Homme
25 ans
Né-moldu
Britannique
Identité
-
- Diplômé·e
- Surnoms :
- Nationalité : Britannique
Capacités & Statuts
Groupes
Message publié le 17/10/2025 à 23:09
Il s'fout pas d'elle. Il pourrait tellement. Y a de quoi ok ? Mais genre. C'est adorable ok ? Beaucoup trop sur les bords. Alors fatalement que les rires d'Elliot restent légers. Bon enfant. Il a jamais connu Freya si détendue, et il a juste envie d'en profiter.
- Kep.
Elle a pas faim peut-être bien, mais lui, si. Elliot a tout l'temps faim. D'autant plus en présence d'une meuf qu'il voudrait pécho mais qu'il sait qu'il devrait pas pécho. La mention de Jun fait rien pour l'aider. Frigo ouvert, il récupère de quoi se faire un sandwich.
- Mh ?
Elle f'rait quoi, ça il sait pas. S'plait à l'imaginer de temps à autres. N'empêche que ça l'prend de court complètement, quand elle y répond. Y a trop de bordel à démêler. Elle l'a gardé ? Elle a gardé ce putain de pétard roulé y a des années ? What the fuck. Pourquoi elle pense à ça maintenant aussi ? Merde. Il rassemble tant bien que mal des ingrédients pour un truc improvisé.
- Quoi, quoi ?
Elle est proche. Trop proche. En train d'lui tirer sur le tee-shirt comme une putain d'gosse. Il la braque d'un regard qu'il espère désabusé. Il est juste amusé. C'est une putain d'môme. L'fait est qu'il pourrait la rendre sobre d'un seul putain d'coup de baguette, mais qu'il en a tout sauf l'envie. Dispersée comme jamais, Freya l'oublie au profit de la cible, et il referme son sandwich d'un geste pour juste lui refiler. Parce que bien sûr qu'elle faim.
- C'est quoi qu'tu dois m'dire hein ? Efficace, le sortilège fait taire la cible tandis qu'Elliot reporte son attention sur Freya. Ils devraient être tranquille pour un moment.
Elle a l'air paumée, d'un coup. Elle sait plus. Forcément elle sait plus. Pire. Elle commence à rouler son sandwich sur lui-même avec application.
- Mais qu'est-ce que tu branles, c'est pas un pétard Freya, c'est un putain d'sandwich, mange.
Il sait plus s'il doit être exaspéré ou mort de rire. Il se décale pour récupérer sa baguette dans le canapé, et la brandir en direction de la cible.
- Hep hep hep, j'ai pas fait de catoptromancie mais j'sens que ça va mal tourner toutes vos magouilles !
- Finite Incantatem.
- Oh, oh !
Revenue à sa taille normale, la cible poursuit :
- Bien, bien ! Mais quand est-ce que vous rejouez alors ? Nan parce qu'on a bien compris vous êtes à la mode Carpe Diem, Saisissez le jour les garçons ! Mais moi j'suis pas là pour faire déco !
- Putain y a pas d'bouton off sur cette connerie ? Silencio !
Elliot Blackburn a lancé un sortilège !
- Sortilège
- Sortilège de Mutisme
- Difficulté
- 6
- Résultat D20
- 20
- Interprétation
- Réussite Critique
- XP gagnée
- 6
Efficace, le sortilège fait taire la cible tandis qu'Elliot reporte son attention sur Freya. Ils devraient être tranquille pour un moment.
Autres résultats possibles
Efficace, le sortilège fait taire la cible tandis qu'Elliot reporte son attention sur Freya. Faut espérer que ça dure.
- Mais enfin t'es pas chié dit ! J'aimerais qu'on m'considère en tant que telle !
Ok. Sont pas prêts d'en être débarrassés.
Une musique de fanfare s'échappe de l'objet, comme un signal d'alerte laissé par son créateur si l'on venait à essayer de lui clouer le bec.
- Putain d'bordel de merde.
Message publié le 15/10/2025 à 16:32
La tête tournée vers le paysage urbain étalé derrière ses immenses baies vitrées, Elliot hausse les épaules.
- Nope. Jamais eu l'idée.
Force est d'admettre que ça aurait pu. Juste, il a déjà trop de précaution à prendre dans sa vie de tous les jours pour s'en rajouter. Parce qu'on va pas s'mentir, ça représenterait quand même tout un délire d'organisation de décoller d'ici sans s'faire voir par les milliers de paires d'yeux planqués tout autour. Même couvert de dizaine de sortilèges d'illusion, il est pas bien sûr qu'il échapperait à la vigilance de tout l'monde. Certainement pas à celle du ministère en tous cas.
Soulagé de la voir entamer son verre d'eau sans faire d'histoire, Elliot descend le sien d'une traite. La mate fouiller ses poches sans trop comprendre ce qu'elle cherche à faire, avant qu'elle en sorte son smartphone. Les sourcils redressés, il échappe un rire en la regardant se battre avec pour la énième fois de la soirée. La meuf a développé une vraie putain d'addiction au bordel. Il sait même pas ce qu'elle cherche à faire.
- Ça ?
Parce que ça lui parait assez improbable qu'elle lui parle de capture d'écran, Elliot lui désigne l'appareil photo. Évidemment, ça se met en mode selfie, et il secoue la tête en la regardant se retourner complètement pour essayer de... de quoi exactement il est même pas bien sûr. Secoué d'un rire, il lui chope le téléphone de sa seule main libre, et clique sur le logo qui retourne la caméra.
- C'est ça qu'tu veux ?
Il lui montre en retournant l'écran pour qu'elle le voit au travers, en train d'lui tirer sa meilleure gueule de débile profond. Mais il lui laisse pas le téléphone.
- Tt, tt, tt, ça va mal finir. Bois ton eau déjà. Il tend le téléphone pour prendre une photo d'elle devant sa fenêtre, avec la vue de Cardiff derrière. Il en prend plusieurs d'ailleurs, d'affilé. Entre dans la galerie dans la foulée pour lui montrer. Là. T'auras un souv'nir.
Est montée au septième avec Elliot Blackburn. Mémorable. Il s'retient de s'envoyer la photo. Ça la foutrait mal. Il prend le temps de lui expliquer comment ça marche un minimum quand même, parce que c'est pas un connard.
- R'garde. Ça c'est l'appli photo. T'vas dedans, tu cliques là pour prendre une photo dans ce sens, et là c'est dans ce sens. Pis ça s'enregistre dans ta galerie. Là. Ses doigts bougent vite. Trop vite peut-être pour une Freya aussi éméchée. Pis si t'appuies là ça prend des films. C'est comme une photo sorcière mais avec le son ok ? T'vas devenir addict. Une putain d'influenceuse. Prochaine étape, le vlog.
Il s'marre comme un débile. Vérifie qu'elle a fini son verre pour aller l'remplir de nouveau, en même temps qu'le sien. Sur un malentendu, ça la décuve en live. Il y croit zéro. Sait toujours pas vraiment pourquoi il l'a emmené ici. Vont faire quoi maintenant hein ? Putain.
