depuis longtemps troquées par des soirées beuverie intense qui le voit régulièrement sortir en titubant des fameux clubs selects cités plus haut.

 

- Bon t'as tes runes, et j'sais pas combien d'temps j'ai avant la prochaine vague, alors j'propose qu'on s'tire. J'connais un endroit tranquille où on pourra s'boire un café sans que j'doive poser toutes les trois secondes, il ajoute avant de se diriger vers la sortie de cette même démarche nonchalante, les mains dans le fond des poches.

 

Deux semaines de salaire pour Freya représentait une minute de jeu pour Elliot, comme il peut aisément le constater au passage en caisse. Il ne commente pas. C'est sans prévenir qu'il l'entraine presque brusquement dès leur sortie du magasin,  pour mieux bifurquer sur le boulevard principal et semer les quelques personnes qui attendaient encore leur tour pour lui causer.

 

- C'est tout en haut d'cette rue. L'Alambro.

 

Le genre d'endroit privé avec un type qui surveille la porte et qui laisse rentrer que des têtes bien connues du monde sorcier. Un peu comme le Dragon Enivré, mais en mieux, parce qu'au Dragon Enivré y a clairement d'énormes laissez-passer qui font de n'importe quelle soirée un chaos monumental passé une certaine heure.

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Highlands écossaises, Lundi 13 Novembre 2124

Il aurait eu son balai entre les mains, ça aurait peut-être changé toute la donne. Mais même ça c'est pas possible. Ça fait que l'estime d'Elliot pour Jun le synthétiste demeure nulle et non avenue. La main de Freya stoppe Elliot alors qu'il s'apprête à s'installer où on lui demande, et il se laisse entrainer en s'imaginant bêtement que c'était peut-être une vanne, pour le balai. Qu'ils avaient bien ramené le sien pour le shooting. L'espoir crève dans son œuf alors qu'elle se contente de planter son regard dans le sien pour un pseudo pep-talk parmi les plus nazes de la planète. Il reste la regarder, un peu couillon, les mains dans les poches et les sourcils froncés d'un mec qu'attend la suite. Elle vient jamais.

- Waw, il balance, sarcastique.

Plus loin, il entend qu'on l'attend, mais il est trop occupé à se foutre de la gueule de Freya pour s'en faire.

- C'est l'pire discours d'encouragement que j'ai entendu de toute ma life. Pis j'en entends toutes les semaines hein !

Malgré lui ça le fait marrer, un peu. Un souffle hilare au milieu d'une tension ambiante qui continue de lui affaisser les épaules. Aussi bref que le flash d'un appareil.

- Ce sera vite expédié, il annoncé en lui tapotant l'épaule avec sans doute un brin de condescendance.

Au moins maintenant il sait qu'elle a autant envie d'être là que lui, c'est bien. Elliot la plante sans rien ajouter, répondant aux appels répétés qui le pressent de se mettre en place. Alors il s'exécute. Avec la détermination et le professionnalisme d'un type qu'a fait ça souvent dans les dix dernières années. Le cœur y est pas, mais pour être franc le cœur y est vraiment jamais, parce qu'il s'est jamais fait à ce côté là de la célébrité. Les tunes qui rentrent en masse tous les mois, les fans qui font le pied de grue en bas de son hôtel, les courriers grotesques ou absurdes, occasionnellement adorables, qui font ployer le bureau de son attaché de communication, ouais. Les paparazzis qui le surprennent à la sortie des bars et des boîtes, les interviews où on lui rabâche les mêmes questions - plus souvent sur sa vie personnelle que sur les matchs, non.

Mais globalement si on lui demande, la seule chose qui l'intéresse là-dedans c'est vraiment de monter sur un balai sous les applaudissements de la foule, tout donner pendant la trentaine de minutes que ça dure, retrouver les équipiers dans l'vestiaire et aller se murger en se remémorant les meilleurs moments du matchs. Un truc qu'existe déjà depuis Poudlard finalement. S'il avait pas eu l'opportunité d'en faire son métier, Elliot a pas la moindre idée de la direction qu'il aurait pris. Sans doute qu'il se serait bien fait chier. Alors pour sûr qu'il regrette rien. Mais parfois, dans des moments comme ça, alors que les flashes se succèdent et qu'il voit dans le regard des producteurs que dans l'histoire il est rien de plus qu'une image qui fait vendre. Des balais, des figurines, des posters.

- Tu peux retirer ton maillot ?
- Huh ?
- Ton maillot. T'peux l'retirer pour t'éponger le front tu sais, comme après un match.
- Yup.

Nonchalance incarnée, il obéit docilement à tous les ordres qu'on peut lui donner. On le fait grimper sur le balai à plusieurs reprises, on l'arme d'une batte, on fait même tournoyer autour de lui par moment un cognard, ensorcelé pour ne pas abîmer sa gueule - ce serait con de balafrer l'égérie. Par moment la photographe sort des vraies punclines qui le font marrer, le sortent un peu de sa mauvaise humeur. Pis finalement l'équipe a l'air satisfaite, se félicite, et il inspire profondément, soulagé.

- Oy. Ça le prend alors qu'il voit Freya en train de commencer à ranger les équipements avec son collègue - il a déjà zappé son nom. Freya, tu d'vais poser aussi, il accuse brutalement, attirant sur lui l'attention de plusieurs personnes en même temps. C'est la tête d'OCQ, faut qu'on pose tous les deux aussi, il insiste plus fort alors que plusieurs têtes affichent des yeux perplexes. Si, si, si, j'veux rien savoir. C'est dans l'contrat et tout, R'ssortez le bordel, on a pas fini !

Voyez, y a un délire de la célébrité auquel Elliot il s'est vachement fait, c'est la manière dont les gens ont tendance à pas vraiment discuter ce qu'il peut bien exiger sur le pouce. Il prend un malin plaisir à réclamer les boissons les plus absurdes avant les interviews. À réclamer des trucs introuvables, juste pour emmerder son monde. Pis quand il voit la gueule de Freya alors qu'il rameute tout le monde avec autorité, il peut que foncer davantage dans la connerie. C'est peut-être puéril, mais ça lui sort la tête de tout le reste. De se dire qu'il emmerde profondément Carter, qu'avait autre chose à faire

- Allez, on s'fait ça vite fait. Freya tu d'vrais porter le maillot des Catapultes. T'es sponsor ou t'es pas sponsor ?

Il balance le vêtement sur la sorcière qu'a rien demandé, l'air vachement plus enjoué soudainement que ce qu'il a affiché depuis le début de la journée.

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Elliot Blackburn

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Deb
Gryffondor
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Highlands écossaises, Lundi 13 Novembre 2124

Elliot prend une inspiration, toujours accroché à Freya comme un naufragé sur une planche de bois. Ok. Bon. Il a survécu à cette merde de balai capricieux, il est toujours en vie, et maintenant Carter lui annonce qu’ils vont faire un vrai tour. Frère. Elle veut le buter pour de bon ou quoi ? Sauf que voilà. Là, c’est pas le même délire. Il sent direct la différence. L’OCQ500 sous eux réagit au moindre micro-mouvement de Freya, comme s’il comprenait ses intentions avant même qu’elle les applique. Le vol est fluide, organique, ultra précis. Et quand elle lâche brusquement le manche et que le balai gère tout seul le slalom dans les arbres, il est obligé d’admettre que c’est un putain de chef-d’œuvre.


- Oh bordel, c’est complètement taré ce truc…
 

Ça sort tout seul, un souffle impressionné. Pas juste parce qu’ils sont en train de se faufiler entre des arbres sans toucher une seule branche, mais parce qu’il sent le potentiel du balai sous eux. C’est une révolution, putain. L’espace d’un instant, il n’est plus Elliot Blackburn, la star du Quidditch, ni le mec qui s’est tapé l’affiche en rodéo aérien. Il est juste un gosse qui découvre un truc qui le fait vibrer. Il se laisse porter, complètement absorbé par le vol, le paysage qui défile à toute vitesse, le lâcher-prise complet que Freya impose en retirant même ses mains du manche. C’est jouissif, en fait. Le frisson, le pur contrôle du balai qui réagit avec l’instinct d’un prédateur. Puis Freya le fait. Elle lui prend les mains et les pose sur ses paupières, se lançant en full aveugle dans la forêt.

- Carter, j’te jure que si on crève j’vais hanter toute ta descendance.
 

Mais y a aucune peur dans sa voix. Juste un rire incrédule, un mélange d’adrénaline et d’excitation pure. Elle est tarée. Et c’est foutrement bien pensé. 

- J’sais pas si t’es plus ou moins flippante que ton balai, mais c’est clairement du génie.


Puis, tout aussi brutalement, elle reprend les commandes et ils filent à travers la brume hivernale pour rejoindre les tentes. Elliot sent encore l’adrénaline dans ses veines, un putain de sourire vissé sur la tronche alors qu’ils amorcent leur atterrissage. Quand ses pieds touchent le sol, Elliot s’étire exagérément, fait craquer ses épaules, comme s’il venait de sortir d’une expérience mystique.


- Ok. J’ai officiellement survécu.
 

Un silence dramatique, avant qu’il lève les bras vers le ciel en mode cérémonie des Oscars.


- Je tiens à remercier mes parents, mes coéquipiers, et Merlin en personne pour cette immense victoire contre la gravité. Surtout Merlin. Ce frère m’a sauvé plusieurs fois aujourd’hui.


Le staff rit, Jun secoue la tête avec un rire discret, la photographe se pince les lèvres avec un amusement mêlé à autre chose. Elliot se tourne vers le producteur qui l'a accusé d'avoir perdu son mojo tout à l'heure pour dresser un index accusateur dans sa direction :

- Pour info Nate, c’est le balai qu'avait un caractère de merde.
 

Les rires fusent. Jun est déjà en train d’étudier le modèle qui a failli l’éjecter, et Elliot passe une main dans ses cheveux en regardant Freya. C’est une dinguerie les OCQ500. Il veut le sien. Genre. Hier. Il a jamais eu aussi envie d’avoir un balai taillé pour lui. L’équipe de prod débriefe le shooting, commence déjà à parler des visuels à exploiter, du tri des clichés, du montage final. Elliot s’en tape complètement. Il est déjà ailleurs. Loin des caméras, des sponsors, des attachés de presse. Il a encore l’adrénaline du vol dans le sang, l’étrange sensation du balai qui pense presque à sa place, et surtout un putain de million de questions en tête. Alors au lieu de rester là à sourire comme une mascotte bien élevée, il se détourne de la prod et traverse directement l’espace entre lui et Freya et Jun, qui sont déjà plongés dans leur discussion technique.
 

