Harry Potter RPG

Liste des messages de Elliot Blackburn

Elliot Blackburn

Homme

25 ans

Né-moldu

Britannique

Nikola Brutcell

Message publié le 26/01/2025 à 20:49

Elle fait la meuf outrée. Wah. Des comme ça il en a connu, mais il s'imaginait pas que ça pouvait exister chez les Carter. Sûr qu'Alison a rien à voir avec Freya. Y a moyen elle perd sa virginité bien avant d'ailleurs, si elle se la joue pareil avec les mecs de Poudlard. Elliot se contente d'hausser les épaules en affichant une moue un peu dégoûté.

 

- Nah. J'les préfère mature moi. Mais t'es mignonne.

 

Condescendant ? Pas qu'un peu. Faut dire qu'il connait deux trois autres mecs de l'équipe qu'ont des casseroles à leur cul à cause de gamines exactement comme elles qui savent pas avec quel genre de feu elles jouent quand elles sortent des trucs pareils. Ça le gave un peu. Même qu'il se contente carrément d'hausser les épaules quand Freya lui tombe dessus. Nan parce qu'en ce qui le concerne il a vraiment rien fait. Si être mature ça consiste à laisser une gamine de seize piges annoncer qu'elle est pas une catin parce qu'elle porte une culotte sans rien dire ben c'est peut-être pas pour lui. 

Plus que soulagé de se tirer, il prend la suite de la mini-Carter - celle-là a le mérite d'être un peu fun franchement -, et il sourit en écoutant les anecdotes qu'elle débite comme un putain de guide touristique. Les infos tombent à une telle vitesse qu'il a pas vraiment le temps d'y réagir, mais quand il apprend qu'un gars est mort à Poudlard il tire une gueule un peu figée en cherchant Freya du regard. Ok il est un peu déconnecté des news. C'est-à-dire que ça l'intéresse pas des masses, et qu'il préfère s'enterrer sous les articles de magasines de Quidditch. Mais quand même ça la fout mal. Poudlard c'est un peu l'endroit le plus safe d'Angleterre. Un accident ?

 

- J'savais pas, il prononce en fronçant les yeux l'air de demander ce qu'il s'est passé sans vraiment le formuler. Mais t'as raison d'te mettre au Quidditch, il approuve à l'intention de Charlie. C'est bon pour la circulation du sang et pour l'compte en banque, il balance avec négligence en se marrant devant la gueule de Freya.

Surpris par ce que lui tend la gamine, il tarde pas à se retrouver avec un guidon entre les mains et le cul posé sur la selle d'un vélo.

 

- Délire. Bah j'te laisser chercher mon protoype Yaya, j'vais faire un tour d'bicyclette avec ta sœur !

Ça l'fait marrer. C'est pas le genre de délire qu'existe au Centre. C'est un business sérieux, qu'implique de toujours donner son maximum aux entrainements, pour inciter les sponsors à continuer d'aligner leurs billes. Des sponsors comme Owen Carter Quidditch. En fait ça lui fait plutôt une bouffée d'air frais de se dire qu'ici il a pas besoin de jouer un rôle pour le relationnel. Qu'il peut juste s'éclater pour le plaisir de s'éclater. D'un bon coup de pied au sol il s'envole et balance à la môme :

- Vas-y montre moi c'que tu sais faire que j'te dise si t'as tes chances d'entrer dans l'équipe !

Le vélo a rien à voir avec un balai. Il est atrocement lent, difficilement maniable, en plus d'être carrément handicapant pour les figures. Mais c'est fun. Alors Elliot se marre comme un gosse.


Nikola Brutcell

Message publié le 21/01/2025 à 17:40

- Crois moi qu'non, Elliot rétorque du tac au tac en creusant une fossette.

Même qu'il aime bien s'dire que de balancer combien il est pas sage plante des idées bien spécifiques dans la tête de Freya Carter. Ça a toujours été super facile de la faire rougir comme pas permis. À l'époque scolaire, il avait tendance à croire que c'est parce qu'elle était bien trop timide. Aussi prude qu'une vierge dans un bordel. L'truc c'est que maintenant qu'il sait qu'elle l'était plus, vierge, à la fin d'sa dernière année ? Ça a changé sa perspective. Peut-être bien qu'elle rougit parce qu'elle voit précisément d'quoi il parle. Se l'imagine tellement bien qu'elle va réussir à oublier. Ça rend le jeu vachement plus drôle qu'à l'origine.

La zone libre est pas bien complexe à atteindre, le transplanage d'escorte rapide et efficace. Le problème c'est l'atterrissage.

 

- Putain j'te l'fais pas dire, il grommelle en se dépêtrant comme il peu pour suivre Freya vers l'extérieur.

Déployé de toute sa hauteur dans le jardin des Carter, il s'étire et fait craquer quelques os avant de réaliser qu'ils sont pas tout seul. La bouille d'une mini-Freya leur fait face, suspendue par les jambes à la branche d'un arbre. Un simple signe de main dans la direction d'une gamine qu'il peut que reconnaitre comme était Charlie Carter, et qu'il a jamais croisé qu'une demi-douzaine de fois.

- Salut ?

Étrange ? Ouais, la gamine l'est. Mais la ressemblance absurde avec sa sœur aînée rend la scène carrément comique, et Elliot fronce les sourcils avant d'étirer un sourire hilare. Il a pas le temps de faire le moindre commentaire que Freya hurle avant de choper un truc au sol qui ressemble étrangement à une énorme pomme de terre. Un gnome. Il s'attend ni à sa présence, ni au soudain emportement de la môme pour la défense de la créature que s'apprête à balancer Freya par-dessus la haie. Il lève les deux mains en signe de reddition. Honnêtement lui ça l'a jamais choqué que les sorciers fassent un truc pareil. Parce que genre ça s'appelle pas étourdissement pour rien. Le truc part faire sa vie ailleurs sans grande séquelle. Son opinion en faveur de la sœur aînée n'a cependant pas le temps de traverser ses lèvres que la conversation bifurque, et il se décide à juste enfoncer les mains dans ses poches en silence.

Alison Carter. Il l'a vu un peu plus souvent que Charlie Carter, mais pas tant non plus. Alors quand il croise l'expression de Freya, il se contente de hausser les épaules en lui emboitant le pas.

- Hello, il annonce en réponse à l'adolescente qui lui fait face.

Aussi rousse que les deux autres. Visiblement beaucoup plus maquillé surtout. Il s'attend pas franchement à la dispute qu'éclate en deux secondes et demi entre les deux sœurs, et cherche du regard le plus jeune de la famille. Probablement partie en quête du gnome balancé par Freya cela dit, parce qu'elle est portée disparue. Ça lui rappelerait presque l'ambiance de la maison Blackburn, si y avait quatre ou cinq enguelades en plus sur les côtés. Au moins il capte un peu plus le désespoir de Freya quand elle parle de sa sœur. Par chez lui, la tarte serait partie depuis un moment déjà. Genre deux semaines de salaire dans un jeu de runes pour ça ? À cet âge, chez les Blackburn, on fermait sa gueule et on prenait le cadeau en se barrant la queue entre les jambes pour être sûr que l'autre changerait pas d'avis. 

- J'suis sûr il est super sexy comme pyjama, il balance avec une nonchalance extrême, en train d'imaginer Freya Carter dans un tee-shirt avec sa gueule dessus. Obligé Alison invente, pas vrai ? Bon mais elle est comment ? La question a l'air de prendre la cadette de court alors qu'Elliot la mate sans sourciller. Ta culotte, Carter. T'as l'air ultra fière. J'suis grave intriguée. Mal à l'aise la meuf ? Il s'en tape. Lui se marre bien jusque là. Même s'il est pas venu pour ça.