- T'as faim ? Il demande.
Message publié le 13/10/2025 à 19:40
- Fâché ? Bah non pourquoi ?
Est-ce qu'il aurait des raisons de l'être déjà ? Peut-être bien. C'est pas pour rien qu'il esquive se retrouver dans l'même environnement qu'elle malgré les constants croisements de leurs vies professionnelles. La meuf lui retourne la tête. Constamment. Volontairement. Involontairement. Il saurait même plus dire, tellement c'est dur à suivre. L'fait est qu'elle a rien à foutre là. Les signaux sont pas clairs. Elle a un copain. Certes, aussi ennuyeux qu'une putain d'poignée de porte. Mais elle a un copain. Un mec bien avec ça.
- J'suis pas fâché, il assure en continuant d'avancer, perdu dans ses pensées.
Qu'est-ce qu'il fait putain ? Qu'est-ce qu'il fait à la ramener chez lui alors qu'elle a clairement trop bu ? Ça peut qu'mal finir. Il pourrait faire autrement. Il devrait faire autrement. Lui appeler un putain d'taxi. Prévenir quelqu'un qu'elle connait pour qu'elle soit pas toute seule. La raccompagner chez elle juste, et s'tirer. Mais il continue d'avancer comme un gros débile, la main d'Freya dans la sienne, le cœur aussi léger qu'celui du gamin qu'il était à quatorze ans quand ils se bécotaient dans les couloirs de Poudlard sans imaginer ce qui les attendait.
Au pied de l'immeuble, il lui lâche la main. Fait passer le badge pour laisser la résidence s'ouvrir, et s'engouffre à l'intérieur en secouant la tête devant sa gueule déconfite et sa plainte au sujet des appareils moldus. Mais finalement elle décide de carrément s'plaquer contre lui, et il est vraiment pas contre, alors il se marre et lui passe un bras autour. Comme un putain de connard, il profite pleinement d'avoir la moindre excuse de se retrouver exactement où il voulait pas s'retrouver depuis des semaines. Il maîtrise rien, c'est ça la vérité :
- C'est qu'un ascenseur, ça monte et ça descend. Pareil que l'alcool t'vois ?
Elliot la retient quand elle manque de se casser la gueule en prenant la sortie, puis lui passe devant pour commencer à faire jouer sa clé dans la serrure.
- Bien vu Sherlock.
- Élémentaire, mon cher Watson.
Il sait pas trop à quoi elle s'attendait. Il a beau être sorcier, ça lui serait jamais venu à l'idée de s'installer dans les quartiers magiques de Londres et de s'enterrer dans un monde perdu au temps médiéval, dans lequel envoyer un texto devient une putain d'odyssée. Il a trop besoin de la modernité dans laquelle il a grandi.
- Bienv'nue, il annonce en la laissant pénétrer la pièce, pour mieux refermer derrière.
Ça a beau être un appartement moldu, y a quelques indices que le type qui vit là fait pas vraiment partie de ce monde. Quelques bouquins dans les étagères. Des plantes. Des fringues de Quidditch qui trainent ici et là. L'contenu du frigo, ou du bar. Avoir un pied dans les deux mondes a un avantage indéniable. On est plus dépaysé nulle part. Sa console traine encore sur la table basse, avec des manettes éparpillées dont la moitié sont sans doute déchargées.
La présence de Freya au milieu de sa garçonnière le fait relativement flipper quand même, alors il part se paumer dans la cuisine pour s'occuper. Sortir deux verres qu'il remplit d'eau - c'est important d'montrer l'exemple -, avant de saisir une télécommande sur le comptoir. La chaîne hifi s'allume au bout du salon. Les lumières, elles, se tamisent d'une simple pression, et laissent profiter d'une vue assez imprenable sur tout Cardiff, pratiquement périphérique - elle le serait s'il n'existait pas un second appartement face au sien.
Message publié le 13/10/2025 à 10:54
Il se souvient pas qu'elle ait jamais eu autant d'répartie. Ça l'fume un peu. D'rire, principalement. Parce que Freya Carter sous Guiness est un putain d'bijou à raconter des conneries.
- Ouais grave, j'l'ai payé pour gagner aussi j't'ai pas dit ?
Même que mauvaise perdante, elle l'a toujours été. À peu près autant qu'lui. Ça reste bon enfant. D'autant plus quand il lui rappelle les enjeux de la partie.
- T'as d'jà réglé ta note, arrête d'esquiver, il s'marre en l'observant cogiter.
Si tant est qu'Freya soit encore en mesure de cogiter. De pisser, oui, apparemment.
- Yes ma'am. Sure ma'am.
C'est qu'elle jouerait carrément les commandantes à force de s'prendre pour l'homme de la maison. Il braque un salut de deux doigts sur une tempe alors qu'il la regarde se tirer direction les petits coins. Rameuté près du comptoir, il échange un regard avec le barman avant d'prendre une décision drastique.
- T'prends combien pour la cible ?
- Quoi ?
- T'prends combien pour la cible. J'te l'achète, et tu fais genre qu'tu la calcules pas quand elle essaie d'subtilement s'barrer avec, deal ?
- Sérieux ?
- Sérieux. Pis j'veux bien un fond d'virgin s'te plait.
Ça négocie pas si dur. L'est pas bien complexe, le gars. Et le délire le fait un peu marrer. C'est-à-dire qu'il l'avait pas vu venir, un soir de finale de bavboules, voyez. Elliot se retourne en toute décontraction, accoudé au comptoir - sur lequel repose plusieurs gallions -, pour faire face à une Freya sur le retour. Il lève un pouce en direction de Freya en se retenant d'hurler de rire devant son absence totale de stratégie.
Les plaintes de la cible sont muselées par son enfournement sous le tee-shirt de l'écossaise, sous le regard brillant d'Elliot. Quand il se retourne, il croise brièvement le regard du barman dans l'miroir, et doit étouffer un rire. Il récupère son verre pour en terminer le contenu d'une seule traite, avant de frapper deux fois sur le comptoir et de saluer le tenancier d'un geste de main familier. Il préfère pas l'regarder, sinon il va juste se cramer.
- Grave, on f'ra gaffe, merci bien !
Il talonne Freya qui le regarde avec un air de gosse espiègle avant de commencer à fuir dès qu'ils sont dans la rue, dans une direction probablement complètement aléatoire. D'ailleurs, elle est opposée à la rue que devrait normalement emprunter Elliot pour rentrer chez lui. Il la suit pourtant, et s'marre avec elle alors qu'elle énonce l'accomplissement de son méfait comme une véritable gamine en transe.
- Putain c'est bon j'ai fait d'toi une criminelle.
- Dites, pas qu'la vue sur les crénelages de la demoiselle soit gênante, mais si on pouvait m'rendre à l' olibrius qui m'sert de patron j'dirais pas non.
