Harry Potter RPG

Liste des messages de Edwin Pope

Edwin Pope

Homme

51 ans

Sang-mêlé

Britannique

Retrouvailles au tour d'un verre

Message publié le 13/04/2025 à 11:53

Edwin ne répondit pas tout de suite.

 

Il s’était installé au comptoir à l’invitation d’Isaya, posément, comme on s’installe dans un fauteuil que l’on connaît bien. Il avait retiré ses gants, rangé soigneusement sa baguette dans la poche intérieure de son manteau, puis observé le verre vide posé devant lui avec la même attention que s’il s’était agi d’un dossier complexe à corriger.

 

Deux bouteilles lui faisaient face. Le choix était laissé, sans commentaire. Il nota le geste, l’intention derrière — comme toujours chez elle, discrète, efficace, attentive.

 

Hydromel, finit-il par dire en penchant légèrement la tête. Le whisky a déjà eu son mot à dire aujourd’hui.

 

Le ton n’était pas moqueur. Juste mesuré, avec cette ironie discrète qu’il maniait comme un fil de soie. Il la laissa verser sans rien ajouter, puis attrapa son verre sans empressement. Il en observa la couleur dorée, fit tourner le liquide lentement, avant de relever les yeux vers elle.

 

Il avait vu son trouble. Il avait perçu le soupir trop profond, les paupières trop longues à se rouvrir. Ce genre de signes n’échappait pas à un homme dont le métier consistait à lire entre les silences et les lignes non écrites.

 

Je suis toujours à Poudlard, dit-il enfin. Et non, je ne m’en lasse pas.

 

Il marqua une pause.

 

Ce n’est pas toujours simple. Il y a des jours où je me demande si la métamorphose est encore dans les murs ou seulement dans les cœurs. Mais... il reste des élèves à éveiller. Et ça, ça me suffit.

 

Il porta le verre à ses lèvres, prit une gorgée, et laissa le silence s’installer un court instant, juste assez pour laisser la place à ce qui n’est pas dit.

 

Et toi, Isaya...

 

Il reposa le verre, lentement, sans bruit.

 

Est-ce que tu t’es lassée ?

 

Il ne s’agissait pas des Trois Balais. Ni de l’odeur persistante du whisky. Ni même de la magie. C’était plus large. Plus profond.

 

Le genre de question qu’on pose sans attendre de réponse immédiate. Mais qu’on pose quand même. Parce qu’il faut bien que quelqu’un le fasse.

 

Il croisa les bras sur le comptoir, son regard toujours posé sur elle, calme, patient. Comme s’il avait tout le temps du monde.


Panneau d'affichage

Message publié le 07/04/2025 à 18:47

 

A l'attention des élèves de première à la quatrième année incluse,

 

Le prochain cours de soutien en métamorphose aura lieu ce samedi matin de dix heures à midi sur le terrain de Quidditch.

 

Prévoyez une tenue adaptée au sport et votre baguette magique. Sachez également que ce cours de soutien se déroulera en binômes, si vous vous inscrivez seul, un binôme vous sera attribué le jour J.

 

Edwin Pope, Professeur de Métamorphose - 

 

HRPG : Merci de m'envoyer un message privé sur Discord ou directement sur le forum (pseudo : Gabriel)

en précisant le nom / la maison et l'année de l'élève que vous souhaitez inscrire. Le cours débutera lundi 14 avril 2025.


J'entends le loup, le renard et la belette

Message publié le 02/04/2025 à 14:33

Edwin ne bouge pas d’un centimètre.

 

Il a vu la baguette se lever. Il a vu la transformation s’opérer. Il a vu, aussi, les minuscules ajustements de posture, les muscles qui se contractent juste assez pour prouver que Gus *s’est vraiment concentré*. Et il a vu la plume — vivante cette fois. Aucun doute. Pas de faux pas. Pas d’encre qui perle au bout, pas de rigidité artificielle. Juste une plume, organique, souple, fidèle à la consigne. Précise.

 

Il la fixe un instant, sans jubilation, sans compliment immédiat.

 

Puis, simplement :

 

C’est exactement ça.

 

Il pose la phrase comme on pose une pierre sur un mur en construction. Pas pour féliciter. Pas pour encourager. Juste pour constater.

 

Il tend la main, ramène la plume vers lui d’un geste sans baguette, l’observe une seconde, puis la dépose sur le côté de son bureau avec le reste du matériel.

 

Pas spectaculaire. Pas glorieux. Mais c’est le genre de sort qu’un bon sorcier est capable de réussir à n’importe quel moment. Sans besoin de public. Sans besoin de colère.

 

Son regard revient vers Gus. Neutre. Mais cette fois, un tout petit peu moins distant. Moins dans le marbre.

 

Et si tu me dis que t’en as rien à foutre, je le croirai pas. T’aurais pas levé ta baguette sinon.

 

Il ne s’attarde pas sur la performance. Il ne le couvre pas d’éloges. Mais il a noté. Et Gus le sait.

 

On en reste là pour aujourd’hui, tranche-t-il finalement, laconique. Reviens mercredi prochain. Même heure.