- Ok, attendez, faut qu’on cause.
 

Il débarque sans aucune transition, presque trop proche, les sourcils froncés comme s’il était face à une révélation capitale.


- L'bordel il anticipait avant même que t’appuies sur quoi que ce soit. Il fera ça aussi l'mien hein ? Faut j'passe à l'atelier pour tester des bois où quoi ? J'aimerais bien éviter de me retrouver avec un balai qu'essaye de me foutre en l'air à la première occasion. Est-ce que faut qu'ce soit le même bois que ma baguette ?


Y a cette flamme d’intérêt pur dans ses yeux, le même genre d’obsession qu’il a quand il décortique des schémas de jeux, qu’il analyse un match, qu’il essaie de comprendre pourquoi un mouvement a été plus efficace qu’un autre. Il est carrément prêt à donner de son temps pour permettre à Jun de lui synthétiser le meilleur du meilleur, bien plus motivé que pour poser devant des caméras en réalité.

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Deb
Message publié Lundi 28 Octobre 2024 à 13:40

L'ours bleu c'est pas un gros pervers dans les cartoons ? J'vais pas l'prendre, merci J'ai déjà expliqué que j't'apprécie juste un peu sur un sujet du même nom y a fort longtemps alors j'vais pas faire la réédition. J'vais tailler un portrait bien moins flatteur de ta personne, et ça te fera les pieds. Aza, c'est cette petite bête insupportable qui aime très fort emmerder son monde - et qui s'y prends parfois un peu trop bien. Merde, pourquoi ça sonne comme un compliment ? J'te vois déjà m'remercier en t'inclinant avec ta fierté insolente. Calme toi direct.

Le truc un peu marrant c'est que t'es la première surprise quand tu réalises que t'es allé trop loin, et la première emmerdée de constater que tu devrais peut-être t'excuser, mais que bordel qu'est-ce que c'est relou de s'excuser. Nan parce que quand tu fais de la merde tu la fais bien, jusqu'au bout, tel le bourrin moyen qui veut faire le plus de dégâts possibles. Poker quelqu'un à répétition. Avec un doigt. Avec un papier. Avec une bouteille. Lui balancer de l'eau. Le jeter dans l'eau. Le noyer. Lui brailler les pires paroles de chanson hyper fort histoire de l'empêcher de se concentrer.

Aza c'est vraiment le sale gosse de son foutu vava, les mains dans les poches et la gueule renfrognée qu'aime se plaindre constamment pour le pur plaisir de se plaindre : j'ai faim, j'ai froid, j'ai pas envie, nan, ça m'intéresse pas, c'est d'la merde, flemme, mmmh, ta gueule. Y a pas vraiment de filtre, si la meuf est pas contente elle le fait bien comprendre, et peu importe que ça puisse niquer l'ambiance. En fait, pourvu que ça nique l'ambiance, parce que vraiment qu'est-ce qu'on se fait chier, et de toute façon j'vais dormir, salut les nazes ! Ouais, ce genre de reloue là. C'est à dire qu'Aza a le don d'être hyper chiante à la fois quand elle est de bonne humeur et quand elle est de mauvaise humeur. C'est qu'elle râle par passion, voyez. Elle est pas patiente, elle est diplomate viteuf, elle a de l'empathie viteuf, elle fait que ce qu'elle veut, et elle vous emmerde.

Mais bon.

J'continue de l'apprécier. Pour tout ça et pour bien d'autres trucs rédigés y a toujours fort longtemps. Parce que finalement c'est l'gruyère sur mes pâtes carbos, et les pâtes carbos n'ont aucun sens sans gruyère. J'envoies du parmesan au suivant, parce que bien l'parmesan aussi. Mieux qu'un ours bleu pervers en tous cas.

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Elliot Blackburn

Joueur de Quidditch Professionnel 25 ans Né·e Moldu·e Britannique Notoriété

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Cardiff, centre d'entrainement des Catapultes de Caerphilly, Mercredi 11 Octobre 2124

L'entrainement est d'une intensité remarquable, les balais voltigeant à vive allure au milieu d'un terrain parfaitement entretenu. D'abord séparé par postes, remplaçants compris, l'équipe n'a pas tardé à s'affronter dans un match improvisé, sous l'œil acéré de leur entraineur. Les coups de sifflets retentissent à intervalle régulière, autant que les insultes ou les éclats de rire. Aucune clameur comme on peut les entendre pendant les matchs officiels cependant. Le centre n'est pas ouvert au public. Aussi lorsqu'une silhouette frêle s'aventure aux abords de la pelouse, il n'est pas facile de ne pas la remarquer. La batte frappe avec brutalité, déviant le cognard pour l'envoyer filer dans la direction de Jackson. Le type marque une esquive à la dernière seconde avant de lui présenter un doigt, auquel Elliot répond avec la même insolence.

 

- Blackburn, tu sors.

- Mais coach...

- J'avais dit dernier avertissement. Tu sors.

 

Un juron entre les dents, Elliot affaisse son balai, un OCQ 400, identique à ceux du reste de l'équipe, et se laisse brutalement atterrir sur la pelouse. Le pas rageur, il porte son attention sur la jeune femme, qu'il ne tarde bien sûr pas à reconnaitre. Bien sûr qu'il est au courant du dernier contrat qu'il a lui-même signé sous le regard appuyé d'Oakwood et du directeur du club lui même. Owen Carter est un nom qu'il connait depuis qu'il est môme. C'est d'abord un poster affiché dans sa chambre alors qu'il bave devant les vitrines du Chemin de Traverse, à la découverte d'un sport qui vient seulement de se révéler à lui. C'est aussi Freya Carter, ses tâches de rousseur, et sa tignasse de feu, planqué derrière un comptoir qui leur arrive aux épaules à tous les deux. Pas vu depuis Poudlard, Freya Carter. Alors ça lui fait bizarre un peu, de la voir planté là sur le côté du terrain.

 

- Yo.

 

Il s'est approché sans trop y penser, le visage en sueur et le maillot qui lui colle à la peau. Elle a changé, et pas tant en même temps. De ce qu'il en sait, c'est plutôt elle qui tient la boutique, dernièrement. Alors sans doute qu'il devrait pas être tant surpris de la voir là. Est-ce que c'est elle qui gère le partenariat ? Sa main serrée autour du manche de son balai, il lui adresse un sourire avant de s'accouder à la barrière.

 

- Ça fait un bail. Comment tu vas ? T'viens constater la qualité de c'que tu vends, ou la qualité des sorciers qui montent dessus ?

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Elliot Blackburn

Joueur de Quidditch Professionnel 25 ans Né·e Moldu·e Britannique Notoriété

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Gryffondor
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Cardiff, centre d'entrainement des Catapultes de Caerphilly, Mardi 01 Août 2124

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Acte sexuel viteuf

C'est un examen bref, mais intense. Les plis d'une jupe tardent pas à être relevées, le dos de Kylie plaqué contre un mur tandis qu'Elliot se défait d'un geste de son jogging et de son caleçon, pour mieux lui passer entre les cuisses. Y a rien de franchement délicat dans la manière dont il s'insère en elle, rien de passionné dans leur ébat pratiquement silencieux, ponctué seulement de murmures étouffés derrière des mains fermement serrées contre la bouche de l'autre. Elliot gronde le sentiment brutal qui l'anime, vient presque le faire basculer tout entier. Il entend pas les coups à la porte, pas plus que Kylie d'ailleurs, jusqu'à ce que l'infirmerie ne s'ouvre en grand, et que la voix d'un type ne le sorte de sa transe.

 

- Bloody fucking hell !

 

Un cri de la blonde alors qu'il s'arrache à elle prestement pour remonter d'un seul mouvement son jogging, approcher d'un pas carrément énervé ce putain de Ryder.

 

- T'mates quoi, ferme la p'tain de porte mate !

- Oh la la... fuck, fuck, fuck. Elliot...

- C'est bon. Rhabille toi.

 

Elliot entraine ce débile de Spike dehors, parce qu'il a visiblement perdu l'usage de son cerveau.

 

- Dude, what the fuck, t'entres pas dans une pièce sans frapper, bordel. Il est rustre dans ses mouvements, s'éloigne à grands pas de l'endroit, comme si ce simple fait pouvait effacer la vision qu'il vient d'offrir à l'adolescent. T'as rien vu ok ? T'as rien vu. Dégage.

 

D'un mouvement il le pousse avant de repartir dans la direction de l'infirmerie avec le même pas déterminé, un peu chaloupé. Les jurons lui poussent d'entre les dents en continue. Il rentre dans la pièce avant de refermer derrière lui, s'attirant le regard paniqué de Kylie.

 

- C'est bon il dira rien ok ?

- J'pourrais perdre mon job Elliot, ça craint, pourquoi t'as pas verrouillé ?

- Pourquoi j'ai pas... bordel j'étais occupé ok ? Bon. Faut qu'j'y aille.

- Il dira rien ?

- Il dira rien.

- Merde.

- Ça va j'te dis il dira rien.

 

Elliot rajuste le col de son maillot avant de l'approcher pour lui embrasser la joue, et se barrer sans plus de cérémonie.

 

- Ta main.

- Quoi ma main, elle va bien ma main, t'as bien vu...

- L'essence dessus tous les soirs j't'ai dit.

- Ah, ouais, ouais. T'inquiète.

 

D'un geste il chope le flacon jaunâtre qui trône sur le bureau avant de partir en claquant la porte, pour se retrouver de nouveau nez à nez avec Ryder. Il reste le mater une seconde de trop, silencieux, avant de cracher un juron en gallois en se barrant.