Nikola Brutcell

Message publié le 16/12/2024 à 11:55

N'ayant jamais mis les pieds dans les sous-sols de quelque boutique de Pré-Au-Lard, Elliot ne sait guère à quoi s'attendre en s'engouffrant à la suite de Freya à l'intérieur du large mobilier. Cela fait bien longtemps cependant qu'il a appris qu'avec la magie, tout est possible ou presque : il ne serait pas tant surpris de découvrir qu'Owen Carter avait un terrain personnel quelque part sous les fondations du village, empaqueté par enchantement entre de vastes parois de pierre. Ce qu'il découvre n'a pourtant rien d'un terrain, puisqu'il s'agit d'un réseau de tunnels filant dans diverses directions, sur des distances apparemment considérables.

 

Visiblement, ce n'est pas le premier tour de circuit de la jeune femme, puisqu'elle file sans la moindre hésitation. Les yeux vissés sur elle, Elliot se contente de rester dans son sillage. Une pointe d'adrénaline l'accompagne : avec l'ignorance de la topographie des lieux, l'évident risque d'une mauvaise manœuvre qui l'enverrait valser dans le décor. Faut-il espérer que la création du modèle OCQ 500 ne soit bien affublé de sortilèges d'urgence pour un tel cas de figure. Très probablement, en vérité, ou Freya ne l'aurait pas entrainé voltiger sous les fondations du village. Il y a quelque chose de parfaitement galvanisant de se trouver là à l'insu des habitants, comme un goût d'interdit qui n'est pas pour lui déplaire.

 

- D'la dope Carter, rétorque sa voix puissante.

C'est au détour brusque d'une énième coudée dans les tunnels étroits qu'Elliot perçoit la trappe immense qui leur fait face. Il a déjà commencé à ralentir pour parer au choc pratiquement inévitable, mais devant lui Freya lève un bras, actionnant l'ouverture par magie. Secouant la tête en étouffant un rire, il affaisse les talons sur les étriers pour reprendre de la vitesse. Immédiatement, une tractation violente à son mollet le fait glapir de surprise, et dans la seconde suivante, il est désarçonné de son balai avec une force prodigieuse. Son prototype continue de filer droit devant tandis qu'il se retrouve projeté au sol : l'impact n'est pas violent, cependant. Le sol, mouvant, est en réalité un mur, recouvert de lianes épaisses.

Un filet du diable.

Un filet dont Freya l'extirpe sans difficulté l'instant suivant, et c'est un Elliot particulièrement sonné qui se laisse être redressé par la sorcière.

- Woh.

 

C'est à peu près la seule chose qui lui traverse l'esprit avant qu'il ne croise le regard paniqué qui lui fait face.

 

- Quoi ?

 

Le vacarme seul lui répond, juste au-dessus de leurs têtes, et il capte à retardement qu'il s'agit probablement du propriétaire de l'habitation dans laquelle ils viennent de pénétrer parfaitement illégalement. Pourquoi d'autre Freya aurait-elle du user de magie sinon ? Pourquoi même y aurait-il eu un filet du diable prêt à choper n'importe quel personne essayant de s'infiltrer à l'intérieur ? Il n'a guère le temps de réfléchir, chope Freya par la main en cherchant des yeux une issue. Cette dernière se résumant à une porte derrière laquelle ils se planquent tous les deux. Le cœur battant, Elliot tend l'oreille alors que des grommellements parviennent au travers du bois.

 

- Foutus gamins. C'est toujours pareil. Z'auraient du effondrer ces tunnels depuis longtemps.

Elliot se pince les lèvres, glisse un œil vers Freya. Il se sent vraiment comme un môme qui viendrait de faire une connerie, et toute la situation est un peu ridicule. Le truc c'est que maintenant qu'ils sont planqués là, il se voit pas ressortir comme une fleur. Alors il secoue la tête, réprimant un rire en regardant Freya avec de grands yeux, agitant les lèvres pour énoncer une phrase parfaitement silencieuse : c'est ta faute ! Le type a l'air d'incanter des sortilèges, de l'autre côté, et pendant plusieurs longues secondes Elliot s'imagine qu'il va ouvrir la porte en grand. Il n'en est rien cependant. Bientôt, les pas s'éloignent rapidement tandis que les grommellements continuent, résonnent dans les tunnels jusque s'éteindre complètement.

- Il s'est tiré j'crois, il annonce inutilement.

Dans l'espace étroit, difficile de ne pas avoir les mains qui trainent. Pas qu'il se prive. C'est pas sa faute s'il fait sombre et qu'il a pas la place.

- J'en r'viens pas qu'tu m'entraine à commettre des crimes, Carter. Il ouvre la porte d'une main pour jeter un œil dehors. Puis il grimace en réalisant : l'modèle s'est tiré aussi putain.


Spike Ryder

Message publié le 07/12/2024 à 19:25

Le type est bonne vibe franchement. Alors Elliot se marre bien en le voyant l'imiter en train d'imiter Malika. C'est putain de bluffant la métamorphomagie. Ça le refait rien que d'imaginer la gueule de Terrence devant ça, pis devant la vraie quand il sera persuadé qu'il peut enfin se la taper.

 

- Des fr... ouais merde, nan elle se sape pas comme toi. Il a un reniflement hilare. On a qu'a les méta, mec, attends. Elliot a déjà sorti sa baguette, mais à peine il l'a pointé sur le type que l'autre lui lance un regard équivoque. Nan t'as raison, mauvais bail. Attends.

 

En quelques mouvements, le sorcier a ouvert plusieurs casiers à la suite avant de tomber sur celui de Percy.

 

- Tada. R'garde moi ça. Jackpot t'vois ?

 

Percy était du genre prévoyant. Extrêmement prévoyant. C'est-à-dire que le gars avait l'équivalent d'une armoire entière dans son casier, ou presque. L'avait la même chose chez lui, et probablement chez ses parents, voire chez son mec. C'était le genre de type qu'avait une fringue pour chaque occasion, un peu différent de tous les autres mecs de l'équipe. Peut-être pour ça qu'il s'entendait mieux avec les meufs.

 

- Il verra pas la diff j'te jure, il énonce vaguement à Spike.

 

Percy était plus blindé que lui. Pas pour quelque différence de salaire que ce soit. Juste parce que le type avait des darons complètement blindés eux-mêmes, et qu'ils le rinçaient plus abondamment que la putain de Thaïlande sous la mousson. Elliot agrippe un tee-shirt un peu au hasard, et aussi un jean, pis une veste, avant de les poser sur un banc.

 

- Suffit d'changer la forme et basta.

 

Il est pas bien sûr de savoir précisément ce que porte Malika, honnêtement. Il a jamais trop regardé. Mais probablement que ça doit ressembler de près ou de loin à ce que portent beaucoup d'autres nanas qu'il a pu croiser. Alors il se les passe en image mentale avant de braquer de nouveau sa baguette, s'attentant au projet avec un genre de nonchalance concentré. C'est-à-dire que ce qu'il pratique à peu près tous les jours, c'est les sortilèges d'illusions pour passer inaperçu des paparazzis, pas franchement les sorts de remodelage de fringues pour en faire des trucs de meuf.

 

- Plasticium !

Chacune des fringues est métamorphosée. Mais alors y a rien qui va. Ça reste des fringues de mec, et probablement que personne voudrait porter. D'ailleurs Elliot les mate avec un air circonspect avant d'hausser les épaules et de braquer un regard vers Spike :

- Nan mais sinon j'vais d'mander à Kylie t'sais quoi.

Elliot Blackburn a lancé un sortilège !

Sortilège
Sortilège de Modelage
Difficulté
Résultat D20
7
Interprétation
Réussite
XP gagnée
10
- Plasticium !

Chacune des fringues est métamorphosée avec une précision franchement approximative. Les formes sont pas ouf, et probablement qu'à y regarder de trop près, Terrence mettra pas bien longtemps à voir que y a un problème avec. Le truc c'est qu'en théorie, Spike est pas sensé approcher Terrence de trop près. Juste lui faire des œillades de loin ok ?

Autres résultats possibles

- Plasticium !