 

Il se lève, contourne son bureau sans précipitation, et va replacer la plume dans une petite boîte en bois sculpté. Le genre de geste qui pourrait passer pour anodin, mais qui signifie — pour Pope — que l’exercice a été pris au sérieux.

 

Puis il se tourne vers Gus une dernière fois :

 

Tu peux partir, Decker.

 

Il ne dit pas à la semaine prochaine, ni bon travail, ni merci d’être venu. Juste ce qu’il faut. Ni plus. Ni moins.


J'entends le loup, le renard et la belette

Message publié le 26/03/2025 à 09:33

Edwin reste immobile.

 

Il regarde Gus s’enfermer dans son silence comme on claque une porte. Le genre de mutisme qui dit tout haut *j’veux plus rien entendre* sans avoir besoin de mots. Il ne cherche pas à le briser tout de suite. Il le laisse poser ses barrières, s’enfoncer dans son siège, faire mine de se foutre du monde entier — et de lui en particulier.

 

Quand enfin la voix de Fergusson perce la tension, Pope ne lève pas immédiatement les yeux. Il reste appuyé contre la table, les bras croisés, fixant le point où la belette s’est retransformée en statuette.

 

J’ai dit que c’était une erreur, pas un échec, rectifie-t-il simplement, sans hausser le ton. Et dans l’exercice demandé, oui : une queue en tire-bouchon, c’est une erreur. Même si ça respire, même si ça bouge. Parce que t’étais pas censé faire un remix.

 

Il se redresse, calmement, et vient récupérer la statuette qu’il repose sur l'étagère derrière lui. Il prend le temps de ranger, comme s’il s’agissait de n’importe quelle fin de cours.

 

Et c’est pas une question de croire très fort à quoi que ce soit, Decker. C’est une question de refaire. De corriger. De comprendre ce qui a merdé et de pas t’arrêter là-dessus en mode "c’est stylé quand même."

 

Il se retourne enfin, sans animosité, sans ironie. Juste une neutralité factuelle, presque administrative.

 

Tu peux pas apprendre à faire quelque chose de précis si tu refuses de reconnaître ce qui n’est pas juste. Tu peux pas progresser si t’as décidé d’avoir toujours raison.

 

Un bref silence, et il enchaîne, cette fois plus direct :

 

Si tu préfères dire que la métamorphose, c’est du vent, libre à toi. Mais ça changera pas les exigences du sortilège. Et ça fera pas disparaître la queue de cochon.

 

Puis, il contourne lentement son bureau, s’y rassoit sans précipitation. Il pointe le doigt sur la plume encrée pose avec soin devant lui, la pointe légèrement noircie encore luisante. Il l’observe un instant, presque pensivement, puis la pousse au centre du bureau, entre lui et Fergusson.

 

On va retravailler ta précision.

 

Son ton est aussi neutre que tout à l’heure, mais il n’y a plus cette tension flottante dans l’air. Juste le calme d’une consigne. D’un cadre.

 

Ton objectif : transformer cette plume encrée en plume d’oiseau. Rien d’autre ne doit changer. Pas sa taille, pas sa couleur, pas sa matière. Juste… sa nature. Du bois, du métal et de l’encre, on passe à kératine et cartilage. Une plume vivante.

 

Il lève les yeux vers Gus, plante son regard dans le sien, sans provocation cette fois.

 

Ce n’est pas un sort impressionnant. Ce n’est pas un truc qui va faire marrer tes potes. C’est de la rigueur. Du détail. Et c’est exactement ce qui te manque aujourd’hui.

 

Il se penche légèrement en avant, les doigts entrelacés, posés sur le bois du bureau.

 

Si tu veux vraiment me montrer ce dont t’es capable, c’est maintenant.

 

Un temps.

 

Et si tu préfères continuer à croire que c’est moi qui suis en train de t’imposer une retenue déguisée, tu peux aussi rester assis là à bouder. Mais la plume, elle, elle ne changera pas toute seule.


Retrouvailles au tour d'un verre

Message publié le 22/03/2025 à 05:46

La clochette des Trois Balais tinta au moment où la lumière déclinante posait une teinte orangée sur les vitres du village. Mars faisait encore illusion, entre deux giboulées, et un vent aigre descendait des hauteurs du château. Edwin referma la porte derrière lui, un souffle froid dans son dos, et balaya la salle d’un regard à la fois absent et attentif.

Il n’avait pas prévu de venir aujourd’hui.

 

Du moins, pas formellement.

 

Mais les samedis avaient cette texture particulière, une façon de s’étirer une fois les élèves relâchés dans Pré-au-Lard, comme une respiration trop longue après une semaine bien tenue. Il avait hésité entre ses appartements — trop silencieux — et la salle des professeurs — trop vide — puis il avait marché. Sans grande conviction, mais avec une certaine régularité dans le pas.

 

Le village, un peu boueux, portait les marques de la saison : pavés détrempés, capes humides, vitrines embuées. Il s’était arrêté un instant devant celle des Trois Balais avant d’entrer, contemplant son propre reflet brouillé. Cinquante ans bien ancrés, les épaules un peu plus basses, le regard toujours aussi clair. Il se tint droit.