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Elliot Blackburn

Joueur de Quidditch Professionnel 25 ans Né·e Moldu·e Britannique Notoriété

Deb
Gryffondor
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Cardiff, centre d'entrainement des Catapultes de Caerphilly, Mercredi 11 Octobre 2124

Une pinte de guiness tout ce qu'il y a de plus moldu lui accapare une main. L'autre est agité sur le son poussé par les enceintes derrière le bar. Aucun d'eux finalement n'aura commandé le moindre café. La vérité c'est qu'Elliot n'en a jamais bu, ou du peu qu'il en a bu, n'a jamais aimé.

 

- Pff, j'en sais rien. Un bail c'est sûr, il balance en s'affalant à moitié sur la table avant de se redresser aussi sec.

 

Ça a toujours été. Il est pas vraiment capable de tenir en place bien longtemps. Ses jambes écartées sur le siège - d'un confort inhabituel, mais il faut dire que l'Alambro les ensorcèle spécifiquement pour ça -, il parcourt du regard les alentours sans parvenir à se fixer ou que ce soit. Freya à côté, semble la tranquillité incarnée. Mais même s'il en a pas l'air, Elliot l'écoute. Il sait bien faire ça, ou en tous cas par moment il sait. Un sourcil se hausse légèrement alors qu'il s'envoie une rasade de bière et la repose sans délicatesse.

 

- J'déteste Connor aussi, il hausse les épaules comme si ça expliquait tout, essuie ses lèvres d'un revers de manche. 

 

En vérité, il s'est jamais entendu avec aucun de ses frères, ni avec sa sœur. Simplement Connor, c'est presque viscéral. Pas forcément parce qu'il est plus âgé. Simplement parce qu'ils ont vraiment rien à voir ensemble. Leurs caractères opposés ont toujours provoqué des disputes, d'aussi loin qu'il se souvienne.

 

- Tu l'as dit toi-même. T'étais pas comme ça. Z'êtes juste pas pareilles. T'peux rien y faire à ça t'sais, ça sert à rien d'forcer.

 

La perle de sagesse est crachée sur la table avec peut-être un peu d'arrogance. Le fait est qu'il a jamais essayé d'arranger les choses ni avec Connor, ni avec personne d'autre de sa famille. Il en a pas grand chose à faire.

 

- Oh et... Un doigt est levé en réponse à la dernière réplique de Freya. J't'emmerde.

 

C'est dit sans méchanceté, avant de s'envoyer à son tour une autre rasade de bière. Vraisemblablement, Elliot a l'habitude de les descendre sans la moindre difficulté. Ennuyé par la disposition actuelle, il s'avance, tirant sa chaise en un bruit qui s'entend jusqu'au bout du bar - particulièrement vide à cette heure.

 

- P't-être que si tu lui rappelais moins son exam de BUSE ça s'rait plus simple aussi. T'es juste trop smart et responsable pour ton bien un peu. Faut te décoincer, il annonce comme s'il venait de mettre le doigt sur le fond du problème. Ça t'dit une partie de fléchettes ? Avec tes doigts palmés ça va envoyer du lourd j'prédis, il balance avec un rire en se redressant complètement.

 

Même pas il attend la réponse pour aller réclamer un jeu de fléchettes au bar, avant de lui faire un signe de tête pour l'entrainer dans la direction de l'arrière-salle, sa guiness à la main.

 

- Allez Carter, bouge toi, t'vas voir ça va être fun. J'suis sûre tu connais c'mot.

 

C'est pas la première fois qu'il lui souligne combien il la trouve trop sérieuse. C'était un genre de mantra quand ils étaient à l'école. Mais allez Yaya, juste un soir, t'peux quand même prendre un shot ça va pas t'tuer ! La meuf en démordait pas, ou presque. Ça prenait toujours des plombes de la convaincre de faire un truc un minimum interdit. Un côté sainte nitouche qui faisait un peu bander Elliot, même s'il en disait rien. Parce que du coup quand Freya faisait un truc interdit, ça devenait vraiment épique, voyez. Les joies de la rareté.

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Elliot Blackburn

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Il a fait mine de s'offusquer, bien sûr. Venir aider en simple mortel, et puis quoi. En vrai ça le branche bien trop pour l'admettre, de voir ce qui se trame dans les coulisses d'Owen Carter Quidditch, parce que c'est un endroit qu'il côtoie depuis qu'il est môme en tant que client, mais jamais il a pu passer derrière le comptoir pour savoir ce qui pouvait bien se cacher en réserve. Les premiers sont bien foirés, et Elliot se fend d'une imitation de Freya, imitant la cible, comme s'il prenait rigueur de la sanction qui vient de lui être imposé. La vérité c'est qu'il s'en branle parce que ça l'éclate. C'est franchement bien plus fun de viser à l'aveugle, ok ? Il s'étouffe à moitié avec la bière qu'il était en train de s'envoyer, reposant brusquement la chope sur le comptoir.

 

- Hein ? Même pas il mate le score qu'elle vient de taper. Colt et toi ?

 

No fucking way. Colt avait date Freya ? Pourquoi il est pas au courant de ça ? Comment Colt a pu lui faire ça en fait ? C'est arrivé à quel moment ? Combien d'temps ? Il sait pas combien d'temps il reste buguer sur l'information, mais c'est sûr que ça dure trop longtemps pour que ça passe inaperçu. Même que la cible s'impatiente. Bon, tu t'occupe de moi à quelle heure ? S'agirait de marquer des points si tu veux la victoire. C'est ironique, peut-être bien, qu'elle cause de victoire. Ça a le mérite de le faire sortir de sa transe.

 

- Merde quel sale gland, il énonce à propos de Colt en se plaçant sur la ligne.

La fléchette file en direction de la cible.

1. se plante dans le mur sans qu'il y prête attention - 0 point
2. oscille un moment avant de se ficher dans le centre - 50 points
3. fait des saltos dans l'air avant de se planter dans le sol comme si elle s'était mise à bouder - 0 point
4. ralentit juste avant d'arriver à destination pour s'implanter dans un magnifique 3x20 - 60 points
5. se met à émettre une lumière clignotante avant de se planter avec brutalité - 20 points
6. disparait, reparait, disparait, reparait, disparait, reparait jamais - 0 points
7. atterit dans le 14 avant de brusquement transplaner sur la case d'à côté histoire de doubler le score - 28 points
8. hésite très fort avant d'opter pour une retraite vers le flan ouest - 6 points

Elliot prête pas grande attention à ce qui se passe du côté de la cible cependant, braquant plutôt son regard vers Freya pour ajouter :

- T'es sortie avec Colt ? Colt est sortie avec toi, traduisez plutôt. Quand ça ? Où ça ? D'où l'mec m'a jamais rien dit... enculé.

C'est dur de pas montrer que ça le fout en l'air en fait, même s'il se donne l'air d'en rir, c'est un peu jaune. Y a un accord tacite entre eux. Colt, Tray, Alan et lui. On sort pas avec les meufs des autres, surtout celles qu'ont compté. Pas que Freya ait compté. Ok, Freya a compté. Pas qu'elle soit sensé le savoir. N'empêche que Colt est sorti avec. Ça le fout en l'air en fait, d'apprendre ça d'un coup, même si ça date, même si c'est plus sensé compter. Ça craint nan ? Il voit pas les mecs aurant qu'il voudrait mais il les voit encore, quand il traine pas avec l'équipe. Y a peut-être mille occasions où il aurait pu au moins l'évoquer. Mais nan. Nan le mec avait date Freya, et décidé de juste jamais en parler. C'est le goût de la trahison sur ses lèvres, plus amer que la putain de guiness.

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Elliot Blackburn

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Cardiff, centre d'entrainement des Catapultes de Caerphilly, Mercredi 11 Octobre 2124

Hold on. C'est elle la nana de dernière minute ? La putain de vierge de fin d'année ? J'dirai pas qui c'est les gars insistez pas ! Quoi t'es in love ? Nan ça s'appelle juste le respect, tu d'vrais essayer. Ça peut pas être mille meuf les gars. R'gardez moi c'mec et ses dents d'lapereau là. Grave, ptet c'est Vicky. Tu t'es fait Vicky Colt ? Nan parce que j't'assure qu'elle avait rien d'une vierge, même l'année dernière déjà... Allez fermez là faites moi visiter.  Elliot arrive pas à s'faire à l'idée. Genre il bugue, littéralement, à mater Freya comme si ce qu'elle venait de raconter pouvait pas être vrai, ou qu'elle allait éclater de rire brusquement en lui annonçant qu'elle lui a bien foutu à l'envers avec ses conneries. Sauf que non. Elle insiste putain. À lui rappeler ce putain de pacte débile. À lui foutre des images dans le crâne qu'il arrivera jamais à s'enlever. Il reste la regarder en clignant des yeux comme un gland alors qu'elle balance sa fléchette, qui vient terminer sa course dans le fond de sa pinte, presque terminée de toute façon.

 

- Freya, c'est par ici qu'ça se passe en fait. J'sais que t'as de l'avance mais quand même, faut pas s'reposer sur ses lauriers !

- C'est pas une vanne, il sort finalement en émettant ce qui ressemble à un rire. P'tain ça m'fume. J'vais pas m'en remettre je jure.

 

Il frappe le comptoir histoire de réclamer la même d'un simple geste. Il est remonté, mais il est plus sur le cul que remonté. Alors il sait même pas quoi faire de l'information. Ça veut juste pas se digérer dans son cerveau tellement c'est absurde. Même qu'il se marre tout seul comme un con en matant partout sauf là où y a Freya, avant d'enfin retomber sur sa gueule pleine de tâches de rousseur. Merde. Les images sont vénères quand même.

 

- Ah l'enfoiré. C'est dur de savoir s'il est énervé, en réalité. Sa nonchalance transparait avant toute chose, et il a très vite fait d'ignorer l'amertume qui continue de lui picorer la poitrine.

- Bon, Elliot, on va pas y passer la nuit non plus...

- Ben nan, on est sur du furtif apparemment ! Il balance à la cible avec humour avant de récupérer sa nouvelle pinte sans penser même à proposer quoi que ce soit à Freya. Il entame d'une longue gorgée qui lui dégouline un peu sur le menton avant de reposer le verre aussi sec. Avant la fin d'l'été, il répète en se plaçant derrière la ligne en braquant une fléchette. Genre vous vous êtes revus quand on est rentré et tout ?