Chacune des fringues est métamorphosée avec une précision qui le surprend lui-même. La plupart ressemble franchement à la dernière tenue que portait Kylie, mais franchement Terrence verra pas la différence. Ça reste un mec, en chien, devant une meuf qui va normalement le regarder d'une manière qui le fait pas questionner quel truc elle porte.

- Plasticium !

Chacune des fringues est métamorphosée. Mais alors y a rien qui va. Ça reste des fringues de mec, et probablement que personne voudrait porter. D'ailleurs Elliot les mate avec un air circonspect avant d'hausser les épaules et de braquer un regard vers Spike :

- Nan mais sinon j'vais d'mander à Kylie t'sais quoi.

- Plasticium !

L'intégralité des fringues se désintègrent, ainsi que le banc sur lequel elles étaient étalées. Les sourcils haussés, Elliot regarde le bordel avec un air complètement ahuri avant d'éclater de rire comme un gland.

- P'tain j'ai bien fait d'pas tester sur toi ! On va en trouver des vraies t'inquiète.

Nikola Brutcell

Message publié le 07/12/2024 à 19:03

Fatalement qu'il capte pas tout ce qu'elle raconte. C'est loin d'être un ingénieur. N'empêche qu'il écoute tout pareil, parce que Freya a cette façon de balancer les infos avec un genre de passion qui donne juste envie de l'écouter, peu importe ce qu'elle raconte. Pis bon. Ça l'intéresse en vrai. Même s'il capte pas tout. C'est carrément révolutionnaire, des balais reliés à leurs joueurs comme des baguettes magiques. C'est pas de comprendre le concept qui va changer ça. C'est excitant en fait. Vachement plus qu'un simple nouveau modèle, le bordel deviendrait une partie d'eux, complètement rattaché à leur propre expérience de vol, et à leurs préférences dans le domaine. Alors évidemment il a des yeux grands ouverts, Elliot, pis il balance des ah ouais ? ici et là, et des han ! et des nice ou des putain trop stylé parce qu'en fait ça l'est, juste. Trop stylé.

 

- Jun ? C'est pas toi qui va m'faire mon balai ?

 

Il sait pas c'est quoi un synthétiste, ni c'est qui Jun, mais il a eu un smile énorme à la perspective d'avoir sa version bien à lui. Un truc taillé pour appartenir à Elliot Blackburn. Ça en jette à peu près autant que le premier maillot qu'on lui a tendu avec son blaze dessus. N'empêche que le smile s'est métamorphosé en rictus à l'idée que ce soit pas Freya Carter elle-même qui lui taille le balai. 

 

- Là ?

 

C'est large comme espace, faut dire. Mais il avait imaginé qu'ils iraient tester ça quelque part dehors, histoire de tester de la vraie voltige. Cela dit c'est clair que ce serait le genre de truc qu'attirerait un peu l'attention, alors c'est peut-être mieux comme ça. Il va pas s'faire prier en tous cas. Il enfourche le bordel :

 

- J'espère ça fait comme les baguettes si c'est pas l'bon, il balance juste avant de s'élancer, sans plus sembler s'en inquiéter que ça.

Très vite, il s'avère que le balai est caractériel. Elliot a aucun problème pour esquiver le mobilier - qui semble par moment se déplacer de lui-même pour le laisser voler comme bon lui semble -, et il enfonce les talons sur les étriers pour chercher la pleine vitesse du modèle. Y a du fuel à revendre. Ça le balance vers l'avant avec puissance, et il pousse un hurlement joyeux avant de tenter une bifurcation serrer entre deux étagères. Le virage est net, aussi fluide que brutal. Alors il s'essaie vite à d'autres trucs, cherchant les limites de l'objet. C'est pas comme s'il en avait jamais crashé. Elliot a toujours aimé les phases de tests de nouveau balai, parce que c'est à peu près le seul moment où on les laisse faire ce qu'ils veulent s'en inquiéter qu'ils niquent l'équipement. C'est presque le but.

La seule différence c'est qu'habituellement y a des types payés pour mater ces entrainements délirants et s'imposer dès que ça commençait à sembler dangereux pour les joueurs.

1. Au bout d'un moment, le balai a l'air de complètement fusionner avec tout ce qu'il décide de faire, comme s'il avait qu'à penser vouloir faire un truc pour qu'il le fasse. C'est carrément galvanisant, et Elliot a du mal à s'arrêter tellement il prend son pied. Mais quand enfin il le fait, il a un sourire d'une oreille sur l'autre, les mèches en bordel sur le dessus de la tête, et les yeux brillants. Putain c'est génial.
2. Le vol est plus qu'agréable. Clairement plus fluide que tout ce qu'il a pu expérimenter sur le modèle précédent. Mais il a pas l'impression que ce soit si différent d'un balai normal. Pas comme ce à quoi il s'attendait en entendant Freya parler du lien entre un sorcier et son balai. Comme si finalement y avait pas de lien entre lui et ce balai. Ça reste un bon balai, mais c'est à peu près tout. Alors dès qu'il en redescend, Elliot réclame : Bon le mien on s'met dessus quand ?
3. Elliot fond sur un obstacle, dans le but de braquer au dernier moment, mais le balai se met à bifurquer tout seul sans demander son avis bien avant qu'il atteigne la cible. Alors commence un véritable match entre Elliot et le modèle, qui semblent complètement se disputer l'itinéraire de vol. De loin c'est possiblement très fun. De près ça le frustre complètement, et il finit par redescendre avec un air boudeur de vrai gamin. Putain bah ça s'voit c'est pas l'mien hein. 
4. Franchement ça va super bien. Jusqu'à ce que subitement le balai se mette à vouloir le désarçonner pour absolument aucune raison. En plein rodéo  à plusieurs mètres du sol, Elliot s'accroche des deux mains en poussant un juron, mais l'objet se met carrément à se balancer avec brutalité d'un bord à l'autre de la pièce dans le but de l'éjecter de la selle. Ce qui finit par arriver en quelques secondes à peine, quand le balai freine brusquement sans prévenir, envoyant Elliot directement dans le mur d'en face. Il a tout juste le réflexe de jeter ses bras vers l'avant pour pas se fracasser dessus la tête la première.


Nikola Brutcell

Message publié le 27/11/2024 à 13:41

Ça le fait froncer la gueule qu'elle le croit pas. Genre pourquoi il mentirait sur l'fait d'avoir un frère en fait ? Il veut bien il raconte beaucoup de connerie, mais pas à ce point. Bah ouais, il s'était contenté de balancer. S'il devait s'inventer une famille ce serait carrément pas celle-là. Pis ce serait vraiment une vanne pétée en fait. Elliot précède Freya dans l'escalier, les yeux sur la main avec laquelle elle éclaire l'endroit. C'est stylé un peu. C'est pas la première sorcière qu'il croise capable de ce genre de prouesse, mais c'est pas non plus le genre un truc qu'il voit tous les jours. Quand est-ce que Carter a appris à faire ça ? Woh. Le sous-sol dévoile une démesure à laquelle il s'attendait pas - et on parle d'un mec dont l'appartement fait peut-être trois fois la taille dont il aurait vraiment besoin. Tu m'étonnes.

 

Les mains ont quittées les poches alors qu'il fait le tour du bordel, et ses yeux se posent sur les nombreuses tranches de bouquins rangés dans les étagères. Elliot est pas un grand lecteur, mais tout ce qui se rapproche de près ou de loin au vol le rend curieux par nature. Les bouquins du genre font probablement partie des rares qu'il feuilleterait bien pendant quelques heures sans même voir le temps passer. Certains du moins. Il grimace devant certaines couvertures qu'ont l'air vachement moins avenantes que d'autres, avec des runes enchevêtrées, ou d'autres arborant des titres à base d'arithmancie obscure. Mais il a pas franchement le temps de s'imprégner pleinement du décor que Freya lui fout une main devant les yeux. He ! S'il râle c'est que pour la forme, parce qu'il suit docilement la sorcière.