Nul n'entend le baragouinage intempestif de l'objet, scellé sous l'engrais à base d'excréments de veaudelune. D'abord parce que Cardiff n'a pas fini de vivre à cette heure, et que les passants se font de plus en plus présents à mesure qu'ils approchent des quartiers moldus. Ensuite parce que la musique d'un groupe qui se produit directement en pleine rue se fait entendre, de plus en plus proche. Ferya, happée par le son, se dirige directement vers l'endroit, et Elliot, sans trop réfléchir, la suit.
L'ambiance est plutôt électrique. La trentaine de personnes présentes suffit à faire l'éloge de musiciens qui semblent passer leur meilleur moment, à balancer des accords rythmés qui en font même danser quelques uns. Pas mal de jeunes ont des gobelets ou des bouteilles à la main. Elliot agite un peu la tête, pris par la musique, tandis que Freya a déjà l'air de vouloir rejoindre les nanas qui s'agitent entre le trottoir et la rue.
- Nah, Meuf, oublie pas c'que t'as là ok ?
Il la récupère d'un geste en lui foutant une main au niveau du ventre, là où se planque la cible qui continue de causer sans que personne puisse la calculer. C'est-à-dire que y a un monde entre tirer une cible d'un bar sorcier, et l'exhiber dans l'monde moldu au risque de s'faire tringler par des agents du ministère pour mise en danger du secret magique. Il s'marre un peu tout en l'entrainant avec lui pour pas qu'elle aille sauter partout.
- Insup. Une vraie gosse. Freya, eh, j'te cause. Viens ok ?
Il peut clairement pas la laisser déambuler dans les rues dans son état. Obligé d'lui tendre la main comme une enfant d'quatre ans qu'on f'rait traverser la route putain. Il opte pour la seule solution raisonnable, et commence à marcher en direction d'chez lui. C'est pas bien loin, et ça a le mérite d'être à l'abri des regards.
- On va aller s'poser chez moi, t'vas décuver un peu. Boire de l'eau. J'ai d'la musique, fais pas la gueule.
Même pas en rêve il la laisse en liberté dans l'état qu'elle est. N'importe qui pourrait tomber dessus. Des moldus. Des reporters de la gazette. Des types mal intentionnés. C'est mort de mort.
Message publié le 12/10/2025 à 18:47
Elliot a un reniflement faussement méprisant à la mention du sang de géant américain.
- Ou alors t'es juste démesurément bourrée.
L'seul truc géant dans l'coin, c'est son déni devant un état de fait particulièrement évident pour à peu près n'importe qui. Il la regarde se remonter les manches avec amusement, pis meurt de rire en la voyant s'embrasser des muscles à peine visibles. Sérieux. Cette Freya Carter le termine.
- Han, quand même ! Il s'reprend en voyant le score - loin au-dessus de celui, nul, qu'elle enchaine depuis l'départ.
Rien d'incroyable, faut l'dire, mais quand même assez pour parler d'remontée.
- Fais quand même gaffe que ton sang d'vienne pas purement irlandais, Elliot commente en désignant la guiness d'un mouvement de tête. Fais voir ? Une main s'resserre très brièvement sur un des bras de Freya, comme pour lui tater les muscles, et il hoche un peu la tête avec approbation. Ouais. Pas mal. T'soulèves des bûches pour tailler tes manches à balais en fait c'est ça ?
C'est n'importe quoi et il le sait. Foutez ça sur l'euphorie du moment. La gueule ravagée d'une Freya Carter aux pommettes rougies qui s'marre de tout et n'importe quoi, avec un esprit d'compétition plus qu'aléatoire. Est-ce qu'elle se souvient même de l'enjeu d'leur partie ? Rien d'moins sûre.
- Ok, mon tour, il annonce en relevant lui aussi les manches de son tee-shirt - un maillot large floqué de son numéro fétiche. J'vais pas t'marcher d'ssus parce qu'on est mieux éduqués qu'ça au Pays d'Galles. Mais j'vais quand même te démonter.
La phrase, sortie d'son contexte quelque part au milieu d'son cerveau, le fait s'pincer les lèvres avec un air un peu gêné. Pas c'qu'il voulait dire. Il balance quand même sa fléchette, avec force, et elle part directement s'planter dans la cible.
1 à 7 > Un tranquille 5 points qui l'fait hausser les épaules.
8 à 12 > 10 points d'pris tandis qu'il repart vers le comptoir pour se percher sur un tabouret.
13 à 16 > 20 points pour lui qui l'approchent toujours plus de la victoire.
17 à 19 > 40 points qui le font emporter la victoire, et déclenche la rotation d'une cible qui se met à beugler l'hymne gallois.
20 > 50 points qui le font emporter une victoire carrément écrasante, et font beugler la cible dans tout le bar.
Elliot approuve son propre lancer en s'applaudissant haut et fort, se tournant vers Freya avec un air carrément condescendant qu'il surjoue complètement. Il fait tout un sketch d'embrasser un à un ses propres muscles, avant de laisser retomber les manches de son tee-shirt sur ses coudes et de se marrer devant sa gueule :
- T'es vouée à devenir kleptomane, Freya. Sauf si ton sang d'géant t'interdit d'avoir les couilles d'aller au bout d'ton délire...
Il lui vole même sa Guiness pour célébrer d'un toast dans l'air, et d'une large gorgée qui la termine presque - c'est vraiment pour son bien attention.
Elliot Blackburn a lancé les dés !
- Résultat
- 19
- Jets :
- [19]
Message publié le 07/10/2025 à 16:39
Deux silhouettes apparaissent dans un craquement sonore, entre les hauts bâtiments. La plus petite s'affaisse brutalement pour gerber non loin d'une poubelle, tandis que l'autre patiente, moins d'un mètre plus loin. Elliot a beau avoir prévenu son frère qu'la sensation lui plairait pas tellement, ça l'aura pas empêché de se faire retourner l'estomac tout pareil.
- Eurk.
- Ouais j'sais.
L'môme se tient vachement plus à carreaux depuis qu'il sait qu'il rentre pas de suite à Poudlard.
- Bon c'est où ton appart ?
Ignorant la façon qu'à le garçon de s'essuyer la bouche avec la manche de son sweat, Elliot se contente de faire un signe de tête en direction de la rue adjacente. Le pas de son frère s'aligne à peu près sur le sien, malgré des jambes plus courtes, et son regard curieux se pose un peu partout. Elliot l'entraine jusqu'au pied du bâtiment dans lequel il réside, et d'une simple présentation de badge, fait s'ouvrir la porte d'un hall spacieux dont les néons s'allument à leur entrée.
- C'est à quel étage ?
- L'dernier.
Dans l'ascenseur, Charli appuie sur le bouton, encore pâle de son voyage en transplanage d'escorte.
- J'ai encore la gerbe.
- Ben r'tiens toi. T'vas boire de l'eau ça ira mieux.
Ils déboulent au septième. Elliot sort un trousseau de clés pour ouvrir la première porte sur leur gauche, et Charli le talonne jusque l'intérieur de chez lui, pour enfin s'mettre à courir partout pour tout zieuter en même temps.
- Woh. C'est géant.