Est-ce que ça faisait partie de ces millions de trucs dont ils parlaient plus tellement parce que Elliot était juste plus à Poudlard ? La sixième année avait marqué la fin de sa scolarité, et une rupture assez brutale avec toute la bande de potes qu'il avait au château. C'est pour ça qu'ils avaient tous décidé de se tirer faire un méga road trip en France après que les gars aient empoché leurs ASPIC. Pas une fois Colt avait balancé le nom de la mystérieuse meuf qui l'avait fait débarquer avec trois jours de retard sur le programme. Fatalement il avait capté que ça emmerderait Elliot de savoir que c'était Freya. Il était sorti avec bordel. C'est peut-être la seule meuf avec laquelle il était officiellement sorti à Poudlard, plutôt que de les bécoter dans des placards à balais.

 

La flèche est pas partie, englué entre les doigts d'Elliot, et il l'affaisse pour mater Freya de nouveau, se replacer et mater la cible. Nan, nan il en savait foutre rien, et il sait pas s'il aurait pas préféré pas savoir. C'était y a sept ans. Ils avaient dormi depuis. Grandi, même. Sans doute que c'est son égo qu'est touché plus qu'autre chose, voilà ce qui se passe. Parce que Freya avait jamais voulu aller plus loin que se tenir la main et s'embrasser sagement avec lui, pis finalement... Il se secoue la tête parce que merde, ces images putain, et balance la fléchette avec force. 

1. Cette dernière se plante dans le mur sans qu'il y prête attention - 0 point
2. Elle oscille un moment avant de se ficher dans le centre - 50 points
3. Elle fait des saltos dans l'air avant de se planter dans le sol comme si elle s'était mise à bouder - 0 point
4. Elle ralentit juste avant d'arriver à destination pour s'implanter dans un magnifique 3x20 - 60 points
5. Se met à couiner bruyamtent avant de se planter avec brutalité - 30 points
6. Disparait, reparait, disparait, reparait, disparait, reparait jamais - 0 points
7. Atterit dans le 7 avant de brusquement transplaner sur la case d'à côté histoire de doubler le score - 14 points
8. Hésite très fort avant d'opter pour une retraite vers le flan est - 8 points

- Ce pacte il était débile. T'as couché avec lui juste pour ça ? Nan parce que ça parait absurde d'imaginer la sage Freya craquer pour ce genre de connerie sur sa dernière année. Par peur de quoi, manquer une super expérience avec Colt le Furtif ? Ah, bordel. Il aurait définitivement préféré pas savoir. J'retire ma question. J'préfère même pas savoir en fait. Damn. J'retire c'que j'ai dit tout à l'heure aussi. Tu t'es grave décoincée hein, il charrie pour alléger l'atmosphère. C'est quoi la prochaine news, t'as commis des cambriolages ? Quelle putain de dévergondée ! Ça s'trouve t'as volé les brevets d'l'OCQ 500 et tu vas empocher toutes les r'cettes ! De nouveau Elliot joue son rôle de branleur insolent à la perfection, comme si les dernières minutes l'avaient finalement pas déphasées le moins du monde. Ça va, c'était y a sept ans, non ?

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Elliot Blackburn

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Faut pas s'appeler Sherlock pour capter que Ryder a pas trouvé le chemin de l'infirmerie tout seul. Même que le rire de Terrence, à moitié étranglé dans son maillot quand Elliot se pointe au vestiaire, laisse franchement peu de place à l'imagination. Il se mange un coup qui l'envoie directement dans les casiers, mais s'arrête pas de se marrer pour autant.

 

- Ta gueule p'tain j'suis mort.

- T'es débile j'te jure.

- Mec ça va.

- S'il cause j'te fais bouffer ma batte jusqu'à ce qu'elle te ressorte par le cul.

- Tranquille, s'il cause on lui tombe tous dessus j'pense qu'il est pas assez con pour pas l'comprendre.

- Nique toi.

 

Il fait pas la gueule bien longtemps. Parce que c'est plutôt vrai que Ryder causera sans doute pas. Ne serait-ce que pour pas se foutre l'ensemble de l'équipe à dos. Elliot aurait quand même préféré pas faire partie du bizutage du petit nouveau,. Il le fait bien comprendre sur le terrain, d'ailleurs. Envoie quasiment tous ses cognards dans la direction d'un Terrence qui continue de se fendre en deux comme un crétin à chaque fois que leurs regards se croise. Ça tarde pas à le détendre. Pis bon. Ryder vole bien. C'est déjà ça. Même si clairement il a pas la moindre conception de jeu en équipe, parce qu'à la moindre occasion il ignore complètement les autres poursuiveurs pour filer en direction des anneaux. Il se tape des putains de délire en solo, quand même, en plus de marquer des buts assez exceptionnels pour se récupérer les sifflements de quelques joueurs. Y a pas à chier. Il est bon.

 

Alors globalement ça reste un bon entrainement, qui se termine dans une bonne ambiance - une fois qu'Oakwood a lâché ses derniers avertissements à l'intention de sa nouvelle recrue, et de tout le reste de l'équipe. T'es pas là pour ta p'tite gueule, t'es là pour bosser avec toutes celles-là aussi mon gars. T'auras pas d'la chance à tous tes lancers à tous les matchs, faut qu't'apprenne à bosser avec tout l'monde pour gagner. En parlant d'vos gueules de cons les gars, j'veux plus les voir dans la putain de Brève comme j'ai vu ce matin. Passez plus de temps à astiquer vos manches dans les bars de la ville qu'à lustrer vos putains d'balai, vous me cassez les couilles. On a pas besoin de ce genre de presse c'est compris ? Surtout pas toi Blackburn. J'te rappelle qu'on a un contrat avec OCQ, et que personne a besoin de voir la nouvelle égérie de la marque en train de vomir dans un caniveau. Nan l'ambiance était bonne vraiment qu'après ça. C'est comme souvent d'ailleurs. Oakwood se tire avec ses grandes remontrances, et les joueurs retrouvent leur esprit de grands gamins, à se foutre sur la gueule pour un oui ou pour un non, sans réelle rancœur.

 

Elliot a pas trop fait gaffe qu'il se retrouvait solo avec le petit nouveau avant de l'entendre sur sa droite, pendant qu'il se lace les pompes. La tête redressé, il darde sur lui un regard un peu long qui laisse la place à n'importe quelle interprétation, avant d'hausser les épaules.

 

- J'sais. Qu'il est désolé. Qu'il dira rien. C'est évident pour tout le monde à ce stade nan ? Elliot l'approche en balançant une main vers l'avant, avec une nonchalance extrême, histoire de le checker comme il vient de le faire avec tous les autres. T'façon tu dis quelque chose j'te démonte, il annonce sur le ton de la conversation avec un sourire au coin d'la gueule. Pis les autres te terminent et on t'renvoie à l'école en tellement d'morceaux que tu tiendras à peine dans l'fond d'un chaudron. L'image est assez parlante, c'est ça qu'est bien. T'es bon mais si tu t'la joues solo t'vas pas rester longtemps, il ajoute en s'écartant, vachement plus sérieux. Les Catapultes c'est une famille c'est tout. Sauf Kylie, Kylie c'est pas la famille. Sinon ça deviendrait super chelou un peu. J'te donne quand même qu'un mois, looser.

 

C'est dit sans méchanceté. Sur le même ton que quand il envoie chier l'reste de l'équipe, en leur envoyant des doigts. Spike a pas encore tout à fait gagné sa place dans l'équipe à ses yeux, mais il a visiblement gagné son respect. Ne serait-ce qu'en montrant qu'il sait se servir d'un balai, pis surtout en s'excusant d'avoir niqué son coup tout à l'heure.

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Elliot Blackburn

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Cardiff, centre d'entraînement des Catapultes de Caerphilly, Jeudi 21 Décembre 2124

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Langage cru, viteuf

C'était un de ces entrainements de la galère comme Elliot les aime bien. Ça vous met en condition direct. Le vent, la pluie, la neige même, et le froid mordant qui traverse leurs maillots malgré des sortilèges de protection réitérés avant chaque envol. C'est le genre d'entrainement qui les rend meilleurs en match, parce que ça les prépare au pire. Alors il est plutôt de bonne humeur quand il en sort. Se fout ouvertement de la gueule d'une Alison Carter qu'a visiblement poireauté près du vestiaire dans l'attente du plus jeune joueur de l'équipe. Aussi facile à embarrasser que sa sœur, ou presque. En tous cas elle devient à peu près aussi rouge que Freya quand Elliot l'emmerde un minimum. Sauf que celle-là à un peu plus de répondant, surtout du haut de ses seize piges.

Il se contente de se marrer et d'adresser un clin d'œil devant le doigt d'honneur qu'elle lui tend avant de disparaitre dans le vestiaire.

C'est très vite l'anarchie dans le vestiaire. Pas que ce soit jamais l'contraire en réalité. Faut dire, y a une majorité de mecs dans l'équipe, ce qui fait un paquet de monde à se croiser entre les casiers et les douches. Les fringues sont éparpillées dans tous les coins. Ça balance des conneries d'un sens et d'un autre sans aucun filtre. Ça se refait le film de certaines figures ou de buts impressionnants de tout à l'heure, ou d'autres carrément manquées. Elliot adore ce genre d'ambiance, plus fidèle à l'idée qu'il se fait de sa vie professionnelle que tout le reste. Son équipe est un peu comme sa famille. Nan. Son équipe est sa famille. Beaucoup plus que sa vraie famille l'a jamais été à ses yeux en tous cas. Sous une douche brûlante, il s'attend pas à voir surgir Spike pour lui poser une question qui fait beugler de rire les mecs les plus proches.

- Sérieux ? T'as cru j'tenais un bordel ou quoi ?
- P'tain l'Ryder il a des balls.
- Elliot t'vas pas le laisser s'la faire dans un vestiaire l'pauvre gars !
- C'est qui Alison ?

Elliot secoue la tête, mais le gars a l'air carrément sérieux.

- Mais dégage j'te file pas mon appart pour qu't'aille baiser sur mon canap putain.
- Mec sois cool, faut bien qu'il tire son coup sinon il va crever tout puceau.

- L'est pas plus puceau qu'moi celui-là. Fermez-là vous.