 

- C'était pas écrit dans l'contrat ça, ou alors j'ai raté des p'tites lignes.

 

Même qu'il lui chope une épaule étant donné qu'il voit rien comprenez, se met à faire le con comme c'est pas permis juste parce qu'il peut.

 

- Ainsi Elliot Blackburn s'enfonça dans les ténèbres, houuuuuu.

Il a pas bien le temps de continuer sur sa lancée cela dit, parce que son autre main rencontre subitement le manche d'un balai, qui réagit subitement à sa présence. Elliot lui-même se sent impulsé d'une énergie nouvelle, comme si sa magie s'était mise à ruer à l'intérieur de lui. Une sensation plus ou moins similaire à celle qu'il avait eu la première fois qu'il avait empoigné sa baguette magique. Un juron lui échappe sous la surprise, et ses yeux, libérés, courent sur l'engin qui vient de se dresser à la verticale à côté de lui.

 

- Bordel il est canon.

 

Y avait des rumeurs qu'existaient sur la possibilité que des fabricants travaillent sur ce genre de projet, mais c'était jamais que des rumeurs. Le genre qu'on se soufflait dans les vestiaires en s'imaginant des dingueries, sans trop espérer non plus que la recherche fasse un tel bond vers l'avant - ou en tous cas pas de leur vivant. Jusque là, le bois n'était travaillé dans le genre que dans deux domaines : celui des baguettes, depuis à peu près la nuit des temps, et celui de la musique - ça c'était plus récent, du genre siècle dernier, aux prémices de ce que ça pourrait rendre dans plusieurs années sans doute. Elliot était pas bien certain de ce que ça pouvait bien inclure en terme technique, mais il avait la chance d'avoir sous les yeux la personne la plus à-même de le lui révéler.

 

- Ça marche comme les baguettes ? Genre ils se lient aux joueurs et tout ?

 

Il a un air de vrai gamin alors qu'il observe le balai sous toutes ses coutures, repérant ici et là quelques similarités avec le modèle précédent, sans que celui-ci ne parvienne à véritablement lui ressembler. OCQ prenait visiblement une direction nouvelle.

- Ils sortent quand ? J'en veux un putain. C'est toi qu'a eu l'idée ? C'est trop la classe hein. Raconte vas-y j'veux tout savoir.

Elliot avait trouvé place sur un siège et manœuvrait le bijou pour en zieuter absolument tous les détails.


Nikola Brutcell

Message publié le 25/11/2024 à 20:27

- C'est presque mieux protégé que Caerphilly, il a échappé en seul commentaire pendant qu'elle le couvrait de sortilèges pour lui permettre de pénétrer la zone sans risque. T'caches des secrets d'état là-dedans en fait ?

 

Elliot est pas sans connaitre les dimensions démesurées du business dans lequel il trempe depuis presque dix ans, mais par moment ça continue de le surprendre. Combien des gens sont prêts à mettre sur la table pour des produits qui feront pas deux ans avant de paraitre obsolètes aux yeux de tous les professionnels. Alors il charrie parce qu'il peut, mais la vérité c'est que les protections du centre sont bien plus drastiques, à la limite de l'absurde par moment. Pas moyen de se faire livrer sans avoir eu l'identité complète du visiteur, avec un badge attitré demandé des jours à l'avance. 

L'odeur est peut-être ce qui le marque en premier. C'est une odeur qu'il aime particulièrement. Celle du bois tout juste traité, mêlé au cuir de nouveaux équipements qu'attendent que d'être essayés. Ses yeux se posent un peu partout avec une curiosité mordante, et il reste étonnement sage derrière la silhouette frêle de la propriétaire, à garder ses mains dans ses poches. Y a des trucs de partout, rangés méticuleusement sur des étagères, et tout un panel d'affiches qui ne manquent pas d'attirer son attention. Il en connait la plupart, pour avoir été un vrai fanboy d'Owen Carter quand il était encore qu'un gosse. Il suit du regard la direction pointée par un poursuiveur dans l'une d'elle pour aviser des cartes étalées sur une table basse.

 

- Woah. P'tain la collec ! Il est comme un gosse, les mains retirées des poches alors qu'il s'en approche pour les mater à travers un dessus vitré, en pointe une de son index : Hey c'est moi qui t'aies filé celle-là ! Et celle-là aussi ! C'était un vrai délire à l'époque, de s'échanger ces cartes à Poudlard. Freya en avait toujours des inédites, via son père il avait toujours soupçonné même si elle le niait en bloc, et elle acceptait de lui échanger toutes celles qu'il avait en double ou tripe - il en avait un paquet en double ou triple, à croire que y avait qu'un lot commun à toutes les dragées qu'il achetait. J'paris ça vaut une blinde maintenant. On les trouve plus nulle part t'savais ? Pas les anciennes en tous cas. Les nouvelles n'intéressaient que moyennement les gamins, qui s'étaient tournés vers d'autres genre de collections.

 

Il se retourne brièvement vers l'horloge, un sourire aplati sur la gueule, déjà recentré sur la nouveauté qu'il va pas manquer de découvrir sous peu. Ses mains retrouvent ses poches alors qu'il s'éloigne de la table basse. L'apparition de Charlie Carter manque pas de le faire buguer légèrement tant sa ressemblance avec Freya est frappante. Un vrai clône version miniature. Pour avoir connue la sorcière à cet âge, ça lui saute carrément aux yeux. Il l'a pas vraiment connu, juste croisé ici ou là quand elle était encore môme. Faut dire elle était minuscule à l'époque, et il avait pas grand chose à raconter à une gosse de cette dimension.

 

- Carter junior ! Il l'appelait déjà comme ça à l'époque. N'empêche qu'elle a grave poussé. Oh... Il récupère le bracelet et le mate avant de redresser le regard vers Freya, puis de l'affaisser sur la gosse de nouveau. Bah merci c'est sympa. Il se retourne vers sa grande sœur avec un sourire insolent sur la gueule. Au temps pour moi j'ai p't-être quelques fans qui trainent encore ici ou là. On va pas s'mentir, Charlie a l'air d'être absurdement gentille, et Elliot les regarde discuter avec Freya en se demandant au juste à quel point elle doit gérer sa sœur depuis le départ de sa mère.

Une question qu'il s'était jamais posé quand il était adolescent, parce que ben... il était adolescent. C'est un peu comme si ça le frappait brusquement en pleine gueule, voyez. Ça le désarçonne pas pour autant, parce que y a pas grand chose qui le désarçonne. Juste il se demande s'il aurait pu gérer comme s'il avait du gérer les mômes Blackburn comme Freya avait du gérer ses deux sœurs. Vaguement quoi. La réponse est plutôt claire. Sa relation avec l'intégralité de ses frères et sœurs est nulle. Il saurait même pas dire ce qu'ils font de leur journée. Pas même Charli, qui suit pourtant des cours à Poudlard depuis l'année dernière. Tourné pour mater l'établi dans lequel roupillent une série d'outils à priori destiné au perfectionnement d'un matériel qu'il a davantage l'habitude d'utiliser que de voir créé, Elliot a la gueule d'un gamin auquel on aurait annoncé Noël en avance.

Approchant des brosses et des lanternes, il peut pas s'empêcher d'y foutre les doigts avant de mater Freya :

- Ouais ouais. J'vais voir l'OCQ500 alors ?

Des contrats de confidentialités, il en avait signé des tas. Ça faisait longtemps qu'il lisait même plus les documents qu'Oakwood lui foutait sous le nez en lui demandant de parapher et de placarder sa griffe dans des petites cases prévues à cet effet. Il s'est décollé des établis en moins de deux secondes pour approcher de la sorcière, et de l'escalier descendant vers le laboratoire, avec la vigueur d'un type beaucoup trop excité pour l'occasion. Les pupilles illuminées comme des guirlandes, il a du mal à dissimuler son excitation. D'un geste il accroche le bracelet que lui a refilé Charlie avant de commenter brièvement :

 

- T'savais j'ai un frère qui s'appelle Charli ? Il est à Poudlard aussi. Mais en deuxième année.