 

À l’intérieur, la chaleur du lieu mordit ses joues rougies par le vent. L’odeur familière des boissons sucrées, du bois, de la friture flottait dans l’air, mêlée à celle de la jeunesse en congé. Il reconnut plusieurs visages d’élèves, agglutinés autour de tables trop petites, riant trop fort. Il ne s’annonça pas. C’était inutile. Isaya savait toujours.

 

Il n’eut pas le temps de s’asseoir.

 

La scène éclata quelques secondes à peine après son arrivée. Il reconnut le client, Harvey. Un homme tassé par les mois, la solitude vissée au front comme un mauvais sort. La voix de Kelly, nette, ferme. Puis l’éclat — sonore, liquide — du verre projeté, du whisky qui s’écrase contre le pull d’Isaya.

 

Le vert olive. Une couleur qui ne pardonne rien.

 

Le sort qu’elle lança n’eut pas l’effet escompté. Au lieu de nettoyer, il étala la tâche, amplifia l’odeur. Pope ne bougea pas tout de suite. Il observa. Les gestes, les visages, l’énergie tendue du lieu. Il y avait dans l’air quelque chose de trop fragile pour être ignoré.

 

Alors seulement, il s’approcha.

 

Il ne parla qu’une fois à sa hauteur, ni brusque, ni solennel. Sa voix était basse, comme toujours. Il n’avait pas besoin d’être entendu de tous.

 

Il semble que le whisky ait eu le dernier mot.

 

Un trait d’humour sec, à peine esquissé.

 

Il sortit sa baguette d’un geste souple. Elle était fine, usée par les ans, mais toujours fidèle. Il visa le tissu d’un œil précis.

 

#[Tergeo] .

 

Cette fois, le sort agit comme il devait. La tache s’effaça sans bruit, laissant le pull propre, si ce n’est l’odeur qui mit un instant à se dissiper. Il hocha lentement la tête, comme pour valider le travail bien fait.

 

Puis, son regard revint à Isaya.

 

Tu ne peux pas porter sur ton dos chaque éclaboussure du monde. Et surtout pas celles qui sentent le pur feu.

 

Son ton était calme, sans reproche. Il énonçait un fait, une évidence à laquelle elle s’était peut-être déjà heurtée. Trop souvent.

 

Il jeta un œil vers la porte, déjà refermée sur Kelly et le client titubant. Puis, il ajouta simplement :

 

J’étais venu pour un hydromel, mais je crois que c'est le whisky qui commande aujourd'hui.


J'entends le loup, le renard et la belette

Message publié le 17/03/2025 à 16:34

Edwin  observe la scène avec une patience qui frôle la moquerie, son regard toujours fixé sur la belette à la queue entortillée. Il n’a pas bronché quand Gus a balancé son arrogance à propos d’une fortune potentielle dans l’élevage de créatures métamorphosées, ni même quand il a affirmé qu’il pouvait le refaire, en mieux. Il s’est juste contenté d’attendre, l’air de dire vas-y, impressionne-moi.

 

Sauf que la belette-cochon fait son grand retour. Identique. Parfaite dans son imperfection.

 

Pope cligne des yeux une fois. Puis il pivote lentement son regard vers Gus, sans dire un mot. Juste un silence. Un silence calculé, pesant. L’élève sait qu’il a raté. Il le sait parce qu’il ne fait même pas semblant d’être surpris. Il sait aussi qu’il a fait de son mieux. Et pourtant, Pope ne saute pas sur l’occasion pour le démonter ou pointer du doigt l’échec. Il laisse juste ce moment durer un peu, histoire que la frustration s’infiltre là où elle doit.

 

Puis il soupire doucement et se redresse, prenant sa baguette entre ses doigts comme s’il s’apprêtait à donner un jugement céleste.

 

Oh mais loin de moi l’idée de juger, Decker. Peut-être que cette belette revendique une identité unique et refuse de se conformer aux standards. Peut-être même qu’elle milite pour le droit à la singularité animale.

 

Il fait un vague mouvement de main, l’air faussement compréhensif.

 

Mais… t’étais pas censé faire du militantisme, t’étais censé faire de la métamorphose. Et c’est là que ça coince. Parce que malgré toute sa personnalité, ta belette-cochon est toujours une erreur.

 

Son regard s’aiguise légèrement, analysant Gus comme un problème en train de se résoudre sous ses yeux.

 

Et pourtant, t’as dit que cette fois, t’étais concentré. Donc si c’est pas un problème d’attention, c’est autre chose. Une mauvaise habitude ? Un biais mental ? Une faille dans ta façon d’aborder le sort ?

 

Il penche légèrement la tête, l’air pensif.

 

À moins que tu sois tellement persuadé que tu rates tout, que même en essayant, ton cerveau choisit l’échec ?

 

Un silence. Pas une pique. Juste une question posée là, comme une vérité inconfortable qu’il balance dans l’air, pour voir comment elle va être reçue. Pope sait reconnaître les élèves qui se sabotent avant même d’avoir tenté. Et Gus commence sérieusement à ressembler à l’un d’eux.

 

T’as l’air de penser que rater, c’est une fatalité. Que c’est juste “comme ça”. Mais t’as déjà envisagé que t’étais peut-être en train de te donner raison toi-même à chaque fois ? Que t’as tellement l’habitude de l’échec que t’oses même pas concevoir la réussite ?