Plus à la traine, le batteur se contente de refermer la porte et de balancer ses clés dans un bol prévu à cet effet, avant de filer en cuisine. Il leur sert un verre à tous les deux, tandis que Charli réapparait après avoir fait tout le tour de la résidence.
- T'as vu sur tout Cardiff.
- Ouais, presque.
Les baies vitrées donnaient effectivement sur une vaste partie de la ville. Planté devant l'une d'elle, Charli semble avoir oublié qu'il avait la gerbe, et fout ses doigts gras sur carreaux.
- C'est l'quartier ! T'crois les parents sont encore debouts ?
- J'en sais rien. Tiens, bois.
Elliot s'est rameuté avec l'eau, et se laisse tomber dans le canapé dès que Charli a récupéré son verre. Le gosse se plante en tailleur à côté de lui, l'air excité.
- C'est trop cool. Kayla elle est d'jà venue aussi ?
- Nah.
- M'man ?
- Nah.
- Personne ?
- Les gars de l'équipe viennent, c'est tout.
- Trop coooool !
Lui en faut peu, au gamin. Elliot attends juste une poignée d'secondes avant d'lui demander.
- S'est passé quoi t't à l'heure ?
Charli s'étale finalement dans le canapé, avant de bondir pour aller chercher la manette de console qu'il repère dans la seconde.
Le placard s'ouvre pour laisser passer un contenant déjà à moitié vide, avant d'se refermer aussi sec. La bouteille entre les mains, Elliot se sert un verre assez généreux, sous l'œil suspicieux de Charli :
- De quoi t't à l'heure ? On peut jouer ? S'te plait s'te plait s'te plait !
- Mh. J'vais t'défoncer et t'vas mal le vivre.
- Que dalle. J'suis trop fort hein, t'sais pas.
Elliot se penche pour récupérer la seconde manette sous la table, et presse les boutons pour allumer l'bordel.
- T'as paniqué complet. T't à l'heure.
- C'EST ROCKET LIGUE ? TROP COOL.
- T'veux pas répondre hein.
Le jeu se lance alors que Charli baisse la tête et s'enfonce dans l'silence. Ça s'voit qu'il cache un truc. Ça crève les yeux. Mais il a une gueule d'obstiné qui fait abandonner Elliot assez rapidement. Chopant sa baguette dans une fente du canapé, il balance un sortilège en direction de la cuisine, pour attirer à lui sa bouteille de pur-feu.
- J't'emmerde plus avec c'qui s'est passé ss'tu m'fais pas chier non plus là-desssus, il prévient.
Ils s'éclatent. S'avère que Charli sait effectivement jouer. Entrainé sur la console d'un pote à lui, avant qu'il débarque à Poudlard. Il parle ni des Carter, ni d'Quidditch, comme si le deal qu'ils avaient passé excluait tout ce qu'a pas trait au jeu. Au bout du compte, Elliot se demande s'il devrait pas inviter son frangin plus souvent. Il est moins chiant qu'avant.
Elliot Blackburn a lancé un sortilège !
- Sortilège
- Sortilège d'Attraction
- Difficulté
- 4
- Résultat D20
- 11
- Interprétation
- Réussite
- XP gagnée
- 3
Le placard s'ouvre pour laisser passer un contenant déjà à moitié vide, avant d'se refermer aussi sec. La bouteille entre les mains, Elliot se sert un verre assez généreux, sous l'œil suspicieux de Charli :
- J't'emmerde plus avec c'qui s'est passé ss'tu m'fais pas chier non plus là-desssus, il prévient.
Ils s'éclatent. S'avère que Charli sait effectivement jouer. Entrainé sur la console d'un pote à lui, avant qu'il débarque à Poudlard. Il parle ni des Carter, ni d'Quidditch, comme si le deal qu'ils avaient passé excluait tout ce qu'a pas trait au jeu. Au bout du compte, Elliot se demande s'il devrait pas inviter son frangin plus souvent. Il est moins chiant qu'avant.
Autres résultats possibles
Le placard s'ouvre pour laisser passer un contenant déjà à moitié vide, avant d'se refermer aussi sec. La bouteille entre les mains, Elliot se sert un verre assez généreux, sous l'œil suspicieux de Charli :
- Quoi ?
- T'bois encore un verre ?
- Et ? La saison est finie.
- Mf.
- Ok. J'le bois pas s'tu m'dis pourquoi t'as paniqué comme un débile tout à l'heure.
Ça prend un temps dingue. Mais l'gamin crache le morceau. Elliot doit réprimer une envie d'rire, parce qu'elle serait clairement mal pris. Il capte, en réalité. Plus ou moins. Essaie d'le rassurer, sans trop savoir comment. D'rappeler à Charli qu'il a l'droit d'être autre chose que joueur de Quidditch, dans la vie. Qu'il est pas obligé d'tout faire comme lui pour qu'Elliot soit fier ou ce genre de connerie.
Le sortilège échoue bêtement sur un placard fermé, et Charli commente, du bout du canapé :
- T'as trop bu t'sais plus faire de magie !
- Ça va pas m'empêcher d'te foutre une tôlée, p'tit con.
Trop flemmard pour aller chercher l'bordel lui-même, Elliot se focus plutôt sur le jeu, et découvre assez rapidement que Charli sait jouer pour de vrai. C'qui rend la soirée assez fun, contre toute attente. Il saura sans doute jamais pourquoi son frangin a paniqué comme un débile. Mais c'est pas si grave. Il a réussi à lui faire passer une bonne soirée.
Le sortilège échoue lamentablement sur un placard fermé, et Charli commente, du bout du canapé :
- T'as trop bu t'sais plus faire de magie !
- Ferme là.
Elliot balance sa baguette, et la manette, avant d'se lever pour aller chercher l'pur-feu de lui-même.
- T'vas pas réussir à jouer non plus t'façon.
- T'm'as tellement niqué ma soirée p'tain.
Elliot sait même pas pourquoi il a ramené Charli chez lui, à ce stade. C'est pas comme si l'môme allait parler. Ça pour raconter des tas d'conneries il est bon. Pour l'envoyer chier alors même qu'il collectionne ses putains d'articles de presse, les posters à son effigie. Ça s'passe comment ça s'est toujours passé. Ils s'foutent sur la gueule. Il regrette même de l'avoir emmené à l'appart. Plus jamais.
Message publié le 07/10/2025 à 11:42
Elliot est sur l'point d'expliquer à Freya le concept de sortir avec son verre à condition d'pas se barrer à l'autre bout de la rue, mais sa question l'fige comme un débile.
- De quoi ?
Merde. Bon. Il avait pas imaginé qu'elle avait eu l'temps de voir ce qui s'affichait à l'écran, encore moins d'enregistrer la présence d'une fucking aubergine.
- C'est rien.
Rien qu'il ait envie d'expliquer à Freya Carter en tous cas.
- Partie comme t'es, t'les atteindra pas avant d'main les 150, il commente en la voyant taper un énième score nul.
Il se place à son tour sur la ligne pour lancer une fléchette en direction de la cible.