 

S'il est une chose qui restait particulièrement opaque concernant la vie d'Elliot Blackburn, au grand damn des médias, c'était bien ses origines. Il ne parlait que très rarement, et très superficiellement, de ses parents ou de ses frères et sœurs. Jamais un seul nom n'avait fait couler l'encre de quelque journal ou magasine, et sa distance avec chacun des membres Blackburn empêchait probablement la moindre enquête de parvenir au moindre article potable. Certains y voyaient la volonté honorable d'une célébrité de laisser ses proches en paix, d'autres murmuraient que de sombres secrets se dissimulaient dans le passé de ce jeune homme brillant et talentueux qui raflait le meilleur salaire de Caerphilly. La vérité, c'est qu'Elliot n'avait guère envie que l'on apprenne qu'il était issu d'une famille de cas sociaux à moitié dégénérés. Même à l'époque de Poudlard, il n'en avait jamais dit grand chose.


Nikola Brutcell

Message publié le 23/11/2024 à 14:05

Si les courriers avaient commencé par un échange on-ne-peut-plus professionnel - il ne fallait pas s'en attendre à moins de la part de Freya Carter -, ils n'avaient pas tardé à retomber dans une certaine familiarité. Elliot n'était simplement pas capable de mettre de véritables formes à ses missives, qui commençaient rarement par ne serait-ce qu'un bonjour, et coupait directement dans le vif du sujet avant de s'arrêter abruptement, et presque absurdement, dans l'attente d'une réponse qu'il devrait attendre plusieurs heures ou plusieurs jours de rang. Il écrivait comme il parlait, et probablement que c'était là ce qui avait fait basculer les réponses de Freya du côté obscur de la force. Il s'en plaignait pas. Il détestait fondamentalement tout ce qui s'assimilait de près ou de loin aux courriers officiels qu'il recevait constamment du bureau lorsqu'il s'agissait de préparer des interviews ou autres évènements liés au pôle communication.

 

Ils s'étaient accordés sur un dimanche. Le dimanche qui suivait donc leur rencontre au centre Caerphilly, et qui présentait l'avantage net d'être un jour non-ouvré. Elliot s'était déplacé avec pour seule précaution quelques sortilèges d'illusions qui avaient permis de travestir son aspect, et ne les avait levé qu'une la porte de l'arrière boutique, par laquelle l'avait fait entrer Freya, verrouillée derrière lui. Sorti d'entrainement, il était vêtu pratiquement de la même façon que la dernière fois qu'ils s'étaient vus. La chaleur ambiante constratait de manière saisissante avec le froid glacial qui balayait les rues de Pré-Au-Lard, et il se secoua avant d'enfin lui adresser un sourire.

 

- Hello !

Les bras levés de part et d'autre de son corps, il fait mine de zieuter autour de lui avant d'ajouter :

- Mâte ça. Aucun fan dans les manches, et j'ai même pas rameuté d'paparazzi. J'fais ça bien hein ? Il avait pris un mal in plaisir à se présenter comme un gars perdu du coin avant d'enfin révéler son identité en lui soufflant à l'oreille que j'suis sous couverture Miss Carter, et vous êtes en état d'arrestation pour consommation illégale de guiness au cassis. Même que oui, il était fier de sa connerie. Bon tu m'fais visiter ?

Le premier shooting était prévu pour dans une semaine, et il avait été décidé qu'Elliot se familiariserait avec le décor en amont. Ou peut-être bien qu'Elliot avait simplement insisté très lourdement pour venir zieuter l'intégralité de l'atelier OCQ en avance, pressé qu'il était d'enfin découvrir ce qui l'attendait avec la nouvelle collection. C'est qu'elle lui avait mis l'eau à la bouche avec le 500, et il avait pas envie d'attendre deux semaines toute entière pour savoir à quoi allait ressembler le bordel.


L'égerie

Message publié le 22/11/2024 à 18:08

Fatalement que son regard est équivoque alors qu'elle invoque déjà ses propres conditions au gage qu'il a imposé.

 

- Holà pas si vite Carter, t'crois tu vas t'en sortir comme ça ? C'est moi qu'ai gagné c'est moi qui fait les règles.

 

Même qu'il a aucun doute que l'inverse aurait été absolument vrai. Jamais de la vie elle l'aurait laissé gérer l'planning comme bon lui semble au milieu de son atelier. Il se demandait si elle le gérait comme elle gérait absolument tout du temps de Poudlard. Force est de croire que oui, parce qu'il imagine franchement très mal la sorcière oublier ses méthodes et laisser un bordel monstre sur ses plans de travail. Arrête de pousser mes ingrédients Elliot, ça c'est ton côté, et ça c'est mon côté. Tu vas souiller la sève de bubobulbe avec tes yeux de tritons là ! Il aurait souillé vachement plus, si elle l'avait laissé faire. Bref. Il lève les yeux au ciel parce qu'évidemment qu'elle va pas le laisser débouler à n'importe quel moment - et évidemment qu'elle a raison, mais franchement qu'est-ce qu'il aimerait pouvoir prétendre parfois qu'il peut faire ce genre de truc sans s'inquiéter de provoquer une émeute.

 

- J'ouvre plus mes courriers mais p't-être j'ferai une exception pour toi, il convient en grattant le comptoir distraitement, ses doigts tardant pas à le frapper sur le rythme de la musique qui continue de les tenir dans une ambiance un peu rock. C'est mes admirateurs ils sont tarés, il se justifie. J'jure un jour j'ouvre des lettres j'me prends des trucs en pleine gueule. Des sécrétions abominables qu'ont toute sorte d'effets, des philtres d'amour à impulsion spontané, des paillettes qui lui colle à la peau pendant des mois, nan il en a eu trop pour continuer de s'infliger le bordel. Sans doute qu'Owen Carter avait eu le même problème.

Sûr que le oui et non lui fait hausser un sourcil, et il plante deux yeux très peu impressionnés sur Freya. C'est-à-dire que dans le genre botter en touche elle fait fort. Y a quoi, elle a honte du type ? Il existe pas ? C'est un plan cul ? Il a un sourire amusé sur le coin des lèvres en s'imaginant que c'est peut-être bien ça le problème. Le sourire s'évanouit quand il en revient à se faire l'image de ce con de Colt entre les jambes de Carter, et il se décide à pas insister. En vrai, surtout parce qu'elle a l'air de bien fuir la conversation. C'est peut-être un mec direct, mais c'est pas un forceur.

- Mh, attends.

Sa main s'est accroché au poignet de Freya avant qu'elle puisse bouger complètement, et il sort de sa poche un papier - enfin c'est plus un emballage de confiserie, qu'il métamorphose du bout de sa baguette. Il chope un stylo qui traine sur le comptoir avant d'écrire un nom en quelques gestes - Nikola Brutcell -, et de replier le bordel pour le faire glisser vers la sorcière.

 

- Pour m'écrire. C'est un pseudo, tu l'garde pour toi hein ?

C'est Oakwood qu'avait suggéré l'idée, quand Elliot en avait eu marre de devoir passer par un type pour trier son propre courrier. C'est le nom qu'il utilisait pour échanger avec sa famille - le peu de fois où ils s'écrivaient -, et ses potes les plus proches. Occasionnellement, dans son cercle professionnel. Il adresse un dernier sourire à Freya avant de la laisser s'enfuir :

- Et au plaisir Carter.


Spike Ryder

Message publié le 20/11/2024 à 15:21

L'mec a le mérite d'avoir des couilles. Elliot doute fort que Ryder défonce qui que ce soit de l'équipe en 1V1 cela dit. À part Hornettes peut-être bien. Franchement le type tu lui enlèves la batte il sait plus rien faire c'est ridicule. L'reste ? Sont tous plus grands et plus baraqués que ce gars là, en plus de pas être les derniers à chercher à s'foutre sur la gueule à la sortie des bars. Au grand damn de Oakwood. La surprise s'affiche clairement sur le visage d'Elliot en voyant les traits du poursuiveur se modifier devant lui, et il a un mouvement de recul. Les sourcils en l'air, les lèvres un peu redressées dans un sourire en coin un peu incrédule, il a l'air d'un type auquel on viendrait d'offrir un cadeau de noël en avance.