 

Il se redresse, fait quelques pas autour du bureau. Puis, d’un mouvement fluide, il pointe sa baguette sur la belette. L’animal tremble, hésite, et lentement, sa queue en tire-bouchon se détend, s’allonge, prend la forme fluide et naturelle d’une vraie queue de belette.

 

Tu l’avais presque. Suffisait de croire que t’en étais capable.

 

Il baisse sa baguette et observe Gus.

 

À toi de voir si t’as envie d’être bon, ou si t’as juste envie de continuer à dire que t’es pas si mauvais.


J'entends le loup, le renard et la belette

Message publié le 16/03/2025 à 16:15

Edwin ne broncha pas. Il observa la scène avec un calme olympien, étudiant la belette mutantée du regard tandis que Gus balançait ses conneries pour masquer ce qui ressemblait quand même beaucoup à une petite erreur de calcul. La queue en tire-bouchon, franchement ? Il aurait pu y voir une tentative créative… mais non. Ce n’était pas intentionnel. Et il le savait.

 

Le Serdaigle esquissa un sourire, prenant tout son temps avant de répondre. Il avança doucement, posa les coudes sur son bureau et fixa Gus avec cet air indéchiffrable qui pouvait autant vouloir dire bravo que t’es sérieux là ?

 

Ah oui, clairement, une personnalité hors du commun. Je suis sûr qu’elle va révolutionner le monde des belettes. Faudrait que t’écrives au registre des créatures magiques pour officialiser ta découverte. Mustela porcinus, une espèce rare dotée d’un appendice en tire-bouchon. Une merveille.

 

Il laissa planer un silence avant de pointer la belette de la baguette et d’ajouter, implacable :

 

Sauf qu’on fait pas de l’élevage expérimental ici. On fait de la métamorphose. Et si tu veux un résultat propre, va falloir autre chose que des effets de style involontaires.

 

La baguette toujours posée sur l’animal, il plissa légèrement les yeux.

 

C’est quoi, à ton avis, qui a foiré ? Pourquoi est-ce qu’au lieu d’avoir une belette fonctionnelle, on se retrouve avec ce charmant croisement entre un rongeur et un cochon ? T’as visualisé la forme, les pattes, le pelage… mais t’as merdé où ?

 

Il laissa Gus cogiter, attendant de voir s’il allait simplement râler ou s’il allait se prêter au jeu. Puis il haussa légèrement les épaules, ajoutant d’un ton faussement détaché :

 

Évidemment, si tu veux te contenter d’une bestiole "édition limitée", libre à toi. Mais alors, faudra assumer qu’elle va cavaler dans les couloirs de Poudlard et que tout le monde saura que Fergusson Decker est l’inventeur officiel de la belette-cochon. Ça risque de faire jaser.

 

Son sourire en coin était un pur défi. Allait-il tenter de corriger son erreur, ou juste jouer les bravaches ? Pope, lui, attendait de voir à quel point Fergus tenait vraiment à prouver qu’il était doué… ou s’il se contentait de l’illusion d’être "pas si mauvais".


Une élève qui ressemble à un légume ou un fruit ?

Message publié le 10/03/2025 à 02:36

Le silence ne le dérange pas. Il l’observe. L’accueille. Il sait écouter ce que les silences veulent dire.

 

Assis à son bureau, Edwin ne dit rien immédiatement. Il la regarde, là, recroquevillée, son col roulé comme une armure dérisoire contre ce qu’elle essaie de cacher. Il voit la tension dans ses épaules, le tremblement à peine perceptible de ses doigts. La façon dont elle refuse de lever les yeux. Il n’a pas besoin qu’elle parle pour comprendre. Il a vu ces signes avant. Chez d’autres élèves. Chez des adultes aussi. Chez lui, parfois.

 

Il referme lentement le livre devant lui, le déplace sur le côté avec une précision mesurée. Un geste simple, mais qui signifie qu’il lui accorde toute son attention. Il ne la brusque pas. Il ne la force pas. Il sait qu’un mot de trop, un regard mal placé, et elle pourrait se refermer encore plus.

 

Sa voix, lorsqu’il parle enfin, est posée.

 

Mademoiselle Rosenberg.

 

Il marque une pause. Son ton n’est ni dur ni complaisant. Juste une reconnaissance. Un ancrage.

 

Je vois que vous traversez une situation... délicate.

 

Il ne pose pas de questions inutiles. Il sait qu’elle n’a pas envie d’expliquer. Il ne la force pas à se justifier.

 

Ce n’est pas la première fois que cela vous arrive, n’est-ce pas ?

 

Une autre pause. Il lui laisse l’espace de répondre. Ou de ne pas répondre. Il ne la presse pas.

 

Je peux peut-être vous aider.

 

Sa voix reste égale. Il ne lui promet pas de tout résoudre. Il ne lui dit pas que ce n’est rien, que cela passera. Il ne ment pas. Mais il affirme une chose simple, incontestable.

 

Mais pour cela, il va falloir que vous leviez les yeux.

 

Il attend. Patient. Toujours immobile. Il ne détournera pas le regard. Et il ne l’écrasera pas non plus. Il est là. Juste là. Et il attend qu’elle décide si elle est prête à être vue.