C'est mort de chez mort. Il ferait n'importe quoi pour les Catapultes, mais vraiment ça c'est le genre de service qu'il peut se carrer dans le cul. Y a des limites en fait. L'avait qu'a pas attendre que la meuf se poindre pour réfléchir à l'endroit où il voulait la tringler. Pis depuis quand Spike se fait Alison d'abord ? Elle est définitivement en avance sur sa sœur celle-là, si c'est le genre de truc qu'elle demande pour son seizième anniversaire. Elliot s'écarte du jet de douche pour choper sa serviette et s'essuyer le visage vite fait avant de conclure :

- T'es assez payé pour t'faire un hôtel Ryder, fais pas chier à vouloir gicler sur mes meubles comme un enculé. Pis si c'est vraiment son anniversaire, pense à lui payer un restau sinon elle va croire que tu l'as pris pour une pute ok ?

Pas que ça l'interpelle tellement ce qu'Alison peut penser. Mais peut-être bien que ça l'interpelle un peu ce que Freya pourra penser de ce qu'Alison pourra penser si Ryder fait de la merde et qu'il était parfaitement au courant.

- Ouais pis tu lui passe bien l'bonjour !
- S't'as besoin qu'on appelle le coach pour te filer des tips tu dis !
- C'est qui Alison bordel ?

- Alison Carter, la sœur de Freya Carter ? OCQ 500, débile.

Une serviette humide claque dans l'air, et plusieurs rires débiles qui résonnent dans le vestiaire en même temps qu'un aaaaaaaah ouais !

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Elliot Blackburn

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Il sait pas c'est quoi des fanfictions, mais il peut s'en faire une bonne idée rien qu'avec ce qu'elle vient de sortir. C'est à dire que c'est pas un terme qui laisse beaucoup d'place à l'imagination. Alors quoi, il a des fans qui l'imaginent astiquer des manches, c'est ça qu'elle est en train d'dire ? Qu'écrivent carrément des histoires où il astique des manches ? Sur quoi d'abord ? Où ça ? Pis pourquoi surtout ? Merde. Elle est carrément en train d'se foutre de sa gueule en fait. Sa gueule circonspecte en dit long. Moi aussi j'vois clair dans ton jeu, t'raconte vraiment n'importe quoi hein ! Comme s'il avait pas assez des paparazzis qui lui bavent dessus dans des magasines à la con, ou des tarés qui poireautent dans les alentours du centre dans l'espoir de lui choper une trentième photo ou un cinquantième autographe. 

De nouveau c'est sa manche qui vient lui essuyer les lèvres dans un grand geste, et il se fout de sa gueule avec la cible en matant sa fléchette tristement planté sur le chiotte. Ça t'as déstabilisé toute seule ton bordel de fanfictions. T'peux l'dire tout de suite que c'est toi qui les écris pour les envoyer par hibou à mes fans. C'est pour ça qu'tu veux que j'me pointe à ton atelier en fait ? T'as b'soin d'inspiration ? S'tu veux j'pourrais l'faire sans rien sur moi, j'suis quelqu'un d'généreux comme ça. C'est facile de l'emmerder. Ça a toujours été. Pareil que d'la faire rougir. Elle rougit vite Freya. Quand elle a pas des répliques mordantes à lui répondre directement dans la gueule - c'est encore ce qu'il préfère. Déjà gamin il la poursuivait partout juste histoire de la faire un peu sortir de ses gonds, et d'voir son visage outré alors qu'elle s'apprêtait à sortir ses meilleurs punchlines. Elle en sortait des vachement bonnes parfois, c'était impressionnant.

 

- Allez va, laisse faire le professionnel. Il la pousse gentiment en la chopant par les épaules, avec toute la condescendance qui va avec. C'est à double-tranchant en réalité. Il se foire il passe pour le dernier des crétins. Il réussit et c'est carrément la classe. Elliot a jamais aimé les entre-deux de toute façon. Trente-sept hein. Si j'fais plus c'est gagné quand même où ça r'descend ? Il demande à la cible, qu'a tendance à changer les règles tous les quatre matins. Ah c'est trente-sept ou rien mon coco ! Enfin c'est trente-sept ou la porte des chiottes apparemment. Right.

Ça le fait marrer, et il a un regard pour Freya avant d'se placer. Il a subitement l'air vachement concentré, comme s'il prenait finalement ce match de fléchettes super au sérieux. La vérité c'est qu'Elliot prend toute compétition vachement au sérieux. Alors il danse pas, et il chante pas. Il se concentre pour de vrai. Note mentalement toutes les cases qui lui permettront de faire le score pile poil - y en a pas en fait - et celles qu'il vaut mieux carrément éviter. Il peut juste essayer de s'approcher un maximum du score, et c'est bien ce qu'il compte faire.

1 - 1. Bon bah c'est super. - 1 point
2 - 18, à peu de chose près c'était doublé mais tant pis.
3 - 18x2, bordel il est plus qu'à 1 point de la victoire !
4 - Disparition brutale de la fléchette - 0 point
5 - 11 x 3, ok ça c'est pas mauvais du tout ! - 33 points
6 - 10, c'est pas fou mais il s'en contentera - 10 points
7 - 17, ok plus que 20 et ce sera gagné, Elliot y croit - 17 points
8 - Mais y a un sortilège d'attraction sur cette porte de chiotte ou quoi ? - 0 point

- 114 à 130, c'est que ça se rapproche tranquillement de la victoire... Freya, c'est peut-être le moment de tout donner !
- Ouais ouais donne tout. Après j'vois pas l'mal à c'que tu sois affichée en géant d'vant tes propres vitrines tu sais...

Rappeler l'enjeu c'est important. Elliot fait exprès d'rester coller avec pour faire genre de la regarder faire avec beaucoup trop d'attention. Limite s'il va pas s'mettre à balancer un aboiement au moment où elle tire. Franchement ce serait l'équivalent d'un cognard en plein match, même pas c'est d'la triche. Il l'encourage à voix basse pour bien en rajouter une louche.

- Allez Freya, allez Freya, alleeeez.

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Elliot Blackburn

Joueur de Quidditch Professionnel 25 ans Né·e Moldu·e Britannique Notoriété

Deb
Gryffondor
Pour tout ceux ayant le courage d'affronter les MDJ's, alors qu'ils pourraient y laisser plus qu'une dent !
Cardiff, centre d'entrainement des Catapultes de Caerphilly, Mercredi 11 Octobre 2124

Bingo. Même pas eu b'soin d'aboyer pour l'empêcher d'marquer même un mini-point. Elliot braque sur Freya un regard outré avant d'sortir sa langue pour lui lécher la paume comme l'aurait fait un putain de gosse, provoquant le retrait immédiat de la main de la sorcière sur sa gueule. Il se marre bêtement devant sa mine dégoûtée. Elle a cherché franchement. Pis elle triche. D'puis quand elle fait de la magie sans baguette en fait ? Enfin d'la magie. Visiblement ça marche pas des masses. La gueule de sa guiness au cassis attire son œil et le fait avoir une série de grimaces dramatiques probablement similaires à celle d'un chat qu'aurait pas aimé sa pâté, et il récupère sa propre guiness comme pour rincer la saveur immonde qu'il a même pas en bouche.

 

- T'bois vraiment n'importe quoi, il commente. Bon. C'est l'moment où j'te domine salement j'espère que t'es prête. Rien qu'parce que j'suis sûr de gagner j'vais pas m'venger d'ta tentative toute naze de fermer ma gueule. Enfin pour l'instant quoi. Il a un sourire insolent planté sur les lèvres alors qu'il se replace.

- Est-ce que c'est le coup final ? Est-ce que c'est la fin ?


Elliot souffle sur le bout de sa fléchette comme si ça pouvait lui porter chance avant de s'étirer le cou, glissant un regard en diagonale sur Freya comme pour étirer le suspense. Puis sans plus attendre il bande le bras pour projeter la pointe en direction de la cible avec force et détermination. Mais quand même vachement de nonchalance aussi.

 

1 - Boum bitch. - 20 points
2 - 2x30 ! Ah, oui, pas bonne nouvelle en fait - 60 points
3 - On la voit, on la voit plus, on la voit plus, on la voit, on la voit plus, on la voit, on la voit plus. - 0 point
4 - C'est de la haute voltige, on croirait qu'un parcours invisible s'est installé entre Elliot et la cible pour une fléchette en pleine compétition... qui vient finalement se ramollir et s'affaisser sur elle-même telle un ballon tout dégonflé - 0 point
5 - La fléchette fait un superbe looping avant de s'implanter dans la minuscule case du 2x10, stylax ! - 20 points
6 - La fléchette se métamorphose en petit papillon, qui vient se poser sur le bout du nez de Freya, sous le regard circonspect d'Elliot - 0 point
7 - Le suspense va durer un peu plus longtemps - 19 points
8 - La fléchette part... dans l'autre sens. Mais c'est pour mieux prendre de l'élan ! Hésiter. Repartir. Hésiter encore, pour venir finalement se planter dans un décevant 2 - 2 points

Les yeux clignent à plusieurs reprises devant la créature, alors que la cible pousse un soupir. 

- On dirait bien que le dénouement final n'est pas pour maintenant. FAUT S'BOUGER LES CHAMPIONS HEIN !

Le braillement fait s'envoler la créature, qui disparait dans un plop étrange, à la manière d'une goutte de pluie écrasée au milieu d'une pièce vide. Elliot hausse les épaules en récupérant sa bière, qu'il termine d'une seule traite. Ça descend vite ces conneries.

- T'sais c'que ça veut dire, il énonce tranquillement, accoudé au comptoir. J'vais devoir m'venger. Il a les doigts de sa main droite qui traine près de la poche de son jogging, de laquelle il extirpe sa baguette pour la mater comme avec détachement. Quand ça on sait pas... quel suspense in-cro-yable. 