 

- T'es méta ?

 

Elliot a jamais croisé de méta. Genre il sait c'est quoi. Mais il en a jamais croisé. C'est stylé un peu. Bon clairement l'mec a pas intérêt de prendre sa gueule à lui pour faire n'importe quoi, mais dans l'idée ça reste un pouvoir vachement stylé. Pour faire tourner en bourrique le reste de l'équipe y a pas mieux. Tant que ça s'retourne pas contre lui.

 

- T'as pas d'frère et sœur Ryder ? La famille c'est encore ce dont on s'venge le mieux.

Les yeux sont cerclé d'un éclat d'insolence, et il rajuste la sangle de son sac sur son épaule avant de balancer l'plan.

 

- T'peux l'apparence de n'importe quelle meuf ? Le menton est relevé, et de son autre main il a récupéré le vieux téléphone moldu qu'il se trimballe pour contacter des potes qui font absolument pas partie du monde sorcier. Nan parce que si tu peux emprunter la gueule de cette meuf là c'est gold ok. Malika apparait sur l'écran pixellisé, présenté devant la gueule de Ryder. Mate bien cette nana. Elliot était l'genre à prendre un paquet de photos pendant ses soirées, et c'est peut-être la première fois que ça allait servir à autre chose que rester pourrir dans la pellicule blindée du bordel. C'est Malika. Elle est du centre, t'l'as p't-être déjà croisé. C'est la meuf de la cantine ok ? Terrence veut s'la faire d'puis l'départ, sauf qu'elle veut jamais. T'veux lui foutre à l'envers ? Tu lui fais croire qu'elle lui fait d'l'œil. Des signes au milieu d'un couloir, des sourires à la con entre deux portes, ce genre de délire. Elliot les lui joue. Les signes. Les sourires. Une vraie meuf avec les traits du plus célèbre des batteurs des Catapultes. Gold un peu. Il va s'mettre tout seul dans la merde en allant retenter son coup parce qu'il sera chaud comme un lapin. J'serai là pour prendre une belle photo d'sa gueule quand il va capter qu'elle lui refout le rateau d'sa vie. Là, j'estimerai qu'on est quitte. Faut comprendre, c'est un frère pour moi tu vois. Il est pleinement satisfait du délire. Fait claquer le téléphone pour le refermer avant de le refoutre dans sa poche, un sourcil arqué. Deal ?

Démoniaque sa gueule ? Peut-être bien. C'est juste qu'il prend son pied d'se dire qu'il a même pas besoin de fort réfléchir pour renvoyer la balle dans l'camp de Terrence, pour une fois. La solution lui est tombé dessus sous la forme de Spike Ryder, et il a comme la furieuse envie de s'le foutre dans la poche pour pouvoir profiter de ce qu'il vient de découvrir à la moindre putain d'occasion. 


L'égerie

Message publié le 20/11/2024 à 13:38

Buzz killer. Fatalement que c'est Freya qui remet le travail sur le tapis, ça risquait pas d'être lui. Sa journée est terminée. Elliot s'est calmé. Installé de nouveau au comptoir, il peut pas s'empêcher d'avoir un sourire fier sous les compliments de la sorcière. C'est pas la même que d'entendre des gens hurler son nom ou lui d'mander de l'épouser à la sortie d'un match. Elle le connait. Sait d'où il vient. Ça vaut quelque chose comme opinion, plus qu'il pourrait probablement l'exprimer. Alors fidèle à lui-même, il hausse les épaules.

 

- C'est sûr qu'on va faire du bon taff. Surtout maintenant qu'OCQ a deux égéries pour l'prix d'une.

 

Le rappel au gage est appuyé d'un clin d'œil, et d'une gueule pleinement satisfaite de sa connerie. Il est franchement refait d'avoir gagné rien que pour ça. Même si pour être parfaitement honnête, il aurait pas dit non à visiter les ateliers du magasin. Cela dit il a surtout échappé au fait d'y taffer pendant des heures, et il est pratiquement sûr que Freya lui offrira un petit tour du propriétaire dès qu'il y foutra un pied.

 

- Merci pour l'café, il ajoute en repoussant le verre vide en direction du barman. Quand tu veux pour la r'vanche hein.

 

D'un coup de menton il a désigné la cible, qu'a arrêté de chanter et de clignoter pour reprendre sa posture initiale. Elliot a une dernière fléchette dans sa main, avec laquelle il joue comme il le faisait à l'époque de Poudlard. Les stylos à plumes avaient tendance à ne jamais rester figés bien longtemps sur sa table, quand il n'était pas occupé à y graver des trucs avec ce qui lui tombait entre les doigts. Sans prévenir il la plante sur le comptoir dans un bruit sec. Elle se met à gesticuler d'elle-même pour se dégager, filant directement vers l'arrière du bar avec un air courroucé. Autant qu'une fléchette puisse avoir l'air courroucé quoi.

 

- On s'revoit quand ? Il demande, en écho à la question posé près d'une heure plus tôt, si c'est pas plus. J'déboule quand j'veux d'vant ton comptoir ou faut prendre un ticket ?

 

L'espace d'une demie seconde il a de nouveau cette image de Freya Carter en mini-jupe. Putain faut vraiment qu'il cause avec Colt. Peut-être bien qu'il devrait appeler les gars pour s'retrouver comme au bon vieux temps. Elliot a de plus en plus de mal à faire matcher son planning de joueur pro avec le reste. Alan lui a fait la réflexion plusieurs fois qu'ils le voyaient plus. Il sait même pas quand Tray va avoir son môme. Ça craint nan ? Il sait pas. Il a que cette image de Freya en mini-jupe dans la tête. L'regard planté sur le visage de la sorcière, il se demande vaguement ce qui aurait été s'il avait pas emballé Vicky au bal de noël. S'il avait attendu assez longtemps pour être celui avec lequel Freya perdait sa virginité. Sans doute qu'il aurait merdé d'une autre façon, c'est ça la vérité.

- T'as un mec Carter ? Il demande subitement, au milieu de rien. Avec une nonchalance extrême.


L'égerie

Message publié le 15/11/2024 à 19:51

Ils ont quatre ans et demi, environ. Elliot se marre vraiment comme un gosse, et ça le détend drastiquement.  De l'entrainement foiré de tout à l'heure, de l'ambiance générale même qui maintient le Centre des Catapultes dans ce délire super sérieux ou faut sans cesse donner le meilleur de soi-même, et tellement plus. Il a beau avoir les facultés mentales d'un putain de garçon de primaire depuis cinq minutes, ça l'empêche pas de lâcher ses meilleures répliques beauf à l'intention de Freya. C'est-à-dire que la meuf tend des perches épaisses comme son bras.

 

- Bon mais si j'te charme c'est d'la triche aussi ? L'air est parfaitement innocent alors qu'il a effectivement rangé sa baguette magique. Grand prince le mec, faut l'souligner. Pis bon. J't'oppresse de rien du tout. T'veux pas savoir comment ça fait si j't'oppresse pour de vrai. Ou alors tu veux ? Tu m'dis hein. Il a tourné la tête en vrai, même s'il lui jette un regard en biais par pure insolence, une fois, deux fois, trois fois pour voir ce qu'elle a branlé. 18 ! Merde tu m'rattrapes. Mais t'inquiète. J'aime bien quand c'est serré moi. La victoire en est qu'meilleure. Clin d'œil.

La chope vide est reposée, et il en réclame une autre, en balançant dans l'même temps un billet qui comprend très largement un beau pourboire.