J'entends le loup, le renard et la belette

Message publié le 10/03/2025 à 02:25

Edwin eut un sourire en coin, presque imperceptible, en voyant Ferguson balancer du sucre dans son thé comme s’il s’agissait d’une potion de survie. Il observa le gamin engloutir sa tasse avec une absence totale de raffinement et posa la sienne sur le bureau avec un calme mesuré. Pas de merci. Pas de reconnaissance. Juste une tension flottante, pesant l’atmosphère d’une étrange familiarité entre le défi et la provocation adolescente.

 

Lui, ça l’amusait.

 

Il croisa les bras, penchant légèrement la tête en arrière lorsqu’il entendit la question sur l’exercice. Mais c’est la dernière remarque qui lui arracha un véritable sourire. Court, fugace, mais réel. Il planta son regard clair dans celui de Gus, laissant planer un silence appréciateur avant de répondre, posant enfin sa tasse sur son bureau.

 

Une proposition audacieuse, Decker. Mais si j’étais toi, j’éviterais d’essayer. D’abord, parce que c’est moi qui te sortirais de cette forme ridicule. Ensuite, parce que si tu rates ne serait-ce qu’un détail, je pourrais bien me retrouver avec un appendice de belette pour le reste de mes jours, et là, crois-moi, on passerait tous les deux une très mauvaise soirée.

 

Il se redressa et fit un pas sur le côté, d’un mouvement souple. La baguette toujours entre ses doigts, il fit un geste fluide et fit apparaître une série d’objets hétéroclites sur le bureau : un chandelier en argent, une petite statue d’hippogriffe, et une plume encrée.

 

On va plutôt faire plus simple, et voir si ta prétendue maîtrise tient la route.

 

D’un coup de baguette, il fit léviter le chandelier et l’amena devant Gus.

 

Transformation d’objet. On va tester ta précision. Prends celui-là et transforme-le en… disons, une belette. Si elle est aussi parfaite que tu le dis, je reverrai peut-être mon jugement sur tes compétences.

 

Il haussa un sourcil, attendant.

 

Mais attention. Une transformation parfaite, c’est pas juste une question d’apparence. Faut que la bestiole respire, qu’elle bouge, qu’elle ait la bonne texture de poil et qu’elle tienne plus de quelques secondes sans perdre un bout. Alors… montre-moi ce que tu sais faire.

 

Edwin recula légèrement et s’adossa à son bureau, bras croisés, regard neutre mais scrutateur. Il voulait voir si Gus avait juste du talent brut, ou s’il savait réellement ce qu’il faisait.


L’Art du Combat Transmuté [Cours]

Message publié le 10/03/2025 à 00:14

Sans surprise, mais avec un large sourire aux lèvres, Edwin observe les visages tantôt enfarinés, tantôt emplumé des élèves. Tous semblent déterminés, mais aucun ne parvient à tirer son épingle du jeu. 

 

- Terminé ! Merci d'avoir essayé, vous avez visiblement encore besoin d'entrainement pour maitriser ce sortilège...

 

Son intervention fera sans doute grincer des dents, surtout les plus motivés d'entre eux, mais il faut savoir mettre fin aux bonnes choses.

 

- J'accorde 25 points à Gryffondor, 85 à Pousouffle et 150 pour Serpentard ! Nous nous retrouverons pour le prochain cours de soutien d'ici quelques semaines... gardez l'esprit ouvert et l'oeil vif. Bon week-end à tous.

 

Il leva les sortilèges de protection, tentant tant bien que mal de cacher son propre épuisement, mais ses jambes flageolent doucement. Quelle idée...

 

----- Notes HRPG -----

 

Merci pour votre participation et votre activité tout au long de ce cours ! Les sabliers seront rapidement mis à jour.

 

Bonne semaine à vous et à très vite !


L’Art du Combat Transmuté [Cours]

Message publié le 06/03/2025 à 12:34

Les sorts crépitaient de toutes parts, projetant des éclats de lumière colorée sur les murs de la salle. Les mannequins d’entraînement se déformaient sous l’impact des maléfices, oscillant entre des formes improbables. Des boucliers improvisés surgissaient et disparaissaient aussi vite qu’ils avaient été invoqués. Au cœur de ce chaos orchestré, Edwin Pope virevoltait, passant d’un élève à l’autre, évitant l’irréparable de justesse. Ici, une chaise venait d’acquérir des crocs menaçants ; là, un sort mal ciblé fonçait droit sur un camarade inattentif.

 

Puis, en un instant, l’agitation atteignit son paroxysme.

 

Une explosion magique retentit, suivie d’un silence stupéfait. Là où Spike Ryder se tenait quelques secondes plus tôt, ne restait plus qu’un minuscule rat, au pelage ébouriffé et aux yeux affolés. Il marqua une brève pause, comme s’il tentait de comprendre son propre état, avant de détaler à toute vitesse.

 

Bon sang, Ryder ! Revenez ici immédiatement ! tonna Edwin, pivotant pour poursuivre l’animal, tout en esquivant un fauteuil devenu rampant.