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Elliot Blackburn

Joueur de Quidditch Professionnel 25 ans Né·e Moldu·e Britannique Notoriété

Deb
Gryffondor
Pour tout ceux ayant le courage d'affronter les MDJ's, alors qu'ils pourraient y laisser plus qu'une dent !
Centre de Caerphilly, terrain d'entrainement des Catapultes, Dimanche 24 Septembre 2124

L’idée était conne. Vraiment conne. Comme toujours en réalité. Trop bien préparée pour ne pas être mise à exécution, cependant. Ça faisait une semaine qu’ils avaient commencé à laisser traîner des petits indices ici et là. Au début, des murmures dans les vestiaires sur une vieille malédiction qui frapperait certains joueurs. Juste un peu, comme ça, l’air de rien. Puis, progressivement, des faux articles trafiqués dans les magazines de Quidditch qu’ils laissent traîner. Leur cible ? Lucas Lucky Fairbanks. Le joueur le plus superstitieux qu’ils aient jamais rencontré. Du putain de pain béni les concernant.  Il croit au mauvais œil, aux cycles lunaires, aux numéros maudits. La veille d’un match, il refuse de la citrouille ou de marcher sur des lignes blanches. Il joue avec un fer à cheval miniature cousu à l’intérieur de son gant et se signe avant chaque entraînement. Il a des rituels précis avant chaque match, genre toujours nouer son lacet gauche avant le droit, taper trois fois sur son balai, refuser catégoriquement de jouer si une chouette blanche lui a fait fait dessus dans la semaine - véridique, il a annulé un entraînement pour ça -. Alors forcément, Elliot et Spike ont vu une occasion en or. Est venu le jour J.


L’entraînement bat son plein, et Spike et lui sont aux premières loges quand ça commence à devenir sérieux.

- Oh putain, mec, IL TE SUIT !
 

Elliot s’est agrippé au manche de son balai, gueulant assez fort pour que toute l’équipe capte ce qui se passe. En face d’eux, Lucas Lucky Fairbanks est en de tenter de semer un cognard ensorcelé, soigneusement enchanté pour le suivre à la trace et lui foncer dessus à chaque esquive. La panique a commencé à monter, bien sûr :

- BRO C’EST QUOI CE BORDEL ??!!
- J’SAIS PAS, MAIS IL VEUT TA PEAU MEC, DÉGAGE !

Elliot se mord l’intérieur de la joue pour pas exploser directement de rire. Juste à côté de lui, Spike fait mine d’être catastrophé, les yeux ronds comme des phares, jouant parfaitement son rôle.
 

- Ça doit être… ça doit être LA MALÉDICTION !
 

Chaque tentative de Lucky pour esquiver se solde par un nouvel assaut du cognard, qui tournoie autour de lui comme un vautour affamé. Il hurle comme une bête traquée, les bras en moulin à vent, les autres joueurs commençant eux aussi à péter un câble.


- PUTAIN J’AI RIEN FAIT, J’VOUS JURE J’AI RIEN FAIT, JE MÉRITE PAS ÇA !!

- C’EST LE KARMA, FRÈRE, FAUT T’EXCUSER POUR TES PÉCHÉS.

Voyez, ils avaient martelé avec leur malédiction suffisamment pour que Lucas Lucky Fairbanks commence à chercher des solutions précisément où ils les avaient laissé. Des articles indiquant de sombres rituels pour se débarrasser de la malédiction, impliquant notamment de voler à l'envers en beuglant des insultes en latin, ou autre ineptie du même genre. Restait à voir à quel point Lucas avait cru au ramassis de connerie qu'ils avaient mis des semaines à déployer.

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Deb
Message publié Lundi 18 Novembre 2024 à 00:10

Yo !

Tout pareil. 
 

1 - 2 - 4 - 8 - 18


Que les culs les mieux bordés de nouilles gagnent !

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Elliot Blackburn

Joueur de Quidditch Professionnel 25 ans Né·e Moldu·e Britannique Notoriété

Deb
Gryffondor
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Owen Carter Quidditch, Dimanche 22 Octobre 2124

Si les courriers avaient commencé par un échange on-ne-peut-plus professionnel - il ne fallait pas s'en attendre à moins de la part de Freya Carter -, ils n'avaient pas tardé à retomber dans une certaine familiarité. Elliot n'était simplement pas capable de mettre de véritables formes à ses missives, qui commençaient rarement par ne serait-ce qu'un bonjour, et coupait directement dans le vif du sujet avant de s'arrêter abruptement, et presque absurdement, dans l'attente d'une réponse qu'il devrait attendre plusieurs heures ou plusieurs jours de rang. Il écrivait comme il parlait, et probablement que c'était là ce qui avait fait basculer les réponses de Freya du côté obscur de la force. Il s'en plaignait pas. Il détestait fondamentalement tout ce qui s'assimilait de près ou de loin aux courriers officiels qu'il recevait constamment du bureau lorsqu'il s'agissait de préparer des interviews ou autres évènements liés au pôle communication.

 

Ils s'étaient accordés sur un dimanche. Le dimanche qui suivait donc leur rencontre au centre Caerphilly, et qui présentait l'avantage net d'être un jour non-ouvré. Elliot s'était déplacé avec pour seule précaution quelques sortilèges d'illusions qui avaient permis de travestir son aspect, et ne les avait levé qu'une la porte de l'arrière boutique, par laquelle l'avait fait entrer Freya, verrouillée derrière lui. Sorti d'entrainement, il était vêtu pratiquement de la même façon que la dernière fois qu'ils s'étaient vus. La chaleur ambiante constratait de manière saisissante avec le froid glacial qui balayait les rues de Pré-Au-Lard, et il se secoua avant d'enfin lui adresser un sourire.

 

- Hello !

Les bras levés de part et d'autre de son corps, il fait mine de zieuter autour de lui avant d'ajouter :

- Mâte ça. Aucun fan dans les manches, et j'ai même pas rameuté d'paparazzi. J'fais ça bien hein ? Il avait pris un mal in plaisir à se présenter comme un gars perdu du coin avant d'enfin révéler son identité en lui soufflant à l'oreille que j'suis sous couverture Miss Carter, et vous êtes en état d'arrestation pour consommation illégale de guiness au cassis. Même que oui, il était fier de sa connerie. Bon tu m'fais visiter ?

Le premier shooting était prévu pour dans une semaine, et il avait été décidé qu'Elliot se familiariserait avec le décor en amont. Ou peut-être bien qu'Elliot avait simplement insisté très lourdement pour venir zieuter l'intégralité de l'atelier OCQ en avance, pressé qu'il était d'enfin découvrir ce qui l'attendait avec la nouvelle collection. C'est qu'elle lui avait mis l'eau à la bouche avec le 500, et il avait pas envie d'attendre deux semaines toute entière pour savoir à quoi allait ressembler le bordel.

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Elliot Blackburn

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Deb
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Pour tout ceux ayant le courage d'affronter les MDJ's, alors qu'ils pourraient y laisser plus qu'une dent !
Cardiff, centre d'entrainement des Catapultes de Caerphilly, Mercredi 11 Octobre 2124

Buzz killer. Fatalement que c'est Freya qui remet le travail sur le tapis, ça risquait pas d'être lui. Sa journée est terminée. Elliot s'est calmé. Installé de nouveau au comptoir, il peut pas s'empêcher d'avoir un sourire fier sous les compliments de la sorcière. C'est pas la même que d'entendre des gens hurler son nom ou lui d'mander de l'épouser à la sortie d'un match. Elle le connait. Sait d'où il vient. Ça vaut quelque chose comme opinion, plus qu'il pourrait probablement l'exprimer. Alors fidèle à lui-même, il hausse les épaules.

 

- C'est sûr qu'on va faire du bon taff. Surtout maintenant qu'OCQ a deux égéries pour l'prix d'une.

 

Le rappel au gage est appuyé d'un clin d'œil, et d'une gueule pleinement satisfaite de sa connerie. Il est franchement refait d'avoir gagné rien que pour ça. Même si pour être parfaitement honnête, il aurait pas dit non à visiter les ateliers du magasin. Cela dit il a surtout échappé au fait d'y taffer pendant des heures, et il est pratiquement sûr que Freya lui offrira un petit tour du propriétaire dès qu'il y foutra un pied.

 

- Merci pour l'café, il ajoute en repoussant le verre vide en direction du barman. Quand tu veux pour la r'vanche hein.

 

D'un coup de menton il a désigné la cible, qu'a arrêté de chanter et de clignoter pour reprendre sa posture initiale. Elliot a une dernière fléchette dans sa main, avec laquelle il joue comme il le faisait à l'époque de Poudlard. Les stylos à plumes avaient tendance à ne jamais rester figés bien longtemps sur sa table, quand il n'était pas occupé à y graver des trucs avec ce qui lui tombait entre les doigts. Sans prévenir il la plante sur le comptoir dans un bruit sec. Elle se met à gesticuler d'elle-même pour se dégager, filant directement vers l'arrière du bar avec un air courroucé. Autant qu'une fléchette puisse avoir l'air courroucé quoi.

 

- On s'revoit quand ? Il demande, en écho à la question posé près d'une heure plus tôt, si c'est pas plus. J'déboule quand j'veux d'vant ton comptoir ou faut prendre un ticket ?

 

L'espace d'une demie seconde il a de nouveau cette image de Freya Carter en mini-jupe. Putain faut vraiment qu'il cause avec Colt. Peut-être bien qu'il devrait appeler les gars pour s'retrouver comme au bon vieux temps. Elliot a de plus en plus de mal à faire matcher son planning de joueur pro avec le reste. Alan lui a fait la réflexion plusieurs fois qu'ils le voyaient plus. Il sait même pas quand Tray va avoir son môme. Ça craint nan ? Il sait pas. Il a que cette image de Freya en mini-jupe dans la tête. L'regard planté sur le visage de la sorcière, il se demande vaguement ce qui aurait été s'il avait pas emballé Vicky au bal de noël. S'il avait attendu assez longtemps pour être celui avec lequel Freya perdait sa virginité. Sans doute qu'il aurait merdé d'une autre façon, c'est ça la vérité.

- T'as un mec Carter ? Il demande subitement, au milieu de rien. Avec une nonchalance extrême.

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Elliot Blackburn

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Cardiff, centre d'entrainement des Catapultes de Caerphilly, Mercredi 11 Octobre 2124

Fatalement que son regard est équivoque alors qu'elle invoque déjà ses propres conditions au gage qu'il a imposé.

 

- Holà pas si vite Carter, t'crois tu vas t'en sortir comme ça ? C'est moi qu'ai gagné c'est moi qui fait les règles.