1 > Peu concentré, Elliot tape un pauvre numéro un qui fait à peine réagir la cible.
2-4 > Peu concentré, Elliot tape un pauvre numéro 8 qui fait à peine réagir la cible.
5-10 > La pointe vient se ficher dans un correct 15, montant son score à 120.
11-17 > La pointe vient se planter dans un 40, sans grand effort de sa part, montant son score à 145.
18-20 > La pointe vient se planter dans le centre, provoquant l'agitation d'une cible au sommet de son excitation - ou de son soulagement, et achevant une partie presque courue d'avance.
Le score est beuglée par-dessus la musique ambiante.
- 120 mesdames messieurs, 120 ! Il va falloir faire quelque chose mademoiselle, si tu ne veux pas perdre la partie au profit de ton adversaire !
- C'est mort, elle s'est resservie, elle a aucune chance, il annonce en faisant comme si Freya était pas là.
À ce stade, elle doit plus rien y voir de ce qu'elle vise. Elliot s'place à côté d'elle, moqueur, et lui pointe du doigt le centre :
- C'est par là-bas qu'faut les lancer les flèches. T'vas t'en sortir ?
Elliot Blackburn a lancé les dés !
- Résultat
- 10
- Jets :
- [10]
Message publié le 29/09/2025 à 14:45
Parce que c'est trop facile de surinterpréter ce qu'elle a pas dit pour bien s'foutre de sa gueule, il décide de jouer la surprise, une main sur le cœur :
- Tu collectionnes des articles de presse sur moi Freya ?
Y a des meufs qui font ça. Premier degré. Ça lui fait toujours bizarre comme délire, même s'il est bien conscient qu'un type du service communication passe des heures et des heures à balancer son isographie sur des portraits de lui à des fans de la première heure. Pour beaucoup, des nanas carrément mineures qu'ont ses posters dans leur chambre. Imaginer que Freya puisse avoir une boîte pleine de morceaux d'journaux qui parlent de lui l'fait juste marrer. Parce que jamais d'la vie. Pas vrai ?
À la commande, il secoue la tête. C'est d'trop. Il le sait. Elle le sait. Mais vraisembablement, madame à décider d'se la foutre à l'envers, et il est pas certain d'pouvoir y faire grand chose. En dehors d'rester sobre et de surveiller qu'elle se mette pas à danser sur les tables. Qu'elle arrive à rentrer chez elle aussi, accessoirement. Quoi qu'il sait pas vraiment où elle a prévue d'crêcher pendant ses vacances improvisées. Pas chez Jun apparemment, vu qu'le mec est aussi ennuyeux qu'une poignée d'porte.
Elliot la mate mâcher son chocolat. Ramasser ses cheveux en arrière. Les yeux brillants, les pommettes roses, la voix légère, elle a tout d'la gamine à cet instant. L'genre qui s'prend pas la tête pour tout et rien. Il aime bien. R'pense vaguement à son date de début de soirée, à son air un peu pincé, à ses genre, à ses han han. C'est sans doute juste parce que Freya l'connait d'avant qu'elle est capable de l'traiter comme quelqu'un d'normal. Il est plus habitué à une fille qui rigole vraiment à ses vannes, qui l'regarde sans voir le batteur des Catapultes, juste Elliot.
Il s'persuade que c'est pour ça qu'il reste. Pour l'plaisir d'être avec quelqu'un d'vrai. Juste pour ça.
- Les courriers... oh. Waw. Ça va être long. Les SMS, Frey. SMS. Short Message Service. D'une main il chope le téléphone tandis que Freya tape un score un peu ridicule. T'vas là-dedans, il tourne l'écran vers Freya, qu'a récupéré sa chope pour s'en envoyer une gorgée. Faut qu'tu regardes sinon t'vas pas savoir, il recommence la manipulation devant elle.
Ça prend presque dix minutes. Vraiment. Parce que d'abord retenir la moindre information parait compliqué à son niveau d'ébriété, mais en plus la meuf s'extasie comme une môme devant les émojis et le clavier tactile. Quand enfin il parvient à lui faire envoyer son premier SMS - à lui -, et que la sonnerie retentit dans l'bar, elle a l'air beaucoup trop enthousiasmée par le projet. Il lui répond d'un simple pouce en l'air qui lui arrache un gloussement, et secoue la tête, désespéré.
- T'es pas prête pour les jeux mobiles toi.
Il s'place sur la ligne en lâchant son propre téléphone sur le comptoir, à côté de celui de Freya.
1 > La sonnerie de son téléphone retentit, et le déconcentre complètement. La flèche se plante au milieu d'rien. 0.
2-4 > La sonnerie de son téléphone retentit, et le déconcentre complètement. La flèche se plante dans un pauvre 6.
5-10 > La sonnerie de son téléphone retentit, mais Elliot parvient quand même à taper un 12. Mieux que rien.
11-17 > La sonnerie de son téléphone retentit, mais Elliot parvient quand même à taper un 21. Pas si mal.
18-20 > La sonnerie de son téléphone retentit, mais Elliot a déjà balancé le bordel en plein milieu de la cible pour un parfait 50.
- 105 à 74 ! Ça bouge, ça bouge !
- T'veux prendre l'air maintenant ? Elliot demande en s'avançant vers le comptoir.
L'message est de Melinda, qui lui balance un on remet ça quand tu veux bg avec une série d'émojis gênants. Il secoue la tête en faisant glisser l'appareil dans sa poche.
Elliot Blackburn a lancé les dés !
- Résultat
- 8
- Jets :
- [8]
Message publié le 29/09/2025 à 13:53
Fenella est partie talonner Spike et Alison, tandis qu'Elliot demeurait auprès d'Owen et de Cliff, campé dans son rôle d'égérie. Un rôle qui semble prendre davantage d'ampleur que celui de batteur des Catapultes, depuis quelques mois, comme si sa carrière ne pouvait être menée qu'a dévier dans cette direction seule : une image plutôt qu'un joueur. Il déteste ça. Ses yeux trainent sur les adolescents qui disparaissent à l'intérieur du bâtiment, non sans avoir visiblement chassé leur chaperon improvisée.
- Alors quoi, vous allez prendre votre retraite, coach ?
- Rêve pas trop.
Évidemment, Cliff cherchait davantage à se faire remplacer en vue de monter les échelons. Elliot n'était pas au courant de tout bien sûr, mais la rumeur circulait que certaines propositions lui avaient été faites. Des propositions qu'un type comme lui pouvait difficilement refuser.
- Ça serait carrément stylé d'vous avoir en entraineur M'sieur Carter, il poursuit à l'intention d'Owen. Sans vouloir vexer.
- J'suis pas vexé. Les joueurs auraient tout à gagner d'avoir quelqu'un comme vous à leurs côtés. Faut juste savoir un peu les discipliner.
- Oy. On est carrément disciplinés.
- La plupart du temps.