 

Mais le rat, emporté par l’instinct qui dominait désormais son esprit, bondissait et zigzaguait avec une agilité déconcertante. Il slalomait entre les jambes des élèves, fuyant les pattes tendues, bousculant fioles et livres dans sa cavalcade frénétique.

 

La course-poursuite dura de longues minutes, au milieu des éclats de rire, des exclamations effrayées et des tentatives infructueuses de capture. Finalement, d’un geste précis et un brin exaspéré, Edwin parvint à immobiliser l’animal d’un sort bien placé. D’un mouvement ample, il le retransforma, et Spike réapparut, haletant, les joues rouges de honte.

 

Edwin s’accorda une profonde inspiration avant de se redresser. Son regard parcourut l’assemblée, jaugeant l’effet de cet incident sur ses élèves.

 

C’est fini pour cet exercice ! Regroupez-vous tous autour de moi.

 

Il attendit que le tumulte s’apaise, prenant une profonde inspiration pour contenir la fatigue qui alourdissait ses gestes. Puis, d’un mouvement fluide et assuré, il leva sa baguette et la fit tourner lentement dans l’air. Une lueur iridescente s’éleva de sa pointe, s’étendant comme une onde dans toute la salle.

 

D’abord, Edwin posa son regard sur un ancien chandelier en cuivre fixé au mur. Il leva sa baguette et, d’un simple mouvement, le métal se déforma, s’allongeant et s’affinant jusqu’à prendre la forme d’une épée élégante. Sa lame miroitante capturait chaque éclat de lumière environnant, projetant des reflets dorés sur le sol. Puis, avant que quiconque ne puisse s’attarder sur sa forme menaçante, elle se fissura lentement, s’effritant en une pluie de grains dorés qui tourbillonnèrent autour des élèves comme une poussière d’étoiles, avant de se dissiper dans l’air.

 

Puis, il se tourna vers un pupitre en pierre, usé par les années. Il fit un geste circulaire et la roche sembla vibrer avant de se soulever lentement dans les airs, se sculptant progressivement en une masse imposante. Mais soudain, une fine craquelure parcourut sa surface, puis une autre, jusqu’à ce que le bloc entier se morcelle. Là où se trouvaient de lourds fragments minéraux, il ne restait plus qu’un nuage de plumes immaculées. Elles s’élevèrent en une danse gracieuse, portées par une brise invisible, certaines venant frôler les épaules des élèves avant de disparaître en volutes éthérées.

 

Enfin, son attention se porta sur une chaise renversée. Il fit un rapide mouvement de baguette et le bois se tendit, s’affinant en une tige élancée. Une fraction de seconde plus tard, elle se projeta dans les airs, prenant la forme d’une flèche noire qui fendit l’espace dans un sifflement. Sa pointe luisait d’un éclat acéré, prête à se planter dans le sol. Mais alors qu’elle allait atteindre sa cible, sa matière se dilua comme si elle fondait sous une chaleur invisible. Une gerbe d’eau pure jaillit soudain, suspendue un instant dans les airs, chaque goutte scintillant comme un fragment de cristal, avant de s’évaporer dans un souffle éthéré, ne laissant derrière elle qu’un frisson humide dans l’air.

 

Voici ce que la métamorphose avancée permet d’accomplir avec suffisamment d’entraînement, annonça-t-il avec calme.

 

Il leva alors sa baguette, et des projectiles de bois, de pierre et de métal apparurent, suspendus dans l’air au-dessus de lui.

 

Votre prochain et dernier exercice consistera à transformer ces projectiles avant qu’ils ne vous atteignent. Je vais vous les envoyer à différentes vitesses, et vous devrez les métamorphoser en une matière non dangereuse. Optez pour des transformations simples : du sable, des copeaux de bois… évitez les tentatives trop complexes, car plus la matière est élaborée, plus le sort sera difficile à maîtriser.

 

Il agita sa baguette et un dôme de protection invisible se déploya autour de la zone d’entraînement, scintillant brièvement avant de disparaître à l’œil nu.

 

Ne vous inquiétez pas, mes protections assureront votre sécurité en cas d’échec, ajouta-t-il avec un sourire énigmatique. Mais tâchez de ne pas en avoir besoin.

 

Son regard se fit plus perçant.

 

La formule que vous utiliserez est #[Mutante Clypeus] . C'est une magie de très haut niveau… mais sait-on jamais. Peut-être pourriez-vous me surprendre.

 

----- Notes HRPG ----- 

 

Le cours touche à sa fin ! VOus disposez à présent d'une semaine pour écrire la tentative de votre personnage pour faire face aux projectiles d'Edwin.

 

Le sort est très complexe... bonne chance !


J'entends le loup, le renard et la belette

Message publié le 02/03/2025 à 12:18

Edwin était penché sur son bureau, occupé à annoter des copies d’un air vaguement désabusé, quand la porte s’ouvrit enfin sur Fergusson. Sans lever les yeux immédiatement, il poussa un soupir à peine audible, terminant son annotation avant de reposer sa plume avec un calme maîtrisé. Il savait déjà à quoi s’attendre. À force d’enseigner, il avait développé un certain instinct pour les cas comme celui de Decker – ceux qui, sous leurs airs bravaches et leur flemme revendiquée, cachaient un potentiel inexploité. Il n’allait pas se donner la peine de relever l’attitude désinvolte du Poufsouffle. Ce n’était pas son genre de forcer un élève à s’intéresser à ce qu’il avait à enseigner. Mais si Ferguson était là, c’était qu’il y avait au moins une minuscule brèche dans son refus catégorique d’apprendre. Il comptait bien s’y engouffrer.