 

Même qu'il a aucun doute que l'inverse aurait été absolument vrai. Jamais de la vie elle l'aurait laissé gérer l'planning comme bon lui semble au milieu de son atelier. Il se demandait si elle le gérait comme elle gérait absolument tout du temps de Poudlard. Force est de croire que oui, parce qu'il imagine franchement très mal la sorcière oublier ses méthodes et laisser un bordel monstre sur ses plans de travail. Arrête de pousser mes ingrédients Elliot, ça c'est ton côté, et ça c'est mon côté. Tu vas souiller la sève de bubobulbe avec tes yeux de tritons là ! Il aurait souillé vachement plus, si elle l'avait laissé faire. Bref. Il lève les yeux au ciel parce qu'évidemment qu'elle va pas le laisser débouler à n'importe quel moment - et évidemment qu'elle a raison, mais franchement qu'est-ce qu'il aimerait pouvoir prétendre parfois qu'il peut faire ce genre de truc sans s'inquiéter de provoquer une émeute.

 

- J'ouvre plus mes courriers mais p't-être j'ferai une exception pour toi, il convient en grattant le comptoir distraitement, ses doigts tardant pas à le frapper sur le rythme de la musique qui continue de les tenir dans une ambiance un peu rock. C'est mes admirateurs ils sont tarés, il se justifie. J'jure un jour j'ouvre des lettres j'me prends des trucs en pleine gueule. Des sécrétions abominables qu'ont toute sorte d'effets, des philtres d'amour à impulsion spontané, des paillettes qui lui colle à la peau pendant des mois, nan il en a eu trop pour continuer de s'infliger le bordel. Sans doute qu'Owen Carter avait eu le même problème.

Sûr que le oui et non lui fait hausser un sourcil, et il plante deux yeux très peu impressionnés sur Freya. C'est-à-dire que dans le genre botter en touche elle fait fort. Y a quoi, elle a honte du type ? Il existe pas ? C'est un plan cul ? Il a un sourire amusé sur le coin des lèvres en s'imaginant que c'est peut-être bien ça le problème. Le sourire s'évanouit quand il en revient à se faire l'image de ce con de Colt entre les jambes de Carter, et il se décide à pas insister. En vrai, surtout parce qu'elle a l'air de bien fuir la conversation. C'est peut-être un mec direct, mais c'est pas un forceur.

- Mh, attends.

Sa main s'est accroché au poignet de Freya avant qu'elle puisse bouger complètement, et il sort de sa poche un papier - enfin c'est plus un emballage de confiserie, qu'il métamorphose du bout de sa baguette. Il chope un stylo qui traine sur le comptoir avant d'écrire un nom en quelques gestes - Nikola Brutcell -, et de replier le bordel pour le faire glisser vers la sorcière.

 

- Pour m'écrire. C'est un pseudo, tu l'garde pour toi hein ?

C'est Oakwood qu'avait suggéré l'idée, quand Elliot en avait eu marre de devoir passer par un type pour trier son propre courrier. C'est le nom qu'il utilisait pour échanger avec sa famille - le peu de fois où ils s'écrivaient -, et ses potes les plus proches. Occasionnellement, dans son cercle professionnel. Il adresse un dernier sourire à Freya avant de la laisser s'enfuir :

- Et au plaisir Carter.

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Elliot Blackburn

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Cardiff, centre d'entrainement des Catapultes de Caerphilly, Mardi 01 Août 2124

L'mec a le mérite d'avoir des couilles. Elliot doute fort que Ryder défonce qui que ce soit de l'équipe en 1V1 cela dit. À part Hornettes peut-être bien. Franchement le type tu lui enlèves la batte il sait plus rien faire c'est ridicule. L'reste ? Sont tous plus grands et plus baraqués que ce gars là, en plus de pas être les derniers à chercher à s'foutre sur la gueule à la sortie des bars. Au grand damn de Oakwood. La surprise s'affiche clairement sur le visage d'Elliot en voyant les traits du poursuiveur se modifier devant lui, et il a un mouvement de recul. Les sourcils en l'air, les lèvres un peu redressées dans un sourire en coin un peu incrédule, il a l'air d'un type auquel on viendrait d'offrir un cadeau de noël en avance.

 

- T'es méta ?

 

Elliot a jamais croisé de méta. Genre il sait c'est quoi. Mais il en a jamais croisé. C'est stylé un peu. Bon clairement l'mec a pas intérêt de prendre sa gueule à lui pour faire n'importe quoi, mais dans l'idée ça reste un pouvoir vachement stylé. Pour faire tourner en bourrique le reste de l'équipe y a pas mieux. Tant que ça s'retourne pas contre lui.

 

- T'as pas d'frère et sœur Ryder ? La famille c'est encore ce dont on s'venge le mieux.

Les yeux sont cerclé d'un éclat d'insolence, et il rajuste la sangle de son sac sur son épaule avant de balancer l'plan.

 

- T'peux l'apparence de n'importe quelle meuf ? Le menton est relevé, et de son autre main il a récupéré le vieux téléphone moldu qu'il se trimballe pour contacter des potes qui font absolument pas partie du monde sorcier. Nan parce que si tu peux emprunter la gueule de cette meuf là c'est gold ok. Malika apparait sur l'écran pixellisé, présenté devant la gueule de Ryder. Mate bien cette nana. Elliot était l'genre à prendre un paquet de photos pendant ses soirées, et c'est peut-être la première fois que ça allait servir à autre chose que rester pourrir dans la pellicule blindée du bordel. C'est Malika. Elle est du centre, t'l'as p't-être déjà croisé. C'est la meuf de la cantine ok ? Terrence veut s'la faire d'puis l'départ, sauf qu'elle veut jamais. T'veux lui foutre à l'envers ? Tu lui fais croire qu'elle lui fait d'l'œil. Des signes au milieu d'un couloir, des sourires à la con entre deux portes, ce genre de délire. Elliot les lui joue. Les signes. Les sourires. Une vraie meuf avec les traits du plus célèbre des batteurs des Catapultes. Gold un peu. Il va s'mettre tout seul dans la merde en allant retenter son coup parce qu'il sera chaud comme un lapin. J'serai là pour prendre une belle photo d'sa gueule quand il va capter qu'elle lui refout le rateau d'sa vie. Là, j'estimerai qu'on est quitte. Faut comprendre, c'est un frère pour moi tu vois. Il est pleinement satisfait du délire. Fait claquer le téléphone pour le refermer avant de le refoutre dans sa poche, un sourcil arqué. Deal ?

Démoniaque sa gueule ? Peut-être bien. C'est juste qu'il prend son pied d'se dire qu'il a même pas besoin de fort réfléchir pour renvoyer la balle dans l'camp de Terrence, pour une fois. La solution lui est tombé dessus sous la forme de Spike Ryder, et il a comme la furieuse envie de s'le foutre dans la poche pour pouvoir profiter de ce qu'il vient de découvrir à la moindre putain d'occasion. 

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Elliot Blackburn

Joueur de Quidditch Professionnel 25 ans Né·e Moldu·e Britannique Notoriété

Deb
Gryffondor
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Highlands écossaises, Lundi 13 Novembre 2124

Toute l'équipe a les yeux braqués sur elle. Elliot sait pertinemment ce qu'il vient de déclencher, et on peut pas dire qu'il en soit peu fière. Voyez, c'est une pression qu'il connait et qu'il gère. La pression de devoir faire un truc qu'on a pas vraiment envie de faire, juste parce que tout un tas de gens vous y forcent involontairement, en vous faisant comprendre d'une manière ou d'une autre que de votre choix dépendent beaucoup trop de choses. Vraisemblablement, Elliot laissera personne partir avant d'avoir eu ce qu'il veut, et tout le monde l'a très bien compris. Y compris Freya. Le synthétiste marque un point purement parce qu'il encourage l'idée, et bientôt un clin d'œil vient répondre à la question faiblarde de la sorcière. Sûr que non, c'était pas dans le contrat, et elle le sait très bien. Ou alors dans un autre genre de contrat, imbibé d'alcool et gouverné par la dure loi des fléchettes.

Alors que l'équipe s'agite autour de Freya pour lui arranger sa tenue, replacer ses cheveux, la photographe cause au producteur avec un air un peu pincé.

- Y aura rien sera exploitable. C'est une perte de temps.
- C'est ton métier d'faire en sorte que ça en soit pas une.
- Mais regarde là, c'est...
- C'est ce que Blackburn veut. Bordel tu sais combien on touche pour ce shooting ? Discute pas et fais ton boulot, c'est tout c'qu'on te demande.

Elliot prête pas plus d'attention à eux que depuis le début de la journée, occupé à engloutir une poignée de fizbizwiz refilé par une technicienne quelques secondes plus tôt. Son regard est sur Freya alors qu'elle se fait manipuler comme lui tout à l'heure, et il peut pas s'empêcher de se marrer devant son air déconfit. Les bonbons lui pètent dans la bouche en série, et ça prend plusieurs secondes avant qu'on lui réclame de repasser se faire arranger à son tour. Puis, lancés sur leur balai respectif, ils se retrouvent à plusieurs mètres de hauteur tandis que se braquent sur eux des appareils énormes à prise de vue rapprochée. Elliot éclate de rire alors que Freya, une fois encore, se plaint, et il acquiesce immédiatement avec énergie en la regardant tirer la gueule dans son maillot des Catapultes. À son nom. Ça devrait honnêtement pas tant la dépayser, elle a déjà la chemise de nuit.

- Un pari est un pari, Carter, t'croyais quand même pas que j'allais te laisser t'en sortir comme ça ?
 

Il se redresse sur son balai, l’air de celui qui a fait ça toute sa vie – parce que c’est le cas. Il sait comment se placer, comment gérer la lumière, comment donner une impression de contrôle absolu, même quand il s’en branle profondément. Freya, par contre ? Rigide. Crispée comme une statue qu’on aurait vissée sur le manche d’un balai. Ouais, ça va pas du tout. Il ne lui laisse pas le temps d’y réfléchir. D’un coup de talon sur les étriers, il s’élance, plonge vers elle avec une trajectoire un peu trop audacieuse et dévie au dernier moment, passant juste sous son balai.


- Putain Carter, t’es tellement figée qu’on dirait que t’es sponsorisée par les Détraqueurs.
 