Elliot s'contente d'hausser les épaules, un demi-sourire insolent peint sur le visage. Ils le sont, disciplinés. Mais c'est vrai qu'ils ont tendance à pas mal déconner entre eux. C'qui participe finalement à la bonne ambiance au sein de l'équipe. Même Quill commence détendre le balai qu'il a constamment dans l'cul. D'puis leur victoire sur les Tornades, il a un peu perdu d'sa superbe. Ça empêche pas Elliot de s'foutre sur la gueule avec lui une fois la semaine, mais ça devient presque bon enfant.
Message publié le 18/09/2025 à 12:00
- Que dalle, Elliot se défend même en sachant pertinemment qu'elle sait très bien qu'elle tapé juste.
C'est pas comme si elle avait pas assisté elle-même au prémices des matchs à Poudlard. Elle avait même fait un passage au vestiaire une fois, et bénit sa batte en l'embrassant elle-même avant d'la lui refiler. L'avait jamais jeté celle-là. Il esquive pas vraiment les doigts qui viennent lui attaquer les côtes, s'marre comme un môme à la place en continuant de l'imiter salement.
- J'gagne avec le talent, c'est aussi d'moi ça. T'es sûre t'passes pas juste ta vie à m'citer en fait ?
Elliot fait danser ses sourcils comme un débile, pour la provoque, avant d'choper sa bière pour s'envoyer plusieurs longues gorgées. Ses doigts chopent distraitement quelques clacahuètes. Celles-là se contentent d'applaudir en synchro parfaite tandis qu'il se ramène près de Freya.
- Ch'est pas moi, t'penches bien. Pis d'se tourner vers la cible, et de nouveau vers Freya. Moi aussi ch'crois grave en toi t'inquiète. Après ch'crois pluche en moi d'bage quoi dégeo.
Il hausse une épaule, pis la pousse brièvement pour choper sa place d'un coup de hanche. S'ensuit une espèce de bataille nulle pour une place dont personne à besoin, et finalement Elliot quand parvient à balancer sa fléchette, c'est par-dessus la tête de Freya, en la maintenant à l'écart d'une main tordue.
1 > Sans surprise, la pointe se perd sur le mur alors que la cible pousse un soupir fatiguée. 0 point.
2-4 > La pointe atteint la cible, mais le score est pas fameux. Faut dire qu'il a rien visé. 6 points.
5-10 > La pointe atteint la cible, mais le score est pas fameux. Faut dire qu'il a rien visé. 12 points.
11-17 > La pointe atteint la cible, et miraculeusement, c'est vraiment pas si mal. 32 points.
18-20 > La pointe part aléatoirement, et par l'opération d'Merlin, se plante pratiquement au centre. 50 points.
Elliot fait même pas cas d'la cible qui balance le score derrière eux :
- 93 à 68, ça monte, ça monte, par contre faut vous concentrer un minimum les cocos, j'suis pas là pour la déco moi !
- T'as fini ? Grosse gamine.
Ils ont continué d'se battre, mais finalement Elliot prend l'dessus et la chatouille assez pour qu'elle capitule. Les joues rouges, les yeux brillants sans que ça ait rien à voir avec l'alcool, ça fait longtemps qu'il s'est pas senti aussi en détente. Même avec ses potes.
- Allez, ton tour, il finit par annoncer en s'écartant. Fais nous rêver.
Elliot Blackburn a lancé les dés !
- Résultat
- 6
- Jets :
- [6]
Message publié le 17/09/2025 à 14:21
C'est un sketch. Carrément mort de rire, Elliot fait même plus cas de la cible alors que Freya bataille avec les applications du téléphone, et lance l'assistant vocal par accident.
- C'est pas ensorcelé, juste super tactile, il commente dès qu'il arrive à s'calmer un minimum.
Parce que Freya, faute de comprendre le fonctionnement du bordel, peut pas s'empêcher de foutre ses doigts partout, évidemment.
- Ah putain tu m'fumes.
Il s'laisse tomber choir contre l'bar pour choper sa bière, la gueule hilare alors que la sorcière se défend lamentablement. Vrai qu'il a pas donné beaucoup mieux quand il a découvert certains aspects du monde magique, mais ça fait un peu plaisir d'se retrouver de l'autre côté pour une fois. Il recrache presque en entendant le jingle de la cible, qui vient d'se prendre une fléchette en plein cœur.
- Mais sérieux ?!
Il s'redresse, incrédule. D'la chatte, voilà c'que c'est. Mais d'voir Freya aussi gonflée d'fierté devant sa prouesse le fait juste éclater de rire. Faite toute seule ouais. Putain qu'est-ce qu'elle peut raconter comme connerie à la seconde.
- Enfin d'la vraie compétition. Faut qu'ça enchaine là, j'vous ai à l'œil les cocos.
- Attends laisse la célébrer, ça s'trouve elle va retaper sa meilleure série d'zéro derrière.
- Improbable !
Une moue amusée qui lui tord la gueule, Elliot s'envoie à son tour une poignée de clacahuètes - parce que maintenant que c'est là et qu'il a commencé à les graille il arrive pas plus à s'arrêter qu'Freya. L'une pétarade brutalement, alors que l'autre pousse le sifflement strident d'un train. La troisième se contente d'émettre une série de claquement similaire aux castagnettes. Il se marre comme un débile, avec l'impression nette d'être retombé en enfance. Âge tendre et brillant où la découverte de confiseries sorcières s'additionnait à celle des farces, et d'autres objets parmi les plus incongru de ce monde absurde.
- Ok. On plaisante plus si t'as décidé d'jouer pour de vrai hein ?
Il a soudain pris un air on ne peut plus sérieux. Rajustant le col imaginaire de son tee-shirt extra-large, Elliot fait bientôt mine de se cracher dans chaque main, avant de les frotter l'une contre l'autre. Puis, il fait un signe de croix, et pointe vers le ciel.
- T'as pas bientôt fini ?
- Quoi, c'est mon rituel porte-bonheur !
C'est faux bien sûr. Son seul rituel d'avant match consiste à embrasser sa batte de baseball, et à la frapper entre ses doigts à trois reprises. Dans la seconde suivante, la fléchette est lancée, dans une posture de joueur qui se veut professionnel, mais qui paraitrait grotesque aux yeux de n'importe qui. La concentration, elle, est toute relative.
1 > Elliot a prit un élan ridicule, similaire à celui d'un lanceur de javelot, et la fléchette se tire directement vers l'arrière du bar. 0 point.
2-4 > La fléchette se met à vibrer, puis à émettre une petite lumière. Elle fait carrément un looping avant d'atterir dans un pauvre six. 6 points.
5-10 > La fléchette a le mérite de filer tout droit, pour se planter sans histoire dans un double six. 12 points.
11-17 > La fléchette avance par à-coup, comme prise d'incertitude, et Elliot l'encourage en posant ses deux mains en entonnoir devant sa gueule. Elle finit par se planter dans un plus que correct vingt-et-un. 21 points.
18-20 > La fléchette file comme l'éclair pour venir écraser le centre de la cible pour la deuxième fois consécutives. Elliot lève les deux bras au ciel tandis que l'objet tourne en poussant la chansonnette. 60 points.