 

Il leva enfin les yeux vers lui, détaillant sans un mot l’état de sa chemise mal ajustée, des traces de suie sur ses chaussures et sa posture défiante. Son regard bleu acier resta ancré dans celui du jeune homme alors qu’il haussait un sourcil.

 

C’est déjà un bon début, répondit-il calmement, sa voix posée contrastant avec le ton anarchique de Decker. Au moins, tu as ramené le minimum requis pour travailler.

 

Il se leva avec une nonchalance étudiée, attrapant sa propre baguette d’un mouvement fluide avant de contourner son bureau. Sa silhouette élancée se détachait dans la pénombre tamisée du bureau, éclairée par la lueur vacillante de quelques bougies enchantées. Il tapota le bureau d’un coup de baguette, et aussitôt, une théière apparut dans un nuage de vapeur accompagné de deux tasses fumantes. Il en attrapa une et s’adossa négligemment à son bureau avant de désigner la seconde d’un geste de tête à Decker.

 

À moins que tu préfères te lancer directement dans les exercices ? Ça ne me dérange pas non plus. Mais je te préviens, si tu comptes t’en sortir avec des transformations bâclées, je vais être obligé de te faire recommencer jusqu’à ce que ce soit parfait.

 

Il prit une gorgée de thé, attendant de voir comment Ferguson allait réagir. Tout était là : une ouverture, une perche tendue, une invitation déguisée sous un air faussement détaché. Pope n’était pas dupe. Il savait reconnaître un élève intelligent qui faisait tout pour paraître désintéressé. Restait à voir s’il allait mordre à l’hameçon.


L’Art du Combat Transmuté [Cours]

Message publié le 02/03/2025 à 11:45

Les choses allaient vite. Trop vite.

 

Edwin n’eut que le temps d’apercevoir la coupe désastreuse de Sasha avant de recentrer son attention sur un tout autre drame. Un peu plus loin, Julian venait de rater son sortilège et se retrouvait maintenant avec une enclume – heureusement de taille raisonnable – écrasée sur ses pieds. Son visage tordu de douleur ne laissait aucun doute sur la situation.  

 

D’un geste vif, Edwin pointa sa baguette sur elle.  

 

#[Curo As Velnus] .  

Un léger halo apaisant enveloppa l’élève et, presque aussitôt, la tension dans ses traits s’atténua. Mais il savait que la douleur, même réduite, laisserait une trace. Il souffla discrètement, sentant son propre cœur battre contre ses tempes. Une sueur froide glissa le long de sa colonne vertébrale.  

 

Il jeta un regard circulaire à la salle. Les mannequins ne faiblissaient pas, les élèves commençaient à fatiguer, et il restait encore un exercice après celui-ci.  

 

Edwin pinça brièvement l’arête de son nez. S’il voulait qu’ils aillent jusqu’au bout, il allait devoir tenir le choc. Il dissipa le sortilège modifiant l'apparence du jeune Shevchen et observa la nouvelle flopée de sortilèges lancés par les mannequins.

 

----- Notes HRPG -----

 

Mannequin n°1 : #[Everte Statum] 

Mannequin n°2 : #[Atshum Draconis] 

Mannequin n°3 : #[Amplificatum] 

Mannequin n°4 : #[Dentesaugmento] 

 


L’Art du Combat Transmuté [Cours]

Message publié le 22/02/2025 à 06:34

Les groupes se formèrent rapidement et, sans attendre, les premiers sortilèges fusèrent. Les premiers échecs aussi. Le renvoi de Ferguson aurait pu rester un incident mineur dans le déroulement du cours, mais en réalité, cela signifiait surtout qu'Edwin allait devoir être sur tous les fronts.

 

Alors que Spike s’en sortait à merveille avec son mannequin, un sifflement aigu attira son attention. Trois flèches jaillirent à toute vitesse en direction de Miss Chadwick.

 

Avec une précision millimétrée, Edwin interposa un bouclier juste à temps entre Sam et les projectiles. Les flèches se désagrégèrent aussitôt en gouttelettes d’eau, s’évaporant avant même de toucher leur cible.

 

Soyez plus réactive, Miss Chadwick ! Plus créative également ! Ligoter un ennemi ne suffira pas toujours.

 

À peine eut-il prononcé ces mots qu’un autre mannequin réagit. Voyant son attaque stoppée par une nuée d’oiseaux, il transforma celle-ci en un nuage de sable qu’il projeta à haute vitesse sur le groupe d’élèves face à lui.

 

De l’autre côté de la salle, un bruit sec retentit. Libéré de ses entraves, le mannequin affrontant Ryder riposta violemment : trois chaises et un bureau s’envolèrent brutalement dans sa direction, filant à toute allure comme des projectiles.

 

Edwin serra les dents. S’il avait prévu de corser cette seconde phase de l’exercice, il commençait sérieusement à se demander s’il n’y était pas allé un peu trop fort sur les enchantements.