Un rire l’étrangle, et il sent qu’elle a failli réagir, mais qu’elle se retient encore. Trop tard. Il la traîne avec lui. D’un mouvement fluide, il se met à slalomer dans l’air, jouant avec les courants, testant la réactivité de l’OCQ 500 comme s’ils étaient en plein essai technique et pas en train de servir de mannequins pour une putain de pub. Il la voit hésiter, puis amorcer un virage plus serré, se laissant prendre au jeu sans même s’en rendre compte.


- Ah, ah ! Elle bouge ! Un miracle !
 

Elle lui fait un doigt d’honneur, mais elle bouge, et c’est tout ce qui compte. Autour d’eux, l'équipe suit, tentent de capturer le mouvement, mais ils n’ont plus aucun contrôle sur ce qu’ils font. Elliot s’en fout. Il veut juste qu’elle oublie où elle est, qu’elle se recentre sur ce qu’elle connaît, sur ce qu’ils font de mieux. Ça commence à marcher. Ils enchaînent quelques mouvements, accélèrent, et il sent que Freya est de moins en moins tendue, de plus en plus concentrée sur son vol. C’est là qu’il frappe. Il accélère juste un peu, prend une trajectoire absurde, puis revient brusquement vers elle, simulant un contact un peu trop proche. Elle esquive de justesse, et lui pousse un hurlement faussement paniqué. En bas, l'équipe s'agite. Un mouvement bref qui s'arrête dès qu'ils captent qu'il est juste mort de rire. Et qu'elle aussi. Enfin, bordel.

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Deb
Message publié Jeudi 05 Décembre 2024 à 19:13

Yo !

Tout pareil que l'mois dernier, mais cette fois j'gagne ok ?
 

1 - 2 - 4 - 8 - 18


Bon chance à toutes et tous, mais surtout à moi, bwahahaha

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Elliot Blackburn

Joueur de Quidditch Professionnel 25 ans Né·e Moldu·e Britannique Notoriété

Deb
Gryffondor
Pour tout ceux ayant le courage d'affronter les MDJ's, alors qu'ils pourraient y laisser plus qu'une dent !
Owen Carter Quidditch, Dimanche 22 Octobre 2124

Fatalement qu'il capte pas tout ce qu'elle raconte. C'est loin d'être un ingénieur. N'empêche qu'il écoute tout pareil, parce que Freya a cette façon de balancer les infos avec un genre de passion qui donne juste envie de l'écouter, peu importe ce qu'elle raconte. Pis bon. Ça l'intéresse en vrai. Même s'il capte pas tout. C'est carrément révolutionnaire, des balais reliés à leurs joueurs comme des baguettes magiques. C'est pas de comprendre le concept qui va changer ça. C'est excitant en fait. Vachement plus qu'un simple nouveau modèle, le bordel deviendrait une partie d'eux, complètement rattaché à leur propre expérience de vol, et à leurs préférences dans le domaine. Alors évidemment il a des yeux grands ouverts, Elliot, pis il balance des ah ouais ? ici et là, et des han ! et des nice ou des putain trop stylé parce qu'en fait ça l'est, juste. Trop stylé.

 

- Jun ? C'est pas toi qui va m'faire mon balai ?

 

Il sait pas c'est quoi un synthétiste, ni c'est qui Jun, mais il a eu un smile énorme à la perspective d'avoir sa version bien à lui. Un truc taillé pour appartenir à Elliot Blackburn. Ça en jette à peu près autant que le premier maillot qu'on lui a tendu avec son blaze dessus. N'empêche que le smile s'est métamorphosé en rictus à l'idée que ce soit pas Freya Carter elle-même qui lui taille le balai. 

 

- Là ?

 

C'est large comme espace, faut dire. Mais il avait imaginé qu'ils iraient tester ça quelque part dehors, histoire de tester de la vraie voltige. Cela dit c'est clair que ce serait le genre de truc qu'attirerait un peu l'attention, alors c'est peut-être mieux comme ça. Il va pas s'faire prier en tous cas. Il enfourche le bordel :

 

- J'espère ça fait comme les baguettes si c'est pas l'bon, il balance juste avant de s'élancer, sans plus sembler s'en inquiéter que ça.

Très vite, il s'avère que le balai est caractériel. Elliot a aucun problème pour esquiver le mobilier - qui semble par moment se déplacer de lui-même pour le laisser voler comme bon lui semble -, et il enfonce les talons sur les étriers pour chercher la pleine vitesse du modèle. Y a du fuel à revendre. Ça le balance vers l'avant avec puissance, et il pousse un hurlement joyeux avant de tenter une bifurcation serrer entre deux étagères. Le virage est net, aussi fluide que brutal. Alors il s'essaie vite à d'autres trucs, cherchant les limites de l'objet. C'est pas comme s'il en avait jamais crashé. Elliot a toujours aimé les phases de tests de nouveau balai, parce que c'est à peu près le seul moment où on les laisse faire ce qu'ils veulent s'en inquiéter qu'ils niquent l'équipement. C'est presque le but.

La seule différence c'est qu'habituellement y a des types payés pour mater ces entrainements délirants et s'imposer dès que ça commençait à sembler dangereux pour les joueurs.

1. Au bout d'un moment, le balai a l'air de complètement fusionner avec tout ce qu'il décide de faire, comme s'il avait qu'à penser vouloir faire un truc pour qu'il le fasse. C'est carrément galvanisant, et Elliot a du mal à s'arrêter tellement il prend son pied. Mais quand enfin il le fait, il a un sourire d'une oreille sur l'autre, les mèches en bordel sur le dessus de la tête, et les yeux brillants. Putain c'est génial.
2. Le vol est plus qu'agréable. Clairement plus fluide que tout ce qu'il a pu expérimenter sur le modèle précédent. Mais il a pas l'impression que ce soit si différent d'un balai normal. Pas comme ce à quoi il s'attendait en entendant Freya parler du lien entre un sorcier et son balai. Comme si finalement y avait pas de lien entre lui et ce balai. Ça reste un bon balai, mais c'est à peu près tout. Alors dès qu'il en redescend, Elliot réclame : Bon le mien on s'met dessus quand ?
3. Elliot fond sur un obstacle, dans le but de braquer au dernier moment, mais le balai se met à bifurquer tout seul sans demander son avis bien avant qu'il atteigne la cible. Alors commence un véritable match entre Elliot et le modèle, qui semblent complètement se disputer l'itinéraire de vol. De loin c'est possiblement très fun. De près ça le frustre complètement, et il finit par redescendre avec un air boudeur de vrai gamin. Putain bah ça s'voit c'est pas l'mien hein. 
4. Franchement ça va super bien. Jusqu'à ce que subitement le balai se mette à vouloir le désarçonner pour absolument aucune raison. En plein rodéo  à plusieurs mètres du sol, Elliot s'accroche des deux mains en poussant un juron, mais l'objet se met carrément à se balancer avec brutalité d'un bord à l'autre de la pièce dans le but de l'éjecter de la selle. Ce qui finit par arriver en quelques secondes à peine, quand le balai freine brusquement sans prévenir, envoyant Elliot directement dans le mur d'en face. Il a tout juste le réflexe de jeter ses bras vers l'avant pour pas se fracasser dessus la tête la première.

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Elliot Blackburn

Joueur de Quidditch Professionnel 25 ans Né·e Moldu·e Britannique Notoriété

Deb
Gryffondor
Pour tout ceux ayant le courage d'affronter les MDJ's, alors qu'ils pourraient y laisser plus qu'une dent !
Cardiff, centre d'entrainement des Catapultes de Caerphilly, Mardi 01 Août 2124

Le type est bonne vibe franchement. Alors Elliot se marre bien en le voyant l'imiter en train d'imiter Malika. C'est putain de bluffant la métamorphomagie. Ça le refait rien que d'imaginer la gueule de Terrence devant ça, pis devant la vraie quand il sera persuadé qu'il peut enfin se la taper.

 

- Des fr... ouais merde, nan elle se sape pas comme toi. Il a un reniflement hilare. On a qu'a les méta, mec, attends. Elliot a déjà sorti sa baguette, mais à peine il l'a pointé sur le type que l'autre lui lance un regard équivoque. Nan t'as raison, mauvais bail. Attends.

 

En quelques mouvements, le sorcier a ouvert plusieurs casiers à la suite avant de tomber sur celui de Percy.

 

- Tada. R'garde moi ça. Jackpot t'vois ?

 

Percy était du genre prévoyant. Extrêmement prévoyant. C'est-à-dire que le gars avait l'équivalent d'une armoire entière dans son casier, ou presque. L'avait la même chose chez lui, et probablement chez ses parents, voire chez son mec. C'était le genre de type qu'avait une fringue pour chaque occasion, un peu différent de tous les autres mecs de l'équipe. Peut-être pour ça qu'il s'entendait mieux avec les meufs.

 

- Il verra pas la diff j'te jure, il énonce vaguement à Spike.

 

Percy était plus blindé que lui. Pas pour quelque différence de salaire que ce soit. Juste parce que le type avait des darons complètement blindés eux-mêmes, et qu'ils le rinçaient plus abondamment que la putain de Thaïlande sous la mousson. Elliot agrippe un tee-shirt un peu au hasard, et aussi un jean, pis une veste, avant de les poser sur un banc.

 

- Suffit d'changer la forme et basta.

 

Il est pas bien sûr de savoir précisément ce que porte Malika, honnêtement. Il a jamais trop regardé. Mais probablement que ça doit ressembler de près ou de loin à ce que portent beaucoup d'autres nanas qu'il a pu croiser. Alors il se les passe en image mentale avant de braquer de nouveau sa baguette, s'attentant au projet avec un genre de nonchalance concentré. C'est-à-dire que ce qu'il pratique à peu près tous les jours, c'est les sortilèges d'illusions pour passer inaperçu des paparazzis, pas franchement les sorts de remodelage de fringues pour en faire des trucs de meuf.

 

- Plasticium !

Chacune des fringues est métamorphosée. Mais alors y a rien qui va. Ça reste des fringues de mec, et probablement que personne voudrait porter. D'ailleurs Elliot les mate avec un air circonspect avant d'hausser les épaules et de braquer un regard vers Spike :

- Nan mais sinon j'vais d'mander à Kylie t'sais quoi.