- Boum bitch !
- 81 à 68 !
- J'me suis fait toute seule, nia nia nia... il imite Freya en replaçant des mèches inexistantes. Double la mise pour voir, genius !
Elliot Blackburn a lancé les dés !
- Résultat
- 14
- Jets :
- [14]
Message publié le 16/09/2025 à 10:41
Le retour de Freya est bruyant. Quoi d'autre ? La gueule tournée vers la sorcière, il peut pas s'empêcher d'étaler un sourire amusé devant sa question débile, et son tee-shirt beaucoup trop grand dont elle arrête pas de remonter les manches :
- Plus sexy tu meurs.
C'est sorti sans réfléchir, sur un ton moqueur qu'a toujours fait partie de l'équation les concernant. De nouveau adossé au comptoir, les coudes perchés sur ce dernier, il la laisse causer alors qu'elle cherche visiblement quelque chose dans ses poches de pantalon. Ça fait un bordel monstre, à croire qu'elle a embarqué la totalité d'son atelier à l'intérieur. Il s'contente de siroter sa bière sans commenter. S'demande quand même vaguement ce qu'elle est allé foutre à Tutshill.
OCQ a des deals avec la plupart des clubs des Royaumes-Unis, y compris les Tornades, mais ça l'emmerderait pour zéro raison qu'elle ait des relations quelconques avec leurs joueurs. Visiblement, l'expérience s'arrête au gite, dans lequel elle s'est payé rien moins qu'un fucking smartphone. Il en r'tire ses coudes du comptoir, la tête secouée de droite à gauche alors qu'il s'rapproche. C'est pas un modèle de malade mental. Mais ça reste un smartphone.
- T'es sérieuse ? Qu'est-ce que tu vas foutre de ça ?
Les sorciers connaissent assez mal l'monde moldu, pour peu qu'ils soient d'sang-pur ou de sang-mêlé élevés par deux parents exclusivement sorciers. Elliot a pu l'constater assez rapidement dès son tout premier voyage à Poudlard. Alors voir Freya Carter avec un smartphone entre les mains a quelque d'absurde, et de relativement grotesque. Il le regarde s'allumer dans une série de grésillements typiques : la technologie s'marie toujours aussi mal avec la magie.
- Ça t'a pris comme une envie d'pisser quoi.
Elle lui refile l'objet pour tirer sa fléchette, et il sort son propre portable de sa poche. L'modèle est vachement plus vieux, et comporte des touches si usées qu'on peine à en lire les lettres. L'bordel a le mérite de fonctionner à peu près bien même dans des lieux magiques, et il le jetterait pour rien au monde. Il pianote rapidement sur le clavier du smartphone pour constater que c'est du prépayé. Il hoche la tête, pousse un bref sifflement.
- Ah ouais carrément t'as un num et tout.
Il le rentre dans son téléphone, avant de faire pareil dans le sien. Il est l'seul numéro de sa liste de contact, affiché sous son propre nom. Il lui tend l'objet d'un geste nonchalant avant de presser le bouton d'appel sur le sien. La sonnerie retentit dans les trois secondes, et fait sursauter la sorcière - qui manque de faire tomber le bordel par terre.
- Là, Frey, t'pousse le bouton pour répondre, il lui montre directement sur l'écran et imitant l'geste. Bienvenue au vingt-deuxième siècle ! Il balance dans le combiné en lui faisant des grands yeux.
Pis de raccrocher pendant que la cible continue d'se plaindre.
- Ou vous m'planter, ou c'est moi qui vous plante !
- T'vas t'calmer ? Tiens.
Elliot fait glisser son portable dans la poche de son pantalon, et balance une fléchette d'un seul geste, sans vraiment regarder ce qu'il fait.
1 > Sans surprise, ça tombe à côté. 0 point.
2-4 > La pointe se plante dans un triste 6, et la cible ne daigne même pas annoncer le score.
5-10 > La pointe vient planter un douze, et la cible émet un genre de couinement intempestif.
11-17 > La pointe vient planter un double vingt, et il reste lui-même supris : 70 à 8, on enchaine ?
18-20 > La pointe se plante au centre, comme déviée par magie, et la cible se met à tourner en brayant son jingle. 60 points.
D'un geste, Elliot retire sa veste qu'il pose sur un tabouret, et récupère sa bière.
- Tu veux j'fasse tes lacets pour que t'essaies d'marquer quelques points ou ça va aller ?
Elliot Blackburn a lancé les dés !
- Résultat
- 15
- Jets :
- [15]
Message publié le 15/09/2025 à 19:53
La visite a durée, mais bientôt la troupe a fait l'tour. Ils en ont pas appris davantage sur la mystérieuse absence d'Owen des derniers mois, parce que l'type s'est contenté de réagir aux sollicitations sans trop s'étaler, ou relancer. C'est pas franchement étonnant au vue d'la population alentours. Elliot a pas noté l'rallongement subtil de la jupe d'Alison, pas plus que celui de son tee-shirt, mais il a bien noté sa gueule tout l'long. Elle est visiblement pas parmi les plus ravis du retour de son paternel. Il peut qu'avoir en tête la gueule de Freya, et les propos qu'elle a balancé.
Y en a une qu'est soulagée, l'autre qui veut l'renvoyer d'où il vient.
Est-ce qu'elle a eu l'occasion d'poser ses questions ? Est-ce qu'il a eu des réponses à lui donner ? Putain. Pourquoi il se sent autant impliqué alors qu'il devrait pas ? Là où il a toujours vu l'géant comme une idole, il voit plus qu'un père qu'à ghosté ses trois filles du jour au lendemain. La raison derrière la tension constante sur les épaules de ex-petite-amie. C'était un pur joueur, y a pas à chier. Mais en tant qu'daron, il a rien à envier au sien et y a qu'a voir la gueule d'Alison pour l'confirmer. Les plus ravis sont pas ceux qui d'vraient l'être, et y a quelque chose de relativement étrange dans l'délire.
- C'était vraiment un plaisir d'vous rencontrer M'sieur Carter, il balance pour laisser aucun choix à Oakwood quant à la suite des évènements.
- Blackburn, j't'ai donné congé ?
- Coach, j'suis rincé là...
- Vous savez que j'envisage de prendre un second pour coacher les Catapultes, Owen, vous avez prévu quoi pour votre grand retour ? Ça ferait du bien à votre image. On a quand même le plus jeune joueur de tout l'pays, sans compter des scores incroyables pour ce début de saison !
D'accord, donc le type l'ignore. Elliot lève les yeux au ciel mais serre les dents. C'est son rôle après tout. Malgré lui, il est vachement curieux d'savoir c'que l'grand Owen Carter a prévu pour son retour.
Message publié le 15/09/2025 à 19:38
Il s'est contenté d'hausser les épaules. D'abord parce qu'il en honnêtement aucune foutue idée, si y a du chocolat dans les clacahuètes, mais parce que c'est un peu fun de voir Freya Carter buguer sur un peu tout et n'importe quoi.
- Huh ?