- T'bois lentement. T'en voudras une autre ? Nan parce qu'il va pas la laisser ruiner son salaire pour une après-midi fléchettes en fait. Ça t'feras digérer ta défaite tu vois. De toute façon elle est payée, qu'elle la prenne ou non, l'barman va pas s'en plaindre. Oooook. À nous deux. Houuu. Fais pas la maline Jacqueline ! Je ne m'appelle pas Jacqueline ! Whatever.

 

Il se place avant de mater Freya avec insistance. Longtemps. Sans rien dire.

 

- Bah r'garde ailleurs ! J'veux voir si ça marche dans les deux sens ! Il fait tourner sa fléchette histoire de mieux lui faire comprendre, la gueule fendue d'un sourire de gros branleur. Même qu'il attend qu'elle le fasse, les sourcils haussés, sans esquisser le moindre geste pour lancer son bordel. J'disais donc, à nous deux ! Il finit par annoncer à la cible avant d'enfin se mettre en place. Mais qu'est-ce que tu peux être exigeant. Précis, ça n'a rien à voir chérie. Je n'suis pas sûre que...

1 - Boum bitch. - 20 points
2 - 2x30 ! Ah, oui, pas bonne nouvelle en fait - 60 points
3 - On la voit, on la voit plus, on la voit plus, on la voit, on la voit plus, on la voit, on la voit plus. - 0 point
4 - C'est de la haute voltige, on croirait qu'un parcours invisible s'est installé entre Elliot et la cible pour une fléchette en pleine compétition... qui vient finalement se ramollir et s'affaisser sur elle-même telle un ballon tout dégonflé - 0 point
5 - La fléchette fait un superbe looping avant de s'implanter dans la minuscule case du 2x10, stylax ! - 20 points
6 - La fléchette se dandine dans l'air de manière absurde avant de venir brutalement se ficher dans le pied d'Elliot - 0 point
7 - Le suspense va durer un peu plus longtemps - 19 points
8 - La fléchette part... dans l'autre sens. Mais c'est pour mieux prendre de l'élan ! Hésiter. Repartir. Hésiter encore, pour venir finalement se planter dans un décevant 2 - 2 points

- Alleeeeeeeeeeeez ! La cible, abruptement coupée dans son élan, se met à faire exploser plusieurs feux d'artifices, une fanfare résonnant plus fort que la musique du bar pendant plusieurs longues secondes. Elliot soulève son tee-shirt pour le passer par-dessus sa tête comme s'il venait de marquer un but, se lançant dans un tour complet du bar en gueulant. BOUM BITCH ! Même qu'il s'arrête devant Freya avec le visage du mec pleinement satisfait de lui-même, une main levée pour serrer la sienne. Tu t'es bien battue. Dommage pour toi que j'sois juste... meilleur. La langue est tirée - quatre ans on a dit -, et il retourne à sa célébration, décidant de descendre sa troisième bière en une seule fois.


L'égerie

Message publié le 15/11/2024 à 16:55

Bingo. Même pas eu b'soin d'aboyer pour l'empêcher d'marquer même un mini-point. Elliot braque sur Freya un regard outré avant d'sortir sa langue pour lui lécher la paume comme l'aurait fait un putain de gosse, provoquant le retrait immédiat de la main de la sorcière sur sa gueule. Il se marre bêtement devant sa mine dégoûtée. Elle a cherché franchement. Pis elle triche. D'puis quand elle fait de la magie sans baguette en fait ? Enfin d'la magie. Visiblement ça marche pas des masses. La gueule de sa guiness au cassis attire son œil et le fait avoir une série de grimaces dramatiques probablement similaires à celle d'un chat qu'aurait pas aimé sa pâté, et il récupère sa propre guiness comme pour rincer la saveur immonde qu'il a même pas en bouche.

 

- T'bois vraiment n'importe quoi, il commente. Bon. C'est l'moment où j'te domine salement j'espère que t'es prête. Rien qu'parce que j'suis sûr de gagner j'vais pas m'venger d'ta tentative toute naze de fermer ma gueule. Enfin pour l'instant quoi. Il a un sourire insolent planté sur les lèvres alors qu'il se replace.

- Est-ce que c'est le coup final ? Est-ce que c'est la fin ?


Elliot souffle sur le bout de sa fléchette comme si ça pouvait lui porter chance avant de s'étirer le cou, glissant un regard en diagonale sur Freya comme pour étirer le suspense. Puis sans plus attendre il bande le bras pour projeter la pointe en direction de la cible avec force et détermination. Mais quand même vachement de nonchalance aussi.

 

1 - Boum bitch. - 20 points
2 - 2x30 ! Ah, oui, pas bonne nouvelle en fait - 60 points
3 - On la voit, on la voit plus, on la voit plus, on la voit, on la voit plus, on la voit, on la voit plus. - 0 point
4 - C'est de la haute voltige, on croirait qu'un parcours invisible s'est installé entre Elliot et la cible pour une fléchette en pleine compétition... qui vient finalement se ramollir et s'affaisser sur elle-même telle un ballon tout dégonflé - 0 point
5 - La fléchette fait un superbe looping avant de s'implanter dans la minuscule case du 2x10, stylax ! - 20 points
6 - La fléchette se métamorphose en petit papillon, qui vient se poser sur le bout du nez de Freya, sous le regard circonspect d'Elliot - 0 point
7 - Le suspense va durer un peu plus longtemps - 19 points
8 - La fléchette part... dans l'autre sens. Mais c'est pour mieux prendre de l'élan ! Hésiter. Repartir. Hésiter encore, pour venir finalement se planter dans un décevant 2 - 2 points

Les yeux clignent à plusieurs reprises devant la créature, alors que la cible pousse un soupir. 

- On dirait bien que le dénouement final n'est pas pour maintenant. FAUT S'BOUGER LES CHAMPIONS HEIN !

Le braillement fait s'envoler la créature, qui disparait dans un plop étrange, à la manière d'une goutte de pluie écrasée au milieu d'une pièce vide. Elliot hausse les épaules en récupérant sa bière, qu'il termine d'une seule traite. Ça descend vite ces conneries.

- T'sais c'que ça veut dire, il énonce tranquillement, accoudé au comptoir. J'vais devoir m'venger. Il a les doigts de sa main droite qui traine près de la poche de son jogging, de laquelle il extirpe sa baguette pour la mater comme avec détachement. Quand ça on sait pas... quel suspense in-cro-yable. 


L'égerie

Message publié le 15/11/2024 à 10:17

Il sait pas c'est quoi des fanfictions, mais il peut s'en faire une bonne idée rien qu'avec ce qu'elle vient de sortir. C'est à dire que c'est pas un terme qui laisse beaucoup d'place à l'imagination. Alors quoi, il a des fans qui l'imaginent astiquer des manches, c'est ça qu'elle est en train d'dire ? Qu'écrivent carrément des histoires où il astique des manches ? Sur quoi d'abord ? Où ça ? Pis pourquoi surtout ? Merde. Elle est carrément en train d'se foutre de sa gueule en fait. Sa gueule circonspecte en dit long. Moi aussi j'vois clair dans ton jeu, t'raconte vraiment n'importe quoi hein ! Comme s'il avait pas assez des paparazzis qui lui bavent dessus dans des magasines à la con, ou des tarés qui poireautent dans les alentours du centre dans l'espoir de lui choper une trentième photo ou un cinquantième autographe. 

De nouveau c'est sa manche qui vient lui essuyer les lèvres dans un grand geste, et il se fout de sa gueule avec la cible en matant sa fléchette tristement planté sur le chiotte. Ça t'as déstabilisé toute seule ton bordel de fanfictions. T'peux l'dire tout de suite que c'est toi qui les écris pour les envoyer par hibou à mes fans. C'est pour ça qu'tu veux que j'me pointe à ton atelier en fait ? T'as b'soin d'inspiration ? S'tu veux j'pourrais l'faire sans rien sur moi, j'suis quelqu'un d'généreux comme ça. C'est facile de l'emmerder. Ça a toujours été. Pareil que d'la faire rougir. Elle rougit vite Freya. Quand elle a pas des répliques mordantes à lui répondre directement dans la gueule - c'est encore ce qu'il préfère. Déjà gamin il la poursuivait partout juste histoire de la faire un peu sortir de ses gonds, et d'voir son visage outré alors qu'elle s'apprêtait à sortir ses meilleurs punchlines. Elle en sortait des vachement bonnes parfois, c'était impressionnant.