 

——- Notes HRPG ——-

 

Désolé chers élèves, mais vous allez devoir modifier votre dernier message pour prendre en compte la réaction du professeur de métamorphose à l’échec de Sam. Il ne laissera aucun de vous être blessé s’il peut l’empêcher. Pour vos messages futurs, je vous invite à laisser l’opportunité à Edwin de s’interposer entre vous et une potentielle blessure grave (genre une flèche… un rocher ou que sais-je encore). Pour celles et ceux ne voyant pas de problème à envoyer leur personnage à l’infirmerie, je vous invite à me le signaler à la fin de votre écrit, auquel cas je ferai lancer un dé à Edwin afin de voir s’il parvient à s’interposer… ou pas.


L’Art du Combat Transmuté [Cours]

Message publié le 20/02/2025 à 18:00

Edwin tapota deux fois sa baguette contre sa paume, le bruit sec attirant immédiatement l'attention des élèves. Il balaya la salle du regard, observant leurs états d’âme après leurs essais, entre satisfaction, frustration et concentration renouvelée. Son regard s'attarda un instant sur Julian, dont la robe s'était tordue autour du mannequin, sur Ambrose et son oiseau toujours perché, puis sur Alison et son rat aux pieds palmés.

 

Très bien. Beaucoup d’efforts, des progrès visibles et des ajustements nécessaires, mais c’est ainsi qu’on avance. Avant d’aller plus loin, remettons un peu d’ordre.

 

Il leva sa baguette et, d’un large mouvement circulaire, murmura un #[Finite Incantatem] général. L’oiseau coloré redevint mannequin, les objets modelés retrouvèrent leur forme initiale, et les rats métamorphosés reprirent leur apparence normale. Même le sol, marqué par les effets des sorts, redevint lisse et intact.

 

Il est temps de passer à la suite. Et cette fois, nous allons corser un peu l’exercice.

 

Un sourire malicieux passa sur son visage alors qu’il s’éloignait légèrement pour laisser l’espace central à ses élèves.

 

Vous avez travaillé séparément jusqu’à maintenant : certains sur l’offensive, d’autres sur la défense. Mais dans un véritable combat, vous pourrez peut-être compter sur l'aide d'un autre. La collaboration est essentielle.

 

D’un geste fluide, il désigna les deux groupes.

 

À partir de maintenant, vous allez travailler en binômes. Chaque membre du groupe de défense se verra attribuer un membre du groupe offensif. Votre objectif ? Défenseurs, vous devez protéger votre partenaire. Attaquants, vous devez neutraliser les mannequins.

 

Il pointa sa baguette vers les mannequins qui, cette fois, frémirent légèrement. Certains se mirent à bouger, s’adaptant aux gestes des élèves, d’autres commencèrent à agiter leurs bras de manière erratique.

 

Mais attention…

 

Soudain, des éclairs lumineux jaillirent des mannequins, des sorts lancés au hasard filant à travers la salle. Un sort de stupéfix manqua de peu un élève, un autre provoqua un court éblouissement au fond de la classe.

 

Cette fois, vos adversaires ne seront pas passifs. Les mannequins vont vous attaquer en retour, avec des sorts d’entrave, d’aveuglement ou de déstabilisation. Défenseurs, votre rôle sera donc double : protéger votre partenaire et vous défendre vous-mêmes. Attaquants, vous devez rester concentrés sur votre cible et trouver des moyens de la neutraliser efficacement malgré la pression.

 

Il fit quelques pas en arrière, observant les élèves, cherchant à capter leur réaction face à cette nouvelle difficulté.

 

Prenez trente secondes pour discuter avec votre partenaire, mettre en place une stratégie, et ensuite… que le combat commence.

 

Il abaissa sa baguette et laissa le silence s’installer quelques instants avant que le chaos ne reprenne. Jusqu'à ce que l'évidence ne lui saute aux yeux... il manquait un élève pour former des binômes complets.

 

Carter, vous retournez dans le groupe défensif.  Ryder, vus vos états de services... vous serez à l'attaque et à la défense. Un binôme à vous tout seul... je ne serai pas loin si les choses tournent mal, mais je ne doute pas un seul instant de vos compétences. 

 

----- Notes HRPG -----

 

Merci pour votre activité ! On va corser un peu les choses...

 

Répartissez vous en binôme comme vous le souhaitez (un de chaque groupe) sauf Spike, qui sera en binôme tout seul.

Lors de votre prochain message, vous devrez prendre en compte l'attaque que vous portera le mannequin (et en subir les conséquences si votre sortilège de défense échoue)

 

Mannequin n°1 : #[Exteo Stattiga] 

Mannequin n°2 : #[Stupéfix] 

Mannequin n°3 : #[Electrocorpus] 

Mannequin n°4 : Spike à l'avantage

 

En cas d'échec critique de votre part, merci d'être le plus floue possible sur le résultat, j'interviendrai directement pour détailler tout cela.

A partir de maintenant, je posterai régulièrement les réactions des mannequins à vos différentes tentatives.

 

Concernant le groupe attaque, merci de ne jamais détruire un mannequin dans vos tentative, moi seul déciderai du moment où le mannequin rendra l'âme.

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