Elliot la regarde faire alors qu'elle s'affaisse brutalement pour se mettre à jouer avec ses lacets.
- Oh waw. T'en es donc là, il commente en la regardant reproduire les mêmes gestes qu'elle faisait avant les matchs.
Ça lui rappelle vaguement la quatrième année. Juste avant qu'ils commencent à sortir ensemble. Quand elle lui avouait qu'elle avait un truc spécial pour gagner, et qu'il se foutait de la gueule de son super nœud de lacets juste avant qu'son équipe se fasse démonter par des poufsouffles déchainés.
- Hm hm, hm hm.
Il secoue la tête et la mate se positionner pour balancer sa flèche, qui s'plante dans l'mur. Le commentaire de la cible le fait s'marrer, et lui aussi y va d'son commentaire :
- T'as du t'planter entre ta gauche et ta droite, ça arrive à tout l'monde va.
Il récupère sa bière alors qu'elle part pisser, la suit des yeux un moment. Par réflexe davantage que par curiosité, Elliot zieute une nouvelle fois le bar, qu'est resté vide. Il est presque content qu'aucun d'ses potes se soit décidé à débarquer, en réalité. Même s'il se demande encore sérieusement ce qu'il fout à rester là. La cible le tire de ses pensées. Elle balance une musique d'ascenseur vachement peu subtil qui lui attire le regard amusé d'Elliot.
- Tranquille, j'vais pas jouer solo !
- Les règles l'interdisent pas.
- Elle va croire j'ai cheaté, tu la connais pas.
- Comme tu veux !
Elliot se plante sur un tabouret, et se perd à écouter la musique. L'image de la Freya Carter qui vient d'le quitter le hante un peu. Ça d'vrait être interdit d'être aussi jolie. Bordel. Il devrait vraiment s'tirer.
- Fuck it.
Il reprend quelques gorgées d'sa virgin avant de se redresser brutalement, pour récupérer une fléchette et s'mettre en position.
1 > L'objet fuse, droit dans l'mur. Ben alors on est pas concentré ? 0 point.
2-4 > La pointe vient se fiche dans un triste 5. J'ai connu mieux.
5-10 > La pointe se plante dans un convenable 14. Ok, on avance, 52 à 8 ! Enfin toi t'avances, elle j'sais pas encore ce qu'elle fabrique.
11-17 > La pointe se plante dans un superbe 25. Allez ! Là on parle. 70 à 8 !
18-20 > La pointe se plante en plein centre, et la cible part en jingle et rotation affolée. 105 à 8 ! Elle va clairement croire que t'as cheaté.
- Ouais moi aussi j'ai connu mieux.
- 50 à 8, haut les cœurs ! Avec un peu d'chance vous finissez avant la Saint Merlin.
Elliot Blackburn a lancé les dés !
- Résultat
- 2
- Jets :
- [2]
Message publié le 15/09/2025 à 15:27
Il s'marre un peu devant l'indécision générale de la sorcière. Récurrent, l'problème. Une main attachée à la chope de sa virginaubeurre, il regrette presque d'avoir pas commandé une vraie pinte. L'truc c'est qu'il peut pas vraiment s'le permettre. Pas tant à cause des entrainements intensifs de début d'saison qu'à cause de l'état d'ébriété de Freya. Faut espérer qu'le mélange clacahuètes chocolat lui refoute deux trois neurones en place, même s'il en doute sérieusement.
Viens enfin la réponse à sa question, posée y a bien deux minutes.
Elle en vient pas aux faits, parce que ce serait sans doute trop en demander. Il garde un air neutre alors qu'elle cause. Explique qu'elle s'est tirée d'puis samedi, pour passer la fin du weekend chez Jun. Suit du regard ses lèvres alors qu'elle y passe une langue distraite, continue. Annonce qu'elle s'est carrément fait chier chez son petit-copain cool, et qu'elle s'est barré voir la mer. Il a un peu envie d'rire, mais ça vient pas. Son visage se tord dans une espèce de moue un peu hilare, et un peu perplexe.
Ça lui rappelle Kelly, et la façon qu'elle a eu d'parler d'son mari après s'être enquillé plusieurs verres dans son appartement, à lui faire du putain d'rentre-dedans. Sauf que Freya c'est pas Kelly. Pis Jun est pas son mari. N'empêche que l'addition est assez facile, et qu'si elle a pas compris ce qu'elle foutait ici, lui l'sait. Il sait pas s'il ferait pas mieux d'se tirer. Mais il a beaucoup trop envie d'rester. Ses doigts chopent une clacahuète qu'il s'envoie d'un geste, et qui vient péter entre ses papilles.
- K.
Ses yeux braqués sur Freya Carter, ses pommettes rouges, ses yeux brillants, il aurait presque pitié du pauvre type qu'elle a lâché pour aller voir la mer, s'il en était pas si près. L'truc, c'est que c'est toujours pas Kelly, et qu'il devrait carrément s'barrer. Ça peut qu'mal finir comme histoire. Il récupère une deuxième clacahuète, pourtant, et se l'envoie avant de ramasser sa chope et de l'inviter d'un regard.
- On la finit cette partie ?
Il attend pas pour se tirer du côté de la cible, qui l'accueille avec une plainte.
- Ben vous valez pas mieux qu'mon ex xylophage tous les deux ! Vous êtes aussi velléitaire que lui !
- Tranquille, on est là, t'peux arrêter d'inventer des mots.
- Ce sont de vrais mots, espèce d'inculte !
- C'était quoi l'score déjà ?
- 38 à 8. Alors bougez vous parce que j'suis pas noctiluque !
- De quoi ?
- J'brille pas dans l'obsurité ! Si l'bar ferme vous vous tirez, qu'ce soit terminé ou pas !
Elliot secoue la tête, et balance sa fléchette avec sa seule main libre.
1 > L'objet grésille absurdement avant de tomber mollement, juste devant la cible. Gros naze. 0 point.
2-4 > L'objet file, mais dévie brusquement sur la toute fin, pour se planter plus haut, sur un score vachement moins intéressant qu'initialement prévu. 7 points.
5-10 > L'objet file droit devant, mais tremblote, et retombe sur la fin. Ça reste pas si mal. 16 points.
11-17 > L'objet file droit devant, et se plante dans un joli double vingt. 40 points. La cible émet un sifflement encourageant.
18-20 > L'objet se met à flamboyer, avant de se planter en plein cœur de la cible une nouvelle fois. Elliot se demande vaguement si la cible est pas en train de leur faire à l'envers alors qu'elle se met à tourner avec un jingle bruyant. SOIXANTE POINTS ! Ce qui nous fait un splendide 98 à 8 !
- 45 à 8 ! Allez, on enchaine s'il vous plait !
Elliot secoue la tête, et s'envoie plusieurs gorgées de sa bière, laissant la place à Freya.
- Quand t'auras fini d'manger tes clacahuètes au chocolat... , il l'invite avec un air moqueur collé à la gueule.
Elliot Blackburn a lancé les dés !
- Résultat
- 3
- Jets :
- [3]