 

- Allez va, laisse faire le professionnel. Il la pousse gentiment en la chopant par les épaules, avec toute la condescendance qui va avec. C'est à double-tranchant en réalité. Il se foire il passe pour le dernier des crétins. Il réussit et c'est carrément la classe. Elliot a jamais aimé les entre-deux de toute façon. Trente-sept hein. Si j'fais plus c'est gagné quand même où ça r'descend ? Il demande à la cible, qu'a tendance à changer les règles tous les quatre matins. Ah c'est trente-sept ou rien mon coco ! Enfin c'est trente-sept ou la porte des chiottes apparemment. Right.

Ça le fait marrer, et il a un regard pour Freya avant d'se placer. Il a subitement l'air vachement concentré, comme s'il prenait finalement ce match de fléchettes super au sérieux. La vérité c'est qu'Elliot prend toute compétition vachement au sérieux. Alors il danse pas, et il chante pas. Il se concentre pour de vrai. Note mentalement toutes les cases qui lui permettront de faire le score pile poil - y en a pas en fait - et celles qu'il vaut mieux carrément éviter. Il peut juste essayer de s'approcher un maximum du score, et c'est bien ce qu'il compte faire.

1 - 1. Bon bah c'est super. - 1 point
2 - 18, à peu de chose près c'était doublé mais tant pis.
3 - 18x2, bordel il est plus qu'à 1 point de la victoire !
4 - Disparition brutale de la fléchette - 0 point
5 - 11 x 3, ok ça c'est pas mauvais du tout ! - 33 points
6 - 10, c'est pas fou mais il s'en contentera - 10 points
7 - 17, ok plus que 20 et ce sera gagné, Elliot y croit - 17 points
8 - Mais y a un sortilège d'attraction sur cette porte de chiotte ou quoi ? - 0 point

- 114 à 130, c'est que ça se rapproche tranquillement de la victoire... Freya, c'est peut-être le moment de tout donner !
- Ouais ouais donne tout. Après j'vois pas l'mal à c'que tu sois affichée en géant d'vant tes propres vitrines tu sais...

Rappeler l'enjeu c'est important. Elliot fait exprès d'rester coller avec pour faire genre de la regarder faire avec beaucoup trop d'attention. Limite s'il va pas s'mettre à balancer un aboiement au moment où elle tire. Franchement ce serait l'équivalent d'un cognard en plein match, même pas c'est d'la triche. Il l'encourage à voix basse pour bien en rajouter une louche.

- Allez Freya, allez Freya, alleeeez.


L'égerie

Message publié le 14/11/2024 à 20:54

C'est une remontada inattendu, et ça fait grave plaisir. Pas qu'Elliot soit un mauvais perdant mais... ok c'est grave un mauvais perdant. Alors évidemment qu'il se la pète à l'infini quand il marque autant d'points d'un coup, à taper ses meilleurs mouv histoire de faire cracher sa bière mauve à sa rivale du jour. Une Freya morte de rire, c'est une Freya pas concentrée.

 

- J'oublie que dalle. J'me venge. Ça n'a rien à voir, il se défend en la zieutant avec insolence.

Vrai que la sorcière l'a démonté plus d'une fois, à plus d'un niveau. Pas dans le sens qu'il aurait voulu, malheureusement. Sans doute que c'est pour ça que son attention s'est braqué sur elle assez tôt. Il aurait peut-être autant eu l'envie de maîtriser les vieux brossdurs de l'école si ça avait pas été pour rabattre le caquet de la putain de rouquine qui le traçait pendant les cours de vol. Y en avait eu des compétitions. Parfois officielles, parfois officieuses. Il marquait les points dans sa tête. Celui dans lequel il la dégommait à plat de couture étant celui qui comptait peut-être le plus à l'époque : faire marrer Freya, à lui attirer des œillades des profs, parce que c'était vachement drôle de la voir prendre des teintes de tomate avec ses cheveux oranges. Elliot prend un air faussement outré quand elle cause de la journaliste, marquage d'une trahison imaginaire.

 

- T'as dit qu'tu m'avais jamais fréquenté Freya ? La meuf est dev'nue dépravée et menteuse carrément. Même que la dernière réplique le fait hurler de rire tellement elle est dite en toute innocence. Arrête de m'imaginer astiquer des manches, ça d'vient super gênant !

Il espère la déstabiliser. La faire manquer sa cible. Sauf que pas du tout. Ça a même l'air de produire l'effet inverse. Deux yeux ronds sont posés sur le cœur de la cible, dans lequel est fichée la fléchette de la sorcière. La cible pète son câble, et lui secoue une tête incrédule.

- Mais bordel, c'est qu'elle se débat en fait ! Il se place sur la ligne en la zieutant de biais. Meuf j'me lève à quatre heures pour certains entrainements, t'as cru j'avais peur ? Elliot était bien des choses, mais il était pas feignant. Toi tu d'vrais avoir peur par contre parce que r'garde ça. La fléchette part.

1 - La fléchette est complètement désorientée et elle se met à faire des tours autour d'Elliot en continu - 0 point
2 - BULL'S EYE ! Elliot lève les deux bras en l'air tandis qu'un rythme de fanfare s'élève de la cible pour le célébrer. - 50 points
3 - Grosses feintes de la part de la fléchette, qui semble transplaner d'un côté et d'un autre de la cible tout au long de sa trajectoire, avant d'opter pour le centre, ou presque - 25 points
4 - Étrangement, la fléchette lancée à pleine vitesse se met à ralentir, ralentir, raaaaaleeeentiiiiiiir, pouuuuur reeeeesteer suuuuuspeenduuuue éteeeerneellemeeeeent saaans pluuuuus seeeeeembleeeeer avaaaaanceeeeeeer. Elle retombe bêtement au bout de longues secondes de slow motion. - 0 points
5 - La fléchette tourbillonne avec élégance, se met à faire quelques voltiges digne d'un certain Elliot Blackburn, avant d'enfin se planter dans la cible - 12 points
6 - La fléchette a instantanément disparue, pour reparaitre fichée en pleine cible, sur un splendide 3x20 - 60 points
7 - La cible se met à tourner brutalement alors que la fléchette l'approche à toute vitesse, parfaitement droite - 4 points.
8 - La cible disparait au moment où la fléchette arrive, la laissant se prendre un mur avant de reparaitre en se gaussant d'un Elliot qui se met à râler se disputer bruyamment avec elle - 0 point.

Le suspense est intenable une bonne poignée de secondes, mais le score est beuglée brutalement par la cible.

- 114 à 113, mesdames messieurs le score ne saurait être plus serré entre nos deux protagonistes, je suis plus tendue qu'un string par Merlin.
- Allez voilà. J'te rattrape. J'te talonne. Elle va faire quoi Yaya, hein ? Il la contourne tel un prédateur, bien trop proche d'elle si on est parfaitement honnête. T'vas envoyer ta fléchette dans un mur c'est sûr. J'te r'garde hein ! Mais j'te jure t'vas pas monter plus haut. Alors que moi j'vais aller plus hauuuuuuuut !

Ouais, il s'est mis à chanter en français. Sombre référence à leur roadtrip, sept ans plus tôt. N'empêche qu'il a la note ! Il en joue le con, juste parce qu'il sait que plus elle se marre, et plus elle va faire de la merde. Il chope sa guiness de nouveau pour la faire brutalement diminuer de moitié, les yeux scrutant les moindres faits et gestes de la rouquine.

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